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This document provides an introduction to cognitive psychology, covering its history, key figures, and core concepts. The text explores different schools of thought, including behaviorism and cognitivism, and the key elements of cognitive processes.

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CHAMPS DE LA PSYCHOLOGIE - LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE I. INTRODUCTION La psychologie - renvoie à l’étude scientifique des faits psychiques d’après son étymologie grecque psukhê = âme et logos = science. - se divise en de nombreuses branches d’études qui sont des sous-disciplines ou champs qui aborden...

CHAMPS DE LA PSYCHOLOGIE - LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE I. INTRODUCTION La psychologie - renvoie à l’étude scientifique des faits psychiques d’après son étymologie grecque psukhê = âme et logos = science. - se divise en de nombreuses branches d’études qui sont des sous-disciplines ou champs qui abordent des domaines théoriques et pratiques avec des applications thérapeutiques, sociales …. La psychologie cognitive : - étude de la cognition = de la connaissance , de la pensée, de l’intelligence - pour but de comprendre dans le cadre de processus dynamiques, comment l’être humain perçoit, construit, stocke, transforme la connaissance - via l’étude des grandes fonctions mentales comme la perception, mémoire, langage, raisonnement, l'attention - s’appuie sur la méthode expérimentale: : observation des faits, formulation des hypothèses, expérimentation, interprétation des résultats ( cf cours S2) - s'intéresse au fonctionnement normal Histoire (rappel courants et thèmes) et auteurs marquant de la PC: - la PC naît aux USA fin 50’ en réaction au behaviorisme, dont les précurseurs sont Georges A.Miller (1920-2012) et Jerome S.Bruner (1915-2016) ont ouvert le 1er Centre d'Étude Cognitive en 1960 à l’université d’Harvard. -> Wilhelm Wundt (1832-1920) précurseur de la psychologie expérimentale = analyse des contenus de la conscience, établir les lois qui régissent les sensations, les perceptions et les représentations. - Associationnisme : La vie mentale est fondée sur les associations. -> Ebbinghaus (1850-1909) : le premier à entreprendre l’étude expérimentale de la mémoire. - Gestaltisme (théorie de la forme qui domine jusqu’à la seconde guerre mondiale) : Notion de conscience, étude des perceptions. ->Wertheimer (1880-1943) : Pour lui, les perceptions ont tendance à être organisées en formes significatives où les éléments contribuent à donner du sens au tout - Béhaviorisme : observer le cmpt extérieur de l’individu où la pensée fonctionne comme un mécanisme automatique enregistrant passivement les données extérieures et produit des actions réflexes en retour. ->Thorndike (1874-1949) : étude de l’apprentissage chez l’animal. Pour lui, l’apprentissage se fait à travers l’action (essais/erreurs) ->Pavlov (1849-1936) : (physiologiste russe) découvre la 1ere forme de conditionnement appelé « conditionnement classique ». ->Skinner (1904-1990) : notion de conditionnement opérant (dispositif « boîte de Skinner ») =>Courant anglo-saxon béhavioriste:le comportement résulterait d’un système de type stimulus-réponse : à chaque stimulation de l’extérieur (environnement, interlocuteur, …) est associée ⬜ une réponse précise et peu modulable. => Lien entre stimulation et réponse = boîte noire non explorée : S R - Cognitivisme (1950/60 à nos jours) : comprendre le fonctionnement, les processus existants entre les données entrées et les réponses, pour dépasser le cadre de la “boite noire” behavioriste cad intégrer l'étude de la pensée et où tte connaissance suppose sélection , interprétation des infos reçues , mise ne place de stratégies de réponses adaptées. -> Broadbent (1926-1993) : Modèle de traitement de l’information en 1958 -> Atkinson (1929- ) & Schiffrin (1942 - ) Modèle de Mémoires multiples en 1968 -> Psychologie cognitive s’est développée en réaction à ce courant pour dépasser le cadre de la "boîte ⬜ noire" béhavioriste et intégrer l'étude de la pensée, considérée comme une