Révision Examen 2 - Arthrite et Arthrose PDF

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Ce document décrit l'arthrite et l'arthrose, comprenant les structures articulaires, les rhumatismes, les causes et les symptômes. Il aborde les aspects médicaux et anatomiques de ces afflictions.

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Révision examen 2 Lundi 16 décembre 16h ARTHRITE ET ARTHROSE Structure importante de l’articulation : 1. Cartilage : a. Fibres de collagène : élément de la structure principale qui emprisonnent les protéoglycanes. Donnent la forme et de...

Révision examen 2 Lundi 16 décembre 16h ARTHRITE ET ARTHROSE Structure importante de l’articulation : 1. Cartilage : a. Fibres de collagène : élément de la structure principale qui emprisonnent les protéoglycanes. Donnent la forme et des propriétés de tension au cartilage b. Protéoglycanes : protéines auxquelles s’attachent des chaînes de sucres (chondroïtine). Contrôlent la déformation du cartilage soumis à la pression, a une affinité avec l’eau et s’attachent sur l’acide hyaluronique c. Acide hyaluronique : en réalité est un sucre (polysaccharide) et non un acide, c’est la composante principale du liquide synoviale. A des propriétés rhéologiques. d. Chondrocytes : cellules du cartilage fabricant le collagène et les protéoglycanes 2. Liquide synoviale, synovie ou liquide articulaire : a. Liquide jaune citron, normalement clair, translucide et visqueux sécrété par la membrane synoviale b. Rôles : lubrification et absorption des chocs 3. Capsule articulaire : a. Enveloppe fibreuse et élastique qui entoure et délimite les articulations mobiles b. Contribue, avec les ligaments, à maintenir en contact les structures de l’articulation, assure la stabilité et permet le mouvement Rhumatismes Définition : affections douloureuses, aiguës ou chroniques des structures formant la charpente du corps et qui gênent le bon fonctionnement de l’appareil locomoteur. Types de rhumatismes : − Infectieux : germes − Inflammatoire : maladie souvent auto-immune − Microcristallin : cristaux − Dégénératif et/ou mécanique : dégénérescence/usure − Atteintes péri-articulaires − Atteintes hématologiques ou tumorales Arthrite Définition : toute affection inflammatoire aiguë ou chronique qui frappe les articulations. C’est une des principales causes d’incapacité physique chez les adultes de 65 ans et + − Monoarthrite : 1 articulation, généralement relié à un traumatisme (ex. : une fracture) − Oligoarthrite : 2 à 4 articulations − Polyarthrite : 4 articulations et + Arthrite pendant plus de 3 mois = arthrite chronique Polyarthrite rhumatoïde (PAR) : Caractéristiques : − Articulation gonflée dû à un épanchement du liquide synovial (œdème) − Épiderme rouge, rosé, violacée − Dlrs nocturnes − Besoin d’échauffement lors du lever pour retrouver la mobilité des articulations. La raideur matinale est très longue (souvent +30 min) Arthrite inflammatoire aseptique : − Débute en 40 et 60 ans et touche les petites articulations proximales des membres − Atteintes bilatérale et symétrique − Habituellement polyarticulaire − Accompagnée de sx systémiques; perte de poids, anorexie, fièvre, etc. Après quelques années, il y a atteinte des tissus conjonctifs, troubles sensitifs et moteurs Inflammation → œdème → douleur + perte fonctionnelle + déformation Dans les crises d’arthrites la douleur est très intense, mais au quotidien, la douleur est généralement tolérable. Crée des déformations : boutonnière (dernière articulation des doigts est en extension), col de cygne (dernière articulation des doigts est en flexion), valgus des deux genoux (asymétrie), valgus + varus des genoux (symétrie) Traitements : Les agents biologiques sont très efficaces, ils agissent sur la réponse immunitaire sans avoir d’effets sur le fonctionnement du système immunitaire (les patients ne sont pas plus à risques d’attraper des maladies) Arthrose Définition : maladie dégénérative des articulations, d’origine mécanique et non inflammatoire, caractérisée par une perte graduelle de cartilage articulaire et associée à une prolifération du tissu osseux adjacent Touche surtout les grandes articulations : colonne cervicale et lombaire, mains