Synthèse Starting Block - PSYC-E-1008 2023-2024 PDF

lOMoARcPSD|46839847 Synthèse starting block Starting-block V2 (Université Libre de Bruxelles) Scanne pour ouvrir sur Studocu Studocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou un lycée Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 PSYC-E-1008, STARTING-BLOCK V2 Les TP du starting block :  Initiation à la pratique de la recherche scientifique.  Réalisation d’un travail de recherche : recherche bibliographique, en groupe de 8.  Sélection d’une situation par l’ensemble du groupe, visionnage de la situation et rédaction d’une description, confrontation collective à partir de la description, rédaction d’une synthèse collective.  Un guide complet sera à disposition mi-octobre. ➩ A l’examen, faire des liens entre pratique et modèles avec la philosophie, les sciences sociales et les sciences naturelles. Lecture et visionnage obligatoire : Lire l’homme qui prenait sa femme pour un chapeau. Regarder le film : « le brio » d’Yvan Attal. Examen : QCM sans point négatif, en janvier et rattrapage en juin et aout. Examen blanc en décembre suivis d’une séance de travail collaboratif pour débriefer et faire le point. Travaux à remettre qui seront évalués :  Rédaction d’une observation naïve.  Participation a la formation en ligne : what’s up doc.  Rédaction d’une fiche de lecture d’un article scientifique en français ou en anglais.  Remplir un questionnaire sur l’ouvrage d’olivier Sacks.  Présence au TP.  Présentation orale collective de l’état d’avancement du travail.  Réalisation et transcription collective d’un entretien avec un professionnel de terrain.  Rédaction collective d’un rapport écrit final.  Participation individuelle aux activités SONA Notation de l’examen : 1 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024  La note est divisée en 2 : 50% de l’examen et 50% les TP (tous les rapports rendu, travaux effectués et les pratiques à présence obligatoire).  Pas de 2ème session aux TP qui contiennent la moitié de la note des examens.  Il y a bien une 2ème session en juin pour la partie examen et une 3ème en aout. Deadlines :  Du 19/09 au 11/10 : cours magistraux avec lectures obligatoires.  Du 03/10 au 28/10 : ateliers méthodologiques facultatives : inscrite le 28/11 pour la préparation aux examens.  Du 13/10 au 27/10 : inscription aux TD en groupes : groupe de 8 et choisir un thème.  Le 13/10 : séance d’information sur les TP  Du 13/10 au 23/12 : 1ère étapes des TP de groupes : - Choisir une situation en lien avec le thème à observer. - Rédiger la description individuelle de cette observation. - Confronter les observations individuelles. - Effectuer individuellement en ligne la formation what’s up doc (WUD). - Élaborer collectivement une 1ère question de départ (QDD). - Effectuer des recherches bibliographiques individuellement pour trouver des articles de revues scientifique en lien avec votre QDD. - Attribuer collectivement au moins un article à chaque membre du groupe. - Rédiger la fiche de lecture de l’article attribué.  Du 04/12 au 22/12 : inscription aux séances des TP du Q2 « observation » et « qu’est-ce que la clinique ? ».  05/12 : test blanc en ligne sur les CM du Q1 suivi d’une guidance en ligne. Échéances importantes pour la remise des travaux le 22 décembre 23h59 :  Passation de la formation en ligne what’s up doc.  Questionnaire compléter sur le livre d’Olivier Sacks – l’homme qui prenait sa femme pour un chapeau.  Description individuelle de l’observation naïve.  Rédaction de la fiche de lecture individuelle. ⚠ Si la fdl n’est pas déposée, on sera automatiquement enlevé de nos groupes et comme pas de 2ème session, on aura déjà échoué à l’UE. Le SONA : 2 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 C’est un système qui permet aux étudiants d’avoir un aperçu de la manière dont se déroulent les expériences scientifiques dans la faculté. Cela permet de rencontrer différents chercheurs, de se mettre dans la position du participant à une expérience et avoir un aperçu d’une série de recherches menées en faculté. La participation au SONA est compris dans la note finale de l’examen. Chaque étudiant doit acquérir 18 crédits (1 crédit = 20 minutes d’expérience) entre septembre et mi-mai. Pour trouver des expériences auxquelles participer, il faut installer l’application SONA et on pourra avoir des possibilités de choisir nos expériences. COURS 3-4-5 : que font les psychologues, les pédagogues et les logopèdes ? 3 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 1. Psychologie sociale et interculturelle Sociale : Aborder être hum, comprendre réactions en présence des autres. Influence par présence interculturelle : comprendre humain entre divers groupes culturels et toutes les relations et fonctionnements entre ces diff groupes. Centre de planning familial : promouvoir santé sexuelle - Accueil : accueillir l’émotion de l’autre, analyser la demande, prendre le temps. - Accompagnement IVG : aucun conseil, l’aider à réfléchir, non pas lui faire prendre une décision ou orienter son choix en fonction de NOTRE avis. faire comprendre qu’on est acteur de nos choix : « je n’ai pas le choix », pourtant si. - EVRAS : éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle avec public varié et lieux variés : travail de groupe, dynamique d’un groupe, intimité générale. Prévention dans les écoles, festivals. Travail de sensibilisation. Pourtant réactions négatives sur le programme - Consultations : psychologiques, médicales, juridiques, sociales… - Communication et choix du vocabulaire : « psychologue », représentation diff des psychologues, mot lourd émotionnel pour certaines personnes  aller voir un psy = avoir des pathologies lourdes pour certains  utiliser termes alternatifs si la personne ne demande pas un suivi psychologique. - Verbalisation des différences culturelles : intimité influencée par la culture, différentes représentations de la sexualité en fonction des cultures. Rester loyal envers sa culture tout en étant dans l’EVRAS. 2. La logopédie Logopède : thérapeute de la communication et langage. Pathologies : de la parole, voix, déglutition, langage oral, langage écrit. Public : bebe, enfant, adon adulte personne âgée Rôles : prévention, évaluation, traitement, étude scientifique But : usage satisfaisant et valorisant permettant autonomie et insertion. Elle croise plusieurs domaines : - Médecine, - psycho, - neurosciences, - psycholinguistique, - pédagogie Enfant sourd : handicap « silencieux » 4 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Tenir compte de la personne, ses caractéristique, et de son environnement. 3. Psychologie du travail La psychologie du travail c’est une branche de la psychologie qui s’intéresse aux phénomènes psychiques et aux comportements des individus au travail. Domaines d’intervention de la psycho du travail : - Grh : recrutement, sélection, formation du personnel évaluation des performances, insertion et réorientation professionnelle - Organisation du travail : management, gestion d’équipes, projet - Prévention du travail et bien-être au travail : service de prévention, coaching, évaluation charge psychosociale - Ergonomie psychologique : aménagement postes de travail, ergonomie des interaction homme-ordi, des sites web - Psychologie économique Évolution du travail : physique  adaptation au travail qui a changé VUCA : volatility, uncertainty, complexity ambiguity  l’incertitude du travail : tout peut s’écrouler du jour au lendemain MARIE PEZE : réseau « souffrance au travail » - Porosité : entre l’espace et le temps de travail/entre l’espace et le temps de la vie personnelle  plus de frontière entre le travail et le personnel - Charge de travail réelle, différence entre la charge prescrite et charge réelle - Intensification du travail et shifting - Individualisation des objectifs et isolement - Manque de soutient de social - Management par objectifs chiffrés - Critères d’évaluation quantitatifs - Perspectives de carrières floues - Changement fréquent de poste : adaptabilité et agilité - NTIC et télétravail - Anxiété post-covid, éco-anxiété Les facteur de protection au travail : « Le burnout pour les nuls » Le rôle du psy du travail : Écouter le : - Besoin de repères - besoin d’être rassuré - Besoin d’apprentissage - Besoin de reconnaissance 5 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - Besoin de motivation au travail - Besoin d’équilibre vie privée / vie professionnelle - Besoin d’écouter, ressentir et exprimer les émotions Principe du coaching : alliance entre le coach et ses clients dans un processus qui suscite chez eu réflexion et créativité afin de maximiser leur potentiel personnel et professionnel Le burnout : « un syndrome d’adaptation – une lente glissade » Causes multifactorielles : individuelle, organisationnelle, managériale - La surcharge de travail va placer le corps et le psychisme dans une situation de stress chronique - L’épuisement pro est pas que du à la surcharge de travail mais aussi à son incohérence, sa mauvaise organisation et au refus d’écouter celui qui annonce l’impossible Symptômes : somatiques, affectifs, cognitifs, (Mémoire etc.), comportementaux. Exemple de trajet de coaching (burnout) Conscience  reconnexion  réintégration  retour au travail Burnout : sphère du travail (ou parental), seulement 0 envie quand ça touche au travail Dépression : non lié au travail, dans toutes les sphères de la vie, 0 envie dans tout. 4. Conseiller pédagogique Les sciences de l’éducation ; Missions : - Former - Accompagner : individuel, de faculté, institutionnel - Échanger - Valoriser Il y a des accompagnements individuels comme en groupe. Il y a aussi des cellules d’appuis pédagogiques. 