Anatomie du Système Digestif Bovin PDF

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Ce document détaille l'anatomie du système digestif des bovins, décrivant des structures comme la bouche, la langue, les dents et les glandes salivaires. Il couvre aussi les aspects physiologiques de la digestion chez les bovins.

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ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DIGESTIVE BOVINE ANATOMIE COMPARÉE Crâne : gros os frontal + porte les cornes Thoraciques : nb, taille, orientation Lombaires : PT très développé ++ Sacrum : forme Membre : pha...

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DIGESTIVE BOVINE ANATOMIE COMPARÉE Crâne : gros os frontal + porte les cornes Thoraciques : nb, taille, orientation Lombaires : PT très développé ++ Sacrum : forme Membre : phalanges ++ Syst dig : avec dents, les estomacs et les colons Syst uro-génitale (position rein gauche + anat et physio utérine) Syst masticateur I. SYSTÈME DIGESTIF L’appareil digestif du bovin comporte un long conduit : le tube digestif, qui commence à la bouche et nit à l’anus. Divers organes lui sont annexés : - La rate - Le pancréas - Le foie - La vésicule biliaire - Les glandes salivaires L’appareil digestif comprend l’ensemble des organes qui concours aux divers phases de la digestion : - La cavité buccale - L’œsophage - Le rumen - Le réseau - Le feuillet - La caillette - Les intestins (intestin grêle : idem CV, et le gros intestin = colon replié (=ascendant, descendant, transverse, ottant, caecum)) - Rectum Cet appareil digestif concourt à la préhension, le transit, la transformation des aliments, l’absorption de la partie assimilable et le rejet des déchets. DESCRIPTION DE LA BOUCHE Elle est + large que chez les CV. L’ouverture est faible, elle permet la préhension, l’ingestion, la régurgitation et la mastication mérycique DESCRIPTION DES LÈVRES Elles sont épaisses, rigides, pratiquement pas mobiles. La lèvre sup est + grosse que l’inf avec des poils à son extrémité latérale, dont des tactiles. Partie centrale = le glabre, toujours humide ➡ signe d’animal en bonne santé Zone cutanée sui se prolonge jusqu’aux narines = le mu e. La partie interne du mu e possède un réseau de sillons où débouche des glandes nasolabiales. Leur action est commandée par la prise alimentaire. 1 sur 30   fi fl fl fl Lèvre inférieure est + en retrait et possède des petits poils tactiles très ns. La limite entre la face interne et externe de la lèvre inf est pourvue de petites papilles. La partie interne des deux lèvres est pourvue de papilles labiales qui se continuent en papilles de la joue. Vascularisation : A labiales + V satellites Innervation : Trijumeau V + Facial VII Lymphatique : noeuds mandibulaire et parotidien DESCRIPTION DES JOUES Plus courtes et plus larges que chez les CV. Leurs faces internes ont beaucoup de papilles buccales. Il existe 3 groupes de papilles : dorsales, ventrales et intermédiaires. Le conduit excréteur de ces papilles débouchent en regard des molaires. Vascularisation : A faciles + V satellites Innervation : Trijumeau V + Facial VII Lymphatique : noeuds mandibulaire, parotidien et rétropharyngien DESCRIPTION DU PALAIS DUR Rétrécit au niv des prémolaire et élargit au niv des molaires, souvent pigmenté en noir. Les incisives sont remplacées par un bourrelet incisif ou coussinet dentaire. Ce bourrelet porte en son milieu une papille incisive. Le bord caudal du bourrelet est longé par des crêtes palatines (18). Ces crêtes n’occupent que le tiers rostral du palais dur, la partie caudal reste liste et répond au torus de la langue. Les glandes palatines ne sont présentent que sur la partie lisse du palais et sont encore + abondantes au niveau du palais mou. DESCRIPTION DU PALAIS MOU Moins long que chez les CV, son bord libre atteint la base de l’épiglotte, il permet la respiration orale (CV ne peut pas respirer artère la bouche), la déglutition, également la régurgitation nécessite à la rumination. La face orale est plus lisse que chez les CV et n’est pas bilobée. La fosse tonsiliaire est profonde, les m palatins sont très développé, la couche des glandes palatines est moins épaisse que chez les CV mais se prolonge jusqu’au bord libre du palais mou Vascularisation : A palatines + V satellites Innervation : Trijumeau V + Glossopharyngien IX + Vague X Lymphatique : noeuds rétropharyngien médiaux DESCRIPTION DU PLANCHER SUBLINGUALE Rétrécit entre les incisives et les pré-molaires. Présente des caroncules sublinguales. Latéralement (au plancher) débouche le conduit mandibulaire et le conduit sublinguale principal. Il existe parfois un rudiment de glande para-caronculaire non loin du frein de la langue. L’organe voméronasal est un sillon qui se continue caudalement. Les plis sublinguaux portent des papilles où débouchent des canaux sublinguaux accessoires. DESCRIPTION DE LA LANGUE Épaisse, ferme et charnu, kératinisée hg Longue est très mobiles Muscle recouvert d’une muqueuse sèche permettant la préhension du fourrage. Pèse environ 1,5 kg en moyenne Sa muqueuse est souvent pigmentée noire Elle est dépourvue de sillon médian, elle possède de fortes papilles coniques, pointues, recourbées caudalement qui la rendent râpeuse. Le frein de la langue est très lâche. Le dos de la langue est soulevée dans sa moitié caudal par le torus lingual qui possède de grosses papilles lui conférant une surface rugueuse La langue repose dans la face linguale où s’accumulent souvent des débris alimentaires Plusieurs types de papilles : - Fongiformes +++ : dos, bords, apex - Circumvalet : torus lingual 2 sur 30   fi - Lenticulaire : torus lingual La racine de la langue est courte, ridé et mamelonné Elle est pourvue de tonsilles linguales et de nombreuses glandes linguales. Le septum lingual est peu développé. Les mouvements de la langue ne sont amples et variés qu’au niveau de l’apex. Elle est particulièrement protractile et peu allé aisément jusqu’au naseau. À l’aide de ses papilles, elle tient le rôle essentiel dans la préhension des aliments. Vascularisation : A linguales + A profonde de la langue + A sublinguale + V linguales, V sublinguales + V dorsal de la langue + A profonde de la langue Innervation : Trijumeau V + Glossopharyngien IX + Vague X + Hypoglosse XII Lymphatique : noeuds rétropharyngien + mandibulaire Les papilles liformes : bourgeon gustatif + aspect râpeux Papilles folliées, fongiformes et caliciforme : pour le goût. DESCRIPTION DES DENTS La mâchoire sup est dépourvue d’incisive Les 8 incisives inf s’a rontent avec une bourrelet cartilagineux 32 à 34 dents, formule dentaire : i0-4 ; c0-1 ; p3-3 ; m3-3 Vascularisation : rmx alvéolaire inférieure, A infra-orbitaire + V satellites Innervation : Trijumeau V Lymphatique : noeuds rétropharyngien + mandibulaire Toutes ces particularités expliquent la manière de pâturer des bovins. Ils attirent l’herbe avec leur langue et la pince entre les incisives et le bourrelet et l’arrache d’un coup de tête plus qu’il la coupe. Il ne peuvent donc pas pâturer + ras que 2 cm DESCRIPTION DES GLANDES SALIVAIRES Les glandes salivaires constituée des glandes : parotides, mandibulaires et sublinguales, sécrètent un liquide composé principalement de mucus et d’eau Chez les BV il n’y a pas d’amylase. La fonction principale de la salive est de lubri er les aliments, de former un bolus, neutraliser l’acide formé par les microorganismes ruminaux et peut empêcher une mousse excessive dans le rumen. Un des principaux rôles de la salive est de maintenir le pH du rumen. La salive contient des bicarbonates qui permettent de minimiser les uctuations du pH ruminal. Pour une fermentation ruminale et une digestion des bres optimale, les microorganismes du rumen requiert un pH ruminal entre 6 et 6,4. Les glandes salivaires ont aussi une propriété tension-active = anti-moussante qui évitent la météorisation. 1E GLANDE : PAROTIDE C’est une séreuse pure canal de sténon = canal excréteur. Elle est peu développée, produit environ 2 tiers de la production totale de la salive Moulée sur le bord caudal du m masséter et angle de la mandibule. Son bord rostral s’étend + que chez les CV, jusqu’à l’ATM. Sa partie dorsale est longée par la V auriculaire caudal et sa moitié ventral par la V rétro- mandibulaire. La parotide est en rapport avec la glande mandibulaire. Vascularisation : A carotide externe + V rétromandibulaire Innervation : sympathique par le N trijumeau + N glossopharyngien + N facial Lymphatique : noeuds parotidien + mandibulaire + rétropharyngien 2E GLANDE : MANDIBULAIRE Mixte à prédominance séreuse Canal de Wharton = canal excréteur Très développée Étendue de l’aile de l’atlas au corps de l’os hyoïde 3 sur 30   fi ff fi fl fi Généralement décrite en 2 lobe : un rostral et un caudal, facilement palpable, couverte par le glande parotide. La terminaison du conduit se fait à la face ventrale du caroncule sublingual Rapport : V rétromandibulaire, V lingo-facial, A carotide commune, V jugulaire interne, pharynx, certains muscles du coup 3E GLANDE : SUBLINGUALE Mixte à prédominance muqueuse 2 canaux : Bartolin et Rivinus Elle se trouve près de la symphyse mandibulaire Le canal de Bartolin aboutit à côté de la caroncule sublinguale Vascularisation : A linguale + A sublinguale + V lingo-faciale Innervation : N lingual Lymphatique : noeuds mandibulaire DESCRIPTION DU PHARYNX Court, ne s’étend