Causes de l’arthrose : − Âge (>60 ans) − Plus fréquent chez les femmes (3x) − Certaines maladies ou facteurs précipitants peuvent être identifiés; hyperparathyroïdie, traumatismes aiguës et/ou répétés, chirurgies, etc. Facteurs de risques : − Susceptibilité : o Vieillissement o Obésité o Sexe o Hypermobilité, instabilité o Hérédité − Facteurs mécaniques : o Traumatismes, blessures o Formes articulaires vs défauts anatomiques o Mouvements répétitifs Symptômes : − Douleur mécanique après un effort soutenu − Disparition de la douleur au repos et au sommeil − Nécessite un dérouillage au levé − La raideur matinale est plus courte que dans la PAR (- de 30 min) Caractéristiques : − Bris du cartilage articulaire − Déséquilibre dans la biomécanique de l’articulation = instabilité − Formation de nouvelle matière osseuse − Changement pathologique de l’os sous chondral − Changement mineur dans la membrane synoviale − Apparition des déformations arthrosiques Cartilage arthrosique : Changements précoces : − Facteur déclenchant − Les chondrocytes augmentent la synthèse en aggrécan − Augmentation de l’eau = bris mécanique du cartilage − Les chondrocytes augmentent la synthèse en enzyme protéolytiques = destruction des fibres du cartilage et de la partie protéique des aggrécans − Déséquilibre entre action anaboliques et cataboliques du cartilage − Diminution de l’activité synviocytes − Le liquide synovial se dégrade Changements tardifs : 1. Les enzymes dégradent les protéoglycans plus rapidement que les chondrocytes les produisent = perte de cartilage = amincissement et perte de ses propriétés physiques 2. Fissuration et fragmentation du cartilage 3. Les os sous-jacents deviennent exposés 4. Sous l’effet de la pression mécanique, le liquide synovial entre dans l’os = kystes ou géodes dans l’os sous chondral 5. L’os réagit et forme une prolifération osseuse : formation d’ostéophytes = déformation de l’articulation et l’espace articulaire diminue 6. Micro fractures dans l’os et cicatrisation excessive 7. Hypertrophie de la capsule et réaction inflammatoire, mais de façon moins importante que dans la PAR 8. L’arthrose génère l’instabilité arthrosique 9. L’instabilité génère l’arthrose (cercle vicieux) Conséquences : − Réduit la mobilité qui entraîne l’atrophie du muscle − Diminue la capacité physique − Amène éventuellement à l’impossibilité de faire des exercices journaliers − Perte d’autonomie Traitements : Lors des crises → mise au repos de l’articulation / analgésiques, les AINS et les infiltrations de corticostéroïdes et/ou d’acide hyaluronique pour soulager la douleur / orthèses Hors des crises → éviter les traumatismes et le surmenage / régime amaigrissement / entretien d’une bonne musculature pour améliorer la stabilité / orthèses Acétaminophènes : en 1ère intention (sécuritaire) AINS non sélectif : ibuprofène → plusieurs effets secondaires possibles (dyspepsie, ulcus, hémorragie, hypertension, insuffisance rénale, indigestion, maux de tête, etc.) AINS sélectif : spécifique à l’inflammation des tissus = moins d’irritation gastrique = diminution du risque d’ulcères peptiques Glucosamine : amine glycolysée, constituant normal du cartilage qui agirait en stimulant et en normalisant la biosynthèse du cartilage articulaire, en inhibant certains enzymes qui détruisent les radicaux superoxydés qui endommagent les tissus 1. Chondroïtine : composant de la matrice du cartilage, maintien de la pression osmotique en absorbant l’eau, aide à hydrater le cartilage, contribue à la flexibilité et à l’élasticité de l’os2 Antidépresseur : inhibe le signal douloureux, semble fonctionné pour certains patients Cortisone : surtout en injections, peut être répétée, pas de détérioration du cartilage Viscosuppléance : pour les grades 3-4, par injection, efficacité reconnue, dure 6 à 18 mois, Approche chirurgicale : dernière option, diminue et arrête la dégradation du cartilage en changeant les facteurs biomécaniques Arthroplastie : remplacement d’une articulation, diminue la douleur, augmenter le ROM et fonctionnalité Resurfaçage : patients plus jeunes, actif, bonne masse osseuse, préserve l’os Activité physique : L’AP aérobie à court et à long terme et l’entraînement