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ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 1 Dr G. FICHEUX Le cours d’Anatomie Générale, commun aux étudiant.e.s de FGSMa2 et de L2 SpS, est dispensé sous...

ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 1 Dr G. FICHEUX Le cours d’Anatomie Générale, commun aux étudiant.e.s de FGSMa2 et de L2 SpS, est dispensé sous la forme d’un enseignement multimodal comprenant notamment 18 séquences d’autoapprentissage et des séances de travaux dirigés. L’ensemble représente un volume d’enseignement total d’une quinzaine d’heures. Chaque séquence d’autoapprentissage débute par une capsule vidéo mise en ligne sur la plateforme iCampus. Travaillez chaque vidéo de la même manière qu’un cours traditionnel : en particulier, la prise de notes et la reproduction en temps réel de certains schémas, lorsque c’est possible, vous seront nettement plus bénéfiques que la lecture d’une ronéo ! Vous accédez ensuite à quelques QCM. Vous disposez d’autant de tentatives que vous souhaitez pour les valider. Si une question vous pose problème, n’hésitez pas à revisionner la partie de la vidéo correspondante. La validation des QCM débloque le téléchargement de la partie du polycopié correspondante, puis l’accès à la séquence suivante. Le polycopié entier, non segmenté, est disponible à l’issue de la dernière séquence. Efforcez-vous de valider les QCM immédiatement après avoir regardé la capsule vidéo de manière à mettre tout de suite en application les connaissances acquises, et de lire une première fois le polycopié dans la foulée afin de favoriser l’ancrage de ces connaissances dans votre mémoire. Le contenu du polycopié et des vidéos (à l’exception des exemples d’applications cliniques) est exigible pour l’examen. Les compléments d’information rédigés en italique dans ce polycopié ne sont pas exigibles pour l’examen. N.B. : la validation de tout ou partie des séquences d’autoapprentissage peut être exigée pour assister aux travaux dirigés ou aux autres activités d’apprentissage, voire être prise en compte dans le cadre du contrôle continu ; ces points vous seront confirmés et/ou précisés à la rentrée. GENERALITES EN ANATOMIE I. Orientation dans l’espace 2. Les plans 1. La position anatomique de référence On définit trois plans dans l’espace, perpendiculaires les uns par rapport aux autres : « Faut arrêter ces conneries de Nord et de Sud ! Une fois a. Le plan frontal pour toutes, le Nord, suivant comment on est tourné, ça change tout ! » (Perceval, Kaamelott Livre II) Le plan frontal (syn. : coronal) est un plan vertical séparant une partie ventrale d’une partie dorsale. Tout est dit ! Si un sujet a les bras le long du corps, les vaisseaux qui vont de l’épaule vers la main sont dirigés b. Le plan sagittal vers le bas. Si ce sujet a les bras en l’air, ces vaisseaux sont alors dirigés vers le haut. Et si un patient est allongé sur la Le plan sagittal est un plan vertical séparant la droite de table du bloc opératoire, peut-on encore dire que sa tête la gauche. est au-dessus de son tronc ? Afin de rendre la description c. Les plans axiaux anatomique universelle et ainsi éviter toute ambiguïté, on détermine une position anatomique de référence : Les plans transversaux (dits aussi axiaux) sont des plans horizontaux coupant le corps selon un étage et délimitant - Le sujet se tient debout et droit. une partie crâniale, d’une partie caudale. - Il a le regard horizontal, la bouche fermée et un visage inexpressif. Par convention, la coupe axiale est une coupe où l’on - Il a les bras le long du corps, paumes des mains vers regarde « par en dessous » : c’est la coupe que l’on l’avant avec les 5èmes doigts le long des cuisses. retrouve sur les examens d’imagerie tels que le scanner ou - Les pieds sont joints, à plat sur le sol. l’IRM. Attention, dans les livres d’anatomie anciens, les 1 coupes peuvent être orientées à l’inverse (vue « par au- - Concavité : côté de la courbe qui contient le centre dessus ») : on parle de « coupe anatomique ». de courbure. Enfin, comme beaucoup de choses vont par paire dans 3. Les axes l’organisme, on parle d’organe : On détermine l’axe de référence du corps humain comme - Homolatéral : situé du même côté. la droite verticale passant par différents points : - Controlatéral : situé du côté opposé. - Vertex (sommet de la calvaria) - Dos de la selle turcique (encoche de l’os sphénoïde) III. Organisation générale du corps - Centre du corps de C2 (2ème vertèbre cervicale) - Centre du corps de L1 (1ère vertèbre lombaire) 1. Niveaux d’organisation du corps Par ailleurs, on détermine deux axes de référence pour la Du microscopique au macroscopique, on distingue distalité des membres : l’axe du membre supérieur passe différents niveaux d’organisation du corps humain : par le rayon du 3ème doigt, et celui du membre inférieur par le rayon du 2ème orteil. - Une cellule est la plus petite unité fonctionnelle et structurale des organismes vivants. De manière plus générale, on peut définir trois axes perpendiculaires aux plans décrits précédemment : - Un tissu est un ensemble fonctionnel de cellules semblables et de même origine. - L’axe sagittal, axe horizontal antéro-postérieur qui traverse perpendiculairement le plan frontal. - Un organe est une structure anatomique constituée de différents tissus organisés pour permettre une - L’axe transversal, axe horizontal droite-gauche qui ou plusieurs fonctions déterminées. traverse perpendiculairement le plan sagittal. - Un système est un ensemble d’organes ayant une - L’axe longitudinal, axe vertical crânio-caudal qui structure comparable. traverse perpendiculairement le plan transversal. - Un appareil est un ensemble de systèmes (ou de parties de systèmes) dissemblables mais inter- II. Localisation des éléments dépendants qui contribuent à la même fonction. Un rapport anatomique est une relation entre deux tissus 2. Notion de « variation anatomique » ou organes qui décrit leur positionnement relatif l’un par rapport à l’autre. Les livres et les cours d’Anatomie décrivent des structures Dans notre système en trois dimensions, il est possible de « types », c’est-à-dire le modèle le plus commun, l’organe décrire les positions relatives d’un organe par différents tel qu’il est rencontré dans la plupart des cas. Or chaque adjectifs : individu est unique : des différences morphologiques plus - Médial (syn. : en dedans) : orienté vers la ligne ou moins importantes et fréquentes peuvent donc être médiane. observées d’un sujet à l’autre. Ce sont les variations - Latéral (syn. : en dehors) : s’éloignant de la ligne anatomiques : les organes n’ont pas la même taille d’une médiane. personne à l’autre, certains muscles sont inconstants, il existe des os surnuméraires, la localisation précise des - Crânial (syn. : supérieur) : orienté vers le haut. insertions musculaires est variable, les ramifications des - Caudal (syn. : inférieur) : orienté vers le bas. vaisseaux diffèrent, etc… - Ventral (syn. : antérieur) : orienté vers l’avant. Certaines variations sont moins anecdotiques qu’il n’y - Dorsal (syn. : postérieur) : orienté vers l’arrière. parait. Elles peuvent expliquer des pathologies