Éco et Sté - 1 PDF
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Ce document traite de la construction sociale du fait économique, en examinant les contributions de Durkheim, Spencer, Smith, et Weber. Il explore comment l'action économique peut être considérée comme une action sociale, tenant compte des relations sociales et des interactions entre les individus.
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CM 3 18/10/24 CHAPITRE 1. 1) 2_ La construction contrastée de l’objet et de la place de la sociologie économique 1. 1) 2_ 1 La construction sociale du fait économique - Fait social (Durkheim) : définit par l'extériorité, la généralité et la contrainte. Cette contrainte peut être immédiate et direct...
CM 3 18/10/24 CHAPITRE 1. 1) 2_ La construction contrastée de l’objet et de la place de la sociologie économique 1. 1) 2_ 1 La construction sociale du fait économique - Fait social (Durkheim) : définit par l'extériorité, la généralité et la contrainte. Cette contrainte peut être immédiate et directe (par ex : si tu tu quelqu'un, tu vas en prison). MAIS avec les faits économiques, cette contrainte est indirecte (par ex : des pertes de parts de marché). Les faits économiques sont donc difficiles à identifier comme des faits sociaux. - Durkheim, dans son ouvrage la Division du travail social, se positionne par rapport à Spencer et Smith. Spencer : Selon lui, la société est basée sur les contrats passés entre individus. Durkheim critique cela : si les individus n’échangent que sous la forme de contrats basés sur les intérêts des individus, alors comment cela se fait-il que la société reste stable alors que ces mêmes intérêts varient avec le temps et entre les individus ? Smith : il examine les sociétés en fonction de si la division du travail y est faible ou forte (faible = sociétés primitives/fortes = sociétés modernes). Dans une situation de faible division, la circulation des biens et services se ferait par le moyen des relations interpersonnelles. Avec une forte division : les individus seraient davantage motivés par leurs intérêts perso. Ne pouvant plus s’appuyer sur leurs relations, il passeraient alors entre eux des contrats. Pour échanger, ils doivent passer contrat, aussi pour économiser du temps (ex : + rapide d’aller chez le marchand d’arme directement que de passer par les grands-parents pour voir s’ils connaissent pas quelqu'un qui pourrait faire échange). MAIS selon Durkheim, c’est l’inverse, c’est pas les contrats qui permettent de gagner du temps, ce sont les relations sociales. Weber : Il se demande comment l’action économique peut être considérée comme une action sociale. Une action est sociale quand l’individu y applique un sens subjectif (une utilité). Cette utilité est la possibilité d’utilisation d’un bien matériel ou d’une relation sociale. L’action des agents économiques est faite en fonction de son utilité. Une action à orientation économique : Il s’agit d’une action orientée en fonction d’un sens (pas forcément de l’utilité) soit en tenant compte de l’économie soit en utilisant des moyens violent, et ce pour combler un besoin (ex : soit on achète les pommes au vendeur en fonction des moyens économiques qu’on a ; soit on tu le vendeur et on vole toutes ses pommes) L’action économique : - l’acteur donne un sens à son action (une utilité) - L’acteur utilise des moyens pacifiques pour mettre en œuvre son action. Si on sort de cadre, alors on dit que l’action a une composante économique MAIS elle est pas une action économique au sens stricte. Toujours est-il que selon Weber, l’action économique s’oriente toujours en fonction du comportement des individus. Pareto : Selon lui, l’action économique est un moyen mis en place afin d’arriver à ses buts. La sociologie est pour lui l’étude des sentiments. Les faits sociaux auraient une dimension objective/réelle, et subjective (les représentations). En sociologie faudrait étudier les faits sociaux sous ces 2 aspects puisque la sociologie permet de révéler la réalité sociale aux yeux des individus même si ça va à l’encontre de leurs représentations (similitude avec Bourdieu). [...] Veblen : Les institutions ont 3 caractéristiques : elles sont des habitudes mentales, contraint les individus, et sont des lois/règles juridiques. Les institutions sont des structures économiques réelles. Par exemple : la propriété. Il s’agit d’une habitude mentale puisqu’elle est l’expression de la valorisation de l’oisiveté, de la capacité de consommation ostentatoire (ça montre qu’on a des richesses à dilapider). -> La propriété est valorisée dans les sociétés modernes car elles sont structurées par la rivalité pécuniaire et ostentatoire. La propriété est aussi une contrainte, puisqu’elle contraint les individus à essayer d’être propriétaires en cadrant leur activité économique (faire des économies). Enfin, la propriété repose sur un ensemble de règles juridiques codifiées, qui sont le produit de l’évolution des habitudes mentales. La propriété est donc une structure économique réelle. - Il existe entre ces auteurs des points communs. L’action éco est construite socialement et moralement. Weber et Pareto ont un point de vu qui se rapproche (Weber = l’action économique est sociale que si elle s’oriente en fonction du comportement des autres acteurs ; Pareto = l’action éco est déterminée par les sentiments). Veblen centre + sa pensée sur les institutions. 1. 1) 2_ 2 La place de la socio éco dans les sciences sociales : coexister/éliminer l’économie politique - Weber ; la sociologie = la culture. Phénomènes économiques importants. Par exemple la religion : elle produit des comportements économiques MAIS elle est pas un phénomène économique en elle-même. La socio éco devrait analyser la structure des rapports sociaux et étudier historiquement la formation des rapports sociaux comme les rapports économiques. Les échanges économiques entre les individus vus comme rationnels. La théorie de l’économie doit comprendre comment se forme les prix. MAIS c’est pas l’objectif de la socio éco, elle doit plutôt permettre de comprendre comment 1 forme particulière d’échange apparaît, comment les échanges économiques conçus par les économistes sont devenus un phénomène de masse dans toute la société (Une doctrine à l’origine de la société capitaliste = étude historique de cette configuration unique est nécessaire). - Schumpeter : Selon lui socio éco = lien entre théorie/pratique/histoire. Elle permet de dire ce que l’économie seule ne dit pas. - Veblen : L’économie est basée sur la théorie de l’équilibre général. L’action économique est la manifestation des habitudes mentales des individus. Il faudrait alors réinventer la manière de concevoir l’action économique. Les intérêts des individus changent dans l’histoire. FIN 1. 1) 1. 