CM 1 Psychologie - PDF

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Summary

Ces notes de cours abordent la psychologie comme une science, définie par ses objets et ses méthodes d’étude avec une attention particulière pour le comportement et la cognition. Différentes méthodes d'études du comportement sont abordés : l'introspection, le béhaviorisme, le cognitivisme et la méthode clinique.

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CM 1 Psycho 10/09/2024 Forme des CC : CC1 : QCM /20 CC2 : QCM (QROCourte /QROLongue) /20 CC3 et CC4 iden:que Note finale = moyenne de toute les notes !!!! Meilleure note majorée à 40% et – bonne minorée à 10% !!!!! Intro à la Psycho : 1. Objet...

CM 1 Psycho 10/09/2024 Forme des CC : CC1 : QCM /20 CC2 : QCM (QROCourte /QROLongue) /20 CC3 et CC4 iden:que Note finale = moyenne de toute les notes !!!! Meilleure note majorée à 40% et – bonne minorée à 10% !!!!! Intro à la Psycho : 1. Objet(s) et méthodes ? Science définie par ses objets d’études scien:fiques Psycho : Du la:n Psukê : Âme > étude de l’Âme (terme récent : renaissance) DEF : Etude des manifesta0ons de l’Âme Psyché : cerveau, comportement.. Chez l’H capacité/faculté à imaginer sans avoir a toucher X La Métaphysique (Philo) : Étude des propriétés essen:elles de l’Âme Étude de manifesta:ons de l’Âme ex : pensée, mémoire.. 19e siècle : Milieu du 19e objet d’étude de la psycho change Comment ? - Révolu:on indus : appari:on des machines, connaissance du fonc:onnement du machine > MECANIQUE alimenta:on nrj !! Diff avec le fonc:onnement humain PASSAGE d’une percep:on spiritualiste à une percep:on mécanique : Pensée = Ma=ère Plus de dissocia:on entre le corps et l’âme : pensée = ma:ère - Event scien:fique 1859 : L’origine des espèces par voie de sélec7on naturelle par Charles Darwin Selon lui, pas besoin d’évoqué Dieu pour parler de la créa:on de l’humanité > Révolu:on Darwinienne « L’homme est un animal, il est un produit de sélec:on par voie naturelle » Comment ? L’introspec:on or assez subjec:f Le comportement (S’OBSERVE) est étudiable de facon objec:ve : seule chose que l’on peut étudier de facon objec:ve. - 1911 J.Watson publie un ar:cle : La psycho tel que le béhavioriste1 l’a voie On passe désormais de la psychologie comme la science du comportement et plus de l’Âme car ce n’est pas objec:f. Seul le comportement pouvait s’étudier de facon objec:ve selon Watson : seul le comportement est mesurable = BEHAVIORISME, Paradigme behavioriste Béhaviorisme : Approche en psychologie qui se concentre uniquement sur l’étude des comportements observables. Selon ceoe théorie, tout comportement humain est une réponse à des s:muli extérieurs, et seuls ces comportements visibles peuvent être mesurés et étudiés de manière objec:ve. (S --> R) Paradigme : Manière de voir et de comprendre le monde dans un domaine scien:fique. C'est un modèle ou une idée dominante qui guide la recherche et la réflexion à un moment donné. Il détermine comment les choses doivent être étudiées et expliquées. - ≈ 1950 : Appari:on de new machines électroniques apportant des infos: ORDI Analogie cerveau/ordinateur ne peut fonc:onner : organisa:on n’est pas la même Il n’y a pas de processeur, de mémoire vive/morte : le cerveau possède des neurones qui sont « mul:fonc:ons » >> La psycho été devenue la science du traitement de l’info - COGNITION = L’ensemble des manifesta=ons objec=ve de notre comportement global (processus se manifestent de manière observable à travers notre comportement). Regroupe les processus mentaux de pensée, percep:on, mémoire, et décision. Elle englobe ce qui concerne le traitement de l’info dans le cerveau. >> Psycho cogni:ve : Étude des processus mentaux comme la percep:on, la mémoire, la pensée et la résolu:on de problèmes. Elle se concentre sur la manière dont nous traitons, stockons et u:lisons l'informa:on pour comprendre et prédire le comportement. 1 Le comportementaliste Cogito Ergo Sum : Je pense donc je suis : Philosophie cartésienne La psycho est toujours la science du comportement Comment expliquer les comportements ? 