Cours de Dermatologie Clinique - Les Fondements - PDF
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Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola
Pr. Déborah Salik
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Ce document est un cours de dermatologie clinique, qui couvre la physiologie de la peau, les différentes pathologies, et les annexes cutanées. Le document présente divers schémas et illustrations.
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Pr. Déborah Salik Service de dermatologie Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola Cours de Centre de Génétique Humaine de l’ULB dermatologie Hôpital Universitaire de Bruxelles clinique BIOL-J-650 8/02/2023 x Titre de la présentation (A MODIFIER DANS LE MASQUE) x 1 OBJECTIFS DU COURS Comprendre le fonctionnement de la peau Reconnaître et décrire les lésions cutanées Reconnaître les différents types de lésions (allergiques, infectieuses et tumorales…) Évaluer l’urgence d’une affection Comprendre les principes thérapeutiques Suggérer une maladie systémique CLASSIFICATION SCHÉMATIQUE DES PATHOLOGIES DERMATOLOGIQUES High W. et al. Basic principles of dermatology. Dermatology (J. Bolognia) L. Cerroni (Bolognia) High W. et al. Basic principles of dermatology. Dermatology (J. Bolognia) PLAN DU COURS 1. Physiologie de la peau et 9. Pathologie des glandes des annexes cutanées 2. Lésions élémentaires 10. Pathologie des ongles 3. Maladies infectieuses 11. Pathologie des cheveux 4. Tumeurs cutanées 12. Pathologie des muqueuses et bénignes IST 5. Tumeurs cutanées 13. Pathologie de la malignes pigmentation 6. Maladies bulleuses 14. Dermatologie pédiatrique auto-immunes 15. Hypersensibilité 7. Expressions cutanées des médicamenteuse maladies systémiques 16. Dermatoses faciales 8. Dermatoses courantes CONTACT [email protected] BIOL-J-650 Faculté de Pharmacie PHYSIOLOGIE DE LA PEAU ET DES ANNEXES PEAU : Généralités Le plus grand organe du corps – 1.8 m2 – 5 kg Organe dont la finalité est: – Assurer communication avec extérieur ET intérieur – Protéger des agressions extérieures – Rôle dans la thermorégulation – Fonction sensorielle Tégument = peau et annexes (glandes, poils et ongles) PEAU : Généralités Organe dont la finalité est: – Assurer communication avec extérieur ET intérieur – Protéger des agressions extérieures – Rôle cosmétique et social PEAU : Fonctions STRUCTURE DE LA PEAU Structure dynamique composée de 3 couches – Epiderme Epithélium de revêtement Rôle principal: protection / barrière contre les agressions externes via la kératine fabriquée par les kératinocytes. – Derme Tissu conjonctif constitué de fibroblastes, fibres de collagène et fibres élastiques. Tissu de soutien. Tissu nourricier: nombreux vaisseaux – Hypoderme Tissu adipeux formé d’adipocytes, rôle « d’amortisseur », protection /froid STRUCTURE DE LA PEAU EPIDERME - Fonction barrière - Prévention contre la perte des électrolytes et d’eau DERME - Vascularisation - Innervation - Soutien des structures - Mobilisation / plan inférieur HYPODERME - Réservoir énergétique - Rôle sécrétoire - Isolant thermique et mécanique Follicule Pilosébacé STRUCTURE DE LA PEAU Vandergriff T. et al. Anatomy and Physiology. Dermatology (J. Bolognia) STRUCTURE DE LA PEAU ANNEXES CUTANÉES Glandes – Sébacées – Sudoripares eccrines et apocrines Phanères – Poils – Ongles FOLLICULE PILO SÉBACÉ GLANDES CUTANÉES 1. EPIDERME EPIDERME Histologie: – Epithélium pavimenteux stratifié, kératinisé ou non – En constant renouvellement Population cellulaire: – Kératinocytes 95% – Mélanocytes – Cellules de Langerhans 5% – Cellules de Merkel EPIDERME Tissu épithélial de recouvrement Pavimenteux Stratifié Kératinisant Cellules jointives: les Plusieurs couches cellulaires, Différenciation vers la kératinocytes selon la localisation de la peau surface PAUME MAIN CORPS SCALP BOUCHE ÉPITHÉLIUM STRATIFIÉ PAVIMENTEUX KÉRATINISÉ = peau avec variations topographiques Région palmo-plantaire ▪ Scalp NON KÉRATINISÉ = muqueuses Orale ▪ Anogénital ▪ Œsophagienne, conjonctivale, nasale... TYPES DE CELLULES ÉPIDERMIQUES C. DE LANGERHANS 2 - 3% MÉLANOCYTES : 5% ▪Cellules dendritiques MOBILES ▪ Cellules dendritiques IMMOBILES ▪Présentatrices d’antigènes ▪ Couche basale ▪Allergie retardée de type IV ▪ Synthèse de la mélanine KERATINOCYTES SYSTÈME IMMUNITAIRE CUTANÉO-MUQUEUX SYSTÈME DE PROTECTION CONTRE RADIATIONS SOLAIRES CELLULES ÉPIDERMIQUES 1. Kératinocytes 2. Mélanocytes 3. Cellules de Langerhans 4. Cellules de Merckel CELLULES ÉPIDERMIQUES 1. Kératinocytes 2. Mélanocytes 3. Cellules de Langerhans 4. Cellules de Merckel 1. Kératinocytes Cellules principales de l’épiderme qui fabriquent de la kératine. Processus de différenciation et de migration des couches profondes vers la surface. Kératine: protéine fibreuse, insoluble. DIFFÉRENCIATION DE L'ÉPIDERME = MIGRATION DES KERATINOCYTES 14 JOURS CORNÉE GRANULEUSE 14 JOURS SPINEUSE 7 JOURS BASALE 1. Kératinocytes Se répartissent en QUATRE couches: – Couche basale (stratum basale, couche germinative) Une seule assise cellulaire reposant sur la jonction DE Contient les cellules souches (mitotiquement actives) – Couche épineuse (stratum spinosum) Plusieurs assises, contours avec des « épines » (desmosomes) – Couche granuleuse (stratum granulosum) Plusieurs assises aplaties // à la JDE Apparition de granulations basophiles – Couche cornée (stratum corneum) Plusieurs assises, cellules plates, anuclées (cornéocytes) 1. Kératinocytes Evora AS et al. Skin Phramacol Physiol. 2021.29:1-16 COMPARTIMENT GERMINATIF CELLULES SOUCHES COUCHE BASALE Cellules postmitotiques cellules qui ont arrêté de se diviser 🡆 (30%) Cellules souches cellules au pouvoir Cellules amplificatrices de renouvellement en transit 🡆 (60%) illimité 🡆 (10%) cellules au pouvoir de renouvellement limité DESQUAMATION DIFFÉRENCIATION ↑ enzymes protéolytiques intercellulaires DE L'ÉPIDERME COUCHE CORNÉE (15 à 20) Résultat de la différenciation Perte des noyaux et enveloppe cornée → Cornéocytes COUCHE GRANULEUSE (3 à 5) Grains de kératohyaline (pro-filaggrine + loricrine) joue un rôle important dans l’assemblage des K1/10 tonofilaments 🡪 filaggrine agrège la kératine Desmosomes COUCHE ÉPINEUSE (5 à 10) Compartiment de maturation Agrégation micro filaments 🡪 tonofilaments (K1/10) K1/10 Desmosomes Desmosomes COUCHE BASALE (1) Compartiment prolifératif Cytokératines 🡪 micro filaments (K5/14) Hémidesmosomes Hémi desmosomes K5/14 KÉRATINOSOMES (corps d’Odland) Sécrètent les lamelles lipidiques qu’ils déversent dans l’espace extracellulaire = CIMENT INTERCORNÉOCYTAIRE STRUCTURES D'ADHÉSION DU KÉRATINOCYTE Desmosome : Système d’attache entre kératinocyte M E M Hémidesmosome : O Système