2) Fonder une théorie : l’institution économique, l’action économique. - Les institutions organisent le comportement économique des agents. Selon Veblen, elles changent avec les habitudes, donc avec les circonstances. Les institutions naissent avant nous, et elles permettent d’étudier les comportements des agents, ce que l’économie en elle-même ne peut pas faire puisque les économistes font l’impasse sur le fait que l’économie est une construction sociale. La définition d’une institution est presque la même que celle du fait sociale même s’il y a tout de même quelques subtilités. - Mauss/Fauconnet : Ils réutilisent les 3 caractéristiques du fait soc de Durkheim. MAIS selon eux dans les sociétés modernes l'extériorité est un critère plus important que les deux autres. Le critère le + important est donc celui de l’antériorité. Les institutions sont des faits sociaux particuliers. La définition d’institution est + large que celle de fait social. Durkheim dit que les 3 critères sont aussi importants les uns que les autres, MAIS Mauss/Fauconnet ajoutent à cette théorie que le plus important est celui de l'extériorité. Après ça Durkh changera ça dans ses écrits par ex en changeant dans les Règles de la méthode sociologique la def de la sociologie de l’étude des faits sociaux, ) l'étude des institutions. Dans la socio éco, c’est donc les institutions économiques qui sont importantes. 1. 2) 2_ Une théorie pluraliste de l’action économique - Il faut alors retenir la def d’institution comme un fait social particulier avec comme critère le plus important celui de l’antériorité. Il existe des institutions économiques MAJEURES. La théorie de l’action économique est pluraliste car l’action éco a une diversité de principes qui la guide (pas que les intérêts, pas seulement basés sur l’utilité !). Certains comme Simiand et Mauss analysent l’action intéressée, d’autres intègrent ce que les économistes négligent. 25/10/24 1. 2) 2_ Une théorie pluraliste de l’action économique Mauss : L’essai sur le don : le don comme une institution économique Théorie de l’action économique est pluraliste : La théorie de l’homo eoconomicus est critiquée par de nombreux auteurs. Dans ce cas, comment se comportent les individus ? Argument central : l’action économique (ex acheter pommes) renvoi à une pluralité de motifs (on peut pas réduire l’action économique à un simple calcul d’intérêt : il n’y a pas que le motif utilitaire). → Simiand : s’intéresse à l’action lorsqu’elle est intéressée → Intégrer ce que les économistes ont négligé (Weber, Pareto, Schumpeter…) - Simiand : Héritier de Durkheim. Selon lui la notion d’intérêt veut rien dire : il y a bcp de manière d’agir de manière intéressée. Simiand prend au sérieux cette notion d’intérêt, en insistant plus sur le fait que cette action est conflictuelle. Chez tout acteur éco, 4 tendances : 1. Tendance à continuer à avoir le même gain (ex : si la production rapporte plus, on fait baisser la productivité) 2. Tendance à pas augmenter l’effort 3. Tendance à avoir un gain plus grand 4. Tendance à diminuer l’effort. → Tendance au gain emporte sur tendance à l’effort (1/3 sur 2/4) → Tendances conservatrices l’emportent sur tendances novatrices (« force de l’habitude ») ex : Rapport patrons/ouvriers : quand 2 groupes s’opposent : tendance ouvriers à vouloir gagner + s’oppose à tendance patron à garder le même gain = patrons l’emportent et ouvrier ont pas de hausse de salaire (car remettraient en cause les gains des patrons) MAIS modèle critiquable L’hypothèse Simiand : caractère conflictuelle de l’action tout en insistant sur le fait qu’y a différentes manières de concevoir l’intérêt (différente selon individu). - Weber, Pareto, Shumpeter : Théorie de l’action éco pas forcément intéressée : Pour comprendre le fait éco, il faut inventer une nouvelle catégorie d’action. IMPORTANT - Weber : 1921 Économie et société 4 formes de l’action sociale : [citation] Action rationnelle en valeur : Quand on entreprend ce type d’action on agit en fonction de nos valeurs = on connaît nos valeurs, ce qui nous importe. C’est ce qui distingue l’action rationnelle en valeur de l’action affectuelle. + cette action est rationnelle. Action rationnelle en finalité : On oriente notre action de façon méthodique. Mais dans ce cas notre motif d’action ne sont plus nos valeurs, ce sont les conséquences potentielles que notre action peut engager, en fonction des conséquence qu’ont anticipe. L’action rationnelle en finalité est la plus rationnelle de toute (réflexion sur les conséquences) Il s’agit d’idéal type qui permet de comparer les actions éco des acteurs. - Pareto : Les sentiments et les passions dans l’action économique Distinction antécédents de l’action et les liens que les individus font entre antécédents et action. Antécédents/causes action peuvent être réelles (objectives) et non réelle (métaphysique ex religion) Lien que font indivud tra cause action et action peuvent être logique, ou non. Pas besoin retenir intérieur tableau Il fait la distinction entre les fins objectives et subjectives de l’action. But objectivement logique existe actions logique et illogiques Un objectif peut être subjectivement ou objectivement logique. Subjectivement logique = pour nous il est logique de poursuivre ce but (ex pour un religieux, est subjectivement logique d’aller à la messe mais objectivement logique est pas forcément logique) → Ceux qui s’intéressent à l’action logique = les économistes. Les actions non-logiques = socio. -Schumpeter : distingue 2 type d’actions : les actions routinières, les économiste parlent de personnes qui se comportent toujours de la même manière. Agents vont agir principalement en fonction d’habitudes de pensée mais agissent toujours pareil. Les entrepreneurs ont un type d’action particulier : ils rompent avec la routine des agents éco, se comportent différemment. Ils ont une fonction éco particulière, introduisent le changement, font bouger le circuit éco. Les entrepreneurs résonnent pas en coût avantage (ils peuvent pas car les coûts sont potentiellement trop élevé et donc s’ils résonnaient en coût/avantage ils agiraient jamais) 1. 3) Trouver des objets : l’évolution économique, la consommation 1. 3) 1_ L’évolution économique Veblen : Il définit une époque comme l’ensemble des institutions de cette époque. Les sociétés primitives sont structurées en clans ou en petits groupes de personnes avec une solidarité forte à l’intérieur de ces groupes (pas de classes oisives, de distinction entre les individus. Exception : travaux considérés comme dignes/indignes.) La comparaison provocante : façon de comparer les personnes en les estimant/classant. Existe dans les sociétés primitives mais pas encore sous forme de conflit vu que les individus restent indifférenciées. Quand quelqu’un fait un exploit, une action digne, le mérite revient au groupe, pas à l’individu. Donc cette comparaison provocante à lieu entre les groupes, pas à l’intérieur (ex à qui chasse le plus de léopard). → Change sous la pression de 2 facteurs : le progrès technique qui explose au 19e s, et augmentation de la taille, densité des clans, de la population. Ça se traduit par de la création de richesse à l’intérieur des sociétés = la subsistance est assurée plus facilement. Donc une partie des groupes peut se permettre de ne plus avoir à s’occuper de ces tâches indignes. Autre phénomène : celui de la concurrence, de rivalité ente les clans ET entre les individus. Les exploits « preuves tangibles de vaillance » prennent de l’importance dans les habitudes mentales des personnes, donc dans les institutions, il de vient normal « d’attaquer l’autre », tout se juge du point de vue de la rivalité interindividuelle. Ce qui devient indigne c’est obtenir quelque chose par autre moyen que la concurrence interindividuelle. Les individus en