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Ce document de travail explore les concepts fondamentaux de la sociologie, notamment la notion de fait social et d'action sociale. Il présente les perspectives de Durkheim et Weber, et discute des méthodes sociologiques.
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Doc de travail socio géné 1. Que’est ce que la sociologie D’après Anthony GIDDENS (1999), « la sociologie consiste en l’étude de la vie sociale, des groupes et des sociétés » 1.1 CONNAISSANCE Connaitre une réalité c’est : 1.pouvoir décrire cette réalité. 2.mettre en évidence les relations qu...
Doc de travail socio géné 1. Que’est ce que la sociologie D’après Anthony GIDDENS (1999), « la sociologie consiste en l’étude de la vie sociale, des groupes et des sociétés » 1.1 CONNAISSANCE Connaitre une réalité c’est : 1.pouvoir décrire cette réalité. 2.mettre en évidence les relations qu’entretiennent les différents aspects de cette réalité. 3.expliquer cette réalité. La connaissance sociologique implique donc : 1.La description d’une réalité particulière que l’on appelle les phénomènes sociaux. 2.La mise en évidence des relations qu’entretiennent les différents éléments de cette réalité 3.Sur base de la description et des relations mises en évidence, un raisonnement, une analyse, une modélisation, qui permettent de dégager une explication apte à rendre cette réalité davantage compréhensible, intelligible. 1.2. SCIENTIFIQUE 1.2.1. La sociologie est une science Ce qui donne à la sociologie le caractère d’une science, c’est le fait que cette forme de connaissance s’articule sur une démarche particulière. 1.2.2. La sociologie est une science humaine Science humaine = L’ensemble des disciplines qui ont pour objet l’être humain et ses comportements individuels et collectifs, passés et présents Au sein des sciences humaines, on trouve aussi l’ensemble des sciences sociales. 1.2.3. La sociologie est une science sociale La sociologie s’inscrit dans l’ensemble des sciences sociales puisqu’elle s’intéresse à l’être humain dans ses relations avec d’autres êtres humains, à l’être humain dans ses relations avec des groupes, des collectivités 1.2.4 La sociologie est une discipline scientifique spécifique Ce qui détermine les spécificités des différentes disciplines en sciences humaines, ce n’est pas tant les objets qu’elles étudient que : - Les points de vue qu’elles adoptent pour étudier ces objets. - Les outils utilisés (méthode) - Les intentions dans la démarche de connaissance Ce n’est donc pas l’objet en soi qui détermine la discipline scientifique. Ce sont davantage l’angle d’approche, le point de vue, les méthodes que l’on va adopter qui précisent la discipline dans laquelle on s’inscrit Ce qui caractérise la sociologie comme discipline scientifique spécifique, ce sont donc : - Son (ses) point(s) de vue = Phénomènes sociaux (cfr point 3.) - Sa (ses) outils = Méthode (cfr point 4.) - l’(les) intention(s) dans le démarche de recherche (cfr partie II : Les fondations de la sociologie) 1.3 POINT DE VUE : PHÉNOMENES SOCIAUX Lorsque la sociologie s’intéresse à un objet d’étude, elle le regarde, le décrit et l’analyse à partir du point de vue des phénomènes sociaux. Les phénomènes sociaux recouvrent : - L’action sociale - Fait social Action sociale et fait social correspondent en gros à deux pôles qui mettent en tension la discipline sociologique. Max WEBER s’intéressait en priorité à l’action sociale Emile DURKHEIM s’intéressait en priorité au fait social 1.3.1 L’action sociale L’action sociale est une manifestation concrète, en actes, posée par des individus ou des groupes, et qui est effectuée de façon significative en fonction d’autrui. Toute action humaine Qu’elle soit individuelle ou collective Prend sens quand elle compte de l’existence d’autrui pour agir. Webber -> comportement humain compréhensible via l’étude des relations social Les relations sociales sont des ensembles d’activités réciproques Relation social = donne un sens (subjectif) au comportement La relation sociale conditionne l’action social (pose des barrières, on ne fait pas n’importe quoi) 4 types d’action sociale : 1.Action rationnelle en Action que l’individu va poser dans le but finalité d’atteindre un résultat, un résultat prédéterminer par l’individu (objectif ou situation précise) 2.Action rationnelle en Il s’agit d’une action que l’on pose parce qu’on est valeur convaincu de sa valeur en soi (intrinsèque). Elle reste rationnelle parce qu’elle implique un raisonnement 3. Action affective Action irrationnelle et presque immédiate -> induit un manque de raisonnement 4. Action traditionnelle Action qui repose sur la coutume, on ne se pose même plus la question ni de leur fondement, ni de leur utilité. Ces actions sont à nuancer car pas max irrationnel comme max rationnel La typologie simplifie la réalité mais lui enlève sa complexité(nuance) 1.3.2 Le fait social (DURKHEIM) (Macrosociologique Holistique) La compréhension de la société ne peut pas se réduire à la compréhension des individus Durkheim : « la société est plus que la somme des individus qui la composent » Le fait social : - Possède une existence propre - S’impose de l’extérieur aux individus à travers les faits sociaux -> force Le fait social est ce cadre contraignant dans lequel nous vivons tous Cette force contraignante s’impose : Effet de nombre Plus une manière d’agir, de penser, de sentir, est partagée par un grand nombre d’individu, plus elle a de force pour s’imposer (effet de conformisme) Effet de durée L’intériorisation de ces contraintes passe par ce qu’on appelle des instances de socialisation : la famille, l’école, les médias diffusent des modèles sociaux Ces contraintes sociales peut prendre plusieurs dimensions mais il naît constamment d’une observation de situation commune : fou rire collectif, tendances vestimentaire, carde qu’impose la hiérarchie Bien que les individu est incorporé ces contraintes, il ne se rendent des fois même plus contentes qu’elles en sont une Fait social : synthèse Vie propre et indépendante Extérieur aux individus Pouvoir de contrainte : - Effet de nombre : accentue la force relativement au nombre d’individu qui compose le fait social - Effet de durée : intériorisation des contraintes par le biais d’instances social (écoles, famille,..) qui diffusent des modèlent sociaux 1.3.3 Action sociale et fait social : une nécessaire articulation Webber Durkheim Comprendre la société à travers les Comprendre la société à travers les actions individuelles cadres qui contraignent les actions sociales L’être humain semble plus libre Humain contraint/soumit à des déterminismes sociaux important La relation sociale conditionne en partie l’action des individus L’homme serait à la fois en partie libre et en partie déterminé, que les déterminations et la liberté seraient même consubstantielles (indissociables). il se pourrait qu’il n’y ait pas d’action sociale sans fait social et inversement Pas d’actions sociales sans faits Les faits sociaux, bien qu’ils sociales contraignent, rendent l’action possible Référencement d’un ensemble collectif en offrant un cadre commun de sens qui de sens préexistant et extérieur à permet aux individus de comprendre l’individu leur situation et de choisir des actions significatives. Pas de fait social sans actions - L’actions social réactualise le fait sociales social jour après jours - Reproduction (reproduction) - Transformation - L’action social fait évoluer le fait social dans le temp car force est de constater que l’action social contient un temps soit peu de liberté et echappe donc à un déterminisme social absolue (transformation) Exemple : l’action politique qui vise clairement et explicitement à la transformation d’un fait social Mouvement social pour caractériser ce type d’action collective Transformation des cadres organisationnels et de certaines orientations majeures de la société Aussi Lorsque des actions individuelles absolument rationnelles s’agrègent, elles peuvent générer des effets pervers (non voulu, non prévus, irrationnels…) 1.3.4. Configuration sociale : Norbert ÉLIAS Déf configuration social : Situation spatio-temporelle concrète d’interdépendance associant des structure social (fait sociaux) et des structure psychique (action social) Action sociale L'action sociale joue ici un rôle dynamique et transformatif, puisqu'elle est le moteur du changement de la configuration sociale Fait social Le fait social structure les actions sociales en fournissant un cadre contraignant mais évolutif. Il conditionne les choix possibles tout en étant lui-même modifié par les actions successives. Configuration sociale L'action sociale contribue à transformer la configuration sociale, tandis que le fait social, en retour, encadre et influence les actions individuelles. La configuration est donc à la fois produite et productrice des comportements sociaux. Existence propre distincte de l’action ou du fait social (situation spatio-temporel ,..) Dans cette perspective, la sociologie est la science qui cherche à décrire les configurations, 1.4 Méthode Sociologie = étude des phénomènes sociaux (action sociale et fait social) La méthode sociologique peut être précisée à partir de quatre règles essentielles Les faits sociaux doivent être considérés comme des choses. - Ne dit rien de la nature des faits sociaux en soi, mais précise la façon de les observer. - La nécessité de produire des concepts - La notion de « normalité » - La double herméneutique La règle de totalité. La cause d’un fait social doit être recherchée dans d’autres faits sociaux. La règle de la construction du fait. - Méthodes quantitatives - Les sources des chiffres - L’interprétation des chiffres. - Méthodes qualitatives - Réflexivité « La chose s'oppose à l'idée, comme ce que l'on connaît du dehors à ce que l'on connaît du dedans » Victor Cousin √ × La sociologie se consacre à l’étude de Pour éviter de tomber dans le la chose et prend une démarche subjectivisme (l’étude d’une idée, de réalité l’intérieur) objectiviste (étude du dehors, de l’observable, de la réalité extérieur) Objectivisme : Approche scientifique qui Subjectivisme = doctrine selon laquelle