d’attache des kératinocytes basaux à la membrane basale DESMOSOMES & HÉMIDESMOSOMES 1. Filaments d’ancrage 2. Desmosome 3. Hemidesmosome 4. Membrane basale Membrane basale Capillaires 1. Espace intercellulaire 2. Plaque desmosomiale (Desmoplakines, desmoglobine, DESMOSOME envoplakine) 3. Molecules transmembranaires HÉMIDESMOSOME (desmogléines, desmocholines) 4. Tonofilaments Desmosomes MALADIES DES DESMOSOMES 1. Mutations des gènes qui codent pour ces protéines 🡪 GÉNODERMATOSES – Atteinte de la peau/cheveux (ongles) : fragilité cutanée, kératodermie palmo-plantaire, alopécie, cheveux laineux….. Voir Dermatopédiatrie MALADIES DES DESMOSOMES 2. Maladies auto-immunes où les Ac sont dirigés vers des composants des desmosomes Voir DBAI (Allergie et auto-immunité) MALADIES DES DESMOSOMES Pemphigus vulgaire Anticorps anti-desmogléine 3 MALADIES DES DESMOSOMES Pemphigus foliacé Anticorps anti-desmogléine 1 CYTOSQUELETTE FILAMENTS INTERMÉDIAIRES En pratique: – Cytokératines (épithéliums) – Vimentine (tissu conjonctifs et mélanocytes) – Desmine (tissus musculaires) – Neurofilaments (neurones) – ……. CYTOSQUELETTE Microfilaments d’actine Microtubules de tubuline Filaments intermédiaires = cytokératines (K) dans les kératinocytes BUTS : ⇨ Réseau connectant membranes nucléaire et cellulaire ⇨ Synthèse des structures d’adhésion : *hémi desmosomes *desmosomes CYTOSQUELETTE Le cytosquelette est souple, déformable et se modifie constamment au cours du temps CYTOKÉRATINES Le Poids moléculaires (PM) et le point isoélectriques déterminent 2 types de cytokératines épithéliales : – Type I Kératines acides de bas PM (K10 à 20) – Type II Kératines basiques/neutres (K1 à 9) Kératines associées en paires (hétérodimères) – Couche basale : K5 – K14 et K5- K15 – Couches supra-basales : K1 – K10 CYTOKÉRATINES Cornée Granuleuse Spineuse Basale CYTOKÉRATINES Fonctions des cytokératines : Absorption stress mécanique Cohésion structure épidermique Soutien / transport mélanosomes Mutations des kératines : ⇨ fragilité épiderme ⇨ (altération pigmentation) CYTOKÉRATINES Epidermolyse bulleuse simple Mutation gènes K5 et K14 Bulle par traumatisme mécanique Familial, autosomique dominant CYTOKÉRATINES Epidermolyse bulleuse de Dowling Meara Mutations gènes kératines 5, 14 Décollement profond CYTOKÉRATINES Erythrodermie ichtyosiforme bulleuse Mutations gènes kératines 1 et 10 CYTOKÉRATINES Cytokératines et carcinomes : – Un carcinome (cancérisation d’un épithélium) reproduit les caractères spécifiques de l’ épithélium d’origine – La spécificité biochimique des filaments intermédiaires (cytokératines) permet d’identifier l’épithélium d’origine – Immunohistochimie sur échantillon minuscule, y compris les métastases. FILAGGRINE et ses mutations Mutations FLG: – Ichtyose vulgaire predispose a une peau tres seche – Dermatite atopique Filaggrine : rôle important dans la barrière cutanée KERATINOCYTE : A RETENIR Cellule principale de l’épiderme Synthétise les kératines Assure la cohésion de l’épiderme et sa protection grâce au système de jonction interkératinocytaire (desmosome) Cytokératines = cytosquelette Assure une fonction de barrière CELLULES ÉPIDERMIQUES 1. Kératinocytes 2. Mélanocytes 3. Cellules de Langerhans 4. Cellules de Merckel 2. Mélanocytes Deuxième population cellulaire cutanée Cellule dendritique < crête neurale