5. Neuropsychologue clinicienne Neuropsychologue : évaluation des fonctions cognitives, à l’aide d’outils standardisés ; participation aux hypothèses diagnostiques dans le cadre de difficultés liées au vieillissement par exemple Prise en charge cognitive (revalidation) psychoéducation, Évaluation des fonctions cognitives : - Mémoire, attentions, langage, praxies, fonctions exécutives (planification, inhibition, flexibilité) Diff zone dans le cerveau (schéma)  tests standardisés -> procédure et consignes précises ->conditions identiques 6 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 -> normes en fonctions de l’âge et du niveau d’études  -Anamnèse et hétéroanamnèse  quels symptômes/changements sont observés dans son quotidien  qu’est-ce que l’entourage observe comme changements -utilisation d’une batterie de tests pour évaluer l’ensemble de ses fonctions cognitifs -interprétation du profil cognitif -discussion en équipe pluridisciplinaire (scanner, prise de sang) - hypothèse diagnostique - maintien au domicile prise en charge cognitive : -exercices de drill pour « rééduquer » fonction altérée  revalidation en vue d’une ré insertion professionnelle après un avc méthodologie en 3 temps : -évaluation : fonctions cognitives altérées ? Ligne de base avec tests standardisés psychoéducation -mise en place d’un agenda et de stratégies compensatoires dans le quotidien  dans le cas d’une maladie Alzheimer par exemple  un TDAH entraine des difficultés pour se concentrer et pour rester en place. Accompagnement des proches -soutien psychologique, aide à la gestion du quotidien -comprendre pour mieux s’adapter  + les proches vont comprendre les changements liés à la maladie, mieux ils vont … Où trouve-t-on des neuropsy : -centres de revalidation - Cabinets privés - Consultations ambulatoires, patients hospitalisés - Milieu asso - Maison de repos - Population des enfants et adolescents 6. Psychologue clinicienne Différentes expériences => différentes missions 7 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 -Évaluer : normal/pathologique, symptomatologie -Accompagner/soutenir : souffrance, détresse -Informer/ « éduquer » : annonces, éducation à la santé Une multitude de contexte, de fonctions : Publics différents : - Âges variés : bébépersonne âgée - Rencontres individuelles ou collectives - Patients en demande ou reçus sous contrainte Lectures : il existe diff écoles, compréhensions du fonctionnement humain complémentaires (psychodynamique/psychanalytique, T.C.C., systématique, humaniste) Objectifs/missions liés aux contextes : -écoles, prisons, aide à la jeunesse, santé mentale hôpitaux, maison de repos, recherche, secteur du handicap, cabinet « privé », police  collaborations pluridisciplinaires Influences du contexte culturel  éthique, déontologie… Confrontation à la souffrance humaine Grande variété de contextes de travail Adaptabilité à des environnements parfois lourds ! représentations du métier évoluent : « les psys c’est pour les fous » COURS 6 : quels sont les sciences de l’éducation, psychologiques et la logopédie ? 1. Les sciences de l’éducation les sciences de l’éducation : José Louis WOLF : a) Ce que ne sont pas les sciences de l’éducation : Il y a une grande variété de discours sur l’éducation. - Discours nominatifs (à référence juridique, politique, philosophique, religieuse) sur ce que doit être l’éducation. - Basée sur l’expérience personnelle d’acteurs éducatifs. Remarque : - Importance de cette distinction. - Existence de différentes formes de relations/tensions entre les deux. b) Comment une approche scientifique de l’éducation s’est-elle développée ? Précurseurs : 8 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024  courant philosophique : (ex: Comenius, 1592-1670)  courant médico-psychologique : (ex: Itard, 1774-1834)  courant sociologique, comparatif (ex: M.A. Jullien de Paris, 1775-1848) → l’éducation se compose de faits et d’observations comme toutes les autre sc et arts. Donc nécessité de former des collections de faits et d’observations rangées dans des tables analytiques, qui permettent de les rapprocher et de les comparer pour en déduire des principes certains, des règles afin que l’éducation devienne une science à peu près positive. Au lieu d’être abandonnée aux vues étroites et bornées, aux caprices et l’arbitraire de ceux qui la dirigent, et d’être détournée de la ligne directe qu’elle doit suivre, soit par les préjugés d’une routine aveugle, soit par l’esprit de système et d’innovation. Les recherches sur l’éducation doivent fournir les moyens nouveaux pour perfectionner la science de l’éducation. (Il compare en Suisse les différents systèmes éducatifs.)  courant didactique (ex: Bachelard, 1884-1962)  Bain publie en 1894 « La science de l’éducation », considérant que les méthodes d’enseignement doivent découler d’une part d’un ordre psychologique obtenu par l’étude rigoureuse des facultés de l’intelligence et d’autre par un ordre logique inhérent aux contenus eux-mêmes (Jean Houssaye, Revue française de Pédagogie, n° 120, p. 87)  Claparède en 1905 publie « Psychologie de l’enfant et pédagogie expérimentale ». La pédagogie doit se faire science expérimentale et dépendre de la psychologie scientifique de l’enfant. (Jean Houssaye, Revue française de Pédagogie, n° 120, p. 87) Processus d’institutionnalisation des sciences de l’éducation : Création de centres de recherche au tournant des 19e et 20e siècles : - raisons internes - raisons externes Que couvrent aujourd’hui les sciences de l’éducation ? : Aujourd’hui : 9 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024  médico-psychologiques.  sociologiques, historiques, anthropologiques.  Philosophiques.  Didactiques. → très grande variété de thèmes c) Approches normatives et scientifique à propos de l’éducation dans les débats contemporains : Jeu complexe de relations / tensions entre :  jugements de valeur (ce que devrait être l’éducation, selon tel ou tel choix de valeurs)  jugements de faits (ce qu’est l’éducation dans tel ou dans contexte) Exemples : utiliser une approche scientifique pour : - le développement en soi de nouveaux savoirs (→ dans ce cas : pas de confrontation directe savoirs-finalités). - analyser et/ou évaluer des politiques, options normatives, pratiques. - outiller, opérationnaliser des politiques, options normatives, pratiques. - légitimer des politiques, options normatives, pratiques. - dénoncer, remettre en question des politiques, options normatives, pratiques. - suggérer, tester, expérimenter de nouvelles politiques, options normatives, pratiques. - informer les décideurs ou praticiens du champ des possibles au regard de telle ou telle finalité. → Importance de se poser chaque fois la question des enjeux éthiques et sociétaux liés à la recherche en éducation 2. Les sciences psychologiques : Les sciences psychologiques : Michel Sylin : o La psychologie : « des » sciences psychologiques « Psyché » : l’âme « Logos » : le discours, la façon de parler  Discours sur l’âme humaine (-exemples sur les âmes de certains objets) o L’âme a un poids (vidéo sur expérience personnes décédées perdant du poids) Montre la matérialité de l’âme « logos », en quoi le discours sur l’âme humaine est-il un discours scientifique L’âme fait notre spécificité, notre réalité psychique qui va être différente entre chaque individu. Elle fait notre singularité. 10 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 En 1907, McDougall était convaincu que l’âme avait une matérialité, un poids. Il a donc construit un lit, une table reliée à une balance, sur laquelle il mettait des patients atteints de maladies incurables lors de leurs derniers soupirs et il regardait si la balance changeait de poids. Il a fait cet exercice sur 6 patients, et il s’est aperçu que les patients perdaient du poids en mourant (±21g). (Pour lui, les animaux n’ont pas d’âme. Il a donc pesé des chiens en train de mourir et il n’y avait pas de modification de poids). Il y a tout un champ de la psychologie qui ne vise pas à expliquer nos fonctionnements, le psychisme, les fonctionnements cognitifs, la mémoire mais qui vise à comprendre le fonctionnement qui suppose une forme d’inférence, de construction intellectuelle qui va avoir une place importante à la subjectivité. 3. La logopédie : La logopédie : Cécile Colin « Le logopède est le praticien paramédical qui effectue la liste des actes relatifs à la prévention, l’évaluation, le traitement et l’étude scientifique des troubles de la communication humaine » 1991. « C’est la responsabilité de la prévention, du dépistage, du diagnostic, du traitement verbale et non verbale ainsi que des troubles de la cognition numérique, mais également des troubles de la sphère oro-faciale (problème de déglutition et voix) à tout stade de vie ». 2019 Le profil professionnel contient 9 volets : › Promotion et prévention › Dépistage et diagnostic › Traitement › Accompagnement › Professionnalisme (respect dispositifs légaux – éthique – déontologie) › Communication › Collaboration › Érudition (DPC – partage d’expertise) › Leadership (contribution à l’évolution du système de santé et à l’amélioration de la qualité des prestations). La logopédie n’est pas une science mais une discipline qui nourrit sa pratique des recherches et modèles théoriques issus des sciences psychologiques de l’éducation. Elle entretient aussi des liens privilégiés avec la linguistique, la phonétique, les sciences de la vie.... Ses méthodes de recherche sont largement partagées avec ses disciplines sœurs : tâches comportementales (scores, temps de réaction), neuro-imaginerie, oculométrie questionnaires.... La pratique clinique est également proche de celle des autres professions (para)médicales au niveau de l’approche des patients : anamnèse (retour à la mémoire du passé vécu oublié ou refoulé), bilan (tests..), prise en charge basée sur l’evidence-based practice avec évidement 11 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 des spécificités au niveau des outils utilisés (tests spécifiques, exercices spécifiques et outils technologiques spécifiques pour la prise en charge.....) Il s’exerce le plus souvent au sein d’une équipe multidisciplinaire dont la composition peut varier selon les centres et le type de pathologie. Il peut s’exercer avec des (neuro)psychologues, médecins (neuropédiatres, pédopsychiatres, ORL-phoniatres, gériatres), neurolinguistes, psychomotriciens, kiné, ergothérapeutes, audiologistes.... Les champs d’interventions sont très larges : voix, articulation, nutrition, AVC, surdité, aphasie, mémoire, paralysie faciale et plein d’autres. Belgique = La logopédie – les logopèdes (en Flandre, le master en logopédie est rattaché aux facultés de Médecine et est couplé avec l’audiologie) Suisse = La logopédie – les logopédistes France et Québec = L’orthophonie – les orthophonistes - Les logopèdes sont les professionnel.es du langage et de la communication - Un champ disciplinaire et une profession assez jeunes - Métier en évolution constante, en phase avec l’évolution de la société (cf. multilinguisme, vieillissement, nouvelles technologies,...)