Introduction à la Psychologie - Cours 2

Introduction à la psychologie Hugo Bottemanne  Histoire de la psychologie Psyché + Logos « âme » + « discours, science » Histoire aussi vieille que l’humanité : la psychologie...

Introduction à la psychologie Hugo Bottemanne  Histoire de la psychologie Psyché + Logos « âme » + « discours, science » Histoire aussi vieille que l’humanité : la psychologie est au cœur de toutes les réalisations humaines depuis le paléolithique Mais les premières traces écrites sont retrouvées à Babylone et en Egypte antique. Le papyrus Ebers (-1550 avant JC) contient une description clinique de la dépression avec des « thérapeutiques » spirituelles. « Vénus de Renancourt »  « Neuropsychologie » babylonienne Distinction entre les troubles organiques requérant un médecin, et les autres troubles (épilepsie, dépression, psychose) nécessitant un prêtre Etemenanki de Baylone (ou Tour de Babel) par Pietr Brueghel (1563) Manuel babylonien « Sakikku » du VIe siècle av. J.-C décrivant la clinique de l’épilepsie Reynolds and Wilson (2014)  Germes de la guerre entre psychologie et neurosciences Antagonisme délictueux entre des disciplines, opposant arbitrairement une :  « Science de la pensée » focalisée sur la phénoménologie et s’inscrivant dans la causalité psychologique  « Science du cerveau » construite autour de la sémiologie cognitivo- motrice et de la causalité organique Cunningham et al (2006)  Quels grands courants en psychologie connaissez-vous ? Grands courants en psychologie  Béhaviorisme  Psychanalyse  Théorie de l’attachement  Théorie systémique  Théorie cognitive Et de nombreuses autres …  Partie I Béhaviorisme « On est tous des pigeons » Qu’est-ce que le béhaviorisme ?  Le béhaviorisme Apprentissage Stimulus Réponse Action Deux grands principes du béhaviorisme 1. Conditionnement classique 2. Conditionnement opérant Qu’est-ce que le conditionnement classique ?  Conditionnement classique Pavlov (1926) Associer un stimulus neutre (« cloche ») en le présentant avant un stimulus classique (« nourriture ») pour que se déclenche une réponse (« salivation ») : le stimulus neutre déclenchera ensuite tout seul la réponse Stimulus classique Réponse Stimulus Neutre Pas de réponse Stimulus classique Réponse et neutre Stimulus neutre Réponse Qu’est-ce que le conditionnement opérant ?  Conditionnement opérant Skinner (1970) Les comportements qui sont associés à des « récompenses » sont renforcés, et ceux qui sont associés à des « punitions » son réduits : Notre comportement est modulé par ses conséquences Le rat actionne un levier qui permet de faire tomber des croquettes. Au fil du temps, les appuis sur le levier deviennent de plus en plus rapide. Problèmes liés au béhaviorisme Notre esprit est un peu plus complexe qu’un simple axe automatique stimulus-réponse : la théorie béhavioriste ne permet pas d’expliquer la richesse de nos émotions, no jugements moraux, notre métacognition, notre théorie de l’esprit. Elle capte également mal tous les phénomènes liés à la « psychologie collective », c’est-à-dire comment nous interagissons avec les autres.  Partie III Théorie de l’attachement « Je t’aime, moi non plus » Qu’est-ce que la théorie de l’attachement ?  Théorie de l’attachement Manière dont nous formons des liens d’attachement, et dont ces liens participent à notre développement affectif et moteur tout au long de la vie Un enfant a besoin de développer une relation d'attachement avec quelqu’un qui s’occupe de lui de façon continue pour connaître son développement : cette personne est appelée le « caregiver » Attachement romantique : Fondement du couple D’où vient la théorie de l’attachement ? Théorie de l’attachement L’étymologie remonte au 18e siècle : « engagement, sentiment qui lie, unit fortement à quelqu’un »  Jusqu’au 20e siècle : placement en nourrice « mercenaire » et abandon puis éducation maternelle.  Au 20e siècle, travaux de Winnicott, Lorenz et Harlow préparent le terrain pour un changement de théorie.  Puis fondation de la théorie de l’attachement par le psychiatre John Bowlby à partir de cet héritage.  