Psychologie et Philosophie: Concepts Clés

Les sciences psychologiques étudient l'âme humaine, sa réalité psychique et sa singularité.

La psychologie est un ensemble de sciences qui étudient l'âme humaine. Le terme "psyché" signifie "l'âme" et "logos", le discours.

Le but des sciences psychologiques est de comprendre l'âme humaine, sa réalité psychique, et la singularité de chaque individu.

L'importance de la réalité psychique : chaque individu est unique et possède sa propre spécificité.

En 1907, McDougall pensait que l'âme avait une matérialité, un poids.

La pratique de la logopédie est similaire à celle d'autres professions médicales et paramédicales en termes d'approche des patients : anamnèse, évaluation et prise en charge basée sur les meilleures données disponibles. Cependant, elle utilise des outils spécifiques tels que des tests et des exercices adaptés.

La logopédie se pratique généralement au sein d'une équipe multidisciplinaire, ce qui permet une approche globale de la prise en charge du patient.

L'accent mis sur l'evidence-based practice est essentiel pour garantir l'efficacité des interventions et des traitements en logopédie.

La logopédie est une profession en constante évolution qui s'adapte aux changements de la société, tels que le multilinguisme, le vieillissement de la population et les avancées technologiques.

Les logopèdes travaillent en étroite collaboration avec d'autres professionnels de la santé pour offrir une prise en charge complète et efficace aux patients.

La vision héliocentrique de Copernic place le soleil au centre de l'univers, contrairement à la vision géocentrique qui place la Terre au centre. Imaginer un système solaire avec le soleil au centre et les planètes tournant autour.

Darwin a démontré que l'homme est une espèce animale parmi d'autres, mettant en évidence sa place dans le règne animal et son lien de parenté avec les autres espèces.

Freud a mis en lumière l'influence de l'inconscient sur le comportement humain, expliquant que des pulsions inconscientes peuvent influencer nos actions, même contre notre volonté. Imaginez un iceberg : la partie consciente est visible, mais la partie inconsciente, plus importante, est cachée sous l'eau.

Turing a imaginé des machines capables d'imiter l'intelligence humaine, ouvrant la voie à l'intelligence artificielle. Le concept de conscience artificielle soulève la question de la conscience chez les machines.

Freud a développé une approche scientifique de la psychologie, cherchant à comprendre et à traiter les maladies mentales de manière objective. Imaginez un scientifique étudiant le cerveau humain pour comprendre ses fonctions et ses dysfonctionnements.

Les savoirs universitaires sont ancrés dans des communautés discursives qui se distinguent par leurs modes d'agir, de penser et de parler. Pour réussir dans un cours, il faut s'acclimater à ces pratiques spécifiques à la discipline.

L'accès au sens des savoirs universitaires passe par la compréhension des relations entre les énoncés présents dans les textes. Le contexte de la situation partagée entre les interlocuteurs n'est pas déterminant.

Les savoirs universitaires intègrent souvent des points de vues différents, provenant de :

• Différents positionnements (enseignant, chercheur)
• Différentes intentions (expliquer, décrire, critiquer)

Les savoirs universitaires sont toujours en lien avec la recherche. L'étude des pratiques de recherche à l'origine des savoirs permet de comprendre leur validation et leur importance.

Apprendre en contexte universitaire est un processus cognitif qui consiste à acquérir de nouvelles connaissances et à les mémoriser.

Les premières universités étaient des communautés de maîtres et d'étudiants, regroupant des personnes de tous âges, mais exclusivement masculines, ce qui les différenciait des écoles de l'époque.

L'université de Bologne, fondée vers 1190, se distinguait par le choix libre des étudiants pour leur maître. Les étudiants recherchaient des professeurs et des notaires réputés pour leurs compétences.

L'université de Paris, formée entre 1200 et 1215, a vu les étudiants se rassembler autour de maîtres reconnus pour leur expertise.

L'université d'Oxford, fondée vers 1214, a contribué à la diffusion du modèle d'université dans le monde.

Les premières universités possédaient un statut de corporation, avec des privilèges et des obligations spécifiques, et étaient soumises au tribunal ecclésiastique.

L'autonomie des universités, bien qu'existante, était relative, soumise à des influences externes et à des contraintes.

L'essor des échanges commerciaux et culturels a stimulé le développement de l'écrit profane, la création d'écoles indépendantes de l'Église et la redécouverte de la science grecque.

L'influence de la culture musulmane a joué un rôle important dans la transmission des connaissances, notamment en médecine, astronomie et algèbre, ce qui a contribué à la science écrite en langue arabe.

L'équilibre des chances éducatives pour tous les élèves, quelle que soit leur origine ethnique, est mis en question. L'étude de Coleman démontre que les inégalités persistent malgré le système scolaire.

Ces dispositions psychiques influencent nos goûts, nos préférences et nos modes de vie. Elles sont acquises à travers l'éducation et l'environnement social.

L'école reproduit les inégalités sociales en privilégiant les « habitus » des classes dominantes. Ceux qui n'y sont pas familiers sont désavantagés.

L'école impose les valeurs et les normes d'un groupe dominant, les faisant paraître comme les seules légitimes. Cette imposition est discrète et peut passer inaperçue.

Le « capital culturel » représente les connaissances, les valeurs et les attitudes valorisées par la société. Il est transmis par la famille et l'éducation.

L'étude de Coleman suggère d'améliorer l'adaptation des élèves à l'école sans remettre en question le système lui-même. Bourdieu et Passeron remettent en cause la légitimité de l'école.

L'étude Coleman répond à une demande sociale (États-Unis) et ne remet pas en question le fonctionnement de l'école. Bourdieu et Passeron, en France, remettent en question la légitimité de l'institution scolaire à une époque de crise.

