Troubles du Métabolisme PDF - Le 10-12

Summary

Ce document aborde les troubles du métabolisme, notamment les effets de l'entraînement combiné, la régulation hormonale de la glycémie chez le DT1 et le DT2, et l'interaction entre l'alimentation et l'exercice. Il présente une analyse détaillée des hormones et mécanismes liés au métabolisme énergétique.

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troubles du métabolisme le 10-12 effets de l'entraînement combiné : réduit davantage l’HbA1c vs. modalité seule (soit l’un, soit l’autre) réduction du métabolisme des lipides vs modalité seule 5. alimentation : traitement chez le DT1 et D...

troubles du métabolisme le 10-12 effets de l'entraînement combiné : réduit davantage l’HbA1c vs. modalité seule (soit l’un, soit l’autre) réduction du métabolisme des lipides vs modalité seule 5. alimentation : traitement chez le DT1 et DT2 l’insulinothérapie doit etre accompagnée de règles hygiéno-diabétiques une alimentation saine, équilibrée et diversifiée influe sur la santé et les performances → aucun aliment n’est strictement interdit mais certains produits sont à limiter à cause de leur effet hyperglycémiant (produits trop sucrés) III/ Activité physique adaptée a) régulation hormonale de la glycémie coupe frontale antérieure de la glande surrénale : partie corticale : ➔ zone glomérulée : minéralo-corticoïdes aldostérone (rétention d’eau, joue sur RRAS) ➔ zone fasciculée : glucocorticoïdes cortisol ➔ zone réticulée androgènes, oestrogène, progestérone partie médullaire : adrénaline, noradrénaline 1. insuline et exercice chez le sujet sain cinétique de sécrétion à l’exercice : baisse de la sécrétion d’insuline à l’exercice : intensité importante : baisse importante action inhibitrice de l’adrénaline sur les cellules bêtas du pancréas baisse de l’absorption du glucose cellulaire fonctions : baisse paradoxale car nécessité en glucose plus importante avec hausse de l’intensité arrêt d’inhibition de la néoglucogenèse et de la lipolyse absorption cellulaire assurée par la contraction musculaire évite l’hypoglycémie ces mécanismes permettent de continuer à libérer du glucose dans le sang (assure les besoins métaboliques) + absorption dans les cellules en l’absence d’insuline 2. glucagon et exercice chez le sujet sain dépendant de la durée d’exercice cinétique de sécrétion à l’exercice : hausse de la sécrétion du glucagon si l’exercice est > 45m et immédiatement pendant la phase de récupération peu importe la durée sinon (en-dessous de 45 m), le glucose sanguin est directement disponible fonctions apport de substrat à l’exercice : l’exercice amène une hausse de la demande métabolique et un épuisement du glycogène musculaire → nécessite d’aller chercher une autre source de glucose : le foie hausse de la glycogénolyse hépatique néoglucogenèse récupération : ex court : sécrétion sous forme de pic post-exercice ex long : sécrétion diffuse 3. adrénaline et noradrénaline et exercice chez le sujet sain dépendant de l’intensité de l’exercice cinétique de sécrétion à l’exercice : catécholamines sécrétées en réponse à une situation d’alerte, d’urgence hausse de la sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline, quand l'intensité > 40% de la Vo2 max fonctions apport de substrat à l’exercice : inhibe la sécrétion d’insuline augmente la glycogénolyse musculaire (adrénaline) mobilisation des lipides certaines conditions boostent la sécrétion : ★ hypoglycémie (diabète, régime pauvre en glucide) ★ type d’exercice (isométrique > dynamique) ★ hypoxie (faible disponibilité en oxygène) ★ déshydratation effets de l'entraînement : ➔ baisse de la sécrétion au repos ➔ baisse de la réponse à l’exercice ➔ hausse de la réponse adrénergique (cas extrême) autrement dit : hausse de la sensibilité à l’adrénaline chez le sportif : baisse de la réponse à l’exercice, qui amène une épargne glucidique (métabolisme de + en + lipidique) sauf urgence 4. cortisol et exercice chez le sujet sain c’est une hormone stéroïdienne cinétique de sécrétion à l’exercice : ★ hausse à l’exercice, puis garde une certaine inertie en cas d’ex court ★ baisse de la récupération pour les ex prolongés antagoniste de l’insuline : baisse de l’absorption des glucides et hausse de la lipolyse le cortisol est une hormone catabolisante remarque : propriétés anti-inflammatoires en font, traitement courant pour limiter la douleur en muscu, la sécrétion élevée de cortisol est contre-productive et liée au stress musculaire résumé : régulation de la glycémie à l’exercice : effet de l’intensité ex intense : stratégie qui peut être importante chez le DT1 (répétitions de sprints x4) b) prescription