pas au delà de l’atlas Le naso-pharynx est + étroit que chez les CV. Le septum nasal est prolongé par un septum pharyngien Il n’y a pas de bourse pharyngienne Le voile du palais est en général sous la base de l’épiglotte au repos mais il se soulève aisément pour permettre la régurgitation des aliments lors de la rumination Vascularisation : A carotide commune Innervation : N vague et glossopharyngien Lymphatique : noeuds rétropharyngien + cervicaux profond + cervicaux médiaux DESCRITPIONS DE L’ŒSOPHAGE : 110-125cm 5 à 6cm en région cervical 2 in ections : une pharynx et une entrée de poitrine 4 rétrécissement ou zones d’obstructions : pharynx, entrée de poitrine, au dessus du coeur et cardia Musculature striée Située dorsalement à la trachée Composé de 3 couche : adventice, musculeuse et muqueuse 3 parties : cervicale, thoracique et abdominale Dans le médiastin il franchit la base du coeur, passe entre les poumons et gg le hiatus œsophagien du diaphragme pour pénétrer dans la cavité abdominale, débouche sur le cardia. Le conduit est dilatée dans son tiers caudal au niveu du rumen pour favoriser l’éruptation. Il existe cependant un rétrécissement au niveau du scalène ventral où s’arrête généralement les corps étrangers La couche circulaire est + régulière que les CV et forme un véritable sphincter dans la partie terminale du conduit. Les glandes œsophagienne sont limitée à la partie initiale du conduit. La muqueuse est nettement kératinisée chez le BV. Vascularisation : A carotide commune + A subclavière + A broncho-œsophagienne + A gastrique G + V jugulaire, V cave craille + V œsophagienne Innervation : N vague Lymphatique : noeuds cervicaux profond + médiastinaux + gastrique + trachéo-bronchique GÉNÉRALITÉS : Comportement alimentaire : règle des trois 8 Quantité alimentaire : 60kg herbe / 20kg MS Prise alimentaire : Avec la langue Insalivation : 100-200L /j et pH : 8,2 Mastication : 70-80 mvts/min 4 sur 30  fl  II. ALIMENTATION DE LA VACHE Les constituants des aliments des herbivores : - Glucidiques (cellule végétale) : plutôt au niv des parois des végétaux, apportent des sucres et de la bre - Intracellulaire : sucres hydrosolubles + amidon (insoluble) + fructosanes - Pariétaux : cellulose (intervention bactérienne) - Azotés : tout ce qui est protéines - Lipidiques : permettent la fabrication des AG volatiles (=carburant des bactéries de la fermentation) => de l’énergie pour son propre fonctionnement (du rumen) DÉGRADATION DES GLUCIDES Hydrolyse : grâce à des enzymes microbiennes tous les glucides peuvent être plus ou moins complètement et plus ou moins rapidement hydrolysés en oses = énergie pour les microbes du rumen. Donne énergie au microbiote Glucides solubles = hydrolyse très rapide et quasi complète Glucides pariétaux = hydrolyse très lente et partielle Fermentation : les produits naux de la fermentation anaérobie des oses représentent des déchets du métabolisme microbien: AGV (absorbés à travers la paroi du rumen = principale source d’énergie pour l’animal) + Gaz (éructation = perte énergétique) Donne AG volatiles, donc E utilisable pour animale lui-même Produits nis : gaz + AGV = perte d’E obligatoire/nécessaire pour éviter de se retrouver dans un cas de météorisation DÉGRADATION DES MATIÈRES AZOTÉES Les matières azotées alimentaires subissent dans le rumen-réseau une dégradation plus ou moins intense et rapide dont l’ammoniac est le produit terminal le plus important. (Ammoniac ensuite traité par le rein) Cette dégradation microbienne est rapide et totale pour les constituants non protidiques (urée, amides) et pour les constituants protidiques simples (aa libres, peptides). Les matières azotées échappant à la dégradation dans le rumen-réseau sont constituées uniquement de protéines. L’ammoniac n’est pas utilisé par les micro-organismes, il en reste une majorité absorbée au niveau de la paroi du rumen-réseau, véhiculé au foie où il est transformé en urée. Elle-même ensuite recyclée par la salive ou par di usion à travers la paroi du tube digestif et en partie éliminée. DÉGRADATION DES LIPIDES Présents en faible quantité (2 à 6% MS), les lipides arrivant dans le rumen sont constitués environ pour moitié par des triglycérides, pour moitié par des acides gras libres. ➡ Lipolyse microbienne complète : hydrolyse des triglycérides en acides gras et glycérol. Le gycérol est fermenté et rejoint le circuit des sucres ➡ Acides gras xés sur les particules alimentaires avec lesquelles ils passent dans le feuillet ou sont repris par les bactéries qui élaborent ainsi leurs propres acides gras. ➡ Remaniement des acides gras insaturés, la population microbienne hydrogénant les acides en linoléniques, linoléiques, oléiques transformés en stéariques = acide gras des graisses corporelles 5 sur 30  fi  fi fi fi ff III. ANATOMIE DU SYSTÈME DIGESTIF Les ruminants sont des mammifères polygastriques, leur syst dig comportent 3 pré-estomacs à digestion microbienne et un estomac à dig enzymatique. On les appelle « ruminants » car ils ont un système de rumination, c’est-à-dire un processus qui consiste à régurgiter le contenu digestif qu’on appelle aussi « bol mérycique », à le remastiquer et re-insaliver. A. GÉNÉRALITÉS Capacité générale de l’estomac est de 150 à 250L dont 80% pour rumen, 5% pour le réticulum, 7% pour l’omasum et 8% pour l’abomasum. La durée totale de la rumination est de 8H pour un bovin ingérant 12 à 20 kg de foin. Dans ces 8h il y aura 10-15 épisode de rumination = 20 000 coups de mâchoire. Les pré-estomacs : rumen, réticulum, l’omasum, sont recouverts d’un épithélium strati é et entouré d’une forte musculature qui permet le brassage du bol mérycique. Ils sont innervés par le N vague et c’est le système nerveux sympathique qui va permettre d’inhiber cette motricité 6 sur 30   fi 7 sur 30   1. RUMEN = PANSE = le + volumineux, représente 3/4 du contenu digestif total Se trouve à G : du diaphragme au bassin Possède une musculeuse importante Des milliers charnus divisent le rumen en 2 sacs La muqueuse, non sécrétrice, porte de nombreuses papilles qui interviennent dans l’absorption Il est allongé dans le sens cranio-caudal, aplatie obliquement d’un côté à l’autre, cet organe présente 2 faces et 2 extrémités. DESCRIPTION DES FACES EXTÉRIEURES DU RUMEN : La face pariétale est convexe et lisse, moulée dans la parois de m’hypocondre et du anc gauche ainsi que sur la partie adjacente du ventre La face viscérale est lisse et planiforme, elle donne appui à l’omasum, abomasum et à l’intestin. Elle est parcourue d’un sillon longitudinal droit similaire au gauche donnant attache à paroi profonde du grand omantum. Ce sillon délégue en direction cranio-dorsale une dépression + profonde et parcourue par la partie initiale des vaisseaux droit du rumen : c’est le sillon accessoire droit qui s’incurve pour rejoindre l’extrémité crânial du sillon longitudinal droit délimitant du rumen. Les 2 sillons longitudinaux sont reliés par un profond sillon transversale à chaque extrémité de l’organe. Ils marquent à l’extérieur 2 vastes compartiments communiquants, le sac dorsal et le sac ventral. La courbure dorsal longe la région lombaire G, la courbure ventrale est la partie droite de la région du ventre où elle se loge dans le bourse omantale. Les extrémités : L’extrémité caudale est située à l’entrée du bassin, elle est divisée par un profond sillon caudal qui se porte longitudinalement : l’un dorsal et l’autre ventral. Ces cul-de-sacs sont chacun délimités à leur base par un sillon coronaire Extrémité crânial : subdivisée en 2 sacs par un sillon crânial, le sac ventral est fermé par le récessus du rumen. Le sac dorsal se poursuit cranio-dorsalement à l’atrium du rumen puis se continue par le réticulum limité par le sillon rumino-réticulaire. L’insertion de la terminaison œsophagienne marque la limite entre l’atrium et le réticulum. DESCRIPTION CONFORMATION INTÉRIEUR : Les cavités du sac ventral et dorsal communiquent par l’ostium intra-ruminal dont la bordure est formée par d’épais relief appelés "piliers" qui correspondent aux sillons extérieurs. Le pilier caudal, le + volumineux, sépare l’entrée des deux culs de sacs. Chacune de ses extrémités (du pilier caudal) est divisée en 3 branches : en ventral et dorsal = piliers coronaires, l’intermédiaire droite donne le pilier longitudinal droit. Le pilier crânial est moins épais et + saillant. Son extrémité gauche correspond au pilier longitudinal gauche. L’extrémité droite se subdivise en 2 branches qui délimitent l’insula du rumen. Branche dorsale est le pilier accessoire droit. La limite crâniale de l’atrium du rumen est formée ventralement par un fort repli appelé pli rumino- réticulaire, dont les extrémités se relèvent jusqu’à la paroi dorsale délimitant l’osmium rumino- réticulaire. Au plafond se situe le cardia qui se continue par un sillon réticulaire. Au niveau des piliers la muqueuse est rêche, prisée et ridée. RAPPORTS : Seul le sac dorsal est en rapport avec les autres organes. Le sac ventral est logé dans la bourse omantale il n’entretient que des rapports via le grand omantum. La rate s’applique contre la parois dorso-crâniale. 