viennent à considéré leur intérêt personnels privé et à les placer au premier plan en délaissant ceux du clan. Ces facteurs ringardisent la façon de publiciser ses exploits. Dans les sociétés primitives personne remettait en cause les témoignages de prouesses. Aujourd’hui, besoin d’inventer des indicateurs de prouesses individuelles : la propriété. Institution primaire dominante : la propriété, qui s’impose dans les sociétés modernes. En découle les institutions secondaires. La consommation et le loisir. Sélectionnées pour leur capacité à maintenir la propriété. L’évolution des institutions s’inscrit dans une histoire qui actualise en permanence les institutions secondaires. Ex : conso de produits de luxe, est une consommation ostentatoire, signe de supériorité sociale, et est l’apanage de ceux qui possèdent. Les produits consommés deviennent de plus en plus des signes de richesse, ça distingue, elle est sélectionnée comme institution secondaire par l’institution primaire de la propriété. Dans certains cas les institutions secondaires peuvent entrer en conflits, car elles stabilisent plus ou moins bien l’institution primaire de la propriété. Ex : activités de loisir/consommation sont des institutions secondaire : ont comme point commun le gaspillage (temps/marchandise) La consommation est plus adaptée car la mobilité géographique devient un enjeu majeur dans les sociétés modernes, ce qui fait que c’est la conso ostentatoire la plus efficace pour montrer qu’on a de la richesse. Donc l’institution secondaire du loisir se dégrade, et peut se maintenir qu’en se transformant en une sorte de « mascarade de travail utile » : soit dans le sport, soit dans l’activité bénévole. A RETENIR : Veblen propose une théorie de l’action économique qui permet de comprendre comment un agent éco va agir en fonction de buts qui évoluent avec les institutions, les habitudes mentales dominantes. - Schumpeter : discute de l’entrepreneur. L’action éco dépend pas uniquement de l’entrepreneur. La cause de l’évolution économique c’est le progrès technique, l’innovation. La condition de l’évolution éco c’est l’argent, le crédit. (Il faut pouvoir mettre en œuvre les innovations). L’entrepreneur existe que parce qu’il dispose d’argent, qu’il dépense pour mettre en œuvre les innovations et faire évoluer le système économique. Le comportement de l’entrepreneur est en opposition à celui de l’agent économique de base, de l’homo eoconomicus qui agit toujours de la même manière. L’entrepreneur est ni individualiste, ni rationnel, ils ont des qualités exceptionnelles. L’entrepreneur est pas celui qui invente, mais il met en place dans les industries des possibilités techniques et organisationnelles qui ont pas encore été mises ne place, sans chercher à dégager de profits. Il cherche à lutter, à s’imposer, à trouver le succès en lui même. Et l’entrepreneur optimise pas, il oriente pas son comportement en fonction d’un but qui serait objectif. Les fins sont pas objectives, et elles lui sont propres, et il met beaucoup d’effort pour atteindre son but (pas un comportement d’optimisation, apporte pas d’importance aux conséquences). C’est lui qui est à l’origine de l’évolution économique. Veblen et Schumpeter mettent en avant différents types de rationalité pour expliquer le changement économique. 1. 3) 1_ La consommation La consommation plus comme un acte, conçu comme un rapport de force entre les individus. Durkheim suicide Suicide anomique : manque de régulation (trop/ pas assez de rétribution/régulation) → suicide anomique économique : économie fonctionne par cycles de prospérité. L’individu est particulièrement exposé. Théorie des besoin : besoins des individus sont infinis. Dans les phases les besoins des individus sont plus cadrés par les institutions. Les systèmes de représentation définissent ce qui est faisable ou non et nous place dans l’espace social. Dans phases de crise/prospérité, il n’y a plus d’institution pour réguler les représentations. Dans un cas de crise : les individus déclassés doivent réduire leurs besoins : c’est un problème car leurs anciennes représentations ne sont plus adéquates = augmentation taux suicide. Pareil dans un cas de prospérité : les cadres disparaissent et ont sait plus ce qu’on veut = augmentation suicides. Dans le Suicide → socio éco + prémisses socio de la consommation. - Veblen : les biens humilifiques et le bon goût Les biens que tout le monde peut consommer = les biens humilifiques apportent aucun mérite. Les biens hors de porté de tous apportent pas non plus de mérite. Il s’agit pas simplement d’acheter des choses chères, pour se distinguer faut consommer avec bon goût. 2 caractéristiques qui stratifient le mécanisme des comparaisons provocantes. Le bon goût distingue ceux qui ont le bon goût de ceux qui l’ont pas. Distingue, mais rassemble aussi ceux qui ont du bon goût. Le bon goût est donc une barrière et un niveau qui rassemble. A ce niveau (entre gens de bon goût) la comparaison provocante se traduit par effet de mode. Le bon goût est pas caractéristique des individus (on naît pas avec), c’est pas un attribut personnel, c’est une caractéristique de classe, est collectif et hérité. La monnaie : Simmel Il s’intéresse aux différentes attitudes que les individus ont face à l’argent en construisant la typologie des différents profils psychologiques Il fait des séries téléologiques : schéma qui indique comment l’activité des Hommes s’organisent quand ils essayent de parvenir à un objectif, la série d’étapes qui mènent d’un point de départ à un point d’arrivée. → obtenir argent (argent comme moyen pour parvenir à une fin) → acte de dépense → obtention de l’objet (mais objet est pas l’objectif/la fin) → fin obtenue (le stylo est un moyen de prendre des notes, le stylo en lui même est pas la fin de l’acte d’achat) Habituellement les consommateurs ont un comportement équivalent à chacune de ces étapes (comportement d’achat est régulé par la société) Rôle argent dans sociétés modernes : argent devient un moyen absolu. Plutôt que de prendre l’argent comme un moyen, il est vu comme une fin. Certains individus passent pas par les 4 étapes = ont un comportement déviant L’avare/cupide s’arrêtent au premier stade. Ils considèrent l’argent comme une fin plutôt que comme un moyen. → L’avare : son but est de garder l’argent qu’il possède, aime l’argent comme quelque chose d’abstrait → Le cupide : même comportement qu’avare mais accepte de dépenser au contraire de l’avare L’économe : est pas attaché de manière démesuré à l’argent. Pour l’économe rien ne doit jamais se perdre, même si la consommation des biens se fait à son détriment. Consommer le bien à aucun sens pour lui, ce qui à du sens c’est l’argent qui est dépensé pour le bien. Le prodigue : point commun avec avare : a besoin d’argent, mais se fixe sur le 2e stade de la série téléologique ; ce qui est important c’est la dépense, il dépense tout son argent, l’essentiel c’est de dépenser de l’argent = entre pas dans le jeux de la comparaison provocante. L’ascète : s’attache à rester au 2e stade, forme idéale de la pauvreté […] Le cynique/blasé : dévaluent l’argent ? Tout s’achète, donc rien n’a de valeur. Le moyen dévalue la valeur. Le cynique met sur le même plan les valeurs les plus hautes et les plus basses de la vie (acheter une