... parfois loin de l’image type qu’on peut s’en faire (nombreux champs d’action) - En interaction avec beaucoup d’autres professionnels de la santé. COURS 7 : cartographie des domaines de la psycho, des sciences de l’éduc et de la logo 12 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Vocation scientifique : se réfère à l‘ensemble des connaissances psychologiques (en rapport, avec des processus cérébraux, comportementaux ou mentaux) générées à travers l’application systématique de la méthode scientifique Sciences de l’éducation : constitués de disciplines scientifiques qui appréhendent sous un angle ou un autre, les faits et les situations éducatives, soit en partant des disciplines scientifiques déjà constituées soit en partant des problèmes concrets et réels que pose l’éducation  Approche nomothétique  Approche constructiviste Les grandes méthodes : -Observation du comportement dans le milieu naturel -Questionnaires -Entretiens-Mesures (neuro)physiologiques -Mesures comportementales (tp de réa, comportement non verbal, langage utilisé) dans un cadre expérimental -Analyse de textes, d’images Sciences de l’éducation : - sociologie de l’éducation -pédagogie -psychologie de l’éducation -didactiques  sociologie de l’éducation : étude scientifique de la vie sociale, des groupes et des sociétés humaines. Elle nous permet de comprendre que nos vies sont fortement influencées par des forces historiques et sociales  « La socio de l’éduc représente l’approche scientifique de l’éducation comme phénomène social » (— Bulle, 2005, p.215)  psychologie de l’éducation : l’application de la science psycho aux phénomènes éducatifs (apprentissage et enseignement)  pédagogie : mot ayant 2 sens : -manière dont un enseignant enseigne -le champ de recherches dans lequel les chercheurs s’interrogent sur les diff pédagogies pratiquées par les enseignants et leurs effets sur les élèves (diff pédagogies ? certaines pédagogies meilleures que d’autres ?)  didactiques : -disciplines académiques « qui étudient dans un domaine particulier » -les phénomènes d’enseignement -le conditions de la transmission de la « culture » propre à une institution -ET les conditions de l’acquisition de connaissances par un apprenant Psychologie clinique : 13 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 ¶ deff : secteur qui utilise les connaissances psychologiques pour accompagner ou intervenir auprès de personnes ayant des problèmes ou des troubles de la santé ou de bien-être ¶ l’approche psychanalytique = un ensemble de discours qui ont en commun d’aborder les enjeux de la condition humaine à partir du concept d’ « inconscient » ¶ « La pratique clinique orientée par la psychanalyse vise à aider le sujet à se repérer dans ce qui répète pour lui, consciemment ou inconsciemment, sur le plan du rapport au corps et du rapport à l’autre ainsi qu’à inventer des modes de réponse socialement praticables aux difficultés qu’il y rencontre. » Exemple : Comment accueillir et accompagner une patiente se faisant répétitivement exclure ou refuser des institutions psychiatriques auxquelles elle s’adresse du fait de ses passages à l’acte violents sur elle-même ou sur les autres?  Méthode : -entretiens individuels : repérage de ce qui se répète inconsciemment pour la patiente sur le plan du rapport à l’autre (se faire rejeter, se faire maltraiter, se faire abandonner par l’autre) -mise en place d’un espace de parole avec la patiente ainsi qu’un réseau de prise en charge permettant à cette dernière de ne plus se retrouver à la rue, abandonner par l’autre.  Enseignements : -une importante réduction des passages à l’acte -initie un suivi hebdomadaire avec un psychologie et un psychiatre -nouveaux intérêts émergent également chez la patiente L’approche cognitive et comportementale en psychologie clinique représente un des courants majeurs en psycho clinique. Elle s’appuie en fait sur deux approches théoriques : 1. L’approche cognitive : centrée sur le traitement de l’information à savoir comment les individus traitent, interprètent et répondent aux évènements extérieurs 2. L’approche comportementale : centrée sur les théories de l’apprentissage qui vise à déterminer les contingences qui produisent certaines réponses comportementales automatiques. Psychologie différentielle : 14 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Étude de l’autobiographie de nonnes écrites dans les années 30, quand elles avaient entre 18 et 32ans (quand elles sont rentrées au couvent) On analyse les émotions exprimées dans les autobiographies On examine ensuite la longévité des nonnes 70 ans plus tard. On peut donc voir que les nonnes exprimant des émotions positives dans leur autobiographie 70 ans auparavant ont vécu le plus longtemps. Comparé à celles qui s’exprimaient de façon négative qui n’ont pas vécu aussi longtemps. Psychologie sociale : Deff : discipline dont l’objet est l’étude scientifique de la façon, dont la présence d’autrui, qu’elle soit réelle ou imaginée, influence les états psychologiques et les conduites des individus. Illusion de lucidité asymétrique : on a l’impression que le comportement d’autrui est plus révélateur de sa véritable personnalité que le nôtre. Pourquoi ?  Étude de Pronin : montre qu’on a l’impression de mieux connaitre l’autre que l’autre pourrait nous connaitre. Un groupe social A se connait mieux et connait mieux le groupe social B que ce dernier.  Deux mécanismes : 1. Croyance que l’accès aux pensées « privées » est davantage nécessaire pour établir notre personnalité que celle des autres. 2. On pense que les autres sont plus victimes de biais cognitifs que nous-mêmes. (le biais consiste ici à attribuer des traits de personnalité sur base de comportements observables => alors que ces comportements pourraient répondre à des facteurs situationnels)  On peut faire en sorte de paraitre parfait envers un tiers et se donner bonne image parce qu’on admire cette personne et qu’on veut qu’elle pense le meilleur de nous sans que ce soit vrai pour autant. Psychologie (inter)culturelle : 15 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Deff : discipline étudiant la façon dont la culture influence les processus psychologiques ; les comparaisons interculturelles et les aspects psychologiques des contacts interculturels  Étude de Crivelli : pourquoi nos expressions du visage ne reflètent pas nécessairement nos émotions ? Crivelli montre des photos d’occidents effrayés : les habitants des Iles Trobriand ne voyaient en revanche pas une personne effrayée qui a de la peur dans les yeux, non, ces personnes voyaient sur ces photos plutôt une menace envers eux. Psychologie du développement : Deff : cherche à comprendre comment l’être humain se développe au cours de sa vie, et quels sont les facteurs qui influencent ce développement. Elle s’intéresse aux différentes facettes du développement, qu’il soit cognitif, langagier, social ou affectif. Exemple d’étude sur nourrissons par rapport à la détection de visages. Neuropsychologie cognitive : Deff : branche de la psycho qui s’intéresse aux relations entre le cerveau et le fonctionnement psychologique/cognitif, dans une perspective expérimentale et/ou clinique  Étude sur la maturation cérébrale et le développement de la mémoire épisodique chez l’enfant : Décrire des actions dans le temps et dans l’espace de toute une journée, après 10 min on va demander de reconstituer la journée de la personne : chaque action : où et quand.  La mémoire factuelle, spatiale et temporelle se développent à des rythmes différents. 16 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Psychologie du travail : Grand besoin de psychologues du travail depuis la pandémie : mise en contexte : Plusieurs études montrent que le télétravail est considéré favorablement par les travailleurs en raison de : - La flexibilité temporelle et spatiale - L’efficacité accrue, associé a moins d’interruptions, perturbations etc. - Sentiment d’autonomie. D’autres études ont alors montré que le télétravail ne favorise plus la satisfaction au travail et la réduit. Psychologie économique : Deff : concerne l’étude du comportement du consommateur. Elle recouvre l’’ensemble des décisions des consommateurs concernant l’acquisition, l’usage et l’élimination de biens et de services. Exemple du self control. 17 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Psychologie de l’orientation : Deff : étude des conduites d’orientation, cad l’approche de la construction de soi à travers les multiples expériences (notamment scolaires et professionnelles, mais pas seulement) qui constituent le cours d’une vie. Exemple de stratégie d’orientation des élèves de terminale (6ème secondaire). Psychologie de la santé : Deff : ensemble de contributions pédagogiques, scientifiques et professionnelles de la discipline de la psychologie à la promotion et au maintien de la santé, à la prévention et au traitement des maladies, à l’identification des corrélats étiologiques et diagnostiques de la santé, des maladies et des dysfonctionnements connexes et à l’amélioration du système de soins de santé et de la formation des politiques de santé. 