ou avoir - Superficiel : situé près de la surface du corps. une incidence sur la pratique chirurgicale. - Profond : éloigné de la surface du corps. En plus de ces variations interindividuelles, certaines Pour les membres, du fait de leurs positions variables lors descriptions varient selon les anatomistes en fonction des mouvements, on situe les éléments en parlant de : notamment des séries de cadavres qu’ils ont disséqués ou de l’interprétation faite de leurs observations (on parle - Proximal : proche du tronc et de la racine du non plus de variations anatomiques, mais de variations de membre (exemple : la cuisse). description). - Distal : éloigné du tronc et de la racine du membre (exemple : le pied). L’ANATOMIE N’EST PAS TOUJOURS UNE SCIENCE EXACTE ! Lorsque l’on parle d’une surface incurvée, il est possible AUSSI, NOUS VOUS RAPPELONS QUE C’EST LA VERSION DONNEE EN de déterminer, selon le côté où se trouve le centre de COURS PAR L’ENSEIGNANT QUI DOIT ETRE CONSIDEREE COMME LA courbure, une : REFERENCE A CONNAITRE POUR L’EXAMEN. - Convexité : côté de la courbe qui ne contient pas le centre de courbure. 2 ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 2-a Dr G. FICHEUX L’APPAREIL LOCOMOTEUR L’appareil locomoteur est l’ensemble fonctionnel qui 2. Différents types d’os confère à un individu la locomotion, c’est-à-dire la faculté de se mouvoir. Il comprend les systèmes squelettique, a. Aspect histologique articulaire et musculaire. Il existe deux formes de tissu osseux : I. Le système squelettique - L’os compact (ou os cortical) : dense et solide, on le retrouve plutôt à la périphérie des os. D’un point de 1. Composition du squelette vue histologique, il est formé de lamelles osseuses concentriques entourant des canaux vasculaires. Le squelette est composé de 206 os constants (en - L’os spongieux (ou os trabéculaire) :il est constitué comptant les 6 osselets de l’ouïe), le plus souvent pairs et de lamelles osseuses disposées en travées symétriques, répartis en deux grandes catégories : délimitant des cavités irrégulières. L’orientation et la répartition des travées est fonction des - Le squelette axial forme la colonne axiale du corps. contraintes mécaniques exercées sur l’os. Il comprend 80 os : les os du crâne et de la face, toutes les vertèbres ainsi que la cage thoracique : Les différentes cavités osseuses sont comblées par la moelle osseuse, dont on décrit deux types : la moelle. Os du crâne : pariétal, temporal (qui abrite les rouge, hématopoïétique, localisée dans les cavités d’os trois osselets de l’oreille moyenne), frontal, spongieux, et la moelle jaune, adipeuse, principalement ethmoïde, sphénoïde et occipital. Les deux située dans la cavité médullaire des os longs. premiers sont pairs, les suivants impairs.. Os de la face et du cou : par exemple les b. Aspect morphologique maxillaires, les zygomatiques, la mandibule, l’hyoïde, … Sur le plan morphologique, on distingue :. Os du thorax : sternum et 12 paires de côtes. - Les os longs, dont la longueur prédomine sur les. Colonne vertébrale : 7 vertèbres cervicales, 12 autres dimensions, sont composés d’un corps vertèbres thoraciques, 5 vertèbres lombaires, allongé : la diaphyse, et de deux extrémités sacrum et coccyx. articulaires : les épiphyses. Ces dernières sont jointes à la diaphyse par les métaphyses (zones qui - Le squelette appendiculaire correspond aux 126 os contiennent le cartilage de croissance chez des quatre membres, « appendices » accrochés au l’enfant). La diaphyse est constituée d’os compact squelette axial par les ceintures : et creusée par la cavité médullaire ; les épiphyses. Membre supérieur (32 os de chaque côté) : sont formées d’os spongieux recouvert par une fine ceinture scapulaire (clavicule et scapula), os du couche périphérique d’os compact. bras (humérus), os de l’avant-bras (radius et Exemples : fémur, humérus, radius… ulna), os du carpe (scaphoïde, lunatum, - Les os courts, dont les trois dimensions sont à peu triquetrum, pisiforme, trapèze, trapézoïde, près similaires, sont constitués d’os spongieux capitatum et hamatum), métacarpiens (5) et recouvert d’une couche d’os compact. phalanges (3 par doigt sauf le pouce qui en Exemples : scaphoïde, naviculaire… compte 2).. Membre inférieur (31 os de chaque côté) : - Les os plats, étendus dans deux dimensions et ceinture pelvienne (os coxal), os de la cuisse d’épaisseur réduite, sont composés de 2 tables d’os (fémur), patella, os de la jambe (tibia et fibula), compact séparées par une couche d’os spongieux. os du tarse (talus, calcanéus, cuboïde, Exemples : scapula, os coxal, os pariétal, … naviculaire et 3 os cunéiformes), métatarsiens Attention : certains os ont une constitution différente de (5) et phalanges (3 par orteil sauf l’hallux qui en ce que leur taille pourrait laisser supposer. Par exemple compte 2). les phalanges, bien que « courtes » au sens commun du terme, sont bien des os longs au sens anatomique. 1 En plus de ces trois types morphologiques principaux, on - La diaphyse est de forme triangulaire en coupe décrit également des os irréguliers (de forme complexe, transversale : elle présente une face antérieure, une comme les vertèbres ou le sphénoïde) ou encore des os face postéro-latérale et une face postéro-médiale sésamoïdes (inclus à l’intérieur des tendons). sur lesquelles de nombreux muscles se terminent ou prennent leur origine. 3. Les cartilages - L’épiphyse distale est essentiellement formée par les deux condyles latéral et médial, séparés en Le cartilage est un tissu conjonctif avasculaire, résistant arrière par la fosse intercondylaire et en avant par et élastique, qui forme la plus grande partie du squelette une trochlée qui permet l’articulation avec la face du fœtus Il ne persiste chez l’adulte qu’au niveau de postérieure de la patella. Les condyles sont quelques structures principalement squelettiques. recouverts de cartilage sur leur partie inférieure, En fonction de sa composition histologique, on distingue : formant ainsi les surfaces qui s’articulent avec la face supérieure de l’épiphyse proximale du tibia. - Le cartilage hyalin : d’apparence translucide et bleutée, c’est le cartilage le plus répandu. On le c. Les os du crâne retrouve au niveau des surfaces articulaires, des extrémités ventrales des côtes (cartilages costaux), La tête osseuse est formée de deux parties : le massif des voies aériennes (nez, anneaux trachéaux), … facial et le crâne proprement dit. Les différents os participent soit au squelette de la face, soit à celui du - Le cartilage fibreux (ou fibro-cartilage) : blanchâtre crâne, soit aux deux ; nous ne décrirons ici que ceux qui et résistant, il forme l’annulus fibrosus des disques participent au moins à la composition du crâne. intervertébraux, les ménisques articulaires, … Le crâne comporte huit os qui s’assemblent pour former - Le cartilage élastique : plus souple, on le trouve par la voûte crânienne, ou calvaria, ainsi que la base du crâne exemple au niveau du larynx. percée de nombreux orifices qui sont autant de communications entre l’intérieur et l’extérieur de la boite 4. Quelques exemples crânienne, permettant le passage d’éléments vasculaires et nerveux. a. La vertèbre