Chapitre 3 : Critique du Capitalisme et de l'Économie Politique Classique (PDF)

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Ce chapitre explore les critiques du capitalisme et de l'économie politique classique, notamment sous l'angle de penseurs comme Saint-Simon et Fourier. Il analyse les différents aspects de ces systèmes et explore la notion de société industrielle et les relations entre les classes sociales.

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CHAPITRE 3 : LA CRITIQUE DU CAPITALISME ET DE L’ÉCONOMIE POLITIQUE CLASSIQUE introduction : « capitalisme » système économique , un système qui permet de crée de la richesse C’est un phénomène complexe ( a la fois historique ) il compose 5 grands caractéristique...

CHAPITRE 3 : LA CRITIQUE DU CAPITALISME ET DE L’ÉCONOMIE POLITIQUE CLASSIQUE introduction : « capitalisme » système économique , un système qui permet de crée de la richesse C’est un phénomène complexe ( a la fois historique ) il compose 5 grands caractéristiques : - système qui part de l’initiative privée/ initiative individuel - liberté d’entreprise (liberté de créer, gérer et développer entreprises) - marché libre et concurrence ( les biens et services sont échangés librement) - recherche du pro t et accumulation du capital (système qui va produire des biens qui servent a produire d’autres biens) - salariat (le travail est une marchandise qui a un prix et qui est intégré dans les coûts de production ) À partir du XIX siècle se développe une critique de ce système Ce système doit fonctionner de façons libérales ( avec moins des contraintes possible) économique politique classiques est une école de pensée économique qui a émergé au XVIIIe siècle et a dominé la ré exion économique jusqu’au milieu du XIXe siècle. Cet ordre social pose un problème à tous ces acteurs : les inégalités, la misère, les crises, le chômage 4 aspects : - penseurs qui partage sentiment de révolte contre l’injustice - revendique le droit du sentiment d’être heureux - critique du système - propose un contre projet 1- Les socialismes « utopique » français a) Saint Simon (1760-1825) a.a Biographie Henri de Saint Simon était un philosophe, économiste et sociologue français, souvent considéré comme l’un des précurseurs du socialisme et de la sociologie moderne. Il né à Paris dans une famille noble, son père était un aristocrate militaire et sa mère était issues de la haute société. À l’âge de 16 ans, il s’engage dans l’armée et participe à la guerre d’indépendance américaine, où il est exposé à des idées républicaines et égalitaires. révolution française : Saint-Simon a été un témoin actif de la révolution française, ce qui a profondément in uencé ses idées sur la société et la politique. Il a vu la nécessité d’une transformation sociale et économique au-delà des idéaux révolutionnaires. Apres la révolution, il développe une philosophe sociale qui cherche à organiser la société de manière plus rationnelle et productive. Il critique l’aristocratie et le cléricalisme, plaidant pour fl fl fi une société dirigée par des scienti ques et des industriels. ( + il se centre aussi sur le journalisme) « L’industrie » (1821) : dans cet ouvrage, il présente ses idées sur le role central de l’industrie et de la production dans le progrès social. Il défend l’idée que la société doit être organisée autour de la production et que les travailleurs devraient être au centre de l’organisation sociale. « Du système industriel » (1822) : Ce texte approfondit ses ré exions sur l’organisation de l’économie et de la société. Il prône la coopération entre les di érentes classes sociales pour favoriser le progrès collectif. Après sa mort, ses disciples, appelés les « saint-simoniens » ont poursuivi ses idées et ont joué un rôle important dans le développement du socialisme et des mouvements socialistes au XIXe siècle. a.b « Le système industriel », au fondement d’une nouvelle société il développe ce terme dans un ouvrage « du système industriel » publié en 1821 il parle de l’histoire des sociétés humaine, pour lui il y a un progrès dans l’histoire, il envisage donc l’histoire comme des étapes de progrès. Les éléments qui changes cette cité se sont les progrès de la sciences, la morale et la religion trois étapes/ phases dans l’histoire de société : - phase théologique ( antiquité et moyen âge ) caractérisé par la domination des croyances religieuses et de mythes. - phase métaphysique ( a partir de la renaissance) caractérisé par le recul religieux et raisonnement plus critique - phase positive caractérisé par un ordre social/ société qui fonctionne à partir de la science système industriel : désigne cette nouvelle société, il se caractérise par la production / science aux services de la production -> principale objectif est le développement de la production ( toute activité qui produit quelque chose) -> dé nition mot « industrie » selon Simon Dans cette