Cours Introduction à la Science Politique - PDF

Summary

Ce document présente une introduction à la science politique, abordant des concepts clés comme la nature politique de l'homme selon Aristote et Hobbes, la régulation de la vie sociale, les origines des changements sociaux et la compréhension du pouvoir politique. Des éléments d'analyse tels que la distinction entre pouvoir empirique et normatif, ainsi que les différentes perspectives sur le pouvoir sont discutés.

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Introduction à la science politique Bloc 1 : introduction générale : 1. Aristote : « l’homme est par nature un animal politique » 2. La politique : « qui reçoit quoi, quand et où » 3. Réguler et imaginer la vie en commun. 4. La science politique : science empirique ou science normative ? Définir...

Introduction à la science politique Bloc 1 : introduction générale : 1. Aristote : « l’homme est par nature un animal politique » 2. La politique : « qui reçoit quoi, quand et où » 3. Réguler et imaginer la vie en commun. 4. La science politique : science empirique ou science normative ? Définir le mot « politique » : français plusieurs sens détour par l’anglo-saxon Le politique vient du grec « polis », désigne la cité qui concerne l’ensemble des acteurs et des institutions qui concourt à organiser la vie de cité. La politique désigne elle la vie politique, la compétions entre des acteur individuels ou collectifs qui veulent influencer ou exercer le pouvoir. Mais 2ème sens de la politique, au sens de « policy », désigne programme d’action qui est mis au service d’un objectif (la politique économique du gouvernement français, politique des transports, politique agricole européenne). I - Aristote : « l’homme est par nature un animal politique » Aristote, un des philosophes antiquité à laisser une trace immense pour contemporain (chercher un peu plus sur son histoire), étudié à l’académie de Platon, voyage pendant un moment puis reviens à Athènes et fonde le lycée. Selon Aristote pour atteindre le bonheur il faut trouver un équilibre entre les extrêmes. Il a écrit un ouvrage notoire la politique : « l’homme est un animal politique » Selon Aristote l’H est par nature un animal politique → destiné à vivre en société et plus spécifiquement dans une cité la polis. Ns somme fondamentalement en relais° les uns avec les autres et ces une nécessité d’abord biologique (pour ce dvlp). Vivre ensemble, pour Aristote, seule manière pour obtenir toutes ses capacités, il défend id que la vie politique pas simplement utile, c une valeur intrinsèque pour l’H, valeur qui lui permet de s’accomplir lui même opposé aux thèses contractualisée (Hobbes). Les H forme des communautés politique car c la seule manière pour eux de se réalisé pleinement. Pensée opposée : Hobbes (années) philosophe anglais : ouvrage politique Le lévitant. Dit que les H st naturellement égoïstes et violant et pour borner cette égoïsme et violence qui engendrer la guerre contre tous, pour éviter cela contrat social, pour éviter une guerre permette H décide de restreindre la liberté et autorise un gouvernement pour sécurité, accepte puissance de l’état en échange de la sécurité et de la paix→ utilité à la société Aristote considère que la vivre dans la cité, la polis c’est la finalité de l’H, c’est l’aboutissement naturel de la société humaine. Les H s’organisent politiquement pour garantir leur sociabilité. La politique permet à chacun de réaliser son potentiel intellectuel et moral. Donc façon radicalement différente de penser le politique. Conception différente de la nature humaine : Homme pense que l’H est fondamentalement enclin à la compétition, faire preuve de puissance et que sociabilité n’est pas naturel Or Aristote lui pense que la sociabilité est naturelle pour l’H et que la cité est le seul moyen de la réalité → penseur de l’amitié Vision de la cité et communauté politique différente : Pour Aristote moyen d’épanouissement moral et intellectuel, communauté politique c l’ aboutissement naturel des aspirations humaines a une vie naturelle et accomplie. Hobbes cité moyen de protection et de sécurité pour protéger de la violence, la communauté politique est un outil artificiel, construction qui sert a se prémunir de la violence. Différence entre un animal social et un animal politique, qu’est ce qui fait la singularité de l’ê humain par rapport aux animaux sociaux (fourmis, baleine, abeille, éléphant). Aristote dit que des animaux vive en société, vive pour bien ê de leur société et pour lui leur coopération est instinctive et biologique ne repose pas sur des valeurs partagées contrairement à l’H. Aristote pense que les animaux ne st pas capable de jugement de valeur et délibération commune. Les H s’accordent sur ce qui est bien et ce qui est mal. Cette délibération morale et commune c se qui rend la politique possible, les H s’efforcent de vivre de manière juste et éthique. David Graeber anthropologue, dit après Marx que la différence entre animaux sociaux et politique c l’imagination. Pour Graeber les Humains construise des systèmes sociaux à travers leur imagination collective. Les ê humains produisent des récits des idéologies à travers leur idéologie collective. La nature politique est profondément influencée par notre capacité à imaginer et à concevoir des réalités politiques. Ce qui fondamentalement politique c’est la capacité à se représenté un monde plus désirable, a se projeter vers le futur. Il pense l’imagination de 2 façons : l’identification imaginative → capacité d’imaginer le pts de vue d’autrui, capacité de se mettre à la place des autres. L’imagination immanente → la capacité d’imaginer et de faire naître une nv manière de s’organiser socialement et politique, capacité a décider collectivement ce que ns voulons faire de nos vies. Ce qui fait la spécificité de l’H c’est que l’H peut agir de manière collective et concertée afin d’imaginer un futur et organisé ensemble un changement qui est envisageable comme désirable par le groupe qui la choisie. De quelle manière la cité va Modalité de gouvernement dont va se doter un état Quels instruments va-t-on utiliser pour construire le futur imaginé ensemble Comment on va réguler la vie commune ? Quelles modalités de gouvernement va-t-on mettre en place pour réguler la vie commune ? Quels st les modalités d’organisation sociale qui vont rendre cette régularité commune ? Conflit et dissensus qui vont émerger III -Réguler et imaginer la vie en commun Comment va-t-on réguler la vie commune ? – Le politique et le changement Les transformations des sociétés industrielles conduites à des changements techniques est accélérer le processus de changement Changement créer une rupture Origine du changement social Changement endogène → Baisse de la fécondité ,à mesure que les femmes on eu des droits individuels le nombre d’enfant à diminuer. Introduction de technique extérieure à la société → ex : arrivé de maïs hybride américain en 1957 dans sud de la France = introduction exogène du maïs → d’abord transformé les pratiques agricole, transformée toute la manière dont société paysanne de la région s’organise. Les agriculteurs ont dû adopter des techniques dites intensives. On est passé d’une polyculture trad à une monoculture → conséquence importante sur l’économie, : dépendant des prix du marché, dépendant de ceux qui vendent le grain, dépendant au engrais. Mais transformation technologie ne transforme pas que la terre mais transforme aussi l’organisation sociale, modification des structures sociales paysanne. Réduit la main-d’œuvre familiale qui a été remplacée par de la mécanisation. Donc des pers ont migré vers les villes ce qui a conduit à un vieillissement des pop rurales, changement des structure familiale et sociale, plus besoin de rester sur exploitation grâce à la mécanisation les jeunes vont vers les villes. Les maïs hybrides à rendu les exploitants vulnérables au prix du marché et aux aléas climatiques, dépendance économique aux investissements nécessaires pour cultiver du maïs. Donc pour limiter impacter néfaste de dépendance économique et climatique, les agriculteurs se st organisé en coopérative agricole : renforce solidarité + création de modes de gestion centralisé et bureaucratique. La culture du maïs, l’intensification agricole a entraîné impact environnemental : une diminution de la biodiversité locale, appauvrissement des sols, pollution des nappes phréatiques à cause de l’usage d’engrais et pesticide. Modernisation des structures agricoles avec machine agricole, silo et des routes. Les changements de notre organisation collective et politique engendrent des conflits. Comment va-t-on régler les conflits et les dissensus qui ne vont pas manquer d’émerger ? Toutes les activités humaines sont régulées par des règles qui peuvent ê clair ou ouvert à l’interprétation. Il y a des règles « de jure », écrite, règles de droit, officiel et les règles « de facto » qui st celle qui st applique en pratique. Ex : port pantalon par les femmes quand cet interdit. La régulation de la société et complexe et elle permet d’organiser le changement et le conflit. Les conflits st repartis en 2 ordres : Il y a des conflits liés aux enjeux matériels ex : conflit lié à l’utilisation des ressources en eau (conflit politique majeur) Conflit découle aussi des croyances et des valeurs que les ind possèdent : ex l’avortement → conflit de valeur. Le conflit politique est associé au changement. La politique vise à résoudre les conflits et assurer les changements sans avoir recours à la violence. Quand violence utilise = échec du politique, La manière dont la science politique Ressassement la science politique c’est institutionnalisé, elle étudie Discipline qui se spécialise sur l’exercice IV - La science politique : science empirique ou science normative ? 2 types de science po : la normative : s’intéresse à la question de se qui est bon est de ce qui est juste en politique, examine comment le pouvoir doit e utiliser et quel est l’intérêt pour la + grd nb. Cherche a défilés comportement approprié des ind → qu’est-ce qu’un bon citoyen ? Qui doit gouverner ? Qu’est-ce qu’une constitution idéale ? → elles se fondent sur la logique (ne peut pas ê trancher par des preuves). S’intéresse à se qui devrait ê Faire des recherches Et celle empirique : s’intéresse a ce qui est, cherche a expliquer le réel, repose sur existence de fait réel authentique et vérifiable. Les questions empiriques st celle au quelle on peut répondre avec des preuves concrètes. Elle peut établir de généralisation fondée sur des tendances observées BLOC 2 : Comprendre le pouvoir politique 12 septembre 2024 France culture 4 manières de pensée le pouvoir car concept complexe, 4 auteurs : ▪ Max weber ▪ Michel Foucaud ▪ James Scott : on regarde mal là où se trouve le politique -> infrapolitique, pointe des moments où on a impres- sion que pas politique alors que tous est politique ▪ Pierre Clastre : défend id qu’il y a des sociétés qui refuse la spécialisation du pouvoir politique, refuse la cen- tralisation du pouvoir politique aux mains d’un groupe restreint Avant d’éclaircir le terme pouvoir : On peut définir le pouvoir 3 façons : Défini au sens institutionnel : résultat d’une capacité légale, capacité à exercer le pouvoir légalement et à prendre une décision qui permet d’exercer le pouvoir. On pense donc au pouvoir législatif, judiciaire, exécutif. Mais aussi toutes les institutions qui sont détentrice du pouvoir institutionnel (conseil d’État, parlement…). Définie comme un attribue d’une personne ou d’un groupe : considère des personnes et des groupes qui possèdent le pouvoir, approche substantialiste. Le pouvoir est attributif. Capacité à contrôler les capacités humaines. Ex : Musk -> changer à capacité les choses / Taylor Swift à du pouvoir, son opinion