Responsabilité médicale pour faute PDF

Summary

This document discusses medical liability due to fault, its principles and distinctions. It covers specific cases of infection and liability of healthcare professionals and institutions. The document also explores the conditions to find fault in cases related to medical practice and treatment.

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**Chapitre 1 : La responsabilité pour faute médicale** - **[L'indemnisation médicale est principalement fondée sur la faute]**. Principe de la **loi Kouchner du 4 mars 2002.** Avant cette loi : **convergence** **juge judiciaire**/**juge administratif**. - **Arrêt \"Époux V\", CE, 1...

**Chapitre 1 : La responsabilité pour faute médicale** - **[L'indemnisation médicale est principalement fondée sur la faute]**. Principe de la **loi Kouchner du 4 mars 2002.** Avant cette loi : **convergence** **juge judiciaire**/**juge administratif**. - **Arrêt \"Époux V\", CE, 10 avril 1992** : juge administratif a **[abandonné l\'exigence] de la faute lourde pour les établissements hospitaliers publics**. - **Fin de la distinction [faute de service]/[faute lourde] :** depuis 1992, **la preuve d\'une faute simple** suffisait pour engager la responsabilité en matière médicale, que ce soit devant le JJ ou le JA. - **9 avril 1993, \"Bianchi" CE : responsabilité sans faute des établissements hospitaliers en cas d'aléa thérapeutique**, ce que le JJ n\'a jamais accepté. - Les deux juridictions ont continué à privilégier le **principe de la responsabilité médicale fondée sur la faute** : principe consacré et clarifié par **la loi du 4 mars 2002, article L1142-1 du CSP.** Première étape : **Déterminer la responsabilité** - **Exception spécifique** en cas **d'infection nosocomiale**, permettant ainsi de **distinguer la responsabilité dans ces situations particulières**. Deuxième étape : **Établir une faute** - ***[Qui est responsable ?]*** - Professionnel de santé : **pas personnellement responsables des fautes qu'ils commettent dans le cadre de leur mission de service public.** Ainsi, **tous les professionnels de la fonction publique hospitalière ne peuvent pas voir leur responsabilité directement engagée**, même si pas clairement dit dans l'article. - **Si un dommage est causé par un médecin hospitalier *(traitement inadapté ou faute de diagnostic)*** =\> Responsabilité **de l'établissement public hospitalier** : **[responsabilité du fait d'autrui]**. - **[Limite] : la faute est détachable des fonctions.** - Responsabilité des [médecins libéraux] : - Ils ne sont **pas toujours responsable** : : **arrêt \"Costedoat\", l\'Assemblée plénière de la Cour de cassation, 25 février 2000** *\>* **revirement de jurisprudence**. - [Avant] : pour la faute des préposé, la responsabilité des commettants étaient engagé : victime avait le choix d'agir contre le commettant ou le préposé fautif. Le commettant, s'il était condamné, pouvait alors exercer un **recours contre le préposé.** - [Après] : **un préposé fautif n'est plus personnellement responsable de ses fautes tant qu'il n'excède pas les limites de sa mission**. En principe, la **victime doit agir contre le commettant**, et non plus contre le préposé, sauf dans certains cas spécifiques. - Instaure une **d'immunité civile pour les préposés**. - **Elle met les salariés du secteur privé dans une situation comparable à celle des agents publics**. - Le préposé redevient responsable en cas de **faute grave** ou **abus de fonction**. Dans ces cas, il est seul responsable, sans que le commettant soit impliqué. - Concernant les **médecins et sages-femmes salariés** : - **Arrêt 9 novembre 2004, CC** étend Costedoat : - [Avant Costedoat] : **personnellement responsables car ils jouissaient d'une [indépendance inaliénable dans l'exercice de leurs] fonction** jugée **incompatible avec l'idée d'exonération de responsabilité.** - [Après] **: ne sont plus systématiquement responsables personnellement, tant qu'ils n'excèdent pas les limites de leur mission.** - Statut du médecin - En cas de doute sur le statut du médecin (*salarié ou non*) : le **mettre en cause dès le référé expertise.