Quatre de ces os sont impairs et médians : La morphologie des vertèbres varie en fonction de l’étage - Le frontal possède une portion horizontale qui du rachis considéré. Il est cependant possible de décrire constitue la partie antérieure de la base du crâne (et une « vertèbre type » constituée de deux parties : par la même occasion le plafond des cavités - Le corps vertébral, antérieur, en forme de segment orbitaires), et une portion verticale qui participe à la de cylindre avec une face supérieure et une face calvaria. inférieure aplaties (les plateaux vertébraux). - L’ethmoïde forme surtout les parois de la cavité - L’arc postérieur, en arrière du corps, formé par nasale. Il contribue au squelette de la base du crâne l’assemblage de différents éléments osseux dont au niveau de l’incisure ethmoïdale du frontal. deux processus transverses situés latéralement, et - Le sphénoïde présente une forme très complexe. un processus épineux médian et postérieur. Sur la ligne médiane, on retrouve à sa face L’arc postérieur délimite avec la face postérieure du corps supérieure la selle turcique, petite dépression qui le foramen vertébral. L’empilement des foramens abrite l’hypophyse. vertébraux des vertèbres adjacentes forme le canal - L’occipital est l’os le plus postérieur du crâne. Sa vertébral où circule la moelle spinale. Juste en arrière du partie inférieure, qui participe à la base du crâne, corps vertébral, entre les arcs postérieurs de deux est percée par un important orifice : le foramen vertèbres adjacentes, se trouvent les foramens magnum, qui livre passage au bulbe rachidien intervertébraux qui permettent le passage des nerfs (élément du système nerveux central qui fait la spinaux issus de la moelle spinale. jonction entre l’encéphale et la moelle spinale). De b. Le fémur part et d’autre du foramen magnum, l’occipital présente sur sa face exocrânienne deux surfaces C’est un os long qui constitue le squelette de la cuisse. articulaires par lesquelles le crâne repose sur la - Son épiphyse proximale est formée de plusieurs première vertèbre cervicale. structures osseuses : la tête fémorale, segment de Deux autres sont pairs et latéraux : sphère qui s’articule avec l’os coxal, est portée par une zone rétrécie, le col, qui la relie au massif formé - Le pariétal participe exclusivement à la calvaria. par 2 reliefs : le grand trochanter latéralement et le - Le temporal présente une portion fine et verticale : petit trochanter médialement. De nombreux l’écaille, une portion horizontale plus massive : le muscles s’insèrent à ce niveau : on peut citer le rocher (ou partie pétreuse) qui abrite les cavités des muscle psoas (puissant fléchisseur de la hanche) sur oreilles moyenne et interne, et une saillie latérale le petit trochanter, ou encore les muscles glutéaux. palpable derrière l’oreille : le processus mastoïde. 2 d. Ostéologie du crâne fœtal - Fontanelle antérieure (bregma) : d’environ 2 cm de côté et de forme losangique, elle est située au Le crâne du fœtus est proportionnellement beaucoup croisement des sutures sagittale et coronale. plus volumineux que celui de l’adulte. La voûte crânienne, - Fontanelle postérieure (lambda) : de taille plus incomplètement ossifiée, se présente comme un réduite que la précédente et de forme plutôt assemblage d’écailles osseuses légèrement mobiles les triangulaire, elle est située à la jonction des sutures unes par rapport aux autres, séparées par des zones sagittale et lambdoïde. conjonctives qui s’ossifieront progressivement au cours de la croissance (surtout pendant les 2 premières années Le suivi de la croissance du fœtus et la compréhension de de vie) : les sutures. la mécanique obstétricale peuvent nécessiter la mesure de certains diamètres de la tête fœtale. On peut citer : On distingue trois sutures principales : - Le bi-pariétal : c’est la plus grande distance - Suture sagittale entre les deux os pariétaux. transversale entre les deux pariétaux. Il mesure - Suture coronale entre le frontal et les pariétaux. environ 9,5 cm chez l’enfant à terme. - Suture lambdoïde entre les pariétaux et l’occipital. - L’occipito-frontal : de la glabelle (entre les arcades A leurs intersections, les sutures forment les fontanelles. sourcilières) à la partie supérieure de l’occipital. Il Deux d’entre elles sont importantes puisque leur mesure environ 12 cm. palpation au toucher vaginal permet de diagnostiquer la - Le sous-occipito-bregmatique : du bregma à la base variété de présentation, c’est-à-dire la position dans de l’occipital. Il mesure environ 9,5 cm. laquelle le fœtus se positionne pour l’accouchement : 3 ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 2-b Dr G. FICHEUX II. Le système articulaire - La rotation médiale est un déplacement en dedans dans le plan transversal. 1. Terminologie du mouvement - La pronation est une rotation médiale de l’avant-bras autour de son axe longitudinal qui amène la paume de Un mouvement correspond au changement de position la main en arrière, le pouce orienté médialement. d’une partie du corps dans l’espace ou par rapport à une - La supination est une rotation latérale de l’avant-bras autre partie. Chaque mouvement volontaire est le autour de son axe longitudinal qui amène la paume de résultat de la contraction d’un muscle (ou d’un groupe de la main en avant, le pouce orienté latéralement. muscles) qui tire sur les segments osseux auxquels il est attaché, mobilisant ainsi une ou plusieurs articulations. La description ci-dessus considère le membre en position de référence. La prono-supination est plus facile à Un mouvement élémentaire s’effectue autour d’un axe visualiser avec l’avant-bras fléchi à 90° : dans ce cas la de rotation et permet le déplacement d’une partie du pronation tourne la paume de la main vers le sol, la corps dans un plan perpendiculaire à cet axe. Plusieurs supination la tourne vers le haut. mouvements élémentaires peuvent s’associer pour réaliser un mouvement complexe. 2. Types d’articulations Pour mieux comprendre cette notion, on peut imaginer une horloge : les aiguilles se déplacent dans le plan de a. Les articulations fibreuses l’horloge (généralement vertical si l’horloge est accrochée au mur), mais la tige (l’axe) qui relie le mécanisme aux C’’est par exemple le cas des sutures entre les os de la aiguilles est bien perpendiculaire à ce plan. voûte crânienne, ou encore de l’articulation entre la dent et l’alvéole osseuse du maxillaire ou de la mandibule. - La flexion est un mouvement dans le plan sagittal Elles ne sont généralement pas mobiles. (donc autour d’un axe transversal) qui permet le rapprochement de deux segments du corps par b. Les articulations cartilagineuses fermeture de l’angle qu’ils forment. C’est par exemple le cas des symphyses, qui unissent deux - L’extension est un mouvement dans le plan sagittal pièces osseuses par l’intermédiaire d’un fibro-cartilage. qui permet l’éloignement de deux segments du corps On en retrouve au niveau des articulations des corps par ouverture de l’angle qu’ils forment. vertébraux ou de la symphyse pubienne. Elles sont - L’antépulsion est un déplacement vers l’avant dans le généralement peu mobiles. plan sagittal. c. Les