a un telle impacte qu’elle peut changer les comportements. Le pouvoir comme une relation sociale (sens relationnel) : id que nous avons des ressources et des capacités inégales. On considère qu’il y a 2 personnes, A et B, le pouvoir c quand la personne A obtient que la personne B face qu’elle que chose mais quelque chose que la personne B n’aurait pas fait d’elle même. Faire attention car tous pouvoir n’est pas politique, le pouvoir politique existe lorsqu’il concerne l’ensemble du groupe social. Le pouvoir politique dispose de moyens matériels, il dispose de gratification symbolique. Toutes les disciplines des sciences humaines se sont intéressées... Autorité est un type de pouvoir reconnu et accepter par le type de personne sur lequel il s’exerce, repose sur légitimité et reconnaissance. I - Max Weber, pouvoir et domination Max Weber est sociologue, économiste, philosophe, politiste,… Max Weber est considère comme l’un des fondateurs de la sociologie moderne en Allemagne. Donc ses travaux ont marqué la science politique, la sociologie, l’économie, la philosophie. Il propose analyse des structures de pouvoirs, des relations sociales et de la bureaucratie, qui est toujours valide. Il soutient une thèse de doctorat sur les situations agraires de l’antiquité. Et il se fait connaitre par une série d’articles influents notamment par L'Éthique protestante et l'Esprit du capitalisme, il analyse l’influence des croyances religieuses protestantes sur le développement du capitalisme moderne. Dans cet ouvrage il explique comment le capitalisme moderne s’enracine dans les croyances religieuses protestantes, il développe toute une théorie de l’éthique du travail, de la discipline qui est promu par le protestantisme et qui permet de favorise la capitale et le capitalisme en Europe du Nord, esprit du protestantisme thésaurisé ses richesses plutôt que de les montrer. En plus de son étude sur le capitalisme Weber est célèbre pour ses travaux sur le pouvoir de l’autorité. Il explique que le pouvoir est légitimé dans différente société, il y a différentes formes de dominations. Il propose une typologie de la domination et distingue 3 types d’autorité légitime : L’autorité traditionnelle fondée sur les coutumes : exemple avec la reine d’Angleterre, la reine n’a aucun pouvoir pourtant les britannique son attaché à leur reine et à l’autorité qu’elle représente La domination traditionnelle est établie par « le caractère sacré de disposition transmise par le temps et des pouvoirs du chef qui lui sont conférer par la tradition » -> fondé respect de la coutume enraciné dans la tps. Les liens entre britannique et la reine ne sont pas codifier par des règlements ils sont fondés sur la tradition. Elle n’a pas de pouvoir au sens institutionnel et légal, elle a de l’autorité fondée sur la coutume. L’autorité charismatique fondée charisme personnel d’un leader : exemple avec le président Obama des USA car il est très charismatique (attention le charisme n’est ni positif ni négatif, exemple il est dit d’Hitler qu’il était charismatique) La domination charismatique correspond à la soumission directe et impersonnelle à un personnage qui est in- vesti de charisme. Les gens charisme sont ceux qui arrivent à créer une adhésion émotionnelle autour de lui. En Finlande il considère que le charisme est anti-charismatique, considère comme quelqu’un qui se croit au- dessus des autres, et que c’est une qualité qui est dangereuse pour le pouvoir démocratique. La domination charismatique est irrationnelle et fragile, elle peut disparaitre rapidement (s’étioler). Le charisme s’exprime dans des valeurs historiquement situées. L’autorité rationnelle légale fondée sur des règles formelles et loi : exemple dans les 12 travaux d’Astérix – la maison qui rend fou et le préfet. Domination caractéristique de l’E notamment de l’E contemporain en Occident… Cette légitimité est fondée sur un corpus légal, sur un ordre l’égale, rationnelle et impersonnelle. Elle repose sur « un droit établi rationnellement et composé de règles abstraites, impersonnelles, logiquement agencées auquel obéi le détenteur légal (préfet ou guichetier) du pouvoir et lorsqu’il ordonne et le membre du groupe auquel s’applique l’ordre légal (Astérix et Obélix) » Un ordre légal rationnel s’incarne dans la bureaucratie moderne qui présente une activité règlementée et conti- nue, fondé sur un principe de hiérarchie administrative en vertu du quelle toute autorité est contrôlée. Ex : préfet Il y a des cas de figure où les autorités se retrouvent : ex : dalaïlama ma à une autorité charismatique du point de vue des non-bouddhistes (Occidentaux) et traditionnel du point de vue des bouddhistes. II - Michel Foucault, pouvoir et assujettissement Michel Foucault est un philosophe, un historien des idées, un théoricien du social et un critique littéraire. Considéré comme l’intellectuelle française le plus influant du 20e. Il est notamment connu pour ses travaux sur le pouvoir. Il est notamment connu pour c de travaux sur le pouvoir. Il soutient une thèse de doctorat : histoire de la folie à l’âge classique, dans cet ouvrage il s’intéresse à la manière dont la société occidentale à construit et catégorisé la notion de folie au fil de la tps. À partir des années 70, il se lance dans une analyse plus explicite du pouvoir et les relations du pouvoir avec les institutions. Il écrit un autre livre fondamental en 1975 qui est : sur pouvoir surveillé et punir (ouvrage le + célèbre de Foucault), dans lequel il retrace l’évolution des systèmes pénitentiaires, il montre comment on est passé à des formes brutales de punitions à des systèmes disciplinaires où le contrôle des individus se fait par la surveillance = prison. Il a aussi travaillé sur les questions de la sexualité et de la subjectivité, écrit un ouvrage qui se nomme histoire de la sexualité. Foucault essaye de comprendre comment se construisent les discours et les pratique autour de la sexualité, il analyse les liens entre la sexualité et le pouvoir et notamment. Foucault contrairement à Weber ne parle pas de domination car trouve que c un concept qui est trop binaire (dominés et dominants), façon trop simpliste d’envisager les relations de pouvoir. Pour Foucault la prison est un instrument de soumission de la population. Selon lui la prison ne sert pas à corriger les individus qui ont fait quelque chose d’illégal, immoral, ça sert à éduquer/discipliner et soumettre toutes les personnes de la société, tous menacé d’enfermement en cas de déviance. Discipliner pop en nous expliquant qu’il est tout t’a fait essentiel pour nous de respecter les normes en vigueur dans la société. La prison est donc un dispositif qui justifie la police, le contrôle et la surveillance de la pop. C’est ce qu’il appelle le continuum carcéral, on peut aussi parler de la prison hors les murs, nous vivons dans une société il flotte l’idée que si on est déveillant, en dehors de la normalité on sait qu’on est menacé d’enferment. Et Foucault va plus que dire que la prison rend possible la police, il dit qu’il y a dans nos société contemporaine, pleine de juges de la normalité comme a les professeurs, la police, les éducateurs, les médecins, les juges -> ils vérifient notre normalité, il détermine si on est apte à la vie sociale ou non. Nous sommes dans un système surveillance permanente de notre normalité, de notre conformité. Foucault utilise le panoptique, structure architecturale de type carcéral, inventé par Bentham, qui permet à un seul gardien de surveiller un grand nombre individus sans qu’il ne puisse le voir et sans qu’ils puissent se voir entre eux. Structure architecturale qui permet que chacun soit surveillé à n’importe quel moment et que chacun se sent surveillé, que même si gardien n’est pas là le sentiment de surveillance perdure. Foucault essaye de nous montrer que la surveillance dans notre société est permanente vie dans un système d’autosurveillance. Pour Foucault le panoptique montre le souci qu’il y a eu au 18e siècle, de surveiller le comportement des gens dans une société où en principe on est libre, donc dans ces sociétés libres il est très compliqué de surveiller les individus. Foucault nous dit que la surveillance passe par nous-même et c ce qu’il appelle l’assujettissement, c quand les individus alors même qu’il dispose de leur liberté utilise leur liberté pour se conformer aux normes. Pour mieux comprendre : la biopolitique et le contrôle des corps : Aujourd’hui nous somme dans société où le physique a beaucoup d’importance. Ilona Mayer -> une rugbywoman qui a été critiqué en raison de son physique corpulent. Nous sommes nous-même en train de nous assujettir à des normes (de la société), avoir des comportements répétitifs pour avoir un corps qui est attendu -> contrôle son corps, nous vivons dans une société où notre corps et cœur de la surveillance selon Foucault, en prison on enferme le corps, le contrôle des individus passe par le corps qui perd son individualité, qui devient uniforme. Pour Foucault le pouvoir est inséparable du contrôle du corps. Contrôle absolu du corps = esclavage. En réalité, notre corps est discipliné, et nous avons tous intériorisé subjectivement c norme, nous nous assujettissons nous même à des normes. C le caractère diffus du pouvoir, il est difficile à saisir et les individus sont amené à devenir par eux même des sujets de contrôle, on est libre pour mieux se surveiller et se conformer à une norme. Les personnes qui ne se conforment pas aux normes sociales font l’objet d’une critique très forte. Barbara Boutch vient pointer par son attitude la justesse des analyses de Foucault, nous sommes dans une société qui exige que nous nous conformions aux normes par nous-même. Selon Foucault, nos corps doivent être dé singulariser, la société attend de nous que nous nous conformions à des normes. Nous nous n’avons pas de maitre pour dicter notre conduite, nous nous sommes construits avec l’idée que si nous sommes proche des normes nous avons de la valeur (pour H si musclé pense plus de valeur dans société). Ce contrôle sur les corps, Foucault appelle ça la biopolitique, c la manière dont le monde moderne va faire du corps le réceptacle du pouvoir. Biopouvoir, la biopolitique = type de pouvoir qui s’exerce sur les corps des individus et leur vie, nos corps sont l’objet du pouvoir. Nos corps deviennent une ressource économique et une variable politique. Se développer à partir de la fin du 18e siècle, l’E va mettre en place un instrument essentiel constituer ce biopouvoir, c le recensement. L’E va établir un certain nb de critère pour analyser la pop (espérance de vie, fertilité, âge, mariage, naissance,). À partir 19e 1ER recensement de la pop en FR. À partir des années 1800 doc avec des statistiques pas nominatif. À partir 1926 recensements nominatifs. Avec le recensement et les biopouvoirs, il y a aussi le contrôle de la mobilité, de la sexualité. Désormais le passeport contrôle les mobilités Covid exemple de biopolitique III - James C. Scott, résistance et pouvoir ou l’infrapolitique James Scott est un anthropologue, un politologue et un universitaire américain. Il était spécialiste des sociétés agraires et il enseigner l’anthropologie dans une université aux USA. À partir de la guerre froide, il fait partie des luttes anticoloniales, notamment en Asie du Sud-est. Ouvrage « la domination et les arts de la résistance » en 1990. James Scott a essayé de comprendre comment dans les sociétés agraires du Sud-est asiatique (possibilité d’élargir c analyse), dans les sociétés subalternes, du Sud-est asiatique, il y avait des formes de résistance collective mise en place par les paysans les plus pauvres pour résister aux populations les plus puissantes. Montre que c mouvement de résistances que mette en place les subalternes, elles sont camouflées, pas