Ancêtres de la théorie 1923 : théorie de « l’agrippement » de I. Hermann Le comportement instinctif du bébé singe – son agrippement à la mère – est une tendance instinctive qui existe aussi chez les humains mais sous une forme réduite.  Ancêtres de la théorie 1946 : théorie de la différenciation de René Sptiz Le développement de l’enfant nécessite la différenciation entre soi et l’autre, et il peut l’acquérir via une figure d’attachement sécurisante  0-2 mois: non différenciation soi-autre, dépendance totale  2-6 mois : commence à différencier et s’organiser  Ancêtres de la théorie 1961 : préférence pour le visage – Robert Fantz 1. les nouveau-nés préfère les visages humains, regardent plus longtemps un visage qu’un autre stimulus 2. Création d’une nouvelle méthode : l’utilisation du temps de fixation du visage Préférence pour le visage Fantz (1961) Pourquoi faut-il nous attacher à une figure d’attachement ? Survivre dans un monde hostile Deux mécanismes complémentaires « Attachement » & « Empreinte » Pour garder la mère proche de soi, Et pour que la mère reste près de son petit Mécanisme d’empreinte Konrad Lorenz (1903-1989), prix Nobel (1973) Deux fonctions de l’empreinte La protection : première fonction de l’empreinte La socialisation : seconde fonction de l’empreinte La fonction évolutive de l’empreinte Protection ! La fonction évolutive de l’empreinte Bill Lishman Christian Moullec Socialisation ! Quels sont les comportements d’attachement du bébé ? Comportement d’attachement Bowlby définit Les comportements d’attachement (1958) :  Succion  Agrippement  Suivi de la mère  Pleurs  Sourire Pour garder la mère proche de soi A quoi sert cet attachement chez le bébé ? Apprendre à connaitre le monde L’attachement est la base du sentiment de sécurité :  Permet de gérer la distance physique sans se sentir abandonné  Cette distance est modulable selon le niveau d’attachement  Le sentiment de sécurité permet de maintenir l’intégrité émotionnelle On est sécure lorsqu’on apprend progressivement à être seul, sans en souffrir ! Que se passe t-il lorsque un bébé est séparé de sa mère ? John Bowlby : le fondateur 1952 : Film sur les effets de la séparation Description des 3 phases évolutives de la séparation : 1. Protestation : réponse active à la séparation, crie et pleure pour protester ! 2. Désespoir : réaction passive de tristesse, s’abandonne et se repli passivement 3. Détachement: l’enfant réprime les comportement visant à rétablir la proximité, il repousse l’autre John Bowlby Quels sont les besoins fondamentaux d’un nourrisson ?  H.F. Harlow (1958) « The nature of love » Quelles sont les étapes de l’attachement ?  4 étapes de l’attachement -2 mois : Pré-attachement Comportements d’attachement indifférenciés (ou peu différencié) 2 à 7 mois : Attachement différencié Différenciation des figures d’attachement et des moyens pour maintenir la proximité physique 7 mois à 3 ans : Attachement franc Relation sélective non interchangeable, avec détresse lors de la séparation que l’enfant essaye d’éviter 3 à 5 ans : Ajustement de l’attachement Développement de la théorie de l’esprit : commence à utiliser volontairement les stratégies d’attachement Comment évalue t’on l’attachement ? Evaluer le style d’attachement du bébé Mary Ainsworth (Baltimore)  1969 : Création de la Situation Etrange (« Strange Situation »).  1971 : Etude de dyades mère-enfant, description de trois groupes d’enfants (initialement décrit par Bowlby) selon leurs attitudes lors de la Strange Situation : pose les bases des « types d’attachement ». Strange Situation Quels sont les différents types d’attachement ? Quatre types d’attachement Attachement sécurisé Attachement évitant Attachement résistant Attachement désorganisé Comment évoluent ces types d’attachement ?  