8 sur 30   fl La face pariétale est uniquement en rapport avec les parois latérale G et ventrales de l’abdomen, depuis le diaphragme jusqu’à l’entrée du bassin. La face viscérale est recouverte par l’omasum et l’abomasum et dorsalement par le rein G. Dans le reste de son étendue elle donne appui au colon et au jéjunum. MOYENS DE FIXITÉ : En continuité avec l’œsophage Grand omentum Le lig gastro-phrénique est remplacé par une large zone d’adhérence qui unit le rumen au diaphragme et à la paroi lombaire Le rumen adhère donc aux piliers du diaphragme et aux m psoas jusqu’à L3 Chez l’adulte le rumen est l’élément déterminant de toute la topographie viscérale, et sa stabilité est remarquable (seul l’utérus en n de gestation est capable de la déplacer). STRUCTURE : La musculeuse est épaisse, formée de bres lisses auxquelles se mêlent, au niveau du cardia, quelques bres striées prolongeant celles de l’œsophage. Elle est décompensée (la musculeuse) en 2 plans. Cette architecture est raccordée à celle du réseau dont elle est solidaire. La couche super cielle est formée de bres longitudinales. La couche profonde prend une disposition circulaire. VASCULARISATION ET INNERVATION : A splénique => A ruminale G => A ruminale D + A réticulaire (pour atrium) V splénique (a uant de la V porte) Noeuds lymphatique ruminaux D, G, crâniaux + splénique Tronc vagale dorsal + GG coeliaco-mésentérique FONCTIONS : Il assure l’essentiel de la prédilection que subissent les aliments avec d’atteindre l’abomasum. Son action mécanique commande le développement des mécanismes chimiques dont il est le siège. Chez l’adulte les aliments arrivent d’abord dans l’atrium, à l’exception des aliments lourds qui eux vont directement dans le réticulum. Les mouvements assurent un brassage énergique, une relative homogénéisation et une humidi cation uniforme. Cette motricité est associée à celle du réticulum, dont les contractions précèdent celles du rumen, lesquelles sont 2 fois plus nombreuses. Les contractions du rumen arrivent 2 à 3 fois par minute chez le boeuf. C’est le siège de réactions chimiques dures à la fermentation par des bactéries et des protozoaires. Ils consistent en un premier lieu par la digestion de la cellulose avec la formation d’AG, et de gaz abondants. Les bulles de ce dernier, libérées par le brassage, se collectent dans la partie supérieure du sac dorsal et sont rejetées par des éructations (rot) périodiques. Rétention de longues particules breuses qui stimulent la rumination et la salivation. Activité microbienne intense qui conduit à la production d’AGV qui sont des produits terminaux de la fermentation des sucres et à la production d’une masse microbienne riche en protéine. Absorption des AGC à travers la paroi du rumen. Les AGV sont utilisés comme source d’E dans les cellules du corps ainsi que pour la synthèse du lactose, des protéines et de la matière grasse trouvés dans le lait. Production et expulsion par éructation de + de 1000L de gaz par jour. Dans le rumen se produit un brassage permanent indispensable à la ruminations = prédigestion microbienne (bactérie, protozoaire, champignons) bactéries cellulolytiques et bactéries amylolytiques. Rumen = population microbienne = hydrolyse + fermentation pH 6 ou 7 9 sur 30   fi fi ffl fi fi fi fi fi 10 sur 30   2. RETICULUM = RÉSEAU = BONNET Petit réservoir entre le rumen et le diaphragme Apparait comme un diverticule du rumen Muqueuse, non sécrétrice, présente des alvéoles Sa paroi a une structure en nids-d’abeilles très caractéristique L’ori ce de communication réticulum Le + crânial Le + petit des compartiments gastriques Placé dorsalement au processus xiphoïde du sternum, entre le diaphragme et le rumen Communique à D avec l’omasum. CONFORMATION EXTÉRIEURE : 12L Aplati dans le sens crânio-caudal La face diaphragmatique est convexe, lisse et moulée sur le diphragme La face viscérale, presque plane, est lisse et se relève contre le rumen pour délimiter le sillon rumino-réticulaire. La grande courbure est ventrale et convexe. La petite courbure est dorsale et brève L’extrémité G présente une paroi dorsale qui continue celle de l’atrium sans une autre démarcation que la terminaison de l’œsophage. L’extrémité droite forme le fundus du réticulum. CONFORMATION INTÉRIEURE Le bas fond, limité caudalement par le rumino-réticulaire, reçoit les aliments les plus lourds (on retrouve à ce niveau les corps étrangers). À l’exception de la partie qui correspond à la petite courbure, toute la paroi est tapissée par la même muqueuse que le rumen mais soulevée en crêtes qui s’anastomosent pour délimiter les cellules du grand réticulum (larges et profondes au niveau du fondus et de la grande courbure). Ces formations sont remplacées, sur la paroi droite et dorsale, par le début du sillon gastrique large et profond qui se continue jusqu’à l’abomasum, il est ici appelé sillon réticulaire qui va du cardia à l’osmium réticulo-omasique. Il est bordé par deux lèvres épaisses et saillantes qui délimitent le fond du sillon. Structure hexagonale en nids d’abeille. RAPPORT Il s’étend un peu plus à G qu’à D sur le plan médian. La face diaphragmatique est complètement adhérente au diaphragme ce qui explique la fréquence des corps étrangers dans le thorax (complications péricardiques associées). La face viscérale est appliquée contre le rumen, le fondus et l’abomasum. La grande courbure repose sur le processus xiphoïde. La petite courbure est recouverte par l’omasum. L’ori ce du cardia se situe sous le 8e espace intercostal vers le tiers dorsal du thorax MOYENS DE FIXITÉ Le réticulum est solidement xé par sa continuité avec le rumen et l’omasum et par la P° de ces viscères Le péritoine unis en outre sa face caudale à la partie adjacente du rumen, et caudalement il rejoint l’omentum. 11 sur 30  fi fi  fi STRUCTURE Les parois du réticulum sont les mêmes que celles du rumen La musculeuse, +mince que celle du rumen comprend 3 ordres de bres longitudinales, circulaires et obliques. VASCULARISATION ET INNERVATION Les A sont fournies par le réticulaire qui irrigue principalement la face diaphragmatique. l’A gastrique G fournie la réticulaire accessoire pour la face viscérale. Les V d’abord satellites des A aboutissent à la V splénique Noeuds lymphatique réticulaire, réticulo-abomasiques et atriaux N proviennent du tronc vagal ventral FONCTIONS Le reticulum a un rôle surtout mécanique qui tire son importance de sa situation de carrefour entre l’œsophage, le rumen et l’omasum. Le sillon réticulaire a un rôle conducteur chez le nouveau-né, les lèvres se ferment et assure un trajet direct de l’omasum à l’abomasum et donc évite le séjour dans le rumen où le séjour n’est pas souhaité. La gouttière réticulaire joue un rôle important dans le processus digestif des veaux, car elle permet au veau d’avaler et de traiter de petites quantités de nourriture permet au veau de mieux digérer et absorber les nutriments, ce qui améliore sa santé et sa croissance globales. De plus, la gouttière réticulaire agit également comme une sorte de « ltre » pour le rumen, car elle empêche les grosses particules d’aliments non digérés de pénétrer dans le rumen et de provoquer des problèmes tels que l’acidose ou le ballonnement. Il est important de noter que certaines maladies comme la pneumonie, la septicémie ou même l’acidose peuvent provoquer une dilatation réticulaire de la gouttière que peut entraine des problèmes graves comme l’indigestion et l’entérite. Par conséquent, il est essentiel de travailler avec un vétérinaire pour surveiller la santé de la gouttière réticulaire a n de prévenir et de traiter tout problème potentiel. Car le veau n’a pas besoin de fermenter l’herbe puisqu’il est nourrit au lait. À l’âge adulte cette fonction disparaît, toutefois il garde une rôle ré exogène qui détermine le chemin des aliments. La contraction de l’ensemble du réticulum intervient pour faire passer les aliments vers l’œsophage lors de la rumination et pour les diriger vers l’omasum après la deuxième mastication. L’ostium réticulo-omasique régularise le transit vers le 3e estomac. Stockage des éléments déglutis notamment les éléments lourds ou grains. Avec le rumen, fermentation microbienne (réticulo-rumen). Vidange vers le feuillet 3. OMASUM = FEUILLET Muqueuse non sécrétrice, formée de lames disposées en séries Sa cavité se réduit à un canal qui communique en amont avec le réseau par l’ori ce réticulo- omasal et en aval avec la caillette par un ori ce beaucoup plus large et dilatable CONFORMATION EXTÉRIEURE : 20L De forme presque sphérique Face pariétale dirigée droite et crânialement Face viscérale adossé au rumen lisse La circonférence est divisée en courbure dorsale et caudale et une base située crânio- ventralement La jonction avec le réticulum se fait par le col de l’omasum. L’union avec l’abdomen est marquée par un profond sillon omaso-abomasique 12 sur 30   fi fl fi fi fi fi CONFORMATION INTÉRIEURE L’intérieur est occupé par des hautes lames muqueuses longitudinales placées les unes contre les autres à la manière des feuilles d’un livre. Chacune d’elle comporte un bord adhérent qui s’attachent presque de la courbure et un bord libre épaissit et rugueux. Les faces sont hérissées de papilles coniques kératinisées. La hauteur des lames est inégale, elles sont ordonnées de façon cyclique selon leur taille. Les espaces interlamellaires sont très profonds mais très étroits. Ils sont habituellement occupés par des aliments nement triturés. La cavité de l’omasum est réduite en un canal omasique. L’ostium omaso-abomasique est bordé par les voiles aromatiques qui semblent jouer un rôle de valves. A la base