2 paradigmes : 1. Le BEHAVIORISME Béhaviorisme : Approche en psychologie qui se concentre uniquement sur l’étude des comportements observables. Selon ceAe théorie, tout comportement humain est une réponse à des sDmuli extérieurs, et seuls ces comportements visibles peuvent être mesurés et étudiés de manière objecDve. Pour être objecDf : 2 choses observables = - Les sDmulis/sDmulus (élément extérieur qui provoque une réac2on, ex : un son fort qui fait sursauter.) - Les comportements Se résume par S=mulis --> Réponses (schéma : S => R) Ici la réponse est observable et mesurable Ainsi, dans ceAe opDque, là, on s’intéresse à la réponse cogni7ve, et donc au comportement qui en découle car cela s’observe. Théorie de la GESTALT = théorie de la forme = structure : ensemble d’élément en interac=on Interac=on entre les éléments : la modif d’un élément dans une structure peut modifier l’ensemble de la forme (structure) Objec&f de la psycho est étudier les comportements pour en inférer2 les lois ou les principes du fonc&onnement et de ses varia&ons. Moyen pour accéder au comportement mental qui n’est pas observable FIRST : observer ce qui est observable en premier afin d’essayer d’étudier ce qui ne l’est pas. 2 Tirer des conclusions sur le foncDonnement de l'esprit en observant les comportements. 2. Le COGNITIVISME - COGNITION = L’ensemble des manifestaDons objecDve de notre comportement global (processus se manifestent de manière observable à travers notre comportement). Regroupe les processus mentaux de pensée, percepDon, mémoire, et décision. Elle englobe ce qui concerne le traitement de l’info dans le cerveau. Peut s’expliquer par Le foncDonnement mental détermine nos comportements : RelaDon causale entre ce qu’il se passe dans mon cerveau et entre ce que je fais réellement S↔R RelaDon inférenDelle Pensée plus lente donc réacDon plus lente INFÉRENCE : Une relaDon inférenDelle se produit quand une idée ou une conclusion découle logiquement d'une autre. 3 MÉTHODES d’étude du comportement mental : 1. Méthode clinique : étudier de facon approfondie des cas parDculiers (+ difficile) 2. Méthode expérimentale : Consiste à créer une situaDon bien définie (contrôlé) et à introduire, dans ceAe situaDon, une variaDon dans le but d’observer les conséquences de ceAe variaDon sur un comportement parDculier. Expérience uDlisée pour vérifier une hypothèse Postulat du déterminisme = Tout effet est produit par une cause CF : TD => noDon d’expérience : Procédure contrôlée qui consiste à appliquer aléatoirement aux moins 2 condiDons de traitements différentes à des sujets dont le comportement est ensuite mesuré et comparé pour tester une hypothèse quant aux effets des traitements sur leur comportement. RelaDon causale entre Cause (C) et Effet (E) 1ère règle : Si une cause est présente l’effet doit se produire ? CondiDon expérimentale : C => E 2ème : L’absence de cause produit une absence d’effet ? CondiDon contrôle : C ⇏ E 3ème (opDonnel/en fct de l’exp) : La variaDon de la cause engendre la variaDon de l’effet C ⇰ C E⇰E Cause et effet sont des variables - Cause (C) = VI (Variable Indep) - Effet (E) = VD (Variable Dep car dépend de la cause)) TOUTE CHOSE ÉGALE PAR AILLEURS = SI ON NE CHANGE RIEN D’AUTRES Quand on l'utilise, cela signifie que pour bien comprendre l'effet d'une seule chose (variable), on imagine que tout le reste reste identique. EX : Si tu veux savoir si ouvrir la fenêtre rafraîchit une pièce, tu dirais : "Toute chose égale par ailleurs, ouvrir la fenêtre rafraîchit la pièce." Cela signifie que tu imagines que rien d'autre ne change (comme la température extérieure, le chauffage intérieur, etc.). Tu te concentres juste sur l'effet de l'ouverture de la fenêtre. 