18 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 COURS 8 : la psychologie dans ses rapports à la philosophie Axel Cleeremans — documentaire: the most unknown Toutes les sciences viennent de la philosophie. Distinctions entre : o Subjectif / objectif o Nature / culture o Corps / esprit o Normal / anormal o Déterminisme / liberté o Conscient / inconscient o Raison / émotion o Représentation / réalité Ontologie : disciple qui s’intéresse à l’existence, quel est le mode d’existence des ≠ choses. « quel est l’origine de l’univers ?» Épistémologie : réf à la manière dont j’apprécie les choses, distinction entre ce qui relève des faits et ce qui relève des opinions. Mode de connaissance qu’on peut avoir. Le monde de Sophie : livre qui reflète toutes les grandes questions des philosophes - De quoi le monde est-il fait ? (métaphysique) - Sommes-nous libres ? - Dieu existe-t-il ? - Que sont le tempos et l’espace ? - Nos sens peuvent-ils nous indiquer de quoi le monde est réellement fait ? (épistémologie) - Existe-t-il une façon de vivre correcte ? (éthique) - Qui suis-je ? (ontologie) L’homme dans l’univers ¶ Copernic (16ème S) : met de cote la vision dans laquelle tout tourne autour de la terre et la remplace par la vision héliocentrique. ¶ Darwin (19ème S) : replace l’homme dans le règne animal, complètement intégré dans ce règne même s’il est différent des autres animaux 19 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 ¶ Freud (19ème-20ème S) : on pense qu’on est conscient de tout ce qui nous arrive, qu’on a le contrôle complet sur notre comportement, OR, notre inconscient produit des pulsions qui nous fait faire des choses qu’une autre partie de nous ne voudrait pas forcément faire. Conscience humaine grand travail de Freud. ¶ Turing (20ème S) : invente mécanismes abstraits qui définissent le fonctionnement de tous les ordinateurs ajd. Propose que les machines peuvent être intelligentes. conscience artificielle ≠ intelligence artificielle Sigmund Freud : cherche à développer une psychologie qui va naturaliser les maladies mentales.  Créer une psychologie scientifique 1902: fondation de l’AAAS (Charles Sidgwick Minot) American Association for the advancement of science Article sur la conscience, vie mentale Naissance de la psychologie : 20 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 William James (1842-1910) : 1er prof de pyschologie aux USA - - Il publie “The Principles of Psychology », 1890 (1200 pages) - Il écrit à propos de la conscience, du libre arbitre, du déterminisme, de la religion, des instincts, des émotions etc. Wilhelm Wundt (1832-1920) - Père de la psychologie « scientifique » - Il fonde en 1879 à l’unif de Leipzig le 1er labo de psychologie et sépare ainsi la psychologie de la philosophie - il étudie la perception, le langage, la logique, l’épistémologie à l’aide d’instruments et de la méthode introspective - Fondateur de l’école introspectionniste : base son travail sur la récolte de rapports verbaux des sujets Le cerveau comporte  86 millions de neurones Chaque neurone a 10 000 connections avec d’autres neurones Son activité produit : la conscience => un des défis scientifiques du 21ème S Qu’est-ce que la conscience ? « La conscience consiste en tous ces états de sensation, de sentiment, ou de sensibilité qui commencent le matin quand on se réveille d’un sommeil sans rêves et qui continue tout au long de la journée jusqu’au moment où nous tombons dans un coma, ou mourrons, ou nous endormons à nouveau, ou perdons conscience d’une autre manière » — John Searle.  Personne ne sait réellement comment l’activité biologique du cerveau produit ces états mentaux. « peu importe combien nous savons à propos du cerveau des chauve-souris, nous ne saurons jamais l’effet que cela fait de chasser des insectes au crépuscule » — Quel effet cela fait-il d’être une chauve-souris ? Nagel, 1974 2 big ideas : (from 2 philosophers) 21 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - Fame in brain — Daniel Dennett - Higher-order — David Rosenthal Exemple d’un mouvement d’illusion : plusieurs cercles : quand on les regarde pendant un certain temps on aurait l’impression qu’ils se mettent à tourner, or les cercles ne peuvent pas bouger puisqu’ils sont fixes.   Fusiforme gauche (zone en rouge/orange) Traitement de la forme visuelle des mots (on dit qu’on ne voit pas le mot qui s’affiche à l’écran, pourtant ce mot est traitée dans cette région du cerveau)   Fusiforme gauche activé davantage + tout un réseau d’autre régions cérébrales qui correspondent a la théorie de Dennett (Fame in Brain : célébrité dans le cerveau) On pense tout voir dans le monde extérieur alors que pourtant on ne voit pas des choses plutôt flagrantes. (exemple de la photo avec sourire qui change). « we’re hallucinating all the time; when we agree about our hallucinations, we call it “reality.” » — Anil Seth  On voit des choses qui ne sont pas là  On ne voit pas des choses qui sont pourtant là  On ne peut pas voir tout même si on pense que si  On voit des différences là où il y en a pas The case against reality. How evolution hid the truth from your eyes, — Donald D. Hoffman “Fitness beats truth: it is better to see the world so as to improve your chance of survival than to see it as it is.” Idéalisme ≠ matérialisme 22 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 « Demandez à un crapaud ce que c’est que la beauté il vous répondra que c’est sa crapaude avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête. Interrogez le diable il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes et une queue. » — Voltaire. Pourquoi le traitement de l’information est-il accompagné d’une expérience subjective ? — David Chalmers. Renoncer à la conscience : mourir ? L’inconscient freudien : (Exemple d’Iceberg) L’existence de l’inconscient reste controversée. Représentations mentales refoulées au plus profond de notre inconscient. Ne sont pas dissolvées elles sont structurées comme celles dont on a conscience sauf qu’on ne s’en rend pas compte. L’inconscient est structurée comme un langage. 3 PB : (Naccache)  Le refoulement  La pérennité des représentations inconscientes  Les intentions de l’inconscient. Alternatives :  Posture interprétative : « l’inconscient n’est autre que la conscience du sujet qui interprète sa propre vie mentale inconsciente à la lumière de ses croyances conscientes »  L’inconscient cognitif ne peut jamais initier un comportement volontaire Nick CHATER : l’inconscient est une illusion. (The mind is flat) 23 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Joshua Greene : philosophe et psychologue.  Conséquentialisme : jugement des actions soit bonnes ou mauvaises en fonction de leur conséquences. (utilitarisme)  Éthique déontologique : mettent l’accent sur le devoir et caractère moral d’une action humaine pour juger si une action est bonne ou mauvaises. Le dilemme du tramway : Thomson. Tuer 1 ou 5 personnes ? Quelle est l’action correcte ? existe-t-il une bonne ou mauvaise action ?  Utilitarisme (ex : MILL) Le libre-arbitre : Raison contre volonté :  L’interprétation intellectualiste met en exergue notre faculté d’être conscient des conséquences de nos actions et donc d’exercer notre intelligence quand nous faisons des choix.  L’interprétation volontariste (« free Will ») met en exergue le fait que nous sommes maitres de notre volonté, grâce à laquelle nous pouvons surmonter nos désirs et ainsi agir librement (donc, sans être l’esclave de nos passions)  Dans les deux cas, cependant, reste l’idée essentielle que nous sommes capables de changer le cours des choses L’argument du L-A :  Si je suis moralement responsable d’une action A, j’aurais pu ne pas faire A.  Si l’action A dépend uniquement de l’état du monde E au moment précédent, alors A est inévitable.  Si A est inévitable, alors je n’aurais pu faire autre chose que A.  Donc, je suis responsable de mon action A uniquement si A ne dépend pas que de E.  L’action A ne dépend pas uniquement de E que si elle dépend aussi d’un pouvoir causal non déterminé par E.  Le libre arbitre est un tel pouvoir causal  Donc je ne suis moralement responsable de mon action A que si je possède le libre arbitre. Déterminisme physique contre déterminisme neuronaux, Bernard Baertschi « le déterminisme physique exclut le libre arbitre, et le seul moyen de conserver ce dernier serait de nier la vérité de la physique actuelle, ce qui est un prix plutôt élevé » « puisque la nature est constituée d particules et des relations qu’elles entretiennent entre elles, et puisqu’on peut 24 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 rendre compte de tout en termes de particules et de leurs relations, il ne reste plus de place pour le libre arbitre » — John Searle. Les expériences de Libet. ??????????????? Le problème corps-esprit :  L’esprit n’est-il vraiment rien d’autre que l’activité du cerveau ? L’homme neuronal de Jean-Pierre Changeux Synaptic self de Joe Ledoux The illusion of conscious will de Dan Wegner  Oui, mais : l’activité du cerveau n’est à son tour rien d’autre que le résultat d’une vie entière d’interaction avec le monde et les autres : nous apprenons tout le temps, et peut-être même que nous apprenons a être conscients…  Le cortex somatosensoriel des musiciens est modifié par l’expérience  L’hippocampe des conducteurs de taxi est plus grand que celui des conducteurs de bus. COURS 9 : la psychologie dans ses rapports aux sciences sociales La sociologie et la psycho sont 2 disciplines distinctes qui étudient le comportement humain et la société mais avec des approches différentes dont 2 distinctes : L’objet d’étude :  la psychologie se concentre sur l’étude du comportement des émotions, de la cognitivité.  La sociologie se penche sur l’étude des groupes sociaux, des institutions et des cultures sociales. Elle cherche à comprendre cmt la société en tant qu’ensemble influence le comportement individuel. Comment séparer les « interactions sociales (façon dont les individus interagissent entre eux pour construire des normes collectives) » sociologiques des « comportements collectifs » de la psycho ? 25 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 De même avec le « psychisme (ensemble, conscient ou inconscient, des phénomènes, des processus relevant de l’esprit, de l’intelligence et de l’affectivité́ et constituant la vie psychique) », les « normes sociales, représentations collectives » ? Les pères fondateurs de la sociologie : Max Weber, Marx et Durkheim.  