Evolution de l’attachement Catégories relativement stables au cours du temps durant l’enfance, c’est-à-dire qu’un style d’attachement, une fois qu’il s’est développé, à tendance à se maintenir : Stabilité entre 1 an et 5 ans, puis évolution des comportements d’attachement à partir de 5 ans pendant l’enfance et l’adolescence, et nouvelle stabilité à l'âge adulte Attention à l’application de la Strange Situation à différentes cultures ou aux patients avec des troubles psychiatriques ou cognitifs. Et ne pas oublier d’évaluer l’attachement avec les pères qui a souvent été négligé dans la psychologie périnatale  Partie III Théorie systémique « La famille avant tout ! » Qu’est-ce que la systémie ? Nous appartenons à des systèmes Système 1 : Famille Système 2 : Groupe social Système 3 : Société Pourquoi est-ce important d’étudier le fonctionnement de la famille ? Principe des thérapies familiales Rôle significatif de la famille dans l’aggravation, le maintien, ou l’amélioration d’un trouble psychologique ou psychiatrique Cook-Darzens (2002) Principe des thérapies familiales  Partie IV Thérapies cognitives « Tout est dans la tête ! » Quel est le fondement théorique des psychothérapies cognitives?  Théorie cognitive moderne Il existe une boucle croyance-perception-émotion-action Nos croyances sur le monde … Influencent notre perception du monde … Et déterminent nos actions … Croyances et nos émotions … Emotions Perception Action Notre perception, nos émotions, et nos actions permettent en retour de modifier nos croyances Comment fonctionne cette boucle ?  Cercle vicieux Croyance-Action-Perception-Emotion Croyance Action ↑ Prédictions des ↑ Evitement des risques risques ↑ Emotions ↓ Perception de négatives l’absence de risques Emotion Perception Qu’est-ce qu’un biais cognitif ?  Biais cognitifs  Confirmation  Personnalisation  Inférence arbitraire  Saut aux conclusions  Surévaluation des exigences  Sous-évaluation des capacités Tout ce qui vient « tordre » notre pensée Biais de confirmation  Quels types de croyances négatives connaissez-vous ?  Croyances négatives  Je vais blesser l’autre  Je vais déclencher un conflit  Je vais être trop agressif  Je vais me ridiculiser  Ca ne sert à rien  Je vais en ressortir dévalorisé  Je suis inférieur aux autres  On va me rejeter  On ne va plus m’aimer  Je n’ai rien d’intéressant à dire  Je ne saurai pas trouver mes mots  Ils vont se moquer de moi  J’ai encore tout raté aujourd’hui  Je vais continuer à tout rater  Pensées anxiogènes Ce que je vais dire ne Je ne vais pas sera pas intelligent Le chef va me réussir cet examen trouver nul Je ne dois jamais Il faut que je sois faire d’erreur toujours le meilleur Je vais rougir si Je vais perdre mes je parle moyens en parlant Les autres sont Je n’ai pas assez meilleurs que moi Je ne pourrais pas travaillé terminer les révisions  Quels sont les effets de l’émotion sur la cognition ? L’émotion biaise la cognition Peut-on contrôler ses pensées lorsque l’on est anxieux ? Pensées anxiogènes Quelle psychothérapie lutte contre ces pensées négatives ? Psychothérapie cognitive et comportementale (TCC) Que fait-on au cours des psychothérapies TCC ? Psychothérapie cognitive et comportementale Travail psychothérapeutique centré sur les :  Les croyances injustifiées  Les perceptions biaisées  Les comportements qui les renforcent Apprendre à se méfier de ses pensées La réalité ne correspond pas toujours à :  Ce que l’on croit  Ce que l’on ressent « Déplacer  Ce que l’on perçoit son regard »  Ce dont on se souvient Apprendre à gérer ses émotions  Quels types de thérapies cognitives et comportementales (TCC) connaissez-vous ?  Types de TCC Thérapies cognitives et comportementales Thérapie d’exposition avec prévention de la réponse (EPR) Thérapie d’affirmation de soi (TAS) Méditation pleine conscience (MBCT, MBSR) Et de nombreuses Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) autres … Relaxation (Jacobson, Vittoz, Schultz)  Qu’est-ce que la thérapie d’exposition?  Thérapie d’exposition « Affronter ses peurs ! » S’exposer à des facteurs liés au stress pour apprendre à apprivoiser les pensées, les émotions, et les sensations corporelles  Thérapie d’exposition avec prévention de la réponse « Arachnophobie » Exposition en Exposition imagination in vivo Exposition  Réduction de la peur par exposition et déconditionnement Prévention de la réponse  Apprendre à accepter l’anxiété qui peut survenir  Thérapie d’exposition avec prévention de la réponse  Thérapie d’exposition avec prévention de la réponse Connaissez-vous d’autres exemples d’exposition?  