construction cognitive apprise. On étudie les activités mentales qui s’intercalent entre le stimulus et la réponse : S ? R Les grandes fonctions cognitives : Ψ cognitive : Étude des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance, à l’intelligence et à la conscience, ces processus en jeu sont : la perception, la mémoire, le langage, le raisonnement, l’apprentissage, la résolution de problèmes, la prise de décision, ….. => Ensemble des activités mentales par lesquelles nous élaborons, acquérons et utilisons des connaissances sur notre environnement et sur nous-mêmes (Fortin, 1989). Evolution de la psychologie générale - psychologie expérimentale - PC - La psychologie générale : -> Usage ancien : étude des grandes fonctions cognitives : mémoire, raisonnement, apprentissage, émotion, … cad PC actuelle également appelée psychologie fondamentale ou psychologie expérimentale. -> Usage actuel du terme psychologie générale: inclut la psychologie cognitive et la neuropsychologie - Neuropsychologie : s'intéresse aux relations entre le cerveau et le fonctionnement psychologique (fonctions cognitives, comportements et émotions) au moyen d'observations menées auprès de sujets normaux / patients ayant des lésions cérébrales d'origines diverses ou troubles psychopathologiques -> née principalement de l'interaction entre neurologie et psychologie cognitive et expérimentale Champs d’application ΨC : - éducation : prise en compte du développement cognitif (+ psychologie du développement ), des capacités d’apprentissage, des capacités attentionnelles. - santé et soin: prise en compte des capacités d’apprentissage et des liens entre soma, émotions et comportements dans les prises en charge et le soin (cf. certaines thérapies TCC, remédiation/rééducation cognitives) - travail: en ergonomie, la prise en compte des capacités cognitives dans les tâches de travail, ajustement de la tâche aux capacités cognitives de l’homme - recherche : fondamentale, appliquée: intelligence artificielle, ingénierie cognitive, etc… - marketing : techniques de marketing adaptée en connaissance du fonctionnement cognitif ex illusion de rareté (faire croire qu'une chose est rare pour augmenter sa désirabilité et le prix) créée pour optimiser les ventes d’un produit II. RAPPORTS DE LA PSYCHO COGNITIVE À D'AUTRES DISCIPLINES Place de la psychologie cognitive dans les sciences cognitives - Sciences cognitives : étude du fonctionnement de la pensée sous toutes ses formes : celle des humains, des animaux ou des machines. Pour l’être humain, on va décrire, expliquer et /ou simuler les principales capacités et disposition de l’esprit comme le langage, le raisonnement, la perception, la planification de l’action, la coordination motrice… -> la cognition réfère donc à tous les moyens, mécanismes, processus, par lequel un individu traite l’information de son milieu afin d’agir. - Neurosciences: études scientifiques du système nerveux, du point de vue de sa structure et de son fonctionnement, depuis l'échelle moléculaire jusqu'au niveau des organes, (comme le cerveau), voire de l'organisme tout entier. -> transdisciplinaire : biologie, chimie, mathématiques, bio-informatique et neuropsychologie -> étude du système nerveux sous des aspects moléculaires, cellulaires, développementaux, neuro-anatomiques, neurophysiologiques, cognitifs, génétiques, évolutionnaires, computationnels ou neurologiques. -> certaines applications des neurosciences cognitives peuvent être employées en économie, finance, marketing, droit et intelligence artificielle - La neurolinguistique: étude des phénomènes neuronaux qui contrôlent la compréhension, la production et l'acquisition du langage. C’est un domaine interdisciplinaire méthodes et théories de neurosciences, de linguistique, de sciences cognitives, de neuropsychologie et même d'informatique. - La psycholinguistique: domaine d'étude scientifique interdisciplinaire (avec linguistique, neurologie, neurobiologie, psychologie) , auquel collaborent psychologues expérimentaux et linguistes théoriques qui désirent comprendre la nature fondamentale du langage. -Elle s’intéresse aux processus