considère les phénomènes sociaux tout ce qui existe n’a de réalité qu’en comme des réalités objectives, fonction d’un sujet pensant, d’une extérieures aux individus, pouvant être conscience qui la lui donne étudiées de manière neutre et indépendante Remarque, aucun scientifique n’est absolument à l’abri d’une forme de subjectivisme : ANTHROPOCENTRISME ETHNOCENTRISME L’étude d’un groupe social ou phénomène social ne sera jamais absolument objectif car notre propre réflexion sur le sujet est fondée sur des pré-construction, même la façon dont nous nous intéressons a quelque chose et donc la manière dont on le voit est pervertis par nos expérience et appréhensions antérieur à l’étude du cas Ne pas oublier les facteurs fondamentaux de notre pensée ainsi que les pré- construction qui en découle aussi respectueuse d’une méthodologie relative à une discipline qu’elle puissent être seront susceptible de nous empêcher de voir quelque chose tel qu’elle est Anthropocentrisme Dépasser la familiarité et l'intuition spontanée Si l’on s’en tient à nos impressions personnelles, purement subjectives, il ne s’agit pas de sociologie = se défaire d’une sociologie spontané basé sur nos préjugé et l’intériorisation du fait social Ne pas réduire l’humain à un objet observable mais se contenter de le rendre observable La nécessité de produire des concepts On va produire des concepts pour éviter de tomber dans des définitions de concepts trop imprécise, empreint de préjugés qui ne sont pas favorables à une démarche objective Nécessité de produire des concepts = termes abstraits et révisables visant à rendre intelligible une réalité social complexe La normalité - Jugement moral Langage courant - Normatif Exemple : le crime est anormal dans le sens commun - Pas de jugement moral Langage sociologique - Caractérisé par un état de tendance statistique Exemple le crime est tout à fait normal en sociologie (on parle de fait objectif pas de moral) Un fait social est normal pour se produit dans la moyenne des sociétés observer La double herméneutique >interprétation des acteurs sociaux de leur propre réalité -> partage de cette interprétation avec le monde scientifique via langage profane (non scientifique) ( but : donnée des pensée à conceptualiser au sociologue) -> analyse et conceptualisation de l’interprétation des acteurs sociaux par les scientifique -> partage en langue scientifique ( revue scientifique et livre spécialiser en gros partage d’un travail fini d’un concept-> réception par le monde social et réinterprétation du concept ect ect Ce que dit le monde scientifique dans le monde social peut avoir un impact significatif dans le monde social La règle de totalité. Un fait social ne peut être compris comme une entité isolée, il faut prendre en considération toutes les relations significatives Pour comprendre un fait social, il est nécessaire de le replacer dans un contexte qui lui donne du sens au risque de rester dans les « clichés » Ce tout est donc composé de toutes les relations significatives pouvant le contextualiser et d’autres fait sociaux qui ensembles donne enfin du sens à ce tout, a ce fait social. Exemple : Comparaison entre description ≠ analyse Description des faits La culture de la classe populaire est marquée par une mauvaise éducation financière : dépense superflue et déraisonnables Ils ont besoin d’une moralisation et d’éducation sur la gestion de leur finance Analyse dans sa globalité Certes dépense superflue Mais réalité est qu’avec d’aussi faible revenu il leur est inconcevable d’épargner sur le long terme contrairement aux autres classes, il justifie donc ces dépenses par une envie de profiter du moment présent et dans du comfort Ils n’ont pas besoin d’être éduquer ils ont conscience de cette réalité et s’en accomode La cause d’un fait social doit être recherchée dans d’autres faits sociaux. Dans l’ensemble que représente un fait social, le sociologue s’intéresse aux faits sociaux Les élément, cause qui font partie d’un autre domaine que celui du social seront laissé aux acteurs de ce domaine On pourrait donc préciser cette règle en affirmant que la cause d’un phénomène social (faits et actions sociales) doit être recherchée dans d’autres phénomènes sociaux (faits et actions sociales). On pourrait donc préciser cette règle en affirmant que la cause d’un phénomène social (faits et actions sociales) doit être recherchée dans d’autres phénomènes sociaux (faits et actions sociales). La règle de la construction du fait. La méthode sociologique repose en permanence sur la tension entre empirisme et théorie. La théorie Construction intellectuelle qui propose un modèle rationnel de compréhension de la réalité, élaboré à l’aide de classifications, de typologies, de concepts, d’hypothèses. L’empirisme Doctrine qui stipule que toute connaissance dérive de l’expérience, qu’il n’y a rien dans l’intelligence qui ne passe auparavant par les sens Théorie comme empirisme ne suffise pas individuellement à constituer une méthode sociologique fiables La construction sociologique du fait passe donc nécessairement par cette tension permanente entre collecte de données, de matériau, et élaboration théorique Deux grands ensembles d’outils empiriques : Méthode quantitatives Les méthodes quantitatives utilisent les statistiques pour dégager des lois générales sur les phénomènes sociaux à partir d'échantillons représentatifs. Un échantillon correctement choisi et construit permet d'observer une partie de la population pour en tirer des conclusions sur l'ensemble. Points clés : 1. Échantillonnage : Il vise à créer un modèle réduit de la population étudiée. La pertinence des statistiques dépend principalement de la qualité de l'échantillon. 2. Taille de l’échantillon : Une fois l’échantillon correctement construit, sa taille améliore la précision des résultats. Plus il est grand, plus les écarts sont réduits et fiables. 3. Précaution : Bien que les statistiques semblent solides, elles peuvent donner une illusion de vérité s’il y a un manque de rigueur. A) Les sources des Exemple avec stat criminalité chiffres 1. La connaissance que la police a de ces phénomènes. 2. L’activité policière et les priorités fixées par les services de police. Problèmes majeurs : Chiffre noir : Les crimes non signalés ou ignorés par la police ne sont pas comptabilisés (ex. violence privée). Priorités policières : Une surreprésentation de certains crimes (ex. vols de vélos) peut résulter d’une intensification des actions policières sur ces problèmes et non d’une augmentation réelle des infractions. Ainsi, les statistiques criminelles dépendent des actions et choix stratégiques de la police plutôt que d’une image fidèle de la criminalité globale. B) L’interprétation des Il faut se méfier des interprétations hâtives ou chiffres. erronées des chiffres. Leur objectivité apparente ne doit pas empêcher de les recontextualiser et d’établir des liens théoriques pour comprendre leur signification réelle. Pas parce qu’il y a + de vélo a Amsterdam qu’a paris qu’il y a plus de vol à paris qu’à Amsterdam. Qualitative méthode Les méthodes qualitatives sont essentielles pour comprendre la dimension subjective et contextuelle des phénomènes sociaux. Outils principaux - Observation - Entretien sociologique Rôles - Elles permettent d'étudier des petits groupes ou organisations. - Elles contextualisent l’analyse et accèdent au sens donné par les individus à leurs actions ou situations. Validation Le degré de saturation valide les informations : lorsqu’aucune nouvelle donnée significative n’émerge malgré les observations ou entretient supplémentaire, on considère que l’information est saturée donc valide Réflexivité La réflexivité, c’est la capacité de se prendre soi-même comme objet d’analyse. La réflexivité devrait figurer comme telle au sein des méthodes sociologiques. Le sociologue doit tout d’abord se connaître, déterminer les intérêt qui pourrait potentiellement interférer avec l’analyse d’un fait social. On doit s’assurer que l’on soit un sujet d’étude fiable La réflexivité constitue donc un outil méthodologique à part entière. il convient de se passer soi-même à l’analyse et d’être attentif à sa propre implication dans l’objet que l’on étudie. Il faut considérer ceci comme un phénomène social au même titre que les autres et appliquer à soi-même le point de vue et les méthodes de la sociologie pour élucider cette question Chapitre 2 : Les fondations de la sociologie Montesquieu représente comme un précurseur direct de la sociologie. 19ième siècle, la sociologie devient une science notamment grâce au conditions favorables qu’on offertes : - De la révolution des idées, et en particulier du développement des sciences naturelles. - Des révolutions politiques - De la révolution industrielle et de l’émergence de la « question sociale » 2.1 (R)évolution des idées 2.1.1 Évolution de la philosophie sociale et politique (cartésianisme, rationalité et sécularisation) Laïcisation progressive de la société avec le rationalisme de Descartes = sécularisation > La religion perd de son monopole en tant que système explicatif > Dans le même temps apparaît une métaphysique sociale qui pose les grands principes idéaux tels que contrat social, liberté, responsabilité, égalité, fraternité Cette évolution des idées va soutenir l’émergence des révolutions politiques 2.1.2 Développement des sciences et des techniques Mathématique Dev mathématique = probabilité -> création système assurantiel (système de sécurité social) Technique Création de l’énergie vapeur -> moins de dépendance par rapport à la nature = nouvelles formes de production industrielle Médicale - conception du corps comme un ensembles d’organes interdépendant + Claude Bernard et l’homéostasie (équilibre biologique) que la maladie rond et incite le corps à retrouver cette homéostasie - toute cellule à une vie propre mais est relié à l’entièreté de l’organisme - Lamarck, Von Baër, Darwin et Wallace : travaux sur l’évolution des espèces liée à leur adaptation à leur environnement naturel 2.2 Révolutions politiques et question de stabilité. - 1648 en Angleterre, - 1775-1783 en Amérique, - 1789 en France et ailleurs en Europe. affrontements idéologiques costauds sur de nouvelles conceptions de la société et de l’ordre politique. 