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This document is a study guide covering various psychological approaches. It outlines different schools of thought, including structuralism, functionalism, behaviorism, gestaltism, psychoanalysis, and cognitive psychology.

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2) Les différentes approches 5 STRUCTURALISME Wilhelm Wundt (1832-1920) En 1879, Wundt crée l'Institut de psychologie expérimentale à l'université de Leipzig, l'une des plus anciennes universités d'Allemagne. Il est ainsi reconnu comme le père de...

2) Les différentes approches 5 STRUCTURALISME Wilhelm Wundt (1832-1920) En 1879, Wundt crée l'Institut de psychologie expérimentale à l'université de Leipzig, l'une des plus anciennes universités d'Allemagne. Il est ainsi reconnu comme le père de la psychologie expérimentale européenne. Il voyait l’esprit comme un phénomène naturel qu’il était possible d’étudier de façon scientifique. En se basant sur le principe de l’introspection, Wundt et ses étudiants fondèrent le structuralisme. Le structuralisme tente de disséquer l’expérience consciente afin d’en dégager les sensations objectives, les sentiments subjectifs et les images mentales. Ces fondements seront repris dans l’approche COGNITIVE. 2) Les différentes approches 6 FONCTIONNALISME William James (1842-1910) En 1875, James organise des travaux pratiques de psychologie à l'université d'Harvard. Il est ainsi reconnu comme le père de la psychologie expérimentale américaine. Il examine la façon dont l’expérience aide l’individu à s’adapter pour mieux fonctionner dans son environnement et fonde l’approche du fonctionnalisme. Les fonctionnalistes ont proposé que les comportements non adaptés ont tendance à disparaître, alors que les comportements adaptés subsistent. À force de RÉPÉTITION, les comportements adaptés deviennent automatiques si bien que la personne peut se concentrer sur autre chose. Ces fondements seront repris dans l’approche BEHAVIORALE. 2) Les différentes approches 7 BEHAVIORISME Selon John Broadus Watson (1878-1958), pour que la psychologie soit considérée comme une science, elle devait s’en tenir à l’observation des comportements. Le béhaviorisme s’intéresse à l’apprentissage de comportements OBSERVABLES et MESURABLES. Lorsque Burrhus F. Skinner (1904-1990) fit la preuve qu’il pouvait montrer à des animaux à manifester de remarquables combinaisons de comportements à l’aide du renforcement, de nombreux psychologues adhérèrent à l’idée qu’il soit possible d’expliquer un comportement humain complexe par le renforcement. 2) Les différentes approches 8 GESTALTISME Aux yeux des psychologues gestaltistes, « le tout est plus que la somme de ses parties». Il s’agit d’un effet EXPONENTIEL. La perception est un ensemble intégré et signifiant, qui permet de comprendre le sens de l’une de ses parties à partir de nos expériences sensorielles antérieures et du CONTEXTE donnée. Ex. 12-13-14 vs A-B-C = pourquoi le 13 peut être un B ? Ils soutiennent que l’apprentissage est un processus actif et intentionnel et proposent qu’une bonne part de l’apprentissage, particulièrement la résolution de problèmes, s’accomplit par intuition (capacité à mettre en relation des éléments dans un contexte inattendu). Effet de CONTEXTE sensoriel et/ou social. 2) Les différentes approches 9 PSYCHANALYSE La psychanalyse est une approche qui a été fondée par Sigmund Freud (1856-1939). En tant que théorie de la personnalité, la psychanalyse repose sur la notion voulant que notre vie soit largement gouvernée par des pulsions inconscientes provenant de conflits survenus au cours de l’enfance. Pulsions de vie VS Pulsions de mort Pour accéder à l’inconscient, Freud propose 3 méthodes: 1) Le divan psychanalytique (récamier) – thérapie par la parole 2) L’interprétation des rêves 3) L’hypnose 2) Les différentes approches 6 COGNITIVE Examine les moyens par lesquels on perçoit le monde de même que la représentation mentale qu’on s’en fait. Cette approche s’intéresse aux moyens par lesquels on apprend, planifie, organise, résout des problèmes, formule des opinions, prend des décisions, gère nos émotions et utilise le langage… Les cognitions représentent l’ensemble des fonctions qui nous permettent de traiter le monde intérieur et extérieur. 3) Les différentes avenues professionnelles 15 Même si tous les psychologues s’intéressent à l’être humain, leurs types d’activités, leurs champs d’intérêt et leurs spécialisations Pratique peuvent varier considérablement. clinique Trois champs d’activités sont disponibles selon la formation, soit: Recherche Enseignement 1) La recherche 2) La pratique clinique 3) L’enseignement Psychologue NB: Selon la formation, un.e psychologue peut orienter sa vie professionnelle dans un, deux ou les 3 champ.s. 4) L’approche scientifique en psychologie 27 Voici les 4 grandes méthodes d’observation utilisées, entre autres, en psychologie. 1) L’ÉTUDE DE CAS procède par cueillette d’informations auprès des individus ou des petits groupes (l’étude de cas de type clinique est largement utilisée en psychologie). AVANTAGE: Grande quantité d’information INCONVÉNIENT: Faible capacité de généralisation 2) Dans les ENQUÊTES-SONDAGES, on utilise des questionnaires et des entrevues ou on étudie des archives pour en apprendre davantage sur des comportements et des processus mentaux qui ne peuvent être observés ni étudiés de façon expérimentale. AVANTAGE: Faible quantité d’information INCONVÉNIENT: Grande capacité de généralisation 4) L’approche scientifique en psychologie 28 Voici les 4 grandes méthodes d’observation utilisées, entre autres, en psychologie. 