articulations synoviales - La rétropulsion est un déplacement vers l’arrière dans Elles se caractérisent par les différents éléments qui les le plan sagittal. constituent : Au membre supérieur, antépulsion est souvent synonyme - La capsule articulaire est formée de deux parties de flexion, et rétropulsion d’extension. En revanche, ce distinctes : n’est pas toujours le cas au membre inférieur !. Une membrane fibreuse, périphérique, qui forme - L’abduction est un éloignement du membre dans le un manchon autour de l’articulation. Résistante plan frontal (donc autour d’un axe sagittal) par et relativement peu élastique, elle constitue un rapport à l’axe de référence. moyen d’union de l’articulation. - L’adduction est un rapprochement du membre dans. Une membrane synoviale qui tapisse la face le plan frontal par rapport à l’axe de référence. interne de la membrane fibreuse. Elle sécrète la Cet axe de référence peut être celui du corps ou, pour les synovie, liquide visqueux et transparent qui extrémités, l’axe du membre considéré. contribue à la fois au glissement des surfaces - La rotation latérale est un déplacement en dehors articulaires, à l’amortissement des pressions et à dans le plan transversal (autour d’un axe longitudinal). la nutrition du cartilage articulaire. Ce mouvement fera donc tourner un membre droit - Le cartilage articulaire : c’est un cartilage hyalin qui dans le sens horaire, et un membre gauche dans le recouvre les surfaces articulaires dont il permet le sens antihoraire. glissement. 1 - Certaines articulations possèdent des structures fibro- 145° au maximum, et l’extension 30°. L’abduction est de cartilagineuses qui permettent d’adapter les surfaces 30° au minimum mais peut aller bien au-delà chez articulaires l’une à l’autre pour assurer la congruence certains sujets ; l’adduction, limitée par le membre de l’ensemble : ce sont les labrums (ou bourrelets controlatéral, atteint 30° si elle est combinée à un articulaires) et les ménisques. mouvement dans le plan sagittal. Enfin, la rotation latérale atteint environ 60° et la rotation médiale 30°. - Enfin, les ligaments sont des formations fibreuses qui unissent les pièces osseuses constitutives d’une b. Le genou articulation. Ce sont des moyens d’union résistants qui contribuent, avec la membrane fibreuse de la Les surfaces articulaires de l’articulation du genou sont capsule, à la stabilité de l’articulation. représentées par les condyles fémoraux, le plateau tibial (face supérieure de l’épiphyse proximale du tibia) et la On peut décrire plusieurs types d’articulations synoviales patella. Les surfaces étant peu congruentes, deux fibro- en fonction de la morphologie des surfaces articulaires : cartilages s’interposent entre les condyles et le plateau. Articulation sphéroïde : association d’un tibial : les ménisques latéral et médial. segment de sphère convexe et d’une cavité en Les moyens d’union (capsule et ligaments) sont très forme de segment de sphère, permettant des développés. L’appareil ligamentaire du genou, complexe, mouvements dans les trois plans de l’espace. est composé d’un ensemble de ligaments périphériques Exemples : articulations coxo-fémorale et et d’un pivot central : scapulo-humérale. - Le groupe périphérique comprend un plan antérieur. Articulation ellipsoïde (ou condylienne) : qui correspond à l’appareil extenseur du genou association d’un segment ovalaire convexe et (tendon quadricipital qui s’insère sur la patella et se d’une fosse ovalaire concave permettant des poursuit par le ligament patellaire, qui se termine lui- mouvements dans deux plans de l’espace. même à la face antérieure de l’épiphyse proximale du Exemple : articulation radio-carpienne. tibia), un plan postérieur formé de différentes. Articulation bi-condylienne : association de deux structures fibreuses entrecroisées, et les ligaments articulations condyliennes ne permettant plus collatéraux latéral et médial. Ces derniers relient qu’un seul degré de liberté. respectivement les condyles à l’épiphyse proximale Exemple : articulation tibio-fémorale. de la fibula et du tibia.. Ginglyme (ou articulation trochléenne) : - Le pivot central est constitué de deux ligaments intra- articulation où une surface cylindrique coulisse articulaires qui jouent un rôle essentiel dans la dans une surface concave formant une charnière, stabilité de l’articulation : les ligaments croisés ne permettant qu’un seul degré de liberté. antérieur et postérieur. Exemple : articulation huméro-ulnaire. C’est une articulation bi-condylienne. Elle ne permet. Articulation en selle : union d’une surface qu’un seul degré de liberté : l’extension ne dépasse convexe dans un sens et concave dans l’autre normalement pas 5 à 10° tandis que la flexion passive avec une 2ème surface de conformation inverse, peut atteindre 160°. permettant deux degrés de liberté. Exemple : articulation carpo-métacarpienne du c. Les articulations intervertébrales pouce. Les vertèbres s’articulent entre elles par leur corps vertébral et leur arc postérieur. 3. Quelques exemples - L’articulation des corps vertébraux se fait entre la face inférieure du corps de la vertèbre sus-jacente et la a. La hanche face supérieure du corps de la vertèbre sous-jacente La hanche, ou articulation coxo-fémorale, met en rapport par l’intermédiaire d’un fibro-cartilage : le disque la tête fémorale avec une excavation de l’os coxal : intervertébral. Celui-ci se compose d’une partie l’acétabulum (encore parfois appelé cotyle). Un labrum périphérique (l’annulus fibrosus) adhérente aux fibro-cartilagineux situé au pourtour de ce dernier plateaux vertébraux et formée de couches fibreuses permet d’en augmenter la surface et la profondeur, et concentriques, et d’une partie centrale de consistance donc d’améliorer la congruence de l’articulation. plus gélatineuse (le nucleus pulposus) qui joue un rôle de rotule et d’amortisseur. Les moyens d’union comportent, outre la capsule articulaire, les ligaments ilio-fémoral, pubo-fémoral et - Les arcs postérieurs s’articulent par leurs quatre ischio-fémoral ainsi que le ligament de la tête fémorale. processus articulaires postérieurs (deux supérieurs et Les trois premiers relient l’épiphyse proximale du fémur deux inférieurs). à l’os coxal, tandis que le dernier est intra-articulaire et Ces articulations intervertébrales sont renforcées par de relie la tête au fond de l’acétabulum. nombreux ligaments parmi lesquels les ligaments jaunes, C’est une articulation sphéroïde qui permet donc trois situés entre deux arcs postérieurs adjacents, qui limitent degrés de liberté. La flexion passive de la hanche atteint la flexion du rachis. 2 ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 2-c Dr G. FICHEUX III. Le système musculaire Les muscles sont regroupés au sein de compartiments appelés loges musculaires, délimités par le squelette et Les muscles sont les organes dont la contraction permet des structures fibreuses (membranes interosseuses, le mouvement. On en distingue deux types principaux : septums intermusculaires). les muscles striés et les muscles lisses. 