immédiatement perceptible. Il explique que quand on est dans des relations de pouvoir illégal, les dominants cherche à assurer leur contrôle sur les dominés. Scott nous explique qu’il y a des façons de résister au pouvoir des dominants et que cette résistance au pouvoir n’est pas toujours directe, que c’est souvent indirect, stratégies de camouflages qui permettent aux pops subalternes de résister et de na pas obéir. Il explique que les subalternes ont des stratégies afin de résister à la domination qu’on leur impose et que cette résistance peut se manifester de façon subtile. Explique par exemple que les esclaves exprimer leur colère en criant dans des endroits où le maitre ne pouvait pas les entendre ou dans des récipients pour étouffer leurs cris. Ses formes de résistance peuvent prendre la forme de moquerie, de rumeurs, mais elles peuvent aussi se manifester par le fait se rendre malade, de venir ivre au travail ou d’accomplir des rituels religieux qui exprime une forme de défis indirecte. Exemple danse de la capoeira (améliorer techniques de combat en faisant croire à une simple danse) -> forme de résistance silencieuse = l’infrapolitique, conduites de résistances au pouvoir dont on ne voit pas immédiatement qu’il s’agit de formes de résistances. James Scott quand parle d’infrapolitique attire l’attention sur le fait que quand on est dominant souvent on ne comprend pas toujours comment les dominées résistent, il est parfois difficile de prendre conscience de voir quand on est dominant. Attitude de micro-résistance. IV - Pierre Clastres, le refus du pouvoir ou la société contre l’État Pierre Clastres est ethnologue, anthropologue, il travaille sur les sociétés Guayaki amérindienne. Et il montre comment les la société Guayaki amérindienne met question l’autorité de l’E. Pierre Clastres il dit comment certaine société accepte l’autorité mais refuse la domination. Les Indiens guayakis ont une organisation sociale telle qu’il empêche la division de la société entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent. La société Guayaki empêche la différenciation de la pop entre un pouvoir et pop, empêche la constitution d’un chef qui aurait le pouvoir = pouvoir non coercitif. Dans société Guayaki nous empêche que le pouvoir se cristallise sur un certain nb d’individus, il y a des formes d’autorité notamment religieuse mais pas de relation de commandement à obéissance, il n’y pas une personne ou un groupe de personne qui est légitimes à exercer le pouvoir. Il souligne le fait que pour qu’il y est un E, une autorité coercitive, il faut qu’il y ait l’acceptation d’une centralisation du pouvoir. Pierre Clastres explique au sein des sociétés guayakis le rôle des chefs ce n’est pas de commander mais de représenter la société mais il ne commande pas. Ce n’est pas parce qu’on représente qu’on doit commander, nous vivons dans des sociétés ou ceux qui nous représente nous commande (maire, député …) Il attire notre attention sur la centralisation du pouvoir qui conduit à une autorité coercitive, et que ça c définition de nos systèmes politiques et rappelle qu’il y a des sociétés qui ont refusé ce système. BLOC 3 : La genèse de l’Etat ce cours remet en question la perspective du droit sur Etat Retracer le processus de différenciation du pouvoir politique - la naissance de l'État, et la spécialisation de l’activité politique et administrative Sociologie historique de État. Comment pouvons-nous définir l’E ? 2 sens du mot État : S’entend souvent comme l’administration, ministère, gouvernement, des institutions… ⭢ Sens restreint (État 1) État au sens de territoire national et l’ensemble des citoyens ⭢ nation (État 2) L’État 1 qui créer l’État 2 : Ce que montre la sociologie, c en créant une administration, des monopoles (économique, violence légitime …) que l’on va créer une communauté de citoyen et une nation. La nation c le produit de l’État, tendance à l’oublier. Ce que montre la sociologie et la science politique essayent d’expliquer que le monde dans lequel nous vivons nous parait naturel, évident, inquestionnable or il n’est que construction historique. Processus historique long. L’État c une construction sociale et historique qu’il faut questionner. Comment cette forme de domination que l’on appelle État est née, consolidée territorialement et affirmée ? Tout un tas de petit royaume contrôlé par des princes vont converger sur un millénaire vers une forme de domination qui tend à devenir un E. Concept : Centralisation Monopolisation Concentration de ressources Différenciation Institutionnalisation I - Les théories de la naissance de l’État Aux origines de l’État moderne : la féodalité Ce que l’on appelle État date du 13e siècle en Europe occidentale. Le point de départ de la constitution de notre E, son origine vient de la féodalité. La féodalité marque une période fondamentale de l’histoire de l’Europe occidentale. La féodalité se caractérise par un éclatement de l’autorité publique et une multiplication des relations personnelles. Au plan économique il est important de souligner que la féodalité est un système de redistribution et partage à la fois du pouvoir mais aussi des revenus à partir des relations personnelles. Les carolingiens instaure à partir du 8e siècle l’obligation pour tous ceux qui exerce l’autorité au nom des carolingiens, il les oblige à devenir un vassal à travers ce que l’on appelle un contrat vassalique ⭢ engagement personnel envers son suzerain, contrat personnel d’homme à homme, cet engagement personnel repose sur un serment de fidélité ritualisé qui relève d’un dévouement personnel et qui va contraindre le vassal à un certain nombre d’obligations. À la féodalité il y a des H libres et des cerfs. Le contrat vassalique lie un individu libre à un seigneur, le vassal promet fidélité et service et ceci est principalement militaire, le vassal soutient son seigneur militairement. Le seigneur et aussi dans une relation de réciprocité, il doit le protéger en cas d’attaque militaire et un bénéfice viager comme une terre et des paysans pour l’aider à remplir ces devoirs. L’éclatement de l’autorité royale et la fragmentation du pouvoir politique : Cette pratique qui a renforcé l’autorité des carolingiens, mais ça a fini par provoquer son éclatement car les vassaux au bout de plusieurs siècles, ce on leur à donner il y plusieurs générations considèrent que c un patrimoine personnel. Donc les liens féodaux vassaliques ce relâche ce qui entraine un affaiblissement de l’autorité royale et les vassaux vont exiger de plus en plus de terres ou de services en échange de leur fidélité. Ce changement contribue à atomisation des vassaux et à la fragmentation du pouvoir politique. Multiplicité des seigneuries qui ont des relations personnelles entre chacun des pôles de pouvoir. L’autorité publique se disperse, le pouvoir de commandé, de punir et de taxer et partager entre une multitude petite d’entité politique qui vont commander, puni et taxer sur leur zone de pouvoir. Cette situation du morcèlement du pouvoir est qualifiée de domination patrimoniale. Le pouvoir politique devient un pouvoir personnel et politique. Il y a un homme qui est propriétaire de tous les droits : coercition, puissance, taxée, commandée armée... Les frontières de l’Europe vont fluctuer en fonction des guerres des mariages et des successions. ➔ Point de départ de l’analyse de Norbert Elias dans ouvrage la dynamique de l’occident (explication ci-dessous) Norbert Elias (1897-1990) et l’émergence de l’État moderne Norbert Elias : sociologue allemand connu pour ses travaux qui analyse les dynamiques de pouvoir dans une perspective historique. Il grandit dans une famille bourgeoise de confession juive suis des études de de philosophie, psychologie et de médecine et il se tourne vers la sociologie sous l’influence du frère de max Weber. En 1930 travail comme assistant-sociologue de francfort mais avec monté du nazisme qui Allemagne passe par la Fr et s’installe en Angleterre. Il écrit : le processus de civilisions publier en 1939 qui associe étude historique et sociologique sur l’évolution de mœurs du moyen âge à l’époque moderne. Norbert Elias montre comment les normes de comportement notamment en matière de violence, d’hygiène et de maitrise des émotions, il montre comment notre rapport à cette notion change dans la tps. Il développe le concept de civilisation et il montre que la manière dont évolue le pouvoir politique va faire en même tps évoluer la manière dont les H se comportent. Ex : monopole de la violence ⭢ plus il y a la concentration du pouvoir par l’E moins les H agissent de manière violente, il montre qu’il y a un processus continu de régulation de comportement et des émotions qui est en lien avec des structures sociales plus complexes. Les relations entre les personnes sont de moins en moins violentes à mesure que l’E s’approprie le monopole de la violence légitime. Dans un ouvrage la dynamique de l’occident (1939) qui approfondit ses thèses, mais en se concentrant sur le développement des Etas et relation de pouvoir en Europe. Norbert Elias propose un modèle d’interprétation sociologique de l’émergence de E moderne, comment à un moment il y a une concentration du pouvoir politique ? Comprendre comment et pourquoi les sociétés occidentales de l’époque médiévale sont passées d’un mode de domination patrimonial éclater à un pouvoir fort et centralisé. Norbert Elias commence son analyse avec les capétiens, la souveraineté au moment de la féodalité est largement éparpillée et partager entre de nombreuses familles ⭢ seigneurie féodale. Norbert Elias explique qu’il y a une lutte concurrentielle entre les différentes seigneuries qui aboutiront à une situation de centralisation du pouvoir politique, 2 composantes : fiscal (taxe) et militaire. Lutte afin de centraliser le pouvoir politique et 2 composantes citées. La France est selon lui que c déroulé de la manière la plus directe cette lutte concurrentielle. Les capésiens pour parvenir à créer tous c vassaux, ils ont des concessions royal ⭢ charte que le royaume capétien va accorder à ≠ ville. Il y a une expansion de l’économie médiévale notamment par les villes et ça va accroitre la rentabilité des concessions royale et l’argent gagné par ville, les Capétiens vont investir militairement. Plus commerce s’étend plus i l y a de taxe que les capétiens vont réinvestir. Les capétiens réunissent des domaines capétiens (mariage, guerre,…) ⭢ Monarchie s’assure une supériorité financière et militaire sur les maisons voisines. C ce que Norbert Elias appelle un processus concurrentiel, il dit qu’il y des fiefs des seigneurs qui domine mais pour continuer à dominer obligation de s’étendre militaire, être capable d’aller constamment les territoires voisins, être capable de surclasser militairement les voisins ⭢ il y un processus de concurrentiel permanent. Pour Norbert Elias la genèse de E moderne et le fruit de ce processus concurrentiel entre les ≠ maisons, peut être comprise comme une complétait à plusieurs prétendent à l’hégémonie (seul et unique chef). Au 14e siècle il y a sur le territoire qui est aujourd’hui la France, les rois de France, les rois d’Angleterre, les ducs de bourgogne, duc de Bretagne et le compte de Flandre. C’est la concurrence entre ces 5 fiefs qui va d’éclanche ce que Norbert Elias appelle le mécanisme monopolistique. Manière dont l’accumulation des moyens de domination vont permettre d’obtenir le monopole : fiscal et sur violence légitime Monopole fiscal ⭢ capacité à centraliser l’ensemble des taxes social et c ce qui va permettre au souverain de redistribué en argent ses fidèles et ses serviteurs. On passe d’une redistribution de terre à une redistribution d’argent grâce à un argent capté par les impôts. Monopole sur la violence légitime et qui attribue au roi l’exclusivité de la force