2.3 Révolution industrielle et question sociale Science + technique = révolution industrielle Révolution industrielle = modes de productions industrielles Modes de production industrielle = modification orga écono et orga du travail Progressivement, on voit apparaître un prolétariat L’organisation industrielle plonge les classes laborieuses dans une situation sociale désastreuse et se concentre dans des espaces relativement réduits et provoque des risques pour l’ordres sociales (revendication, émeutes social et politique La « question sociale » ne peut plus être ignorée. 2.4. Deux crises, deux questionnements et la sociologie comme perspective de réponse En synthèse, cette époque est marquée par deux questions essentielles : 1) comment apporter une stabilité politique 2) et comment répondre à la question sociale liée à l’industrialisation ? Dieu ne semble plus fournir une piste de solution satisfaisante-> sécularisation Philosophie non plus car conflit idéologique sur l’organisation social et politique Il ne reste plus que les sciences naturelles, un domaine qui pourrait produire une science de la société 2.4.1. L’influence de la physique : la physique sociale Certains vont se tourner vers la physique. C’est le cas d’un Belge, Quételet (1796-1874) qui publie un grand nombre d’enquêtes sur le paupérisme et les conditions de vie des ouvriers et de leur famille sont réalisées dans cette optique statistique En France, Villermé (1782-1863) (médecin et statisticien) réalise une véritable enquête de terrain dans le milieu des ouvriers du textile En Angleterre, Engels (1820-1895) analyse et dénonce l’exploitation de la classe ouvrière. En Allemagne, c’est le jeune Max WEBER, âgé de 28 ans en 1892, qui dépose un rapport sur la Situation des travailleurs ruraux en Allemagne orientale. C’est à cette époque aussi que se développe un courant de statistiques morales ou sociales 2.4.2. L’influence de la biologie (et de la médecine) : la socio- logie La société n’est-elle pas un corps, constitué d’organes (organisations) avec des fonctions spécifiques, à la fois autonomes mais interdépendants ? Les individus ne constituent-ils pas les cellules de ce corps social ? Toutes les avancées dans l’étude des organismes vivants rouver un écho favorable dans la naissance de cette nouvelle science de la société Herbert Spencer, d’Auguste COMTE, Espinas, Durkheim Le tissu social : est dans sa globalité le corps mais aussi fondent les organes ect -> l’agglomération des cellules forme les fonctions vitales ou non d’un corps comme des groupes d’individu peuvent le faire également Loi de récapitulation : Chaque individu évolue au cours de sa propre vie en récapitulant tous les stades d’évolution par laquelle il passe , nous sommes constamment la somme de nos expériences passées 2.2 August Comte Biologie apporte la compréhension des phénomènes sociaux Dans l’esprit de son temps, COMTE considère que le critère de vérité n’est pas dans la religion, ni dans la métaphysique, mais bien dans l’expérience sensible 2.2.1 Loi des 3 états (état de la personne) Etat théologique Explique les phénomènes sociaux à Enfance travers des agents surnaturels Ancien régime (droit absolue de droit transcendant (magie, religion) divin) Etat métaphysique L’homme explique les phénomènes par Adolescence des entités abstraites, des causes Révolution politique du 18ème lumières ultimes, des idées philosophiques, des grands principes abstraits (comme la liberté, la justice, etc.). Etat positif / scientifique L’homme explique les phénomènes en Maturité se limitant à les observer et à en Époque de Comte dégager des lois de fonctionnement. On s’en tient à l’expérience sensible et l’on exclut les causes surnaturelles ou abstraites. 2.2.2 Classification des sciences Historiquement on passe de la philosophie aux sciences et dans le même temps la science va nous affranchir du pouvoir de dieu et de la nature. Les sciences les moins complexes traiteraient de matières abstraites, éloignées du vivant et de l’humain. Plus elles traitent de matières concrètes, vivantes et proches de l’humain, et plus leur complexité s’accroît Suivant cela August pense qu’en inventant la sociologie, il crée la science la plus complexe et donc la plus rapprocher du réel et de l’humain Contradiction : exemple avec Réf à St-Augustin (354-430) : Théorie des deux glaives Pouvoir spirituel Ref a théorie des deux glève – Saint Augustin : -Pouvoir temporel -> roi -Pouvoir spirituel -> église, religion -> donné par dieu Temps moderne -pouvoir temporel -> dirigeant -pouvoir spirituel -> sociologue ??? -> donné par la raison Ce schéma explique une des théories contradictoires d’August Comte Première contradiction Désirant dépasser les sciences passées et diriger le monde dans une nouvel air, il va chercher une vieille théorie du moyenne âge et retourne donc en arrière 2.2.3 De la bio à la sociologie A. Pourquoi la sociologie ->Physique = approche analytique, on isole le phénomène pour le comprendre ->Biologie = approche synthétique, on comprend un élément en le mettant en lien avec l’organisme auxquelles il appartient -> exemple organe sans corps = matière morte Cette explication nous fait comprendre l’ethimologie du mot sociologie car comprend la particule « iologie » comme biologie avec cette approche synthétique et non analytique D’où l’analogie entre corp humain et tissu social La biologie est également vu comme plus complexe par Comte et donc plus pertinente comme inspiration dans la création d’une nouvelle science Dans le processus d’apparition des sciences, chaque science après avoir été exploré donne des pistes dans l’apparition d’une autre B. Nouvelle religion Comte a essayé de faire passer les sociologues comme des nouveaux prêtres Et faire de la sociologie un nouveau culte religieux 2.3. HERBERT SPENCER (1820-1903) 2.3.1 Analogies entre organisme social et organisme vivant Soutien : syst alimentaire -> système industriel (utilise le système commercial pour distribuer) Distribution : syst cardio vasculaire -> sys commercial + communication (l’utilisation des biens et leur distribution va être réguler par le gouvernement majoritairement et l’organisme militaire) Régulation : syst nerveux central -> gouvernement + militaire -> syst dirigeant et opérationnel ( défense,action,..) 2.3.2. Évolution par la complexification Les organismes vivants sont passé d’organisme simple et homogène à complexe et hétérogène La société humaine suit ce schéma-là selon Spencer Processus de complexification Les organismes se complexifie par division des activités tout en restant interconnecté Chaque évènement a impacté sur un autre et donc pour prévoir les conséquences de mouvement d’organisme social va être de plus en plus complexe à déterminer notamment pour les organisme de contrôle ( l’état) Selon Spencer à un moment la société deviendra tellement complexe qu’elle finira par s’autoréguler par consensus sans entité supérieur Induit l’absence d’intervention de l’état 2.3.3. La dimension politique : contre l’intervention de l’Etat Darwin c’est l’évolution par la compétition + fort > - fort A son époque, grande bretagne, on maintient les sdf en vie ect alors qu’il ne participe pas à l’activité social donc un petit massacre car il servent à rien serait kiffant pour Spencer Amène plus aucune protect social et intervention de l’état et amène le neo libéralisme et donc un régime fasciste Selon spencer Darwin dit nique ta mère on n’est pas ensemble t’a rien compris Nous on est solidaire y’a pas de génocide ici 2.4. EMILE DURKHEIM (1858-1917) 2.4.1 La conscience collective -Conscience collective -> sens commun L’ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyenne des membres d’une même société Superforces qui regroupe les volontés individuelles d’un groupe autour d’une même action -> rituels tribaux L’intuition d’un monde sacré, l’intuition qu’il existe une force anonyme, diffuse, supérieure aux individus, bien que toute proche d’eux, n’est autre que l’intuition d’une conscience collective qui montre toute sa force dans les moments de communion intense au sein du clan. La religion serait donc, pour DURKHEIM, une sorte de transfiguration de la conscience collective : La religion va instaurer une manière de raisonner à leur croyant propre au contenue de la religion Particularité-> fusion interpersonnelle lors d’activité commune Les tribus ont des totems qui sont les symboles de leur attachement au collectif Ils adorent inconsciemment cette divinité construite autour de ce culte 2.4.2 Formes de solidarité DURKHEIM défend l’idée qu’une société n’existe qu’à partir du moment où une forme de solidarité relie les individus qui la composent La solidarité est une forme de dépendance mutuelle entre les individus, qui assure et maintient leur cohésion. Pour DURKHEIM, le changement fondamental qui touche la société du 19ème siècle, c’est une transformation profonde des formes de solidarité par rapport à avant l’industrialisation. Pour Durkheim -> la solidarité est la contribution de chaque individu par son travail au bon fonctionnement de la société (Malthus pensait que l’évolution démographique finirait par nous tué car on finirait par manquer de moyens de subsistance mais Durkheim le contredit en disant qu’il n’avais pas prit en compte la transformation des formes de solidarités) En effet dit DURKHEIM, les sociétés préindustrielles se caractéris(ai)ent par une solidarité mécanique, tandis que les sociétés industrielles sont marquées par un processus de différenciation qui établit une solidarité organique. 