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Ce document est un cours de psychologie sociale. Il présente des concepts tels que la construction du moi et les relations interpersonnelles, les dynamiques de groupe ainsi que des théories clés avec des exemples et des études illustratives. Le cours couvre un large éventail de sujets.

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Psychologie sociale [email protected] Plan du cours : I- La construction et la perception du soi - Connaissance du soi - Soi, identité et culture - Identité sexuée II- La communication et les relations interpersonnelles...

Psychologie sociale [email protected] Plan du cours : I- La construction et la perception du soi - Connaissance du soi - Soi, identité et culture - Identité sexuée II- La communication et les relations interpersonnelles - Perception sociale et attribution - Communication non verbale - Les émotions III- Etude des dynamiques de groupe - Conformité et obéissance - Stéréotypes, préjugé et discrimination - Agression Objectifs : - Explique les principales théories psycho et citer les auteurs majeurs de la discipline - Adapter vos prises de décision en prenant en compte des biais cognitifs auxquels vous pouvez être soumis - Donnez des exemples d’expériences en psycho sociale - Déchiffrer certaines dynamiques à l’œuvre dans la vie professionnelle et perso - Mobiliser ou déceler des technique psycho socio permettant d’influ les comportements d’autrui Introduction générale L’expérience du joggeur : on est assis sur banc parc on fixe un joggeur et on s’aperçoit que ça va modifier le rythme de sa course (accélération en général) et caractéristiques physiologique (accélération du rythme cardiaque, modification de la respiration …) La présence des autres va modifier les comportements, caractéristiques physiologiques, … En 1898, 1ere publication scientifique en psychologie sociale, chercheur de l’université de l’Indiana => phénomène de Facilitation sociale Idée fondamentale qui traverse la psychologie sociale : la simple présence d’autrui modifie notre activité psychologique, cognitive et affective La psychologie sociale est une branche de la psycho générale qui permet de mieux comprendre les affects et les comportements des individus. La psychologie s’est subdivisée : neuropsycho, psycho du développement, psycho clinique puis la psycho sociale La psycho sociale est née au 19eme en France sous l’impulsion du philosophe : Gabriel TARDE (1843- 1904) Au début du 20eme, aux Etats Unis les chercheurs vont commencer à étudier les relations de travail Les travaux de Helton MAYO à la Western Electric, de 1924 à 1939 => l’Effet Hawthorne Il a étudié les conditions de travail dans l’entreprise (beaucoup de femmes) pour chercher quelles conditions améliore la productivité. Mais il a remarqué que dans toutes les conditions la productivité augmente, car comme il y a les chercheurs qui s’intéresse (prise de considération) à elle inconsciemment ça va augmenter leur productivité. En quoi ces travaux sont un tournant dans l’histoire de la psycho ? Cela montre l’importance du facteur humain (pas uniquement la récompense financière). Ainsi, c’est La satisfaction qui impacte l’efficacité et non l’inverse « La psychologie sociale s’intéresse à tout ce qui relève à l’influence qui peuvent avoir des personnes sur d’autres personnes. Plus précisément, elle emprunte une voie scientifique pour tenter de comprendre et expliquer comment les pensées, les sentiments et les comportements des individus sont influencés par d’autres individus » - G. ALLPORT Les psychos sociales se sont intéressées au phénomène nazi, pourquoi des personnes qui n’avait pas forcément une idéologie nazie ont suivi le mouvement. On peut alors se demander quel poids le contexte sociétal peut avoir sur nos comportements attitudes émotions ? Comment nos actions déterminent elles autrui ? Qu’elle est la différence entre socio et psycho socio ? En sociologie on étudie les structures des gp sociaux et leur fonctionnement alors qu’en psycho on étudie les indiv individuellement et le groupe avec la méthode quantitative. Effet primauté (Effet de récence) : on retient surtout le début et de la fin mais moins du milieu L’Etude de ASCH (1951) : - Mise en place de l’expérience : le sujet de l’exp ne sait pas que les 7 autres sont complices - On leur diffuse un test de perception visuel très simple, le gp est assis en ligne dace à l’examinateur - Chercheur demande aux complices que bien rep au 3 rep mais pas à la 4e - Le sujet va donc suivre les complices et donc répondre faux - Résultat ; 63 % ne se sont pas