militaire, monopole qui attribue au roi l’exclusivité... Le roi devient le mettre de la pacification de son royaume, capacité à imposer la paix dans celui-ci. Ces deux monopoles sont liés Les ressources fiscales payent les ressources militaires et cette ressource militaire assurer la paix, ce qui assure la prospérité du commerce. Capacité a collecté de plus en plus de taxe Cette logique de monopole est possible que si on empêche les autres d’avoir ce monopole, fonctionne que si on est dans un processus concurrentiel et que l’on s’end pour absorber les autres domaines patrimoniaux. Il y a 2 phases de ce processus concurrentiel, le premier entraine la formation d’un monopole dans une maison (domaine patrimonial), la 2nd se caractérise par la lutte entre les maisons qui va être lente progressive et jamais linéaire. À la fin du 12e siècle il y a 5 maisons qui se dispute hégémonie : France, Bretagne, Bourgogne, Angleterre, Flandre. On entre dans une société de guerrier qui est caractérisé par une compétition libre et violente + réglementation d’allure monopolistique Tous ceux qui se dispute sont des descendants des capétiens sauf Bretagne. À partir de LOUIS XI, 1483, que la maison de France à véritablement installer son monopole et a réussi à écarter les concurrents. Il reste 4 rivaux qui ont des ressources inférieures à la maison de Fr, et elles tomberont à suite d’action militaire La maison de France occupe de plus en plus le territoire et créer progressivement un monopole absolu. Quand on concentre les ressources fiscales et le pouvoir militaire pour que ça marche il faut une administration. À partir du 13-14e siècle en même temps que ce développe un le monopole fiscal et militaire, se développe une vaste bureaucratie. Les détenteurs du pouvoir sur un territoire aussi vaste, ont besoin d’un relai administratif, des gens pour collecter les taxes notamment. Un appareil administratif va se développer et il est inséparable de cette centralisation fiscale et militaire. Différenciation très forte entre les H qui orchestre ou qui font advenir cette a pareil administratif et le reste de cette administration. En FR la centralisation gouvernementale concentre tous les moyens de domination : la force armée, le droit de jugé, le droit de légiférer, concentration du fait de lever les impôts, concentration du fait de pouvoir battre la monnaie, et centralisation administrative ⭢ direction administrative du centre politique qui se renforce. Cette centralisation administrative aboutit à différenciation entre administrations et de la société. L’État moderne va commencer à se centraliser grâce à une bureaucratie qui va rendre les administrateurs et les juges de E présent partout sur le territoire, un territoire qu’une armée protège et défend. À partir du 16e siècle ⭢ E moderne qui a sur l’ensemble du territoire des administrateurs pour prélever impôt, des juges pour assurer la mise en œuvre de loi, et un armé est organisé et qui va protéger et défendre un territoire. Entre le 15 e 18e siècle se met en place un État moderne en France qui se caractérise par une volonté centralisation. Volonté de centralisation et de concentration monarchique. Doctrine de l’absolutisme royal, plutôt une pratique dans les faits ⭢ l’intérêt de État passe-passe avant tous les autres intérêts du royaume or le 1er serviteur de E est le roi donc l’intérêt roi passa avant tout les autres intérêts du royaume, il incarne E. ↳Louis XIV est le roi qui va pousser l’absolutisme à son apogée, il réunit entre ses mains tous les instruments de la puissance et il ne partage pas son pouvoir. Le pouvoir exercé par le roi sur l’ensemble du royaume et st très centralisé. L’absolutisme rupture radicale avec la féodalité, c l’exact inverse car c une concentration du pouvoir et pas un morcèlement, le roi cherche à réduire et à éliminer le pouvoir de tous les grands seigneur. Louis XIV va créer la cour qui est une réunion de tous les nobles de FR autour du roi qui sont dans une forme de divertissement permanent qui empêche d’avoir du temps pour planifier la guerre. Respect de l’étiquette par les nobles. Les nobles sont sorties de leur fief en province, vive autour du roi à Paris et passe leur temps dans divertissement et c une manière pour Louis XIV de contrôler les personnes qui pourrait lui faire de l’ombre. D’un autre côté, Louis XIV met en place le pouvoir royal dans les provinces avec les grands administrateurs du royaume comme Colbert qui va centraliser toute l’administration économique du royaume. Le roi a des intendants qui sont les représentants du pouvoir royal dans les provinces et sont soumis au roi car ils ne sont pas nobles et qu’ils n’ont pas la puissance d’une maison derrière eux. Ces intendants ont des pouvoirs très étendus en termes de justice, de finance et police. Il surveille aussi la noblesse. Ils sont les précurseurs des préfets. Représentent la centralisation du pouvoir de l’E. Louis XIV met en place une armée royale permanente qui assure sa force, Louis XIII commence à ériger des murailles qu’on fortifie mais c Vauban, ingénieur et architecte militaire de Louis XIV, qui va créer une ceinture de fer pour défendre le royaume ⭢ ligne de forteresses le long de frontière. Autre élément essentiel : François 1er en 1639 par l’édit de Villers-Cotterêts avait imposé le français comme langue nationale ensuit Richelieu en 1635 créer l’Académie française qui va développer la longue Française et établir un dictionnaire. Puis Colbert qui va encourager le développement d’un ensemble d’académies culturel et politique pour développer la vie intellectuelle aux profils de l’E central. Monopole fiscal et militaire va contribuer à créer une unité au sein de la population, notamment en imposant une unité linguistique. On peut aussi évoquer Molière qui a contribué à la popularisation de la langue française partout en Fr. De plus avec l’Avare qui souligne le rapport à la fiscalité, cette pièce évoque du problème de l’investissement de l’argent ⭢ Colbert voulait faire fructifier l’argent de Fr et voulait forcer les Français à investir leur argent. Le personnage d’Harpagon est présenté comme ridicule car ne veut pas investir son argent. Avec monopole fiscal et militaire se créer une nv économie. La théorie sociologique et l’analyse historique se rejoignent pour dire qu’il y a une nouveauté radicale de l’E moderne dans la capacité qu’il a concentré le pouvoir politique L’apparition de l’État moderne consacre un processus de centralisation et de concentration politique nv dans l’Histoire de société humaine. Tocqueville va dire « ces un pouvoir central immense qui a attiré et englouti dans con unité toutes les parcelles d’autorité et d’influence qui était auparavant dispersé dans une foule de pouvoir secondaire d’ordre, de classe, de famille et d’individus » L’E moderne bouleverse la structure de la société qu’il entend gouverner impose à chacun une logique de comportement et d’obéissance nouvelle. Cette structure de l’E moderne s’appuie sur les structures financière et militaire. Depuis 1439 en FR, il existe un système de prélèvement fiscal qui assure de manière durable à l’E sa politique d’expansion et de contrôle territorial. Le prélèvement fiscal moderne traduire une rupture profonde dans les modes de financement de l’activité étatique, il régulier et institutionnalisé. Aux 13 siècles les vassaux paix des sommes d’argent au roi pour aider dans expédition militaire. À la fin du 13e siècle, la société française se caractérise par une fiscalité de guerre quasi permanente et qui est renforcé par la guerre de 100. À cette époque l’impôt est consenti pour payer la guerre. Même chose pour guerre des Flandres. Mais ce qui était exceptionnel et justifié par la guerre est devenu habituel, régulier en plus d’être devenu un fait d’autorité. Les ressources prélevées sur l’ensemble du territoire convergent grâce à une administration qui est développée, E n’a plus justifié de son prélèvement. On passe d’un impôt qui rapporte 1 200 000 livres à l’époque de Charles VII à 80 millions sous règne de Louis XVI Désormais tous les sujets du roi doivent payer, impôts nationaux qui épousent les frontières du territoire. Légitimité de l'impôts : politique de redistribution partielle qui bénéficie surtout aux élites de la société. L’E acquiert une vraie légitimité à collecter des impôts. Expression célèbre qui dit « l’impôt royal fait l’État moderne et la guerre est le grd moteur de toute la machinerie politique du État moderne » le processus de formation de E moderne inséparable de la manière dont les E font la guerre, il se construit et se renforce par la guerre. Les principales activités de l’E moderne se renforcent mutuellement, la concurrence militaire entre les E ⭢ effet de conduire E dans une direction générale qui conduire à l’Institutionnalisation d’un E nationale. Mise en place de bureaucratie chargée de coordonner ses activités militaires mobilisant de plus en plus d’hommes. La guerre et au cœur des changements politique et institutionnelle que connait l’Europe dans la période de transition. Les frontières de l’E moderne c le fruit à la foi de la délimitation d’un territoire conquit par la guerre et délimitation d’une zone fiscale. Élément important à retenir : L’État est une concentration et monopolisation du pouvoir qui se fondent sur 2 grand-chose : taxe (fiscalité) et guerre. E = institution monopolistique. Le pouvoir de E ses constitués à partir d’un certain nb de monopole, E est le seul à pouvoir exercer un certain nb d’activité, seul à pouvoir disposer d’un certain nb de ressource. 5 éléments qui constituent le monopole de E : monopole fiscal → le seul a pouvoir exiger une contribution financière de la population (sans contrepartie) / monopole d’emmètre la monnaie → E seule qui peut emmètre la monnaie / monopole de la production des lois → seul E peut produire les lois / monopole judiciaires → seules E est habilité à juger et a punir / monopole de la représentation collective → le pouvoir étatique est le seul pouvoir qui peut prendre des décisions qui engage l’ensemble de la collectivité / monopole de la violence physique légitime → pour exercer durablement le pouvoir il faut avoir une légitimité mais il faut aussi pouvoir contraindre ceux qui refuse la domination politique a faire ce qui est dicté par la loi ➔ monopole le plus fondamental. Le monopole de la violence légitime il est décisif pour faire respecter tous les autres monopoles. Aucun groupe ou individu n’a le droit d’employer la violence physique. II - L’autonomisation de l’État et la bureaucratie C’est 2 thématiques sont l’aboutissement d’un même processus Processus de différenciation interne qui aboutit à l’émergence d’une spécialisation de l’activité politique et administrative. Plus E se centralise plus il a besoin d’institution spécialisée qui sont destiner à administrer ces différents monopoles. Plus E le pourvoir politique est concentré entre les mains de quelques-uns plus on aboutit spécialisation du pouvoir politique. À mesure que E concentre les pouvoirs, qu’il créer des monopoles qui deviennent de plus en plus légitimes, L’E a besoin d’institutions spécialiser qui vont lui permettre d’assurée la légitimité et la mise en œuvre de ces monopoles en tout lieu et espace du territoire → monopole qu’on pourrait appeler l’administration bureaucratique. Au fur et à mesure que E concentre son pouvoir politique, il va créer une classe des spécialistes du pouvoir politique. A) L’E comme institution bureaucratique. Bureaucratie = terme clé des sciences sociales contemporaines, terme qui se poursuit depuis 1 siècle → source de débat. E en dépit de ces très nombreux débats, le terme n’a pas encore reçu de définition précise. L’usage ancien, attesté par dictionnaire, la bureaucratie est définie comme le gouvernement par les bureaux. C’est