ferrari et 1 stylo, ça a la même valeur). Tout ce vaut donc rien ne vaut rien. → Le blasé : à la différence du cynique c’est pas volontaire de sa part. Ce qui est intéressant, c’est de comprendre ce que Simmel raconte avec cette série. Si on considère l’acte d’achat […] PARTIEL : THÉORIES DE L’ACTION ECO (pas que motif utilitaire) → Zimmiand → Weber 4 types action et degré rationalité CHAPITRE 2 : LA NOUVELLE SOCIOLOGIE ÉCONOMIQUE Intro Thème théorie éco n’est pas a exclure de la socio, mais non plus comme qqch qui va de soi. Socio éco s’oppose pas à l’économie, mais ce que disent les économistes est pas suffisant. Granovetter : 3 niveaux - Action éco individuelle weberienne - Résultat éco : expliciter mécanismes qui mènent à résultats éco comme par ex les prix du marché (ça c’est traité par l’éco) - Institution éco : inspiré de Durkheim, selon lui est objet légitime de la socio Notion d’encastrement, pilier de la socio éco contemporaine. Enrichissement théorique ET empirique (en s’intéressant au marché, comment il naît et fonctionne), ET technique (invention socio des réseaux) 2.1) L’encastrement de l’économie 2.1.1) Polanyi : l’encastrement historique et institutionnel des relations marchandes K. Polanyi, « La grande transformation » (1944) Notion d’encastrement apparaît pour la première fois dans ce livre. Est pas un sociologue, est anthropologue et économiste hongrois. S’interroge sur l’évolution historique de la relation entre la société et le marché (comment il s’est imposé dans les sociétés contemporaines) Contexte : début 20e. En anthropo Approche formaliste : pratiques éco engagent acteurs rationnelles avec comportements de rationalisation avec des ressources et moyens limités (homo œconomicus). Certaines de ces hypothèses sont présentées comme universelles. Et donc les formalistes applique cette grille de l’homo œconomicus sur tout, sur n’importe quelle société en ignorant les pécificités de certaines d’entre elles. Approche substantiviste : Homo œconomicus s’applique qu’aux sociétés occidentales contemporaines. Critiquent anthropocentrisme. Polanyi adhère au substantivisme, MAIS va au-delà de ça. Il se demande comment lecture formaliste a réussi à s’imposer dans les sociétés modernes. Il s’inscrit dans perspective de l’éco conçue comme une pratique, et dans une perspective d’éco comme une discipline, un savoir. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Il dénonce une fausse évidence : idée que éco = marché. Il montre qu’éci et marché a pas toujours été confondus. La mentalité de marché a pas existé de tout temps. Critique de l’erreur éco (ou la grd transfo) : échanges marchands on toujours existés. MAIS pdt longtemps ces échanges ont été encastrés (= contraints, déterminés) dans des institutions. L’échange marchand dépendait d’institutions morales religieuses et politiques, et étaient restreints à certains espaces, moments, objets. A l’époque, il y avait d’autres façons d’échanger selon lui. Formes d’achnges socialement encastrés (ex don et contre don Mauss), la redistribution (centralisé par le seigneur qui redistribuait en fonction de son intérêt). Au 18e s, se développe un processus de marchandisation : intensification usage monnaie (troc remplacé par monnaie), travail humain devient une marchandise (développement du salariat), la nature elle-même devient une marchandise (enclosures, champs délimités par la propriété). → Des choses non éco, s’inscrivent maintenant dans le périmètre de l’éco. Petit à petit, marché se désencastre des relations social, tout devient marchands, le marché devient autorégulé. La société devient encastré dans le marché. KP fait des recherches historiques, construit une typologie de la circulation des biens : - Réciprocité : cycle de don contre don identifié par Mauss, Malinowski. - Redistribution : - Echange marchand : réduit les individus a des atomes non connecté les uns des autres, qui ne pensent qu’à leurs intérêts persos. Apports de KP : - KP critique rapports tra marché et sté : l’idée que leur rapports sont intagibles, lui il approt que ça a une histoire et que ça évolue. Limites : - positionnement ambigu : difficile à suivre. Il redoute inversion de l’encastrement société marché (société devient dépendante du marché)MAIS dit aussi que le désencastrement peu pas aller jusqu’au bout, car non supportable. Aucune sté peut survivre à l’idée de traiter l’être humain comme une marchandise et donc la grande transfo (désencastrement), est pas une réalité historique. - Il oppose 2 forces : une qui pousse vers l’extension massive et systématique des échanges marchands, et l’autre qui lutte contre marchandisation monde (éco et social, il les oppose). - Encastrement comme notion plus riche que ce qu’il développe, est-ce qu’il pourrait exister d’autres types d’encastrement ? (> Granovetter et son encastrement relationnel, quand KP parle d’encastrement institutionnel) Granovetter et l’encastrement rationnel : Individus encastrés dans des réseaux sociaux. Impérialisme éco : théorie éco serait modèle nécessaire de toutes les sciences sociales. Action éco comme action sociale, inscrite dans des réseaux sociaux. Opposition entre individu et société. […] Théorie encastrement : action acteurs contraints par relation sociales. D’un côté anthropologue, sociologues qui disent que comportements éco étaient encastrés dans la sociétés avant l’encastrement du marché. D’un autre côté il y a des économistes qu iacceptent pas le fait que les relations éco se sont indépandantisés du social (selon eux ça a toujours été le cas, pas de rupture). Lui, dév un pdv original en disant que la position des sociologues et des économistes sont pourries : - niveau encastrement relation éco dans relation social plus faibles. Les stés modernes ont moins modifiées le niv d’encastrement que ce que disent sociologues mais moins importants que ce que disent économistes. → Le problème des sociologues : présentent les individus comme sur socialisés. Comme ultra- dépendants les uns des autres. Explique comportements des individus comme déterminés par normes et valeurs internés par socialisation. → Pb économistes, vision sous socialisée des individus. Tradition utilitariste. Structure sociale a aucun impact sur comprotements, sur conso, production etc. = Le problème c’est que ces 2 conceptions partagent le même point : reposent sur vision des individus comme des atomes. « La force des liens faibles » (1973) - Force d’un lien = combinaison entre une quantité de temps, une intensité émotionnelle et des services réciproques (+ on passe de temps avec qq + le lien est fort) Liens forts concernent la plupart du temps des personnes qui se ressemblent. Conseq : si un lien fort unie un individu à 2 individus. Ils vont sûrement se ressembler. Augmente alors la proba que lorsqu’ils se rencontrent ils deviennent eux-même amis. La triade interdite = si A a liens forts avec B et C, peut probable que B et C n’arrivent pas a avoir des liens forts. A l’intérieur d’un groupe, tous les liens sont sûrement forts. MAIS Les liens qui unissent différents groupes ont beaucoup de proba d’être faibles. Donc les liens forts en réalité permettent jamais de relier entre eux des groupes d’individus disjoints. Conseq : si info circule à l’intérieur d’un groupe a lien forts, infos va pas sortir de ce groupe