laissé influencer  La conformité normative (effet de groupe) L’objectif de l’exp est de savoir si le sujet va à l’encontre du gp ou s’il se conforme à ce dernier. Ex : le harcèlement scolaire Mais lorsqu’un participant est complice du sujet et donne la bonne rep, le tx de suivi du gp tombe alors à 5%. Cela montre que la pression d’un gp diminue lorsque l’unanimité est brisée. Le conflit intergroupe en psycho sociale, La Théorie du conflit réaliste de Sherif Colonie de vac de garçon environ 10 ans L’exp la caverne aux voleurs Phase 1 (1 semaine) : Mise en place de l’étude - Création de 2 gp de 11 enfants, les transport et logements sont dif entre les 2 gp, ils se croisent uniquement au parc - A la fin de la phase 1 : choix d’un nom, d’un blason,... Pour chaque gp respectivement pour accentuer le sentiment d’appartenance Phase 2 : mise en compétition - Activités concurrence (tournoi avec scores) avec récompense pour l’équipe gagnante Phase 3 : Création de situations d’interdépendance négative - Le score gagné par l’une est perdu pour l’autre, le but est d’accentuer les tensions - A la fin, l’équipe gagnante plante son drapeau sur le terrain de jeux sous les insultes de l’autre gp, les deux gp refusent de manger dans la même pièce. = hostilité - Les chercheurs interrompent exp Phase 3 : Collaboration par l’interdépendance positive - Explique puit le plus proche a été vandalisé donc manque d’eau - Collaboration des deux gp nécessaires à la réparation - Les buts supra-ordonnés : créer un objectif commun dont les bénefs reviendront à l’ensemble du gp  Les relations entre les gp sont soit compétitives soit coopératives.  Si elle est compétitive, elle sera marquée par le conflit et la discrimination  Si elle est coopérative, elle sera harmonieuse et positive Cela signifie que ce ne sont pas les gp eux-mêmes qui décident de la relation mais simplement le contexte Ex : Si pas de ressources pour tout le monde : rapport compétitif=conflit Si besoin d’une collaboration pour obtenir les ressources=lien positif Intérêt de la psycho socio en L1 gestion Etude dynamique de gp - Formation et cohésion des gp (influence sur le perfo des équipes) - Conflits et coopération (gestion des conflits et promotion de la coopération au sein des équipes) - Leadership influence Etude de la prise de décision en contexte organisationnel - Influence sociale sur la prise de décision (comment les opinions et comportements des autres membres des autres membres influencent les décisions individuelles - Biais cognitif et sociaux - Gestion des risques et innovation (rôle de la psycho dans l’encouragement ou la limitation de l’innovation et de la gestion des risques au sein des organisations) La motivation et la satisfaction au travail - Théories de la motiv (ex : théorie des besoins, des attentes) - Climat organisationnel et satisfaction (comment la perception du climat organisationnel affecte la satisfaction au travail et la perfo) - Engagement et rétention des employés (analyse des facteurs sociaux) La communication et les relations interperso - Perception sociale et attribution (comment les managers perçoivent et jugent les comportements des autres, et comment cela affecte les relations de travail) - Communication non-verbale et influence - Gestion des impressions et relations de pouvoir I- Le soi (connaissance de soi, identité et culture) Introduction ➔ L’effet « coktail party » (cherry, 1953) Capter un stimulus dans un espace complexe ➔ Besoin de singularité et besoin d’appartenance ➔ Autrui est indispensable au développement du soi (à travers le regard/ jugement porté sur nous) ➔ Concept de soi : « ensemble de connaissances sur nos traits de personnalité, nos valeurs, nos croyance, nos attentes, nos évènement de vie, nos relations avec les personnes signifiantes, nos possessions et notre apparence physique »- Sedikides et Strubes, 1997 ➔ Donc le système se totalitaire qu'est-ce que ça veut dire, donc les chercheurs aussi ont étudié comment les gens se décrivent par rapport à leur histoire personnelle et on a des auteurs qui ont donc comparé la mémoire avec un système totalitaire pourquoi quand vous vous rappelez ou quand vous décrivez sans vous en rendre compte vous avez tendance à oublier des événements de votre passé qui iraient à l'encontre de la définition que vous vous faites de vous-même tous les éléments dissonants donc ça a été prouvé dans des études scientifiques on a on oublie beaucoup de choses et on se rappelle plus facilement des choses qui vont dans le sens de l'autopromotion c'est-à-dire des choses qui vont plus vous valoriser et vous oubliez beaucoup