société du « système industriel », les hommes politique doivent être remplacer par des ingénieurs et technicien qui doivent avoir le pouvoir de décision -> disparition de l’état ( c’est possible ne plus avoir besoin) objectif du système industriel : produire de quelque chose utile qui satisfasse des besoins ( biens ou services) il distinct deus types d’individus, les travailleurs (ou producteurs) qui contribue directement à la production de biens et de services ( ceux qui participent à la création de richesse et amélioration de la société) et les oisifs (ou parasites), qui vivent de la rente, du capital ou de l’héritage sans contribuer directement à la production ( classe comme obstacle au progrès) l’état doit s’occuper des plus faibles, des invalides, plus pauvres , de l’instruction de la population, infrastructure de communication -> il doit renoncer a la guerre, protectionnisme.. Cette pensée va avoir plusieurs in uence b) Charles Fourier (1772-1837) fi fl fi fl ff b.a) Biographie Charles Fourier était un penseur, philosophe et socialiste français, connu pour ses idées novatrices sur l’organisation sociale, le travail et l’économie. Il est souvent considéré comme l’un des précurseurs du socialisme utopique Il né en France dans une famille de commerçants, son père était un riche négociant. Il reçoit une éducation assez conventionnelle, mais il développe très tôt un intérêt pour la littérature, la philosophie et les sciences.Sa jeunesse est marquée par les bouleversements de la révolution française, qui in uencent ses ré exions sur la société et l’économie. travail commercial : avant de se consacrer à ses idées sociales, Fourier travaille dans le commerce familial. Cette expérience lui fait prendre consciences des injustices et des sou rances des travailleurs, ce qui nourrit ses ré exions ultérieures. pensée socialiste: en 1808, il commence à élaborer ses idées sur une nouvelle organisation sociale. Il s’intéresse moins à la lutte des classes qu’à la création de communautés harmonieuses appelées « phalanstères », où les individus pourraient vivre et travailler ensemble de manière coopérative. « théorie des quatre mouvements » (1808) : Dans cet ouvrage, il propose une analyse de l’histoire humaine à travers quatre mouvements ( mouvements de la passion, du progrès, des classes sociales et des associations). Il y présente sa vision d’une société harmonieuses. « le nouveau monde industriel et sociétaire » (1829) : cet ouvrage développe ses idées sur les phalanstères, des communautés auto-su santes où les gens vivraient en harmonie et où le travail serait réorganisé pour être agréable et productif. Il décrit aussi un système économique basé sur l’harmonie des intérêts et la coopération. Fourier a tenté de mettre en œuvre ses idées en établissant des phalanstères, mais la plupart de ses projets ont échoué b.b Le phalanstère, structure de base d’une nouvelle société industrielle Le phalanstère est un concept de communauté utopique qui imagine une nouvelle organisation sociale fondée sur la coopération, le bien-être collectif et l’harmonie des passions humaines. principes: Organisation social et économique : un phalanstère est ne communauté autosu sante de quelques centaines de personnes ( environ 1 600 à 1 800) qui vivent et travaillent ensemble. L’objectif est de remplacer le modèle individualités et concurrentiel de la société par une organisation où les besoins de chacun sont satisfait et où chacun peut contribuer en fonction de ses talents et de ses passions. Travail en fonction des passions : Fourier pensait que les individus sont naturellement attirés par di érentes activités et que, si on les laisse libres de suivre leurs passions, ils travailleront de manière plus e cace et heureuse. Dans la phalanstère, les individus peuvent choisir des activités selon leurs goûts et changer de tâche régulièrement. égalité et bien-être commun: Fourier prône l’égalité entre les membres du phalanstère. Les béné ces et les ressources sont partagés de façon équitable, et tout le monde béné cie de conditions de vie convenables, y compris de logements, de services de santé et d’éducation. Architecture et vie collective: le phalanstère est aussi un lieu physique, une grande structure communautaire qui comprend des espaces de vie, des ateliers, des salles communes et des ff fi ff ffi fl ffi fl fl ffi fi espaces verts. Fourier pensait que le cadre de vie et la proximité favorisaient la coopération et les liens sociaux. c) Pierre Joseph Proudhon (1809-1865) c.a) Biographie né dan s’une famille ouvrier, c’est parents n’ont pas les moyens pour payer leurs études il commence sa carrière en tant qu’imprimeur En autodidacte, il s’est intéressé aux questions économiques et sociales et a développé des idées qui allaient in uencer de manière durable la pensée politique. Il est célèbre pour sa critique de la propriété privée dans son ouvrage de 1840 « qu’est-ce