là. Les liens faibles sont ceux qui permettent de diffuser l’info. → Il fait une enquête empirique, dans une banlieue de Boston. Echantillon de 300 cadres. Interroge ceux qui on changé d’employeurs pour savoir comment sont arrivés pour avoir leur nouvel emploi. > Par relation personnel (par lien fort ou faible) > Par moyens formels (annonces) > Démarchage directement Constats : Plus de la moitié des pers enquêtés ont obtenu travail par contact perso (56%) Ces contacts perso sont pour 1/3 de la famille, le reste, liens professionnels. Il leur pose la question de la fréquentation de la personne grâce à qui ils ont eu le travail. Personne vu souvent = 17 % enquêtés occasionnellement 56 % rarement 17 % (environ) Pour + moitié est occasionnel. Les liens forts ne sont jamais des ponts, permettent pas de relier entre eux des groupes non connectés. L’infos qui circule par liens forts reste dans le groupe. C’est donc les liens faibles, les simples connaissances qui permettent de diffuser l’info dans un réseau plus vaste. Les liens faibles permettent plus d’entrer dans d’autres réseaux. MAIS G reprend qqch de vieux, une thèse de Durkheim. Il faut donc sortir de la vision sous/sur socialisé, mais plutôt intégrer les relations sociale dans l’analyse : les individus sont encastrés relationnellement. Les formes d’encastrement : V. Zelizer : montre que les représentations culturelles des acteurs sont décisives sont capitales pour comprendre le fait que les relations marchandes sont présentes au sein d’écosystème où normalement y a pas de relations marchandes (ex bébés, mort) Il fauta arriver à créer équivalence monétaire au choses sacrées (ex mort). Cette opération es pas naturelle, voir rencontre résistances culturelles (heurte les gens). Pour le faire accepter faut transformer le produit proposé aux gens. 18e s mort prise en charge de manière informelle. 19e s première formes d’assurances qui émergent, mort devient monétisée, mais marche mal, résistance des individus car profane qqch de sacré ‘monétariser la mort). Comment on parvient à évaluer la monétisation de la mort sans de profanation, jusqu’à à l’inverse sacraliser la mort. Assurance vie pas inventée par capitalistes, origine religieuse. Les individus voient la mort comme sacré et intouchable. La monnaie va incorporer à la valeur d’échange de la mort des significations symboliques, en utilisant arguments relevant de magie/religion. Intègrent des formes de rituels, par ex : enterrements où on montre qu’on dépense beaucoup d’argent, moralement immoral de faire en fonction du prix. Assurances vie transforme évaluation de la mort en rituel. Transformation de qqch étranger au marché en marchandise : en sacralisant cet objet. Encastrement culturel. Mise en marché d’un produit déterminé par des institutions de l’ordre du culturel. J-L Laville : S’intéresse au marché de l’aide aux personnes handicapées. La manière dont elles sont prises en charge dépend d’asso et de services publiques. Logique public/privée. Mais des logiques de marché viennent s’y intégrer. Formes d’encastrement cognitif L. Karpik : s’intéresse au marché du vin. Pas régulé par les prix. Critiques de l’encastrement : - Extension potentiellement infinie. - Opposition entre social et éco (critiques militantes qui peuvent induire des biais) 2.2) La construction sociale du marché Intro […] Comment se forment les institutions ? Schumpeter La création et le fonctionnement du marché dépend de conditions sociales. Exs : Le marché aux cadrans. Etude de cas connue de Marie-France Garcia (?) Marché qui commerce des fraises. Réalisaion concrète du modèle de concurrence pure et parfaite. ( -Atomicité de l’offre et demande (plein d’offre et de demande) donc aucune peut imposer son prix, price taker - produit est homogène : pas de dif entre les différents produits sur le marché - libre entrée/sortie du marché (pas obligé d’acheter, ni de vendre) - marché transparent (aucune infos caché) - Facteurs de production mobiles (possibilité d’embaucher/débaucher librement)) → Prix donné par le commissaire-priseur = il existe pour chaque bien un prix connu et affiché par tout le monde ; agents sont price takers ; commissaire-priseur regroupe les proposition de prix par offre et demande et les confronte. Repose donc sur mécanisme en 2 temps : formulation d’offre et de demande à partir de la seule info qu’ils ont, le prix. Ces infos sont transmises au commissaire-priseur pour voir si elles sont compatibles. Si offre et demande sont égales en terme de prix, alors prix d’équilibre. […] Marché avec acteurs aux intérêts convergents qui mettent en place le marché selon le modèle de concu pure et parfaite. Le marché est donc considéré comme une construction sociale. Début 80’, ce marché est crée (P de fraises de la région). Producteurs, et acheteurs (grossistes, expéditeurs). Sa caractéristique est que les acteurs ont une info immédiate sur la valeur des enchère car est affiché sur des panneaux électroniques. C’est la réalisation du modèle de concu pure et parfaite. Dans une partie du hangar : les producteurs qui vendent, tout est pareil. Sur chaque cagot, le prix. Dans la 2e, salle des ventes avec enchères, avec un gars qui joue rôle du commissaire-priseur. Tout le monde voit le panneau. Personne peut imposer de prix. Est un marché correspondant parfaitement à la concurrence pure et parfaite. La création de ce marché est fait grâce à la rencontre entre pouvoir publiques et agriculteurs. Ce marché a été crée par un économiste, et les plus grands agriculteurs du département. Ce marché relève donc du travail de quelques acteurs, suppose un travail politique pour convaincre les gens. Et le marché fonctionne pas tout seul. Une fois qu’il est construit, travail pour empêcher les achteurs/vendeurs de se parler Création/fonctionnement marché parfait relève pas d’un mécanisme abstrait. Il fonctionne parce qu’il y a des individus qui travaillent à le rendre parfait. C’est un champs de lutte entre acteurs 2.2.2) Les institutions du marché N. Flisgtein : un marché est stable car est adossé à des institutions et règles qui ne change pas. Mais comme les acteurs aiment pas la guerre par les prix, ils cherchent à l’éviter, ils préfèrent survivre et pour ça cherchent la stabilité. Comme un champs organisationnel stable. Il y a donc des dominant (grande taille) et dominés (petits). On les repère aussi car tout le monde sait qui est dominant/dominé. On les repère à la manière dont les uns les autres construisent leurs stratégies de développent (les dominés r »agissent aux dominants). Les concurrents sur un marché essayent de stabiliser ce marché pour éviter que ça leur soit nocif. Les entreprises dominantes cherchent à produire des règles pour éviter la concurrence et stabiliser leur domination. Le marché = la reproduction d’une structure de relations. = espace social où il y a une structure de relations qui se reproduit. → Conceptions de contrôle (= règles pour maintenir la domination) - Dimension cognitive : conception partagée par tout les acteurs sur un marché de qui est dominant/ne l’est pas. - Stabiliser marché en évitant concu par prix, en neutralisant les luttes de prestige à l’intérieur des entreprises. = on déf pas un marché par son prix. = l’État participe à la création/stabilisation des marchés. Essayent de