Dans la couche basale Responsables de la synthèse de la mélanine 2. Mélanocytes - Synthèse de la mélanine par le mélanocytes - La mélanine est contenue dans organites spécifiques (mélanosomes) - Mélanosomes ensuite transférés vers les kératinocytes = Unité épidermique de mélanisation Jean L. Bolognia et al. Melanocyte biology. Dermatology (J. Bolognia) 2. Mélanocytes Dispersion régulière, un toutes les 10 cellules basales Un mélanocyte distribue le pigment synthétisé à 36 kératinocytes avoisinants unité de mélanisation 2. Mélanocytes Coloration standard (HES) 2. Mélanocytes Coloration de Fontana Masson 2. Mélanocytes HMB-45 MÉLANINE Deux mélanines: Eumélanines (brun, noir) Phéomélanines (jaune, rouge) MÉLANINE Couleur de la peau: Déterminée par le nombre la taille, le type et le mode de répartition et l’activité des mélanosomes, le type de mélanine et la vitesse de dégradation des ces derniers Le nombre de mélanocytes est identique dans toutes les races. !! Le nombre de mélanocytes varie d’une région à l’autre chez le même individu MÉLANINE PETITS MÉLANOSOMES À PHÉOMÉLANINES PETITS MÉLANOSOMES À EUMÉLANINES GROS MÉLANOSOMES À EUMÉLANINES Détermine les différents phototypes MÉLANINE Mélanocytes se renouvellent faiblement chez l’adulte, sauf dans le follicule pileux Le nombre de mélanocytes en activité diminue avec l’âge, moins 10% tous les 10 ans MÉLANINE: rôle – Photoprotection absorption des rayonnements non réfléchis sur la surface sous forme de chaleur (eumélanines) – Neutralisation des radicaux libres générés par les UV (eumélanines +++) MÉLANINE: modulation Modulation de la pigmentation: – Facteurs intrinsèques Région du corps, sexe, ethnies, anomalies génétiques, âge, réponses aux signaux hormonaux… – Facteurs extrinsèques Climat, saisons, exposition aux UV, médicaments, infections microbiennes… Voir Hypo et hyper pigmentations Pathologies de la pigmentation MELANOCYTE : A RETENIR Deuxième population cellulaire de l’épiderme Dans la couche basale (1/10 cellules) Unité de mélanisation (1/36 kératinocytes) Synthétise de la mélanine (photoprotection) Transfert de la mélanine via les mélanosomes Deux mélanines (eumélanine, phéomélanine) CELLULES ÉPIDERMIQUES 1. Kératinocytes 2. Mélanocytes 3. Cellules de Langerhans 4. Cellules de Merckel 3. Cellules de Langerhans Cellules dendritiques Dérivent des organes hématopoïétiques Migrent vers l’épiderme Cellules mobiles 3. Cellules de Langerhans Immunohistochimie (Protéine S100) Cellules dendritiques suprabasales avec des prolongements entre les kératinocytes 3. Cellules de Langerhans Microscopie électronique – Tonofilaments – Desmosomes – Granules de Birbeck (raquettes) Cellules mobiles 3. Cellules de Langerhans Rôle: Cellules dendritiques présentatrices d’antigène aux lymphocytes T naïfs Rôle dans l’induction et la régulation de l’immunité C. DE LANGERHANS : A RETENIR Cellules de Langerhans = cellules du système immunitaire de la peau Capturent les antigènes et les présentent aux lymphocytes naïfs des ganglions (activation de lymphocytes T) Induisent une prolifération des lymphocytes mémoire. CELLULES ÉPIDERMIQUES 1. Kératinocytes 2. Mélanocytes 3. Cellules de Langerhans 4. Cellules de Merckel 4. Cellules de Merkel Cellules neuro-épithéliales (origine nerveuse) Mécanorécepteur (fonction du tact) Rôle et mode d’action mal connus Distribution