2. Autres types de muscles 1. Les muscles striés - Les muscles lisses sont sous la dépendance du Aussi appelés « muscles squelettiques » (à l’exception du système nerveux autonome. On les retrouve au muscle cardiaque qui est classé à part), ils se contractent niveau de la paroi du tube digestif, de la vessie, … sous l’effet de la volonté et mettent en mouvement la ou - Le muscle cardiaque (myocarde) est un muscle strié les articulations qu’ils croisent. qui se contracte de manière autonome. De façon schématique, un muscle est formé d’un corps musculaire (syn. : chef, ventre, « -ceps ») qui constitue la 3. Quelques exemples partie charnue du muscle, prolongé de part et d’autre par un tendon. a. Le biceps brachial Les muscles striés présentent une grande diversité C’est un muscle superficiel de la loge antérieure du bras morphologique. On distingue, parmi d’autres : formé, comme son nom l’indique, de deux chefs. Ceux-ci - Les muscles longs ou fusiformes : ils sont dits s’insèrent sur la scapula : le chef long juste au-dessus de « simples » quand ils ne sont composés que d’un seul la cavité glénoïdale (surface de l’articulation scapulo- chef ou « composés » dans le cas contraire. Les chefs humérale), et le chef court sur une excroissance osseuse d’un muscle composé peuvent être disposés en en forme de doigt fléchi appelée processus coracoïde. parallèle (exemples : biceps, triceps, quadriceps) ou Les deux chefs se rejoignent pour former le corps en série, séparés par des tendons intermédiaires musculaire du biceps, situé en regard du tiers moyen de (exemples : digastrique, droit de l’abdomen). la diaphyse humérale, qui se termine par un tendon inséré sur la partie proximale de la diaphyse du radius. - Les muscles plats : plus longs et larges qu’épais, on les retrouve surtout au niveau des parois du tronc De par sa localisation et ses insertions, la contraction du (exemples : grand pectoral, obliques de l’abdomen). biceps brachial provoque une flexion du coude. - Les muscles annulaires : leurs fibres sont disposées de b. Le triceps sural telle sorte que leur contraction permet la fermeture d’un orifice naturel (exemples : orbiculaire des C’est un muscle superficiel de la loge postérieure de la paupières, sphincter externe de l’anus). jambe qui forme le galbe du mollet. Il est constitué de trois corps musculaires : Leurs modalités d’insertion sont également variables : - Le muscle gastrocnémien est lui-même formé d’un - Sur la face profonde du derme (on parle de muscles chef médial et d’un chef latéral qui prennent leur cutanés ou peauciers), sur un organe mobile origine sur les condyles fémoraux. (exemple : muscles oculomoteurs), ou plus - Le muscle soléaire est situé en profondeur du classiquement sur une surface osseuse. précédent ; il s’insère à la fois sur l’épiphyse proximale - Par l’intermédiaire de tendons ou directement par de la fibula et sur la diaphyse tibiale. leurs fibres charnues. Les trois corps musculaires se rejoignent pour donner Le terme « insertion » désigne un point d’attache d’un naissance au tendon calcanéen (plus connu sous le nom muscle. Dans les descriptions myologiques, l’« origine » de tendon d’Achille), volumineux et très résistant, qui se d’un muscle désigne plus spécifiquement son insertion termine au niveau du talon sur le calcanéus. proximale, sa « terminaison » son insertion distale. La fonction du triceps sural est l’extension du pied (syn. : flexion plantaire) 1 ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 3-a Dr G. FICHEUX L’APPAREIL CARDIOVASCULAIRE L’appareil cardiovasculaire est constitué de l’ensemble pression (l’aorte qui part du ventricule gauche, puis des structures anatomiques qui permettent de véhiculer ses branches qui distribuent le sang oxygéné à tout le sang et la lymphe. Il comprend un élément central, le l’organisme) et une partie à basse pression (réseau cœur, ainsi que des vaisseaux sanguins (artères et veines) capillaire et système veineux qui se termine par les et lymphatiques. veines caves supérieure et inférieure pour finalement se drainer dans l’atrium droit). I. La circulation sanguine - La petite circulation (syn. : circulation pulmonaire) qui est dédiée à l’hématose. Elle comporte le tronc Le sang circule en sens unique dans un système clos pulmonaire qui part du ventricule droit, les artères auquel on distingue deux parties, qui communiquent pulmonaires, les capillaires situés au niveau de la entre elles par l’intermédiaire du cœur : paroi des alvéoles pulmonaires, et enfin les veines - La grande circulation (syn. : circulation générale, pulmonaires qui s’abouchent dans l’atrium gauche. systémique) qui assure notamment l’oxygénation et la nutrition des tissus. Elle comporte une partie à haute 1 ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 3-b Dr G. FICHEUX II. Le cœur valve mitrale, composée de deux valvules, sépare les cavités gauches. Le cœur est le moteur de la circulation sanguine. C’est un. Les orifices artériels, situés crânialement par organe contractile situé dans le médiastin, qui joue un rapport aux précédents, sont chacun fermés par rôle de pompe et auquel on décrit deux moitiés qui ne une valve formée de trois valvules sigmoïdes : la communiquent pas entre elles à l’état physiologique. valve pulmonaire sépare le ventricule droit du Chaque moitié est elle-même subdivisée en un atrium tronc pulmonaire tandis que la valve aortique (anc. oreillette) et un ventricule, séparés par un orifice sépare le ventricule gauche de l’aorte. atrio-ventriculaire. - Les moitiés droite et gauche du cœur sont séparées Le cœur est constitué de fibres musculaires qui forment par une cloison tendue entre les parois antérieure et le myocarde. Ce muscle est recouvert à l’intérieur des inférieure du cœur : le septum interventriculaire, qui cavités par une fine membrane : l’endocarde, et à devient septum interatrial dans sa partie la plus l’extérieur par un sac fibro-séreux : le péricarde. postérieure. - Les parois des cavités, et notamment des ventricules, 1. Configuration externe ne sont pas lisses. On y retrouve notamment des saillies musculaires coniques : les muscles papillaires Le cœur a une forme de pyramide triangulaire avec : (encore parfois appelés piliers du cœur). Ils donnent - Un apex antérieur, qui se projette en regard du 5ème attache sur leur sommet à des cordages tendineux qui espace intercostal gauche. gagnent les valvules atrio-ventriculaires, permettant - Une base postérieure, formée par la face postérieure d’éviter l’éversion de celles-ci au cours de la systole. des deux atriums. b. Les cavités droites - Une face antérieure (ou sterno-costale), où l’on peut L’atrium droit recueille le sang hypo-oxygéné qui arrive décrire l’atrium droit séparé du ventricule droit par le par les veines caves supérieure et inférieure, et l’envoie sillon coronaire (ou sillon atrio-ventriculaire). Le dans le ventricule droit par la valve tricuspide. Le ventricule droit est lui-même séparé de son ventricule droit l’éjecte alors dans le tronc pulmonaire homologue gauche par le sillon interventriculaire par la valve pulmonaire. antérieur. Crânialement on retrouve le tronc pulmonaire et l’aorte, dont la naissance est entourée On retrouve sur les parois du ventricule droit un muscle par deux prolongements des