3. Méthode corréla=onnelle : QuanDfier la relaDon entre 2 variables Ø Voir s'il y a un lien entre deux aspects du comportement ou de la pensée. Imaginons que des chercheurs veulent savoir s'il y a une relaDon entre le stress et les troubles du sommeil. Ils uDlisent la méthode corrélaDonnelle pour mesurer à quel point ces deux variables (stress et sommeil) sont liées. - Si le stress augmente et que les troubles du sommeil augmentent aussi, on dit qu'il y a une corrélaDon posiDve. - Si le stress augmente mais que les troubles du sommeil diminuent, il y aurait une corrélaDon négaDve. - A retenir : la méthode corrélaDonnelle montre l'existence d'une rela=on entre des variables, mais ne prouve pas qu'une variable cause l'autre. Elle permet juste de dire que deux phénomènes semblent être liés. Ce#e photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-SA Avantages ----------------------------------- Inconvénients Méthode clinique - Fournir des infos détaillées ----------------------------------- - Pb de représentaDvité du cas - Peut aider à élaborer des - Difficulté d’interprétaDon des hypothèses données Méthode expérimentale - Contrôle important du contexte - Risque de l’expérimentateur - UDlisaDon de matériel influence ses sujets / le perfecDonné favorisant une foncDonnement de ses sujets connaissance impossible à l’œil - L’expérimentateur peut provoquer - Permet de meAre en évidence des comportements inhabituels des relaDons causale, d’expliquer Sujet ne se comportera jamais le comportement ----------------------------------- normalement. Va essayer d’être le plus « parfait » possible afin de se conformer au mieux aux aAentes de l’expérimentateur - Plus une situaDon est contrôlée moins elle ressemble à la vie réelle : difficulté pour généraliser les résultats Méthode corrélaDonnelle - PrédicDon possible sur le - Impossible de dire qu’un phéno en foncDonnement psychologiques ----------------------------------- provoque un autre en se basant sur les corrélaDons - CorrélaDon observée peut conduire entre 2 variables à de fausses pistes Étude de Paul Fi,s (1954) : Disposi8f expérimental CF GRAPHIQUE ID : Indice de difficulté TM : Temps de mouvements On dit que la sensa=on visuelle (mécanique liée à la sDmulaDon des récépteurs sensoriels présents dans nos organes sensoriel) est la même (+ / -) pour tout le monde La percep=on : n’est pas seulement mécanique Capacité à décoder la forme humaine et de l’iden=fier soit à une poupée de 30 cm soit à une personne de grandeur nature située à une certaine distance Il existe une mulDtude de sensaDon dont certaines sont indescripDbles, comme notre taux de sucre dans le sang par ex Un ensemble d’organes sensoriels donne lieu à des sensa7ons descrip7bles Nos 5 SENS (tradiDonnels) donnent lieu à des sensa7ons descrip7bles : - Vision - OlfacDon - GustaDon - Toucher (n’est relié à R du tout => cas parDculier) => il n’y a pas d’organe sensoriel propre au toucher - AudiDon SYSTEME VESTIBULAIRE impliqué dans notre équilibraDon (sens de l’équilibre) nous fournis des infos sur notre tête dans l’espace Nous permet de nous situer et de savoir si on est debout ou coucher SITUER dans notre oreille interne TOUCHER (sens tacDle) : DisDncDon entre sensaDon tac=le (contact s/ la peau) et sensaDon thermique (chaud ou froid) Récepteurs sont différents et sont reparDe de façon hétérogène sur l’E de notre corps. Terme toucher est trop général = parler de la SOMÉSTHÉSIE = sensibilité corporelle Kinesthésie : sensaDon des mouvements de notre corps, est une composante de la somesthésie, grâce à la kiné que nous savons la posi=on rela=ve de notre corps. CLASSIFICATION DES SENSATIONS (BAGOT,1996) SensaKon spécifique = Spécifique à un Sensa&on somesthésique : Aucun organe organe sensoriel parDculier parDculier pour chaque - Vision - ExtérocepDves : sensibilité tacDle et - AudiDon thermique (toucher d’objet extérieur à - OlfacDon nous-même et température extérieure à - GustaDon nous-même) - ÉquilibraDon (Ou sens vesDbulaire : sens de l’équilibre - PropriocepDves : Tension des muscles, des qui nous informe de la posiDon de notre tendons et des ligaments corps relaDvement à la gravité) - IntérocepDves : sensibilité des viscères De l’intérieur ≠ ExtérocepDve - NocicepDves : Sensibilité à la douleur On admet ici que la propriocepDon et la kinesthésie sont toutes deux : sens qui nous informe au sujet de la posi=on et du mouvement des par=es de notre corps. Employer juste kinesthésie à la place de proprio car dans kinesthésie il y a mouvement On parle de mouvements de mouvements topocynéDques et mouvements morphocynèse La kinesthésie est notre sens primordiale, nous permet d’adapter nos mouvements aux milieux ambiants, ex