Durkheim veut fonder la sociologie par des hypothèses et statistiques pour en tirer des lois. Il est formé comme psychologue du 19ème avant de développer la sociologie. Durkheim, Représentations individuelles et représentations collectives, 1898 : - La psychologie s’occupe des représentations mentales individuelles ( qui ne sont pas réductibles à la physiologie) - La sociologie s’occupe des représentations collectives qui « acquièrent une externalité́ » par rapport à l’individu, c’est plutôt de l’ordre d’une représentation générale qui aide à créer nos représentations individuelles ( qui ne sont pas réductibles à la « somme des représentations individuelles ») Il va insister sur le fait sur le fait qu’on ne peut pas faire de la sociologie sans culture psychologique. Il explique aussi que la psycho collective ne peut pas être déduite directement de la psychologie individuelle. Psychologie : - individuelle : processus mentaux individuels, non réductibles à la sociologie. - Sociale : processus mentaux à l’intérieur d’un groupe. - Collective = SOCIOLOGIE : processus psychiques des groupes (psychologie d’un groupe entier). Il dit que « les individus en s’unissant, forment un être psychique d’une espèce nouvelle qui a sa propre manière de penser ou se sentir » → c’est l’objet d’étude de la sociologie La malédiction de Popper : Popper est un philosophe des sciences, il n’a pas un regard objectif sur le monde. Son idéologie est le libéralisme. En 1948, il va faire un coup d’état au congrès d’Amsterdam où beaucoup de philosophes marxistes se trouvaient ; il va y faire un discours violent en anglais. Il va principalement parler de deux point devant l’assemblée générale : - La sociologie n’existe pas car un groupe social est une idée abstraite qui n’a donc pas de psychologie « collective ». Il va nommer cette tendance à vouloir examiner un groupe en tant que telle, « la collectivité naïve ». 26 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024  Il va proposer que les groupes sociaux et phénomènes et qui en découlent soient étudies par les individus ; par leur actions et leurs relations. - Il va expliquer qu’il faut à tout prix éliminer ce qu’il nomme la théorie de conspiration de la société. C’est la vision de tout ce qui arrive dans une société, spécifiquement ce qu’il y a de mauvais sont les plans d’un groupe social puissant. (c’est le même mode de résonnement que les Nazis utilisaient pour les Juifs)  Il explique que c’est Marx lui-même qui a démonté cette superstition, expliquant que le capitaliste n’est pas un « conspirateur » démoniaque » mais qu’il est bien naïf de tout mal possible.  Il va ajouter que l’assemblée qui se dit Marxiste n’a absolument rien compris à Marx et qu’ils sont bien plus proches que les Nazis que de ce que Marx voulait réellement enseigner. Un des sociologue qui va répondre à Popper, Bourdieu (sociologue statisticien, il introduit bcp de stat dans ses textes et est très maniaque avec ses expérimentations) Il va développer le principe de non-conscience : quand on regarde un phénomène social, la plupart des participants n’ont pas conscience de leur participation. → limite la sociologie : comment étudier un comportement chez quelqu’un qui ne sait pas qu’il le manifeste ? Habitus : principe générateur de nos comportements qu’on utilise pour répondre à toute situation sociale. L’habitus génère nos habitudes. Il se constitue en 2 idées :  La socialisation : les codes qu’on incorpore pour générer nos comportements. Elle se fait d’abord avec la famille (socialisation primaire) et ensuite avec l’école, l’unif, la vie sociale (socialisation secondaire)  La transposition : les comportements qu’on apprend à mobiliser dans un contexte seront naturellement transposés dans un autre contexte (ex : nos comportements à l’école peuvent être transposés lors d’une fête) Ce principe d’habitude supprime le principe de choix libre : est-ce qu’on a le choix si nos comportements découlent de 2 mécanismes ? Pour Bourdieu, il existe 2 endroits qui font qu’on a le choix :  L’hystérèse : tout au long de notre vie, on est confronté́ à des situations de plus en plus éloignées de nos situations basiques → on évolue dans la société. Comme l’expérience est nouvelle, on s’y expose librement et volontairement → libre choix. 27 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024  Les clivages d’habitus : lorsqu’un changement choquant de milieux, on conserve une partie principale de nos habitus et on intériorise les habitus du milieu complètement diffèrent. Il va cependant mettre en évidence que même dans nos habitus les plus perso, on y retrouve des régularités dans un même groupe social pour des choses aussi petites que les gouts. Il va étudier cela sur 2 axes : le capital économique et éducationnel et met en évidence les liens entre l’argent et les gouts culinaires. -> il va montrer que sans qu’il y ait concertation, les membres d’un même groupe collectif développent des similarités parce que leurs habitus sont semblables. La sociologue Norbert Elias a dit que « l’individu est collectif ». la distinction entre l’individu et collectif n’était pas si grande : la distinction entre psychologie et sociologie devient arbitraire. Bernard Lahire, disciple de Bourdieu, n’est pas d’accord avec lui → parfois la transmission d’habitus par sociabilisation n’est pas si envident. Parfois, la transposition d’un comportement dans un autre contexte similaire n’est pas automatiquement faite (ex : parfois on n’écoute pas nos parents). Il va conclure qu’il n’est pas possible de regarder les individus en général, mais que la sociologie doit accepter qu’il faille également analyser des changements MICRO pour expliquer des variations MACRO. - Macrosociale : une société, nation. - Méso-sociale : fédérations, syndicats, commissions européennes. - Microsociale : institution, équipe -> psychologie sociale. - Individuelle : en suivant la carrière d’une personne qui passe d’un milieu pauvre à un riche -> psychologie individuelle.  On revient à une superposition des 2 disciplines. Weber va expliquer qu’on ne peut pas comprendre une activité́ sociale si on ne comprend pas le sens que les acteurs donnent à leur propre action. → la socio doit faire émerger le sens individuel selon lui. Les anthropologues vont dire qu’il existe une idée que la sociologie n’a jamais réussi à comprendre : le sens que les gens donnent à leurs propres actions. Jeanne Favret-Saada étudie ce point de vue à travers le sorcellerie normande → va pratiquer la sorcellerie avec eux pour comprendre ce qu’est la sorcellerie. 28 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 2 pov : En conclusion, il n’y a quasiment pas de distinctions entre la sociologie et la psychologie. Deux éléments que l’on n’a pas regardé : - La dimension « thérapeutique » au fondement de la psychologie contre la dimension « réformiste radicale » au fondement de la sociologie. - « L’épistémologie » propre à la psychologie contre « l’épistémologie » propre à la sociologie ? La différence serait peut-être institutionnelle : les socio ne veulent peut-être pas être considérés comme des psy, donc ils donneraient un autre nom à leur matière ? COURS 10 : la psychologie dans ses rapports au sciences naturelles Vous avez dit scientifique ? 29 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Épistémologie : branche de la philo qui s’intéresse à la connaissance. Qu’est-ce qui distingue la connaissance de la croyance ? la connaissance est une croyance justifiée. Au 20ème siècle, on commence à s’interroger sur les spécificités de la science. La connaissance scientifique est un privilège par rapport à Mr tout le monde. Qu’est-ce qui distingue les méthodes scientifiques des autres formes d’analyse et de compréhension du monde ? Il n’y a pas vraiment de définition de la « science ». Pourquoi s’acharner à trouver la réponse ? Il y a plusieurs critère ont été proposés pour distinguer la sciences et ce qu’il n’est pas.  Critères propres aux théories scientifiques.  Critères sociaux propres à la communauté scientifique. Critères propres aux théories :  Faisabilité (critère proposé par un philo autrichien Popper et il sert à distinguer qu’est ce qui vient de la science). Il a fait des réactions à la psychanalyse et au marxisme. Il trouve que les théories sont tellement générales qu’elles peuvent tout expliquer. Il s’inspire de la physique de l’époque. En 1919, einstein créer une nouvelle théorie qui dit que un corps massif dans l’espace peut déformer l’espace-temps et la lumière. A ce moment-là, Popper développe une notion d’expérience cruciale (veut dire que si les résultats de nos expérience ne coïncide pas avec notre théorie, il faut abandonner la théorie et ne pas chercher d’autres moyens de la prouvée).  La thèse de Duhem-quine dit que quand on teste une hypothèse scientifique, on test aussi plein d’autres hypothèses à la fois.  Le rasoir d’Ockham ou principe de parcimonie dit que il faut pas faire plus d’hypothèse que nécessaires. Il faut privilégier des théories qui n’impliques pas de surnaturel ou de choses que nous ne pouvons pas expliquer. Le matérialisme méthodologique dit que tout est matière et qu’il ne fait pas parler de tout ce qui est âme, etc. Critère sociaux : les quatre normes de l’éthos scientifique (Merton, 1942) : - Universalisme : une preuve/un argument s’évalue indépendamment de sa source. Si einstein fait une théorie de merde, les autres scientifiques diront que c’est de la merde et inversement pour les scientifiques inconnus. - Communalisme : la connaissance scientifique doit être un bien commun, les preuves doivent être accessibles à tout le monde. - Scepticisme organisé : les preuves, avant d’être acceptées, doivent être soumises à un examen critique. - désintéressement : l’entreprise scientifique doit au moins pour partie être motivée par la recherche de la vérité. Les premiers pas d’une psychologie se disant scientifique : La psycho est une science très jeune par rapport à d’autre disciplines comme la physique, la chimie ou la biologie. 