2.4.3 Solidarité mécanique et organique 1) SOLIDARITE MECANIQUE Solidarité mécanique est une forme de solidarité par similitude - La conscience collective y est tellement forte que les individus sont peu différenciés - On parle en termes de « on » pas en « je » - Propre à la société traditionnelle - Conscience collective + forte = plus contraignante pour les individus (moins de liberté) 2) DIFFERENCIATION SOCIAL ET DIVISION DU TRAVAIL - La densité morale, c’est la quantité et l’intensité des communications et des échanges entre individus. + - Pression démographique croissante amène des individus à entrer en contact avec des individu qu’il ne connaissent pas, il est plus difficile de se reconnaitre dans l’autre = Altérité, différence = conscience collective moins forte, on commence à parler en « je »et on commence à se différencier de cette conscience collective - Lorsque les individus sont nombreux, la lutte pour la survie est plus importante Plutôt que de s’éliminer, les individus différenciés vont se répartir les tâches. Chacun va avoir une fonction plus spécifique, plus spécialisée. C’est ce que DURKHEIM appelle la division du travail social ; c’est-à-dire la division et la répartition des contributions de chacun à la vie en société. Exemple : L’artisan qui opère l’entièreté de la production devient un ouvrier spécialiser à une tâche 3) SOLIDARITE ORGANIQUE La différenciation sociale va déboucher sur un nouveau type de différenciation social, la solidarité organique : Il s’agit d’une solidarité qui repose (non plus sur la similitude entre les individus, mais bien) sur la différence entre les individus. - Propre à la société moderne - Propre au modèle de production industrielle Dans la société moderne, c’est précisément parce que les individus sont différents qu’une cohésion sociale peut exister. De la différence croissante entre les individus découle la complémentarité - Les valeurs d’autonomie et de liberté individuelle sont promues par les sociétés moderne - Pour DURKHEIM, l’individualisme est un fait social. Il relève moins des consciences individuelles que d’une conscience collective. Une conscience collective qui s’impose aux individus en leur enjoignant d’être autonomes, libres et différenciés puisque la différenciation est le principe sur lequel repose notre forme de solidarité organique mais cela reste paradoxale car en nous enjoignant tous à être autonome ce choix que nous faisons tous ne relève pas d’un choix individuel mais d’une conscience collective 2.4.4 Les types de suicide Le suicide est aussi un fait social et pas seulement psychologique L’intégration Processus par lequel une société ou un groupe social s’efforce de faire adhérer ses membres à quelque chose qui les dépasse, qui aille au-delà de leur intérêt personnel = conscience collective Régulation Processus par lequel la société tente de réguler les besoins soi- disant illimités des individus au moyen de règles : normes Suicide altruiste Trop de gens autour d’un même idéal, leur vie n’a plus aucune valeur car perdus dans l’infiniment grand de la cause Soldat à la guerre Individualisation inexistante Intégration extrême Suicide égoïste L’individu préfère se donner la mort car ne se sent plus intégrer dans un idéal collectif ex : 95% mariée et enfant, les 5% restant ne se sentiront pas normaux car pas intégrer dans les 95% Individualisation extrême Intégration faible Suicide fataliste Trop de règles, plus aucunes libertés et le sentiment de ne pouvoir rien faire concrètement pour changer les choses si ce n’est s’ôter la vie Suicide en prison Modération extrême Suicide Manque de norme ou bouleversement de celle établit, passé anomique d’un style de vie à un autre, dénaturer, l’individu est perdu par le manque de normes et la dernière étape de sa perdition est le suicide -> modération inexistante Gabriel Tarde (sociologue contemporain de DURKHEIM) estimait que l’ordre social reposait sur l’imitation entre les individus -> Durkheim balaye cela car il devrait y’avoir une contagion entre les régions 2.4.5 Le normal et le pathologique Le suicide est une norme commune à toutes sociétés Règles Le poids de chaque type de suicide diffère selon l’époque et les groupes sociaux Société traditionnel (préindustriel) Les suicides fatalistes et altruiste en période Solidarité mécanique préindustrielle sont les plus commun Conscience collective fort Solidarité mécanique = conscience collective forte Intégration et régulation excessive Société moderne (industriel) Solidarité organique La différenciation social (industrialisation (Différenciation social et notamment) est une cause de suicide majeur individualisation) au temps de la société moderne Conscience collective moins ofrte Type de suicide les plus recenser dans la société moderne sont égoïste et anomique car : Solidarité organique (fondé sur la différenciation et l’individualisation) = conscience collective moins forte car on promut l’autonomie individuel comme valeur collective Régulation et intégration insuffisante D’un point de vue sociologique, le suicide devient anormal quand son taux n’est plus constant -> augmentation par ex Constant = normal pour le sociologue Pathologique = anormal pour le sociologue 2.4.6 Vers un droit restitutif Important : rapport entre type de solidarité et de droit Droit répressif Le spectacle du supplice pour renforcer la conscience collective ayant été transgresser de ses normes Quelqu’un tue quelqu’un on va le défoncer devant tout le monde pour assurer un sentiment collectif de justice Le droit Remettre les choses en état au regard de la justice restitutif À l’époque, une série de droits apparaissent pour organiser Ou coopératif la coopération entre les individus. C’est le cas des droits commerciaux, des droits constitutionnels, de la naissance des droits du travail, des droits sociaux, naissance au 19ième avec contrat social Un acte n’est dit criminel qu’à partir du moment ou la société l’a défini comme tel. 2.4.7. Réforme proposée par DURKHEIM : le socialisme. 1. Pathologies de la société moderne Problème principal : insuffisance d’intégration et de régulation. Solution selon Durkheim : Pas de retour à une solidarité mécanique (comme dans le passé), mais renforcer la solidarité organique. 2. Rôle de la famille Observation : Les familles modernes, avec moins d’enfants, ne peuvent plus remplir leur rôle intégrateur et régulateur comme avant. Conséquence : Trouver d'autres institutions pour pallier ce déficit. 1ère solution l’éducation Fonction intégratrice : Transmet la conscience collective et les valeurs communes (raison, liberté, responsabilité). Fonction régulatrice : Inculque des normes pour maîtriser les désirs individuels illimités. But : Créer un socle moral partagé et transcendant les intérêts personnels. + 2ème solution Organisation économique Proposition : Création de corporations, regroupant employeurs, employés et représentants de l’État. o Objectifs : Intégrer les différents groupes sociaux. Moraliser et réguler les relations économiques. o Modèle inspiré : Pas une reproduction des corporations médiévales, mais une adaptation pour la société moderne. 5. Influence de Durkheim Ses idées se retrouvent dans plusieurs institutions : o École républicaine : Diffusion de valeurs communes et éducation pour tous. o Syndicats et organisations paritaires : Collaboration entre employeurs, salariés et l’État. o Sécurité sociale : Organisation de la solidarité nationale et reconnaissance des droits sociaux. 2.5 Karl Marks Karl Marks adapte la philosophie hégélienne à l’analyse économique, historique et sociologique de la société industrielle et capitaliste. On dit de sa sociologie qu’elle est matérialiste, historique et dialectique. 2.5.1 Matérialisme C’est donc en étudiant en priorité le monde matériel que l’on comprend comment la société fonctionne, comment ses membres pensent et agissent Les faits de conscience, les manières de penser, de sentir, de ressentir sont aussi sociales ; que les faits de conscience sont collectifs, supérieurs et s’imposent comme une réalité matérielle aux hommes qui vivent en leur sein. Les fait de conscience peuvent être individuel mais aussi collectif et social sous cette forme Autrement dit, les idées relèvent du monde matériel dans la mesure où, extérieures à l’être, elles sont parties constitutives du monde qui l’entoure. Les idées relèvent du matériel dans la mesure où leur réalité subsiste indépendamment de la conscience des individus Les idées s’incarnent dans la matière « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience ». 2.5.2 Infrastructure et superstructure C’est l’infrastructure qui détermine la superstructure = Ce sont les formes du système de production qui déterminent les institutions sociales et les consciences C’est pourquoi la sociologie de MARX se fonde d’abord sur une analyse économique de la société tout en dépassant la seule approche économique Les - L’ensemble des formes politiques, juridiques et superstructures idéologiques liés à un état donné de l’infrastructure économique - La superstructure recouvre aussi les formes de la conscience sociale (les idéologies, valeurs, croyances) - Le monde des idées en tant que réalité matérielle s’inscrit donc dans la superstructure. Les infrastructures Système de production composé de : - Les forces matérielles de production qui reposent sur l’état des techniques disponibles (outil, énergie, moyens de communication) - Les forces humaines de production qui correspondent aux forces de travail qui mettent en œuvres les forces matérielles - Les rapports sociaux de production caractérisent le lien entre les forces humaines et les forces matérielles -> répartition des tâches et des moyens de production - Les modes de production = Les rapports sociaux de production + force de production ( H+M) + temps donné 2.5.3 Matérialisme historique et dialectique a) Chaque phénomène est constitué par l’unité des contraires. b) Le frottement des contraires produit le mouvement vers la résolution de la contradiction c) Cette solution fait place à une nouvelle contradiction, une nouvelle configuration de contraires qui devra à son tour se résoudre. = Évoque un processus de matérialisme dialectique -> thèse->antithèse->synthèse En termes sociologiques, une société à un moment donné est définie par un système de production (une infrastructure) et une superstructure qui y est associée. Confrontées à leurs propres contradictions, les sociétés changent : d’abord l’infrastructure et puis la superstructure. Matérialisme Dialectique 1 Une société à un moment donné est définie par un système de production (une infrastructure) et une superstructure 2 Apparition de contradiction de frottement 3 L’infrastructure et puis la superstructure