que la propriété? » il lance la fameuse formule « La propriété, c’est le vol! » il contribue au développement de l’idée de « mutualisme », théorie économique et sociale qui propose une organisation de la société fondée sur la coopération et l’entraide, plutôt que sur la concurrence ou la domination d’un état centralisé. L’idée principale du mutualisme est que les individus et les communautés doivent pouvoir s’organiser de manière autonome et égalitaire, sans exploitation ou accumulation excessive de pouvoir ou de richesses par quelques-uns. 1863 il publie « Du principe fédératif et de la nécessité de reconstituer le parti de la révolution » dans ce texte il critique les modèles centralisés de gouvernement et propose une alternative qui repose sur une organisation décentralisée, où les entités locales et les individus possèdent une large autonomie. il a été également en désaccord avec Karl Marx, notamment sur la question de la dictature du prolétariat et du rôle de l’état dans la transition vers le socialisme. Proudhon a été emprisonné plusieurs fois pour ses écrits et ses opinions. Il a continué à publier et à in uencer le débat public jusqu’à sa mort en 1865. c.b) Une critique de la propriété capitaliste ouvrage « qu’est ce que la propriété » (1840) Développe une critique radicale de la propriété privée. Contrairement a Marx, il est contre la propriété privée mais il défend la possession Proudhon distingue deux types de propriété : la « possession » et la « propriété ». possession désigne l’usage direct d’un bien pour répondre aux besoins personnels et familiaux, comme une maison ou des outils utilisés par le travailleur lui-même. Il considère cette forme de possession comme légitime et nécessaire à la liberté individuelle. la propriété au sens capitalistes désigne l’appropriation de biens ou de moyens de production par des individus ou des entreprises qui, sans les utiliser eux-mêmes, les louent ou en tirent pro t. Ce type de propriété permet aux propriétaires de s’enrichir en exploitant le travail d’autres personnes. ( di érents revenus : loyers, l’intérêt, pro t…) Dans cette société industriel, les entreprise de caractérise par une division d’organisation de travaille résigner par le capitaliste ( qui achète le travaille individuel de chacun) ex : propriétaires foncier qui loue ses terres ou un capitalistes qui détient une usine sans y travailler s’approprie le fruit du travail de ceux qui y travaillent. fi fl fl ff fi Proudhon voit dans cette forme de propriété une source d’injustice, car elle crée des inégalités de pouvoir et de richesse au sein de la société. Le capitaliste paye chaque travailleur mais le résultat de travail collectif est supérieur a ce que le capitaliste paye individuellement. -> ce qui Proudhon appelé le vol -> accaparait de travail collectif Le droit de propriété n’est pas un droit naturel ( si non un droit aliéné ) , c’est le résultat d’une invention historique Il est acquis et ne s’exerce que parce que il y a des gens exclus ( droit du plus fort) Pour lui la reproduction de richesse est produite par le collectifs de travailleur ( eux qui produisent de la richesse pas les machines) Sans travail pas de richesse II- Le socialisme « scienti que » de Karl Marx (1818-1883) a- vie et œuvre de Marx a) Biographie née en 1818 en Allemagne dans une famille juifs Marx a étudié le droit et la philosophie à l’université de Bonn. Il se lance dans le journalisme critique sur la question social , politique… Il développe une pensée révolutionnaire en critiquant les injustices économiques et sociales, in uencé par les écrits de Hegel, mai aussi par les réalités économiques de l’époque. En 1843, il s’exile en France, où il rencontre Friedrich Engels, qui deviendra son collaborateur et ami dèle. Ensemble, ils rédigent « Le Manifeste du Parti Communiste » en 1848n un texte appelant à la lutte des classes et à la révolution prolétarienne pour renverser le capitalisme. En 1864, il crée l’Association internationale des travailleurs (AIT), également connue sous le nom de Première internationale, est une organisation fondée à Londres avec pour objectif d’unie les travailleurs de di érents pays dans une lutte commune contre le capitalisme et pour les droits sociaux et politiques. En exil à Londres, où il passe la n de sa vie, Marx continue de travailler sur ses théories économiques, publiant le premier volume de Das Kapital en 1867. Il meurt en 1883 dans la pauvreté, mais ses idées continueront de marquer le XXe siècle, in uençant des mouvements révolutionnaires. b) Œuvres principales il déroule une théorie des classes sociales Cette théorie repose sur l’idée que la société est divisées en classes sociales dé nies par leur relations aux moyens de production, c’est-à-dire aux ressources et outils nécessaires pour produire des biens et services. Selon Marx, la structure économique d’une société, ou « infrastructure » , détermine