irrégulière (lèvres, paumes, pulpe digitale et dos des pieds) 4. Cellules de Merkel MÉCANORÉCEPTEURS 4. Cellules de Merkel MO et Immunohistochimie Marqueurs des cellules nerveuses Marqueurs des cellules épithéliales, K20 CAM 5-2 4. Cellules de Merkel Carcinome de Merkel C. DE MERCKEL : A RETENIR Localisée dans la couche basale Cellules de Merkel transmettent aux nerfs les informations sur le toucher 2. JONCTION DERMO-ÉPIDERMIQUE JONCTION DERMO-ÉPIDERMIQUE Structure complexe = zone à part entière Ligne ondulée Alternance de saillies (« crêtes ») derme et épiderme Papilles dermiques Crêtes épidermiques JDE : microscopie optique Membrane basale Coloration au PAS Immunomarquage JDE : microscopie électronique JDE : microscopie électronique JDE : microscopie électronique JDE : constituants spécifiques Maintien de l’intégrité dermo-épidermique la peau se decolle si elle n’est pas presente qui donne des bulles et il n’y a pas d’adhesion epiderme au derme. JDE : altérations pathologiques Altération des molécules de ces constituants spécifiques (maladies génétiques ou auto-immunes) Perte de la cohésion dermo-épidermique = BULLES JDE : altérations pathologiques MALADIES GÉNÉTIQUES MALADIES AUTO-IMMUNES Voir Voir DBAI Dermatopédiatrie (Alllergie et auto-immunité) JDE : A RETENIR 1. Structure spécifique assure l’adhésion de l’ épiderme au derme 2. Barrière sélective: contrôle des échanges moléculaires et cellulaires 3. Pathologie : maladies auto-immunes et génétiques bulleuses 3. DERME DERME DERME DERME Corpuscules tactiles Corpuscules de Meissner PAPILLAIRE Plexus sous-papillaire Connexions axonales artériel/veineux/lymphatique terminaisons nerveuses libres sensitives ⇨ épiderme Tissu conjonctif lâche, fines fibres de collagène, très vascularisé DERME RÉTICULAIRE DERME Glandes sudoripares eccrines Plexus capillaires Follicules pileux Reliant profondeur à la surface Avec glande sébacé et sudoripare apocrine Tissu conjonctif dense , grosses fibres collagène DERME Constitution – Composants cellulaires Cellules résidentes Cellules mobiles – Matrice extracellulaire Substance fondamentale Composants fibreux DERME Constitution – Composants cellulaires Cellules résidentes : Fibroblastes Cellules mobiles : leucocytes, cellules dendritiques, mastocytes, macrophages DERME Constitution – Composants cellulaires Cellules résidentes : Fibroblastes Cellules mobiles : leucocytes, cellules dendritiques, mastocytes, macrophages DERME Constitution – Matrice extracellulaire Substance fondamentale – protéoglycanes, aminoglycanes, acide hyaluronique Composants fibreux – fibres de collagène – fibres élastiques DERME Constitution – Matrice extracellulaire Substance fondamentale – protéoglycanes, aminoglycanes, acide hyaluronique Composants fibreux – fibres de collagène – fibres élastiques DERME Collagène – Protéine fibreuse des tissus conjonctifs – Propriété de stocker les force de tension – Inextensible – 19 types différents de collagène DERME Elastine – Protéine très résistante des tissus conjonctifs – Forme aléatoire – Extensible (x 150) DERME DERME FIBROBLASTE Synthèse Fonctions 1. Fibres de collagène Armature 2. Fibres d’élastine Résistance mécanique 3. Substance fondamentale Macrophages péri vasculaire 4. Glycoprotéines de structure Cicatrisation Croissance pilaire Ancrage de la matrice Organisation de la