des sociétés changent dans ce schéma, marks met en évidence le perpétuel conflit des opposition dominante- dominé, pour lui le communisme éradiquera ce conflit perpétuel par l’abolition d’un pouvoir dominant 2.5.4 Les contradictions du capitalisme Théorie de la plus-value Capitalisme de Marx : Valeur d’un objet ($$) = Valeur de travail /quantité de travail nécessaire à sa production (temps + force de travail) La force de travail = Une marchandise (coûte (ouvrier) de l’argent) Valeur de la force de = La survie et la travail (ouvriers reproduction de ces ouvriers (Salair minimal) Exploitation = Ce produit quand les ouvriers travaillent plus longtemps (temps yyy) que ce qui est nécessaire pour produire les biens assurant leur survie (temps xxx). Plus-value = La valeur créée pendant ce surplus de travail est captée par le patron, propriétaire des moyens de production et des produits finis Pour Marx, la plus-value reflète une exploitation : les ouvriers produisent plus de valeur que ce qui leur est payé, permettant ainsi aux patrons d’accumuler des profits. Cette exploitation se renforce par un allongement du temps de travail ou une intensification du travail. A. Seul le patron bz juste l’ouvrier -> exploitation individuelle B. Plusieurs ouvrier -> exploitation d’une force collective et donc plus efficace (intensification de la tâche de travail) C. Après l’arrivée des machine, l’ouvrier génère ce qu’il faisait en 6 en 2h -> accroissement de la productivité non relative à l’horaire de l’ouvrier, il produit encore plus individuellement ou collectivement avec la machine mais garde le même horaire et produit encore + de plus-value Dans tous les cas, cela traduit une augmentation de la plus-value en dépit du Salair minimal de l’ouvrier qui ne bouge pas Première contradiction du capitalisme : la baisse tendancielle du taux de profit Capital fixe = machine Capital variables = forces humaines de productions Pour MARX, seul le capital variable produit de la plus-value (du profit). Dès lors, le machinisme permet d’augmenter le rythme de travail et génère un accroissement de la value. Mais à partir du moment où le capital fixe sera plus important que le capital variable, la plus-value, le profit, va commencer à décroître. -> les machine ne produise pas plus de profit mais permet d’exploiter plus les ouvriers L’achat de machine doit être relative au nombre de post disponible pour les utiliser pour que le taux de profit soit optimal Contradiction capitaliste Les patrons s’affaiblissent car pense que la machine ramène le profit les renforce alors que c’est tout l’inverse 2ème contradiction capitaliste : La contradiction entre production et consommation (2ème contradiction économique) Le principe peut être résumé ainsi : selon Marx, dans le processus de production, les patrons cherchent à minimiser les salaires tout en maximisant la production (agrandissement des moyens de production) Cela réduit le pouvoir d'achat des ouvriers, car les prix des biens augmentent tandis que seule la bourgeoisie profite de l'accroissement de la richesse (plus- value). En conséquence, l'écart entre production et consommation se creuse, menant à une saturation du marché où les produits ne peuvent plus être écoulés, ce qui finit par réduire les possibilités de profit. 3ème contradiction : Le conflit de classes (contradiction sociologique) La véritable contradiction que met en lumière Marx est le conflit de classe entre dominant et dominée (prolétariat et bourgeoisie) La croissance du capitalisme est le facteur représentant se conflit, cette dialectique : - Une augmentation du prolétariat - Une répartition inégale des richesses toujours plus creusé Arrivera un point de bascule : prise de conscience du prolétariat de leur propre exploitation par la bourgeoisie 3 Définitions de classe sociale : Louis Bonaparte les différencie à partir de l’activité économique et des modes de vie qui y sont associés : Bourgeoisie financière, industrielles ou commerçantes, petites bourgeoisies - MARX, la société capitaliste tend à dualiser le conflit en un antagonisme fondamental entre bourgeoisie et prolétariat autour de la possession des moyens de production Ce que montre MARX, c’est que riches et pauvres sont les deux faces d’un même rapport social, les deux propositions antagonistes d’une même réalité. Il n’existe pas de riches sans pauvres et, plus les riches sont riches, plus les pauvres sont pauvres La classe sociale est une notion relationnelle Classe en soi Catégorie sociale ou ensemble d’individu définit objectivement (de l’extérieur), qui partagent les mêmes conditions sociales et aurait des intérêts à défendre mais qui eux même subjectivement n’en ont pas conscience Classe de soi Plusieurs individus prennent conscience de leur appartenance à un groupe social spécifique qui se définit par une certaine unité et par des différences qui les caractérisent et les séparent d’autres groupes sociaux. Aliénation L’aliénation est l’état qui caractérise un individu dépossédé de lui- même par la soumission de son existence à un ordre des choses auquel il participe mais qui le domine : Objectivement, l’aliénation dépossède les ouvriers de leurs outils, du fruit de leur travail, d’eux-mêmes, de la maîtrise des Dépossession institutions ; mais par-dessus le marché, subjectivement, elle les objective et dépossède même de la conscience de leurs aliénations inconsciente objectives avec de la moralisation et la religion opium des peuples Dépossession objective : Dépossession inconsciente Privé des moyens de production Religion Contrat de travail inégalitaire mais c’est Penser paternaliste comme ça Suffrage censitaire et loi répressive Avantage avec conditions La superstructure recouvre les institutions politiques, judiciaires, policières, militaires… Or, l’infrastructure détermine la superstructure. Donc, les bourgeois sont en position pour modeler les institutions à leur avantage : Police et justice = instruments de domination des prolétaires à la solde de la bourgeoisie 4.7.4 La praxis : lien entre théorie et pratique Pour MARX, La théorie n’a de valeur que si elle se concrétise dans la réalité sociale, et la pratique sociale nourrit la réflexion théorique, elles s’enrichissent mutuellement La praxis, concept central dans son matérialisme, trouve son aboutissement dans les luttes ouvrières visant à abolir le capitalisme, permettre au prolétariat de contrôler les moyens de production et instaurer une société sans exploitation ni classes Marx pensait que le capitalisme se détruirait lui-même à cause de ses contradictions internes (baisse tendancielle du taux de profit, écart production/consommation, lutte des classes) et que cette révolution mettrait fin aux antagonismes de classe. Cependant, cette vision a été contredite par l’adaptabilité du capitalisme (marchés mondiaux, flexibilité économique, démocratie sociale) et les dérives autoritaires des régimes communistes. Marx lui-même avertissait que le communisme n’était ni un état idéal ni un modèle figé. IMPORTANT : la représentation signifie que le pouvoir vient d’en bas et non d’en haut, le peuple choisit, élit la personne qui les représentera et ne se fera plus imposer un pouvoir 2.6 MAX WEBER (1864-1920) Pour WEBER, histoire, sciences politiques, économiques, philosophie de la culture, droit, sont au même titre que la sociologie des sciences de la culture Il est préférable d’imaginer des modèles et méthodes spécifiques aux sciences de la culture plutôt que de s’inspirer des sciences de la nature 2.6.1 Sociologie compréhensive MARX ET Durkheim pense que l’homme est largement déterminé par les contraintes sociales ≠ Pour WEBER, les entités collectives n’ont pas d’existence en soi. WEBER estime qu’il n’existe pas d’entité collective sans l’action des individus Pour les aborder, il convient de s’intéresser à l’action concrète des individus qui en représente la substance fondamentale et son emplit d’une ou plusieurs significations Ces significations vont prendre un sens lorsqu’elles s’inscriront dans une relation sociale La sociologie se vout à déterminer le sens de ces actions sociales, les comprendre, les rendre visibles et intelligibles Fondement de la sociologie compréhensive 2.6.2 Sciences de la culture Les sciences de la culture S’intéressent aux œuvres créées par les êtres humains au cours de l’histoire C’est grâce à la culture que les actions sociales posé par les individues ont du sens Qu’elles continuent à en avoir (reproduction) et qu’elles en acquerront de nouveaux dans le futur (innovation) Sens visé subjectivement Si Les sciences culturelles s’intéressent aux valeurs et aux significations des actions sociale, on est dans du jugement de valeur purement subjectif Significations culturelles Les actions sociales se réfèrent généralement à un univers de significations partagées qui permettent aux uns et aux autres d’avoir une compréhension assez identique des actions. Il s’agit des significations culturelles Sens fonctionnel Ces actions sociales ont aussi un sens fonctionnel dans la mesure où elles participent à la reproduction d’une culture ou à sa transformation et qu’elles interviennent comme des causes historiques. Dans toute action sociale, il y a toujours : - Un sens subjectif qui n’est pas réductible aux significations culturelles partagées. - Des significations culturelles collectives (donc pas purement subjectives) - Un sens fonctionnel (observable) Axiologie = science des valeurs qui circule dans la société Le sociologue doit s’obliger à rester neutre, il doit les analyser car elles ont de valeur dans la société mais il doit à tout prix s’empêcher de porter des valeurs sur ces valeurs -> neutralité axiologique Les notions de bien et mal ne rentre absolument pas en compte 2.6.3. L’idéal-type « Idéal » = construction intellectuelle + épure Si aucune influence de la nature, quelle méthode on prend Pour rendre un phénomène social intelligible, pouvoir en comprendre les significations, le sens (sociologie compréhensive), WEBER procède par idéal-type : - Premièrement, il va sélectionner les traits les plus pertinents qui caractérisent le phénomène qu’il étudie - Deuxièmement, il va accentuer ces traits - Troisièmement, il va les articuler dans un tableau d’ensemble cohérent 1 Sélectionner les traits les plus pertinents qui caractérisent le phénomène qu’il étudie 2 il va accentuer ces traits 3 Les articuler dans un tableau d’ensemble cohérent Il va mettre en commun ces traits exagérer et construire un profil idéal du sujet qui par la suite amèneront des déclinaisons, il va créer l’extrême qui n’existe pas pour nous aider à comprendre et identifier tout ce qui s’en rapproche -> caricature 5.4. L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme WEBER a l’intuition que la religion protestante, sous certains aspects, a contribué à la naissance et au développement de la modernité et en particulier à l’essor du capitalisme Ce qui caractérise le monde moderne est la rationalité, chaque époque voyait la radicalisation de la rationalisation comme un marqueur de modernisation, car cette rationalisation, cette critique de l’époque va amener des changements radicaux qui amèneront à une fracture périodique « Particulier les protestants de certaines Eglises, possèdent un pourcentage disproportionné de la fortune et des positions économiques les plus importantes. Cela ne démontre pas que la variable religieuse détermine les succès économiques, mais pose la question de savoir si les conceptions religieuses n’exerceraient pas une influence sur l’orientation que les hommes et les groupes donnent à leurs activités (ARON, 1967, 536) -> Webber « 5.4.1. L’idéal-type de l’éthique protestante A travers l’étude de l’éthique protestante, WEBER observe : - Un mouvement de rationalisation - La promotion d’un esprit de travail ascétique. A) Rationalisation et désenchantement Dans le monde réel, l’homme est d’emblée confronté à des valeurs qui peuvent entrer en contradiction. Ces contradictions sont aisément résolues dans une religion polythéiste. Car c’est que les dieux ne sont pas d’accord A partir du moment où la religion devient monothéiste, elle ne parvient plus à intégrer aussi facilement en son sein les conflits de valeurs, des contradictions se dégagent entre des lois et valeurs divines et des lois et valeurs humaines Comment à la fois « tendre l’autre joue » et ne pas perdre la face, ne pas perdre son honneur ? En définitive, il apparaît qu’il revient à l’individu de faire des choix entre les valeurs. Il est amené à les comparer, les peser. L’individu est en quelque sorte amené à calculer de façon rationnelle les valeurs sur lesquelles se fonde son action. L’action rationnelle en valeur prend de l’importance. Webber désenchantement = deuil de la croyance en la magie comme explication du réel et comme moyen de salut. Le monde n’est plus enchanté par la magie La rationalité est la qualité d’une activité orientée de manière conséquente en fonction de principes de direction élaborés consciemment. La rationalisation est le processus qui conduit progressivement à une approche rationnelle des activités Ce processus de rationalisation va devenir de plus en plus important, elle va provoquer un désenchantement des croyant envers leur objet de croyance car la place à la critique rationnelle personnel va prendre de plus en plus d’importante chez eux -> jusqu’au chiisme de la réformes protestante du 16ème – 17ème siècle Deux idéal type vont être comparer : L’idéal type de l’éthique protestante : Que fait la valeur d’un croyant -> Luther Les croyances dogmatiques de l’église, le travail prémâché n’a pas de valeur Mais le travail de la fois personnel aurait plus de valeur, confrontation aux écritures Amplification du processus de rationalisation Le dogme de la prédestination et promotion d’un esprit de travail ascétique -> dieux a déjà décider de notre place au paradis ou en enfer, la logique du salut c’est inversé -> John Calvin Va apporter au croyant une angoisse religieuse qui les poussera à scruter la valeur morale de leurs actions Cette angoisse va les amener à penser que le travail est vu par dieux comme un moyen d’entretenir l’œuvre divine-> travail = activité économique Premier lien avec le capitalisme L’action en valeur pour le paradis va devenir une action en finalité par le besoin de travailler et d’accomplir l’œuvre divine analogiquement vu comme une croissance économique ou religieuse Les protestants vont associer le travail a une activité ascétique Par le refus de la magie et le dogme de la prédestination, le protestantisme promeut un esprit de travail ascétique : L’ascèse est une discipline de vie stricte et austère. Par travail ascétique, on entend l’investissement ou le sacrifice de soi dans un travail rigoureux, non pour accroître sa richesse personnelle, mais pour un idéal supérieur, en l’occurrence la gloire de Dieu., Pour renforcer sa confiance, il convient donc d’évaluer ses œuvres terrestres, ce que l’on accomplit sur terre par une forme de calcul rationnel, a-t-on contribué à produire quelque chose de meilleur, une plus-value ? Mais ils interdiront de jouir de cette richesse la réinvestiront dans leur œuvre et ce processus est comparable au processus d’évolution économique -> accroitre toujours son capital Cette construction du processus est une construction rationnelle, ce n’est pas explicitement une attente de dieux mais une interprétation rationnelle de ses attentes au vu d’une critique encore une fois rationnel de la pensée religieuse commune Le protestantisme n’a pas fait naitre le capitalisme, mais la rencontre entre protestantisme et capitalisme se sont soutenue mutuellement -> affinité élective Cette affinité élective va provoquer une amplification de la rationalisation et de sa propagation dans tous les domaine -> politique, Art, Economie ?.. Influence l’avènement de l’Epoque de la renaissance, la mathématique (pratique rationnel) va prendre une place importante dans le développement des arts, droit (des délits et des peines, Béccaria) L’idéal-type de l’esprit du capitalisme le capitaliste classique, doit accroitre toujours son capital - Comptabilité - Contrôle des dépenses - Éthique dans la jouissance des richesses, doivent être motivé de raison 5.5 Les formes de domination et la rationalisation Autorité = légitime Le pouvoir = pas toujours légitime comme par la force, richesse Typologie des formes de domination : La domination traditionnelle L’exemple le plus probant de ce type de domination est celui de la monarchie dans l’Ancien Régime. Pas de processus de réflexion autour de ce choix car nos parents croyaient en sa légitimité et les autres le pense et ont été éduquer à le penser La domination charismatique Il s’agit d’une forme de domination qui puise sa légitimité dans la croyance aux qualités exceptionnelles d’une personnalité Le régime tient sur les qualités exceptionnelles du personnage La domination légale ou statutaire Il s’agit d’une forme de domination qui puise sa légitimité dans la croyance en la légalité des ordonnances (des ordres) comme à la légalité des titres de ceux qui exercent la domination. Légitimité fondée dans un système qui est gérer par ceux même qui sont au pouvoir et peuvent légitimant se légitimer Fonder autour de la croyance en nos loi et aux personnes se disant légitimisé par processus consentit d’être au pouvoir La bureaucratie est le nom de se système basé autour d’un plan organisationnel hiérarchique ayant comme critère ceux choisie par le palier supérieur à celui qui doit les respecter même si en principe est basé sur la valorisation des compétences mais en pratique le pouvoir appartient à l’occupant de palier et non le fruit d’un processus rationnel et juste La bureaucratie est un système anticipatif et se construit dans le futur par la standardisation mais ce système est extrêmement rigide lorsqu’une situation échappe à ses prévisions 5.6. La cage d’acier Origine et objectif initial : La bureaucratie est née d'une rationalisation historique pour améliorer la gestion civile. Elle visait à libérer le peuple et à instaurer une organisation efficace. Dérives de la bureaucratie : La rationalité excessive a rendu la bureaucratie rigide et incapable de s'adapter à l'imprévu. Elle a effacé les valeurs fondamentales et sacrifié la liberté individuelle au profit de la rentabilité. La cage d’acier : Weber utilise cette métaphore pour illustrer une société hyper-rationalisée, où les systèmes fonctionnent de manière autonome et désincarnée. L’humain devient un objet, instrumentalisé par une logique de profit dénuée de sens. Impact sur le capitalisme : Le capitalisme repose sur la rationalisation de l’organisation, non sur la propriété des moyens de production. À son extrême, cette rationalisation annihile la liberté individuelle et les valeurs humaines. Conclusion : La bureaucratie, loin d’être libératrice, a enfermé l’homme dans une logique mécanique où les besoins du profit ont supplanté les valeurs. La question essentielle demeure : quelle place pour l’humain et le sens dans une société dominée par des systèmes rationnels autonomes ? PARTIE 3. QUELQUES QUESTIONS SOCIOLOGIQUES 6. COMMENT ÇA TIENT ? RAPPORTS SOCIAUX, GROUPES SOCIAUX ET ORGANISATIONS Comprendre pourquoi et comment le social tient, et ce, malgré l’individualisation actuelle, constitue sans doute la question fondamentale (le mystère) qui se pose au sociologue. Rousseau Être humain = animal social, se tourne naturellement vers ses congénères Nature du lien Rousseau Instinct, Sentiment de proximité, sympathie, empathie… Hobbes L’homme est un loup pour l’homme, nature cruel envers ses semblables Nature du lien Hobbes Rapports formels (contrat, citoyen, etc); Systèmes organisationnels ou institutionnels Rapprocher par des artifices Les liaisons complémentaires Eugène DUPRÉEL (1879-1967) D’un point de vue philosophie, l’ordre des choses c’est le produit d’une combinaison entre un ordre (structure) et une force (acte) extérieure à cet ordre. La cohérence est une sorte de probable naissante de la pluralité D’un point de vue sociologique se pose la question de la cohérence d’une réalité social qui se compose de la pluralité des individus, des groupes et de leurs intérêts La convention est le fruit d’un compromis entre la volonté des individus et ce en quoi ils sont prêts à renoncer pour voir naître la réalité sociale la plus