atriums : les auricules. papillaire pour chacune des trois valvules de la valve tricuspide. - Une face inférieure (ou diaphragmatique), presque plane, qui repose sur le diaphragme et où l’on c. Les cavités gauches retrouve les quatre cavités séparées par le sillon L’atrium gauche recueille le sang oxygéné provenant des coronaire et le sillon interventriculaire postérieur. poumons par les veines pulmonaires, et l’envoie dans le - Une face gauche (ou pulmonaire), formée ventricule gauche par la valve mitrale. Le ventricule uniquement par l’atrium et le ventricule gauches. gauche l’expulse alors dans l’aorte par la valve aortique. On retrouve sur les parois du ventricule gauche un muscle 2. Configuration interne papillaire pour chacune des deux valvules de la valve mitrale, et son apex correspond à celui du cœur. a. Structures intracardiaques - Des replis membraneux, les valves, jouent un rôle 3. Vascularisation du cœur « anti-reflux » entre l’atrium et le ventricule homolatéraux et à la naissance des troncs artériels : Le cœur n’est pas vascularisé par le sang qui traverse ses. Les orifices atrio-ventriculaires sont chacun cavités mais par un réseau vasculaire propre appartenant fermés par une valve découpée en valvules : la à la circulation systémique : les vaisseaux coronaires. valve tricuspide, formée de trois valvules, sépare - L’artère coronaire droite naît de l’aorte juste après sa l’atrium droit du ventricule droit tandis que la sortie du ventricule gauche. Elle descend dans le sillon coronaire à la face antérieure, contourne le bord droit 1 du cœur et arrive à sa face inférieure où elle se - Le drainage veineux aboutit au sinus coronaire, une continue par l’artère interventriculaire postérieure dilatation veineuse située dans le sillon coronaire à la qui chemine dans le sillon homonyme. Tout au long de face diaphragmatique du cœur et qui se déverse dans son trajet, elle donne des branches collatérales pour l’atrium droit. la vascularisation de l’atrium droit, d’une grande partie du ventricule droit et de deux éléments 4. Innervation du cœur nerveux : les nœuds sino-atrial et atrio-ventriculaire. - L’artère coronaire gauche naît elle aussi de l’aorte à L’innervation du cœur est autonome, sous la dépendance sa sortie du ventricule gauche. Elle passe en arrière du à la fois d’une stimulation intrinsèque et d’une régulation tronc pulmonaire pour rejoindre le sillon inter- par le système nerveux végétatif. ventriculaire antérieur où elle se divise rapidement en Le système nerveux intrinsèque du cœur, ou système ses deux branches terminales : cardionecteur, est constitué d’un ensemble de cellules. L’artère circonflexe qui rejoint le sillon coronaire capables de produire et de conduire une excitation à la face gauche du cœur, donnant des branches rythmique. Il comprend : pour la vascularisation de l’atrium et du ventricule - Le nœud sino-atrial, dans la paroi de l’atrium droit. gauches. C’est le « pace-maker naturel » du cœur.. L’artère interventriculaire antérieure qui chemine - Le nœud atrio-ventriculaire, situé dans le septum dans le sillon homonyme. Par ses branches interatrial. Il se prolonge par le faisceau de His qui se septales, elle vascularise une grande partie du divise en deux branches droite et gauche, qui se septum interventriculaire. ramifient au sein des parois ventriculaires pour former le réseau de Purkinje. 2 ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 3-c Dr G. FICHEUX III. Les vaisseaux - Branches terminales de l’aorte : artères iliaques communes droite et gauche. Chacune se divise en une 1. Les artères artère iliaque interne pour la vascularisation des viscères pelviens, et une artère iliaque externe qui se Les artères sont des vaisseaux centrifuges : elles dirige vers le membre inférieur homolatéral et se prolonge par l’artère fémorale puis poplitée, qui elle- s’éloignent du cœur et se ramifient pour distribuer le sang même donne naissance en dessous du genou aux à l’ensemble des organes. Elles transportent pour la artères tibiales antérieure et postérieure. plupart du sang oxygéné en provenance du cœur gauche, à l’exception du tronc pulmonaire qui conduit le sang pauvre en oxygène du cœur droit jusqu’aux poumons. 2. Les veines Les artères sont toutes, directement ou indirectement, Les veines sont centripètes : elles ramènent le sang des branches de l’aorte ou du tronc pulmonaire. Elles se depuis les réseaux capillaires périphériques jusqu’au distribuent à l’ensemble des tissus de l’organisme en se cœur. Les veines de la grande circulation transportent le divisant en branches collatérales et terminales de calibre sang désoxygéné des différents organes au cœur droit ; décroissant, ou plus rarement en s’anastomosant : les quatre veines pulmonaires ramènent le sang ré-. Les branches collatérales se détachent du tronc oxygéné des poumons au cœur gauche d’où il sera à de l’artère, qui continue son chemin après la nouveau expulsé dans la circulation systémique. naissance de la branche. Parmi les veines de la circulation systémique, on distingue. Les branches terminales terminent une artère : le les veines profondes qui drainent environ 90% du volume vaisseau à l’origine de ces branches n’existe plus sanguin veineux et dont le trajet est généralement après leur naissance. satellite de celui des artères, et le réseau superficiel qui. Une anastomose est une communication entre se draine dans le précédent via des veines perforantes. deux artères qui s’abouchent l’une à l’autre. Contrairement aux artères, le sang y circule à basse Les principales branches de l’aorte (donc les principales pression. Plusieurs mécanismes sont donc nécessaires artères de la circulation systémique) sont les suivantes : pour lutter contre la gravité : on peut citer la présence - Branches collatérales issues du segment 1 de l’aorte dans certaines veines de replis endothéliaux, les valvules, (aorte thoracique ascendante) : artères coronaires. qui forment des clapets s’opposant au reflux de sang, ou - Branches collatérales issues du segment 2 de l’aorte encore les contractions musculaires (notamment au (arc aortique) : tronc artériel brachio-céphalique (qui niveau du mollet) qui jouent un rôle de pompe. se divise rapidement en artères carotide commune Les principales veines de la circulation systémique sont droite et subclavière droite), artère carotide les suivantes : commune gauche et artère subclavière gauche. - La veine cave supérieure draine la partie sus- Chaque artère carotide commune vascularise la tête diaphragmatique du corps. Elle est formée par la et le cou en se divisant en carotide interne et carotide réunion des deux veines brachio-céphaliques droite et externe, et chaque artère subclavière vascularise le gauche, elles-mêmes issues de la confluence des membre supérieur homolatéral en se continuant par veines subclavière et jugulaire interne homolatérales. l’artère axillaire puis brachiale, qui elle-même se divise en-dessous du coude pour donner les deux - La veine cave inférieure est formée par la réunion des artères de l’avant-bras : la radiale et l’ulnaire. deux veines iliaques communes, elles-mêmes issues de la confluence des veines iliaques interne