monter les escaliers sans l’avoir jamais uDliser/faire une passe a qlq sans connaitre la distance. Nos mouvements s’adaptent aux contraintes de l’environnements On parle de mouvements de mouvements topocyné=ques et mouvements morphocynèse EX : écriture est morphocynéDque car c’est un modèle interne qui dirige notre écriture La danseuse reçoit de l'information au sujet de la position et du mouvement des parties de son corps grâce à la kinesthésie. La kinesthésie alimente l'information sensorielle au cerveau par des organes sensoriels situés dans les ligaments, les tendons et les muscles. La danseuse peut donc suivre ses mouvements de l'intérieur, sans observation visuelle. 💃 LE SEUIL ABOLU : Intensité minimale d’énergie en mesure de produire une sensa=on (on détecte qlqch) Psychophysique : Étude des relaDons entre sDmuli physiques et sensaDons qu’ils engendrent. ObjecDf est d’établir un lien entre le subjecDf et l’objecDf Comment ? Méthode des s=mulis constants : Méthode psychophysique servant à déterminer les seuils, consistants à choisir des sDmulis d’intensités variables et à demander aux sujets s’ils détectent ou non En praDque, le seuil absolu se def comme : Plus peDte valeur d’intensité d’un sDmulus qui, staDsDquement, est décelée dans au moins 50% des cas. Sens SDmulus Récepteurs Seuil Vision Energie Bâtonnets et cônes dans La flamme d’une bougie éléctromagnéDque la réDne vue à une distance de 48km par une nuit noire AudiDon Ondes de pression Cellules ciliées sur la Le Dctac d’une montre à sonores membrane basilaire de une distance de 6 km l’oreille interne dans une pièce silencieuse OlfacDon Substance chimiques dans l’air GustaDon Toucher LE SEUIL DIFFÉRENTIEL : Différence minimale d’intensité nécessaire pour différencier 2 sources d’NRJ + peDte augmentaDon entre 2 sDmulis qui staDsDquement, (dans 50% des cas) donne lieu à la sensaDon de « différence ») Loi E.Webber (1795-1878) : Nous sommes en tant qu’un humain essen7ellement sensible aux différences rela7ves EX : Audi7on > sensibilité à l’intensité du son 10 dcb => seul dans le Sahara E.W montre que l’indvd sait faire la diff entre 10 et 11 dcb 11-10⁄10 = 33-30⁄30, ect. = 0,1 = 1⁄10 CONSTANTE DE WEBER ð Constance de Weber = k = frac&on de l’intensité dont il faut accroître ou diminuer une source d’énergie afin de percevoir une différence d’intensité ð ΔI1 / I1 = ΔI2 / I2 = ΔIn / In = k Différence juste notable : QuanDté minimale dont il faut accroitre ou diminuer une source d’nrj afin de rendre percepDble une différence d’intensité (J.N.D) La constante de Weber pour diverses discriminaDons sensorielles Sens Type de discriminaDon Constante de Weber Vision Brillance d’une lumière 1/60 AudiDon Hauteur tonale (fq) 1/333 Intensité d’un son 1/10 OlfacDon QuanDté de caoutchouc senD 1/10 GustaDon Différence de salinité 1/5 Toucher Pression à la surface de la peau 1/7 Différence de poids soulevés 1/53 Importance praDque de k : exemple pour la luminance Il suffit qu’une ampoule donne 101,60 WaAs pour qu’elle paraisse plus lumineuse qu’une ampoule de 100 WaAs (la constante de Weber pour la luminance est 1/60) : Quelle devra être la puissance de l’ampoule X pour qu’elle paraisse plus lumineuse de 500 WaAs ? 508 WaAs Lorsqu’on soulève des altères, la constante de Weber pour percevoir une différence est de 1/53 (que nous arrondirons à 1/50). Cela signifie qu’il faudrait probablement augmenter d’environ ( ?) kg le poids d’une haltère de 50 kg pour que la diff soit percepDble. 1 Pour un petit haltère de 500g, un accroissement de 1kg sera immédiatement perçu parce qu'on aura triplé le poids au lieu de simplement l'augmenter d'une petite fraction. Pourtant l'accroissement demeure toujours de 1 kg. Quand un haltérophile soulève 200kg, une différence de 1kg est moins susceptible d'être perçue que lorsqu'il soulève 50kg. Cela s'explique par le fait que notre constante de 1kg est devenue une différence de 1/200 seulement. Mais de combien de kg le poids de l'haltère de 200kg doit-il s'accroitre pour que l’haltérophile puisse probablement percevoir une différence ? - 4 Loi valide uniquement pour les valeurs moyennes d’un stimulus : la constance des rapports