cognitifs mis en œuvre dans le traitement et la production du langage.Elle est fondée dans les années 1950. - L'économie comportementale (behavioral economics) : développée en réponse aux limites de l'économie standard et repose sur l'hypothèse de rationalité individuelle, en prenant appui sur les avancées de la psychologie expérimentale, et est portée par Daniel Kahneman et Amos Tversky qui ont mis en évidence des "anomalies" dans les comportements réels des agents économiques, rarement conformes à la théorie du choix rationnel. -> Elle a un rôle dans les processus de décision des individus, des erreurs de jugement (biais cognitifs),des émotions, ainsi que des normes et interactions sociales (biais moraux, biais de conformité). -> Début des années 2000: l’économie comportementale cherche à identifier et comprendre l’ensemble des biais qui influencent nos prises de décisions -> Kahneman (prix Nobel d’économie en 2002) a contribué à introduire la psychologie cognitive en sciences économiques (fondement de l’économie comportementale). Multidisciplinaire: Economie (Science économique) et Psychologie (Science comportementale) - L’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail, conception de systèmes utilisables avec le maximum de confort, de sécurité et d'efficacité par le plus grand nombre. -> Multidisciplinaire: diverses sciences ayant trait au comportement humain (physiologie, médecine, psychologie, sociologie, linguistique, anthropologie, économie, management, sciences de l'ingénieur) - Psychologie différentielle : étude des différences psychologiques entre les individus, tant en ce qui concerne la variabilité inter-individuelle (entre les individus au sein d'un groupe), que la variabilité intra-individuelle (pour un même individu dans des situations, contextes différents) et la variabilité inter-groupe (entre des groupes différents : sexe, milieu social). -> Depuis quelques décennies, les points de vue « différentiel » et « général » se sont rapprochés: La psychologie générale est devenue la psychologie cognitive et ses modèles incluent de plus en plus souvent des paramètres relatifs à la variabilité interindividuelle. Les tests et les questionnaires élaborés en P. Diff ont de plus en plus fréquemment une base théorique cognitive. On considère que les facteurs situationnels et les facteurs individuels sont en interaction. - Psychopathologie cognitive : branche récente de la psychopathologie dont l’objectif est d’examiner en quoi les dysfonctionnements cognitifs contribuent au développement, au maintien et à la récurrence des états ou symptômes psychopathologiques et des difficultés associées dans la vie quotidienne. Elle vise également à développer de nouvelles méthodes d’intervention psychologique. III- LES REPRÉSENTATIONS A. Les différentes RM et leurs fonctionnements La notion de représentation mentale est liée à la production de symboles (= parenté ou ressemblance entre signifiant (ex mot) et signifié (sens) soit conventionnelle / soit associative ). - RM désigne à la fois l’opération psychique qui permet de stocker l’information et son résultat (information stockée). Elle renvoie à des savoirs et des savoir-faire du plus simple au plus complexe. - De façon générale la notion de représentation désigne les contenus de la ou les mémoire(s) se rapportant à un objet/ une situation/ un événement. De cette façon, le courant cognitiviste considère que le cerveau fonctionne sur la base des représentations qui sont propres à chacun et non pas sur la base d'une réalité qui serait objective , identique pour tous. Ainsi la représentation mental est le fruit de reconstruction personnelle de la réalité elles même dépendante de ce qu'on a déjà en mémoire Les représentations transitoires sont élaborées en mdt (mémoire de travail) et construites de façon transitoire pour une situation donnée et un objectif défini. Ce sont l'interprétation de la situation par le sujet conjugué aux info récupérer en mlt( mémoire à long terme) qui donnent du sens à ces éléments. -> Ex: image mentale qu'on se construit d'une figure, tableau, ce qu'on comprend d'un texte qu'on a ou d'une