de choses votre mémoire oublie beaucoup de choses qui vous arrangent pas trop pas tout mais beaucoup donc lorsqu'une info ne convient pas on a tendance à l'oublier donc par exemple donc y a plein d'études qui ont été faites sur la question dont une qui a été faite par l'opus en 80 qui dit que par exemple si vous vous êtes en soirée et que vous buvez et cetera vous allez avoir tendance à sous-estimer le nombre de verres que vous avez bu. Votre mémoire la mémoire de tout le monde va modifier les informations il y a même des études qui montrent l'existence de faux souvenirs des fois vous créez même des souvenirs qui en fait n'existent pas, c'est une étude qui montre que parfois sans s'en rendre compte on crée des souvenirs qui n'existent pas des choses que vous n'avez pas vécues mais vous êtes persuadé d'avoir vécu et donc c'est pas du mensonge des fois vous pouvez raconter des choses que vous commencez à avoir vécu mais en réalité. Il y a deux soi : - Le soi individuel, ce qui nous différencie des autres (ex : apparence physique, compétences, évènements de vie, …) - Le soi social, rend compte de notre relation avec les autres : -> relationnel, s’élabore à partir des relations interpersonnelles spécifiques -> Collectif, se définir par rapport à des categories sociales ou collectifs impersonnels. L’alcool et la perception de soi : - Les 2 types de transformation du soi : psycho et culturelle - Etude de McIntosh (832 personnages de films entre 1940 et 1990) : Les buveurs d’alcool et l’attractivité individuel sont liés - Test de l’hypothèse d’une modification de la perception de soi suite à l’activation du concept d’alcool (Bègue et AL. 2013) Test de boissons dites énergétiques par des hommes qui croient participer à une dégustation avec commercialisation, dans certains verres il y a de l’alcool et dans d’autres non Dans 1er gp de sujets, on leur dit que le verre ne contient pas d’alcool et dans l’autre gp on leur dit qu’il y en a Rédaction d’un court message publicitaire et lecture filmée pour vendre le produit Questionnaire mesurant la perception d’eux-mêmes et évaluation de l’attractivité Résultats : -aucun effet de la dose d’alcool sur leur perception -ni la dose d’alcool véritablement ingérée ni la dose qu’il croyait avoir ingérée n’impactait la perception des 22 observés -le simple fait de croire qu’ils avaient bu de l’alcool suffisait pour que les participants se trouve plus attirants = effet placebo Attentes sociales et identité ➔ Etude de Jahofz sur les Ashanti (1997) ➔ Impact des attendus sur les tempéraments, selon jours de naissance les tempéraments sont différents. Ça veut dire que vous étiquetez quelqu'un à la naissance sans vous en rendre compte et de façon inconsciente vous allez vous comporter d'une certaine façon avec l'enfant va entendre des choses subtiles ou moins subtiles et va se développer en conformité avec ce qu'on attend de lui. ➔ Effet pygmalio ou Rosental Expérience : ont reproduit l'expérience mais avec des groupes d'élèves et cette fois-ci c'était aux enseignants qu'on disait donc 2 groupes d'élèves aux enseignants les 2 groupes répartis de façon aléatoire encore une fois on dit aux enseignants on pour un groupe on prévient ce groupe-là donc ils ont des difficultés c'est pour ça on les habite dans le même groupe pour pouvoir en accompagnement adapter vous allez voir que cognitivement voilà c'est ils ont un peu du mal et pour le groupe d'élèves on leur dit super groupe voilà c'est un peu l'élite on les a mis à part comme ça on peut vraiment les faire avancer à leur niveau et cetera mais vous allez voir ils sont vraiment forts alors qu'il en est rien de les 2 groupes ont été répartis d'élèves ont été répartis aléatoirement et je précise c'est important que les 2 enseignants sont des enseignants de bonne volonté qui veulent faire leur travail correctement et qui ont d'ailleurs été choisis pour ça au bout du compte au bout du premier semestre on administre un test aux 2 groupes d'élèves et on s'aperçoit que le test euh est bien mieux réussi dans la condition on a dit un enseignant qui était très bon l'effet statistique significatif et donc on reproduit l'expérience on reproduit l'expérience on reproduit l'expérience et le groupe d'élèves le meilleur est toujours celui qui a eu l'enseignant à qui on a dit qu'ils étaient meilleurs  Traitement différentiel en fonction des attentes sociales = prophétie auto-réalisatrice La valorisation de soi - La motivation à la valorisation de soi est définie comme le besoin de maintenir la positivité de soi, à l’augmenter ou à en réduire la négativité - Postulat : les individus