de l’organe on retrouve un sillon somatique, continuation directe du sillon réticulaire. RAPPORTS L’omasum est situé dorsalement au fundus du réticulum et à celui de l’abomasum (ou Caillette). Il est logé dans la région diaphragmatique droite en regard de K7 à K11. Sa face pariétale est en rapport avec le foie, la vésicule biliaire et le diaphragme. La face viscérale est plaquée contre l’atrium du rumen. La courbure répond au foie, au pancréas, au colon transverse et à l’abomasum. Elle rentre aussi en contact avec le duodénum et le jéjunum. MOYENS DE FIXITÉ En quelque sorte bloquée entre les autres viscères, l’omasum est très peu déplaçable. Il est de plus maintenu par le petite omentum À droite, il rejoint le grand omemtum via le pancréas, qui n’aura pas d’attache directe STRUCTURE La séreuse est peu adhérente. La musculeuse est formée de 2 plans de bres complets (longitudinales et circulaires). Plus épais à la base de l’organe qu’à sa courbure. VASCULARISATION ET INNERVATION A gastrique V satellites aboutissant à la V porte Noeuds lymphatique omasaux, drainés par les noeuds lymphatiques spléniques N proviennent des troncs vagaux ventral et dorsal + sympathique : quelques rmx du GG coeliaque FONCTIONS Il a pour rôle principale la régulation du transit entre le rumino-réticulum (RR) et l’abomasum. Tout en complétant la préparation des aliments à la digestion gastrique. L’essentiel du transit est assuré par le canal omasique. L’activité de la partie laminaire semble indépendante de celle du canal. Elle achemine les aliments entre les lames. Absorption d’eau, du sodium, du phosphore et des AGV et ammoniac. 4. ABOMASUM = CAILLETTE CONFORMATION EXTÉRIEURE : 20L Plus volumineux que le réticulum et l’omasum, le compartiment est piriforme. Sa conformation ressemble à celle des manogastriques. On comme corps de l’abomasum la partie comprise entre les deux extrémités. On retrouve la face pariétale droite et la face viscérale gauche. 13 sur 30   fi fi La grande courbure est ventrale et gauche. La petite courbure est concave dorsale et droite. Elle présente à la limite de la portion pylorique une nette incisure angulaire L’extrémité omasique forme un cul de sac dilaté et arrondis : c’est le fondus de l’abomasum. L’extrémité opposée appartient à la partie pylorique. CONFORMATION INTÉRIEURE La cavité est toujours tapissée de muqueuse richement glandulaire qui présente les mêmes dispositions que chez les autres mammifères. Dans le fundus et la plus grande partie du corps elle forme des plis spinaux qui augmentent sa surface, il s’e ace un peu avant d’atteindre la zone pylorique. La partie pylorique ne contient que de faibles plus irréguliers e açables par distension. On retrouve un ori ce situé dorsalement à droite du fondus qui permet la communication omaso- abomasique. Celui du pylore est plus étroit et présente près de la petite courbure un torus pylorique. RAPPORTS La caillette est une grande partie situées à droite proche de la région typhoïde ventralement à l’hypochondre. Le fondus est placé caudalement au réticulum ou il déborde à gauche du plan médian, tandis que la partie pylorique est caudale à l’omasum. La face pariétale est en rapports, à travers le péritoine, avec le muscle transverse de l’abdomen et la gaine du muscle droit de l’abdomen, ainsi que les parties adjacentes du diaphragme, des côtes et de leurs cartilages. La face viscérale répond au sac ventral du rumen, et via la bourse mentale, au jéjunum. Le fundus répond crânialement au réticulum, dorsalement à l’omasum et ventralement à la parois épigastrique. La partie pylorique remonte sous l’hypochondre droit, près de la vésicule biliaire, au voisinage ventral de K11. MOYENS DE FIXITÉ Suspendu entre le petit et le grand omentum, c’est le plus mobile des 4 estomacs de la vache Pathologie de déplacement de la caillette ⚠ STRUCTURE La musculeuse comporte deux plans de bres distincts, le super ciel longitudinal et le profond circulaire. Il se renforcent du fondus au pylore. Les bres circulaires formant le sphincter pylorique. La muqueuse présente les 3 zones habituelles VASCULARISATION ET INNERVATION A gastrique provenant de l’A hépatique + A gastro-épiploique gauche V satellites aboutissant à la V porte Noeuds lymphatique abomasaux dorsaux et ventraux N vague FONCTIONS Par la sécrétion de suc gastrique et le fonctionnement de sa musculature, il se comporte comme un estomac simple chez les autres mammifères. C’est le lieu principal de digestion protidique acide = digestion enzymatique à durée courte et limité. La caillette devient volumineuse chez des animaux consommant des concentrés. C’est le seul véritable estomac glandulaire. Sécrétion acide et pepsinogène = digestion protéique. 14 sur 30   ff fi fi fi ff fi Sécrétion de l’acide chlorhydrique (tue tous les micro-organisme) et de nombreuses enzymes digestives. Digestion de protéines qui ont échappés à la fermentation ruminale et de la majorité des lipides. Digestion de protéines bactériennes produites dans le rumen (0,5-2,5 Kg par jour). Pylore régule le ux vers le duodénum. 15 sur 30   fl Récapitulatifs des sillons : Sillon longitudinal gauche : graisseux Sillon longitudinal droit : donne attache au grand omentum Sillon accessoire droit : ménage espaces pour vaisseaux droits et rejoint le sillon longitudinal droit pour former insula Sillon transversal : relit les sillons longitudinaux Sillon longitudinal caudal : délimite les cul-de-sacs dorsal-ventral. Sillon coronaire : délimite la base des cul-de-sacs Sillon longitudinal crânial : délimite les 2 sacs. Le ventral = récessus du rumen, dorsal = atrium du rumen Sillon rumino-réticulaire : relit atrium au reticulum Sillon gastrique : du cardia à ostium reticulo-omasique. Sillon réticulaire : provient du sillon gastrique ; au niv du cardia = gouttière. Sillon omasique = continuation sur sillon réticulaire Sillon omaso-abomasique Topographie des 4 estomacs : Rumen : à gauche ; crâ = adhère au diaphragme ; cau : va jusqu’à L3, en lien avec psoas et paroi lombaire Cardia : sous K8 Reticulum : dorsalement au proc xiphoïde, entre diaphragme et rumen Omasique : en regard de K7 à K11 absorbe ions : H20, Na+, P, AGV Abomasum : à droite, région xiphoïdienne, ventralement à l’hypocondre Pylore : près de la vésicule biliaire, région K11 5. INTESTIN GRÊLE a. GÉNÉRALITÉ Refoulé dans la partie droite de l’abdomen par le développement du rumen, il est logé dans le récessus supra-omental seulement ouvert à l’entrée du bassin. Ses di érentes parties, à savoir : duodénum, jéjunum, iléon, sont repliées et solidarisées par un mésentère commun xé en zone lombaire. Le jéjunum, appendu par un méso relativement étroit à la périphérie de l'anse spirale du côlon ascendant, y occupe une situation ventrale et caudale. Seul un paquet de circonvolutions est plus longuement ottant à l'entrée du bassin, avant que l'iléum revienne en direction dorso-crâniale, ventralement au caecum et à la droite du côlon. L'action conjuguée de ces divers sucs digestifs achève celle du suc gastrique et la complète en agissant en outre sur des aliments (hydrates de carbone en particulier) que celui-ci n'avait pas modi és. Ainsi, le contenu intestinal est transformé en une masse uide, ou chyle, dont les constituants, très di usibles, sont en grande partie absorbés par la muqueuse très vascularisée. Cette absorption est particulièrement active dans le jéjuno-iléum. A ces fonctions s'ajoute un rôle endocrine surtout important dans le duodénum. Ce dernier assure la régulation des phénomènes digestifs et la coordination des sécrétions de l'estomac, du foie et du pancréas. b. DUODÉNUM Longueur : 1m20 Sa partie crâniale ne comporte pas d’ampoule duodénale mais une in exion sigmoïde très marquée. Se situe au niveau de la K9-K10 Union par le petit omentum au foie (ligament hépato-duodénal) – proximité anatomie avec la vésicule biliaire, qu’il contourne. La partie descendante est très longue, elle atteint le voisinage de la région iliaque et se termine par la courbure caudale. Elle est maintenue dorsalement par l’insertion du méso-duodénum et ventralement par le grand épiploon, à ce niveau il y a forte proximité / adhérence avec le pancréas. 