consigne qu'on nous donne. Les représentations permanentes sont stockées en mlt et correspondent à des représentations stabilisées et renvoient aussi bien au souvenir qu'aux connaissances ou croyances. - Elles ont besoin d'être activé pour être utilisé (évoquer un souvenir , utilisation d'une connaissance) ( architecture cognitive élémentaire du système humain conçu comme un système de traitement de l’information par BELLET en 1998: représentation transitoires et permanentes) Les processus cognitifs impliquée : Processus d’encodage = création de nouvelles représentation transitoire Processus d’acquisition = stockage de nouvelle représentation ds MLT Processus de recouvrement = récupération des représentation en MLT vers la MDT -> Lorsqu’une représentation transitoire est envoyer dans la mlt elle est stockée grâce au processus d'acquisition Mais indépendamment de la mémoire dans laquelle elles se trouvent, les représentations peuvent revêtir différentes formes - Codage : une même info peut être codée de multiples manières ( ex “4” “....” “ IIII”,...) - Représentation imagés qui ont un caractère analogique et servent à coder les infos visuelles comme la disposition spatiale d’objets, leurs formes, leur couleur,... -> Elles ne constituent pas des copies perceptives du réel car peuvent avoir un certain degré d’abstraction - Représentations proportionnelles : codage proportionnel de la réalité, liées au langage. Expriment notre savoir sur les propriétés des objets qui nous entourent et sur les relations entre ces objets. - Représentation motrice : représentation liées à l’action, a des habiletés motrice et concernent deux aspects de l’action → Le savoir déclaratif sur l’action (Aspect sémantique) = connaissance explicite sur l’action, transmissible au moyen d’un langage formel → Le savoir relatif à l'exécution de l’action ( savoir implicite- relève de la mémoire dite procédurale) = connaissance implicite du déroulement et du contrôle de l’action, procédurale,très difficile à communiquer et à partager IV - LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION 1. Le traitements cognitifs (=proc cogn) La PC étudie les capacités mentales liées à la construction et l’utilisation des connaissances et les traitements cognitifs (mécanisme intervenant et modifiant nos représentations) assurent cette construction et cette utilisation. 2. Approche computationnelle Cette approche conçoit l’homme comme un système de traitement de l'information ( largement influencé par l’informatique et ses problèmes). Dans les 50’, des concepts de base vont être emprunté à l’ordinateur via des métaphore informatique On vas considérer que l’homme dispose de périphérique d'entrée et sortie, de zone de stockage, qu’il faut utiliser différents types de zones de stockage, comme pour un ordinateur ->Concepts : encodage, stockage,récupération,buffer ( mémoire à court terme), mémoire à long terme (schéma du traitement de l’information d'après ATKINSON et SHIFFRIN 1958) : traitement de l’info en 3 phases -> encodage : entrée en mémoire -> stockage : conservation -> récupération : permet la réutilisation des infos -> il y a 2 registre de stockage : temporaire et permanent 3. Notion de système de traitement de l’information Le STI reste au coeur des modèles cognitifs actuels pour dresser la liste précise des opérations mentales élémentaire décrivant comment un sujet accomplit une tâche cognitif Il y a 2 types de traitement dont le classement dépend du point de vue qu’on adopte : -> Processus élémentaire déclenché par les info perceptives -> Processus de plus haut niveau correspondant aux traitements opérés sur les résultats des processus élémentaires. Ex : FODOR ( 1983) qui fait la distinction : → processus modulaires*traitent les info en entrée ( perception ) et le contrôle de l’action → processus centraux traitent des niveau supérieur non modulaire comme le raisonnement , les mécanisme de prise de décision , les systèmes de croyance *La modularité = cloisonnement informationnel pour effectuer ses opérations, le système modulaire n’utilise que les info provenant de sa propre base de données , il est donc