Exemples d’exposition Expositions sociales Expositions physiques Déclencher un stress lié aux Déclencher des sensations physiques situations sociales ou l’on a peur de stress pour apprendre à les d’être jugé. Avant l’exposition, faire maîtriser. Avant l'exposition, faire dire au patient ce qu’il redoute et lui prédire au patient les conséquences faire prédire ce qui pourrait se redoutées et vérifier ses prédictions. passer, puis demander de vérifier ses Pendant l'exposition, lui faire décrire prédictions ses sensations et ses pensées automatiques  S’installer seul(e) à une terrasse  Tourner sur soi même (1 à 2 minutes)  Aller seul(e) au restaurant  Hyperventiler (1 à 2 minutes)  Aller seul(e) au cinéma  Respirer dans une paille (1 à 2  Porter un vêtement voyant minutes)  Parler à un inconnu  Qu’est-ce que la méditation pleine conscience ? Travailler sur sa relation au corps Thérapies basées sur la Mindfulness (MBCT, MBSR)  Méditation pleine conscience Bodyscan Ancrage Odeurs Sons Crane Front Gorge Poitrine Plexus Tactile Proprio Nombril Jambes Genoux Mollet « Je ne fais qu’un Pieds avec le monde qui Orteils m’entoure » Méditation pleine conscience Respiration « Se concentrer sur le souffle » Concentration « Compter chaque cycle respiratoire » Observation « Observer le mouvement du corps à la respiration »  S’ancrer dans un « refuge » Rappeler un souvenir d’un lieu apaisant dans lequel nous pouvons laisser vagabonder l’esprit, sans lutter Adopter une « vue aérienne »  Qu’est-ce que la cohérence cardiaque ?  Cohérence cardiaque 6 cycles respiratoires (inspiration puis expiration) par minute pendant cinq minutes Règle des 5/5/5 « 5 secondes d’inspiration 5 secondes d’expiration Pendant 5 minutes »  Comment moduler indirectement son cœur Respiration spontanée Cohérence  12-18 respirations par min  6 respirations par min Pourquoi une respiration de 5 secondes (et pas 4 secondes ou 6 secondes) ? Temps ideal de libération et d’hydrolyse du neuromédiateur libéré par le nerf vague lors de son activation pendant le cycle respiratoire Techniques simples à utiliser partout Avant un examen Faire pendant 5 minutes, dans écrit ou oral les 30 minutes avant l’examen Pour le stress du Répéter 3 fois par jour, matin- quotidien midi-soir pour un effet de 24h Pour un effet Une session de 20 minutes prolongé chaque jour, à intervalle régulier Pour Une session de 3 minutes au l’endormissement moment du coucher Qu’est-ce que la thérapie d’affirmation de soi?  Thérapie d’Affirmation de soi Apprendre à adapter sa communication Dans une situation de stress, nous sommes préparés à : COMBATTRE OU FUIR Au niveau de nos relations avec les autres, cela se traduit par des comportements AGRESSIFS OU PASSIFS Comportement Comportement agressif inhibé Comportement affirmé Trois types de comportements relationnels PASSIF AFFIRME AGRESSIF Retient son avis Exprime son avis Impose son avis Dominé par l’autre Égal à l’autre Domine l’autre Frustré Calme Énervé Ne se Se respecte et Ne respecte respecte pas respecte l’autre pas l’autre  Thérapie d’affirmation de soi Groupe de 10 patients avec une dizaine de séances hebdomadaires de 2 heures Deux thérapeutes, groupes fermés (pas de nouveaux arrivants dans le groupe) Tâches d’exposition entre les séances (l’exercice continu à la maison)  Taches d’exposition : le refus Aller dans un magasin essayer des vêtements et repartir sans rien acheter et sans se justifier, en remerciant juste le vendeur. Répéter l’opération de nombreuses fois en augmentant le temps passé dans les boutiques et en faisant varier la difficulté (nombre de personnes présentes, aspect du vendeur, magasins de luxe).  Taches d’exposition : le refus Refuser de parler au téléphone lorsque l’on vous appelle dans la semaine, en remettant l’appel à plus tard : « Je suis occupé(e) actuellement, quand puis je vous appeler rappeler. »  Taches d’exposition : les demandes  Demander de parler plus fort ou de répéter une phrase que l’on a bien entendu.  Dire que l’on est d’accord ou que l’on n’est pas d’accord avec ce que vient de dire l’orateur.  Dire que l’on n’a pas compris et demander des explications supplémentaires.  Demander son chemin et l’heure à un passant dans la rue en le remerciant pour ses explications.  