3) L’OBSERVATION NATURELLE permet d’observer le comportement sur le terrain, là où il se manifeste (dans l’environnement de tous les jours). AVANTAGE: Grande validité écologique INCONVÉNIENT: Faible contrôle des variables parasitaires 4) L’EXPÉRIMENTATION en laboratoire permet le contrôle de variables qui peuvent influencer la relation observée. Ces variables sont nommées parasitaires. AVANTAGE: Faible validité écologique INCONVÉNIENT: Grand contrôle des variables parasitaires Thème 2: Biologie et psychologie PSY-H01-23 PROFESSEUR: SÉBASTIEN BUREAU 2.1) Le neurone – CORPS CELLULAIRE 5 CORPS CELLULAIRE  Le corps cellulaire contient le noyau de la cellule, qui utilise l’oxygène et les nutriments disponibles pour produire l’énergie dont le neurone a besoin pour accomplir son travail. 2.1) Le neurone - DENDRITE 6 Les DENDRITES  Les dendrites, qui sont des extensions du corps cellulaire, reçoivent des messages provenant de milliers de neurones voisins 2.1) Le neurone - AXONE 7 Chaque neurone possède un axone, une extension majeure (la plus longue) du corps cellulaire, qui peut obliquer dans différentes directions. L’axone se subdivise en trois: 1) Bouton terminal 2) Gaine de myéline 3) Nœud de Ranvier Nœud de Ranvier 1) BOUTON TERMINAL  Le bouton terminal de l'axone une protubérance qui se retrouve à l’extrémité de l’axone.  Il contient les neurotransmetteurs. 2.1) Le neurone - AXONE 8 2) Gaine de Myéline  La gaine de myéline couvre par tronçon l’axone.  La gaine de myéline réduit les fuites de courant électrique circulant le long de l’axone, ce qui OPTIMISE l’influx nerveux. 3) Noeud de Ranvier Nœud de Ranvier  L’espace entre deux gaines de myéline se nomme Nœud de Ranvier.  Sur l’axone myélinisé, c’est à cet endroit que le processus électrique de polarisation et dépolarisation se produit. 2.2) L’influx nerveux 10  Un neurone transmet son message (influx nerveux) à un autre neurone grâce à une zone appelée fente synaptique ou synapse.  Une synapse est composée d’un bouton terminal du neurone émetteur, d’une dendrite ou du corps cellulaire du Bouton terminal neurone récepteur et de la fente synaptique. ÉMETTEUR  La transmission de l’influx nerveux est un phénomène ÉLECTRIQUE et CHIMIQUE. Dendrite ou corps 1) Électrique (dendrites, corps cellulaire et nœud de cellulaire Ranvier) RÉCEPTEUR 2) Chimique (bouton terminal, fente synaptique et neurotransmetteurs) 2.2) L’influx nerveux (neurotransmetteurs) 15 Acétylcholine Mouvement, apprentissage et mémoire Apprentissage, attention, mouvement et capacité d’éprouver du Dopamine plaisir (renforcement positif) – circuit du plaisir Noradrénaline Alimentation, éveil, émotion, attention et vigilance (stress ?) Métabolisme du glucose, libération d’énergie lors d’un effort physique Adrénaline important (stress ?) Régulation de l’humeur (émotion), des impulsions, de l’agressivité et Sérotonine du sommeil/éveil (dépression majeure ?) Glutamate Apprentissage et mémoire ; pensée, émotion GABA Inhibition du système nerveux central (effet anxiolytique et relaxant) Soulagement de la douleur ; sensations de plaisir et de bien-être. Endorphines « Un opiacé naturel » - son nom provient de morphine endogène 2.3) Le système nerveux 19 MOELLE ÉPINIÈRE  La moelle épinière est le point de transition qui permet de relier les messages entre les neurones (efférents et afférents) et l’encéphale.  Efférent = De la moelle vers les organes, muscles, tissus  Afférent = Des organes, muscles, tissus vers la moelle  Elle transmet les messages des neurones sensoriels à l’encéphale; et ceux de l’encéphale, aux muscles et aux glandes du corps.  La moelle épinière réagit également à certaines stimulations externes par RÉFLEXE MÉDULLAIRE (ex. réflexe rotulien). 2.3) Le système nerveux 22 SYSTÈME NERVEUX AUTONOME  Le système nerveux autonome (SNA) contrôle des activités qui semblent indépendantes de notre volonté (rythme cardiaque, respiration) et règle le fonctionnement des glandes et les muscles des organes internes.  La branche sympathique est active dans les processus qui nécessitent l’utilisation des réserves d’énergie (physiologique) et de la vigilance (psychologique) (fight or flight)  La branche parasympathique est activée dans les processus de récupération (digestion, réapprovisionnement des réserves d’énergie physiologique et psychologique). 2.4) Structures externes et fonctions 27 LOBE FRONTAL 1 Le cortex moteur (1) = mouvements volontaires 2 Le cortex préfrontal (2) = Fonctions EXÉCUTIVES ▪ Planification et organisation ▪ Attention 3 ▪ Jugement ▪ Mémoire de travail ▪ Initiation d’une tâche ▪ Gestion des émotions ▪ Flexibilité cognittive L’aire de Broca (3) = production du langage parlé 2.4) Structures externes et fonctions 29 LOBE TEMPORAL Le cortex auditif primaire (4) = traitement neurologique de l’audition L’aire de Wernicke (5) = compréhension de la parole et formulation d’un langage parlé et écrit 5 4 cohérent Aires associatives (6) = disponibles pour la 6 mémorisation et l’interprétation des stimulus auditif 2.4) Structures externes et fonctions 31 LOBE PARIÉTAL Le cortex somesthésique primaire (7) = zone d’enregistrement des informations relatives aux 8 stimuli captés directement par la peau et les tissus 7 corporels internes L’homonculus reflète la surreprésentativité neurologique de nos sensations dans le cortex somesthésique. Les régions les plus sensibles sont les mains et les lèvres. Aires Associatives (8) = responsables de la Je suis conscience du corps et de l’orientation l’homonculus spatiale. 