de l’activité physique régulation glycémique à l’exercice chez le DT1 : chez le sujet sain : lors d’un exercice, l'insuline diminue grâce à l’inhibition des cellules du pancréas par les catécholamines (adrénaline et NA) > glycémie stable → la contracture musc permet déjà d’augmenter l’apport en glucose cellulaire via les Glut4 chez le DT1 : l’insuline n’est pas régulée par l’organisme mais injectée or si l’injection n’est pas régulée, il y a progressivement une entrée excessive de glucose dans les cellules → l’insulinémie ne peut diminuer malgré l’effet croissant de la contraction musc CL: risque d’hypoglycémie par excès d’insuline et des hormones hyperglycémiantes remarque : les hormones hyperglycémiantes ne permettent pas de contrer ce phénomène chez le DT1 car la répétition des hypoglycémies entraîne une résistance à leur effet la réalisation d’un exercice modéré prolongé peut limiter l’effet des hormones hyperglycémiantes (A, NA, G, C) malaise hypoglycémique induit par l’exercice chez le DT1 : ➔ augmentation de la sensibilité à l’insuline par l’exercice (24-72h après) ➔ réserves de glycogènes déplétées ➔ effets de l’insuline intermédiaire ou lente (risque si injection rapide et récente !) risques d’hypoglycémie nocturne > altère le sommeil et les performances risques d’hyperglycémie : mécanimes : la baisse d’insulinémie limite l’entrée du glucose dans les cellules il y a une mobilisation accrue des AG et de la néoglucogenèse pour commencer l’apport insuffisant de glucose → risque d’acidocétose à éviter : exercices brefs et intenses qui stimulent les hormones hyperglycémiantes recommandations : arrêt de l’effort, boire beaucoup et augmenter dose d’insuline influence de la glycémie pré-exercice sur les risques : recommandations générale chez le DT1 1. toujours avoir du sucre sur soi 2. autocontrôles glycémiques fréquents avant ex d’intensité faible et court (vélo, marche de moins de 30m) si g < 100 mg/dl : conso de 15g de glucides avant ex d'intensité et durée modérée (jogging 40m) si g < 100 mg/dl : conso 30-45g de glucides 100-180 mg/dl : conso 15g de glucides avant ex d’intensité modérée et de longue durée (+ d’une heure de vélo) si g < 100 mg/dl : conso de 45g de glucides 100-180 mg/dl : conso de 35-45g de glucides 3. injecter de l’insuline 1h avant l’exercice, loin des zones actives 4. éviter les sports comme la plongée, le deltaplane régulation glycémique à l’exercice chez le DT2 : protocole : objectif principal : améliorer le contrôle glycémique mais aussi les capacités fonctionnelles, la force, l'endurance, l’équilibre déduire le type d’évaluation : force, capacité cardiorespi, équilibre ? reproductibilité de la mesure sur 3 temps : test identique, conditions environnementales tests possibles de l’aptitude aérobie : 1. épreuve d’effort sous maximale (arrêt à 85% de la Fc max théorique) sur ergocycle ➔ palier de départ 50w : incrémentation 25w/2m ➔ mesure Fc, Sp02, pression artérielle mesure max possible mais nécessite présente d’un cardiologue donne le PMA par extrapolation (ss-max) et la Vo2 max estimée 2. TDM6 marche le plus de distance sur 6m, aller-retour sur 30m et balisage tous les 5m mesure de distance et mesure physio : Fc et Sp02 à chaque minute, pression artérielle donne le périmètre de marche altérée si claudication, pied diabétique, AOMI, etc mesure de force sur machine guidée : trouver la charge max pour faire 5 répétitions utilisation de la formule en fonction de la charge max et des répétitions : estimation 1Rm → définir une intensité relative de l'entraînement, qui donne le nombre de répétitions et séries 50-60% : endurance musc 60-75% : puissance musc 85-90% : force musc recommandations générales chez le DT2 : activité physique amène une hausse de la sensibilité à l’insuline sur 24-48h il faut alors favoriser de l’activité tous les deux jours déroulement d’une séance chez le DT2 : 1. mesure de la glycémie qui amène une prise de décision 2. réalisation de l’activité (quel ordre?) entraînement aérobie : type : activité en décharge intensité : modérée (50-60%) à intense (60-89%) durée : 150-300m modérée ou 75-150m intense ou combinaison équivalente fréquence : 3-7j/semaine → optimiser la fréquence pour la sensibilité à l’insuline renforcement musculaire : type : machine guidée, mouvement libres, élastiques intensité : endurance musculaire (40-50%) puis force, poids de corps durée : 10-15 répétitions, 3-5 séries avec une progression reps, séries puis intensité fréquence : 2-3 séances non consécutives/semaine faire attention à la complexité du mouvement et faire des exos non traumatisants

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