Summary

Ce document présente une révision du système éducatif français, notamment de l'académie de Reims. Il explore les caractéristiques de l'académie, son budget, ses établissements scolaires, les types de scolarisation et les différents profils de recrutement des enseignants. Il inclut des comparaisons avec d'autres systèmes scolaires européens.

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FOAD : révisions Définir les caractéristiques de l’académie de Reims. Comparer à d’autres académies - 4 départements (Aube, Ardennes, Marne, Haute-Marne) - Milieu rural - Beaucoup de familles à revenus modestes - Beaucoup de filières professionnelles - Peu de sites d’...

FOAD : révisions Définir les caractéristiques de l’académie de Reims. Comparer à d’autres académies - 4 départements (Aube, Ardennes, Marne, Haute-Marne) - Milieu rural - Beaucoup de familles à revenus modestes - Beaucoup de filières professionnelles - Peu de sites d’enseignements supérieurs - Faible/moyenne population - Accent sur le décrochage scolaire - Résultats au bac proches de la moyenne nationale - Partenariats secteurs agricole/viticole Quel est le budget de l’académie de Reims ? − 1,48 milliards d’euros − Premier degré public : 490 millions − Second degré public : 679 millions − Enseignements privés : 111 millions − Formation supérieure et recherche universitaire : 3 millions − Vie de l’élève : 121 millions − Vie étudiante : 45 millions − Soutien politique éducative : 30 millions Combien y a-t-il d’écoles, de collèges et de lycée dans l’académie de Reims ? − Ecoles : + 1000 − Collèges : 151 (129 publics + 21 privés) − Lycées : 72 (51 généraux, polyvalents, techno + 21 professionnels Décrire la structure hiérarchique de l’Ecole en France depuis le ministre jusqu’à l’enseignant Décrire le schéma d’organisation d’une académie Wait Quelles sont les 3 types de scolarisation possibles ? − Scolarisation en milieu ordinaire − Scolarisation en établissements spécialisés (IME) − Instruction en famille (IEF restreinte depuis 2022) Quelles sont les voies de recrutement possibles pour devenir enseignant ? 1) Concours − CRPE − CAPES − CAPET − CAPEPS − Agrégation (classes prépa) − CAPLP (lycée pro) − Concours interne (contractuels) 2) Contractuel/vacataire 3) Transition professionnelles dans des secteurs privés 4) Alternance avec l’INSPE 5) Concours spéciaux Citer 3 droits et 3 devoirs pour un enseignant 3 droits : - Liberté pédagogique - Droit à la formation continue - Droit à la protection fonctionnelle (protection juridique) 3 devoirs : - Devoir de neutralité (politique, religieuse et philosophique) - Devoir d’exemplarité et d’assiduité - Devoir de bienveillance et de respect envers les élèves Décrire et comparer les systèmes scolaires dans les pays européens. Où se situe la France ? Faire le lien avec l’histoire de notre Ecole et l’évolution du système scolaire français Les pays nordiques (Finlande, Suède) mettent l’accent sur l’égalité, des pédagogies actives et peu de hiérarchie, tandis que l’Allemagne et les Pays-Bas favorisent une orientation précoce des élèves selon leurs compétences. Les pays méditerranéens, comme l’Italie ou l’Espagne, privilégient des approches plus théoriques. La France, héritière des idéaux républicains et de l’école obligatoire (lois Ferry 1881- 1882), se situe dans un système centralisé valorisant la méritocratie mais critiqué pour ses inégalités. Son évolution reflète les tensions entre démocratisation et élitisme, avec des réformes visant à s’adapter aux défis de l’inclusion et de la différenciation pédagogique. Quelle influence de l’Europe sur les politiques d’éducation en France ? - moderniser son système, - l’inclusion scolaire - l’apprentissage tout au long de la vie - promotion de la mobilité (programmes Erasmus+), - harmonisation de ses diplômes avec le cadre européen des certifications (CEC). Quelles sont les forces et les faiblesses du système scolaire français Forces du système scolaire français Accessibilité universelle : Enseignement gratuit, obligatoire et laïque, garantissant une éducation pour tous. Qualité académique : Programmes exigeants dans certaines filières, notamment scientifiques et littéraires. Système républicain centralisé : Cohérence des enseignements sur tout le territoire. Héritage culturel fort : Mise en valeur de la culture générale et de l’esprit critique. Offres variées : Parcours diversifiés (général, technologique, professionnel) adaptés à différents profils. Faiblesses du système scolaire français Inégalités sociales et territoriales : Forte corrélation entre origine sociale et réussite scolaire. Pédagogie traditionnelle : Accent sur l’évaluation et la compétition, au détriment de pédagogies plus innovantes et inclusives. Rigidité du système : Peu d’adaptabilité face aux besoins spécifiques des élèves (difficultés, handicaps). Décrochage scolaire : Un taux encore élevé comparé à d’autres pays européens. Faible valorisation de l’orientation : Méconnaissance des filières et des débouchés pour de nombreux élèves. Quelle est la durée de