un appareil d’E qui est constitué par des fonctionnaires qui sont nommés et pas élus, qui sont organisés hiérarchiquement et qui dépendent d’une autorité souveraine. Mais ce que la bureaucratie est aussi l’idée d’un pouvoir bureaucratique, c à dire une façon de faire régner l’ordre et la loi mais sans la participation des citoyens. Le problème que pose la bureaucratie c celui d’un certain mode de l’exercice de l’autorité publique consistant à gouverner sans la participation des citoyens, exclusion des citoyens de l’organisation de E → mode spécifique de l’autorité. Seuls les fonctionnaires participent à l’organisation d’E. En dessous de la notion de bureaucratie il y a une idée implicite, c’est celle de bureaucratisation = processus, transformé en bureaucratie ou d’agir comme bureaucratie, peut être définie par idée qu’il existe une rationalisation de toutes les activités collectives. D’abord concentration des unités de production (spécialisation des tâches) qui se caractérise par 3 éléments : l’impersonnalité, la hiérarchie et le contrôle. L’idée de bureaucratisation porte avec elle l’idée d’une organisation efficace, rationnelle qui permet de contrôler grâce à l’impersonnalité et la hiérarchie. Bureaucratie et bureaucratisation, terme souvent confondu. Dans langage courant quand on parle de bureaucratie c’est d’un point de vue négatif, vue comme une certaine lenteur, le manque de flexibilité, de lourdeur, de complication des procédures, l’inadaptation,… Cette définition signale la frustration que les citoyens éprouvent a être assujettie à l’E, il y a une forte charge émotionnelle qui n’a amis pu être effacé du terme de bureaucratie. Il est tout à fait symptomatique que la bureaucratie suscite un tel sentiment que le terme bureaucratie n’a jamais pu être débarrassé de cette vision négative. Souvent on entend le terme de bureaucratie comme la croissance de quelque chose néfaste. Cauchemar des mondes modernes. Frans Kafaka a écrit sur l’absurdité de la bureaucratie. Situation kafkaïenne → membre de E piégé par l’application stricte des règlements. 3 courants qui traite de la bureaucratie (on en verra qu’un pour le cours) : Max Weber en 1920, vague dans année 40 qui s’occupe du dysfonctionnement de la bureaucratie, à partir des années 70 travaille sur la rationalité limitée de la bureaucratie. Question de l’E comme institution bureaucratique. Max Weber E : « L’E comme entreprise politique de caractère institutionnel » ↳ la mise en place des monopoles de E est allée de pair avec son institutionnalisation et sa bureaucratisation. Un processus d’institutionnalisation est un processus par laquelle une organisation se constitue comme structure différenciée du reste de la société. E se bureaucratise. La bureaucratisation est l’organisation d’une structure selon un certain nombre de règles formalisé et rationalisé avec la dissociation entre la fonction et son titulaire. Le fonctionnaire agit pour mettre en œuvre une fonction qu’elle ne lui plaise ou pas. Donc l’expression de Max Weber pour décrire l’E décrit l’ institutionnalisation de E, la construction d’une structure différenciée de E et sa bureaucratisation. Weber insiste sur le fait que dans l’E moderne que la domination rationnelle légale repose sur une vaste administration composée de fonctionnaires de carrière spécialité dans des tâches administratives et qui alentisse dans leur spécialisation que la domination étatique anonyme et impersonnelle → rupture majeure avec l’histoire du pouvoir politique. Le pouvoir politique à l’époque médiévale était privé, et c ce que Weber avait appelé le pouvoir patrimonial. Pour Louis 14 par différence entre sa caisse personnel et budget de E par exemple, les charges étatiques s’chuter et se vendu, on passer pas de concours pour gérer l’administration = la vénalité des charges est des offices. Donc sous les règles de Louis 14 on est à un moment de transition entre un pouvoir patrimonial et un pouvoir qui devient de plus en plus légal rationnel, le pouvoir au sein de E reste aux mains d’individus qui la possède personnellement, car peuvent l’acheter, même si au nom du roi. I n’y avait pas au 17e siècle de démarcation claire entre privé et public et pas de ≠ entre ce qui et personne et impersonnel. Mais cette organisation change et une démarcation claire se met en place. À la Révolution française, on change de rapport avec le pouvoir, on entre dans un processus d’institutionnalisation de E et de bureaucratie qui s’inscrit dans un processus de rationalisation impersonnel Les activités étatiques s’institutionnalisent de plus en plus au fur et à mesure que se renforce la puissance étatique, et le renforcement de la séparation entre privé / public et personnel / institutionnel. L’institutionnalisation E est inséparable d’une réglementation juridique toujours plus précise et au fur et à mesure qu’in augment cette réglementation juridique qui garantit l’institutionnalisation de E, on augmente la différenciation entre les emplois public et privé. Les emplois publics sont réglés par des règles juridiques précises. « Plus les monopoles étatiques ce développé et ce renforce plus ils sont réglés par des normes impersonnelle et uniforme et plus la domination étatique ce fonctionnarise » → la domination étatique ce fait par des fonctionnaires. Pour Weber les fonctionnaires sont des hommes libres car dans l’antiquité les esclaves remplacés des fonctions administratives pour ceux qui les possédés, l’administration servait à accompagner un pouvoir patrimonial. À la ≠ les fonctionnaires n’obéissent qu’au devoir de leurs fonctions et pas aux exigences de leur maitre ou de leur seigneur, si un fonctionnaire reçoit un ordre qu’il sait illégale il ne doit pas obéir, il doit se conformer obligatoirement à la loi. Les fonctionnaires sont recrutés en vertu d’un contrat à partir d’une sélection ouverte à tous les citoyens cela garantie l’égalité d’accès de tous les citoyens aux emplois public. Idéalement selon Weber les fonctionnaires sont aussi nommés en fonction de leur compétence professionnelle attestée par la possession d’un diplôme et vérifiée par le passage d’un examen. Sélection ouverte et méritocratique de E moderne. La rémunération des fonctionnaires est fixée d’avance selon une échelle de salaire établie selon du rand (position hiérarchique) et des responsabilités. La progression dans la carrière du fonctionnaire doit se faire selon le double principe du mérite et de l’ancienneté. Le mérite sert à empêcher les inégalités, la rémunération au mérite sert à limiter le pouvoir du supérieur hiérarchique en particulier. Les fonctionnaires ne peuvent pas s’approprier leur fonction et leurs emplois, ne décide pas ce qu’on fait, ne peuvent pas décider de faire ou de ne pas faire. Weber dit la fonction publique c le mode le plus juste le plus égalitaire, le plus efficace de E, tous égaux face au concours. Critique faite par Bourdieu : pas tous égale fac au concours → le capital culturel c’est l’ensemble des compétences culturelles et des titres scolaires détenus par un individu, il dépend fortement du milieu familial et scolaire dans lequel l’individu est inséré. III - Les partis et la professionnalisation politiques La spécialisation politique et la naissance des professionnels de la politique. L’institutionnalisation de l’E est allée de pair avec une professionnalisation de la politique qui a donné naissance aux partis politiques. Naissance des partis politiques ; les clubs révolutionnaires, « ancêtre » des partis ? Il y a des gens qui vont commencer a dit s’interroger sur la manière E doit se comporter, comment il va fonctionner donc nécessité de dire qui devient légitime à exercice le pouvoir. Comment conquérir le pouvoir et comment l’exercer ? → clubs qui y réfléchissent. 1er club = club des Jacobins en 1790, qui sont au départ des députés breton du tiers état et qui fonde un club breton, qui s’installe au couvent qui sera nommé couvent des Jacobins. C’est un club qui s’ouvre progressivement à la noblesse libérale, un an plus tard il compte 1 Miller d’adhérent. Les jacobins, se caractérise par le fait qu’il refuse une évolution vers une monarchie constitutionnelle et se présente comme les héritiers légitime et pur de la Révolution française. Leur piller, se donne pour tâche : l’idée qu’il faut débattre des lois a faire, créer discipline parlementaire et veiller à la bonne exécution des lois en soumettant les fonctionnaires au tribunal de l’opinion (opinion du peuple). Le club de jacobin est l’ancêtre des partis politiques. Entre 1790 et 1794, le club des Jacobins préfigure une organisation partisane de masse qui pose les bases d’un conflit entre la base militante et le sommet de l’appareil, entre élu et militant. Les partis politiques se structurent de manière hiérarchique et le club de jacobin préfigure l’idée qu’il n’est pas possible dans un parti politique d’exprimer d’opinion divergente et que seul le parti doit être en capacité d’affirmer la volonté de tous Le club des Jacobins structure idée force qu’en France on est incapable d’embrasser une dynamique véritablement collective mais que tous ce fait par et pour un chef, dynamique héritée de la Révolution française, dans laquelle il y un noyau de chef qui décide l’orientation du parti et le partis doit suivre. Le club des Jacobins se poursuit par le développement du parlementarisme et du suffrage universel. Le suffrage universel implique de recruter et d’organiser les masses de citoyens qui vont voter, donc implique de mobiliser des masses électorales très grandes qui vont s’appuyer sur une organisation bureaucratique très centralisée. Les partis politiques vont devoir naviguer avec des milers d’électeur vont devoir mettre en place une organisation bureaucratique très centralisée, ce qui va conduire à la professionnalisation des cadres des partis qui savent comment organiser les masses et les mobilisé aux profils du parti. Plus il y a de démocratie, plus il y a des partis politiques fort, et plus il y a des partis politiques qui s’organise. Donc obliger de lier la construction des partis à la démocratisation du suffrage. Les partis politiques s’agrandissent et se professionnalisent à mesure que le suffrage politique s’universalise. Plus les gens qui vote sont nombreux, plus la professionnalisation des partis s’organise. Dynamique de spécialisation en plusieurs phases : 1e phase dans les partis politiques qui est près révolutionnaire, on votait en fonction de sa corporation, et vote à l’échelle d’une province ou d’une localité (pas échelle nationale) 2 e phase : liaison entre droit de vote et la citoyenneté et en fonction d’un critère censitaire. À partir de la Révolution, il faut être citoyen et pouvoir payer un impôt sur le « cens » pour voter. Ceux qui participent à l’E fiscal sont ceux qui ont le droit de voter. 