et externe - Branches collatérales issues du segment 3 de l’aorte homolatérales. Sur son trajet elle reçoit des veines (aorte thoracique descendante) : rameaux viscéraux viscérales abdominales et draine donc la partie sous- pour la paroi et le contenu de la cage thoracique. diaphragmatique du corps. - Branches collatérales issues de l’aorte abdominale : Un système porte est un dispositif vasculaire constitué tronc cœliaque (qui donne trois branches gastrique, d’un vaisseau reliant deux réseaux capillaires de même splénique et hépatique), artères mésentériques nature sans passer par le cœur. Le plus connu est le supérieure et inférieure qui vascularisent l’intestin, et système porte hépatique, situé sur la grande circulation : artères rénales droite et gauche. la veine porte collecte la quasi-totalité du sang veineux provenant du tube digestif et l’achemine jusqu’au foie 1 qu’il traverse avant de gagner le système cave inférieur. par la veine ombilicale une fois réoxygéné et rejoint La veine porte est donc ici située entre les capillaires finalement le système cave inférieur au niveau du foie via intestinaux et ceux des lobules hépatiques. le conduit veineux (encore appelé canal d’Arantius). La veine ombilicale et la portion sus-hépatique de la veine 3. Le système lymphatique cave inférieure contiennent donc du sang oxygéné, qui se mélange dans l’atrium droit au sang désoxygéné drainé Il draine la lymphe, liquide de composition proche de par la veine cave supérieure. celle du plasma sanguin, et la transporte de manière centripète pour la déverser dans le système veineux. b. Les shunts Les vaisseaux lymphatiques naissent dans les espaces Seule une petite quantité de sang peut passer dans les interstitiels sous la forme d’un réseau de fins capillaires. poumons en raison de la faible capacité des vaisseaux Leur trajet est jalonné de renflements : les lympho- pulmonaires et des résistances vasculaires élevées. Une noeuds qui peuvent être isolés ou regroupés en lympho- grande partie du sang qui arrive dans l’atrium droit centres, en profondeur autour de gros vaisseaux ou en shunte donc la circulation pulmonaire et passe superficie au sein d’aires ganglionnaires palpables. directement vers l’atrium gauche à travers un orifice Le terme de « ganglion lymphatique », toujours très utilisé percé dans le septum interatrial : le foramen ovale. en pratique clinique et dans le langage courant, est en Le sang qui ne traverse pas le foramen ovale arrive dans réalité obsolète. On lui préfèrera le terme de « nœud » et le ventricule droit qui l’envoie dans le tronc pulmonaire. on s’efforcera de réserver l’appellation « ganglion » aux De là, un 2ème shunt permet à une partie de ce sang de structures nerveuses. passer directement vers l’arc aortique : le canal artériel. Une grande partie des vaisseaux lymphatiques se termine c. Adaptations à la naissance dans le conduit thoracique, qui se jette lui-même dans le système cave supérieur au niveau du confluent jugulo- Dès le premier mouvement respiratoire, les poumons se subclavier gauche. dilatent, la circulation pulmonaire voit son débit augmenter et devient fonctionnelle. L’augmentation des 4. La circulation fœtale pressions dans l’atrium gauche entraine la fermeture du foramen ovale, et le canal artériel involue pour se La circulation fœtale se caractérise par l’existence d’une transformer en une structure fibreuse tendue entre la circulation ombilicale et de shunts droite-gauche. bifurcation pulmonaire et la face inférieure de l’arc aortique : le ligament artériel. a. La circulation ombilicale La circulation ombilicale s’interrompt dès la ligature du La circulation pulmonaire n’étant pas fonctionnelle chez cordon ombilical et ses différents constituants involuent le fœtus, les échanges métaboliques et gazeux entre le également : la veine ombilicale devient le ligament rond sang fœtal et le sang maternel s’effectuent au niveau de du foie tandis que la partie distale de chaque artère la membrane placentaire. ombilicale s’atrésie en ligament ombilical médial. Le sang fœtal arrive au placenta par les deux artères ombilicales issues des artères iliaques internes, en repart 2 ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 4-a Dr G. FICHEUX L’APPAREIL RESPIRATOIRE L’appareil respiratoire se compose de l’ensemble des. L’oropharynx est situé en arrière de la cavité orale organes qui permettent d’acheminer l’air jusqu’aux (avec laquelle il communique via l’isthme du alvéoles pulmonaires afin d’assurer la respiration. gosier), entre le voile du palais en haut et le bord supérieur de l’épiglotte en bas. Il est en continuité Le terme « respiration » désigne l’ensemble des fonctions avec le nasopharynx en haut et le laryngopharynx qui permettent les échanges gazeux et englobe de ce fait en bas. plusieurs phénomènes dont la ventilation et l’hématose, mais aussi la respiration cellulaire. Le terme « hématose ». Le laryngopharynx est situé entre l’épiglotte en désigne spécifiquement les échanges alvéolo-capillaires haut et la naissance de l’œsophage en bas, à qui s’opèrent au niveau pulmonaire, permettant hauteur de la 6ème vertèbre cervicale. Le larynx l’élimination du CO2 et la réoxygénation du sang. Enfin, le s’ouvre à sa face antérieure. Le laryngopharynx terme « ventilation » désigne le processus qui permet le communique donc en haut avec l’oropharynx, en renouvellement de l’air dans les poumons (appelé bas avec l’œsophage et en avant avec le larynx. respiration dans le langage courant) ; on subdivise la - Larynx : situé à la partie antérieure et moyenne du ventilation en inspiration et expiration. cou, il est en continuité en haut et en arrière avec le pharynx, et en bas avec la trachée. Sa structure est I. Les voies aériennes formée par cinq cartilages principaux reliés par des membranes fibreuses et des ligaments : Ce sont les conduits qui véhiculent l’air entre le milieu. Le cartilage thyroïde : il forme en avant un relief extérieur et les poumons. On décrit des voies aériennes palpable sous la peau connu sous le nom de supérieures et inférieures. « pomme d’Adam », et reste ouvert en arrière vers le laryngopharynx. 