L'école est-elle un outil d'intégration sociale ou de reproduction des inégalités ? Ce débat soulève des questions fondamentales sur le rôle de l'éducation.

Les esclaves, les étrangers et les femmes n'avaient pas accès à la citoyenneté romaine.

Le chef de famille romaine, le père, détenait le pouvoir absolu sur sa famille et ses biens.

Selon la Genèse, Ève a été créée à partir d'Adam et est considérée comme la responsable du péché originel en tentant Adam de manger le fruit défendu.

La Déclaration des droits de l'homme (1789) n'incluait pas les femmes. Olympe de Gouges a écrit une déclaration spécifique pour défendre les droits des femmes.

Le droit romain était discriminatoire envers les femmes en raison de son caractère sexiste et machiste.

À partir de 1970, la loi française reconnaît l'autorité parentale partagée entre le père et la mère. Avant, le père était considéré comme le chef de famille.

Les filles avaient moins accès à l'éducation que les garçons et étaient souvent cantonnées aux arts d'agrément pour les préparer à être des mères et des maîtresses de maison.

Le développement de l'enseignement des filles a été marqué par plusieurs initiatives, notamment l'ordre des Ursulines, la Maison Royale et l'école obligatoire de 1881.

En Belgique francophone, les filles dominent dans l'enseignement secondaire général, avec 54% de la population étudiante.

L'enseignement spécial en Belgique attire majoritairement les garçons, avec 65% de la population étudiante.

Les filières universitaires davantage orientées vers les sciences et les techniques attirent moins de femmes que celles axées sur les sciences humaines et sociales.

La médecine est une exception à la tendance générale, avec une proportion relativement élevée de femmes étudiantes (59%).

Les choix d'études sont souvent influencés par des facteurs sociaux et peuvent limiter les possibilités d'orientation.

Tous les domaines d'études ont la même valeur et sont importants, malgré les différences de popularité.

Les taux de réussite sont un indicateur important de la performance des étudiants.

Un phénomène d'exclusion et de relégation touche davantage les garçons, dès le jeune âge.

Une discipline scolaire est une pratique qui implique des savoirs, savoir-faire et attitudes. Elle est réglementée par des règles pour standardiser les pratiques et offrir une reconnaissance sociale. Exemples : discipline sportive, discipline scientifique.

La transposition didactique est le processus de transformation du savoir scientifique pour le rendre accessible aux élèves. Il ne s'agit pas de simplification mais d'adaptation à un contexte d'apprentissage. Exemples : sélection des connaissances, adaptation du langage.

La transposition didactique implique des choix : sélection des savoirs, présentation de la pratique scientifique, valeurs à transmettre. Ces choix influencent l'image de la science perçue par les élèves.

Le manuel scolaire donne une vision simplifiée de la science, sans débats ni points de vue divergents. Il présente un consensus alors que la science est un domaine en constante évolution.

L'enseignement de la science peut être technocratique : les experts détenteurs du savoir dictent les connaissances à suivre. Cela peut mener à la culpabilisation et à une réflexion limitée.

L'opinion publique nourrit des paradoxes sur la science : admiration face à ses avancées, mais aussi croyances irrationnelles. Elle perçoit la science comme dogmatique ou relativiste.

Une vision naïve de la science comme observation de faits conduit à une vision absolue. Elle oublie la complexité et l'évolution des connaissances scientifiques.

L'analyse épistémologique permet d'expliquer les paradoxes sur la science en examinant son évolution, ses méthodes et ses limites. Elle aide à comprendre la nature de la science et ses influences.

La menace du stéréotype est un concept qui décrit le sentiment de pression ressenti par les femmes lorsqu'elles sont confrontées à des attentes négatives liées à leur sexe dans un domaine donné, comme les mathématiques. Cela peut les amener à sous-estimer leurs capacités et performances.

L'auto-sélection est le choix conscient de limiter ses aspirations, de viser moins haut que ce que les résultats scolaires permettraient, en raison des stéréotypes. Les femmes, par exemple, peuvent choisir des études moins exigeantes en maths, pensant que ces domaines leur sont moins accessibles.

L'autocensure est l'évitement inconscient de certains choix professionnels. Les femmes, sous l'influence de stéréotypes, peuvent renoncer à des métiers jugés masculins sans en avoir conscience.

Le sentiment d'auto-efficacité est la confiance en ses propres capacités à réaliser une tâche. Il peut être influencé par les stéréotypes de genre. Si une femme a été socialisée à croire que les mathématiques sont un domaine masculin, elle aura tendance à sous-estimer sa propre compétence dans ce domaine, même si ses résultats sont bons.

La comparaison au prototype est le fait de se comparer aux images typiques des personnes travaillant dans certains métiers. Cette comparaison peut être influencée par les stéréotypes de genre, conduisant à un auto-jugement négatif.

Les professeurs sont aussi sujets aux stéréotypes de genre. Des études montrent qu'ils peuvent avoir des perceptions différentes des élèves en fonction de leur sexe. Par exemple, ils peuvent penser que les filles sont plus douées en langues et les garçons en maths, même si ce n'est pas toujours le cas.

L'enquête de 2008 sur les Hautes Écoles a révélé que les enseignants ne sont pas toujours sensibilisés à la dimension de genre dans leurs cours. Certains ignorent le changement d'intitulé du cours sur la diversité, et d'autres refusent même d'aborder le sujet.

L'influence des stéréotypes de genre peut se manifester à travers les interactions entre les professeurs et les élèves. Par exemple, les professeurs peuvent interagir différemment avec les filles et les garçons, ou porter des jugements différents sur leurs capacités.