souhaiteraient se voir et être vus positivement - Modification des souvenir et des infos à son avantage - Les relations interperso peuvent parfois servie à s’autoévaluer positivement, en choisissant des cibles de comparaison moins compétentes que soi - L’auto-handicap (tendance à se créer des obstacles à une réussite) : réduit la menace pour le soi La motivation à la valorisation du soi est considérée comme fondamentale La fuite du soi : le suicide - Quelles conditions relatives au soi favorisent les pensées suicidaires ? - Théorie de l’évasion de Baumeister 1990 : les prsn ne souhaitent pas la mort, mais échapper à une dévalorisation de soi devenue insupportable à la suite d’un échec ou une déception importante dont on s’attribue la responsabilité. - Expérience sur l’accessibilité cognitives des pensées liées au suicide Descriptions des émotions relatives à l’idée de se retrouver au chômage, temps de g. Résultats : réponses significativement plus rapides pour la condition échec La condition échec perso peut conduire plus facilement à une situation de fuite du soi, car le soi est mis en danger A retenir : - Besoin de singularité et besoin d’appartenance - Concept de soi - Autrui est indispensable au développement de soi - La motivation à la valorisation de soi est considérée comme fondamentale - Les représentations de ce qui est valorisé ou non impactent la perception de soi - Les attentes sociales jouent un rôle très important sur les perceptions de soi 3 modèles de la culture en psychologie sociale : - Modèle absolutiste, supposition implicite selon laquelle les objets d’étude seraient universels - Modèle relativiste, suppose que tout est relatif au contexte culturel, on ne peut pas juger les autres cultures sur nos propres représentations. Pour prétendre à une vérité absolue, il faudrait réaliser une même expérience partout - L’Universalisme, processus fondamentaux universels mais susceptibles d’être influencé par la culture. Selon le pays et la culture dans laquelle on se trouve, il faut faire des ajustements, une chose n’est pas vraie partout. Chaque culture aurait une psychologie qui lui est propre. L’Universalité du besoin d’une image positive du soi. Les chercheurs « Et si cette tendance de vouloir se percevoir positivement était une caractéristique de la culture américaine ? » Remise en cause de l’universalité du besoin d’une image positive du soi (Heine et al. 1999) Comparaison de l’Amérique du Nord et du Japon S’inscrit dans le modèle relativise Puis contestation de la thèse relativiste (Sedikides 2003) Besoin universel mais qui s’exprime sous différentes formes selon la culture S’inscrit dans le modèle universaliste Japon (culture collectiviste) : dimension importante= communautaire (relation d’intégration et l’harmonie sociale) USA (culture individualiste) : dimension importante = agentique (efficacité personnelle et dominance sociale) L’esprit multiculturel Remise en cause du paradigme individualiste/ collectivisme qui suggère que les influences culturelles sont stables, persistantes et durables (= psychologie culturelle) Hong and al. (2000) : perspective dynamique. Un système culturel qi guiderait nos activités à tout moment par un sous ensemble de catégories ou de références culturelle qui nous viennent à l’esprit dans un contexte donné Expérience auprès des participants socialisés au sein de milieux culturels distincts. Objectif : montrer que le fonctionnement psycho des sujets pouvait refléter tantôt l’autre des deux cultures en question. 1) Les chercheurs ont présenté à des étudiants de Hong Kong (fortement acculturés aux valeurs et croyances occidentales) des symboles culturels soit chinois soit américains 2) Mesure de l’interprétation d’un stimulus ambigu Résultats : Les participants exposés aux symboles culturels américains avaient plus tendance à interpréter les stimulus ambigus de manière « typiquement » américaine (en négligeant les attributions externes). Ceux exposé aux symboles culturels chinois donnaient des réponses « typiquement » collectivistes. ❖ Conclusion : des réponses culturelles particulières et diverses sont présentes à l’intérieur de chacun d’entre nous. C) Identité sexuée La catégorisation sociale des individus selon le sexe et les rôles de genre qui en découlent ont structuré et structurent encore le développement des cultures. Le genre (H/F) serait la première dimension de l’identité construite par l’enfant (Pawlishta & al. 2001). La connaissance de son genre et des rôles/statuts/valeurs associes constituent les bases de la construction de l’identité individuelle et sociale. 