ses superstructures ( institutions, idéologies, politique, culture,etc) et cette structure repose essentiellement sur les relations entre di érentes classes sociales. « Le manifeste du parti communisme » (1848) fl fi ff fi fi ff fl fi écrit par Karl Marx et Friedrich Engels, est un texte fondateur du socialisme et du communisme. Dans cet ouvrage, ils présentent une analyse de la société capitalistes et appellent à l’union des travailleurs pour instaurer une société sans classes. Cet ouvrage est un appel à la révolution sociale pour abolir le capitalisme et établir une société plus égalitaire, sans classes. Marx et Engels expliquent que, tout au long de l’histoire, les sociétés ont été structurées par des con its entre classes sociales opposées : maîtres et esclaves, seigneurs et serfs, bourgeois et prolétaires… Selon eux, ces luttes de classes sont le moteur du changement social. deux classes principales : La bourgeoisie: la classes des capitalistes, qui possède les moyens de production ( usines, terres, capitaux) et tire pro t du travail des autres. Le prolétariat : la classe des travailleurs, qui ne possède rien d’autre que leur force de travail et qui doit vendre celle-ci pour vivre. Les capitalistes paient les travailleurs moins que la valeur de ce qu’ils produisent, créant ainsi une source de pro t pour eux-mêmes et de pauvreté pour les travailleurs. Ce processus entraine une aliénation du prolétariat, qui perd le contrôle sur son travail et le sens de celui-ci, devenant une « force de travail » au service de l’accumulation capitaliste. objectifs du communisme : abolition de la propriété privée des moyens de production : ressources et moyens de production seraient collectivisés et gérés par la communauté n de l’exploitation et des classes sociales : construire une société sans classe internationalisme prolétarien : lutte des classes comme lutte globale « Le capital » (1867) œuvre majeure de Karl Marx, publiée en 8 volumes à partir 1867. Cet ouvrage est une analyses en profondeur des rouages du système capitalistes, des lois économique qui le gouvernent, et des e ets qu’il a sur la société. il développe sa théorie de la valeur-travail. valeur d’usage : utilité ou la fonction d’un produit valeur d’échange : la valeur d’un produit sur le marché, qui dépend de la quantité de travail nécessaire pour le produire explique le concept de la plus-value qui est source du pro t dans le capitalisme. C’est la base de l’exploitation des travailleurs, car elle représente la valeur « volée » au prolétariat. Il montre comment dans un système capitalistes, la recherche constante de pro t mène a l’accumulation et la concentration du capital entre les mains d’une minorité Il analyse les crises économique comme des phénomènes inhérents au capitalisme. En cherchant à maximiser les pro ts, les capitalistes produisent souvent en excès, ce qui crée des crises de surproduction où les marchandises s’accumulent sans trouver d’acheteurs 2- Le capitalisme, un mode de production historique a)L’histoires des sociétés humaines, une succession du modes de production fi fl fi fi ff fi fi fi modes de production : façon dans les hommes reproduisent leurs conditions d’existence/ la façon dans la production de richesse est socialement organisée 3 modes de productions sont succédé : 1- mode de production antique ( aprox -4000 av JC): fondée sur l’esclavage 2- mode de production féodale ( Moyen Âge) : basé sur le servage ( servage = serfs = paysans qui ne sont pas totalement libres ) ( serf liés à la terre et ne peuvent pas la quitter sans l’autorisation du seigneur) 3- mode de production capitaliste : salariés et propriété privée de production ( caractérisée par la force du travail ( capacité physique ou intellectuels ) ) pour lui le capitalisme comme système économique est une étape important dans l’histoire de l’humanité / société humaine -> approche sociologie -historique b) Les composantes du mode de production : l’infrastructure économique et les superstructures politiques et idéologiques l’infrastructure économique : composée de l’ensemble forces productives / éléments qui permet de produire. Elle constitue la base matérielle sur laquelle repose toute la structure sociale. ressources matériel : entreprises, machines, matières primaires… ressources humaines : nombres de travailleurs… les forces productives : moyens de production (outils, machines,terres,etc) et le travail humain qui permettent de produire des biens et services dans une société donnée. Les rapports de production : relations sociales qui se forme et autour de la production et de la distribution des biens. ( ex : di érences classes sociales) selon Marx, l’infrastructure économique détermine la structure sociale car elle in uence la façon dont les ressources sont utilisées et la manière dont les richesses sont distribuées. -> pour produire de la richesse matériels, les individus passe par