Cours 1 Psychologie Sociale PDF

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Ce document présente un cours de psychologie sociale, initiant le sujet à la catégorisation, aux stéréotypes et aux préjugés. Il analyse comment les groupes sociaux sont perçus et comment l'information est traitée.

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Psychologie Sociale cours1 Tip et stéréotypes Définition : Leyens définit les stéréotypes comme des théories de personnalité que partage l’ensemble des membres d’un groupe à propos de l’ensemble des membres d’un autre groupe ou du sien propre. TIP : théorie implicite de la personnalité Approche...

Psychologie Sociale cours1 Tip et stéréotypes Définition : Leyens définit les stéréotypes comme des théories de personnalité que partage l’ensemble des membres d’un groupe à propos de l’ensemble des membres d’un autre groupe ou du sien propre. TIP : théorie implicite de la personnalité Approche des stéréotypes d’un point de vu cognitif c a d du point de vu du traitement de l’information (cognition sociale). Et également avec les relations avec les groupes et question d’identité. Les stéréotypes c’est à la fois la manière dont on traite l’information mais aussi dépendant des éléments sociaux. Qui crées des catégories sociales. 3 concepts dans ce cours : Stéréotypes, préjugés et discriminations puis identité sociale et enfin relation intergroupe. Avoir vu en amont le processus catégorisation sociales. La catégorisation sociale est traitement de l’information cognitif. Catégorisation : psychologie cognitive de la perception. (comment on perçoit l’environnement , comment on traite l’information) on a une quantité énorme de stimulus qui arrive au cerveau mais on en retient que certains, ce qui est important pour soi, ou pour notre survie. La catégorisation c’est prendre des éléments qui sont important pour nous et les mettre dans des catégories préexistantes. C’est pour simplifier l’information pour pouvoir agir sur l’environnement. Activité mentale qui range et ordonne sous forme de classes. Fonction : réduire la complexité de l’environnement. Ça permet l’identification des objets du monde qui nous entoure, ça oriente nos comportements. La classification permet de construire un monde, signifiant, stable, explicable et dès lors prévisible. Rassurer ordonner ; l’humain a besoin d’avoir l’impression de maitriser les choses sinon source de grave stress. Cette catégorisation implique d’autres processus : le partage de propriétés Catégorisation processus cognitif. Double biais : simplification par accentuation des ressemblances à l’intérieur de la catégorie et des différences entre catégories. En sociologie et en psychologie sociale, un groupe interne (ou in-group en anglais, ou endogroupe) est un groupe social auquel une personne s'identifie psychologiquement comme étant membre. Les gens peuvent par exemple s'identifier à leur groupe d'amis, leur famille, leur communauté, leur équipe sportive, leur parti politique, leur sexe, leur ethnicité, leur religion ou leur nationalité. Par opposition, un groupe externe (ou out-group en anglais, ou exogroupe) est un groupe social auquel un individu ne s'identifie pas. Cette terminologie fut popularisée par Henri Tajfel et ses collègues à partir des années 1970 lors de son travail sur la théorie de l'identité sociale. L'importance de la catégorisation en groupe interne et externe a été mise en évidence à l'aide du paradigme de groupe minimal. Tajfel et ses collègues ont découvert que les individus peuvent former des groupes d'auto-préférence en quelques minutes, et que de tels groupes peuvent se former même sur la base de caractéristiques discriminatoires complètement arbitraires et inventées, telles que des préférences pour certaines peintures Tajfel et Wilks Le biais de contraste (qui consiste a percevoir de stimuli appartenant à 2 catégories distinctes comme plus différent qu’ils ne le sont en réalité). Le biais d’assimilation ( qui consiste à percevoir des stimuli appartenant à une même catégorie comme plus ressemblant qu’ils ne le sont en réalité) Catégorisation sociale : Les individus ne sont pas perçus uniquement sur des caractéristiques personnelles, mais aussi, appartenant à des groupes sociaux, des catégories. Identifications saillantes : âge et genre. La catégorisation sociale permet à l’individu de confirmer certaines de ses attentes et de s’adapter à l’environnement dans lequel il est plongé. Les préjugés et les stéréotypes