3e phase : élargissement progressif du suffrage universel amis avec des procédures qui maintien inégalités entre les citoyens 4e phase : suffrage universel masculin 5e phase : suffrage universel étendu aux femmes et abaissement de l’âge du vote. Les partis politiques vont évoluer en fonction de ces changements de suffrage. Classification de Duverger (date après 2nd GM) qui distingue 2 types de partis, d’un côté les partis qui son élu d’un système parlementaire et électoral et d’un autre côté ceux qui s’encre d’un terreau plus social comme les syndicats, les associations religieuses. Les partis dits issus d’une formation interne et les parties issues d’une formation externe. Parties internes Partie externe Les parties internes sont les parties qui Partie externe sont dit extra- ont une origine parlementaire. parlementaire. Parties de cadre Parties de masse Née au sein des parlements et des Partis qui sont née à l’extérieur, assemblées législatives, fruit de groupes parlement en réponse à des mouvement parlementaires qui avaient des intérêts et populaires et des syndicats, des groupes des idéologies communes. Née dans les d’intérêt particulier. régimes parlementaires ou le suffrage Partis liés à la classe ouvrière et aux était limité au plus riche ou au couches les plus populaires de la propriétaire. population. Les plus riches qui ont le pouvoir et qui Dans ce contexte qu’est née le parti s’organisent pour défendre leur position socialiste, qui avait pour but de et structurer leur débat. représenter les groupes sociaux exclus Partis centrés autour des nobles influant du pouvoir politique, notamment les qui joue dans les élections et dans la classes laborieuses. définition des programmes. Construction en dehors du système Regroupe élite et notable parlementaire traditionnel avec une forte organisation militante et des adhérents Ex : partie Ensemble (Macron) → partie de nombreux, étroitement lié aux cadre mouvements sociaux et aux syndicats S’appuie sur large base populaire, repose sur organisation militante et organisation rigide. Ex : la RN → parties de masse, partis qui se fondent sur une relation importante à la population française. Duberger politique explique que les parties politiques évoluent en fonction des structures sociales et au mode de suffrage, il est important de mettre en valeur le fait que les partis de masse sont une forme nvlle qui s’oppose aux partis de notable et ils sont profondément à la démocratie moderne, liée à l’universalisation du suffrage. Weber parle de la professionnalisation de la politique. Weber souligne l’opposition entre 2 catégories d’acteur, ceux qui vive pour la politique et ceux qui vivent de la politique. Il explique que les cadres peuvent se permettre de vivre pour la politique car ils ont une indépendance économique. Vivre de la politique suppose au contraire l’existence d’un métier politique rémunéré. Progressivement les notables ont laissé place à des professionnels de la politique. Weber développe cette idée dans le savant et le politique où il montre qu’au départ la politique était exercée par des amateurs, qui participer à la politique de manière non professionnelle ou occasionnelle et progressivement la politique s’est mis à être exercer par des professionnels, des gens dont la politique est une carrière véritable. Ex : l’UNEF, Jordan bardera, Mélenchon Weber distingue 2 types de relation à la politique : Vivre de pour la politique, individus qui voit dans la politique un engagement, une passion, un idéal. Ils sont amateurs qui s’implique dans le politique car il y voit une mission, une manière de changé la société, c une vocation. Vivre de la politique, ceux pour qui la politique est une véritable profession, ils ont un intérêt matériel a occuper des fonctions politiques, car confère des sources de revenus à long terme. Weber décrit un processus historique qui transforme le rapport à la politique en carrière spécialisée, il note qu’au fur et aux mesures du temps les notables qui s’intéresser à la politique sur leur temps libre on passa à une professionnalisation de l’activité politique, elle. La politique devient une affaire gouvernementale et administrative complexe. Le politicien et passé de notable influent à un technicien des affaires publiques qui est capables de comprendre le rouage de E. Pose certaine nb de problème. Weber explique que ça risque de produire une élite politique déconnectée de la population civile car les professionnels peuvent être plus préoccupés par la préservation de leur carrière que par le bien commun. Créer aussi une machine politique, des organisations bureaucratique et hiérarchisée qui concentrent le pouvoir et qui éloignent les politiciens qui ont des valeurs éthiques et des idéaux. Conflit entre l’éthique de la conviction et l’éthique de la responsabilité. Les politiciens amateurs veulent suivre leur conviction morale à tout prix, l’inverse les professionnels de la politique sont pragmatique et font des compromis pour assurer leur survie politique. Il y a eu une évolution dans la politique moderne entre une activité exercée par des amateur passionnés et une activité exercée par des professionnels qui ont été formés et qui sont rémunérés. Selon Weber, ce changement lié à l’évolution de E moderne, à sa complexité croissante et à sa bureaucratisation qui a rendu la professionnalisation politique nécessaire pour faire changer l’E. BLOC 4 : Saisir la relation entre gouvernants et gouvernés ➔LES RÉGIMES POLITIQUES Peut aborder un régime politique 2 manière : soit par la forme de son gouvernement soi on l’envisage par la relation que la société entretient avec le pouvoir. Dans le cas de la Russie : Sur la forme, le papier, c’est une démocratie. Sur la relation que la société entretient avec le pouvoir → pas démocratie. Si on s’en tient au critère formel pour définir un régime politique, les régimes se valent, la plupart des pays qui les déclares régimes démocratiques, république, présidents élus, Sénat, assemblé national … → devient très compliqué d’établir une typologie entre les régimes politiques. En revanche quand on s’intéresse à la relation que la société entretient avec le pouvoir on remettre en question le fait que certain État soit démocratique comme la Russie ou la Turquie par exemple. En fonction des lunettes que l’on chausse on ne décrira pas de la même manière une même situation, si critère formel beaucoup de démocratie dans monde mais si on se base sur le critère de la relation au pouvoir peu de démocratie. Il y a peu démocratie pleine dans le monde : La Norvège, la Suède, la Finlande, Suisse. Définition du gouvernement : le terme gouvernement désigne un système de prise de décision collective par lequel les affaires publiques sont conduite. Selon le système politique (démocratie, monarchie, dictature) la composition et les fonctions d’un gouvernement varient énormément. En démocratie il repose sûr des institutions élues et se distingue des autre pouvoir comme le pouvoir législatif, et judiciaire. Dans d’autres régimes, le gouvernement peut être centralisé d’une seule personne ou d’un groupe restreint. Dès lors on peut dire que le gouvernement est un acteur central dans l’organisation de la société, il régule les relations entre les individus et les groupes par l’exercice de l’autorité légitime et la gestion des politiques publique. Le régime politique lui fait référence au cadre et au système global dans lequel le pouvoir est exercé, c’est un concept plus large que celui de gouvernement, car il désigne la manière dont un pays est organisé politiquement, c’est-à-dire qu’il souligne la nature des institutions, les principes de fonctionnement du pourvoir et la relation entre les 3 ≠ pouvoirs. La France a vu sa démocratie entachée avec le pass sanitaire → confinement. On peut aussi noter la relation proche entre le ministre de la Justice et le procureur suscite des questions sur la démocratie. Gestion violente de manifestations. Indice démocratique qui évalue la démocratie d’un pays sur ≠ critère Aujourd'hui l’économie et le politique est très globalisés. Il est difficile pour un État de se revendiquer aujourd'hui avec force comme un État totalitaire. Liberté d’expression important dans une démocratie. I - Description de la ≠ entre régime démocratique et régime totalitaire Tous les régimes politiques contemporains se réclament de la volonté du peuple. Le problème c que c ne pas très significatif car ≠ façon de définir le peuple. Les dirigent, les philosophe politique, les politistes considèrent qu’ils se font le relai, qu’il exécute les désirs d’un peuple. On peut dire que soit le peuple est envisagé dans toute sa totalité sociologique → peuple = totalité des personnes qui font partie du territoire, dans leur diversité géographique, diversité en termes de classe sociale, diversité religieuse ; soit on considère le peuple comme une caste, groupe de personnes en particulier, une classe sociale, ou comme un groupe qui répond à une idéologie particulière. Poutine n’a pas une vision pluraliste de ce qu’est le peuple russe. Caractéristique de la démocratie de voir le peuple comme une hétérogénéité (1ère). Dans les régimes totalitaires, le peuple est considéré comme ceux qui se conforme à la norme attendue par le pouvoir. Dans le régime totalitaire on organise une hégémonie fondée sur les idéologies du pouvoir, privilégié idéologie qui correspond aux attentes des gouvernent. Dans un régime démocratique, on prend en compte la pluralité d’idéologie, concurrence des forces politiques. Les élections vont organiser la concurrence des forces politiques et c’est le résultat des élections qui va déterminer la composition et la direction que vont prendre les gouvernements. Cette concurrence est le moteur de la vie politique dans les régimes démocratiques, il apparait que quand on est minoritaire que pour un temps et inversement. À l’inverse dans les régimes totalitaires, il y a une idéologie officielle qui repose sur le postulat que le peuple est homogène et qu’il doit être homogène, le peuple doit respecter les normes idéologiques du pouvoir. Il n’est pas question de concurrence entre des forces rivales, pas question d faire un choix entre des ≠ programmes politiques. Dans les régimes démocratiques pour qu’il y est une concurrence, obligation de consacrer les libertés publiques : s’exprimer, pratiquer sa religion → au cœur du pluralisme politique. Au contraire dans les régimes totalitaires il n’y a pas de concurrence entre ≠ idéologies, et aux élections il s’agit de choisir ce qui sont les mieux capable de mettre en œuvre l’idéologie officielle (ex : Iran). C’est de manière de concevoir les régimes permettre de constituer 2 groupes dans lesquels il y a des variations énormes entre les régimes. La manière la plus simple de reconnaitre, d’identifier un régime autoritaire c le refus absolu de toute forme d’opposition politique. Dans ceux-ci, le pouvoir refuse toute forme d’opposition. Soit cela vient de la seule volonté d’un chef (ex : Tunisie) sans participation du peuple → dictature, une personne qui décide. Elle ce caractérise par le fait que le peuple est tenu à l’égard de l’exercice des fonctions gouvernemental mais il arrive certain fois que les gouvernés participe à cette logique autoritaire, une partie de la population valide sans sy être forcé le régime autoritaire (ex : dictature de Franco en Espagne, péronisme en Argentine). On a aussi des régimes autoritaires où il y a des figures du chef est largement soutenu par une partie de la population. II - La représentation politique Dans les régimes démocratiques, on considère que le peuple est à l’origine du pouvoir, toutefois le peuple ne peut pas exercer directement sa souveraineté. Comment le peuple va pouvoir exercer sa souveraineté ? Mécanisme de démocratie directe. Dans la Confédération helvétique (suisse) → votation, forme de démocratie directe et locale. Mais dans la grande partie des démocraties c le système représentatif c la gestion des affaires n’est pas directement votée par les citoyens, la gestion des affaires politiques est l’affaire des représentants que les citoyens se sont donnés. Système qui est aussi mis en place dans des E totalitaires. Mais dans les régimes démocratiques il y a un processus de représentation ET un pluralisme des idées politique (partisane), autant des les démocraties occidentales que populaire. Tous les régimes politiques il y des systèmes de représentation que le peuple soit conçu de manière homogène ou hétérogène. Dans les régimes démocratiques, il y a une représentation de ≠ parties. Montesquieu dit que la représentation s’origine dans l’actuelle Allemagne et Autriche, il raconte que les rois et les chefs germains écoutés les avis des représentants de leurs sujets, 3 niveaux : roi, représentant et sujet. Début aussi au 13e siècle