2.4) Structures externes et fonctions 33 LOBE OCCIPITAL Le cortex visuel primaire (9) = zone où s’enregistrent les informations visuelles Aires associatives visuelles (10) = impliquées dans l’interprétation de l’information visuelle 10 9 2.5) Structures internes et fonctions 35 THALAMUS Sert de poste de relais entre les structures internes et les différentes régions du cortex Avec la collaboration du pont et de la formation réticulée il participe à la régulation des cycles du sommeil 2.5) Structures internes et fonctions 36 HYPOTHALAMUS Maître Régulateur Contrôle toutes les glandes; régule la faim, la soif, la température corporelle, l’appétit sexuel Joue un rôle dans la composante physiologique des émotions Joue un rôle dans l’HOMÉOSTASIE Système Nerveux Autonome (SNA) 2.5) Structures internes et fonctions 37 AMYGDALE Joue un rôle majeur dans les émotions, notamment en réaction à des stimuli désagréables Traitement de l’information provenant du thalamus et des cortex sensoriels 2.5) Structures internes et fonctions 38 HIPPOCAMPE Situé à l’intérieur des lobes temporaux Joue un rôle majeur dans la formation des souvenirs (mémoire à long terme). Impliqué dans la représentation de l’espace (ex. chauffeur de taxi de Londres) 2.5) Structures internes et fonctions 39 PONT Se connecte aux deux moitiés du cervelet, leur permettant de coordonner les mouvements Influe sur le sommeil et les rêves 2.5) Structures internes et fonctions 40 FORMATION RÉTICULÉE Joue un rôle crucial dans l’éveil et l’attention et FILTRE les messages sensoriels 2.5) Structures internes et fonctions 41 BULBE RACHIDIEN Régule un grand nombre de fonctions vitales, comme la fréquence cardiaque et respiratoire, la pression artérielle, la déglutition, etc.) 2.5) Structures internes et fonctions 42 CERVELET Joue un rôle important dans l’exécution de mouvements souples et coordonnés Ainsi que dans la régulation du tonus musculaire et de la posture 1) STRESSEUR 5 CONTRÔLE FAIBLE Sous la forme de L’impression d’avoir peu ou pas de contrôle sur une situation. l’acronyme CINÉ, Sonia Par exemple, être pris dans un embouteillage Lupien, propose 4 NUANCES = il est cliniquement très important de souligner ce que je contrôle VS ce que je ne contrôle pas caractéristiques propres aux stresseurs. IMPRÉVISIBILITÉ Un événement inattendu ou encore le caractère imprévisible d’une situation Par exemple, être malade et attendre les résultats de nos examens ou une évaluation Pour qu’un élément soit surprise considéré comme un stresseur, il doit répondre à NOUVEAUTÉ un, deux, trois ou les 4 Une situation nouvelle ou une nouveauté caractéristiques. Par exemple, une nouvelle session, un nouvel employeur PAS obligatoirement les 4. ÉGO MENACÉ Une menace pour l’égo (ou la remise en doute de nos compétences) s’explique à SOURCE:https://www.stresshum l’aide du concept d’estime de soi. ain.ca/le-stress/comprendre-son- Par exemple, une entrevue pour un emploi ou faire une présentation importante qui stress/source-du-stress/ influence négativement la perception que j’ai de moi. 1) STRESSEUR 7 ESTIME DE SOI ▪ L'estime de soi est un concept psychologique qui renvoie au jugement global positif ou négatif qu'une personne a d'elle- même. ▪ Elle se développe à partir de: 1) La perception que j’ai de moi-même 2) La manifestation de la perception que les autres ont de moi (reflet) 3) La perception que j'ai de la perception que les autres ont de moi ▪ Elle se manifeste à travers nos émotions et sentiments (fierté ou honte), nos comportements (s’effacer ou s’affirmer) et nos pensées (autodénigrement ou valorisation intérieure). ▪ L’estime de soi peut fluctuer dans le temps et selon les événements vécus. 2) RÉPONSE DE STRESS 8  L’étymologie du mot stress provient du latin, stringere qui signifie serrer.  En physique on utilise le terme stress pour évaluer la résistance des matériaux. On exerce ainsi une pression sur les matériaux.  Ex. Stresser la résistance du béton dans l’élaboration de le construction des ponts.  Cette conception du stress permet de bien comprendre ce que l’être humain peut subir sous la pression d’un ou plusieurs stresseur.s  Officiellement, les psychologues définissent le stress comme la RÉPONSE physiologique ET psychologique d’un organisme lui permettant de s’adapter, d’endurer, ou de s’ajuster. 2) RÉPONSE DE STRESS 9 Réponse de stress AIGUË  La réponse de courte durée est généralement qualifiée « AIGUË », mais non exclusivement, ADAPTATIVE. Elle permet de répondre aux exigences (stresseurs) de l’environnement (interne ou externe).  Les stratégies de coping qui permettent de s’adapter risquent d’être reproduites et généralisées. Réponse de stress CHRONIQUE  Lorsque nous ne trouvons pas les moyens de réduire la réponse de stress, l’accumulation du stress peut engendrer des difficultés d’adaptation qui résulte en un stress chronique.  Ce sont ces difficultés d’adaptation qui affectent notre santé (physique et psychologique).  La relation entre le stress et la santé s’appuie donc sur ce stress chronique. 3) La voie PHYSIOLOGIQUE du stress (SGA) 43 1) Phase d’alarme La réaction physiologique de fuite ou combat (fight or flight) s’amorce. Activation de l’axe hypothalamo- hypophysaire-surrénalien: 1) Amygdale-peur 2) L’hypothalamus-fonctions vitales 3) Hypophyse-système sanguin (hormones) 4) Glandes surrénales = libération de noradrénaline, d’adrénaline et cortisol Apporte un surcroît de vigilance (noradrénaline) et d’énergie (adrénaline) temporaire à l’organisme 3) La voie PHYSIOLOGIQUE du stress (SGA) 44 L’activation de l’axe hypothalamo- hypophysaire-surrénalien s’accélère afin de libérer davantage de noradrénaline, d’adrénaline et de cortisol. 