en résistance est sécuritaire et efficace pour l’arthrose − 3x par semaine − 1 heure par jour − Si douleur → commencer par de courts intervalles et plusieurs périodes d’arrêt lorsque le temps dépasse 30 à 40 min − Ajouter des périodes de musculation en résistances entre les périodes de marche − Intensité peut varier − Exercice flexible pour accommoder les périodes de douleurs intenses − La douleur diminue avec 3 à 6 mois d’exercices − Exercices supervisés idéalement RAPPELS : L’incidence de l’arthrose est en hausse en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation de l’incidence de l’obésité Arthrite = terme général PAR = maladie de la synoviale Arthrose = maladie du cartilage 1 Ne fonctionne pas mieux que le placebo, n’en vaut pas la peine 2 Ne fonctionne pas mieux que le placebo, n’en vaut pas la peine LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES Débit cardiaque : la stimulation du cœur est assurée par le système nerveux autonome (parasympathique et sympathique) et le système endocrinien. Travail (double produit) : TA systolique x fréquence cardiaque Débit cardiaque : volume d’éjection et fréquence cardiaque 𝑄𝑐 = 𝐹𝑐 × 𝑉𝐸𝑆 Facteurs qui influencent le débit : état d’AP, stress psychologique, médication, température externe, maladie cardiaque, maladie pulmonaire, variation du volume sanguin, tabagisme, etc. Concept de la réserve cardiaque : si l’apport suffit à la demande, l’individu ne présente pas de sx alors que si la demande dépasse la capacité de réserve, il peut apparaître des sx très variés. Fraction d’éjection > 50% est normal (volume télésystolique) → sang qui reste dans le cœur après éjection Le double produit (un exemple) : Au repos : TA à 100/60 et Fc à 72 À l’effort : TA à 180/65 et Fc à 180 72 × 100 = 7200 180 × 180 = 32 400 Réserve cardiaque = plus l’écart est grand entre les deux, mieux c’est. Facteurs de risque traditionnels de la MCAS : sexe (hommes plus à risque ou femme ménopausées), âge, diabète, tabac, hypercholestérolémie, antécédents familiaux Facteurs de risque non traditionnels de la MCAS : obésité, sédentarité, certains médicaments sympathicomimétiques, valvulopathies cardiaques, cardiomyopathie, myocardite, etc. Angor/angine : Définition : douleur rétrosternale serrative survenant à l’effort et diminuant au repos. Le symptôme le plus fréquent de l’angine est le signe de Levine, soit les mains sur la poitrine. Classification de Ross et Fiesinger (les 3 facteurs): 1. Douleur thoracique intéressant une partie du sternum 2. Sous forme de serrement, de pesanteur ou de brûlure 3. Apparaît à l’effort et est soulagée à l’arrêt de l’effort Typique : 3/3 Atypique : 2/3 Dlr thoracique d’éthologie indéterminée 1/3 Les douleurs angineuses peuvent irradier; le bras G 2 e doigt, coude G ou poignet, cou, mâchoire, dos et omoplate Angine stable vs instable : L’angine peut rester longtemps dans la même classe, stable, pendant plusieurs années ou encore évoluer vers l’instabilité et éventuellement vers l’infarctus du myocarde. Angine instable : − 1ère crise d’angine Chez un individu à risque, douleur mal décrite, parfois dramatique mais si dure plus de 15 min, probablement autre chose qu’une angine − Angine qui change de classe fonctionnelle En général va en s’aggravant, est un signe de détérioration/progression de la maladie, doit être investiguée et nécessite un nouveau traitement Légère amélioration dans la santé coronarienne avec une perte de poids, un arrêt de fumer, une alimentation saine (mais autres traitements nécessaires) − Angine qui augmente en fréquence En général, le patient se connaît. Passe de quelques fois par mois à quelques fois par semaine ou par jour, est également un signe d’aggravation donc doit être investiguée et traitée − Angine de repos (la pire) Est la pire classe fonctionnelle. Elle survient avec peu ou pas d’effort, nécessite une investigation et des traitements, les patients sont souvent très symptomatiques − Angine de prinzmental Angine de repos souvent nocturne, symptômes et signes cliniques et électriques de l’infarctus en phase aiguë. Les enzymes restent normaux. Correspond à un spasme d’une artère coronaire et est souvent aussi une obstruction à une artère coronaire