en Angleterre car existait un parlement. En Fr ces représentations ont commencé au moment des États généraux. Mais les représentants de l’époque médiévale avait un mandat de droit public et non pas de droit public, le représentant n’avait pas le droit de faire valoir sa propre volonté → simple porte-parole de ceux qui lui ont donné sont manda, représenté l’intérêt du groupe qu’ils défendaient et pas l’intérêt national. Les représentants représentent des intérêts privés. Progressivement il y a eu le passage d’un intérêt privé à un intérêt plus global. Passage a des reprenait qui avait pour charge de représenté le bien public, intérêt de la nation. Il y a un grd débat sur pk il a fallu adopter ce dispositif de représentation. Rousseau l’explique à travers une raison matérielle, impossible de connaitre l’avis du peuple directement, sans représentation, le peuple ne pourra pas exprimer sa volonté, son opinion. Pour Montesquieu la représentation n’est pas simplement un dispositif pratique, elle a aussi un fondement rationnel, il dit le peuple n’est pas capable de comprendre le fonctionnement d’un E, pas capable de prendre les bonnes décisions donc il faut un système de représentation, permet a pallier l’inculture du peuple. Peuple est capable de désigner les personnalités qui sont choisies pour leur sagesse. Il dit « le grd avantage de représentant c’est qu’ils sont capables de discuter des affaires, le peuple n’y est pour rien ». Montesquieu pose la question est-ce que c’est l’individu qui est souverain ou la nation ? Dans la constitution il est dit que c’est la nation qui est souveraine, dans ce cadre les représentant son parfaitement capable pour exprimer la volonté de la nation. Sébastien Delogu : « Je ne sais pas qui est Pétain [...] » (Vidéo) → France culture : comment mettre tout le monde d’accord autour de Sébastien Delogu). Est-ce que nos représentant sont censés être des savants qui savent mieux et plus que la peuple (Montesquieu) ou est-ce qu’ils sont là pour représenter la diversité de la nation (Rousseau) ? → débat important qui toujours actuel, comment la démocratie doit-elle concevoir sa représentation ? III - Régime totalitaire et régime dictatorial (≠) 2 Extraits de films du réalisateur Costa Gavras qui a fait un grb nb de film sur dictature et régime totalitaire. ↳ Extrait d’un film nommé "Z" réalisé en 1969 et qui s’inspire de l’assassinat d’un député grec, pacifiste de gauche contre la militarisation, pendant la dictature des colonels dans lequel une grd parties du peuple soutient la dictature. On constate comme le régime politique organise son meurtre (suppression de tout opposant politique). ↳ on voit un système autoritaire dans lequel il y a toute une foule qui soutient. Dictature idéologique dans laquelle il y a l’armée qui a pris le pouvoir et on voit que la presse existe mais au moment ou elle commence à prendre des photos problématiques on les sort. Les policiers n’ont rien fait, ils ont laissé les manifestants, le colonel de la police à exister la foule de telle manière à ce que la foule s’acharne sur le député. Organisé par le pouvoir mais pas apparent. Ce régime dictatorial se caractérise par la présence d’une censure et d’une limitation des libertés collectives et individuelles. Absence d’élection, et répression policière étendue. On distingue 2 types de dictature : Personnel : une personne qui a pris le pouvoir Mais la plupart des dictatures sont des dictatures qui ont un projet idéologique soutenu par une partie du peuple et qui s’autojustifie au nom d’une cause → cas des dictatures nationaliste. Dic- tature qui on était extrêmement présente en Europe (Grèce, Espagne notamment). Autre type de régimes autoritaire qui n’est pas seulement dictatorial → régime totalitaire. Qu’est-ce qui différencie le régime totalitaire du dictatorial ? Peut-il être vraiment différencié. → autre extrait d’un film de Costa « l’aveu » : raconte comment un homme va être dégradé, accusé, humiliation, ont forcé les membres du parti de l’opposition à avouer quelque chose qu’ils non pas commis → manière d’élimé l’opposition. C’est Hommes ont passé une année en prison (où il on était torturé) et ont donc bcp maigris et ont leur redonne les habits qu’ils avaient avant de rentrer en prison. Un procès stalinien on est né dictature communiste. Procès national qui est enregistré et rediffusé. Un régime totalitaire est caractérisé par un embrigadement total de la population et mise en scène complète de la déshumanisation. Un régime totalitaire met en place un contrôle total des émotions. Les régimes totalitaires se caractérisent par une idéologie officielle, par un parti unique de masse mais ce qui fait la ≠ c selon Anna Arent l’exercice de la terreur, c à dire qu’il y a un contrôle policier qui ne vise pas simplement à éliminer, terreur idéologique et policière qui vise à anéantir sa capacité à penser, il faut se conformer a se que pense le parti → privation de l’intimité psychique. Vous prouvez être dénoncé par les propres membres de la famille, notamment l’embrigadement de la jeunesse. Ce qui est caractéristique c’est que tout le monde est un ennemi, dans un régime où il y a une terreur qui permet de surveillée les espacé privé et public → pas d’intimité. Un règne de la terreur. Deux derniers E qui peuvent vraiment considérer comme totalitaire : Coré du nord et Érythrée. Totalitarisme selon Arent (fondent sur les exemples du Nazisme et Stalinisme) Idéologie globalisante qui se pense comme la vérité absolue. La terreur d’E, les gouvernements totalitaires on recourt à la répression et la terreur systé- matique pour soumettre toute la population à l’idéologie officielle en plus de m’élimination des opposants Contrôle total de la société, il n’y a plus de ≠ entre l’E et la société civile dans un régime totalitaire. Mobilisation de masse, les régimes totalitaires mobilisent activement les masses qui doi- vent montrer leur fidélité à l’idéologie. Destruction des individus → détruire la capacité à penser de manière autonome des indivi- dus. Il y a des auteurs qui ont critiqué la ≠ trop forts que propose Arent entre un état autoritaire et E totalitaire. Certains auteurs considèrent que l’analyse de Arent est trop centrée sur l’Europe et que donc ça lui a fait adopter des critères trop restrictifs de ce qu’est le totalitarisme. Il lui est aussi reproché d’avoir trop insisté sur la dimension idéologique et certain auteur avance que l’intérêt des E totalitaire n’était pas uniquement idéologique et aussi de façon aussi importante matérielle. IV - ≠ formes de démocratie Les régimes démocratiques supposent une séparation des pouvoirs afin d’éviter que l’un surpasse les autres, doit faire ne sorte que le pouvoir arrête le pouvoir. Le régime des présidentielles prévoit une séparation rigide des pouvoirs, la légitimité de l’exécutif ne peut provenir du pouvoir législatif → l’élection du chef de l’E par le parlement est à exclure, il doit être élu par le peuple. Le chef de l’exécutif ne dispose pas du droit de dissolution du pouvoir législatif et il n’a pas non plus le droit d’être à l’initiative des lois qui appartient au parlement. Le législatif ne peut être soumis à l’exécutif et exerce ses fonctions de manière indépendante. La séparation des pouvoirs peut être plus ou moins forte dans ce type de régime. Aux USA le président peut être démis de ces fonctions par impeachment et il possède un droit de véto sur les lois. Le régime parlementaire présente une séparation souple des pouvoirs, il cherche à rendre dépendant le législatif et l’exécutif l’un par rapport à l’autre. Cela se traduit par un dualisme, le chef de l’E est irresponsable devant le parlement mais qu’en revanche le gouvernement (le chef de l’exécutif → 1er ministre) est responsable devant le parlement (le parlement peut demander des comptes au 1er ministre), le chef du l’exécutif a aussi le droit de dissoudre le pouvoir législatif. Le premier qui fait une bêtise est viré par l’autre. Le pouvoir exécutif a le droit de dissoudre le législatif et le législatif peut renverser et censurer le pouvoir exécutif, moyen de pression sur l’autre. Ex grande Bretagne. La 5e république est un régime politique mi-parlementaire mis présidentiel. La Constitution de 1958 a bâti un système de séparation des pouvoirs qui est à mi-chemin entre un système présidentiel et un système parlementaire. Le chef est élu par le peuple est n’est pas responsable politiquement devant le pouvoir législatif (→ logique présidentielle). Le gouvernement émane quasi obligatoirement de la majorité parlementaire puisqu’il est responsable devant l’assemblé national (→ logique parlementaire). La 5e république à pu être qualifié de présidentialiste car le président à des pouvoirs propres qu’il exerce propre qu’il exerce souverainement (sans avis de personne) : dissoudre l’assemblé nationale et désignation du 1er ministre. BLOC 5 : Participer à la politique I - La socialisation politique : Dans les familles il y a une continuité, pour les enfants ça semble naturel d’être du même bord politique que ses parents. ↳ Processus de socialisation politique. La socialisation politique regroupe les mécanismes et les processus de formation et de transformation des systèmes individuels de représentation, d’opinion et d’attitude politique. On distingue 2 types de socialisation politique : La socialisation primaire qui concerne les enfants et les adolescents La socialisation secondaire qui concerne les jeunes adultes et les adultes Soit on renforce la socialisation politique par les comme le choix du métier, soit on s’en écarte. Les politologues, les sociologues considèrent que la socialisation politique est un processus interactif, les individus ne sont pas des récepteurs passifs, certes on est socialisé de manière primaire aux idées qui encours dans notre famille mais la socialisation ne s’arrête pas à la fin de l’adolescence. Les idées politiques se construisent durant l’enfance mais aussi tout au long de la vie des individus. Il y a deux choses qui change les orientations politiques (d’un enfant ou adolescent), c les changements de condition sociale, en général il s’accompagne de changement d’orientation politique, le mariage peut s’accompagner de changement d’opinion politique. Les événements politiques que l’on est amené à connaitre (guerre, révolution) vont souvent profondément transformer notre rapport à la politique. Le changement de la condition social, ex : passé d’une famille modeste à avoir une revenue importante et devient riche → arrêter de voter très à gauche. La famille a longtemps été considérée comme l’entité centrale dans la formation politique d’individus mais on c rendu compte dans les sociétés occidentales que les écoles et les médias participe énormément au processus de socialisation politique. L’école le fait en mobilisant des programmes d’enseignement comme l’instruction civique, la philosophie, histoire géographie, qui permette une socialisation politique primaire et surtout c un lieu où on apprend les relations de pouvoir en pratique en plus de la théorie → ex : élection des délégués. Les médias jouent un rôle de socialisation politique secondaire car ils vont soit reproduire un ordre de domination qui est déjà établie et va donc renforcés un certain nombre d’idées soient des médias qui vont déconstruire les idées établies. II - Voter ou la participation politique conventionnelle La participation conventionnelle c’est la participation par le vote ou participation électorale. Le vote suppose une adhésion à la communauté politique, on ne va voter que quand on pense que notre vote sert à quelque chose. La participation électorale se mesure par le % d’électeur ayant voté lors d’un scrutin → taux de participation électorale. Ce taux monte l’intérêt que les populations portent au scrutin. L’absence de participation