probante. De la convention la morale, les valeurs collectives, les règles de droit (normes) La convention substitue ainsi au chaos une réalité sociale à la fois objective (observable) et subjective (vécue). Deux points fondamentaux sur la convention : - La convention est relative et non absolue, elle se légitimise tout comme se fragilise par la probabilité d’en voir d’autre prendre sa place meilleure comme pire - La convention « s’insère sur une réalité qui lui est préalable et qu’elle n’a pas créée », à savoir l’entrelacs de rapports sociaux complémentaires. Rapports sociaux complémentaire Rapport social ∃ entre 2 individus lorsque l'existence ou la manière d'être de l’un influe sur l'existence ou la manière d'être de l'autre Trois formes d’influences : - Contrainte - Persuasion - Échange d’avantages Ce qui va nouer des rapports sociaux entre eux, c’est l’existence d’un terme commun = complémentaire Lorsque deux rapports sociaux sont noués par un TERME COMMUN, on dira qu'ils sont COMPLÉMENTAIRES si l'un conditionne soit l'existence, soit la nature de l'autre Complémentarité de deux rap soc. « Entraîne logiquement une combinaison de trois rapports » Ici on peut dire que B C sont complémentaire car ils ont A en commun Tissage de rapports complémentaires « se prolonge en des chaînes de longueur indéfinie et leurs implications terme à terme se multiplient en réseaux inextricables » Les groupes sociaux (≠ groupes nominaux) Groupes sociaux « Collections d’individus unis entre eux et distingués des autres individus par des rapports sociaux complémentaires » Groupes statistiques ou nominaux Il s’agit de groupes construits en catégories sociales, mais qui ne sont pas nécessairement des groupes sociaux au sens sociologique. (Le critère qui les relie n’est pas un terme commun mais des caractéristique commune) La toile sociale prend alors la forme d’un patchwork où des pièces de tissus de formes et de couleurs différentes (les groupes) sont cousues ensemble pour former un assemblage. Cet assemblage, à savoir l’ensemble constitué de groupes sociaux qui s’associent, forme ce que DUPRÉEL nomme la symbiose sociale. - D’une part, à prendre conscience de notre incomplétude (nos limites). Un très (trop) rapide détour par la psychanalyse nous invite à concevoir des sujets qui (consciemment ou inconsciemment) sont confrontés à la frustration d’un (de) manque(s) fondamental(aux) - Conscience de notre impermanence car s’il est un point commun à l’ensemble des humains, c’est bien la certitude que tous, nous mourrons. Cette conscience de la mort questionne la durabilité et notamment la transmission d’un héritage Pour rendre les rapports sociaux plus solides et durables, une des solutions est de les formaliser dans des organisations = conventions Niveau micro = entre individu Vont former des groupes autour de termes commun et vont atteindre un niveau méso Niveau méso = entre groupe et Soit groupe relié par des élément organisation naturel ou organisation qui par contre doivent être relié par convention (raisons superficiel comme loi ou intérêt économique) Niveau macro Ne peuvent uniquement être vu comme organisation car représente un si grand nombre d’individu qu’il ne pourrait être relié par raison naturel mais uniquement par raison conventionnel comme les loi et obligation social et citoyenne d’un état -> symbiose sociale 6.1 Rapports communautaires (primaires) et rapports sociétaires (secondaires) 6.1.1 F. TÖNNIES : communautaire / sociétaire Rapport communautaire coïncide à la solidarité mécanique (rapport primaire) - Lien du sang - Appartenance à un territoire - Conscience collective +++ - Pas de pression sociale Rapports sociétaires coïncide plus à la solidarité organique (rapport secondaire) 6.1.2 C. H. COOLEY : primaire / secondaire Les rapports primaires n’ont pas disparu par l’apparition de la société moderne Les rapports primaires (chaud et personnel) sont plus basés sur un rapport direct et avec des acteurs proches ou entretenant un lien proche entre eux Rapports secondaire (froid et impersonnelle) -> relation pas charger d’affect, superficiel, utilitaire et formel. Ces rapports peuvent s’interchanger : un collègue (secondaire) peut devenir un poto (primaire) Ces rapports vont aider les individus à définir leur appartenance à un groupe 6.1.3 Groupe d’appartenance / de référence Appartenance : imposé, extérieur à l’individu Nationalité Fascisme, authoritarism Affiliation : choisit subjectivement, intérieur à l’individu Je suis une muppet parce que je kiffe ça Libéralisme, wokisme Les groupe méso au 20ième siècles se sont extrêmement réduit et on laisser les individus dans une solitude froid Ajrd, les individus en ont marre des rapport sociétaire / secondaire On reveut de la solidarité mécanique Début 21ème siècle retour des communautés 6.1.4 Le renouveau des communautés… Deux prévisions Préval dans le potentiel renouveau des communautés : - Un repli identitaire sur des communautés de + en + cloisoné - Un changement fondamental des model socioéconomique qui serait porté sur la coopération A. Déliances et reliances (Marcel BOLLE DE BAL) Celons Marcel, la société de raison donc contemporaine emploie la division dans sa quête de maîtrise de la raison Paradoxalement cette division qui est également pratiquer dans la formation de groupes sociaux à participer à la formation d’organisation de + en + grande mais à également pour conséquence de dégradé les liens sociaux primaires affaiblissant les collectifs intermédiaires entre les individus et le système Ces dégradations des liens sociaux fondamentaux sont appelées « déliances », voici quelles sont-elles : Déliance social Nous ne sommes plus reliés aux autres que par des machine Déliance psychologique Nous ne faisons plus la différence entre le personnage que l’on joue en société et l’individu qui nous caractérise notre être profond (notamment à cause de la frénésie de la consommation, de la vie en société, le travail et le flux d’information abondante) Déliance cosmique Nous ne sommes plus reliés à la nature Déliances ontologique Nous sommes menacés de ne plus être relié au moyen de production, a la possession de notre travail par déshumanisation du travail et à l’avenir de l’espèce par nos propres moyens de défense et ceux des autres La déliance ( dissolution) est l’antonyme de la relation, la déliance est l’enfant pervers de la raison scientifique B. Du Temps des tribus… (Michel MAFFESOLI) Les temps passé qui peuvent nous paraître de par leur relation sociale plus chaleureuse et vivante n’est qu’un biais cognitif La transition de ce modèle qui rappelons-le, n’acceptais pas la différence ni la liberté incontrôlée, nous a permis l’acquisition d’un modèle plus permissif, plus libre et à ainsi donner le droit à chaque citoyens l’acquisition Mafessoli envisage le retour d’échange communautaire comprenant des rapports plus chauds et intimes C. … aux gated communitie Gated communities, quartiers résidentiels clôturés et gardés, dont l’accès n’est autorisé qu’aux résidents et aux invités en possession d’un laissez-passer ( nécessitent une modalité qui déterminent l’accès comme un intérêt commun un thème ou une catégorie de personne en particulier un peu comme un ciment entre les individu de ces communauté) Ces Gated communities sont aussi un marqueur social comme les quartier de haut standing,.. D. La fondation de nouveaux communaux collaboratif (Jeremy RIFKIN) Dans La nouvelle société du coût marginal zéro : l’internet des objets, l’émergence des communaux collaboratifs et l’éclipse du capitalisme, Jeremy RIFKIN (2014), entrevoit de profonds changements de nos modes de vie, de nos façons de consommer et, en définitive : L’émergence d’un modèle économique alternatif fondé sur le partage et la coopération qui, à terme, viendrait rivaliser avec le modèle capitaliste. Rifkin observe tout d’abord les innovations importantes telles que : L’« internet des Qui stimule une interconnexion omniprésente des objets, objets » capables de partager des données en temps réel. Cela permettra une optimisation de la production, une gestion efficace des ressources et une personnalisation de l’accès aux biens et services. L’« internet des Le développement des énergies renouvelables durables énergies » (solaire, éolien et autres), ainsi que l’interconnectivité des productions permettront une production décentralisée d'énergie (jusqu’aux particuliers) et un usage partagé et optimisé. L’« internet de la Le déploiement de plateformes de collaboration en ligne, des connaissance et de logiciels libres, des algorithmes en open source, des modèles la culture » peer-to-peer (P2P) et des communautés ouvertes annonce aussi la croissance de modèles de production collaborative En matière culturelle, On accède effectivement aujourd’hui, pour un coût somme tout réduit, à une médiathèque et une bibliothèque – aux contenus quasi infini Plus globalement, d’un point de vue économique, ces transformations technologiques et sociales (objets interconnectés, usage optimisé des énergies durables, collaborations) permettent d’envisager la production d’objets et de services à un coût marginal qui tend vers la gratuité Cette économie du partage, de la collaboration, pourrait à terme signifier l’éclipse du capitalisme. Rifkin n’imagine pas la disparition de ce dernier, mais son éclipse derrière ce modèle alternatif en expansion. Attention, sa vision n’est pas angélique. Il est conscient que des sociétés commerciales et financières, dont certaines sont même cotées en bourse, profitent aussi de ces transformations pour accroître leurs profits. C’est le cas par exemple de sociétés telles que RB&B, UBER, Vinted, etc. Pour faire simple et caricatural : « si l’on a de plus en plus accès à des biens et services proches de la gratuité, la population finira par déserter les acteurs payants Cette économie du partage révolutionne aussi : La distinction entre producteurs Chacun devient à la fois et consommateurs. consommateur et producteur de biens et services. Nous devenons des « prosommateurs ». Notre rapport à la propriété. Sur de nombreux aspects, les nouvelles générations sont plus réceptives à la valeur d’usage qu’à la valeur d’échange C’est