importante. À gauche du cœur : A. circonflexe À droite du cœur : A. coronaire D Entre les deux ventricules : A. interventriculaire Facteurs favorisant les crises d’Angine : Tout ce qui augmente la Fc (froid, chaleur, repas, émotion, stress, effort, médication) Le diagnostique est d’abord; Clinique → le patient raconte son histoire, suit l’examen physique Paraclinique → tests de base (ECG, prises de sang), épreuve d’effort, examens plus poussés (cardiologue) Durant un test à l’effort, à monitorer par le kinésiologue; symptômes, TA, ECG, saturation, signes physiques (pâleur, troubles d’équilibre, etc.) Durant un ECG à l’effort : la gravité dépend de la précocité, de la TA, de la durée et l’intensité des anomalies en période de récupération, du nombre de dérivations ou anomalies présentes (Fc diminue de 12 bpm ou + dans la première minute suite à l’arrêt du test = très bon) Sus-décalage : signe d’infarctus Sous-décalage : insuffisance cardiaque Épreuves de stress pharmacologique : Surtout pour les patients incapables de faire un effort physique Pour mesurer l’étendue et la gravité de l’ischémie Coronarographie : Très (trop) souvent prescrit Pour établir l’existence d’un problème circulatoire chez un patient incapable de subir une investigation Couteuse Non sans risques de mortalité → cathéter dans une artère radiale Échographie cardiaque : non invasif, peu coûteux et donne pleins d’informations MAPA : sert à l’enregistrement de la TA sur une période de 24h Holter : enregistrement ECG sur une période de 24h Douleur angineuse vs infarctus du myocarde : Angine Infarctus du myocarde Localisation de la douleur Semblable Semblable Intensité + +++ Durée 15-20 min Irradiation Semblable Semblable Symptômes associés Anxiété Diaphorèse, N/V, pâleur Anxiété + importante Traitements Nitro, oxygène Nitro, morphine oxygène, ASA Facteurs déclenchants Effort prédictible Soudaine ECG Normal vs discrets A/N du segment ST changements Courant de lésion Onde Q (signe d’un infarctus ancien) Insuffisance cardiaque : Définition : incapacité du cœur à pomper un débit suffisant pour satisfaire les besoins métaboliques de l’organisme - est une diminution de la fonction systolique - ventricule; gauche et/ou droite - est une diminution de la fraction d’éjection ventricule G - ventricule ne se vide pas normalement - augmentation du volume et pression télédiastolique - provoque une baisse du débit - donc fraction d’éjection diminue que 40% - peut être globale, insuffisance D et G Congestion cardiaque : niveau avancé d’insuffisance cardiaque qui provoque des rétentions liquidiennes, augmente la pression veineuse, augmente la pression pulmonaire et augmente la pression systémique. Choc cardiogénique : insuffisance cardiaque avancée provoquant hypotension artérielle, oligurie, confusion mentale, arrêt cardiaque, mort Les symptômes les plus fréquents : dyspnée, DRS, OMI, orthopnée (difficulté à respirer coucher sur le dos), palpitations, intolérance à l’effort, etc. Traitement non pharmacologique : - Diète : hypo sodée amaigrissante hypolipidémiante - Autres facteurs : hygiène de vie, repos, ne pas fumer, diminuer le stress, diminuer l’alcool chez les grands consommateurs - Activité physique : modifie plusieurs facteurs de risque → stress, % de graisse, cholestérolémie, HTA, diabète, etc. o Exercice de type aérobie surtout Traitement pharmacologique : vise d’abord à contrôler à l’HTA ensuite ou simultanément l’hypercholestérolémie. - Antihypertenseurs : diminue la TA et la tolérance à l’effort o Diurétique, beta-bloqueurs, bloqueurs de canaux calciques, inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), antagonistes du récepteur de l’angiotensine II (ARA), inhibiteurs de la rénine (IDR) - Hypolémiants : faiblesses/douleurs musculaires, parfois atteinte musculaire excessive, interaction cyclosporine/macrolides, pamplemousse = problème, augmentation du delaying onset muscle soreness syndrome (DOMSS) o Statines, fibrates, résines, anticorps monoclonaux, niacine - Anticoagulothérapie : prévenir des évènements ou des rechutes TA et AP : - TAS augmentent de 10 mmHg/Met - Si HTA = augmentation rapide de la TAS (HTA d’effort) - TAS = stable ou augmente ou diminue peu