16 sur 30  fi ff  ff fi fl fl fl La partie transverse se porte vers la gauche, elle est si brève qu’elle est confondue avec la courbure caudale. La partie ascendante est très longue, elle se place à gauche de la racine du mésentère, elle remonte vers le diaphragme, accompagnée par le côlon descendant auquel elle est unie par un pli duodéno-colique, elle court jusqu’au voisinage du rein gauche, elle est xée à la région lombaire par un étroit méso, elle se termine par une courbure duodéno-jéjunale aigüe. La papille duodénale majeur se trouve à 60cm du pylore, elle porte la terminaison du canal cholédoque. Le conduit pancréatique accessoire s’ouvre sur la papille duodénale mineur. C’est le seul conduit existant, il est donc volumineux. Les glandes duodénales sont présentes sur toute la longueur du conduit et même dans les trois ou quatre premiers mètres du jéjunum. MOYENS DE FIXITÉ : Ligament hépato-duodénal (loge cholédoque) Méso-duodénum Le grand omentum s'attache sur le duodénum jusqu'à la n de sa partie descendante. c. JÉJUNO-ILÉUM Commence au niveau de la courbure duodéno-jéjunale, se termine au niveau de l’ostium iléal. Beaucoup plus libre dans l’abdomen que le duodénum. Calibre : 25-30mm Longueur : 40m Le calibre peut être plus que doublé par la distension ou au contraire réduit de moitié par contraction. D'autre part, il se réduit de façon très progressive dans la moitié distale du conduit, en même temps que la paroi de ce dernier devient plus épaisse et plus ferme. La masse intestinale est appendu au mésentère et reliée au méso-colon. La partie la plus crâniale est en contact avec le rumen, le foie, l’omasum et l’abomasum (mais reste séparé des autres organes par le grand epiploon). La partie moyenne est pressée contre le anc droit sur le plancher du récessus supra-omental. La partie caudale est celle qui a le plus de mobilité et se porte et s’incurve vers l’entrée du bassin (siège de nombreuses torsions chez le bovin). A l’intérieur, la muqueuse montre des plis circulaires dans le jéjunum ainsi que des glandes duodénales (3-4 1er mètre). Lymphonodules agrégés moins nombreux que chez le cheval mais sous forme de plaques qui persistent jusqu’au colon. RAPPORT Vésicule biliaire Face viscérale du foie Petit, grand épiploon Canal cholédoque Pancréas Rein gauche Caecum Lombaires MOYEN DE FIXITÉ Mésentère Racine du mésentère (attache : région sous lombaire, rein gauche, croise le plan médian, artère mésentérique caudale et région iliaque droite), pli iléo-caecal La partie qui précède immédiatement l'iléum est ample. La plus longue partie du côlon ascendant, disposée en spirale, est accolée à la face gauche du mésentère, dans lequel elle semble ainsi incluse. Seule une bande relativement étroite reste libre entre elle et le jéjunum. 17 sur 30   fl fi fi C'est cette bande qui s'élargit à sa partie caudale, réservant une plus grande mobilité à la partie terminale du jéjunum près de l'entrée du bassin. VASCULARISATION ET INNERVATION A mésentérique crâniale (sauf moitié prox du duodénum) Duodénum : A pancréatico-duodénale crâniale + A pancréatico-duodénale caudale + A jéjunales V satellites, V jéjunales -> V mésentérique crâniale -> V porte + V pancréatico-duodénales Noeuds pancréatico-duodénaux, drainage lymphatique par lymphocentre cœliaque N Vague ( bres traversent GG coeliaque + mésentérique crâniaux) + plexus mésentérique (musculeuse) + plexus sous-muqueux (glandes, villosités) FONCTIONS Le rôle des papilles de l’intestin grêle est d’augmenter la surface d’absorptions des nutriments. L'intestin grêle est responsable de la digestion et de l'absorption des nutriments et du mouvement progressif de l'ingesta vers le caecum et le gros intestin. L’Anse duodénale reçoit les secrétions biliaires et pancréatiques. Même principe que chez le monogastrique mais l’absorption est di érente : transformation Amidon en maltose puis en glucose (5% de l’énergie). Les protéines qui arrivent dans l’intestin grêle sont alimentaire ou microbienne. 6. GROS INTESTIN : GÉNÉRALITÉS Plus long que chez les équidés, mais plus étroit, avec une capacité plus faible au niveau du caecum et du colon (30 litres pour le GI). Le gros intestin fait suite à l’intestin grêle et se compose du caecum, du côlon ascendant, transverse, descendant, sigmoïdes et du rectum. L’ensemble du tractus intestinal est con né à la cavité abdominale droite en raison de la présence du gros rumen. Le GI est de longueur modérée (8 à 11 m sa capacité (30 à 40 L) est plus petite que celle du cheval. Contrairement au cheval, il n’a ni bandes ni sacculations ; ainsi, sa surface muqueuse est comparativement moins étendue. a. CAECUM Sac cylindroïde long de 50-70cm et large de 10-12cm Lisse dépourvue de bosselures de bandes charnues Il se situe dans la region ventrale du anc droit de manière allongé horizontalement forme un «S» Flotte à l’entrée du bassin en rapport avec la vessie et l’utérus Il s’insinue entre les organes et le rectum Fixé au colon et au mésentère ainsi qu’a iléum par le pli iléo-caecal Apex près de l’entrée du bassin Muqueuse possède de faibles plis irréguliers qui se continuent dans le colon La papille iléale est saillante Cette portion est alimentée par de fortes ondes antipéristaltiques qui assurent un brassage dans le début du GI Sur le revers de la papille iléale se trouve une forte plaque de lymphonodules agrégés qui s’étend jusqu’au début du côlon. MOYENS DE FIXITÉ Continuité avec iléon et côlon Mésos de ces derniers organes Pli iléo-caecal 18 sur 30   fi fl ff fi FONCTION Dégrade cellulose et glucides assimilables. 7. COLON Lisse dépourvu de bosselure et bande charnue Colon ascendant (+++ 5-10m) est divisible en 3 parties : l’anse proximale, spirale et distale L’anse proximale fait suite au caecum et dessine une forme de S est allongé : elle se dirige cranialement sous le grand épiploon et s’in échit 2 fois L’anse spirale est logée dans le mésentère ou elle réalise 3 tours centripètes – courbure centrale - 3 tours centrifuges pour nir en région lombaire (sens horaire puis anti-horaire). Elle est en contact avec le RG et le rumen (feuillet profond du grand omentum). Suite à une seconde double in exion, elle dessine la prochaine anse. L’anse distale : accolée à la partie médiale de l’anse proximale, donne suite au colon transverse Colon transverse plus bref que le cheval, réalise une simple courbure vers caudal. Le colon transverse est en rapport avec l’artère mésentérique crâniale, le mésentère et passe ventralement au pancréas au niveau de T13. Colon descendant commence à gauche de l’artère mésentérique crâniale et se dirige vers le bassin, il est super ciel sous la paroi gauche de l’abdomen. Le colon descendant est relié au mésentère par un méso court puis au duodénum par le pli duodeno-colique. Le méso-colon devient de plus en plus lâche où il quitte le mésentère dans le bassin pour devenir meso-rectum. Un peu avant d'atteindre le sacrum, il présente assez d'ampleur pour permettre au côlon de décrire une in exion assimilable au côlon sigmoïde. MOYEN DE FIXITÉ Mésocolon ascendant (jéjunum), transverse (reins droit, caecum, pancréas), descendant (méso rectum, sigmoïde) Pli duodéno-colique Vascularisation et innervation :Les artères du caecum, du côlon ascendant et de la partie adjacente du côlon transverse proviennent de la mésentérique crâniale par les artères iléo-colique, colique droite, colique moyenne. Le reste du colon et la plus grande partie du rectum reçoivent leur sang des branches de l'artère mésentérique caudale : artère colique gauche et sigmoïdiennes pour le côlon descendant et artère rectale crâniale pour le rectum. L'anus et la partie adjacente du rectum sont irrigués par les artères rectales caudales, branches secondaires des artères iliaques internes. Les veines sont satellites. Seules, les veines rectales caudales sont drainées par les racines de la veine cave caudale, toutes les autres allant à la veine porte par l'intermédiaire des veines mésentériques, caudale et crâniale Lymphatique : Nœuds lymphatiques caecaux, coliques, mésentériques caudaux et sacraux. A du caecum + colon ascendant V satellites aboutissant à la V porte Noeuds lymphatique omasaux, drainés par les noeuds lymphatiques spléniques N proviennent des troncs vagaux ventral et dorsal + sympathique : quelques rmx du GG coeliaque 19 sur 30   fl fi fl fi fl FONCTION Les fonctions les plus importantes du GI sont la récupération des uides et des électrolytes de l’ingesta entrant par l’iléon, la digestion fermentative microbienne et le stockage des matières fécales. L’importance de ces fonctions varie selon les espèces. 2 à 11 % d’amidon total et 20 % de glucides solubles. Contrairement à l’intestin grêle, le GI n’a pas de villosités muqueuses. Cependant, son absorption des nutriments et des produits de fermentation (acides gras volatils) est d’une grande importance. Reprise de la digestion microbienne : les résidus séjournent 24h. Activité́ cellulolytique qui produit des AGV et y sont absorbés. Ils représentent 10% de l’énergie. La digestibilité́ des glucides solubles, des lipides est des matières azotées est élevé́ , mais celles des glucides pariétaux (cellulose et hémicellulose) est très variable. Digestibilité́ en rapport avec la proportion feuilles/tiges. La digestibilité́ des glucides pariétaux détermine la digestibilité́ de la matière organique du fourrage. Énergie produite par la digestion provient de : AGV 60 à 80% AA 15 à 20% Acides gras longs 5 à 10% Glucose 1 à 5% 8. RECTUM : Le rectum est ainsi nommé parce qu’il ne décrit aucune circonvolution, sa surface est lisse, dépourvue de bosselure. Sa partie caudale est ren ée en l’ampoule du rectum peu marquée chez les bovins, absente chez les petits ruminants. - Un peu plus court et moins volumineux que le cheval - Mais plus distensible - L’ampoule rectale n’occupe que la moitié ou son tiers caudale et elle est peu marquée - Plis transversaux et colonnes rectales qui se continuent par les colonnes anales - La partie rétropéritonéale est en continuité avec le canal anal et le sphincter anal, elle est courte et entourée d’un conjonctif graisseux, son revêtement s’étend jusqu’à C01 - Le Meso- rectum est étroit surtout dans sa partie caudale - Muscle recto-coccygien épais, s’insère sous Co3 RAPPORT - La face dorsale du rectum répond au sacrum - Vaisseaux et nerfs qui passent de la face pelvienne du sacrum (artères et veines sacrales médianes et rameaux sacraux, émergences des rameaux ventraux des nerfs sacraux) - Origine des muscles sacro-coccygiens ventraux. - La paroi latérale du bassin de chaque côté - En particulier au ligament sacro-sciatique et aux muscles coccygien et élévateur de l'anus, ainsi que, dans sa moitié́ crâniale, au ligament large chez la femelle. - Les rapports de la face ventrale varient avec le sexe : Chez le mâle, ils s'établissent avec les glandes vésiculaires, avec la partie pelvienne des conduits déférents et avec la vessie urinaire à travers ces organes et leurs mésos ; plus caudalement avec la prostate, l'urètre et son sphincter, les glandes bulbo-urétrales et les vaisseaux et nerfs de ces 20 sur 30   fl fl organes. Chez la femelle, le rectum entre en contact avec le corps de l'utérus, le vagin et le vestibule du vagin. MOYEN DE FIXITÉ Le mésorectum (union face dorsale de l’organe à voûte sacrale)- La ré exion pelvienne du péritoine. Le muscle recto-coccygien Le muscle recto-urétral Le conjonctif rétropéritonéal. Le canal anal Les poches sont créées par continuité du péritoine pariétal abdominal dans la cavité pelvienne. Ils se projettent dans et autour des organes digestifs, génitaux et urinaires. Ils représentent l’étendue la plus caudale du péritoine pariétal. De la dorsale à la ventrale, quatre poches ou culs de sacs sont reconnues : Les fosses pararectales La poche rectogénitale, La poche vésicogénitale La poche pubovésicale Les fosses pararectales sont : les espaces péritonéaux de chaque côté du mésorectum. Ils continuent ventralement pour fusionner avec la poche rectogénitale. La poche rectogénitale est l'espace péritonéal situé entre le rectum et le tractus génital (utérus et partie crânienne du vagin chez la femelle ou canal déférent et pli génital chez male). La poche vésico-génitale est l'espace péritonéal situé entre le tractus génital (utérus et partie crânienne du vagin chez la femme ou pli génital chez l'homme) au niveau dorsal et la vessie au niveau ventral. L'espace péritonéal entre la vessie et le plancher pubien est la poche pubovésicale. 9. ANUS Le canal anal est long de 5 cm La zone intermédiaire est tapissée d’un épithélium strati é et dépourvue de glandes L’anus n’est pas proéminent Les muscles élévateurs de l’anus : origine dorsale au niveau du fascia coccygien + donne des bres qui entoure l’anus avec le sphincter externe. VASCULARISATION L'anus et la partie adjacente du rectum sont irrigués par les artères rectales caudales, branches secondaires des artères iliaques internes. Les veines sont satellites. Seules, les veines rectales caudales sont drainées par les racines de la veine cave caudale (les médicaments administrés par voie anale passent ainsi directement dans la circulation générale et évitent la traversée du foie), toutes les autres allant à la veine porte par l'intermédiaire des veines mésentériques, caudale et crâniale INNERVATION L’innervation sympathique est assurée par : ganglions mésentériques crâniaux et caudaux, ganglions hypogastriques pour le rectum. L’innervation parasympathique est assurée par le vague pour le rectum qui est innervé pas le parasympathique pelvien. Nerfs 21 sur 30  fi  fi fl rectaux caudaux, nerfs périnéaux se distribuent à la zone cutanée Lymphatique : nœuds lymphatiques ano-rectauxFoie : Le foie se trouve dans la cavité abdominale, attaché au diaphragme, et s'étend de la face ventrale du 6e au 12e espaces intercostaux. Il possède trois lobes : droit, gauche, caudé, carré. K6-K13 Le poids moyen du foie est de 5 kg, avec des variations jusqu’à 10kg. 60cm de long, 30cm de large, plus épais que chez les équidés. Couleur blanchâtre chez le veau. Le foie est massif, peu découpé, rectangulaire. Il est entièrement con né dans la moitié droite de la région diaphragmatique, dont la moitié gauche est occupée par l'atrium du rumen et le réticulum. Du fait de sa localisation, la quasi-totalité du foie peut être facilement palpée lors d'une laparotomie du anc droit (seul le lobe gauche reste di cile à atteindre du fait de sa profondeur). Les lobes, droit et carré, sont en contact avec l'angle sigmoïde du duodénum. Le lobe caudé et son processus sont très volumineux, ce dernier porte une large empreinte rénale. Le processus papillaire est également très développé. Rapport : - Diaphragme : aera nuda - Lobe gauche à droite avec le reticulum (empreinte réticulaire) - Lobe gauche à gauche avec le fundus de l’abomasum (empreinte abomasique) - Lobe gauche, carré et caudé sont moulés sur l’omasum (empreinte omasique) - Lobe droit : duodénum, vésicule biliaire, jéjunum - Partie dorsale : pancréas - Processus caudé : rein droit - Bord gauche veine cave caudal - Partie ventrale : rumen et œsophage - Bord droit ne dépasse pas la dernière côteMoyen de xité : L'orientation verticale et la situation de l'organe à droite font que le ligament falciforme disparaît, ou du moins n'est représenté que par un court et mince méso qui se porte horizontalement du foie au diaphragme. Il sépare le foie en lobes droit et gauche. Il est attaché au diaphragme sur une ligne horizontale allant du foramen veine cave à la jonction costo-chondrale. Or, cette attache diaphragmatique est essentiellement une adhérence secondaire résultant du déplacement du foie vers la droite chez les ruminants. Comme le ligament rond (vestige veine ombilicale), le ligament falciforme a régressé chez de nombreux adultes. Ligament coronaire fort allongé comme le sillon de la veine cave et ménage une étroite area nuda (foie – diaphragme) Ligament triangulaire droit fort, mise en lien du lobe droit + processus caudé à diaphragme et région lombaire. Le ligament hépatorénal relie la surface viscérale du processus caudé au rein droit. Le ligament triangulaire gauche : empreinte œsophagienne → centre phrénique Fonction : - Stockage de vitamines et de fer - Formation de facteurs de coagulation - Métabolisme des glucides, des protéines, des graisses, des hormones et des produits chimiques étrangers - Formation de bile - Filtration et stockage du sang La plupart de ces fonctions - métabolisme, formation de la bile, formation des facteurs de coagulation et stockage des vitamines et du fer - sont assurées par le parenchyme hépatique, en particulier les hépatocytes. La dernière fonction - ltration et stockage du sang - est attribuable à l'apport sanguin unique du foie et à ses connexions avec d'autres organes. 22 sur 30   fl ffi fi fi fi Le foie est un grand pool de cellules chimiquement réactives (hépatocytes) avec un taux métabolique élevé qui traite et synthétise de multiples substances qui sont transportées vers d'autres parties du corps. Contrairement à d'autres espèces, le foie bovin joue un rôle majeur dans le métabolisme des lipides (et dans une moindre mesure le métabolisme des glucides et des protéines). En e et, le foie bovin a des fonctions uniques car une grande partie de l'énergie alimentaire est absorbée sous forme d'acides gras volatils et non de glucose. Ainsi, les principales substances qui doivent être absorbées sont les chylomicrons (qui transportent les lipides), les acides gras volatils, les acides gras supplémentaires (par exemple, les acides gras non estéri és) et une grande partie du glycérol obtenu par mobilisation de la graisse du tissu adipeux. Le glucose est toujours nécessaire (en grande quantité chez les vaches en lactation) mais doit être produit par la gluconéogenèse, dont 85 % ont lieu dans le foie.Le sang circulant dans les capillaires intestinaux capte de nombreuses bactéries des intestins. Les cellules phagocytaires de Kup er (c'est-à-dire les macrophages spéci ques du foie) tapissent les sinusoïdes hépatiques et éliminent ces bactéries du sang avant qu'il ne passe dans la circulation systémique. Parce que le foie est un organe veineux extensible, il peut stocker de grandes quantités de sang. Son volume sanguin normal, y compris celui des veines hépatiques et des sinus hépatiques, représente près de 10 % du volume sanguin total du corps. Ainsi, le foie peut agir comme un précieux réservoir de sang en période d'excès ou de diminution du volume sanguin. Vascularisation et système porte : À l'intérieur du parenchyme, le foie reçoit le sang de 2 vaisseaux, l'artère hépatique, qui perfuse le foie avec du sang oxygéné de l'aorte, et la veine porte amène le sang veineux au foie depuis la rate, le pancréas et l'intestin grêle a n que le foie puisse traiter les nutriments et les sous-produits de la digestion (Il fournit environ 75 % du sang que le foie reçoit) Le sang de la veine porte qui s'écoule du tube digestif est riche en acides aminés, lipides, et contient les glucides absorbés par l'intestin grêle. Les veines hépatiques sont dépourvues de valves et s'ouvrent séparément dans la veine cave caudale lorsqu'elle traverse le foie en se dirigeant vers l'oreillette droite. La veine cave caudale draine le sang de toutes les parties du corps situées caudale au diaphragme - membres pelviens, bassin et abdomen La veine cave caudale comporte 3 parties principales : lombaire, hépatique et thoracique. Il provient des veines iliaques communes et court à côté de l'aorte abdominale. Innervation : L'innervation du foie est régie par le plexus nerveux hépatique, qui est adjacent à l'artère hépatique et à la veine porte. Il reçoit des bres sympathiques du plexus coeliaque et des bres parasympathiques des troncs vagaux dorsal et ventral. Lymphatique : Le drainage lymphatique va aux ganglions lymphatiques hépatiques (portes), regroupés autour de la porte hépatique, et aux ganglions lymphatiques