2) Phase de résistance S’ajoute au cortisol du glucose(sucre) (glucocorticoïde) métabolisé par le pancréas pour produire davantage d’énergie et de vigilance. Lors d’une réponse aigue, cette phase permet de fournir l’énergie et la vigilance nécessaire pour répondre à la menace (stresseur). * Le cortisol contribue à l’inhibition des fonctions consommatrices d’énergie Période variant en temps selon la (croissance, fonctions reproductrices) charge du stresseur et la capacité de permettant une plus grande disponibilité résistance de l’individu. énergétique pour répondre au stresseur. 3) La voie PHYSIOLOGIQUE du stress (SGA) 45 Si la phase de résistance n’a pas permis de trouver une solution pour d’épuisement répondre à la menace (stresseur) ou réduire la réponse, l’axe du stress est sollicité trop longtemps (chronique), 3) Phase donc l’organisme épuise ses ressources énergétiques et tombe en épuisement. Le cortisol s’accumule dans l’organisme. La surabondance peut avoir des effets néfastes sur la santé physiologique ET psychologique, notamment sur le système immunitaire et cardiovasculaire, mais également la dépression majeure. 7) MODÈLE INTÉGRÉ (L&F + SGA) (connaitre absolument par 73 cœur) ① Évaluation primaire (Lazarus & Folkman – L&F)  Perception du stimulus comme menaçant (CINE) = stresseur ② Phase d’alarme (Syndrome Général d’Adaptation - SGA)  Suite à la perception, le système limbique s’active - Amygdale = émotion de Peur // Fight or Flight  Début de l’activation de l’axe hypothalamo-hypophysaire-surrénalien (HHS) et libération de l’adrénaline, la noradrénaline et le cortisol par les glandes surrénales.  i-Noradrénaline = Vigilance; ii-Adrénaline = Énergie; iii-Cortisol appui les deux ③ Évaluation secondaire (L & F)  Évaluation des ressources disponibles. PRÉPARER les stratégies de coping. ④ Phase de résistance(SGA)  Pour appliquer les stratégies de coping, il faut augmenter l’énergie et la vigilance, l’axe HHS augmente graduellement son activation pour libérer davantage d’adrénaline, noradrénaline et cortisol. Et surtout combine Cortisol + Glucose = (glucocorticoïdes) ⑤ Réponse(L & F)  APPLIQUER les stratégies de coping (les ressources disponibles) ⑥ Réévaluation(L & F)  Évaluer si les stratégies de coping utilisées ont permis de réduire ou non la réponse de stress  Si oui = fin  Sinon, retour à l’évaluation secondaire pour revoir les stratégies de coping et apporter les ajustements nécessaires. ⑦ Phase d'épuisement (SGA)  Si les stratégies ne réduisent pas la réponse, l'individu tombe en épuisement physique ET psychologique.  La réponse de Stress chronique, ce qui peut engendrer des maladies physiques et/ou psychologiques. 8) Contributions psychologiques 75 INHIBITION DE L’ACTION  Henri Laborit complète le modèle de Walter B. Cannon de «fight or flight» fondé sur un modèle animal (rats) en ajoutant une explication sociale pour mieux comprendre la réalité humaine, soit l’ajout des NORMES SOCIALES.  Ces normes permettent d’expliquer qu’il n’est pas toujours possible pour l’humain de « fuir ou combattre » le stresseur.  Cette incapacité de fuir ou combattre représente la 3e condition du modèle «fight or flight» et se nomme l’inhibition de l’action.  L’inhibition de l’action peut mener à la phase d’épuisement (stress chronique). Par exemple, au travail un individu pourrait être soumis à du harcèlement de la part de son ou sa supérieur.e.  Fuir son travail engendre des conséquences financières  Combattre son ou sa supérieur.e engendre des accusations criminelles. Donc, impossibilité d’agir = inhibition de l’action. 8) Contributions psychologiques 79 CROYANCES IRRATIONNELLES  Albert Ellis affirmait que nos croyances (perceptions) à l’égard des événements ainsi que les événements proprement dits pouvaient contribuer au stress.  Plus particulièrement les croyances irrationnelles. ▪ Par exemple, « Je dois me montrer parfaitement compétent, adéquat et performant dans la réalisation de quelque chose d’important. »  Les croyances irrationnelles sont rigides (inflexibles). ▪ Dans l’exemple précédent, il est certain que nous souhaitons tous faire de notre mieux dans une situation importante, mais qu’en est-il si nous ne sommes pas parfaitement compétents ou adéquats ? 8) Contributions psychologiques 83 RÉSILIENCE  Boris Cyrulnik, est un médecin, neuropsychiatre et psychanalyste français qui propose le concept de résilience.  Malgré que la résilience ne se prédit pas pour une personne donnée, certains facteurs caractérisent les personnes qui ont une résilience élevée, tels que: 1) ENGAGEMENT – L’engagement permet de se mettre en mode résolution de Boris Cyrulnuk (1937-…) problème face à l’adversité plutôt que l’abandon. 2) CONTRÔLE – Le locus de contrôle interne permet d’optimiser le sentiment d’auto-efficacité et de maitrise de sa vie. 3) GOÛT DU DÉFI – Le changement et la nouveauté sont perçus comme une occasion d’apprentissage et de développement plutôt qu’une menace. 9) Contributions biologiques 85 OCYTOCINE  L’ocytocine est une hormone produite par l’hypothalamus et libéré par l’hypophyse.  Elle aurait la capacité d’associer les contacts sociaux à des sentiments agréables, aidée par d’autres neuromédiateurs, telle que la dopamine.  En favorisant la confiance, l’ocytocine contribue à la stabilisation des liens sociaux et des comportements de type coopératif, altruiste, et empathique. 8 4.2) Rythme circadien CIRCADIEN, du latin circa (environ) et diem (jour) Les rythmes circadiens sont donc des cycles biochimiques, physiologiques et comportementaux qui oscillent selon une périodicité d’environ 24 heures. Ces rythmes ont une influence sur le NIVEAU de la conscience. Par exemple le niveau de VIGILANCE reflète l’état de conscience d’une personne. La vigilance nécessite l’attention et oscille durant le cycle circadien. À son apogée entre 7h et 13h et entre 17h et 21h. 9 4.2) Rythme circadien  Les noyaux suprachiasmatiques, situés dans l’hypothalamus sont PHOTOSENSIBLES. La rétine de l’œil capte les photons dans l’environnement et ils sont acheminés par les nerfs optiques jusqu’aux noyaux suprachiasmatiques.  