Après AP d’intensité modérée pendant 30-45 min = diminution de la TAS de 10-20 mmHg et peut durer plusieurs heures Mécanisme de l’AP sur la TA : - + fonction rénale - + tonus parasympathique - + fonctions endothéliales - + fonction diastolique - - norépinephrine et lipides circulatoires - - insuline, sensibilité + - - tonus sympathique - - débit cardiaque - - cytokines inflammatoires - - résistances vasculaires périphériques - - rigidité artérielle - - pression de remplissage ventricule G Mécanisme de l’AP sur lipidémie : - - LDL petites et dense - - concentration triglycérides - - lipidémie postprandiale - + LDL grosses particules - + concentration HDL Prescription de l’AP : sont les mêmes pour HTA et dyslipidémie - Augmenter la dépense énergétique totale/semaine - Améliorations en fonction du volume d’entraînement - Si perte de poids = effets augmentés - 150 → 300 min/semaine - Commencer très progressivement (un peu c’est mieux que rien du tout) Recommandations nutritionnelles : - Contrôle du nombre de calories - - gras trans et sodium - + gras polyinsaturés et aliments à faible densité énergétique - Maintien du poids santé et d’une relation saine avec la nourriture MALADIES PULMONAIRES MPOC : La maladie pulmonaire obstructive chronique est une maladie chronique caractérisée par l’essoufflement, la toux chronique et la production accrue de crachat Signes et symptômes : Bronchite chronique : toux chronique et productive, dyspnée progressive, obèse et cyanose Emphysème : toux moins marquée, utilise les muscles accessoires, dyspnée progressive, maigre et cachexie, thorax en tonneau Les causes : - Tabac +++ - Exposition poussières - Fumée secondaire - Certaines fumées industrielles - Infections respiratoires répétées - Pollution - Génétique La MPOC est la principale cause d’hospitalisation, lorsqu’on exclut les accouchements La spirométrie : permet de mesurer de façon objective les différents volumes pulmonaires ainsi que la capacité des poumons à véhiculer le volume d’air qui y circule Définition d’exacerbations : ce sont des manifestations épisodiques caractérisées par des symptômes respiratoires dont la gravité surpasse les variations quotidiennes normales qui peuvent nécessiter le recours à des antibiotiques, à des corticostéroïdes à action générale ou à des soins de santé. Intensité légère : caractérisée par l’aggravation ou l’apparition de symptômes respiratoires ne nécessitant pas la modification du traitement prescrit Intensité modérée : nécessitant l’administration d’antibiotiques ou de corticostéroïdes oraux sur ordonnance Intensité grave : nécessitant une hospitalisation ou une visite à l’urgence Traitements de la MPOC : objectifs Il n’existe aucun traitement pour guérir, on cherche à ralentir la détérioration. - - exacerbations - - dyspnée - - mortalité - + tolérance à l’effort - + qualité de vie Pharmacologique : - Dispositif aérosol doseur (pompes la plus commune) - Chambre d’espacement - Dispositif genuair - Dispositif breezhaler - Dispositif ellipta - Dispositif respimat - Dispositif diskus - Dispositif turbuhaler AMLA et BALA, et AMLA+BALA (efficace et facile pour les patients qui doivent prendre les deux) Non pharmacologique : - Cessation tabagique - Vaccination contre la grippe - Éducation et autogestion - Réadaptation - Oxygénothérapie De tous les stratégies, l’abandon du tabac est celle qui a le plus de retentissements sur les antécédents naturels de la MPOC. C’est l’intervention la plus efficace pour réduire le risque de la MPOC et la seule intervention ayant permis de ralentir le déclin de la fonction respiratoire. Asthme : C’est une maladie hétérogène des bronches habituellement caractérisée par une obstruction intermittente de ces dernières et une hyperréactivité bronchique, phénomènes attribués à une inflammation et des changements de la structure bronchique. Il est défini par une histoire de symptômes respiratoires tels que les cillements, la dyspnée, l’oppression thoracique et la toux qui peuvent varier avec le temps en fréquence et en intensité. À quoi ressemble l’asthme maîtrisée? - Absence de crise - Toux et respiration sifflante peu fréquente - Aucun essoufflement ni aucune difficulté à respirer - Aucun