30 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 De nombreux chercheurs dans cette discipline naissante vont chercher à s’inspirer des sciences naturelles. Il y a une volonté d’objectiver et mesurer et de mettre en place des expériences contrôlées. Pourquoi objectiver et mesurer ? il y a une volonté de se départir de la subjectivité de l’observateur.  Ancrage dans une vision empiriste et inductiviste de la méthode scientifique.  Permet la discussion des résultats sur base d’une méthode commune. Permet la mise à l’épreuve des théories te des hypothèses :  Permet l’utilisation d’outils statistiques.  Permet de détecter un signal dans du bruit, or en psychologie, du bruit, il y en a toujours. Le bruit : tester l’efficacité d’un remède pour une maladie : - Qui tue 100% des gens : bruit nul -> easy peasy. - Qui tue une personne sur 1000 : beaucoup de bruit -> à partir de quels signes d’efficacités on décrète que ça marche ?  Intérêt des statistiques ! Maitrise de la part de variation attribuable au hasard. Tester une hypothèse en psycho : - Effet d’une situation stressante sur la performance à un test ? - Effet de l’exposition à des fake news sur le climat sur l’acceptation du consensus scientifique. - Effet d’une situation de compétition sur les préjugés vis-à-vis de l’exogroupe  Beaucoup de bruit, intérêt des statistiques. Des premiers pas malheureux : - Certaines des premières tentatives de faire de la psychologie une « science naturelle » rigoureuse, objective et quantifiée étant clairement pseudoscientifiques. - Pseudoscience : prétention scientifique, sans respect de la science. (non science : philosophie, religion, politique,…) La phrénologie : - Première formulation de l’hypothèse selon laquelle différents fonctions mentales dépendent de structures cérébrales distinctes. - Mesurer les caractéristiques psychologiques. Les fonctions les plus développées seraient prises en charge par des structures cérébrales plus volumineuse (bosses sur la surface du crane). - L’examen du crane permettait d’identifier les forces et les faiblesses d’un individu ainsi que son caractère, sa personnalité et sa tendance au crime. La craniologie : - Branche de l’anthropologie intéressée par les liens entre volume du crâne et facultés diverses. 31 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - Paul Broca, professeur de chirurgie clinique à la faculté de médecine, a fondé la société anthropologique de paris en 1859. - Broca est devenu connu par ses travaux en craniologie : étudie de la forme et des variations du crâne humain en vue d’établir des relations entre l’anatomie et es facultés intellectuelles. - Il a voulu améliorer les techniques de « cubage » de Samuel George Morton consistant à remplir un crane de plomb de chasse, puis à verser le contenu dans un récipient gradué. Craniologie et phrénologie : - Science comme vernis. - Croyance naïve dans l’observation objective d’un scientifique neutre. - Ignorance des biais des chercheurs : biais racistes, sexistes, croyances téléologiques. - Volonté de démontrer le bien-fondé de ces biais par des travaux « scientifiques ». Ce qu’il ne faut pas faire en sciences : - Ne retenir que les données qui confirment la théorie. - Interprétation ad hoc des résultats inattendus. - Modifier a posteriori les critères d’évaluation pour obtenir des résultats attendus. - Négliger le rôle des facteurs de confusion/explications alternatives ou favoriser des explications racistes alors que c’est sociale. Les leçons de ces déboires : - Les chercheurs ne sont pas des êtres dépassionnés, et encore moins des observateurs objectifs. Ce que les scientifiques font, c’est créer des cadres de compréhension puis de mettre des cadres de compréhension à l’épreuve des expériences. - L’idée d’une science objective et inductivisme est une chimère. - Le regard du chercheur est imprégné de préjugés, d’aprioris et de théories. Cela ne signifie pas que les connaissances scientifiques ne sont pas plus solides que l’opinion du premier venu. ce qui importe c’est la mise en place de dispositifs permettant de garder l’influence de ces biais sous contrôle. - Mesurer et objectiver les phénomènes qu’on étudie n’empêche pas les projets scientifiques de dérailler. Pire des cas : vernis scientifique sur les préjugés. 32 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Mesure et objectivation : vers les jours meilleurs : - Le projet d’objectiviter et quantifier les phénomènes psychologiques n’a pas été abandonné par les psychologues contrairement à la craniologie. - Étude des liens entre fonctions psychologiques et anatomie du cerveau (neuropsychologie). - Description et mesure des différences individuelles (psychologie différentielle).  Trait de personnalité, développement et usage de test standardisés de QI. - Étude de l’influence de la présence d’autrui sur nos croyances, comportements et émotions (psychologie sociale). Quelles sont les différences avec les débuts pseudoscientifiques ? - Raffinement de outils de mesure (test de QI, imagerie cérébrale, etc.) - Organisation sociale de la communauté scientifique. - Réflexion sur la portée des théories et des construits (le QI n’existe pas dans le cerveau, idem pour les traits de personnalité). - Prudence sur l’origine de ces différences. - Contrôle de ces biais psychologiques et méthodologiques des auteurs (méthode expérimentale). L’expérimentation, star des sciences naturelles et de la psychologie qui s’en inspire. 1. isoler une ou plusieurs causes supposés d’un phénomène étudié. 2. Manipuler des causes. (introduction de variations). 3. Observer les conséquences sur les variables d’intérêts, les différences observées ne peuvent attribués qu’a la cause. Exemple : tester un médicament. Hypothèse : mon médicament révolutionnaire, la koumékotakéïdine augmente la performance aux examens. 1. On créer 2 deux groupes sur une base aléatoire (isolation de la cause étudiée). 2. Au premier groupe, on administre un cachet de koumékotakéïdine, à l’autre, un placebo. 3. On compare la performance aux examens des deux groupes à l’aide d’outils statistiques approuvés. 4. Profit ? En psychologie inspirée des sciences naturelles, on fait pareil. 33 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Hypothèse : la stigmatisation du complotisme renforce, chez les personnes concernées, l’identification à l’étiquette « complotiste ». 1. On crée 2 groupes sur une base aléatoire (isolation du facteur causal). 2. On donne le sentiment que les « complotistes » sont fortement discriminés. 3. On mesure l’identification aux « complotistes » (sentiment de proximité, de sympathie, d’identification). Méthode expérimentale : La méthode expérimentale est une pierre angulaire de nombreuses sciences naturelles : physique expérimentale, chimie, médecine, biologie… La logique est toujours la même : on isole la cause, on la manipule, et on observe les conséquences attendues. -> Nécessité de passer par des mesures quantitatives. Méthode la plus robuste pour tester une relation de cause à effet. -> Isolation de la cause présumée. Mais que fait-on quand on ne peut pas manipuler la cause ? COURS 11 : qu’est-ce qu’un modèle en psychologie ? Est-ce que ça vous test déjà arrivé ? On écoute un scientifique présenter une analyse. Par exemple on nous parle des déterminants identitaires des croyances aux théorbes du complot. On se dit : c’est simpliste, il y a plein d’autres facteurs et les mesures utilisés sont pas terribles, la réalité est plis compliquée que ça.  Les scientifiques sont au courant : la simplification est une étape nécessaire à la construction des théories. Il faut nuancer nos avis. Quelques banalités pour commencer : L’entendement humain est limité : - Capacités cognitives, cinq sens. - Finitude dans le temps et l’espace. La réalité est infiniment complexe : - Par définition, les phénomènes sociaux dépassent en complexité les capacités de l’entendement individuel. - On pourrait passer sa vie à  On simplifie la réalité.  On réduit le nombre de processus pris en compte dans notre analyse.  On fixe par des définitions et outils de mesure, ces processus. (importance des définitions de travail, intelligence -> QI, gentillesse score sur une échelle de Autrement dit, on crée des modèles : - Réalité = modèle + erreur résiduelle. 34 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - Modèle = représentation simplifiée d’un fragment de réalité - Représentation imparfaite - Permet d’énoncer Dans un modèle, il y a une variable dépendante : paramètre dont on veut comprendre les antécédant, qu’on veut prédire sur base de notre modèle. Il y a aussi une variable indépendante. COURS 12 : pourquoi un modèle en psychologie ? Qu’est-ce que la psychologie dite naïve ?  Patiente assure avoir guérie de son cancer par l’homéopathie.  Un monsieur dit que l’hypnose guéri la dépression.  Un autre monsieur dit que l’urine est bénéfique pour le corps. Psychologie naïve vs psychologie scientifique. Pourquoi croit-on à certaines affirmations relevant de la psychologie ou des sciences de l’éducation. Le fait de répéter une information la rend plus crédible. Expérience : répéter une information plusieurs fois permet plus facilement de croire que cette information est vraie. Napoléon disait qu’il n’existe qu’une seule figure sérieuse de rhétorique, la répétition. La chose affirmée arrive par répétition à s’établir dans les esprits au point d’être acceptée comme une vérité démontrée. Le biais de confirmation : on privilégie des informations qui confirment nos a priori par rapport à des informations qui les remettent en cause. Exemples : - Recherche d’information. - Sélection d’information. L’hypothèse du Dr. Melfi : les enfants d’alcooliques ont une faible estime d’eux-mêmes. Sauf qu’elle est une très mauvaise psychanalyste ! Le raisonnement motivé : le raisonnement est biaisé de façon à correspondre à des conclusions désirées ou attendues. Par exemple, on se bat pour le réchauffement climatique, mais on doit prendre l’avion pour aller au Maroc, on va alors se dire que comme c’est pas très loin, on peut se permettre de prendre l’avion car c’est pas comme si on allais aux Etats- Unis. Effet de validation subjective : Forer (1949) - Fait passer un test de personnalité non validé. - Donne un feedback basé sur des descriptions provenant d’un livre d’astrologie. - Les répondants trouvent que ce test donne une image très correcte de leur personnalité. - Effet Barnum, utilisé par les astrologues, les voyant, etc. Perception et mémoire sélective : - corrélations illusoires. - Alors qu’il n’y a aucun lien entre deux variables, on en perçoit un. - Certaines combinaisons des valeurs des deux variables attirent plus l’attention. « Post ego propter, hoc propter hoc» -> « Ceci précède cela. Donc, ceci cause cela ». 