DEUX fonctions essentielles permettent de comprendre leurs effets sur la santé: 1) Lorsque les photons sont en quantité élevée dans l’environnement (ex. jour), les noyaux suprachiasmatiques envoient le message de produire et libérer le neurotransmetteur qui régule l’humeur, la sérotonine. (Voir TAS - prochaines diapositives) 2) Lorsque les photons sont en faible quantité dans l’environnement (ex. soir), les noyaux suprachiasmatiques envoient le message de libérer l’hormone du sommeil, la mélatonine. 17 4.3) Le Sommeil DEUX GRANDES CATÉGORIES DE SOMMEIL SOMMEIL LENT ou PROFOND SOMMEIL PARADOXAL ▪Ralentissement de l’activité cérébrale ▪ Activité cérébrale intense VS Paralysie des ▪Fréquences cardiaque et respiratoire basses et muscles longs régulières ▪ Fréquences cardiaque et respiratoire rapides et ▪Stades 3 et 4 irrégulières ▪Tension artérielle plus faible ▪ Stade MOR (REM) ▪Rareté des mouvements physiques ▪ Est nécessaire à la maturation du cerveau ▪ Il permet de la RÉCUPÉRATION de nos ▪ Contribue au traitement de l’information en nous fonctions physiologiques ET psychologiques aidant à trier les expériences de la journée pour organiser l’information pertinente et la stocker dans notre mémoire ▪ Impact sur nos stratégies mnémoniques (consolidation – thème sur la mémoire) 19 4.3) Le Sommeil LES RÊVES  Les recherches sur le sommeil démontrent que sans pathologie du sommeil, nous rêvons toutes les nuits où nous passons par le stade REM.  Que se passe-t-il lorsqu’on ne se souvient pas de nos rêves ? ▪ Durant le sommeil paradoxal, les zones du cerveau associées à la mémoire de travail (FE) sont inactivées (cortex préfrontal)  POURQUOI nos rêves semblent souvent bizarres? ▪ Les rêves du sommeil paradoxal activent fortement les structures limbiques (émotions), pendant que le cortex préfrontal (attention, raisonnement logique, gestion des émotions, mémoire à court terme) demeure inactif. ▪ Activation de la dopamine durant le sommeil paradoxal peut générer des hallucinations et des idées délirantes. Similarité avec la schizophrénie. 20 4.3) Le Sommeil LES RÊVES – INTERPRÉTATION PSYCHANALYTIQUE  Les rêves révèlent les désirs et les motivations inconscientes. Sans le rêve ces désirs menaceraient notre santé mentale.  Les psychanalystes distinguent deux types de contenus dans l’interprétation des rêves. 1) Contenu MANIFESTE ▪ Ce dont le rêveur se souvient au réveil est le du rêve, soit les éléments factuels 2) Contenu LATENT ▪ L'analyse des éléments factuels révèle le (signification sous-jacente au contenu manifeste) permet une INTERPRÉTATION du contenu manifeste à la lumière des modèles théoriques psychanalytiques, par exemple le complexe d’Oedipe. 23 4.3) Le Sommeil TROUBLES GRAVES DU SOMMEIL Les troubles graves du sommeil ont des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale de la personne.  Hyper ou Hyposomnie ▪ Difficultés à s’endormir ou rester endormi (hyposomnie) ▪ Difficultés à se réveiller (hypersomnie)  Apnée du sommeil ▪ Trouble du sommeil caractérisé par l’interruption de la respiration pendant plus de dix secondes, plusieurs fois par nuit, ce qui force le corps aux microréveils pour respirer, limitant ainsi la récupération.  Narcolepsie ▪ Trouble grave du sommeil caractérisé par une somnolence diurne excessive et des attaques subites et irrésistibles de sommeil paradoxal (cataplexie). 25 4.3) Le Sommeil DÉJÀ VU…  Certains chercheurs expliquent ce phénomène comme une perturbation temporaire de la mémoire (court-circuit)  Le cortex entorhinal a comme fonction d’identifier les nouvelles situations.  Cette structure du cerveau est voisine de l’hippocampe (souvenir à long terme) et de l’amygdale (émotions).  Lors d’une sensation de « Déjà vu », le cortex entorhinal serait moins efficace et aurait de la difficulté à distinguer le nouveau du vieux, ce qui aurait comme effet de faire « rejouer » les derniers souvenirs.  Ce phénomène est plus fréquent lorsque nous sommes fatigués et/ou stressés. 28 4.4) Les psychotropes TROUBLES LIÉS À UNE SUBSTANCE (DSM-5)  La caractéristique essentielle d’un trouble de l’usage d’une substance est un ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques indiquant que la personne continue à consommer la substance malgré des problèmes significatifs liés à cela.  La dépendance est composée de deux dimensions: DÉPENDANCE PHYSIQUE DÉPENDANCE PSYCHOLOGIQUE TOLÉRANCE : L’organisme s’adapte à la Impulsions guidées par un désir de substance, ce qui entraine l’augmentation gratification immédiate des doses consommées pour atteindre les Plus difficile à combattre que la effets initiaux. dépendance physique Déterminés en partie par des processus SEVRAGE : Symptômes désagréables d’apprentissage (conditionnement – qui se manifestent lorsque l’organisme est Thème 5) privé de la substance, et qui sont souvent à l’opposé de l’effet du psychotrope. 