aveugle a d'autre sorte d’info. -> Ex: les illusions visuelles qui perdurent même après que l’on nous ai clairement informé de vos erreurs de jugement car savoir que l’on fait une erreur de change pas notre perception. Figure de MULLER-LYER 4. Les indicateurs chronométriques = chronométrie mentale Le Paradigme de la chronométrie mentale : c’est un indicateurs objectifs concernant le traitement de l’information, comme la mesure de tps de réaction ou temps de réponse Il a un rôle fondamental en PC car on part du postulat que l’analyse des latences comportementales et leurs décomposition permettent de reconstruire les processus cognitifs Il porte l’idée d’une séquentialité des processus ou au moins d’une hiérarchisation de ceux ci et donc une additivité des temps de réponse L'Illustration : distinction entre temps de réaction simple TRS , temps de réaction de choix TRC -> TRS : temps de réponse mesurée quand le sujet n’a qu’une possibilité de réponse qui en moyenne, pour un sujet entraîné le TR= 180 milliseconde -> TRC= temp de reponse dans les situation de choix entre plusieurs réponses possibles qui en moyenne pour un sujet entraîné le TR= 220 milliseconde Ex = on demande au sujet d’appuyer sur le bouton vert si le signal lumineux est vert et d'appuyer sur le bouton rouge si le signal lumineux est rouge Postulat d'additivité ( sous réserve qu'on ait contrôle les autres facteurs comme la latéralisation) on peut interpréter l'allongement du TR comme la durée du processus de choix (220-180=40 ms). V- Etude des fonctions mentales A. La perception Se définit comme l’ensemble des mécanismes et des processus par lesquels l'organisme prend connaissance du monde et de son environnement sur la base des info élaboré par ses sens -> Nos sens ( goût, toucher, odorat,...) permettent de prendre connaissance du monde extérieur, ils sont le lien entre le monde extérieur et notre organisme. -> Les sens sont les outils de la perception - les infos sensorielles sont transmises au SNC et le cerveau intègre et traite les infos = ce qu’on appelle la perception. La perception est un dc un cmpt cognitif car elle correspond à un traitement cogn de la sensation. Toute perception est donc plus qu'un simple phénomène sensoriel c’est -> une interprétation impliquant la personnalité tout entière -> qui se rapporte à un cadre de référence particulier, élaboré à partir de notre expérience personnelle et sociale de nos connaissance (nos représentations antérieurs) -> une interprétation de la réalité : plusieurs interprétations possibles dans certains cas Proprioception = sensibilité qu’a notre système nerveux au info provenant des muscles, des articulation et des os est relative à la position des différentes parties du corps. La gestalt théorie = théorie de la forme : courant qui a tenté de définir les principes et les lois de la perception -> la perception est une forme structurée qui prend sens, sens qui est influencée par le contexte ou la configuration des éléments perçus ( gestalt = forme , configuration , mettre en forme) -> la perception est global ( “la forme “ précède les détails) => la perception consiste en une distinction de la figure sur le fond (ex vase de rubin) B. La mémoire La mémoire permet de conserver et restituer des informations ou des expériences, pour lesquelles il n’y a pas de zone spécifique mais plutôt une interconnexion de différentes zones du cerveau. -> Elle est sélective : nous ne retenons pas tout ce que nous percevons -> Elle est mouvante, évolutive : les souvenirs se transforment. =>La mémoire n’est pas une simple copie de l'entrée perceptive ni un simple système de stockage passif. Les info en mémoire sont des représentation qui évoluent dans le temps 1/ Processus engagés dans la mémorisation Encodage: organisation des informations en mémoire pendant la phase d’apprentissage (= construction d’une représentation mentale) → importance de la nature des traitements pendant l’encodage. Stockage = consolidation : enregistrements et maintien permettant de conserver les infos en MLT. => Importance du sommeil dans la consolidation des souvenirs. Récupération : accès et utilisation