stabiliser le marché comme les entreprises = favorisent les entreprises dominante en les favorisant pour qu’elle puisse garder leur position dominante. Selon lui marché = champs Critiques : […] Il y a situations de crises : quand les dominants arrivent plus à reproduire leur position. Ça vient pas des dominants (qui veulent pas remettre en cause leur position), ni de nouveaux entrants (empêchés par les dominants), pas par les dominés. → Changement et crise vient de l’État, qui est extérieur au marché (peut aussi venir des consommateurs mais ça fait beaucoup de conditions). Autre critique : sa def de ce qu’est un acteur dominant. Or peut y avoir d’autres config, avec acteurs non dominants mais qui peuvent avoir un comportement de niche. Il y a des institutions qui vont stabiliser les marchés (opposition Etat/marché fonctionne pas) 06/12/24 « Clauses non contractuelles des contrats privés »(Durkheim) : pour qu’un contrat puisse tenir faut plein de règles sociales Texte Flisgtein Partir des lieux communs → Aux USA, libre-entreprise serait très importante, lieu où concu serait très importante et gouv discret. MAIS C’EST FAUX !!! Etat favorise développement de certains produits en les achetant, et encourage mise sur le marché de certains produits. Valeur actionnariale : est une conception de contrôle conception de contrôle : ensemble de règles qui a pour fonction de stabiliser le marché Les entreprises américaines se caractérisent par des conceptions de contrôle auxquelles participe l’État. Silicon Valley pourrait alors se développer que grâce à l’État. Dev valeur actionnariale : aux USA 2 conceptions de contrôl qui se succèdent : 60’ conception de contrôl financière, 2e qui repose sur valeur actionnariale. Conception de contrôle qui repose sur valeur actionnariale : but = taux de profit maximaux → relations de pouvoir à l’intérieur des entreprises, contrôl des dirigeants de l’entreprises en fournissant primes à l’intéressement, ou en sanctionnant et en changeant équipe de gestion à l’intérieur de l’entreprise. La conception de contrôlé def rapports de force à l’intérieur des entreprises (acteurs domianants = actionnaires et dominés) et entre les entreprises MAIS dans 60’ fonctionnait pas même manière : conception de contrôle de financement. Dans entreprises les dominants étaient les directeurs financiers qui ont profité de plusieurs éléments qui leur ont été favorables (mouvement de diversification des entreprises = faut être capable d’évaluer les rendements des différentes entreprises = directeurs financiers. + loi anti-trust = 1914 aux USA décourage les trusts, les fusions d’entreprises. Loi anti-trust produit effets pervers, car encourage entreprises de secteurs différents à fusionner. Et donc les directeurs fnianciers, experts, vont être les pdg de ces grandes entreprises qui ont fusionné Les conceptions de contrôle définissent les rapports de force dans les entreprises et fav acteurs dominants. Pourquoi changement conception de contrôle entre 60’ et 80’, pourquoi changement des acteurs dominants, pourquoi arrivent pas à reproduire leur position ? → changement vient pas des acteurs dominants, ni des dominés. Donc vient de l’État. Silicon Valley : Etat définitif pour créer ce marché, et est pas aussi flexif que ce qu’il est présenté : à l’intérieur des grandes entreprises : très hiérarchique, hiérarchie construite par l’État. Vagues d’innovation dans la silicon valley, et l’État est partie intégrante de ces vagues, l’État comme client de ces innovations. Vague 1 : l’État achète, et finance la rechere et développement. Promulgue lois qui fav ces entreprises dONC les marchés sont pas naturels et spontannés, ils sont soutenus par des institutions. Flishgstein apporte l’idée d’encastrement politique (marché soutenu par l’État) !!!Retenir !!! Notion conception de contrôle qui décenchent des rapprots de force entre dominants et domniés sur marché et dans les entreprises. Secteur du handicap : ensemble des établissements/services qui prennnent en charge les personnes handicapées. But : montrer que le secteur du handicap se structure comme un marché au sens de Flishtein stable et montrer que l’État participe au fait qu’il est stable. Plus d’étalbissements créent que d’assos, mais suivent la même courbe au fil du temps, grande tendance à un ralentissement de l’augmentation de la création d’assoc/établissement. 1ere période : forte croissance jusqu’en 1970, puis ralentissement de la croissance. Dans la première période : faut s’intéresser à la morphologie du secteurs Morphologie du secteur (Durkheim) : - dans un espace social y a des acteurs qu’il faut décrire (=ressources, contraintes, stratégies, relations entre acteurs, et comment ces relations se stabilisent) → secteur handicap explose dans les 60’ → secteur se structure en 2 pôles opposés : quelques grosses associations (qui gèrent au moins une 20en d’établissements et ont à disposition plusieurs millions d’euros et qui salarient un nombre important de personnes) et de l’autre plein de petites associations (qui gèrent un établissement). → Dans cette période les asso se créent là où il y en a pas d’autres pour répondre à une demande, un besoin = pas de concurrence, pas de conflit entre asso. → 2e période après 70’ : croissance reste positive mais diminue = progressive saturation. Plutôt que de créer de nouveaux établissements, création de sous-sections. → relation entre acteurs dominants/dominés qui se met en place dans première période et se reproduit ensuite après dans 2 e période (dominants encore plus dominants et dominés encore plus dominés) = correspond à def marché de Flishtein. 2e partie def de marché de Flishtein : influence de l’État : → Etat a délégué gestion du secteur à secteur privé en 1945. Cette délégation au secteur privé vient du régime de Vichy. Lutte d’influence entre différents ministères pour prise en charge des handicapés mais au final l’État va favorisé la prise en charge par des congrégations religieuses à l’origine. → 60’ correspond à la création d’un ministère la DAS qui doit financer les assos → 70’/80’ : Etat structure le secteur : développement d’instrument de contrôle des assos, tout en se mettant à distance. Or les asso qui peuvent se permettre de mettre en place les demandes de l’État sont celles avec des professionnels rémunérés, donc les assos dominantes. Donc un marché est stable, adossé à des règles avec des acteurs dominants et dominés, avec les autorités publiques qui participent à la stabilisation de ce champs. Spécificité marché : on peut faire échange sans nécessairement avoir relation personnelle antérieur au vendeur. Sociologues conçoivent marché comme un dispositif qui permet de faire des appariement entre individus et choses. → 2 thèses : les prix se fixent pas de manières naturelle sur un marché ils dépendent de conditions sociales particulières + Dans ces appariement il y a pas que le prix qui intervient et définit comment l’échange se fait : les relations sociales, la qualité des biens échangés. > Comment les relations sociales impactent fonctionnement marché : sociologie des réseaux sociaux (pas au sens insta, facebook) : synonyme à réseau social = analyse des relations informelles, analyse néo-structurale des réseaux son principe de base : forme d’insatisfaction de la part des chercheurs : en SHS y a le biais d’expliquer le comportement des acteurs à partir de leurs attributs comme le milieu social, la profession… etc. Pour comprendre actions individus faut les contextualiser dans les systèmes de relations auxquels ils appartiennent. Réseau social = ensemble composé à la fois d’unités sociales et de relations sociales entre unités. Ces unités peuvent être des individus, des groupes informels d’individus. Ce qui est intéressant c’est les relations entre ces unités, qui sont diverses : argent, biens, services, d’ordres, de conseils, etc.