des rapports sociaux production* Ses rapports sociaux sont di érentes dans deux types de sociétés : société primitive : rapport sociaux en générale basé sur la coopération des individus/ société basé dans la propriété privée : rapports sociaux de production qui sont des rapport d’exploitation de l’homme par l’homme rapports sociaux de production: désignent les relations économique et sociales qui s’établissent entre les individus et les groupes dans le processus de production ( con ictuels entre les classes sociales) La superstructure est l’ensemble des institutions, idéologies, et pratiques sociales qui émergent de l’infrastructure économique. Elle se divise en deux sous-domaines: superstructure politique : Institutions politiques et les relations de pouvoir, qui conçue pour maintenir l’ordre social et préserver les intérêts des classes dominantes. Les idées dominantes dans la société capitalistes sont des « superstructures » qui servent les intérêts de la classe dominante. Ces idéologies empêchent les travailleurs de remettre en question la division sociale du travail et l’ordre capitaliste. ff ff fl fl -> pour lui l’état c’est un instrument pour défendre les avantages de la bourgeoisie superstructure idéologique : désigne l’ensemble des idées, croyances, valeurs, religion, philosophies et cultures qui in uencent la manière dont les individus perçoivent leur place dans la société. -> ensemble d’idées qui sont destinée à empêcher de voir le fonctionnement réel de la société 3- Une critique de l’économie politique classique Pour Marx l’économie politique classique c’est une manière de justi er, qui masque la réalité Discours sociales qui a la prétention de basée un discours sur les lois de réglés qui sont de résultats de la société et de l’histoire ( pour lui il n’y a pas des lois naturels ) a) Une critique de la division du travail Division social du travail : est une interprétation particulière de la réalité car pour lui c’est un système qui va être très rapidement dominée -> dénonciation des inégalités et des relations de domination qu’elle engendre dans la société capitalistes. La division sociale du travail se concentre sur la manière dont le capitalisme divise la société en classes ayant des rôles économiques et sociaux spéci ques, ce qui entraine inégalités et exploitation. La division sociale du travail crée et maintient des classes distinctes, notamment la bourgeoisie ( propriétaires des moyens de production) et le prolétariat ( travailleurs qui vendent leur force de travail). Pour Marx, cette division conduit à des rapports d’exploitations et de domination dans les mains de la bourgeoisie. La bourgeoisie contrôle les moyens de production et pro te de la force de travail du prolétariat, générant un surplus de valeur qui est capté par les capitalistes sous forme de pro t. Cela entraîne une accumulation de la richesses pour la bourgeoisie et une situation de dépendance économique pour les travailleurs, La division sociale du travail divise les individus et les éloignes de la communauté, les individus partent une partie de leur humanité et sont déconnectés les uns des autres. Ce qui empêche le prolétariat de prendre conscience de ses intérêts communs, qui a aiblit sa capacité à s’unir pour lutter contre la bourgeoisie. Marx imagine que dans une société communiste, la division sociale du travail serait abolie, permettant à tous les individus d’accéder aux mêmes ressources et aux memes rôles sans hiérarchie de classes. Dans cette société idéale, chacun pourrait développer librement ses compétences et talents, et la notion de « classes » disparaîtrait. il y’a deux mesures qui évitent que le même groupes domine - mesures réglementaire ( loi sur la concurrence ) - produit technique et innovation Division technique du travail : Pour lui, elle est imposé de façon violante aux travailleurs, ils n’ont pas de choix fl fi fi ff fi fi aliénation triple: -> aliénation par rapport au produit du travail : la marchandise qui produit ne l’appartient pas , n’a pas le droit de décision = pas contrôle sur ce qu’il crée = produit comme objet étranger -> aliénation par rapport à l’acte de production ( ou processus de travail) : le travailleur ne contrôle pas comment il travaille -> aliénation par rapport à soi-même et aux autres : le travailleur devient étranger à lui-même, Marx appelle cela « l’aliénation de l’essence humaine » b) La formulation d’une loi de population propre au capitalisme La « loi de population » de Karl Marx se réfère à une analyse critique des théories de population de Thomas Malthusien. Marx rejette l’idée malthusienne selon laquelle la croissance démographique tendrait inévitablement à dépasser les ressources disponibles, ce qui entraînerait pauvreté et famine. Selon Marx, dans un système capitaliste, la production active tend à être régulée de manière à maintenir un surplus de travailleurs, ou « armée industrielle de