des infos stockées qui permet le rappelle d'une représentation permanentes => activation des représentations, => importance des indices environnementaux pour l'accès aux représentations en mémoire => éventuellement reconstruction du souvenir lors de la récupération (= faux souvenirs) 2/ 3 grands types de mémoire Broadbent (1958) fut le premier à affirmer cette conception qui deviendra un modèle dominant dans les 70’. La mémoire sensorielle: liée à nos sens , maintien de l’info sur une courte durée ( MCT stocke un nombre d'éléments limite (env 7 élément indépendant) pendant une durée brève (1 à 30 sec). C’est un stockage passif -> MDT (notion introduite par baddeley et hitch en 1974). Elle stocke et traite l'info le temps de son utilisation dans une activité cognitive qui dépend de l’attention. C’est un stockage actif. La mémoire à long terme : Ne semble pas limité en capacité et en durée mais présente des limitations sélectives sur la capacité à récupérer l'information. - Il y a différents types de mlt selon les contenus stockés : -> Mémoire épisodique et mémoire sémantique regroupées dans mémoire déclarative -> Mémoire procédurale -> Mémoire prospective (assez récente) —---- Selon Tulving (1972) : Mémoire épisodique : comprend les souvenirs des événements vécus (exp perso) = mémoire autobiographiques, souvenirs contextuels Mémoire sémantique : porte sur les faits et les connaisance (faits encyclopédiques) —---- Selon Squire (1980) Mémoire déclarative VS mémoire procédurales : “knowing that” vs “knowing how” -> mémoire procédurale : porte sur les savoir faire, gestes habituels, habiletés motrices = mémoire implicite mais peut être dans certaines mesures explicites lorsque le sujet est questionné. -> mémoire déclarative : connaissance verbalisables (M épisodiques + M sémantiques) = mémoire explicite —---- Mémoire Prospective : forme autre de mémoire sur les souvenirs des évènements à venir. Projection dans le futur ( se rappeler de qqch à faire à un moment donné) = mémoire des intentions (études relativement récentes) 4/ Structure fonctionnelle de la mémoire Schéma de la structure fonctionnelle de la mémoire selon broadbent (modèle dominant dans 70’) Du registre d’infos sensorielles, les infos peuvent être envoyées en mémoire à court terme grâce au filtre attentionnel. Dans la mct, on utilise la révision mentale qui conserve les infos. Depuis la mct, les infos peuvent être stockées dans la mlt = mémorisations. Ce système de mlt aurait une durée permanente et une capacité illimitée. Il est prévu que les infos en mlt puissent être récupérées en mct par des processus d’activation. Schéma du modèle de la mémoire d’après Atkinson et Schiffrin (1968) Les infos vont potentiellement être amenées dans la mct (= un stockage temporaire). Des processus de contrôle comprenant l’encodage puis les traitements de l'information lors de la récupération et de la prise de décision. Il y a des échanges avec la mlt. -> un des modèles les plus influents. Schéma du modèle de mémoire de travail d’après Baddeley (1993 ) Sept registres ( 7 sens) permettent le stockage et l’encodage des infos sensorielles avant leur gestion par un administrateur central qui permet les échanges entre les sous-systèmes sensoriels et la mlt. 5/ Facteurs favorisants ou délétères pour la mémoire Facteurs favorisants : Importance de la répétition, Encodage profonds ( élaboré, structuré) Le double encodage (ex : visuel et verbal) augmente la qualité et la stabilité de la mémorisation, Contexte : rappel demandé dans le même contexte que l'apprentissage est plus efficace Sommeil qui favorise la consolidation Les émotions : événements émotionnels mieux retenus que les events neutres Facteurs perturbateurs de la mémoire : Alcool, drogues, certains traitements médicaux (ex: anxiolytiques) Manque de sommeil Stress, anxité, depression, Manque d’activité mnésique (comme un muscle) Âge Certaines pathologies ( ex: pathologies neurodégénératives) C.L’attention 1. Un rôle de protection et de sélection -> évite la surcharge d'infos : impossible pour le système cognitif humain de faire attention à tous les stimulis traités par nos organes sensoriels. -> optimise la sélection des infos : filtre les infos en provenance des registres sensoriels et permet l'accès conscient à certaines informations stockées dans notre mémoire. -> Eveil et vigilance : assurent notre capacité à lutter contre l’endormissement lié à la fatigue ou à la monotonie d’une tâche. 