… → Quel est le plus petit réseau qui existe ? L’unité élémentaire de la socio des réseaux : une dyade (entre 2 personnes) MAIS est PAS le plus petit réseau. Pas intéressant car si un des 2 acteurs disparaît, y a plus de relation. La relation dyadique est une relation intime et pas collective (Simmel). Aucun témoin. Or ce qui est intéressant en socio réseaux, c’est comment une relation entre 2 individus à ue influence sur la relation avec une 3e personne. Donc la plus petite unité de réseau en socio réseau : la triade. La triade c’est pas la somme de 3 individus, c’est une logique combinatoire. (c’est à partir de 3 qu’il peut exister des stratégies de coalition/concurrence). → Ou s’arrête un réseau ? En théorie est totalement infini. En réalité : Le tout petit monde. Donc à quel degré au sein d’un réseau donné tout le monde connaît tout le monde. Expérience de Milgram 1967 Application socio des réseaux à la socio éco. Granovetere : liens forts/faibles. Fernandez/Weinberg (1997) en quoi réseaux perso est important pour se faire recruter dans une grande banque américaine. Est-ce qu’y a différence entre les personnes qui ont une lettre de ref d’une personne travaillant dans l’entreprise/en dehors de l’entreprise. → 90 % de ceux qui ont une lettre de ref de l’entreprise qui ont un entretien et on l’emploi à la fin. Burt : le trou structural !!!!! tester notion de capital social. Le capital social d’un acteir repose aussi sur la possibilité d’un acteur à exploiter les trous structuraux. Trou structural = Caplow analyse situation du 3e larron. C’est qq qui est en relation avec 2 acteurs qui sont pas en relations l’un avec l’autre. Le 3e larron est dans une possibilité préférentielle : peut accorder à un des acteurs qqch qu’ils cherchent tous les 2, il peut susciter des conflits et en prendre avantage. Selon lui c’est intéressant d’avoir ça dans ses relations. Plus il y a de trous structuraux dans son réseau plus le réseau de l’individu est efficace. Trou structural = triade interdite La qualité fixe le choix du produit avant son prix. Homo œconomicus fonctionne pas sur ce type de marché. Sur ce type de marché, les produits sont incommensurables. Vu que l’échange est censé reposer sur la comparaison, il est censé ne pas fonctionner. Il y a aussi une incertitude radicale sur le marché : on peut pas connaître la valeur d’un produit pour en connaître sa valeur. Il existe des choses qui peuvent donner des indices sur la qualité du produit : on choisit grâce à des dispositifs de jugement (ex les guides, les médailles ;..) qui équipent le marché et les futurs consommateurs perdus sur ce marché opaque et incertains. C’es ce qui permet au marché de fonctionner (supports cognitif, qui aident à penser : en imposant un jugement et en donnant info sur le produit). Ces marchés des biens singuliers ont une histoire. Des biens peuvent être rendus singulier, incommensurables (ex le vin). Concurrence entre les dispositifs typologie des dispositif de jugements qui rendent le marché plus opaque. Dispositifs de promesse qui permettent de lutter contre l’opportuniste des acteurs. Def dispositif de jugement : support cognitif qui permet de produire une hiérarchie entre les produits. CRITIQUES A THEORIE Karpik → Il a une def de ce qu’il appelle les dispositifs trop variables : sa définition change souvent et ne permet pas de voir ce que ça recouvre exactement (label, marque, organisation, discours, publicité ?…) Hétérogène → Il propose une explication fonctionnaliste et par la confiance. Selon lui un dispositif fonctionne, il est efficace et permet au consommateur de faire un choix et de se repérer sur le marché. Son explication repose sur principe fonctionnaliste (les dispositifs ont une fonction, ils servent à qqch)comme solution pour résoudre les failles du marché. MAIS ont pourrait dire l’inverse à cause de la multiplication des dispositifs et leur concurrence. Ils produisent de l’opacité autant qu’il la réduisent. En plus tout repose sur la confiance. CONCLUSION Les faits éco sont des faits sociaux Nécessité d’inscrire les individus dans leur réseau de relation, comment ils travaillent le marché, le prix, et comment les acteurs réagissent quand le prix est pas opérant. Def potentielle du marché : Weber : un marché peut être décomposé en 2 type d’interaction : concurrence/échange. → Concu entre demandeur et entre offreurs. Sélection d’un offreur et d’un demandeur. → Echange entre offreur et demandeur. Avec def weber, un marché est un espace de relation qui repose sur l’agencement d’une relation de concurrence et d’une relation d’échange. Chez weber déjà le marché a une dimension relationnelle : assemblage stable de relation entre acteurs. 12/12/24 Approche formaliste = approche des économistes Approche substantiviste = dépasser ce que disent les économistes sans les discréditer. Dans ces 2 approches les individus sont considéré comme des atomes isolés. Granoveter dépasse ça et veut observer les interactions entre les individus (= étudie leur relations par le biais des réseaux sociaux). Il recontextualise les individus en retirant l’aspect déterminé que donnait aux individus les 2 approches. Important dans encastrement : bien comprendre Polanyi, l’encastrement relationnel de Granoveter, et retenir qu’il y a d’autres types d’encastrement. Mais obliger d’apprendre la liste. CE QUI EST IMPORTANT : PARTIE 1 : FONDATEURS 1- Thème émergeant : critique de l’éco pure → Weber, Pareto, Schumpeter : prendre au sérieux économistes mais critiquer les hypoth_ses psycho derrière l’homo eoconomicus → Veblen, Durkheim : pas d’accord avec économistes et veulent dissoudre éco dans la socio (Durkheim qui voulait que la socio absorbe toutes les autres sciences sociales) Enjeux de coexistence entre socio et éco (comment doivent s’articuler), pas décisifs à connaître (pas de questions dessus) 2) - Objets privilégiés de ces auteurs : Institution économiques (!!!!!) : Durkheim et les institutions (= fait social peut à peu transformer grâce à apports Mauss en disant socio c’est plutôt la science des institutions (différence d’angle d’attaque : institution plus insisté sur angle d’extériorité que sur aspect de la contrainte)) Veblen et les institutions (articulé avec def de Durkheim puisqu’on presque même def, même si venlen insiste plus sur notion de représentation (quelles sont les représentations économiques des acteurs avec l’importance du faut que les institutions durent dans le temps) !!!!! Diff théorie des l’action économique : surtout la def de l’action sociale par Weber (4 formes action sociale : action rationnelle en finalité/en valeur, activité affectuelle et traditionnelle (!!!!!!!!) ce qui intéresse en socio éco : l’action rationnelle en finalité. = qu’est ce qu’une