3 dimensions : La conviction ultime d’être fille ou garçon L’adaptation de comportements qui dans chaque culture qui sont propres aux garçons et aux filles L’orientation sexuelle L’identité sexué et l’identité de genre - Chiland (1995) : Existence d’un sexe d’assignation : celui - Unger (1979) : L’identité de genre qu’on nous attribue à la naissance – état civil = le sexe social et psycho – le sexe d’assignation ne compte - Le sexe biologique va déclencher dans l’entourage social, pas comme chez le sujet lui-même, des réactions différentiées en - Exclu la dimension sexuelle et biologique fonction de la catégorie (garçon/fille) - Pas de binarité mais un spectre du genre (féminin/ - Identité sexuée : articulation entre le biologique et le masculin/ androgyne) psychologique (tout individu doit faire siennes les caractéristiques définies culturellement) Les stéréotypes de genre : « Les stéréotypes sont des croyances partagées à partir des caractéristiques persos, généralement des traits de personnalité mais souvent des comportements du groupe de personnes » - Leyens & al. 2006 ➔ Les stéréotypes de genre sont donc des croyances à propos de caractéristiques associées aux hommes et aux femmes. La première raison des stéréotypes c’est parce que notre cerveau est paresseux donc pour économiser sont énergie il va classer les gens. Cela permet d’interpréter le monde plus facilement. La stéréotypes de genre selon A. EAGLY (1987) Les stéréotypes associés aux femmes ce sont les caractéristiques communautaires : - Relationnel - Diplomatie - Sincérité - Empathie - Interdépendance Les stéréotypes associés aux hommes ce sont les caractéristiques agentiques : - Asservité - Affirmation de soi - Compétitivité - Individualisme - Indépendance Une femme qui adopte des caractéristiques agentique va être vu négativement, à l’inverse si un homme adopte des comportements communautaires il sera félicité positivement. On attend d’un leader qui soit agentique, mais il faut aussi qu’il accumule des caractéristiques agentique et communautaire. A retenir : La connaissance de son genre et des rôles/ statuts/ valeurs associés constituent les bases de la construction de l’identité individuelle et sociale Identité sexuée : articulation entre le biologique et la psychologique (tout indiv doit faire siennes les caractéristiques définies culturellement) L’identité de genre : pas de binarité mais un spectre du genre Les stéréotypes de genre sont des croyances partagées à propos de caractéristiques associées aux hommes et aux femmes Les stéréotypes associés aux femmes sont plutôt communautaires et ceux associés aux hommes sont plutôt agentiques. II- La communication et les relations interpersonnelles A- Perception sociale et attribution « Cognition sociale, renvoie à l’étude des processus par lesquels les gens donnent du sens à eux même, aux autres, au monde qui les entoure ainsi qu’aux conséquences de ces pensées sur le comportement social » - Hamilton, 1981 La théorie de l’esprit capacité cognitive qui permet d’attribuer des états mentaux (des pensées, des croyances, des émotions) à soi-même et aux autres. Seulement les êtres humains peuvent le faire à ce haut niveau. Existe chez les corbeaux, les cétacés, les éléphants, … mais à un plus petit niveau. Juger autrui imaginer sa perspective sur le monde qui l’entour ainsi que les interactions sont des compétences essentielles. Ex : de Max qui rentre chez lui prendre un carré de chocolat puis il va jouer dehors, sa mère met la tablette dans le frigo donc quand Max revient il va chercher dans le placard. A partir de 5 ans qu’on va adopter la théorie de l’esprit. La théorie de l’esprit est sous développer chez les personnes atteintes de trouble autistiques, défaillance de la théorie de l’esprit, ils ont du mal à se mettre a la place des autres. En psycho sociale deux phénomènes particulièrement étudiés : la formation de l’impression et l’explication du comportement d’autrui La formation d‘impression Asch : « comment notre esprit organise-t-il l’ensemble des faits qui l’attribue à ses congénères, pour former une impression globale ? » Juger est une activité courante et indispensable pour nous Approche inspirée de la Gestalt théorie, l’esprit humain ne se contente pas d’assimiler des stimuli passivement mais s’efforce de leur donner une cohérence. Notre système perceptif va même jusqu’à percevoir des stimuli absents lorsque ceux-ci permettent d’établir une cohérence. Le sens d’un trait dépend du sens que l’on attribue à une personne. Ex : personne compétentes et rapide VS maladroite et rapide : la perception de la rapidité va être interprété