hépatiques accessoires, situés sur le bord dorsal du foie près de la veine cave caudale. L'écoulement de la lymphe se fait par le tronc hépatique.Pancréas : Le pancréas est situé dans la partie dorsale de la cavité abdominale, il est modelé contre la paroi lombaire et porte les empreintes des di érents rapports en relation étroite avec la partie proximale du duodénum. La face ventrale est tapissée par 23 sur 30  ff fi  fi ff fi ff fi fi la paroi profonde du grand omentum. Cet organe est peu mobile. C’est une glande mixte. Il pèse environ 500g. Presque complétement à droite du plan médian. Sous la dernière th et 1ère lombaire. Il est fortement oblique en direction caudale et vers la droite. Il peut être divisé en trois parties : - Corps du pancréas : étroit, complété par un large processus uncinatus qui délimite avec lui une incisure pancréatique très profonde, presque complètement refermée autour de la veine porte, parfois même transformée en anneau - Lobe droit du pancréas : triangulaire – logé dans le mésoduodénum – bord ventral en contact avec le duodénum - situation super cielle dans la partie crâniale du anc droit, dans l'angle lombo costal, ventralement au rein droit. La base de ce lobe et le corps sont adhérents à la partie dorsale du foie et au pilier droit du diaphragme, ils sont en contact ventralement avec l'omasum, le jéjunum et le côlon transverse. - Lobe gauche du pancréas : aplati, il s'insinue entre l'atrium du rumen et le pilier gauche du diaphragme, auquel il est accolé. Il est en e et englobé dans la zone d'adhérence du rumen à la paroi et arrive ainsi jusqu'au voisinage de l'extrémité dorsale de la rate. Il a la forme d'un « V » avec incisure pancréatique forte entaillé par la veine porte chez les ruminants (percée chez le cheval). La veine porte passe au-dessus du bord dorsal de l'organe dans l’incisure pancréatique. Il n’existe qu’un seul conduit excréteur : le conduit pancréatique accessoire qui prend naissance dans le lobe gauche. Il traverse le corps de la glande, reçoit à la base du lobe droit un fort a uent du processus uncinatus et quitte la glande à l'extrémité caudale du lobe droit Ce canal accessoire arrive sur la papille mineure du duodénum. Moyen de xité : - Viscère le moins mobile - Solidarisé au duodénum par le conduit excréteur et par le méso - Nerf et vxs - Péritoine + lame breuse le lient la paroi lombaire - Organes qui l’entourentRapport : - Le lobe droit est en grande partie logé dans le mésoduodénum - Lobe droit: duodénum. - Lobe droit + corps : foie + pilier droit du diaphragme - Lobe droit : omasum, jéjunum, côlon transverse. - Lobe gauche : rumen + pilier gauche du diaphragme + rate Fonction : Le pancréas a une fonction à la fois exocrine et endocrine. Son produit exocrine, le suc pancréatique, est acheminé vers le duodénum par un simple et unique conduit. Il contient trois enzymes : une pour la réduction des protéines, une pour les sucres et une pour les graisses. La trypsine, la chymotrypsine et la carboxypeptidase continuent et ampli ent l'action protéolytique du suc gastrique, une amylase intervient sur les glucides et une lipase sur les lipides La partie endocrine du pancréas produit de l'insuline, du glucagon et de la somatostatine. La composante exocrine est de loin la plus grande. Vascularisation : L'approvisionnement en sang du pancréas est assuré par les artères mésentériques cœliaques et crâniennes. Le lobe droit du pancréas est alimenté en sang par l'artère pancréatico-duodénale crânienne, qui est une branche de l'artère hépatique. Le lobe gauche et le corps sont vascularisés par l'artère splénique et l'artère pancréatico-duodénale caudale, branche de l'artère 24 sur 30   fi fi ff fi fl fi ffl mésentérique crânienne. Les veines sont des satellites des artères et nissent par se déverser dans la veine porte. Innervation : Les bres parasympathiques proviennent du tronc vagal dorsal. Les bres sympathiques du plexus cœliaque et mésentérique crânial + plexus splénique (lobe gauche) et hépatique (lobe droit) Lymphatique : Les lymphatiques du pancréas se drainent dans les ganglions lymphatiques pancréatico- duodénaux qui font partie des lymphatiques cœliaques.Vésicule biliaire : L'appareil excréteur de la bile est complet. La vésicule biliaire est volumineuse, piriforme, dirigée presque horizontalement à droite et caudalement. Elle est longue de 12 à 15 cm et large de 5 à 8, sa capacité est de l'ordre de 500 ml. Elle adhère à une fosse peu profonde du tissu hépatique et son fond dépasse de plusieurs centimètres le bord du foie, pour entrer en contact avec la partie costale du diaphragme. Le conduit cystique se branche sur le conduit hépatique commun. Il existe de multiples petits conduits hépato-cystiques. Le conduit cholédoque est deux fois plus large que le conduit cystique. Il est long de 5 à 8 cm mais en raison de la disposition du duodénum, il débouche dans celui-ci à une distance qui varie de 50 à 75 cm du pylore. Il n'y est pas rejoint par le conduit pancréatique, de sorte que la papille duodénale majeure lui appartient. Celle-ci est donc dépourvue d'ampoule hépato- pancréatique ; elle est souvent peu saillante. La vésicule biliaire, volumineuse mais adhérente à une fosse peu profonde, ne détermine aucune échancrure sur ce bord. L'intérieur est tapissé d'une muqueuse qui présente de nombreux plis irréguliers, particulièrement serrés chez le Bœuf. Les fxs musculaires y sont forts. Vascularisation et innervation : Le sang est apporté́ par les divisions de l'artère cystique qui provient de l'artère hépatique. Veine cystique, qui se rend au rameau droit de la veine porte. L'artère cystique possède une origine distincte et provient habituellement de la gastro-duodénale. Sympathique : nerf vague Para-sympathique : nerf splanchnique Les formations sphinctérielles semblent solidaires de la musculature intestinale. Leur contraction a moins pour rôle d'empêcher la pénétration du contenu duodénal dans le canal cholédoque que de retenir la bile pendant les périodes qui séparent les phases de digestion Lymphatiques : Nœuds hépatiquesRate : Organe impair, ferme, rouge foncé, réservoir de sang, défense de l’organisme. Poids moyen : 850 g (580 à 1 1 50 g), soit environ 0,2 % du poids vif. La longueur varie de 40 à 50 cm, la largeur de 10 à 14 cm et l'épaisseur de 2 à 3 cm. La forme est allongée et elliptique, les deux bords étant à peu près parallèles et les extrémités arrondies et amincies. La face pariétale est lisse, toujours en rapport avec le diaphragme. La face viscérale ne montre pas les subdivisions rencontrées dans les autres espèces. Elle est en e et entièrement plaquée contre le rumen donc un peu excavée. Elle n'est qu'à demi revêtue par le péritoine, car elle adhère au rumen par toute sa moitié dorso- crâniale. Le hile est très court et reporté en crânio-dorsal. Les deux bords sont minces. 25 sur 30  ff fi  fi fi L'extrémité dorsale s'insinue un peu dans la zone d'adhérence du rumen au diaphragme, sous les extrémités proximales des deux dernières côtes, elle peut aller jusqu'au premier processus transverse lombaire. L'extrémité ventrale, libre et lisse, se situe généralement un travers de main au-dessus des extrémités correspondantes des septième et huitième côtes gauches. Elle atteint la face gauche du réseau. En raison du développement particulier de l'estomac et de ses mésos, la rate a perdu toute connexion avec le grand omentum et ses ligaments sont remplacés par la zone d'adhérence de sa face viscérale au rumen et de son extrémité dorsale au pilier gauche du diaphragme. Vestiges du ligament gastro-splénique et du ligament phrénico-splénique Il en résulte que l'organe est xé de façon très solide et pratiquement immobile. Les lymphonodules spléniques sont volumineux, aisément visibles à l'œil nu. Rapport : - Face pariétale est en contact avec le diaphragme - Rumen - Péritoine - RéseauFonction : Dotée d’une contractilité́ importante, capable d'assurer une décharge splénique intense. C'est une annexe du système lymphatique, qui joue un rôle important dans la défense de l'organisme et la régulation numérique des éléments gurés du sang ; elle intervient directement dans le contrôle de la pression sanguine dans les viscères abdominaux. Elle n'intervient pas dans la digestion et c'est seulement en raison de ses connexions avec l'estomac et les autres viscères de la région diaphragmatique, qu’elle se classe dans les annexes. Rôle erythropoiétique chez le jeune ou en cas d’hémorragie et erythroclastique chez l’adulte Rôle dans l’immunité par phagocytose et riche en lymphocyte et macrophage. Vascularisation et innervation : L'artère splénique forme un tronc unique à sa pénétration dans le hile et sa veine splénique est également simple. Il n'y a pas de véritables nœuds lymphatiques spléniques, le drainage de la lymphe étant assuré par les nœuds atriaux et cœliaques, accessoirement par les nœuds médiastinaux caudaux. Sympathique : vague Para-sympatique : plexus splénique et plexus coeliaqueRESUME TOPO : Flanc droit Rein droit : Le rein droit s'étend du foie jusqu'à la 3ème vertèbre lombaire. Rein gauche : Le rein gauche se situe au centre, dans le plan médian, suspendu par le mésentère rénal. Son pôle crânien repose légèrement sous le rein droit et est situé entre la 2e et la 5e vertèbre lombaire. Foie : Le foie est situé directement au côté caudal du diaphragme, du côté