diff (ΔI/I) ne se trouve plus réalisée pour les faibles et les fortes valeurs des stimulis. La constante de Weber (k) n’est donc pas tout à fait une constante ! La théorie de la disKncKon du signal Le signal et le bruit Les sons que je produits sont des s3mulis objec3fs, il faut tenir compte du bruit. Signal = S=mulus sensoriel à iden=fier qlq soit la nature de ce s=mulus EX : Coup de sifflet de l’arbitre est un s7mulus que j’ai iden7fié Bruit = Toutes condi=ons non informa=ves lors de la détec=on d’un signal Ex : Bruit de fond produit par les spectateurs, la température ambiante Matrice de décision dans la théorie de la détec3on du signal : Nos réponses sensorielles ne sont pas uniquement déterminées par des s3muli sensoriels. Cela signifie que nos réac7ons ne dépendent pas seulement de ce que nos sens captent, mais aussi d'autres facteurs comme l'aAen3on, les émo3ons, et les expériences passées. Dis&nc&on entre processus sensoriel et le process décisionnel Le processus sensoriel est rapide et automa1que, tandis que le processus décisionnel prend plus de temps et nécessite réflexion. Sensation Décision ou Stimulus ou réponse réponse de senso jugement Différence comportementale dans la détec3on d’un signal : 7 sujets doivent dire s’ils détectent ou non, un signal lumineux. Différence entre chaque individu Sujet 6 refuse la prise de risque (=A une forte aversion pour le risque) => Ne s’est jamais trompé mais que 6 détec3ons La percepKon visuelle : Sensa3on visuelle provoqué par de l’NRJ électromagné3que (côte sensoriel) Ne suffit pas à provoquer la percep3on visuelle - Dépend d’autre facteurs : - Caractéris3que perso - Nos aAentes - Nos mo3va3ons Lorsque nous percevons qlqch, nous l’interprétons systéma7quement et nous l’iden7fions à qlqch que l’on connaît (une unité significa7ve). Nous ne percevons jamais n’importe quoi Organisa3on percep3ve (Gustalt) Lois d’organisa&on percep&ve : - Loi de proximité : Tendance percep3ve à regrouper les objets qui sont proches les uns des autres Loi selon laquelle nous regroupons les éléments qui sont proches des uns des autres. - Loi de similitude : Tendance à percevoir regrouper les objets semblables - Loi de con7nuité : Tendance à percevoir une série de points ou de lignes comme ayant une unité - Loi de fermeture : Tendance à percevoir des unités complètes et non des par3es disparates EX : cavalier perçu avec de pe3tes taches => loi de fermeture nous permet de poten3ellement voir un cavalier ___ Schéma anatomique de l’œil La lumière travers d’abord la cornée. La quan3té de lumière qui la traverse est déterminée par la taille de l’ouverture du muscle appelée : Iris. L’ouverture en son centre est la pupille. Sa dimension s’ajuste automa3quement à la quan3té de lumière. Dès que la lumière franchit la pupille elle rencontre le cristallin, qui s’ajuste à l’image en changeant d’épaisseur. La ré=ne est composée de cellules photoréceptrices (photorécepteurs) appelés cônes et bâtonnets. Elle con3ent plusieurs couches de cellules ganglionnaires (CG) et bipolaires (qui cons3tue la ré3ne) et s3mule les bâtonnets (lumière) et les cônes (couleurs). La vision scotopique fonctionne dans des conditions de faible lumière (nuit) et dépend des bâtonnets, sensibles mais incapables de percevoir les couleurs. La vision photopique se produit en pleine lumière (jour) et utilise les cônes, responsables de la perception des couleurs et des détails fins. Le nerf op3que, formé des axones des cellules ganglionnaires, achemine l'informa3on sensorielle vers l'aire visuelle du lobe occipital. La fovéa, riche en cônes, est la région de la ré3ne offrant la vision la plus précise. La percep&on du mouvement : est illusoire, PQ ? : - Effet auto-ciné7que : Un pt lumineux dans l’obscurité semblera se déplacé alors qu’il est immobile, ex : étoile lumineuse semble se déplacé dans la nuit. ð Tendance à percevoir un pt lumineux sta3onnaire comme s’il était en mvmt dans une pièce plongée dans l’obscurité - Mouvement stroboscopique : Illusion visuelle par laquelle la percep3on du mouvement est engendré par une série d’images sta3onnaires mais légèrement différente est présente en succession