6 5.2) Conditionnement CLASSIQUE Le stimulus neutre (SN) est ASSOCIÉ au stimulus inconditionnel (SI) un certain nombre de fois (en général, mais pas nécessairement). ▪ Le stimulus neutre est devenu un stimulus conditionné (SC), qui déclenche maintenant une réponse conditionnelle (RC) qui est identique à la RI ▪ NB: ASSOCIATION SI + SN / PAS SN + RI ou RC SN + SI = RI (AGRÉABLE = salivation) SC = RC (AGRÉABLE = salivation) https://www.youtube.com/watch?v=Eo7jcI8fAuI 8 5.2) Conditionnement CLASSIQUE CARACTÉRISTIQUES du CONDITIONNEMENT Affaiblissement progressif et disparition éventuelle d’une réponse apprise « Le chien salive de moins en moins au son de la cloche, jusqu’à ce qu’il cesse Extinction complètement d’y réagir » NB: Applications cliniques (désensibilisation systématique) Récupération Réapparition d’une réponse éteinte, sous forme amoindrie, en présence du stimulus conditionnel initial « Après extinction, la réponse conditionnelle peut resurgir, mais elle est de moindre spontanée intensité » Tendance à donner la réponse conditionnelle en présence de stimulus similaires Généralisation au stimulus conditionnel initial Capacité apprise de faire la distinction entre le stimulus conditionnel initial et des Discrimination stimuli similaires pour ne donner la réponse conditionnelle qu’en présence du premier 9 5.2) Conditionnement CLASSIQUE CONDITIONNEMENT D’ORDRE SUPÉRIEUR Conditionnement dans lequel un SN jumelé à plusieurs reprises à un SC1 acquiert par association le pouvoir de susciter la même RC1 et devient à son tour un SC2 qui déclenche une RC2 13 5.3) Conditionnement OPÉRANT B.F. Skinner est reconnu comme le père du conditionnement opérant. Il a réussi à apprendre des comportements très complexes à des rats et des pigeons par RENFORCEMENT et PUNITION. Ces travaux furent largement utilisés pour tout type d’entrainement animal et humain. https://www.youtube.com/watch?v=tqabCNrenZo 14 5.3) Conditionnement OPÉRANT 16 5.3) Conditionnement OPÉRANT Q#1 - Qu’est-ce que je constate ou souhaites engendrer comme apprentissage ? R#1.1 – REPRODUIRE un comportement = RENFORCEMENT (R) R#1.2 – ARRÊTER un comportement = PUNITION (P) Q#2 – Pour y parvenir, est-ce qu’on ajoute ou retire quelque chose APRÈS ? R#2.1 – R.POSITIF = AJOUT de quelque chose d’AGRÉABLE R#2.2 – R.NÉGATIF = RETRAIT de quelque chose de DÉSAGRÉABLE R#2.3 – P.POSITIVE = AJOUT de quelque chose de DÉSAGRÉABLE R#2.4 – P.NÉGATIVE = RETRAIT de quelque chose d’AGRÉABLE 18 5.4) Intégration - CLICKER A) Conditionnement CLASSIQUE (ASSOCIATION)  Association SN + SI  SN (Clicker) + SI (Nourriture) = RI (Agréable)  Apprentissage: SN devient SC = RC = Agréable AGRÉABLE = Pont entre les deux types de B) Conditionnement OPÉRANT (CONSÉQUENCE) conditionnements  Façonnement par Renforcement positif  Renforcement positif = Ajout Agréable = Conséquence Agréable  Apprentissage: Bon comportement SUIVI d’une Conséquence Agréable ▪ NB: Donc plus besoin de la nourriture (SI), car le clicker(SC) est devenu comme la nourriture(SI) par conditionnement classique précédemment. ✓ https://www.youtube.com/watch?v=LOArJm03pKI 19 5.4) Intégration - CLICKER Comment montrer au chien à s’asseoir à côté de moi et donner la patte lorsque je l’appelle ? (1/2) A) Conditionnement classique 1) Par conditionnement classique, j’associe le clicker (SN) à une gâterie (SI) qui génère toujours une RI (AGRÉABLE-salivation). 2) En répétant l’association clicker (SN) + gâterie (SI), le clicker deviendra un stimulus conditionné (SC) qui génère une RC (AGRÉABLE-salivation). Le clicker est maintenant chargé et prêt à être utilisé pour le façonnement. 20 5.4) Intégration - CLICKER Comment montrer au chien à s’asseoir à côté de moi et donner la patte lorsque je l’appelle ? (2/2) B) Conditionnement opérant (façonnement) J’applique le façonnement en découpant l’apprentissage souhaité en comportements réalisables pour mon chien SUIVI d’un renforcement positif à l’aide du CLICKER qui a maintenant la valeur AGRÉABLE, car il a été chargé par conditionnement classique. ▪ i- le chien se dirige vers moi lorsque je l’appelle – Conséquence agréable = CLICKER ▪ ii- le chien se dirige vers moi lorsque je l’appelle (rien) + il s’assoit à côté de moi – Conséquence agréable = CLICKER ▪ iii- le chien se dirige vers moi lorsque je l’appelle (rien) + il s’assoit à côté de moi (rien) + il donne la patte – Conséquence agréable = CLICKER 22 5.5) Apprentissage COGNITIF Apprentissage par INSIGHT (W. Köhler) Découverte soudaine d’une solution rendue apparente par une réorganisation mentale des éléments du problème (CRÉATIVITÉ) https://www.youtube.com/watch?v=fPz6uvIbWZE Apprentissage LATENT (E. Tolman) Type d’apprentissage qui se produit sans renforcement apparent et qui ne se manifeste que si le sujet est MOTIVÉ à l’utiliser Apprentissage SOCIAL COGNITIF (A. Bandura) Type d’apprentissage qui survient lorsque le sujet observe le comportement d’autrui et ses conséquences, et décide ensuite de le reproduire ou non. (Conditionnement opérant par OBSERVATION) 23 5.5) Apprentissage COGNITIF APPRENTISSAGE LATENT  Les béhavioristes affirment que les organismes apprennent uniquement des réponses pour lesquelles ils reçoivent du renforcement ou des punitions.  Par contre, E. Tolman démontra que les rats apprennent aussi de leur environnement, SANS renforcement ou punition.  Il a démontré que les rats laissés libres d’explorer un labyrinthe sans être récompensés forment des CARTES COGNITIVES de leur environnement immédiat (essaie-erreur).  Cet apprentissage est demeuré caché (latent), jusqu’à ce que la présence de nourriture (MOTIVATION) pousse les rats à utiliser leurs cartes cognitives pour prendre le chemin le plus court afin de parvenir à la sortie du labyrinthe.  Donc, l’apprentissage latent est un apprentissage NON conditionné qui se manifeste lorsque se présente une MOTIVATION à le mettre en application. 25 5.5) Apprentissage COGNITIF APPRENTISSAGE SOCIAL COGNITIF  Le psychologue d’origine canadienne et professeur à l’université Stanford, Albert Bandura, propose un ajout significatif au behaviorisme.  Il démontre comment l’enfant en observant les conséquences des comportements d’un MODÈLE reproduira ou non ces comportements.  