réveil nocturne causée par l’asthme - AP normale - Aucune absence de la garderie ou de l’école à cause de l’asthme - Aucune absence du travail Traitements de l’asthme : Les corticostéroïdes inhalés sont la pierre angulaire du traitement de l’asthme (bronchodilateurs en ajout) Buts du traitement : - Améliorer les symptômes - Maintenir une fonction respiratoire normale - Éviter les effets secondaires des médicaments - Éviter la mortalité et les exacerbations Test diagnostique : spirométrie au patient + donner une dose de bronchodilateur au patient + 2e spirométrie Réadaptation pulmonaire : Une intervention basée sur une évaluation globale du patient, suivie par des thérapies adaptées qui visent à améliorer la condition physique et émotive des personnes atteintes de la MPOC, et favorisant la promotion de saines habitudes de vie. Objectifs : réduire les symptômes, optimiser l’état fonctionnel, accroître les activités physiques, améliorer la qualité de vie, réduire les coûts de santé en stabilisant ou en renversant les manifestations systémiques de la maladie. La réadaptation pulmonaire est appropriée pour tout patient ayant une maladie pulmonaire chronique stable, dont les symptômes respiratoires occasionnent une incapacité. Spirale de la MPOC : maladie respiratoire → dyspnée → anxiété → sédentarité → dysfonction musculaire → aggravation de la dyspnée → isolement → effondrement de la qualité de vie → diminution de l’espérance de vie Facteur limitant la capacité à l’exercice : hyperinflation dynamique (les patients expire de moins en moins à travers l’exercice) Altérations morphologiques et structural des muscles périphériques : faiblesse musculaire, perte de masse musculaire, modification des fibres musculaires, faible capacité oxydative et dysfonction mitochondriale Activité physique : programme d’exercice - Approche personnalisée primordiale - Niveau de santé peut fluctuer - Approche multidisciplinaire souhaitable - Parfois la supplémentation en oxygène peut être nécessaire - Toute forme d’AP peut fonctionner - Testing au début est recommandé - Début progressif - Viser 6 semaines de rééducation intensive - Ajouter des exercices d’équilibre au besoin - Augmenter progressivement l’intensité et la durée, et diminuer les temps de repos - Entraînement supervisé est l’idéal - Entraînement aérobie et de résistance en combinaison est l’idéal pour augmenter la capacité fonctionnelle des patients Éducation et autogestion : les positions de recouvrements assises et debout, respiration à lèvres pincées Résumé des bienfaits de l’AP : Augmenter la tolérance à l’effort, de la qualité de vie et la fonctionnalité de l’autonomie, de l’estime de soi Diminution de la dyspnée, des symptômes de dépression, de l’isolement, de la dépendance aux soins de la santé et les hospitalisations Reconditionnement cardiaque Améliorer l’efficacité ventilatoire Abaisser les seuils de lactate Améliorer la force, l’endurance et le volume musculaire LE CANCER Physiopathologie du cancer Décès : le cancer occuper plus du ¼ des causes de mortalité, et le cancer du poumon est le plus mortel. En raison du vieillissement de la population, amélioration du dépistage et l’amélioration du pronostic suivant le diagnostic. Le nombre d’individu vivant avec un diagnostic de cancer est en constante progression. Définition : Terminologie qui identifie un groupe de maladies hétérogènes pouvant affecter n’importe quel tissu d’un organisme. Perte de contrôle sur la division cellulaire → croissance incontrôlée et perte de différenciation → donc invasion des tissus locaux et potentielle essaimination Facteurs de risque : - Âge - Susceptibilité génétique - Virus - Tabagisme, sédentarité et mauvaise habitude alimentaires = prévention de 30-35% des cas de cancers - Obésité - Exposition aux ultra-violets - Environnement Les signes et symptômes : - Changements urinaires - Blessure qui ne guérit pas - Saignements inhabituels - Masse inconnue sur un sein ou ailleurs - Indigestion ou difficulté à avaler - Changement dans des grains de beauté - Toux et/ou chat dans la gorge constant - Fatigue - Perte de poids involontaire Développement du cancer : 1. Tumeur primaire 2. Prolifération/angiogenèse; la tumeur