rapides. - Intégra3on/fusion temporelle ð Décrit comment notre cerveau perçoit des événements rapides comme un tout cohérent. Lorsque des sons ou des s3muli se produisent dans un court laps de temps, ils sont fusionnés en une seule percep3on, par exemple, 2 sons proches peuvent être perçus comme un seul son. - Effet Phi : Percep3on de mouvement résultant de la présenta3on séquen3els de s3muli visuels (ex : des guirlandes) ð notre cerveau voit un mouvement, même si les objets sont immobiles. Par exemple, si des lumières s'allument une après l'autre sur une guirlande, nous avons l'impression qu'elles se déplacent. Les constances percep&ves : - La constance de grandeur - La couleur - La clarté - La forme - La constance de grandeur : Notre constance de grandeur est notre tendance à percevoir un objet comme ayant une grandeur constante, même lorsque la grandeur de son image ré3nienne varie selon la distance. - La constance de couleur : Tendance à percevoir un objet de la même couleur, même si les condi3ons d’éclairage modifient son apparence. - La constance de la clarté : Tendance à percevoir un objet comme aussi clair, même si les condi3ons d’éclairage modifient son intensité. - La constance de la forme : Tendance à percevoir un objet comme ayant la même forme, malgré ses variances d’orienta3on. Ex : Lorsqu’elle est fermée, la porte est un rectangle. Quand elle est ouverte, l’image ré3nienne est un trapèze. Mais la porte est encore perçue comme rectangulaire Les illusions visuelles : D’ordre psychologiques ≠ des illusions d’op3ques ⚠ - L’illusion de Titchener : => Les cercles orange sont de même taille Ici la VI est la taille des cercle périphériques du fait de ceAe variable que l’on perçoit de trou iden3que de manière différente. - L’illusion de Müller-Lyer - L’illusion de Ponzo ð Traits horizontaux sont de mêmes tailles Les déterminants de la percep&on : EX : la percep3on est con3ngente càd qu’elle dépend du contexte et de facteurs individu Selon le contexte, nous interprétons différemment une même forme : « Un élément ne prend sa significa3on que par rapport au contexte global dans lequel il s’insère » Ex : Ambiguïté entre B et 13, on perçoit ce au quoi on s’aAend La percep3on est également dépendant de facteurs perso et de facteur sociaux : - Expérience de Bruner et Goodman (1947) = Enfants d’environ 10 ans qui doivent percevoir une pièce de monnaie => 1 cent à 50 cent Conclusion : ð Un objet socialement valorisé (argent) avait tendance à être sures3mé percep3vement parlant. ð Dès lors que l’on enlève la valeur à l’objet, la percep3on est réelle. Influence du milieu social sur la percep3on. TD n°1 Percep=on de la distance : L’effort physique induit par le port d’une charge influe sur la percep3on de la charge. Quel que soit la distance réelle, les distances es3mées avec sac sont en moyenne > aux distances es3mées sans sac. Comment expliquer la variabilité de la percep=on ? Expliquer théoriquement : Les théories indirectes ou construc3vistes (=postule que la percep3on est un process construit) 3 postulats : - 1er : Les théories indirectes postulent que la percep3on est un process ac3f (donne un sens à ce qu’il percoit) L’ac3vité du S qui influe sur sa percep3on (distance) - 2e : La percep3on n’est donc pas fourni direct par un s3mulus. La taille d’une pièce de monnaie pas fournit par la pièce mais, en fct du milieu social - 3e : La percep3on est un process ac3f, si pas fournit direct par un s3mulus alors influence par différents facteurs : mo3va3ons, aAentes, connaissance.. Rôle des connaissances et des aAentes dans la percep3on => ac3vité du sujet dans sa percep3on ð Ce que nous percevons n’est pas la réalité, mais plutôt une reconstruc3on de la réalité ð On parle de théorie construc3viste dépend de facteurs propres au sujet par lui-même ð On a tendance à percevoir ce qui nous arrange et donc à se construire sa propre réalité Processus descendant : Nos connaissances et représenta3ons se projeAent sur l’environnement. Nos représenta3ons ne sont jamais des photos de la réalité, mais des représenta3ons mentales « Le monde est perçu tels que nous sommes » Ex : La capacité d’ac3on : Qd ns sommes fa3gués escalier