2. Bénéfices dans la conduite -> caractérisé par un traitement plus rapide des infos attendues ( traitement perceptif, conceptuel, moteur), par une plus grande précision des réponses, par une amélioration de la sélection des infos pertinentes. => Mais cela implique de résister à la distraction et maintenir la cohérence de l’activité. 3. Distinction de différents types d’attention -> Sélective ou focalisée : capacité à focaliser sur un stimulus pour le traiter de façon plus approfondie. -> Divisée ou partagée : capacité à réaliser simultanément différents traitements ou différentes tâches. -> Soutenue ou maintenue : capacité à maintenir une performance sur une longues durée qui dépend de l’éveil de la vigilance, de la capacité à détecter le stimulus et de la résistance à la distraction 4. Processus contrôles et processus automatiques Tous les processus de contrôles demandent de l’attention. -> Le temps pour exécuter la tâche augmente en fonction de la charge de traitement. Deux tâches qui nécessitent des processus contrôlés ne peuvent être réalisées en parallèle car le réservoir de ressources attentionnelles est limité. L'exécution de certaines tâches ne demande pas d’attention : elles sont le résultat de processus automatiques = peuvent être exécutés en //. D. Le langage Étude de la compréhension du langage, de la lecture ainsi que la production écrite ou orale (cf psycholinguistique). Psychologie du langage : étude des conduites ou cptm langagiers. Ils sont étudiés dans le cadres du fonctionnement globale de l’individu; Thèmes traité par la psychologie du langage : - acquisition du langage, - mécanismes de traitement du langage : compréhension et production, - troubles de fonctionnement du langage, - cerveau et langage : bases neuroanatomiques et neurophysiologiques du fonctionnement et déterminants génétiques, - langage et pensée - langage dans ses diff modalités (lecture, production écrite, langues visuelles) - multilinguisme Linguistique : description de la structure et des règles d'organisation des langues maternelles Psycholinguistique = entre psycho du langage et linguistique. Problématique : celle de la psychologie du langage, mais bon nombre de ses outils théoriques et méthodologiques sont issus de la linguistique… E. Les émotions Une émotion est un état affectif associé à des sensations de plaisir ou déplaisir qui s’accompagne de manifestations psychologiques, cognitives, expressives et subjectives. => C’est une réponse automatique et immédiate de l'organisme à un stimulus. Les émotions peuvent avoir une fonction d’adaptation (peur= alerte face au danger) et une fonction d’inhibition (elles altèrent nos capacités de réaction ou cognitives). Elles font partie de la capacité de communication non verbale (micro-expressions). Il existe des expressions faciales émotionnelles universelles. La famille, la culture, le milieu, l'éducation vont influencer nos émotions et notre capacité à les exprimer. -> Charles Darwin (1879), fondateur de la théorie de l'évolution, définit les émotions comme une faculté d’adaptation et de survie de l'organisme vivant. Emotion = innée, universel et communicative -> Paul Ekman (1972) : 6 émotions de base (peur, colère, dégoût, tristesse, joie, surprise) , liste enrichie dans les années 90’, qui passe à 16 ( gêne, satisfaction, soulagement …. ) Conclusion Générale La PC a pour but d'étudier les nombreuses fonctions cognitives qui permettent à l'homme de penser, comprendre et interagir avec son environnement. -> connaissance fondamentales (=connaissances pour mieux comprendre) -> connaissances utiles pour des applications (domaines divers) Ex : pour la compréhension de troubles et l'émergence de solutions de prise en charge et de remédiations ( ex : troubles de )

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