différemment (efficacité vs empressement) Nous inférons aussi l’existence de nouveaux traits (personne chaleureuse dans ses rapports on va dire que c’est quelqu’un qui va être heureux alors qu’une personne ambitieuse va être vu comme quelqu’un de froid) Expérience de Asch (1952) Etape 1 : - Individu A présenté à un groupe d’étudiant comme une personne intelligente, chaleureuse, pragmatiques, travailleuse,... - Individu B présenté à un autre groupe d’étudiants sous les mêmes traits que l’indiv A mais au lieu de chaleureux on dit qu’il est froid - Le A est juger plus heureux et généreux de l’indiv B Etape 2 : - Pour l’indiv A, au lieu de chaleureux on va mettre poli et pour indiv B à la place de froid on met bourru - Dans ce cas-là pas de changement sur l’impression, pourquoi ? - Il y a un effet de centralité, toutes les caractéristiques ne se valent pas, ex : chaleureux ou non est une caractéristique centrale L’ordre de présentation des traits de personnalité va influencer l’idée qu’on va se faire de quelqu’un, le trait qu’on va nous dire en premier sera le plus important. Ex : une personne intelligente dont on va apprendre qu’elle est envieuse ne va pas être perçue de la même façon que celle envieuse dont on va apprendre ensuite qu’elle est intelligente, la première sera perçue plus comme une personne heureuse, chaleureuse et sociable que l’autre. Le premier trait qu’on connait d’une personne va devenir le fondement d’une impression qui orchestre la façon dont s’intègre les autres traits : chaque nouvelle info est filtrée, interprété à la lumière de celle qui précède. => effet de primauté Cela montre l’importance de la première impression Les deux dimensions dans la formation de l’impression : « La chaleur » (sympathie) et la « compétence » sont deux dimensions fondamentales et universelles du jugement d’autrui. Le jugement de la chaleur est le 1er que nous formulons face à un inconnu. « Me veux-t-il du bien ou du mal » Le 2e est le jugement de compétence « est-elle en mesure de mettre en œuvre ses intentions à mon égard » La confirmation d’hypothèse Un biais cognitif est un raccourci de pensée que va faire notre cerveau lorsque l’on va se tromper dans une inférence, notre jugement. (Ex : stéréotypes) Dans ces erreurs on va avoir une confirmation d’hypothèse. Réunion de famille, a table et on sait que va y avoir nouveau copain de la cousine, on sait qu’il s’appelle Stanislas, qu’il est analyste financier et qu’il se la raconte un peu. Durant le repas on se retrouve avec Stan et on parle de nos passions, il dit que c’est le golf (cohérent avec l’image d’une personne hautaine), mais on remarque que Stan ne parle pas beaucoup. Interprétation : il ne veut pas nous parler car il se croit plus important que nous. Mais si on n’avait pas eu les infos avant on aurait pu croire qu’il est timide. La confirmation d’hypothèse : Les gens sont davantage attentifs aux informations qui confirme leurs hypothèses à propos d’autrui que celles qui les informes. On va avoir tendance à interpréter les informations ambiguës de façon cohérente avec ces hypothèses. => biais de confirmation Non seulement ce biais influence l’impression que l’on se fait des individus mais il influence également la façon dont ont interagie avec eux. Cette stratégie n’est pas très rationnelle car les infos contradictoires sont plus pertinentes pour effectuer des inférences correctes. Le biais de négativité Ex : personnalité publique : deux infos à disposition. 1- il a donné beaucoup d’argent à une œuvre caritative, 2- il a trompé sa femme Quand on dispose d’infos favorables et défavorables à propos de quelqu’un, les infos négatives vont avoir un effet particulièrement déterminant sur les jugements. « L’arbre qui tombe fais toujours plus de bruit que la forêt qui pousse » Pourquoi ? les comportements valorisés sont plus fréquents (=facteurs normatifs) A retenir : - L’esprit humain s’efforce de donner une cohérence aux stimuli perceptifs - Effet de centralité, certains traits jouent un rôle plus important que d’autres dans la formation de l’impression générale - Effet de primauté, le premier trait devient le fondement d’une impression et oriente la façon dont on va interpréter les autres traits - La « chaleur » et la « compétence » sont deux dimensions fondamentales et universelles du jugement d’autrui - Les gens sont davantage attentifs aux infos qui confirme leur hypothèse que celle qui sont informes = biais de confirmation - Les infos négatives ont un effet particulièrement déterminant sur les jugements : biais de négativités

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