1. Voies aériennes supérieures. Le cartilage cricoïde : totalement fermé et Elles comprennent les structures situées au-dessus de la inextensible, il est situé à la partie inférieure du trachée : larynx et surplombe donc l’origine de la trachée. - Cavités nasales : elles permettent la filtration, le. Le cartilage épiglottique : il forme le squelette de réchauffement et l’humidification de l’air inspiré. l’épiglotte, petite lame aplatie qui bascule lors de Séparées l’une de l’autre par le septum nasal, elles la déglutition pour obstruer l’orifice supérieur du sont ouvertes vers le milieu extérieur par les narines larynx. et communiquent en arrière avec le pharynx via les. Les deux cartilages aryténoïdes : posés sur la choanes. partie postérieure du cartilage cricoïde, ils Leur face latérale porte les trois cornets nasaux et donnent chacun insertion à un ligament tendu présente les orifices de drainage de plusieurs cavités d’arrière en avant jusqu’au cartilage thyroïde. Ces creusées au sein des os frontal, ethmoïde, sphénoïde deux ligaments sont recouverts de replis et maxillaires : les sinus de la face. muqueux et constituent ainsi les cordes vocales, Leur paroi supérieure, quant à elle, est formée par une qui vibrent et produisent des sons au passage de partie de l’os ethmoïde criblée de multiples petits l’air expiré : le larynx est donc l’organe de la orifices que traversent les filets du nerf olfactif. phonation. - Pharynx : c’est un carrefour aérodigestif musculo- 2. Voies aériennes inférieures membraneux situé en avant du rachis cervical. On lui décrit trois étages de haut en bas : Elles se composent de la trachée et de l’arbre bronchique.. Le nasopharynx est situé en arrière des cavités nasales (avec lesquelles il communique via les - Trachée : c’est un conduit aérifère qui fait suite au choanes) et au-dessus du voile du palais. Il se larynx. Elle descend presque verticalement en avant prolonge en bas par l’oropharynx. de l’œsophage, légèrement oblique en arrière, et 1 présente une portion cervicale puis une portion rapidement naissance à la bronche lobaire thoracique. supérieure qui se ramifie en trois bronches Elle est formée d’une succession de 15 à 20 anneaux segmentaires. Sous l’origine de la bronche lobaire cartilagineux incomplets ouverts en arrière, compris supérieure, la bronche principale droite se dans le dédoublement d’une lame fibreuse tubulaire continue par la bronche intermédiaire qui se et recouverte à sa face profonde par une couche divise en une bronche lobaire moyenne, donnant muqueuse. naissance à deux bronches segmentaires, et une Elle se termine dans le thorax à hauteur du plan bronche lobaire inférieure d’où naissent cinq transversal passant par le disque intervertébral qui bronches segmentaires (dont quatre qui sépare les 4ème et 5ème vertèbres thoraciques. constituent la « pyramide basale »). - Bronches : les deux bronches principales naissent de. La bronche principale gauche se divise en deux la division trachéale. Globalement obliques vers le bas bronches lobaires : une supérieure et une et latéralement, elles s’écartent selon un angle inférieure. La systématisation lobaire inférieure d’environ 70°, pénètrent dans les poumons puis se est comparable à celle du côté droit. La bronche ramifient en conduits de calibre décroisant : bronches lobaire supérieure, quant à elle, se divise en un lobaires, segmentaires, sous-segmentaires et enfin tronc supérieur et un tronc inférieur : le tronc bronchioles, de telle sorte que la systématisation supérieur, ou bronche culminale, est à l’origine de bronchique se calque sur celle du poumon. trois bronches segmentaires tandis que le tronc inférieur, ou bronche lingulaire, donne naissance. La bronche principale droite, plus verticale et plus à deux bronches segmentaires. courte que son homologue controlatérale, donne 2 ANATOMIE GENERALE FGSMa2 / L2 SpS – Semestre 1 PARTIE 4-b Dr G. FICHEUX II. Les poumons Chaque plèvre présente deux feuillets : - Un feuillet viscéral qui tapisse intimement la face Les poumons sont les organes de l’hématose. Situés dans superficielle du poumon et s’insinue jusqu’au fond le thorax de part et d’autre du médiastin, ils sont pairs des scissures. mais asymétriques. Leur capacité totale est de 5 litres en - Un feuillet pariétal, plus épais que le précédent, qui moyenne. tapisse la face profonde des parois thoraciques et le Chaque poumon a une forme de demi-cône à convexité médiastin. On peut diviser la plèvre pariétale en latérale et à sommet supérieur, et dont la base repose par segments costal, diaphragmatique et médiastinal, qui conséquent sur le diaphragme. forment à leur union des culs-de-sac : les récessus La face médiale du poumon se moule contre les viscères pleuraux costo-médiastinaux antérieur et postérieur, du médiastin et présente le hile, excavation qui reçoit le costo-diaphragmatique et phrénico-médiastinal. pédicule pulmonaire homolatéral. La face latérale, quant Les deux feuillets se continuent l’un sur l’autre selon une à elle, présente de profondes entailles : les scissures, qui ligne de réflexion située autour du hile pulmonaire. Ils divisent chaque poumon en lobes. Chaque lobe est lui- cloisonnent ainsi la cavité pleurale, quasi-virtuelle à l’état même subdivisé en segments ventilés chacun par une physiologique. bronche segmentaire. - Le poumon droit présente trois lobes : IV. Les muscles respiratoires. Lobe supérieur entre la grande scissure (oblique Le diaphragme est un muscle en forme de double en bas et en avant) en arrière et la petite scissure coupole à convexité crâniale qui constitue une cloison (horizontale) en bas. entre le thorax et l’abdomen. Il présente un centre. Lobe moyen entre la petite scissure en haut et la tendineux et des fibres musculaires périphériques grande scissure en arrière. insérées sur le squelette au pourtour de l’orifice inférieur. Lobe inférieur en arrière de la grande scissure. du thorax. - Le poumon gauche présente deux lobes, supérieur et inférieur, séparés par une seule scissure oblique. Il est percé de plusieurs orifices (aussi appelés hiatus) qui permettent à de nombreuses structures de passer du Les pédicules pulmonaires sont composés du segment thorax vers l’abdomen ou inversement. Les trois extra-pulmonaire des éléments bronchiques, vasculaires principaux orifices sont celui de la veine cave inférieure et nerveux pénétrant ou quittant les poumons. Chaque (au sein du centre tendineux, à hauteur de T9), celui de pédicule comprend : l’œsophage (à hauteur de T10) et celui de l’aorte (plus - Une partie fonctionnelle qui permet l’hématose : postérieur, à hauteur de T12).. La bronche principale. De façon très schématique, sa contraction entraine. L’artère pulmonaire, branche de division du tronc l’abaissement de son centre tendineux, ce qui provoque pulmonaire lui-même issu du ventricule droit. une distension de la cage thoracique et donc une entrée. Les veines pulmonaires supérieure et inférieure, d’air dans les voies aériennes. qui se dirigent vers l’atrium gauche. Le diaphragme est le muscle respiratoire principal : à - Une partie nourricière qui permet la vascularisation et l’état physiologique il se contracte lors de l’inspiration, l’innervation des tissus broncho-pulmonaires : tandis que l’expiration est un phénomène passif lié au relâchement du diaphragme et à l’élasticité de la cage. Les vaisseaux bronchiques, qui appartiennent à la thoracique. Parfois, d’autres muscles doivent être mis en circulation systémique. jeu : on parle de muscles inspirateurs ou expirateurs. Des éléments nerveux et lymphatiques. accessoires. Il s’agit de certains muscles du cou et de la paroi thoracique qui entrainent l’élévation (pour les III. Les plèvres inspirateurs) ou l’abaissement des côtes (pour les expirateurs), mais aussi des muscles de la paroi Au nombre de deux, une droite et une gauche, les plèvres abdominale dont la contraction augmente la pression sont des séreuses indépendantes l’une de l’autre qui intra-abdominale, favorisant l’ascension du diaphragme enveloppent les poumons dont elles ont pour rôle de et donc l’expiration forcée. faciliter l’expansion lors des mouvements respiratoires. 1

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