réserve ». il dit qu’il y a une surpopulation productifs travailleurs se divise en deux groupes : l’armée actifs -> travailleurs avec emploi l’armée industriels de réserves -> chômeurs il n’y a pas du capitalisme sans l’armée industriels de réserves, elle permet d’exercer une pression sur les salaires qui ont un emploi, car l’existence de l’armée de réserve rend les travailleurs moins enclins à exiger de meilleures conditions de travail ou des salaires plus élevés. Si les travailleurs actuels se montrent revendicatifs, les capitalistes peuvent les remplacer par ceux de la réserve, ce qui contribue à maintenir les salaires au plus bas. Cette loi de population produit des inégalités en raison de la précarité et de l’insécurité d’emploi.Les travailleurs de l’armée de réserve connaissent des périodes de chômage ou d’emplois temporaires, entraînant une baisse de leur niveau de vie, une insécurité sociale et une paupérisation. Pour Marx cette loi de population n’est pas un phénomène naturel mais une conséquences directe du fonctionnement du capitalisme. Le capitalisme a besoin d’une population de travailleurs disponibles, capables de répondre rapidement aux uctuations de la demande et de l’expansion du capital. 4- La spéci cité du mode de production capitalistes. Rappel : Pour Marx le capitalismes comme système économique et le salariat est indispensables La force de travail sont des capacité physique et intellectuels qui sont mise en mouvements au sein d’une entreprise / d’un processus de production Travail = consommation de force de travail force te travail comme élément actifs, sans elle il n’y a pas des moyens de productions. théorie de la valeur de travail : le prix du marché de travail se détermine par la quantité de travail qui est nécessaire pour produire -> constitue le prix minimal fi fl a) La notion de plus value la force du travail présent une particularité, sa valeur d’usage ( utilité ) est plus élevé que sa valeur d’échange. La di érence crée par le travail c’est ce que Marx appelé « surtravail surpayer » ou « plus value » ( terme d’exploitation) Cette plus value est déterminée par le processus de production Pour produire le capitalisme assemble du capital constant du machines et du capital variable de la force du travail. sans travail on peut pas crée de valeur Marx introduit le taux de pro t* = pro t ( divisé) / par le capital constant plus value peut accroître de 2 façons: - façon absolue ( ex :augmenter la journée de travail a salaires constant ) ( a des limites sociale ou physiologique ) - façon relative ( productivité de travail fait demander plus de travailleurs ) b) La baisse tendancielle du taux de pro t, contradiction majeure du système capitaliste pour marx le capitalisme est un système économique mais qui n’est pas tourné au besoin/ satisfaction, si non qu’un système centrer sur la génération de pro t dans un contexte de concurrence entre les capitalistes Ce capitalisme génère d’augmentation de la richesse Pour Marx cette croissance est a long terme il intègre le machinisme la recherche de pro t intégré l’intensité capitalistique* Cette intensité peut se mesurer par la composition l’organique du travail ( C sur V) pour marx c’est le travail qui crée de la richesse et qui est source du plus-value Pour lui il n’y a pas capitalisme sans crises économique -> indissociable du système capitalisme 2 raison qui l’explique : - la suraccumulation du capital ( capital constant) : lorsqu’il existe une quantité important de capital constant qui ne peut pas être rentabilisé -> destruction du capital constant comme solution - surproduction de marchandise : les capitalistes cherchent à maximiser les pro ts en augmentant l’exploitation des travailleurs ( par des salaires bas) ce qui limite leur pouvoir d’achat. Cela aggrave encore la surproduction (contradiction entre payer le moins possible et vouloir vendre les marchandise sans problème) crises économique jouent un rôle central dans la théorie du capitalisme, elles sont des manifestations inévitables et récurrentes du système capitaliste lui-même. fi ff fi fi fi fi fi Les crises détruisent le capital excédentaire ( usines fermées, faillites, destruction d’emplois), mais elles permettent aussi une réorganisation du système : - elles éminent les entreprises les moins compétitives - elles renforcent la concentration du capital, car les grandes entreprises rachètent ou remplacent les plus petites. conclusion marx 5 idée importantes : - montre que le capitalistes est un système économique historiquement située - montre qui est un système dynamique( qui est un expansion ) ( mondialisation) - système basée sur l’accumulation de capital ( pro t comme but et moyen) - système qui recherche ( de manière permanente ) augmenter la productivité - système qui est con ictuelle autour de comment produire et partager la richesse fl fi

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