** Mise en cause permet de vérifier, via l'expertise, **si le médecin a dépassé les limites de sa mission.** - Lors de l\'expertise : **le médecin salarié doit être [convoqué et présent]** pour **fournir des explications précises à l\'expert,** permettant ainsi d\'éclaircir les conditions et le déroulement des soins : présence cruciale pour évaluer les responsabilités. [En cas de faute avérée, l'action en justice sera naturellement dirigée contre l'établissement.] - Concernant les infirmières du secteur privé qui sont salariés de l'établissement : - lorsqu\'un **dommage survient au bloc opératoire** et que la **faute est commise par une infirmière** : l'infirmière est sous l'autorité d'un médecin, donc préposée : lien de préposition est de fait **puisqu'elle est sous les ordres du médecin et non de la clinique.** **Section 1 : La faute** Il faut qu'il y ait **une faute**, **un lien de causalité** et **un préjudice** pour que la responsabilité pour faute soit retenue. La faute peut-être de [deux natures :] - **Faute de soin** - **Faute d'humanisme** *consentement, au devoir d'information du médecin.* **§1 La faute de soin** - **Peut être reprochée au professionnel de santé et à l'établissement**. 1. **Les règles communes aux fautes de soin** - **[L'appréciation se fait en fonction des connaissances et recommandations médicales au moment des faits]** **Arrêt Mercier**, ***article 32 du Code de déontologie médicale ***: on ne peut pas reprocher à un médecin **de ne pas avoir utilisé des technologies, des méthodes qui n'étaient pas en vigueur au moment où il a accompli les soins à l'origine du dommage** *(la science médicale évolue constamment).* - **[Le devoir de collaboration entre médecin] :** CSP : les juges reprochent aux professionnels d'agir de façon trop individualiste : ils **doivent tenir compte de la prise en charge globale du patient : [médecin ne peut pas agir en faisant abstraction des autres médecins]**. Le soin doit être fait de manière **[collaborative]** - **[Nécessité de dialogue et de collaboration entre médecins]** : entre généralistes et spécialistes, imposée par la jurisprudence *(science médicale devenant de plus en plus complexe et spécialisée, ils ne peuvent pas être compétent dans toutes les disciplines)* 2. **La preuve de la faute de soin** - **La charge de la preuve** - Pas de réponse dans le CSP alors droit commun : **celui qui demande une indemnisation, doit prouver la faute** *(héritiers peuvent demander, ayant droit du patient, tout ceux qui font prétention d'une prétention indemnitaire de ramener la faute) *: **article 3153 cc** et **article 9 CPC.** - Quand juge **doute** concernant la conformité des soins, les données acquises de la science : **c\'est celui sur qui pesait la charge de la preuve qui succombe :** doute **profitera au défendeur. Ce n'est pas au médecin de démontrer qu'il a fait les choses correctement**. - **[Exception]** : en cas de **transfusion sanguine** : **article 102 loi Kouchner** : - **Présomption d'imputabilité de la contamination à la transfusion** par la jurisprudence : l**e demandeur doit montrer [qu'il a une transfusion] et [qu'il est contaminé].** A l'instant où la transfusion est prouvé, **c'est au défendeur de rapporter la preuve que cette transfusion n'est pas à l'origine de la contamination.** - Le centre va procéder à une **enquête transfusionnelle :** preuve que les donneurs n'ont pas le sida. - **Les modes de preuve** - Les faits juridiques se prouve **[par tous moyens]**. On peut prouver un fait juridique avec un document que l'on a soi-même établis *(exception à la preuve constitué par soi-même en droit civil)*. *Donc médecin peut prouver avec documents qu'il a établis.* - Le juge à une liberté totale d'appréciation. Il consulte l'avis d'un **expert** donne une **conclusion**. - [Limite] : juge **ne peut pas dénaturer un écrit** : **faire dire à l'écritautre chose que ce qu'il dit.