électorale peut avoir 2 raisons : Soit on a une carte d’électeur et on ne va pas voter = abstentionnisme Soit on n’est pas inscrit sur les listes électorales. Nous vivons dans une société avec des individus qui ont un degré ≠ d’intégration sociale. Le degré de l’intégration sociale des individus joue un rôle important ou non sur les listes électorales. Les personnes qui votent le plus sont la classe d’âge entre 50 ans et 80 ans. L’absence de participation c’est quand on n’est pas inscrit et l’abstentionniste c’est quand on est inscrit et qu’on ne va pas voter. Parmi les abstentionnistes certains le sont involontairement et d’autres le fondent volontairement. L’abstentionnisme est aussi lié à l’intégration sociale des individus, plus on est intégré dans la société, plus on vote. L’intégration se repère a un certain nb de critère : lieux de travail, pratique religieuse, appartenance syndicale et associative, le degré de diplôme et la génération à laquelle on appartient. De plus on vote plus dans les petits villages car les personnes sont liées entre elles, si on est pas allé voter on vous fait remarquer si on a pas voté. Les cadres s’abstiennent moins que les ouvriers, plus on est diplômé plus on vote, plus on a du capital économique plus on vote, plus on est jeune, moins on vote (car problème de géographie). Ce n’est pas parce que les gens ne votent pas qu’ils ne sont pas intéressés par la politique, il n’y a pas de dépolitisation parce qu’il y a de l’abstentionnisme. On peut ne pas voter mais s’exprimer politiquement par d’autres formes : manifestation, association, participation à un syndicat, mouvement… L’analyse politique de l’abstentionnisme s’intéresse à comment le vote est organisé et selon l’analyse politique ça explique pourquoi les gens ne vont pas voter. On remarque que l’abstention est d’autant plus forte que s’il y a beaucoup de scrutins, que si les programmes politiques ne sont pas très ≠, si on est sure des résultats. De plus il y a l’idée qu’il y a des scrutins moins importants, l’élection ou les Français se déplace le plus c’est la présidentielle, puis municipal, puis législative ensuite élection régionale ensuite élection cantonale et enfin les élections européennes (pour les élections européennes, ça peut être changé dernièrement). ▶ Le paradoxe de l’électeur Les politistes en étudiant les raisons pour lesquelles les citoyens se rendent aux urnes se sont rendu compte qu’il était très paradoxal que les citoyens aillent voter. D’abord le vote ça a un coup, ça coute en : En → il faut s’informer sur les candidats En déplacement → allez au bureau de vote (donc parfois il faut, pour des personnes, renoncer à un week-end). La météo car quand il fait beau on préfère profiter de son dimanche. Et individuellement on à l’impression que notre vote ne va pas changer grand-chose, on va voter mais pense qu’un vote en plus ou en moins ne change pas. Donc les polistes se disent que c’est assez paradoxal que les gens aillent voter. Si on fait, un calcul rationnel, calcule entre les coups et les avantages individuels, ‘est plus rationnel de ne pas aller voter. Mais ce qui est décisif pour décider un électeur d’aller voter c la probabilité que son vote aille changer quelque chose. Certain auteur explique que bien que les électeurs vont voter par ce qu’ils sont cohérent avec leur valeur démocratique, on vote aussi par principe ou en fonction de ses valeurs. 2 concepts : Les abstentionnistes hors-jeu : aucun intérêt par la politique car il pense que ça ne leur sert a rien, sont principalement constitué par les milieux populaires. Les abstentionnistes dans le jeu : des personnes qui ont des caractéristiques sociales écono- mique plutôt favorable mais qu’ils sont mécontents de l’offre politique, qui sont en général plus à gauche de la moyenne des électeurs et qui considère qu’il vaut mieux s’impliquer dans la vie associative, dans les syndicats… que de s’exprimer en votant → participation politique non con- ventionnelle (manifestation, association…), plutôt des gens a gauche, diplômé. Ils font de l’abs- tentionniste intermittent. Pour expliquer le vote, on combine 4 approches : Approche écologique Approche psychologique Approche sociologique Modèle de choix rationnel L’approche écologique (approche vieille, mais qui a tout de même des mérites). La façon dont les sociétés se sont organisées à la fois familièrement et à la fois dans leur environnement et bien on se rend compte qu’il y a une régularité sur le vote, la manière dont les familles s’organisent et dont on s’organise dans espace → influence sur la minière dont les personnes vont voter. Ex : il y a des régions où il y a abondance de ressource comme en Bretagne qui avait une abondance en eau ce qui a créé des formes d’agriculture où il y a de grandes propriétés éloignées les unes des autres (pas besoin de solidarité) → donc région où pendant longtemps la région à plutôt voté à droite, sans forme de solidarité. À l’inverse dans des régions où il y avait peu de ressource en eaux, il y a une agriculture formée par plein de petits propriétaires qui vivait regrouper dans des villages → solidarité pour parvenir à faire survivre les exploitations, plutôt vote à gauche. Aujourd’hui facteur d’explication limité qu’il faut prendre avec des pincettes car plus vraiment ou de moins en moins d’actualité. L’approche psychosociologique souligne qu’il y a certaines formes d’attachement d’ordre affectif à un parti politique et ses dirigent en raison de ses attaches familiales. Variable qui n’explique pas tout mais qu’il faut prendre en compte. Approche qui a néanmoins de moins en moins importante, approche qui était très présente lorsqu’il y avait une polarisation forte entre la gauche et la droite. L’approche sociologique, une approche qui montre que les statuts sociaux économiques des individus et l’appartenance des individus expliquent très largement leur vote. Quand on est catholique en franc, on vote principalement à droite. Le statut social économique joue un rôle dans les formes d’allégeance partisane que l’on a. Ce qui détermine le vote à droite en terme statut c le patrimoine et non pas les revenus. Les fonctionnaires votent plus souvent à gauche qu’à droite et les salariés du privé vote plus a droit qu’a gauche. L’âge détermine en grande partie les choix politiques. Les jeunes votes autant à droit qu’à gauche. Pendant longtemps il y a eu un forcé entre les genres, les femmes pendant longtemps votées beaucoup à droite (droite de l’ordre et pas pour l’extrême droite), elle ne voter pas à l’extrême droite car c’était une partie vue comme violent et qui ne prenait pas vraiment en compte les femmes. Mais avec le travail de Marine Lepene qui ne donne pas l’image d’une femme inquiétante, maintenant le vote à l’extrême droite se fait autant chez les femmes que chez les hommes. Jusqu’aux années 80 il y a avait un vote de classe → il y avait un vote ouvrier (à gauche) et un vote de la bourgeoisie (à droite). Mais ce vote de classes n’est plus d’actualité, en 1978 70% des ouvriers voté à gauche et en 2017, 35%. Les cadres et les professions intellectuelles se sont progressivement détachés de la droite. Toutefois les statuts sociaux professionnels reste déterminants dans le vote, les ouvriers vont soit massivement voté à gauche soit pour les rassemblements rational même si ce vote est moins claire. Choix rationnels, est-ce que le vote est rationnel ou non ? Est-ce que c'est rationnel pour un ouvrier de voter pour le rassemblement national, or quelqu’un qui a peu de moyens ? → Complètement irrationnel pourtant un grd nombre de personnes dans les classes populaire vote le rassemblement national. Ce n’est pas non plus rationnel pour les cadres et la profession intellectuelle de voter à gauche inversement. On ne vote pas forcément en fonction de son intérêt immédiat mais en fonction de ses valeurs. On ne vit pas toujours que de façon rationnelle et utilitariste. En regardant dans sa propre vie personnelle on se rend compte qu’il y a beaucoup de choix que l’on fait par amitié, par amour conjugal, par amour envers ses frères et sœurs, par goût. On a des valeurs de partage de solidarité. III - Protester, manifester ou la participation politique non conventionnelle En science politique on fait une ≠ entre la participation conventionnelle et la participation non conventionnelle. Pendant longtemps en science politique il y a eu une forme de jugement implicite à l’égard de la participation politique, on valorisé la participation électorale → voter c’est un devoir mais il y a de tout autre forme de participation politique, c’est forme on au départ était considéré comme attentatoire à la démocratie, on considérait que le citoyen modèle c celui qui va voter. Pendant longtemps on n’a pas considéré la participation non conventionnelle ou protestataire comme étant une modalité de la politisation. Progressivement à partir des années 70, on prend en compte la manière dont les nouvelles formes de politisation s’expriment et on se rend compte que l’on peut participer à la politique de ≠ façon, il y a d’autres formes de participation non conventionnelle en plus de la participation conventionnelle qu’est le vote. Forme de participation politique non conventionnelle : la manifestation, la grève. Le premier mai qui est devenu ritualisé et traditionnel a marqué l’institutionnalisation des formes non conventionnelles de participation politique. Ces manifestations non conventionnelles ont progressivement changé de forme, il commence à y avoir des formes de violence dans les manifestations (arrivé en 1995). En outre, il y a de formes de participation non conventionnelle de plus en plus ≠ qui se signe notamment avec l’épisode gilet jaune → toutes les manifestations doivent être autorisées par la préfecture mais il y a eu un changement avec les gilets jaunes, certaines des manifestations étaient spontané. L’apparition des réseaux sociaux qui à changer profondément les modalités d’organisation de la participation politique non conventionnelle et on aboutit à quelque chose de beaucoup plus complexe à gérer pour État, car c’est nouveau. L’état est face à des formes nouvelles de participation non conventionnelle au politique. Pour le cas des gilets les jaunes il n’y avait pas de structuration par une institution qui lui préexiste (syndicat) → formes de protestation non conventionnelle qui sont mis en œuvre par des personnes qui étaient souvent éloignées du syndicalisme. ↳ Comment exprimer sa politisation de façon non conventionnelle ? La violence ente, les manifestants et la police ont été extrême impressionnante. Les gilets jaunes étaient animés par des personnes françaises qui toutes travaillent mais qui en raison du prix de l’essence peuvent potentiellement voir leur vie basculer dans une forme de pauvreté. Ainsi le mouvement des gilets jaunes pose plusieurs problèmes, d’une part il était horizontal le → organisée par les réseaux sociaux et surtout il pas était possible de savoir comment politiquement le qualifier (extrême gauche ou extrême droite), les gens venaient de toutes les origines sociales culturel. Les manifestations non conventionnelles ne sont pas que le fait des mouvements de gauche, ils sont traditionnellement inscrits à gauche mais il y a eu également ces dernières années de grande manifestation qui ont été menées par des groupes de droite plutôt catholique pour dénoncer notamment le mariage pour tous et la loi de bioéthique. ↳ donc il ne faut pas nier que les participations politiques non conventionnelles, elles ne sont pas réservées à la gauche. Désormais même les partis d’ordre manifestent, car la manifestation est véritablement entrée dans les mœurs. Il y a aussi de toutes nouvelles formes de participation non conventionnelle mises en place

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