la scolarité obligatoire en France ? de 3 à 16 ans En quelle année le collège unique a-t-il été créé ? Le collège unique a été créé en 1975, avec la réforme Haby. Pourquoi ? garantir une égalité des chances dans la continuité de l'école obligatoire jusqu'à 16 ans (loi de 1959) Quelle proportion d’une classe d’âge obtient maintenant le baccalauréat ? Actuellement, environ 80 % d'une classe d'âge obtient le baccalauréat en France. Comment sont définies les missions des enseignants ? Les missions des enseignants sont définies par le statut général des fonctionnaires (loi de 1983) et par des textes spécifiques, comme le décret n°2014-940 du 20 août 2014. Mission d'enseignement : Transmettre les savoirs et compétences inscrits dans les programmes officiels. Mission éducative : Contribuer à la formation civique et morale des élèves, à leur inclusion, et au vivre-ensemble. Mission d'accompagnement et de suivi : Évaluation des élèves, relations avec les familles, travail en équipe et avec les partenaires éducatifs. Quel ORS pour les enseignants du 1D ? Les enseignants du 1er degré (professeurs des écoles) ont une ORS fixée à 24 heures hebdomadaires d'enseignement devant élèves + 108 heures annuelles pour les activités complémentaires, réparties ainsi : 36 heures pour les conseils d’école et relations avec les familles. 24 heures pour l’animation pédagogique et la formation continue. 48 heures pour les travaux en équipe, projets personnalisés et réunions diverses. Comment les politiques publiques sont-elles évaluées ? Critères d'évaluation : Efficacité : Les objectifs fixés ont-ils été atteints ? Efficience : Les résultats ont-ils été obtenus avec un usage optimal des ressources ? Pertinence : La politique répond-elle aux besoins identifiés ? Impact : Quelles sont les conséquences à court, moyen et long terme ? Acteurs de l’évaluation : Interne : Par les administrations ou institutions responsables de la mise en œuvre. Externe : Par des organismes indépendants comme la Cour des comptes, des cabinets d’experts, ou des chercheurs. Citoyens et usagers : À travers des consultations, des retours d’expérience ou des enquêtes. Méthodes utilisées : Analyse quantitative : Collecte et analyse de données chiffrées (indicateurs de performance, statistiques). Analyse qualitative : Études de terrain, entretiens, focus groups. Comparaison internationale : Pour situer la politique dans un cadre global. Rendus et suivi : Les conclusions sont souvent synthétisées dans des rapports publics (ex. : rapports parlementaires ou de la Cour des comptes). Elles peuvent entraîner des ajustements ou des réformes pour améliorer la politique concernée. Quelles évolutions des principes régissant les politiques publiques et leur évaluation ces 50 dernières années ? 1. Montée en puissance de la planification et de la gestion par objectifs (années 1970-1980) o Introduction d'une logique de planification à moyen et long terme. o Adoption de la gestion par objectifs pour renforcer l’efficacité des politiques publiques (inspirée du New Public Management). o Exemple : Réforme de la planification en France avec le Commissariat général du Plan. 2. Démocratisation et participation citoyenne (années 1990) o Inclusion croissante des citoyens dans le processus d’élaboration et d’évaluation des politiques. o Développement des consultations publiques, débats citoyens et référendums locaux. o Objectif : Renforcer la légitimité démocratique et la transparence. 3. Évaluation systématique et professionnalisation (années 2000) o Création d’organismes dédiés à l’évaluation, comme l’Inspection générale des finances (IGF) ou la Cour des comptes en France. o Intégration de méthodologies scientifiques pour mesurer l’impact et l’efficience des politiques (indicateurs quantitatifs, enquêtes qualitatives). o Exigence de redevabilité accrue, notamment via des rapports publics. 4. Influence de l’Union européenne et des organisations internationales o Harmonisation des pratiques avec les recommandations européennes (stratégie de Lisbonne, cadre Éducation et Formation 2020). o Introduction d’indicateurs globaux (ex. : PIB, IDH, objectifs de développement durable). 5. Prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux (années 2010 à aujourd’hui) o Politiques intégrant des critères de durabilité, d’inclusion et de transition écologique. o Évaluation de l’impact environnemental des projets publics. 6. Numérisation et données ouvertes (open data) o Utilisation des big data et de l’intelligence artificielle pour analyser l’efficacité des politiques. o Ouverture des données publiques pour encourager la transparence et la participation citoyenne. Synthèse Les politiques publiques ont évolué vers davantage de transparence, de responsabilité et de scientificité, avec une prise en compte croissante des préoccupations citoyennes, environnementales et internationales. Leur évaluation s’est professionnalisée pour mieux répondre aux enjeux complexes et interconnectés du monde contemporain.

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