** - Cette dénaturation est caractérisé à **[deux conditions]** : - **L'écris être ambiguë :** si écrit est être **clair** et **précis**, pas de dénaturation possible. - **Nécessité d'interprétation** : à partir du moment où il faut interpréter, il n'y a plus de dénaturation. - Pour livrer son analyse, l'expert va se baser sur **le dossier médical**. - **Article L1111-7** : **principe d'accès au dossier médical **: il peut le demander au professionnel de santé, par voie de lettre recommandé. - **Si patient décédé** : ayants-droits, concubin, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, qui demande. - En cas d'accident médical : preuve repose souvent sur des éléments détenus par la partie adverse, qui pourrait être tentée de les dissimuler. - La non conservation des dossiers n'est pas sanctionné mais : **arrêt du 13 décembre 2012**, ccass a **renversé la charge de la preuve** : si **documents important (***enregistrement du rythme fœtal***) manquent** =\> **la clinique doit prouver qu'aucune faute n'a été commise (***incite les établissements à préserver les dossiers médicau).* 3. **Les différentes fautes de soin** - Plusieurs fautes peuvent être commises par médecins différents : *médecin, chirurgien, établissement de soin...* - En cas de **responsabilité multiple : a le libre choix de [mette en cause ou pas]** tous les professionnel responsable de son dommage. - Procédure : - **Appel en garantie** : expertise désigne 2 responsables et victime en assigne qu'un seul : le responsable peut appeler en procédure l'autre responsable - **Jonction** de 2 instances au tribunal : 2 instances sont crée pour que les 2 affaires soient **jugés en même temps**. - **Principe du dispositif **: *s'applique durant ces procédures* : si la victime n'assigne pas le responsabilité =\> **juge ne peut pas statuer sur une demande qui ne lui a pas été faite =\> mais peut le condamner à rembourser l'autre** - **Principe de la réparation intégrale** : victime agit contre tous les responsabilité =\> elle doit **être indemnisé à la hauteur de son préjudice, ni plus, ni moins.** - **Principe de la causalité intégrale **: lorsqu'il y a plusieurs responsabilité : **[chacun est réputé avoir causé l'entier dommage]** =\> on peut demander à l'un des responsables l'intégralité de la réparation de l'entier dommage. - **Les règles de répartitions** sont évalués selon le **[principe de la gravité de la faute]** - D**étermination de la gravité de la faute** =\> soumise à **l'appréciation souveraine des juges** (faite de façon **arbitraire** =\> pas [contrôlé par la Cour de cassation]. - Si fautes gravité égale =\> **réparation par part virile**. a. **La faute de diagnostic** - Faute **difficile à établir** : souvent **l'erreur est excusable**. - Pour prescrire traitement adapté, il faut d'abord identifier de façon clair la pathologie dont le patient est atteint =\> médecin peut se tromper dans le diagnostic. - **L'erreur de diagnostic n'est pas nécessairement fautive** =\> **[on ne peut pas déduire la faute médicale du SEUL constat que le diagnostic paraît erroné]** *car symptômes peuvent être indicateurs de plusieurs pathologie différentes.* - Pour **pouvoir retenir la faute de diagnostic** : **diagnostic doit être apparent** *(**n'importe quel médecin aurait pu poser le bon diagnostic) ***: alors la faute va être observé : - Soit dans **[la façon] dont le médecin a élaboré le diagnostic** - Soit dans la **[réaction] qu'il a pu avoir face à un [diagnostic douteux]**. **La façon dont le médecin élabore son diagnostic** : - **Article R4127-33 du CSP** =\> médecin doit élaborer son diagnostic avec **[le plus grand soin]**, en **[consacrant le temps nécessaire]**, en s\'aidant des **[méthodes scientifiques les mieux adaptées]**" - Faute de diagnostic retenu **si médecin : pas consacré le temps nécessaire au diagnostic, pas fait les constatations nécessaires, pas procédé aux examens nécessaires** =\>*on reproche **omission** et **négligence**.* **La réaction du médecin face à un diagnostic douteux** - Faute déduite lorsque **médecin persiste dans diagnostic paraissant douteux** =\> jurisprudence lui impose une **certaine forme d'humilité** =\> **face à un doute, il doit [recourir à des tiers compétent.]** - Cependant** : article** **R4127-5 du CSP :** médecin n'est **pas liée** par le diagnostic de son confrère, mais **[il doit le prendre en compte.]