Demander de changer de table au restaurant en disant que la table ne nous convient pas  Demander de la monnaie à un commerçant sans rien acheter.  Qu’est-ce que l’entretien motivationnel?  L’entretien motivationnel « Jamais à l’encontre » Technique qui vise à faire changer les comportements d’un patient, sans essayer de lui imposer ce changement, en s’appuyant sur la (« balance décisionnelle ») La décision d’un changement dépend de multiples facteurs  Perception de la nocivité du comportement  Sentiment de capacité à se protéger contre cette nocivité  Fonctions psychologiques et sociales du comportement  Capacité à envisager une alternative au comportement nocif  Confiance dans ses capacités à changer de comportement  Quelles sont les étapes de changement de comportement? Stades de maturation de Prochaska La motivation au changement évolue avec le temps de manière non linéaire : Envisage Décide contemplation d’arrêter d’essayer Essaie d’arrêter Ne pense pas Arrête changer  Quel est le risque lorsque l’on conseille quelqu’un sur sa santé ?  Risques des entretiens médicaux Principe de la réactance psychologique  Une personne dont la liberté personnelle est menacée aspire à retrouver une marge de manœuvre  La confrontation va faire exprimer au patient la position opposée à celle du soignant  Il peut même adhérer progressivement aux positions qu’il a prise initialement par « défi »  Risques des entretiens médicaux Le soignant a généralement une idée précise : De ce qui est bien pour le patient De ce que le patient doit faire pour aller mieux  Projection de ses propres valeurs  Admettre son problème tel que le (« ce qui est bien c’est ca ») conçoit le soignant (« il est alcoolique »)  Projection de ses propres désirs  Changer selon les modalités prévus par (« ce qu’il devrait faire c’est ca ») le soignant (« arrêter l’alcool »)  L’entretien motivationnel Méthode de communication directive et centrée sur le patient, utilisée pour augmenter la motivation au changement par l’exploration de l’ambivalence  Reformulations  Résumés  Soutien Mais aussi exploration de l’ambivalence et des valeurs fondamentales du patient. On ne cherche pas à proposer un changement, encore moins à proposer une solution de changement, mais à conduire le patient à formuler ce qu’il souhaiterait changer. Miller et Rollnick (2000)  Techniques de reformulation  Echo simple : reformule ce qui est apparu important afin de favoriser la prise de conscience « Vous dites que l’alcool est très important pour votre bien-être ».  Echo amplifié : exagère le propos « J’ai toujours bu ma bouteille de vin le midi, ça fait dix que je fais ce métier, je n’ai jamais eu de problème »  « Vous pensez que l’alcool n’entraine aucun risque au travail »  Double écho : met en perspective deux propos contradictoires du patient verbalisés à deux moments différent de la consultation ou lors de deux consultations différentes « Aujourd’hui vous me dites que… pourtant il me semble me souvenir que l’autre jour vous disiez … Cela doit vous laissez perplexe »  L’écho nuancé : introduit une nuance afin d’orienter la réflexion sans pousser à la confrontation « Ils veulent que j’arrête de boire, mais moi je n’ai pas de problème avec l’alcool, je n’e roule jamais sous la table , ça ne veut rien dire leur ballon»  « Vous avez une forte constitution, aussi quand d’autres roulent sous la table, vous , vous êtes encore debout et rien ne vous permet de vous méfier »  Autres techniques motivationnelles  Changer de thématique : Proposer de revenir plus tard sur un thème problématique qui risque de braquer le patient.  Encaisser la résistance : Accepter que le patient ne change pas et le lui dire ouvertement avec des mots simples  Emphase sur la liberté de choix : Rappeler au patient qu’il est parfaitement libre de changer ou non, dans le sens qu’il souhaite La psychothérapie se limite t’elle aux troubles psychiatriques ou psychologiques ? Psychothérapie : au service du « mieux-être » Tout le monde peut bénéficier d’une psychothérapie Permet parfois d’apprendre à « mieux vivre » sa vie Merci pour votre attention ! Si vous avez des questions [email protected]