35 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 Les causes précèdent les effets : on a donc tendance à supposer que si 2 évènements se suivent, le premier a causé le second. Exposition a un échantillon biaisé : Exemple : - Le biais du survivant. - L’illusion du clinicien. Raisonnement sur base de la représentativité : Une athlète qui est mise en détention pour meurtre fait des roues dans sa cellule. Les enquêteurs qui la voient faire des roues se disent que si elle n’était pas la meurtrière, elle serait inquiète d’être en prison alors que là elle fait des roues. Ils se disent donc qu’elle est coupable. En réalité, elle faisait des roues car ça la déstressait. C’est donc une conclusion qui n’est pas la bonne. Petite récap. - Notion de modèle. - Qu’est-ce qui peut nous faire croire à un modèle faux?  Ouï-dire  Biais de confirmation  Raisonnement motivé  Connaissances préalables  Validation subjective  Perception & Mémoire sélectives  Confondre causalité́ et corrélation  Exposition à un échantillon biaisé  Raisonner sur base de la représentativité́  Exagérations Mais alors, comment faire ? - Ce sont des propositions considérées comme empiriquement testables. On peut observer des phénomènes qui s’y conforment ou non. - Elles sont falsifiables : on pourrait imaginer des données qui ne correspondent pas à ces hypothèses. - On n’est jamais sûr de rien. - On doit pouvoir définir le concept. - On doit le mesurer. 36 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - On met en œuvre un plan de recherche. - On utilise des méthodes d’analyse statistique approprié. COURS 13 : entrer à l’unif : diff secondaire ? quelles implications pour apprendre Les difficultés qu’on anticipe : - Ne pas savoir à quoi va ressembler notre vie à l’université. - Ne pas savoir étudier autant de matière. - Ne pas savoir comment utiliser les outils informatiques. - Ne pas savoir comment gérer notre temps. La capacité à se mettre au travail : - On a du mal à se mettre au travail surtout pour des grandes quantités. Régulation du temps : - Ne sait pas comment gérer son temps de travail. 5 ruptures/défis : - Rupture géographique et affective. - Rupture temporelle. - Rupture pédagogique et sociale. - Rupture intellectuelle et méthodologique. - Rupture épistémologique. Coulon : - sociologue de l’éducation. - Propose une approche ethno méthodologique de la transition entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. Il part des principes suivant : o Les faits sociaux sont considérés comme des accomplissements pratiques et non comme des choses. o L’attention se porte sur le « social en train de se faire » plutôt que le « sociale consolidé ». o L’objectivation que les acteurs sociaux font de leur monde familier et quotidien est reconnue, prise au sérieux et analysée. o Son objet est la subjectivité des acteurs. Un processus en 3 étapes : - Le temps de l’étrangeté. - Le temps de l’apprentissage. - Le temps de l’affiliation intellectuelle et institutionnelle. L’affiliation : - Construction d’un habitus d’étudiant permettant d’être reconnu comme tel, d’être agrégé au même univers social et mental incluant notamment le partage de références et de perspectives communes avec les membres de la communauté universitaire. 37 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - L’étudiant deviendrait compétent lorsqu’il sait identifier les codes implicites du travail intellectuel, lorsqu’il entend ce qui n’est pas dit, lorsqu’il voit ce qui n’est pas désigné, lorsqu’il a routinisé ce qui lui paraissait d’abord étrange, comme extérieur à lui-même. Les savoirs enseignés à l’université : - Peu de recherches se sont intéressé aux savoirs universitaires, à ce qu’ils exigent de la part des étudiants et aux difficultés que les étudiants expriment face à ces savoirs. - Il y a 3 souhaits : 1. Creuser l’idée de rupture épistémologique. 2. Se détacher d’une approche déterministe pour expliquer les difficultés rencontrés par les étudiants. 3. Ne pas opter pour une explication unilatérale de l’échec et de la réussite en contexte universitaire. Explorer les difficultés rencontrés par les étudiants face aux caractéristiques des savoirs enseignés à l’université, et plus particulièrement en première année en faculté de psychologie, des sciences de l’éducation et de logopédie. Quelles sont les caractéristiques des savoirs enseignés à l’université ? Même s’ils peuvent varier en fonction des champs disciplinaires, les savoirs universitaires ont pour particularité d’être enseignés : - Dans une institution ou les enseignant sont aussi des chercheurs. - À l’écart des pratiques qui les ont vu naître. L’université est un lieu de production et de transmission des savoirs. Les caractéristiques : - Communautés discursives. - Savoirs textualisés et composites. - Savoirs polyphoniques. - Savoirs problématisés. Les communautés discursives : - Les savoirs sont ancrés dans des communautés discursives caractérisées par des modes d’agir-penser-parler qui nécessitent une acculturation disciplinaire dans chaque cours. - Raisonnements et vocabulaire. - Interactions. Que faire ? - Aller au cours c’est déjà mettre un pied dans la communauté discursive. 38 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - Se mettre aussi vite que possible au travail pour acquérir progressivement le vocabulaire spécifique au cours. - Construire un glossaire. - Poser des questions. - Relire ses notes. - Échanger et discuter du cours, travailler en groupe. La textualité : Les savoirs sont présentés sous la forme d’un texte au sein duquel les énoncés prennent sens les uns par rapport aux autres et non par référence à une situation partagée entre les locuteurs. - L’accès au sens. - La dimension affective, relationnelle et expérientielle des savoirs. - Articulation des supports. - Supports plurisémiotisés. La polyphonie : Présence de voix différentes dans les cours qui peuvent renvoyer : - À des positionnements différents : enseignant, chercheurs. - À des intentions différentes : expliquer, décrire, nuancer et critiquer. Les savoirs problématisés : Transposition didactique plus courte et plus superficielle. - Référence aux pratiques de recherche à l’origine des savoirs enseignés à leurs modes de validation : pratiques-cibles/pratiques-sources. - L’intérêt et l’importance des savoirs enseignés. COURS 14 : comment apprendre ? - apprendre et mémoriser sont des taches cognitives étudiées par les psychologues. - Il ne s’agit pas de donner des « trucs » pour mémoriser de la matière afin de réussir nos examens. - Il s’agit en fait d’exploiter les connaissances issues de la recherche afin de nous permettre de maitriser la matière au mieux. Approche active de l’apprentissage : 39 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - La recherche permet de mieux comprendre la nature des mécanismes impliqués dans l’apprentissage de la mémorisation de nouvelles informations. L’apprentissage : › Apprendre consiste à modifier la structure des réseaux de neurones, la force et la nature des associations entre neurones. › L’apprentissage se déroule en 3 étapes : - Le codage initial. - La consolidation. - La récupération des informations. › La récupération actualise les apprentissages et permet leur utilisation. Permet un apprentissage, nécessite des efforts. › La consolidation consiste à stabiliser et réorganiser les traces mnésiques en MLT via l’établissement de nouvelles connexions avec les connaissances stockés. Demande su temps (rôle du sommeil). › L’encodage de l’information se déroule en mémoire à court terme avant d’être consolidée en mémoire à long terme. Fait travailler la MCT. Quelles sont nos intuitions ? - Tout le monde apprend-il de la même manière ou existe-t-il des styles d’apprentissages ? - La lecture est-elle une technique d’apprentissage efficace ? - Vaut-il mieux étudier de façon concentrée et intensive sur une période limitée ou de façon régulière au cours d’une longue période ? - Vaut-il mieux se concentrer sur une seule matière avant de passer à une autre ou alterner les matières ? Existe-t-il des styles d’apprentissages ?  Non aucune données scientifique ne va dans ce sens mais nous pouvons avoir des préférences : - Le terme style d’apprentissage fait référence au concept selon lequel les individus diffèrent quant au mode d’apprentissage qui serait le plus efficace pour eux. - The meshing hypothesis est l’hypothèse selon laquelle l’apprentissage d’un individu est meilleur si les données d’un problème ou l‘information à retenir lui est transmise selon sa modalité favorite. - Aucune donnée dans la littérature scientifique ne permet de corroborer ces hypothèses. - D’autres caractéristiques des modalités d’apprentissage indépendamment des préférences individuelles. Apprendre implique nécessairement un effort de notre part. - On apprends pas en dormant. - Pour récupérer une nouvelle information, il faut que les processus d’encodage, de stockage et de récupération soient mobilisés et efficaces. Comment favoriser l’apprentissage ? 