semble interminable => Car es3ma3on varie en fonc3on de l’effort Percep3on de l’espace (taille, distance) dépend de la « capacité d’ac3on » : capacité subjec7ve d’influencer sur une situa7on. Les ressources énergé3ques..influent sur ceAe capacité d’ac3on. Ex : lorsque le spor3f es3me que sa capacité d’ac3on est élevée, les « dimensions de la situa3on » Percep3on passe par l’émergence d’une représenta3on => caractère construit de la percep3on => théorie construc3viste. ð N’expliquent pas tout, en par3e le contrôle moteur. Les déterminants de la percep=on : L’approche indirecte n’explique pas tout - EX : Les ac3ons d’intercep3ons (ou d’évitement) - Pour intercepter il faudrait es3mer correctement la distance qui se trouve entre le lanceur et nous - OR impossible : ð Moment est déterminé à par3r d’une quan3té op3que : « Le temps T avant contact » Temps τ avant contact Lorsque la voiture se rapproche du camion l’image de celui-ci se dilate sur la ré3ne a une vitesse propor3onnelle à celle du rapprochement des deux véhicules. ð + voiture s’approche + image arrière se dilate sur la ré3ne Si V constante, T = diamètre apparent de l’image ré3nienne du camion divisé par la V de dilata3on de ceAe image. Ces 2 infos sont présentées sur la ré3ne et n’exigent aucune connaissance de la distance Dès lors qu’il y a contrôle moteur nécessaire alors théorie indirecte marche pas Une application en sport de balle… Temps τ avant contact  R (t) 3 V (t) Objet Oeil Info ré3enne nous informe du bon moment pour déclencher V notre ac3on et raAraper la balle. Distance œil/objet V(t) Temps τ avant contact R (t)  V (t) Objet Oeil Temps moyen de pointage (ms) en fonction du type de pointage Vérification expérimentale : utilise-t-on bien τ pour intercepter (Castiello & Jeannerod, 1991) une balle ? (Saversbergh et al., 1991) V Temps de pointage (ms) 400 Distance œil/objet 300 V(t) 200 La décision de déclenchement d’ac3on (décision de réaliser un 100 geste par3culier) n’est pas déterminée par le calcul de la V de l’objet ou de sa distance, mais par la valeur d’uneMoteur 0 variable op7que Verbal qui prélève direct l’info sur la V de l’objet. CeAe valeur détermine le temps avant contactType (T)dequi lui-même pointage déclenche l’ac3on d’intercep3on ou d’évitement. Temps moyen de pointage (ms) en fonction du type de pointage EN THÉORIE (Castiello & Jeannerod, 1991) ps de pointage (ms) 400 300 200 En résumé… L'"effet cadre" (illusion de Roelofs) Principe d’une ac3on d’intercep3ons : SI T déclenche la fermeture de la main (récep3on), le sujet doit fermer la main plus tard, lorsque la balle se dégonfle, car sa taille rela3ve diminue et sa V de dila3on est plus faible. U3lise-t-on bien T pour intercepter la balle ? Temps mo Vérification expérimentale : utilise-t-on bien τ pour intercepter une balle ? (Saversbergh et al., 1991) Temps de pointage (ms) 400 300 200 100 0 L = gde balle 7,5 taille constante Condi2on de contrôle S = pe3te balle 5,5 taille constante 2 condi3ons de contrôle et 1 expérimentale Comment expliquer théoriquement ce type de resultats : Changer de cadre théorique Théorie directe ou écologique => dans la mesure ou la percep3on est conçu comme direct donc pas de représenta3on qui intervient. Ecologique car prélève direct dans l’environnement sans interven3on de nos représenta3ons En résumé… Théorie écologique de la percep=on visuelle Gibson, 1979 Deux grands groupes de théories s'opposent (ou se complètent) Théorie la plus complète Les théories constructivistes Les théories écologiques ð Le rôle du système percep3f visuel est d’extraire les info présentes dans l’environnement ð La percep3on dépend de processus ascendant ð L’environnement s’impose à nos connaissances  Processus descendants et représenta3ons  Processus ascendants ð « Le monde est perçu tel qu’il est »  "Qq chose" (stockée en MLT)  Les actions sont des coordinations déclenche, pilote et corrige le motrices temporaires, "émergentes" mouvement. qui sont des réponses d'un système  "Qd chose" = PMG, schéma, (organisme humain) à une demande connaissance, représentation environnementale EX : Le pointage des objets. Principe de l’expérience de Cas3ello et