action rationnelle en valeur : agir en fonction de ses valeurs (= on connaît les valeurs qui nous anime, c’est ça qui différencie d’une action affectuelle, ou on connaît pas ce qui nous aime). C’est l’élaboration consciente des valeurs qui déterminent nos activités. + cette action est rationnelle, on agit de façon méthodique, MAIS pas complètement rationnelle car on prend pas en compte les conséquences potentielle de notre action. L’action rationnelle en finalité : on agit de façon méthodique MAIS on s’oriente par rapport avec les conséquences potentielles de nos actions et pas en fonction de nos valeurs. PAS DANS PARTIEL : Weber et son tableau des dif actions, elles existent pas dans la réalité, c’est des idéaux-types Dif types d’actions selon Pareto (PAS OBLIGE RÉVISER) MAIS retenir la théorie de l’action de schumpeter avec théorie de l’entrepreneur : Si on prend au sérieux les économistes, les indivuds sont routiniers, ils optimisent dans un contexte stable. Pour arriver à créer qqch, faut sortir de la routine et de la pure rationalité. Les entrepreuneur sont là pour rompre la routine des acteurs éco = sont pas omplétement rationnels, ils ont des qualités qu’on trouve pas chez les autres. Peuvent avoir des visions (le « coup d’oeil » selon schumpeter pour voir où faut investir par ex) + résonnent pas comm les autres font pas calculs coût avantage sinon créeraient pas de nouvelles choses, se décideraient pas à qqch car cout sinon trop élevés. L’évolution éco (?) travailler sur velen avec comparaison provocante = qqch qui existe de tout temps, individus se comparent les uns aux autres MAIS dans stés primitives où individus sont pas différenciés, quand y actes de concurrence c’est l’honneur du groupe qui est en jeu, individus existe pas en temps que tel, tout est d’ordre collectif. Avec individualisation des stés (lien avec division travail Durkheim) l’individue devient un enjeu, ce phénomène de comparaison provocante prend une forme prédatrice, la rivalité joue plus entre les clans et groupes il joue entre les individus. Et tout se juge maintenant du pdv de la lutte et du conflit. Obtenir bien spar autre chose que la lutte devient indigne (ex obtenir qqch par héritage vu comme indigne) Des indicateurs de prouesse apparaissent avec notamment la propriété (institution primaire dominante selon veblen) Consommation : PAS OBLIGE DE RETENIR COURS POUR PARTIEL (Durkheim et simmel) Mais conso de veblen retenir Simmel apprendre typologie sur l’argent (cupide avare etc.) CONNAITRE : def de la concurrence : bcp de defs possibles, mais on se réfère à la def éco : concu pure et parfaite (qu’en français, en anglais c’est juste concurrence parfaite) 5 conditions : 3 pureté 2 perfection - atomicité offre demande (pour concu faut qu’y ait plein d’offre et demande potentiel, trop nombreux pour pas qu y’en ai un qui décide du prix (= pas de monopole) - homogénéité produit : tous les produits se ressemblent (ex marché aux fraises, barquettes standardisées) - libre entrée sortie (pas obligé acheter vendre) - marché transparent (info sur quantité et prix) → Karpik - mobilité des facteurs de production = possibilité déplacer main d’œuvre et machine comme on le souhaite, contraintes géographiques existent pas ULTRA IMPORTANT : Mécanisme de base de la concu : - Tous les acteurs sur le marché formulent offre/demande (sans être capables fixer prix). Prix définit par le commissaire priseur + pas d’interaction entre offre/demande - Offre demande convergent vers commissaire priseur qui centralisent les infos, pour chaque bien additionnent toutes les offres et toutes les demandes. Si offre = demande, alors prix proposé au début (prix d’équilibre). Si pas offre/demande commissaire priseurs repropose quantités et prix, et tout recommence jusqu’à arriver au prix d’équilibre. Def de concu pure et parfaite est centralisé e : tout revient au commissaire priseur. DONC tout le monde fait pas ce qu’il veut, pas comme disent les libéralistes (pas de « main invisible »). PARTIE 2 RETENIR Polanyi car invente encastrement. Encastrement institutionnel (éco encastré dans institutions sociales) Granoveter renouvelle socio éco. Cherche à enrichir notion d’encastrement de Polanyi. G parle d’encastrement relationnel : activité éco des individus est encastrée dans leurs relations sociales. Retenir son expérience : La force des liens faibles, on est en relation avec des gens qui nous ressemble, donc on se rassemble en groupes qui se ressemble avec toujours le même type d’info qui cirucle. L’info circule mieux grace aux liens faibles, avec des gens avec qui ont a pas de contacts réguliers car ces liens relient des communautés les uns aux autres. Un lien fort c’est jamais un pont au contraire des liens faibles. → experience à Boston auprès de cadre en leur demandant comment ils ont obtenu leur emploi, on majoritairement obtenu leur emploi par liens faibles. Lien avec division du travail social de Durkheim (nouveau type de solidarité dans stés modernes, basé sur division du travail qui intensifie liens entre individus). La construction sociale du marché. Au delà des exemples (Marie france garcia (fraises, Fligstein , handicap), retenir thèse centrale : un marché ne naît pas de nulle part. Pour exister, il nécessite des conditions sociales particulières : → du travail de la part de certains acteurs (ex marché aux fraises avec individus qui travaillent pour mettre en place la concu pure et parfaite) → un marché est la plupart du temps soutenu par des acteurs publics (État) rien que par le fait qu’il produit des lois pour réguler les entreprises + achète des produits sur le marché : ce que dit Fligstein avec l’État qui fav les dominants (BOURDIEUSIN) Gurvich (???) sur certains marché y a une incertitude sur le fonctionnement des marché (on sait pas comment choisir, le prix permet pas de choisir donc on choisit en fonction qualité bien sauf qu’on peut pas la déterminer). DONC il y a ce que Karpik nomme des dispositifs qui équipent les individus pour qu’ils puissent faire des hiérarchies. Critique sa def est extensive et hétérogène. Autre limite : ces dispositifs sont en concu les uns avec les autres. Ce qui ré opacifie l’information. Mais a pas pour but de cartographier rél=alité de ce qui existe, a surtout pour but de hiérarchiser ce qui existe. Retenir def du marché selon Weber : 2 types de relation : de concu (entre offre et entre demande), et relation d’échange. PARTIEL : 5 questions de cours 2 pt chacune (ex définir faits social (sera pas ça)) assez générale avec limite de 10 lignes par réponse Choix entre dissertation ou commentaire de citation Commentaire citation : → soit identifier argument principal de la citation et le lier au cours en discutant de cette théorie → prendre ligne par ligne Dissertation : → attendus = problématique, plan Problématique : doit découler de la def des termes du sujet. Def des termes dans l’intro. Pb doit ressortir dans chacune des parties. Pouvoir identifier argument de la partie facilement dès les premières lignes Si pas de conclusion pas embêtant (il va pas se rouler par terre) Préfère qu’on prenne le temps d’avoir des arguments claire, que ça soit bien organisé (noté surtout sur manière de défendre notre thèse) plutôt que sur le fait de pouvoir recracher le cours. Citation pas sur les diapos.