Il ajoute ainsi la notion cognitive de traitement de l’information SANS en vivre les conséquences directement. Ce qui représente un changement important aux modèles d’apprentissage de l’époque.  Il s’agit donc d’un conditionnement opérant auquel on ajoute la capacité cognitive d’apprendre des conséquences d’une personne observée. L’intensité sera proportionnelle au crédit et respect accordé à cette personne observée. 5 6.2) Modèle de Atkinson et Shiffrin MÉMOIRE SENSORIELLE (structure 1 = S1) ▪ La mémoire sensorielle est la première des trois structures de ce modèle. ▪ Elle retient très brièvement l’information provenant des 5 sens. Sa durée est d’une fraction de seconde à deux secondes environ. S1 6 6.2) Modèle de Atkinson et Shiffrin ENCODAGE (processus 1 = P1)  L’encodage est un processus de transformation de l’information sensorielle sous une forme qui pourra être transférée dans la mémoire à court terme (mémoire de travail). La qualité de l’encodage est proportionnelle à notre qualité attentionnelle. P1 7 6.2) Modèle de Atkinson et Shiffrin MÉMOIRE À COURT TERME (structure 2 = S2) ▪ La mémoire à court terme (MCT) ou mémoire de travail (MT) est la seconde des trois structures de ce modèle. S2 ▪ Elle a deux tâches importantes, soit la i-consolidation et la ii-récupération en mémoire à long terme. ▪ Avant de transférer par consolidation les informations sensorielles, trois types de stratégies peuvent être mises en place: 1) Regroupement (chunking): regrouper des éléments distincts en blocs moins nombreux, et donc optimiser la capacité. 2) Répétition de maintien : répéter délibérément une information pour la maintenir en MCT. 3) Répétition d’intégration: répéter une nouvelle information en l’associant à une information déjà en MLT. 8 6.2) Modèle de Atkinson et Shiffrin CONSOLIDATION (processus 2 = P2)  La consolidation est un processus de transfert d’une information travaillée en MCT (mémoire de travail) par l’une des 3 grandes formes (regroupement, répétition de maintien ou répétition d’intégration) vers la mémoire à long terme (MLT). Ce processus est renforci lors du sommeil paradoxal (REM sleep) permettant une meilleure récupération en mémoire à long terme. P2 9 6.2) Modèle de Atkinson et Shiffrin MÉMOIRE À LONG TERME (structure 3 = S3)  La mémoire à long terme (MLT) est dotée d’une capacité apparemment illimitée qui conserve des souvenirs de façon plus ou moins permanente. Nous verrons les différentes composantes de cette mémoire. S3 Stockage 10 6.2) Modèle de Atkinson et Shiffrin RÉCUPÉRATION (processus 3 = P3)  Processus d’extraction de l’information stockée dans la mémoire à long terme par la mémoire de travail. P3 11 6.2) Modèle de Atkinson et Shiffrin Mémoire à long terme Mémoire Mémoire DÉCLARATIVE PROCÉDURALE Mémoire Mémoire Habiletés épisodique sémantique motrices Habitudes Enregistre les choses telles qu’elles sont vécues Mémoire ÉPISODIQUE subjectivement (journal intime) Entrepose des connaissances générales et des Mémoire SÉMANTIQUE informations factuelles 12 6.2) Modèle de Atkinson et Shiffrin MODÈLE INTÉGRÉ ① Le point de départ d’un souvenir (un apprentissage) est la sensation (5 sens) captée par la mémoire sensorielle (MS) – « Structure 1 » ② Les sensations captées auxquelles nous portons une ATTENTION seront transférées vers la mémoire à court terme ou mémoire de travail (MT) par ENCODAGE– « Processus 1 » ③ Ces informations en mémoire de travail sont soumises à des stratégies mnémoniques (répétition maintien et/ou intégration). « Structure 2 » ④ Les informations soumises aux stratégies mnémoniques sont transférées par CONSOLIDATION vers la mémoire à long terme (MLT). – « Processus 2 » NB: Lors du sommeil paradoxal, la consolidation se poursuit permettant de renforcir les liens neuronaux par la neuroplasticité (potentialisation à long terme-PLT) et ainsi faciliter la récupération. ⑤ Les informations en mémoire à long terme (MLT) représentent nos souvenirs (apprentissages). ⑥ Pour utiliser ces souvenirs et apprentissages, la MT procède à la RÉCUPÉRATION des informations en MLT. 14 6.3) Performance de la mémoire EFFET DE LA POSITION SÉRIELLE Lorsque nous mesurons la performance de la mémoire, nous pouvons demander le rappel d’une série de mots que nous PRIMAUTÉ présentons à la personne évaluée. (MLT) Dans ces situations, nous pouvons remarquer deux effets distincts mesurant les compétences de deux structures de la mémoire. 1) L’effet de PRIMAUTÉ correspond au nombre de mots dont la personne se rappelle qui provient du DÉBUT de la liste de mots. Cet effet est une manifestation de la mémoire à LONG terme (MLT). 2) L’effet de RÉCENCE correspond au nombre de mots dont la personne se rappelle qui provient de la FIN de la liste de mots. RÉCENCE Cet effet est une manifestation de la mémoire à COURT (MCT) terme (MCT). 16 6.3) Performance de la mémoire QUELQUES THÉORIES DE L’OUBLI Les souvenirs inutilisés s’estompent avec le temps et finissent Déclin naturel par disparaître. Voir la dégradation et le déplacement Parfois nous avons l’impression d’avoir oublié quelque chose, alors L’échec de qu’en réalité on ne l’a jamais traité en MT parce qu’il y a eu échec l’encodage de l’encodage dès le départ (souvent lié à un problème attentionnel). Si nos stratégies mnémoniques sont inefficaces, la consolidation L'échec de sera de moindre qualité. consolidation Une faible qualité de sommeil paradoxal aura un effet négatif sur la consolidation. L’échec de la Incapacité de récupérer une information stockée dans la mémoire à long terme récupération Parfois le résultat d’une trop grande quantité de cortisol. 