40 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - Ne pas se contenter de lire et surligner. - L’apprentissage sera plus efficace si on passe par une nouvelle élaboration de la matière et si on réfléchit et on s’interroge à propos de ce qui vient d’être appris. - Si on rédige une fiche de synthèse du contenu d’un cours ou d’une définition d’un nouveau concept à l’aide de nos propres mots. - Cette élaboration nécessite une récupération de l’information qui est plus difficile et peut donc susciter un sentiment d’incompétence mais cette pratique, au contraire, améliore l’apprentissage. Comment favoriser l’apprentissage ? - Ce n’est pas tant l’encodage qui permet la mémorisation mais la tentative de récupération de l’information. - La génération de réponses peut conduire à produire des erreurs mais même en cas d’erreurs, l’effet sera bénéfique à condition de recevoir un feedback. L’effet testing : - Tester régulièrement l’état de nos connaissances. - Le fait même de rechercher une information dans sa mémoire transforme se souvenir et le rend plus facile à trouver ultérieurement. - Les meilleurs résultats sont obtenus lorsqu’un effort cognitif plus grand est mis en œuvre. - Essayer de se souvenir d’une information permet d’obtenir une meilleure mémorisation que de l’étudier à nouveau. Spacing effet : - Préférer une étude extensive à une étude intensive. - Diversifier les taches plutôt que vous focaliser sur une matière unique. - La spacing améliore la mémorisation à long terme. COURS 15-16-17-18 : lecture critique des sources et problématisation o Dans le cadre du TDR, on doit observer de manière naïve une situation ordinaire. o On va faire cet exercice en cours avec un exemple tiré du film de Gus Van Sant, Will Hunting. o Élément de contexte : Will est un jeune homme extrêmement intelligent et cultivé qui se voit contraint de suivre des séances de psychothérapie contre son gré. - 1er visionnage : on doit juste visionner la scène. 41 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - Après le 2ème visionnage, prendre note pour décrire la situation et en faire une analyse spontanée. - Ensuite former des duos pour confronter nos opinions. - A la fin, une mise en commun collective.  Même s’il s’agit de la même situation que nous avons tous observée, l’interprétation qu’on en fait n’est pas forcement la même.  En ce sens, l’observation naïve n’est jamais neutre. Point de départ : définir un questionnement pour orienter l’observation et la circonscrire. Comment expliquer l’importance de la relation thérapeutique dans le cadre d’une psychothérapie destinée à un patient à haut potentiel intellectuel ? 2ème élément pour effectuer une observation outillée : un carde théorique. Qu’est-ce qu’un cadre théorique ? - Un ensemble général d’idées, de concepts, d’hypothèses, de modèles de processus, de modèles statistiques, de tentatives d’explication, etc. articulé de manière travaillée, détaillée et cohérente. - But ? décrire/analyser/comprendre/expliquer une série de phénomènes et de questions donnés, en donner une grille de lecture. - Plusieurs CT peuvent décrire/analyser différemment un même phénomène. - Métaphores du filtre ou des lunettes. Choisir un CT a donc des implications sur la description qui sera faite à partir de l’observation. - En ce sens, pas plus que l’observation naïve, celle qui est outillée n’est neutre. - Mais elle est généralement mieux contrôlée et donc plus rigoureuse. On nous propose 2 cadres théoriques pour décrire la situation visionnée. 1er cadre théorique : issu d’un article de Bioy et Bachelart sur l’importance de l’alliance thérapeutique. Alliance thérapeutique définie comme « la collaboration mutuelle, le partenariat entre le patient et le thérapeute dans le but d’accomplir les objectifs fixés. Elle ne peut se décider, mais se trouve être la conséquence d’un travail thérapeutique adéquat ». Quatre composantes à l’alliance thérapeutique : - La capacité du patient de travailler délibérément en thérapie. - Le lien affectif unissant patient et thérapeute. - La compréhension et l’implication empathique du thérapeute. - L’accord que partagent le patient et le thérapeute concernant les buts du suivi. Importance d’une adéquation entre les interventions du thérapeute et des caractéristiques dynamiques du patient. 2ème cadre théorique CT issu d’un article de Guinard et Zenasni. - 20 à 25% des enfants à haut potentiel présentent des difficultés d’ordre émotionnel et social. - Les adolescents à haut potentiel présentent une intelligence émotionnelle significativement plus compétents pour gérer les situations de stress. 42 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 - Les enfants à haut potentiel intellectuel auraient en général aussi un haut potentiel émotionnel qui impliquerait de hautes capacités d’empathie, et une sensibilité élevée à la justice et à l morale. - Les enfants à haut potentiel ne penseraient pas seulement différemment mais ressentiraient également les situations d’une autre manière. Un haut potentiel intellectuel est accompagné d’une aptitude accentuée à comprendre et à transformer les perceptions en expériences intellectuelles et émotives. Exercice 1 : - Former un duo et visionner la scène à nouveau. - Chacun décrit son propre CT puis mettent en commun. Exercice 2 : - Comparaison des 2 descriptions et confrontation dans le duo. - Mise en commun collective. - Regarder les questions des grilles d’information. Conclusion : - Lorsqu’ne fait une OO, notre sensibilité et nos connaissances personnelles de disparaissent pas. - Dans le cadre du TDR en groupe de 8, on doit effectuer une observation naïve et une observation outillée. La manière de citer des auteurs et d’indiquer les références est très importante : il faut utiliser les normes APA (association américaine de psychologie) sont internationales et communes a toute la communauté scientifique. Les normes APA se composent de deux règles de citation principales : - Il faut citer la source dans le texte : une brève citation doit être inclue dans la phrase où l’information est utilisée. La citation de la source dans le texte ne contient que le nom de l’auteur et l’année de publication, par exemple (Dupont, 2019). - Citer la source dans la bibliographie : les détails complets de la source sont répertoriés dans la bibliographie, qui apparait juste après la conclusion. La référence bibliographique fournit toutes les informations nécessaires à l’indentification du document, par exemple : Dupont.P (2019, 18 avril). Attention : ne jamais faire référence à Wikipédia qui n’est pas une source scientifique. Critique des sources et démarche scientifique : Être critique à l’égard d’un texte ce n’est pas juste donner son avis personnel (basé sur ses propres conviction ou ses valeurs personnelles), il faut éviter toute posture moralisatrices et normatives (ce qui est bien ou pas bien, ce qui est moral ou immoral). Selon le Robert, être critique à l’égard d’un texte c’est examiner une œuvre au préalable en vue de porter un jugement sur sa valeur. - 1ère étape : faire l’examen de l’œuvre (on suspend son jugement). - 2ème étape : porter un jugement éclairé par l’étape précédente. Remarque : il ne faut pas citer les dictionnaires dans les travaux de recherche, sens commun et il ne faut pas définir de façon trop encadrée et fermée. 43 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 La critique des sources fait partie de la démarche scientifique : pour travailler sur un sujet, il faut examiner la littérature scientifique qui en parle, toujours revenir aux textes qui ont été écrits précédemment à ce sujet. Il faut aussi porter un jugement critique sur la valeur des sources examinées pour pouvoir bien les utiliser dans notre propre étude. Être critique, c’est aussi une question de mesure : la méfiance absolue envers un texte est impossible à exercer en permanence, il faut se fier à certains signes en lesquels on peut raisonnablement avoir confiance. Les textes que nous devons lire pour le TDR sont des sources scientifiques : elles ont déjà fait l’objet d’un travail d’évaluation et de révision critique par des pairs scientifiques du même domaine mais ce processus n’est pas parfait et ne constitue pas uen garantie absolue, il fait donc continuer à adopter une posture de vigilance critique sur base des 3 critères : - L’honnêteté : restituer un texte , rendre compte de ce que les auteurs ont voulu dire sans sortir un passage de son contexte ; faire une critique qui s’appuie sur des éléments du texte (réfutables) et ne pas faire de supposition. - L’humilité : ne pas juger un texte avant de l’avoir complètement examiné, suspendre son jugement (ne pas entraver ses valeurs et convictions), prendre de la distance avec le texte et soi-même, rester neutre et mesuré dans la critique (en fonction des connaissances que nous avons en psychologie). - La progressivité méthodique : exercer la critique en respectant le langage, les normes et la culture scientifique aux sciences Psy EL ; ces normes ne sont pas toujours les mêmes en fonction des sciences. Être critique en science psychologique : - Penser par soi-même : refuser l’argument d’autorité (même si il y a des institutions auxquelles on fait confiance). - Penser avec et contre les autres, dans un dialogue permanent (tenir compte de ce qu’ont dit les autres à travers les sources). - Reporter la question de l’utilité (qu’est-ce que cela permet de comprendre, décrire, analyser et expliquer). - On juge un texte sur sa capacité à éclairer le phénomène étudié. - Il faut mettre en suspens son jugement moral, de prendre de la distance en évitant les registres suivant : beau/laid, moral/immoral, juste/injuste, rentable/non-rentable, bien/mal. - Accepter que ses valeurs et convictions soient questionnés et critiqués et donc être critique envers soi-même. Comment compléter une fiche de lecture ? : 1ère partie : restitution du contenu de la source : - Quelle est la nature du texte ? - Quel est son objet ? - Quels sont les objectifs que se donnent les auteurs ? - Quelles sont les réponses qu’ils y apportent (thèse défendue) ? - Sur quels éléments théoriques ou s’appuient-ils pour le faire ? - Quels sont les résultats théoriques ou empiriques qu’ils tirent de leurs étude ? - Quelles conclusions en tirent-ils (discussion) ? 44 Téléchargé par Yanis 7 ([email protected]) lOMoARcPSD|46839847 Amélie Boel PSYC-E-1008 2023-2024 2ème partie : l’analyse critique : - Quels sont les apports et les forces de l’article ? - Quelles sont ses limites et ses faiblesses ? La critique peut être textuelle : elle concerne alors

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