extracellulaire à la matrice extracellulaire membrane cellulaire DERME : pathologie Réduction de moitié du nombre de fibroblastes…. Réduction de l’épaisseur du derme: diminution du diamètres des fibres de collagène, destruction des fibres élastiques DERME : pathologie Vergetures Diminution de densité du tissu élastique entraînant une perte de capacité de résistance à l’extensibilité et une rupture fibres de collagène DERME : pathologie Maladie d’Ehlers Danlos: Pathologie des collagènes fibrillaires Hyperlaxité cutanée + ligamentaire DERME : A RETENIR 1. Structure de soutien de la peau 2. Rôle nourricier (vaisseaux ++) 3. Contient les annexes cutanées (follicule pileux, glandes sébacées et sudoripares) 4. Fibroblaste : cellule essentielle qui synthétise: 1. les fibres de collagène 2. d’élastine 3. la matrice extracellulaire (protéoglycanes) 4. HYPODERME HYPODERME TRAVEES FIBRO-CONJONCTIVES ADIPOCYTES. 15 à 20 % du poids corporel. 50 à 80 milliards d’adipocytes en amas. Travées fibro-conjonctives contenant vaisseaux HYPODERME Fonction - Fonction thermique et mécanique - Réservoir énergétique Accumulation de lipides (TG) Libération pendant le jeûne (AG + glycérol) – Organe endocrine regulation de la leptine, insuline.. Sécrétion d’adipokines HYPODERME : pathologie Érythème noueux = hypodermite septale HYPODERME : A RETENIR – Rôle d’amortisseur – Rôle dans l’isolation thermique – Réservoir d’énergie – Rôle endocrine 4. ANNEXES CUTANÉES FOLLICULE PILO SÉBACÉ renouvelllement cellulaire : cell souche du bulge FOLLICULE PILO SÉBACÉ A. TERMINAUX B. LANUGINEUX ou VELUS C. SEBACES NB: la taille des glandes sébacées est inversement proportionnelle à la taille du poil GLANDES CUTANÉES FONCTION DE LA GLANDE SÉBACÉE Sécrétion de sébum Sécrétion particulière : HOLOCRINE MEROCRINE APOCRINE HOLOCRINE destruction du noyau dans toute la cellule RÔLE DE LA SÉCRÉTION SÉBACÉE Amélioration de la barrière cutanée – Élaboration du film hydrolipidique – Limite l’évaporation en eau – Maintient la souplesse de la couche cornée – Lubrifie le poil Rôle fongistatique Rôle bactériostatique Sébostase Séborrhée Réduction de la sécrétion Augmentation de la sécrétion GLANDES CUTANÉES GLANDES SUDORIPARES APOCRINES AXILLAIRE +++, GÉNITALE ++, Péri aréolaire SÉCRÉTION DES GLANDES SUDORIPARES APOCRINES Produisent et sécrètent un soluté opaque, gras, alcalin et riche en protéines (et un peu de lipides) Mélange au sébum Dégradation de ces protéines par des bactéries serait responsable des odeurs désagréables GS APOCRINES : PATHOLOGIE Voir Pathologies des glandes cutanées Maladie de Verneuil ou Hidrosadénite suppurée GLANDES CUTANÉES GLANDES SUDORIPARES ECCRINES 2 à 3 000 000 de glandes 50 % sont inactives Libération de qq mL à qq L/h PAUMES ET PLANTES, AXILLAIRES +++ Front, joues puis variable FONCTION DES GS ECCRINES Thermorégulation (🡽 max de 4°) Abaissement de la température par évaporation Hydratation de l’épiderme Acidité (pH de 4 à 6) freine la prolifération bactérienne et facilite la desquamation Facteur d’adhérence au sol et aux objets PATHOLOGIE DES GSE Voir Pathologies des glandes cutanées ANNEXES : A RETENIR 1. Situées dans le derme 2. Glandes sébacées : sébum = barrière cutanée 3. Glandes sudoripares apocrines 4. Glandes sudoripares eccrines non associées au follicule = transpiration = thermorégulation, rôle antibactérien