plus important de pouvoir l’utilisé que de pouvoir le vendre et me faire du profit mais cela doit rester mutuel En réalité une triple rationalité pousse cette lame de fond à se développer : Une rationalité économique Accéder par l’interconnectivité et le partage à des biens et services aux coûts les plus bas. Une rationalité écologique Optimiser nos productions et consommations pour réduire les impacts sur la planète ; notamment lutter contre les multiples gaspillages. Une rationalité sociale : refonder des collectifs, des communautés de partage et de collaboration fondées sur des solidarités et des liens plus intenses, plus « chauds » ; et c’est ici, dans l’émergence de « communaux collaboratif » que l’on rejoint notre thématique du retour des communautés. Economique Au lieu d’en acheter une on participe ensemble à son achat et on se la prête par la suite Ecologique On en a une pour plusieurs personnes Social Cela favorisera les échanges de matériel car si ce n’est pas une foreuse cela peut être une brouette L’accès devient plus important que la propriété. Pour un particulier, accéder, lorsqu’il en a besoin, à l’usage d’une foreuse de qualité est plus fondamental que de détenir cet outil rangé la plupart du temps à la cave ou au fond d’un placard… - On arrête mes tâches répétitives et on se consacre à des tâches plus humaines avec une réel valeurs ajouté et on abolira le système salariés employeur et un changement du model salarial - Traitement des inégalités par un accès élargit aux technologies - Protection de la vie privée - Transition énergétique et interconnectivité des flux - On réforme notre modèle politique et économique actuel Tout cela selon Mr Rifkin 7. TOUS ÉGAUX ? RÔLES, STATUTS, STRATIFICATION ET MOBILITÉ SOCIALE 7.1 Les classements sociaux Méthode Au quotidien, nous rangeons les personnes que nous croisons dans intuitive des ensembles, en fonction de divers critères. Si ces opérations de classement sont principalement mentales, elles participent aussi concrètement à la production du réel Ces classements participent en partie à la création de certaines réalités sociales, elles nous aident à mieux nous représenter notre environnement social Rôle social En fonctions de ces catégories, nous attendons des autres qu’ils agissent celons le rôle qu’on leur à attribuer Statut Nous attribuons aussi des valeurs aux différentes catégories social sociales, produisant ainsi une hiérarchisation sociale où l’on positionne les individus en leur attribuant un statut plus ou moins élevé. Ainsi l’on peut se situer dans la hiérarchie et joué le rôle relatif à notre positionnement, elle contribue à notre identité et notre appartenance et nous permet de s’intégrer dans le bon groupe social par différenciation Exemple des gated communities autant dans la valeur, que le statut, les différences sont explicitées à l’extrême 7.2. De la différence à l’exclusion sociale Jan VRANKEN : Quand la différence devient-elle problématique ? Jan VRANKEN Quand considérons-nous les différences comme un enrichissement, quand comme un problème pour les personnes concernées et pour la société ? (VRANKEN, 2004, p. 754). A priori, les différences sont sources d’enrichissement. La différenciation sociale est même – comme nous l’avons vu – la condition de notre liberté individuelle. La fragmentation sociale qualifie des différences marquées par une rupture des relations sociales sans pour autant que les rapports soient hiérarchisés. C’est le cas, par exemple, des « villages ethniques » au sein des grandes métropoles. Un « Chinatown » L’inégalité sociale qualifie des différences marquées par une hiérarchisation des rapports sociaux sans pour autant introduire de rupture dans les relations sociales. C’est le cas en particulier dans le milieu professionnel où les hiérarchies établies n’empêchent pas de travailler ensemble (employés, cadres, patrons). L’exclusion sociale, quant à elle, qualifie une différence qui cumule profondément une rupture des relations sociales et une hiérarchisation des rapports sociaux Robert CASTEL : Intégration, vulnérabilité et désaffiliation Robert CASTEL, pour sa part, préfère le terme de désaffiliation sociale à celui d’exclusion sociale. Pour lui, ce qui « protège » les individus, c’est la solidité : D’une part, de leur rapport au travail, leur inscription dans le système de production qui leur garantit un revenu D’autre part, de leurs relations sociales, leur inscription dans un réseau social qui leur apporte une forme de reconnaissance et le soutien de la solidarité. Il en déduit trois « zones » de cohésion sociale : Ainsi, l’association travail stable insertion relationnelle solide caractérise une zone d’intégration. A l’inverse, l’absence de participation à toute activité productive et l’isolement relationnel conjuguent leurs effets négatifs pour produire l’exclusion, ou plutôt, comme je vais essayer de le montrer, la désaffiliation. La vulnérabilité sociale est une zone intermédiaire, instable, qui conjugue la précarité du travail et la fragilité des supports de proximité (CASTEL, 1995, p. 13). La désaffiliation signifie la dissociation des liens sociétaux où le dénuement et l’isolement ponctuent la précarité économique et la fragilité relationnelle. 7.3 Les rôles sociaux Le rôle social est un schéma de comportement qui est escompté d’un individu dans une situation sociale donnée. Rôles et statuts sont étroitement liés. En fonction du statut, c’est-à-dire en fonction de la position reconnue à un individu ou à un groupe dans le système social, les rôles sont différenciés. Rôles dépend du statut Les schémas de comportement (rôles sociaux), les répertoires de rôles reposent sur des sortes de codes qui permettent aux individus : - Pouvoir décrypter la relation sociale avec un acteurs social et prévoir ce qui doit être fait et comprendre ce qui est en train d’être fait tout cela par la connaissance aux préalables de ces schémas Je béton au sol, quelqu’un de normalement constitué va venir voir si je n’ai rien (schéma standardisé) après vu dans le monde dans laquelle on vit je Vais juste me faire snapper par un frérot La métaphore du théâtre - représentation public, on exerce notre personnage celons ce qu’on attend de moi et en lien avec ma personnalité et mes traits de charactère pour tenter de correspondre aux mieux aux normes sociales - on baisse les rideaux, situation privée, j’agis à ma guise 7.3.1 Les rôles institués Les rôles institués correspondent à des différenciations socialement reconnues. Les modèles de comportement sont définis et assignés par la société. Ils correspondent toujours à des statuts bien définis. On retrouve trois grands types de rôles institués : - Les rôles sexuels (masculins/féminin) ; - Les rôles attachés à l’âge (enfance, adolescence ou jeunesse, maturité, troisième âge, etc.) ; - Les rôles attachés à la division du travail (spécialisation et hiérarchie professionnelle). 7.3.2 Les rôles qui naissent au sein des rapports sociaux A travers les rapports sociaux, on observe certains mécanismes de conduites qui deviennent en quelque sorte des habitudes à force d’être répétés. En devenant des habitudes, ils se fixent, se cristallisent et deviennent des rôles puisque à force d’être répétés, les comportements sont attendus. 7.3.3 Les rôles subjectifs (psychologiques ou personnels) Dans les rapports sociaux, les traits de personnalité, souvent stables, influencent les comportements et se traduisent en rôles sociaux attendus, comme le boute- en-train ou le leader. Ces rôles, bien qu'intérieurs à l'individu, peuvent imposer des contraintes fortes, créant parfois un décalage lorsque la personne ne se reconnaît plus dans le rôle que les autres attendent d'elle. Les statuts sociaux Statut social = place d’un individu ou une catégorie social occupé dans un système social donné et relève donc d’une structure sociale Statu d’attribution = assigné à la naissance ou caractérise les étapes de la vie, réfère à des caractéristiques que l’individu ne maîtrise pas Monarch, roi, adulte Statu de réalisation = évolution relative aux ambitions et initiative de l’individu (performance individuel) Présent dans un model méritocratique Dans les sociétés modernes, les statuts de réalisation (fondés sur les compétences et actions) prennent le pas sur les statuts d’attribution (basés sur des caractéristiques héritées ou assignées). Les statuts structurent une hiérarchie sociale, à la fois au sein des groupes et entre eux, influençant la position des individus en fonction des rapports de pouvoir et des valeurs de la société. Incongruité de statut : Variation de position selon les groupes (ex. : ouvrier dans l’entreprise, responsable d’un club de foot). Cumul des positions : Concentration des positions hautes ou basses dans différents groupes. Un individu peut être ouvrier, occupant une position sociale modeste dans son milieu professionnel, tout en étant responsable d’un club de foot local, rôle valorisé dans un autre contexte. Stratification sociale La stratification sociale qualifie la structure hiérarchique de la société. La structure en quadrillé Les groupes fonctionnels reprennent les fonction (secteur) professionnel occupé dans la société Ces fonctions sont occupées par 3 catégories de statuts : Dirigeant et opérateur de transmission pércolatoire : preneur de décision Moyen : intermédiaire entre opérateur inférieur et dirigeant Inférieur : force de travail, moyen de production La gratification sociale Seconde hiérarchie statutaire en valeur Rapport de valeur entre un même niveaux de pouvoir Même fonction mais pas la même valorisation de fonction Un directeur de banque = + important qu’un directeur d’école Les gratifications matérielles En espèces Les gratifications en termes de pouvoir À chaque statut est associé un certain degré de capacité d’influence sur les autres ou d’autonomie pour soi Les gratifications psychologiques - À chaque statut est associé un - Prestige social niveau de prestige, à savoir de - Gratification cognitive représentations sociales de la - Le confort de vie valeur. Le prestige social peut être renforcé par des symboles liés aux gratifications matérielles - Les gratifications cognitives,