18 6.4) Neurologie de la mémoire MÉMOIRE et CORTEX PRÉFRONTAL Le cortex préfrontal procure la conscience, soit la capacité de représentation mentale et de prise de conscience des expériences passées, présentes et futures. La mémoire de travail est l’une des fonctions exécutives qui se retrouvent dans le cortex préfrontal. Elle nous permet de reculer dans le temps pour revivre mentalement les événements qui composent la trame de notre vie personnelle. Ellenous permet également de nous concentrer sur ce qu’on souhaite faire dans un avenir rapproché. 19 6.4) Neurologie de la mémoire MÉMOIRE et HIPPOCAMPE  Formation des souvenirs en MLT épisodiques et sémantiques  Formation et utilisation de cartes cognitives (apprentissage latent)  Tâches de reconnaissance 20 6.4) Neurologie de la mémoire MÉMOIRE et AMYGDALE  Face à la menace (stresseur), nos deux amygdales s’activent pour générer l’émotion de peur.  Ces deux amygdales sont géographiquement à proximité des hippocampes. Ainsi, face à une menace l’activation des amygdales activera les hippocampes ce qui facilitera la production d’un souvenir.  Face à une menace intense (traumatisme), ce processus génère un « souvenir flash » de façon à ne pas oublier cette menace importante et ainsi optimiser l’adaptation si elle se présente à nouveau 4 7.1) Qu’est-ce que l’intelligence?  L’intelligence est représentée par plusieurs processus dont la COGNITION.  La cognition englobe tous les processus mentaux par lesquels s’acquiert la connaissance, telle que la perception, l’attention, la mémoire et le langage.  Voici quelques applications : 1) Comprendre des idées complexes 2) Apprendre par l’expérience (les deux types de conditionnement et apprentissage social cognitif) 3) Pratiquer diverses formes de raisonnement (ex. essaies- erreurs) 4) Surmonter des obstacles par l’effort mental 7 7.1) Qu’est-ce que l’intelligence?  La MÉTACOGNITION représente la capacité à réfléchir sur ses propres processus cognitifs.  Cette compétence permet d'identifier nos erreurs, nos réussites, de comprendre leur origine et de rajuster le tir. Elle offre donc un regard sur soi et la capacité de régulation. 1) Le regard sur soi peut s’exprimer par la connaissance de soi, de son style d'apprentissage et de ses stratégies mnémoniques. Par exemple, « Je sais que j'ai une bonne mémoire pour les dates. » 2) La régulation peut d’exprimer par la gestion de nos intentions afin de planifier nos apprentissages. Par exemple, « Je devrais débuter par ces exercices afin de réussir mon examen prévu mercredi prochain. » 13 7.2) Mesure de l’intelligence  Binet et Simon développent une série de tâches très diversifiées liées à la vie quotidienne, faisant appel aux « facultés supérieures » : la mémoire, le jugement, l’imagination, la capacité de raisonnement et de résolution de problèmes.  Ces tâches sont classées et administrées à l’enfant dans un ordre de difficulté croissante. Le test s’arrête quand l’enfant ne peut plus accomplir les tâches dont peuvent s’acquitter les trois quarts des enfants de son âge.  Les dernières tâches réussies indiquent son niveau intellectuel (intelligence). 14 7.2) Mesure de l’intelligence William Stern (1871-1938) William Stern est le premier à proposer une conception mathématique de l’intelligence. À partir des travaux de Binet, il divise l’âge mental par l’âge chronologique afin de créer un ratio de l’intelligence. Lewis Terman (1877-1956) C’est en 1916 que Lewis Terman, professeur de psychologie à l’université Stanford, poursuit les travaux de Binet et propose une version du test d’intelligence qu’il nomme le Stanford-Binet. Il reprend également la conception mathématique de Stern auquel il ajoute la multiplication par 100 pour arriver au quotient intellectuel (QI) contemporain. QI = (âge mental / âge chronologique) × 100 15 7.2) Mesure de l’intelligence  En 1938, Louis Thurstone conteste les fondements mathématiques et l’existence même du facteur g.  À l’aide d’une batterie de sous-tests, il isole sept facteurs qu’il appelle aptitudes mentales primaires.  Par contre, ces résultats indiquent la présence d’un facteur g qu’il nuancera (distinction individuelle) Ces aptitudes, seules ou combinées, interviennent dans toutes les activités intellectuelles Les 7 aptitudes mentales primaires sont : 1) La compréhension verbale 2) L’aptitude numérique 3) Les relations spatiales Louis Thurston (1887-1955) 4) La rapidité perceptive 5) La fluidité verbale 6) La mémoire associative 7) Le raisonnement 16 7.2) Mesure de l’intelligence  En 1939, David Wechsler conçoit le Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS), un test dans lequel la notation n’est plus basée sur l’âge mental, mais sur une comparaison entre les résultats d’une personne et ceux d’une population de référence.  Un test de QI représente une succession de sous-tests administrés de façon standardisée. David Wechsler (1896-1981)  La mise en commun des résultats aux différents sous-tests permet de déterminer: 1) Un quotient verbal 2) Un quotient non verbal 3) Un quotient global 25 7.4) L’intelligence Émotionnelle L'intelligence émotionnelle (IE) se définit par la capacité pour un individu à percevoir, comprendre, maîtriser et exprimer une émotion qui lui est propre et à distinguer et décoder une émotion chez l'autre. Cette forme d'intelligence va au-delà des capacités cognitives et intellectuelles traditionnelles. Elle se caractérise par ces deux grandes compétences: 1) INTRApersonnelle: Capacité à identifier ce que nous vivons émotionnellement et de le gérer de façon à répondre au motif. (composantes 1, 2 et 3 du modèle de D. Goleman) 2) INTERpersonnelle: Capacité à lire l’émotion chez l’autre et à interagir avec les habiletés nécessaires à répondre au motif. (composantes 3, 4 et 5 du modèle de D. Goleman)

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