grossit et doit se nourrir, va donc créer ses propres vaisseaux sanguins 3. Détachement/invasion 4. Intravation; des parties de la tumeur se retrouve dans la circulation sanguine a. Transport vers le cœur, les tissu hôtes éloignés, adhérence avec la paroi vasculaire et (étape 5) 5. Extravation; établissement d’un micro-environnement. Les cellules quittent la circulation sanguine et se dirige vers un autre tissu = création d’un nouveau micro- environnement. Prolifération/angiogenèse → étape 6 6. Métastases Stade : TNM system T = Tumeur → grosseur de la tumeur principale N = Nodes → atteinte des ganglions lymphatiques régionaux M = Métastases → présence de métastases éloignés I et II Cancers confinés à la région III Cancers locaux en état avancé IV Cancers avec métastases éloignés Certains cancers ont des tendances naturelles à s’implanter dans d’autres tissus de façon préférentielle Prostate → os Seins → poumons Poumons → os et cerveau D’autres cancers ne métastasent pas ou peu (ex. : cancer de la peau très localisé) La tumeur peut être primaire si elle est unique ou si elle est le site prouvé de l’origine des métastases. Une métastase est une tumeur secondaire dont les cellules d’origines proviennent de l’essaimination dans la circulation efférente à partir de la tumeur primaire. Pronostic (taux de survie à 5 ans) : BONS MAUVAIS Prostate Poumons Peau Pancréas Testicule Ovaires Certains lymphomes Vésicule biliaire Seins Mélanome Prévention et dépistage : PAP test, examen des seins, mammographie, toucher rectal et le PSA, colonoscopie, radiographie des poumons On ne fait pas de dépistage de cancer pour les types de cancer pour lesquels il n’existe pas de traitement connu. Certains cancers se manifestent tard dans la vie → prostate, estomac, colon (60-80 ans) D’autres se manifestent très tôt → leucémie chez l’enfant (0-10 ans) D’autres au début de l’âge adulte → lymphomes, thymomes, testicules (20-30 ans) Modalités thérapeutiques Objectifs du traitement : traiter le cancer, prolonger l’espérance de vie, améliorer la qualité de vie Chirurgie : Traitement précoce, pour les cancers impliquant des tumeurs solides, soulage les symptômes, réduit les risques de propagation du cancer, diminue la quantité de cellules cancéreuses dans le corps, accroît souvent l’efficacité des autres formes de traitement. Effets secondaires possibles : douleur, limitation de ROM, perte de fonction, dommages moteurs ou sensoriels, etc. Radiothérapie : utilisation d’un certain type d’énergie/rayonnements, provenant de rayons X, rayons gamma, d’électrons et d’autres sources pour détruire des cellules cancéreuses. Les rayonnements administrés à de fortes doses détruisent les cellules dans la zone traitée en endommageant l’ADN de leurs gènes, ce qui les rend incapables de se développer et de se diviser. Effets sur les cellules cancéreuses mais aussi les cellules saines. Radiothérapie externe (transcutanée), curiethérapie (par implant), systémique (interne avec source non- scellée). Effets secondaires : nausées et vomissements, irritation de la peau, douleur, fatigue, diminution de la flexibilité, etc. Chimiothérapie : utilisation de substances chimiques (molécules cytotoxiques), vont agir sur les cellules à division rapide, permet d’atteindre les cellules cancéreuses qui se sont échappées de la tumeur primitive. Cycle de 2 à 4 semaines pour 3 à 6 mois. Effets secondaires : nausées et vomissements, alopécie, anémie, fatigue, dommage nerveux, douleur musculaire, etc. C’est un reflet de l’atteinte des cellules de l’organisme à division rapide par les molécules cytotoxiques (diminution du système immunitaire donc si entraînement dans un gym, le patient doit prendre plus de précautions). Les effets secondaires sont habituellement plus intenses durant le traitement mais peuvent persister durant les mois ou même les années suivant le traitement. Traitements : Chirurgie Chimiothérapie Radiologie Cancer secondaire x x Fatigue x x x Douleur x x x Changements x x cardiovasculaires Changements x x x pulmonaires Neuropathies x périphériques Lymphodoème x x Changements x x x endocriniens Changements x x composition corporelle Changements x x x musculosquelettiques Atteinte du