participent directement à la catégorisation sociale. En psychologie sociale, le biais de surinclusion et le biais de surexclusion sont des concepts liés à la catégorisation sociale. Biais de surinclusion : Il s’agit de la tendance à inclure des individus dans une catégorie sociale même s’ils ne partagent pas toutes les caractéristiques typiques de cette catégorie. Cela peut conduire à une perception exagérée de l’homogénéité au sein d’un groupe1. Biais de surexclusion : À l’inverse, ce biais consiste à exclure des individus d’une catégorie sociale même s’ils partagent certaines caractéristiques typiques de cette catégorie. Cela peut entraîner une perception exagérée des différences entre les groupes1. Ces biais peuvent influencer nos perceptions et interactions sociales de manière significative. En psychologie sociale, les biais d’homogénéité et d’hétérogénéité de l’endogroupe sont des concepts importants liés à la perception des groupes sociaux. Biais d’homogénéité de l’exogroupe : Ce biais consiste à percevoir les membres d’un groupe extérieur (exogroupe) comme étant plus similaires entre eux qu’ils ne le sont réellement. En d’autres termes, on a tendance à minimiser les différences individuelles au sein de l’exogroupe1. Biais d’hétérogénéité de l’endogroupe : À l’inverse, ce biais consiste à percevoir les membres de son propre groupe (endogroupe) comme étant plus diversifiés et différents les uns des autres. On accentue donc les différences individuelles au sein de l’endogroupe1. Ces biais peuvent influencer nos perceptions et interactions sociales, souvent de manière inconsciente. Ils jouent un rôle crucial dans la formation des stéréotypes et des préjugés. En psychologie sociale, le biais évaluatif et le biais d’autofavoritisme sont des concepts importants liés à la perception et à l’évaluation des membres de son propre groupe (endogroupe). Biais évaluatif : Ce biais consiste à surévaluer les membres de son propre groupe par rapport aux membres des autres groupes (exogroupes). Cela peut se manifester par une tendance à attribuer des qualités positives aux membres de l’endogroupe et des qualités négatives aux membres de l’exogroupe1. Biais d’autofavoritisme : Ce biais est une forme spécifique de biais évaluatif où les individus favorisent systématiquement leur propre groupe. Cela peut inclure des comportements tels que l’attribution de succès à des facteurs internes (comme les compétences) pour les membres de l’endogroupe, tout en attribuant les échecs à des facteurs externes (comme la malchance)2. Ces biais peuvent influencer nos perceptions et interactions sociales de manière significative, souvent de manière inconsciente. Ils jouent un rôle crucial dans la formation des stéréotypes et des préjugés. Le biais d’allofavorisation est un concept en psychologie sociale qui désigne la tendance à favoriser les membres d’un exogroupe (un groupe auquel on n’appartient pas) par rapport aux membres de son propre groupe (endogroupe). Contrairement au biais d’autofavoritisme, où l’on favorise son propre groupe, le biais d’allofavorisation implique une évaluation plus positive des membres de l’exogroupe1. Ce biais peut se manifester dans diverses situations, par exemple lorsqu’une personne attribue des qualités positives aux membres d’un groupe extérieur tout en minimisant les qualités des membres de son propre groupe. Cela peut être influencé par des facteurs tels que le désir de se conformer à des normes sociales ou de réduire les conflits intergroupes1.. Les biais comportementaux sont des distorsions cognitives qui influencent nos décisions et nos comportements de manière souvent inconsciente. Voici quelques exemples courants : Aversion à la perte : Tendance à préférer éviter les pertes plutôt qu’à réaliser des gains équivalents1. Préférence pour le présent : Tendance à privilégier les récompenses immédiates plutôt que les bénéfices futurs1. Comportement moutonnier : Tendance à suivre les actions des autres, souvent sans réflexion critique1. Biais de confirmation : Tendance à rechercher, interpréter et se souvenir des informations qui confirment nos croyances préexistantes1. Aversion à l’ambiguïté : Tendance à éviter les options dont les résultats sont incertains1. Ces biais peuvent avoir un impact significatif sur nos décisions quotidiennes, y compris dans des domaines comme l’investissement, où ils peuvent influencer la performance de notre portefeuille1.

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