** - Une **consultation ne peut pas être réalisé par téléphone** : jurisprudence. - **Arrêt 17 juillet 1889, chambre des requêtes** : **invention du concept de la perte de chance** - **Perte de chance** : **la disparition d'une éventualité favorable** - La perte de chance est **très invoqué** en matière médicale car permet de **contourner la difficulté causale.** - Pour determiner une faute, il faut un lien de causalité. Or, dans certain cas, **le lien de causalité ne peut pas être retenu en raison de certains éléments qui rendent son affirmation impossible**. - Dans ce cas : jurisprudence : **on répare la perte de chance**. - **Perte de chance** qualifié de "**préjudice autonome**" *par la cour de cass* : va être **relié par un lien de causalité à la faute** =\> lien certain mais elle concerne la perte d'opportunité (*incertain*), donc pas directement imputable au professionnel. 1. **Les conditions de la perte de chance** - **L'existence d'une éventualité favorable** : la victime : - **Devait avoir des chances** - **Devait en être réduite à des chances** : *(victime n'avait aucune certitude de guérir)* - **Victime devait déjà être engagé dans un processus pathologique**. *La faute doit avoir interrompu un processus qui en cour.* - Les chances doivent avoir été **perdu de manière définitive =\> victime ne doit pas avoir la possibilité de se voir représenter l'éventualité favorable espéré**. - Parfois, les juges font **une mauvaise application de la perte de chance**, c\'est-à-dire qu'il retienne la perte de chance là où il n'y a pas lieu de l'appliquer. - **Arrêt du 13 mai 2014 **: **perte de chance peut être réparé même faible** - [Avant cet arrêt] : perte de chance subordonné à l'existence d'une chance **réelle** et **sérieuse** *=\> critiqué car on se demandait si conditions distinctes ou pas et à partir de quand c'était réelle et sérieux.* - [Après cet arrêt] : **arrêt 2016** : **la perte de chance était réparable, même minime**. 2. **La réparation de la perte de chance** - [Évolution] : - [Avant 2007] : CE ordonnait **réparation intégrale du préjudice/perte de chance** - [Après 2007]** : arrêt 21 décembre 2007** : CE s'est relié à la position de la cour ce cass : CE a ordonné une **réparation [limité à une fraction des préjudice subies].** - **Arrêt 9 avril 2002 :** réparation de la perte de chance **doit être mesuré à la chance perdu** et **ne peut être égale à l'avantage qui aurait procuré cette chance si elle s'était réalisé**  - [Conséquence] : pas de réparation intégrale + juge doit **[quantifier] les chances perdues et appliquer le pourcentage sur des différents chefs de préjudice.** - Le juge procède par [3 étapes : ] - - - - Pourcentage doit être compris entre 1 et 99, on détermine ce pourcentage en **demandant** **aux experts** de **quantifier les chances**. - Cour de cassation : **pas d'infraction pénale involontaire** lorsque la [faute médicale est à l'origine d'une perte de chance. ] b. **La faute de traitement** 1. **Faute de traitement** : faute commise par un médecin due à un traitement incorrect, inadéquat ou non conforme aux normes médicales établies, pouvant aggraver la situation du patient *(choix de l'indication opératoire, d'intervention, d'anesthésie, médicamenteux, qui peut être non-conforme par rapport à l'âge du patient, etc...)* - **Principe** : médecine dispose d'une **liberté thérapeutique** - [Limite] : - Prescriptions envisagées doivent être **conforme aux données de la science** - Médecin doit **d'abord se concerter avec le patient** 2. La faute peut également concerner **le suivi des soins** : il y a une **obligation d'assurer la continuité des soins : article R427-27 CSP** - Cependant médecin peut refuser un patient pour des raisons personnels ou professionnelles. - Il doit tout de même **[veiller à assurer la continuité des soins] en avertissant patient avec informations utiles et le rediriger vers un autre médecin.** - **Comportement du patient peut être considéré comme une faute**. *Exemple : médecin commet une erreur de diagnostic mais patient avait refusé de se rendre à l'hôpital pour détailler son cas.* - Jurisprudence impose aux médecins de **collaborer entre eux lorsqu'un patient nécessite une prise en charge collective.