droit, dans la cavité abdominale intrathoracique et s'étend vers l'arrière jusqu'à la dernière côte. Caudal jusqu’à la dernière côte et crânial jusqu’à la hauteur de la 6ème articulation intrachondrale. La vésicule biliaire : 10e espace intercostal. Omasum L'omasum est situé dans la cavité abdominale ventrale intrathoracique et vient reposer sur la paroi abdominale ventrale entre le 6e et le 11e espace intercostal. Ventralement, il s'étend légèrement au-delà de l'arc costal. Caillette La caillette se trouve sur la paroi abdominale ventrale dans la région ombilicale et remplit l'espace entre le cartilage 26 sur 30   fi fi xiphoïde et la dernière côte. Côlon ascendant Situation ventrale par rapport au caecum et caudo-ventral par rapport à l'arc costal. Entre les circonvolutions intestinales et la paroi abdominale se trouve le grand omentum avec ses couches super cielles et profondes. Caecum Le caecum s'étend de la jonction costo-chondrale de la dernière côte jusqu'à l'entrée pelvienne. L'apex se dirige caudalement et peut atteindre la cavité pelvienne. Duodénum descendantLe duodénum descendant se situe au-dessus du caecum, depuis le milieu de la dernière côte jusqu'à l'entrée pelvienne. Une adhésion secondaire se produit entre le duodénum et les deux couches du grand épiploon. Flanc gauche : Rumen Le côté gauche de la cavité abdominale est presque entièrement occupé par le rumen Réticulum intercostal. Le réticulum se trouve ventralement sur le sternum, à l'intérieur du dôme du diaphragme, du 5e au 6e espace Atrium ruminal L'oreillette ruminale est située au niveau du 9ème espace intercostal, caudal par rapport à l'ouverture de l'œsophage. L'ouverture œsphagée se situe dans le 8ème espace intercostal, à la transition entre le tiers dorsal et le tiers moyen de la paroi latérale du thorax. Rate La rate s'étend de l'extrémité dorsale de la dernière côte jusqu'à la jonction costochondrale de la 7e ou de la 8e côte. Le bord dorsal adhère à la paroi diaphragmatique dorsale et au rumen par le tissu conjonctif.Angio : Système artériel - L'artère cœliaque est volumineuse, longue, complexi ée par le développement de l'estomac. Origine : L1 Terminaison : atrium du rumen → trifurcation : artères spléniques – gastrique gauche, hépatique + une 4ème branche inconstante = artère ruminale G Collatérales : artères phréniques caudales + très grêles rameaux surrénaux crâniaux. Collatérales Artère ruminale G : artère réticulaire + nombreux rameaux transversaux pour les deux sacs de l'organe + des rameaux épiploïques ainsi qu’une forte branche qui parcourt le sillon accessoire droit et peut être source d'hémorragie lors de ruminotomie. Collatérales artère splénique : rameaux pancréatiques, un long rameau épiploique et surtout la forte artère ruminale droite, qui est la source principale de l'irrigation du rumen. Celle-ci croise la face droite de l'atrium, suit dans le tissu adipeux sous-péritonéal le sillon accessoire droit puis le sillon longitudinal droit du rumen jusqu'au sillon caudal, dont elle parcourt le fond pour aboutir à la face pariétale. Elle donne au passage les rameaux coronaires droits puis les rameaux coronaires gauches, qui suivent chacun le sillon homonyme. Ses arborisations terminales s'anastomosent de façon variable à celles de l'artère ruminale gauche. L'artère gastrique gauche semble continuer l'artère cœliaque, elle se distribue aux trois derniers compartiments de l'estomac. Elle s'anastomose avec l'artère gastrique droite. Elle émet l'importante artère gastro- épiploïque gauche → fundus de l'abomasum + grande courbure + anastomose avec la droite. 27 sur 30  fi  fi L'artère gastro duodénale semble prolonger l'artère hépatique. Très courte, elle se termine près de l'anse sigmoïde du duodénum par ses deux branches habituelles. - Artère mésentérique crâniale : L2 Fournit : rameaux pancréatiques, artère pancréatico-duodénale caudale, artère colique moyenne + artère iléo-colique +++ → artères coliques droites + rameaux coliques + artère caecale + artères jéjunales + artères iléales - Artère mésentérique caudale : L5 Grêle Fournit : artère colique gauche + artères sigmoïdiennes + artère rectale crânialeSystème veineux - Veine porte : Calibre de 3 à 4 cm à sa pénétration dans le foie, elle paraît très courte en raison du grand volume de la veine splénique, qui draine la quasi-totalité de l'estomac et semble constituer l'une de ses deux racines, l'autre étant la veine mésenterique caudale en regard de la première vertèbre lombaire. Avant d'aborder la face dorsale du pancréas, elle est en grande partie entourée par le processus uncinatus de cette glande, qui peut par exception lui former un anneau complet. Réception des a uents pancréatiques, les veines cystiques, ainsi que la veine gastro-duodénale. - La veine mésentérique caudale est grêle, presque qu’un simple a uent de son homologue crâniale. Elle reçoit la veine colique moyenne. - La veine mésentérique crâniale, beaucoup plus volumineuse, répète la disposition de l'artère homonyme. Elle est longue et commence dans l'expansion caudale du méso jéjunum par le groupe des veines iléales. Elle collecte la série des veines jéjunales. Elle est rejointe dans la racine du mésentère par la forte veine iléo- colique. Celle-ci résulte de la con uence des a uents coliques et des veines coliques droites, ainsi que la veine caecale. Elle reçoit également la veine pancréatico-duodénale - La veine splénique : collecte les ruminales droite et gauche – gastrique G – gastro-épiploïque G – pancréatiques. Elle aboutit directement à la veine porte. SYSTEME RESPIRATOIRE Trachée Longueur : 55 à 65 cm. Calibre : 4-5cm 45 à 55 cartilages. Bronches : Les bronches ont une distribution très di érente d'un poumon à l'autre, le système crânial étant à droite indépendant du système caudal et beaucoup plus développé qu'à gauche. La bronche lobaire crâniale droite est donc la bronche trachéale, qui entre immédiatement dans le poumon. Elle rejoint l'apex du poumon, étendu jusque contre la paroi gauche du thorax. Elle émet cinq bronches segmentaires dorsales bien développées. Ses rameaux segmentaires ventraux sont au contraire très faibles sinon absents, à l'exception du premier, relativement fort, qui naît très près de la trachée et porte un petit lobe particulier. La bronche principale droite, qui provient de la bifurcation trachéale, est un peu moins large que la gauche et n'a pratiquement 28 sur 30   fl ffl ffl ff ffl pas de trajet extra-pulmonaire. Elle se divise en deux bronches, l'une pour le lobe moyen et l'autre pour le lobe caudal. + bronche lobaire moyenne + bronche lobaire caudale ++Poumons : La dissymétrie des poumons est très forte. Le poumon droit, le plus volumineux, est découpé en cinq lobes bien distincts par des ssures profondes. 1 lobe caudal ++ – 1 lobe accessoire – 2 lobes moyens – 1 lobe crânial ++ Le lobe crânial est beaucoup plus étendu que celui du poumon gauche, il se recourbe ventralement à la trachée et refoule la partie correspondante du médiastin ventral jusqu'à l'appliquer contre la partie ventrale de la paroi gauche du thorax, en regard des trois premières côtes. Il présente ainsi à sa face médio-dorsale un large et profond sillon où se moulent la trachée et les gros vaisseaux du médiastin crânial. Le poumon gauche, plus court, est divisé en trois lobes : caudal, moyen et crânial. Mais ces deux derniers sont largement unis par leur base. La partie caudale ou lingula forme le versant caudal de l'empreinte cardiaque. Il existe une petite zone d'adhérence du lobe caudal à l'œsophage et au poumon opposé. La structure est caractérisée par l'épaisseur de la plèvre et l'énorme développement des travées interlobulaires. Ces dernières sont envahies par un riche réseau lymphatique pourvu d'amples dilatations et dont la présence concourt, lors des in ammations, à donner aux lésions un aspect mosaïforme caractéristique. Les veines pulmonaires sont par tout satellites des artères et des bronches. Les artères bronchiques des deux poumons naissent d'un tronc unique qui provient de l'artère broncho-œsophagienne ou assez souvent, directement de l'aorte. Les veines des petites bronches sont directement drainées par les veines pulmonaires. Les plus grosses vont à la veine azygos gauche. Les variations individuelles de la topographie pulmonaire sont fréquentes. Le bord caudal des poumons atteint l'extrémité dorsale du 11ème espace intercostal ou de la 12ème côte, le poumon droit déborde la première côte de 3 à 4 cm sous le muscle scalène ventral. Les zones de projection des poumons sont peu étendues en direction caudale : les trois dernières côtes et la moitié ventrale des deux côtes qui précèdent ne répondent pratiquement pas aux parties explorables de ces organes. IV. SYSTÈME DIGESTIF A. MÉTÉORISATION Processus de fermentation par micro-organisme dans le rumen => production méthane, dioxyde de carbone, hydrogène. Impact environnemental par météorisation Météorisation prédispose à acidose, ballonnement et entérite Perte de condition physique, perte de poids, impact négatif sur la fertilité, réduction de la production de lait car l’E et les nutriments perdus sous forme de gaz ne sont pas disponibles pour la production de lait. Ingérence de trop grande quantité de protéine/amidon (amidon : provoque aussi acidose) 29 sur 30  fl  fi 30 sur 30  

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