Jeannerod (1991) Temps moyen de pointage (ms) en fonction du type de pointage (Castiello & Jeannerod, 1991) Temps de pointage (ms) 400 300 200 100 0 Moteur Verbal Type de pointage En moy : 107 ms pour le pointage moteur En moy : 400 ms pour le pointage verbal => 4x plus lent Mouvement guide la percep3on et non l’inverse Une voie montante et une voie descendante au n° anatomique Les réponses verbales mesurent une percep3on consciente de l’environnement permeAant la planifica3on des ac3ons volontaires et dépendrait de la voie sensorielle (voie ventrale= occipito-temporal) => processus descendants L'"effet cadre" (illusion de Roelofs) ð Voie du « QUOI » : Préféren3ellement impliquée dans le traitement de l’info de l’iden3fica3on des objets et de leurs aAributs (forme, couleur, texture) ð Lésion : Agonie visuelle (incapacité d’iden3fica3on mais saisie OK) Les réponses motrices mesurent une percep3on non consciente servant à contrôler visuellement les ac3ons au moment de leur réalisa3on. Dépendant d’une voie ascendante (voie dorsale = occipito- pariétale) ð Voie du « OÙ » : Préféren3ellement impliquée dans le traitement des données spa3ales et du mouvement (percep3on du mouvement et capacité à guider visuellement un mvmt). ð Lésion => Ataxie op3que (incapacité de saisie mais iden3fica3on OK) car impliquer dans le contrôle visio moteur des ac3ons 4 Approches indirectes et approches directes : Selon les théories construc3vistes : Les sujets : ceux qui perçoivent donnent du sens à ce qu’ils perçoivent (aux s3muli que l’on percevoit) Rôle primordial accordé à nos connaissances et à nos représenta3ons. Selon les th écologiques : ð Les s3muli ne font pas le sujet d’un traitement car ils sont considérés tel quel. ð Pas de traitement cogni3f des s3muli ð L’organisme est prééquiper pour relever automa=quement des infos issues de l’environnement. ð La finalité ul3me c’est l’adapta3on Selon la th écologique de la percep3on visuelle (Gibson, 1979) - « Les systèmes percep3fs sont des moyens de recherches et d’extrac3on d’infos de l’environnement » - « Le système visuel extrait du milieu extérieur les infos per3nentes déjà organisée pour inciter le système moteur à agir direct en fonc3on de l’info recueillie » - ð Lien avec l’expérience de pointage de Cas3ello ð N’est pas nécessaire d’être conscient pour percevoir 2 gp de th se complètent (s’oppose) : Les théories construc3vistes Les théories écologiques En résumé… L'"eff Deux grands groupes de théories s'opposent (ou se complètent) Les théories constructivistes Les théories écologiques  Processus descendants  Processus ascendants  "Qq chose" (stockée en MLT)  Les actions sont des coordinations déclenche, pilote et corrige le motrices temporaires, "émergentes" mouvement. qui sont des réponses d'un système  "Qd chose" = PMG, schéma, (organisme humain) à une demande connaissance, représentation environnementale Qlqch : programme moteur (MLT = mémoire à long terme) (PMG =..) Les systèmes de références : Systèmes percep=fs visuels ð 2 syst percep3fs visuels ≠ (2 fct ≠) : Pour la percep3on consciente d’une dimension (taille, distance..) et la reconnaissance consciente des objets Pour l’ac3on visuomotrice Tache percep3ve sert à mesurer une es3ma3on verbale 1 à gauche et 2 à dte Tache percep3ve sert à mesurer une es3ma3on verbale 1Une sensa3on -Ref centré sur le corps propre, Il s’agit de percevoir son propre corps pour percevoir puis aAeindre la cible EX : L « ‘effet cadre » (illusion de Roelofs) Tache percep=ve (la cible a-t-elle bougé ? Oui/Non, à droite/gauche) : - Nombreuses erreurs (illusion que le pt a bougé) Tache motrice (placez le doigt à l’endroit où était la cible) - Peu d’erreurs - U3lisa3on du système égocentré (non biaisé par les changements d’info rela3ves) EN CONCLUSION : Il existe 2 systèmes percep3fs diff : - Un pour la percep3on consciente d’une dimension (ou posi3on d’un objet dans l’espace) Caractère par3culier entrainant des illusions Système entrainant des percep3ons faussées - Un pour l’ac3on visiomotrice Absence d’erreurs malgré les perturba3ons EX S/ l’effet cadre illustre bien ces 2 systèmes.

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