** 3. Faute dans la réalisation de l'acte médical =\> [deux types] de manquement : **blessure chirurgicale** et **l'oublie d'instrument** 1. **La blessure chirurgicale** - **Avant la loi du 4 mars 2002** : jurisprudence était dur envers les chirurgiens en cas de blessures chirurgicales : **responsable même en cas d'aléa.** - **30 septembre 1997, Cour de cassation** : pose le principe que la **maladresse est forcément fautive.** *La Cour de cassation suit donc le principe de la responsabilité pour faute* - **25 mai 2023, Cour de cassation :** la question se pose concernant l'aléa thérapeutique : ***lésion fautive en cas d'aléa ?*** - La cour a apporté [une exception] au principe : **l'atteinte porté à un organe ou tissue qui l'intervention n'appliquait pas est fautive**, en l'absence de preuve d'une anomalie rendant l'atteinte inévitable ou survenance de risque inhérent à l'intervention ne pouvant être maitrisé : aléa thérapeutique - La cour **présume** la faute qui est **déduite de la constatation du dommage** + renversement charge de la preuve *(au médecin de prouver).* - CE ne suit pas Ccass sur cette décision : **ne retient pas de faute médicale du seul fait de la maladresse du chirurgien** =\> pas faute du chirurgien s'il n'a pas manqué aux règles + complication doit être indemnisé au titre de la solidarité nationale 2. **L'oublie de compresse ou d'instrument** - Faute aujourd\'hui rare car un **tas de mécanismes limite les oublies** *(check-list, marqueur sur les compresses).* - Pour retenir faute du médecin, il faut **démontrer qu'un médecin diligent n'oublie pas des compresses.** **La Cour de cassation déduit la faute du seul constat de l'oubli** =\> pas d'aléa thérapeutique. - Si chirurgien ayant oublié la compresse n'est pas identifié (*plusieurs intervention)* =\> **aucune indemnisation possible.** c. **La faute de surveillance** - Faute de surveillance : peut être reproché **au médecin ou à un établissement** : avoir **mal surveiller un patient.** - Jurisprudence **ne déduit pas la faute de surveillance du comportement des patients directement.** - On **apprécie la faute par rapport à [l'état du patient]**. Il faut des **éléments concrets** qui permettent de démontrer **si le patient nécessitait une surveillance ou pas** *(patient aveugle n'ayant pas un système pour demander de l'aide).* - Cas ou la surveillance est nécessaire, **où la faute peut être invoquée** : - **En psychiatrie** : faute appréciée au regard de **l'état de santé du patient**, *si des éléments permettaient de penser qu'il allait passer à l'acte.* - **Accouchement** *(nécessite une surveillance par un certain nombre d'instruments.)* - **En anesthésie** *(phases d'endormissement et de réveil, le patient requiert une surveillance accrue.)* d. **La faute dans l'organisation des soins** - Faute relevant de **l'établissement** (*nombre de personnels présent, etc...)* - On peut reprocher à l'établissement **d'avoir un comportement qui n'est pas adapté.** *Il était reproché à l'établissement son manque d'empathie =\> annonce tardive du décès du patient. CE estime qu'il y a faute =\> **préjudice moral*** e. **La faute de la non-identification du handicap congénital** - **Arrêt Perruche du 17 novembre 2000** encadre cette faute** :** *médecin n'avait pas diagnostiqué la rubéole chez la mère, l'enfant est donc née gravement handicapé.* - Mère et l'enfant ont été indemnisé. **L'enfant a été indemnisé pour être née handicapé car faute du médecin.** - Jurisprudence limité **jurisprudence Quarez** : le fait pour l'enfant d'être **née handicapé n'est pas un préjudice réparable**. **La plainte est légitime lorsque la faute médicale a empêché une bonne santé**. - Concernant le cas où les **parents ne sont pas correctement informé** sur le handicap de l'enfant (*empêchant une IVG*) : - Ils peuvent engager la responsabilité su médecin s'il a une **faute caractérisée (***faute retenue par son intensité et son évidence)* - L'indemnisation ne **s'étend pas à l'ensemble du préjudice, mais seulement à une partie d'entre eux :** préjudice matériel *(acquisitions de matériel, adaptation du logement).*

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