système x x immunitaire Dans le continuum du cancer, le rôle du kinésiologue est : Pré-diagnostic : prévention primaire des maladies chroniques - Prévention 30-35% des cancers par l’activité physique, la saine alimentation et le maintien d’un poids santé. - L’activité physique diminue les risques de développer un cancer du côlon par 50% - Preuves convaincantes : colon, sein et endomètre - Preuves possibles : prostate, ovaire et poumon - Prescription de l’activité physique : atteindre les recommandations de la population générale → promouvoir la santé générale et diminuer les risques de maladies chroniques o Aérobie : 30 min/jour, 5x/semaine à intensité modérée OU 20 min/jour, 3x/semaine à intensité vigoureuse o Le plus tôt on commence, mieux c’est Per traitements : gérer les effets secondaires des traitements, garder la capacité fonctionnelle, distraction psychologique Post-traitement : prévention secondaire, acquérir un mode de vie actif - Pratique d’activité physique = augmentation du taux de survie et diminution de la récurrence (3h par semaine d’activité physique modéréé diminue les risques de décès) - Bénéfices : o Diminution du degré de fatigue, des effets secondaires, de la faiblesse musculaire o Augmentation de l’estime de soi, de la qualité de vie, de l’humeur, de la reconstruction osseuse o Maintien du poids corporel o Essentiel pour diminuer les risques de développer d’autres conditions pathologiques (diabète, maladies cardiovasculaires, ostéoporose) - Obstacles : manque de temps, travail, nausée, fatigue, douleur, être trop déconditionné, manque de motivation, dépression, pas de support pour l’exercice, pas de counseling - Testing est important pour évaluer les effets secondaires des traitements, pour prescrire un programme d’entraînement adéquat et pour évaluer l’efficacité d’un programme d’exercice sur la condition cardiorespiratoire. Place de l’AP dans le continuum du cancer Spirale de déconditionnement : diminution de la qualité de vie → diminution de la tolérance à l’exercice - Fatigue → dyspnée → douleur → anxiété → cachexie Cachexie (perte de masse musculaire d’environ 80%) associée au cancer : - Associée à certains types de cancers en particulier : gastro-intestinaux, poumon, pancréas, colorectal - Cachexie touche 50-85% des patients qui ont une tumeur solide - Muscles squelettiques = site principal de la perte protéique - Conséquences de la cachexie : o Diminution de la fonction immunitaire, du statut fonctionnel, de la qualité de vie, de la réponse aux traitements o Augmentation de la fatigue, des risques chirurgicaux et de la susceptibilité à la toxicité o Diminution de la survie = responsable d’environ 20% des décès Changement de FITT : environ 50% rapporte une diminution du niveau d’activité à la suite du diagnostic. Seulement 25-30% des survivants du cancer rencontre les objectifs d’entraînements de la population générale. Tolérance à l’effort : capacité de l’organisme à fournir un effort, indépendamment de la difficulté des circonstances, et de maintenir cet effort durant une certaine période. Diminution de la tolérance à l’effort à la suite des traitements pour le cancer. Prescription de l’activité physique : - Aérobie : 3-4x/semaine, intensité modérée, 15-40 minutes, activité impliquant de grandes masses musculaires - Musculaire : 2-3x/semaine, intensité 50% 1RM, 2-3 séries de 3-5 reps avec progression jusqu’à 12 reps, grosses masses musculaires avec poids libres et appareils - Contre-indications : o Allouer un temps adéquat de guérison après une chirurgie o Pas d’exercice si fatigue extrême, anémie, ataxie et/ou fièvre o Pas d’exercice si contre-indications de l’ACSM cardio-pulmonaire pour la population générale EN RÉSUMÉ : - Muscle : o Cachexie o Diminution de la fonction musculaire o Diminution de la force o Diminution de la résistance à la fatigue - Cœur : o Fibrose o Toxicité cardiaque o Diminution de la fraction d’éjection o Problème de rythme o Dysfonction ventriculaire o Insuffisance cardiaque - Poumons : o Toxicité pulmonaire o Fibrose pulmonaire o Poumon radique o Diminution de la capacité ventilatoire - Diminution de la tolérance à l’effort

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