Virus de la rougeole PDF - Revue de Presse 2019-2023

Summary

Cet article résume les informations concernant l'épidémie de rougeole de 2019 à 2023. Il présente les données sur la situation mondiale et européenne, et particulièrement en France. L'impact de la vaccination, la situation au cours de la crise COVID et des mesures prises sont également abordés..

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UE 3 MOISAN 9 VIRUS DE LA ROUGEOLE Revue de presses 2019 :  Épidémie en cours en Samoa  Foyer dans le LOT, avec une régression de la vaccination  République démocratique du Conga, reprise de la rougeole Donc une résurgence imprévue 2021 - COVID...

UE 3 MOISAN 9 VIRUS DE LA ROUGEOLE Revue de presses 2019 :  Épidémie en cours en Samoa  Foyer dans le LOT, avec une régression de la vaccination  République démocratique du Conga, reprise de la rougeole Donc une résurgence imprévue 2021 - COVID : moins de diagnostic de la rougeole donc moins de cas  - Risque d’épidémie de rougeole et de peste à Madagascar - RDC : Kinshasa frappé par une épidémie 2022 - flambée de rougeole en Afrique du Sud - risque de résurgence en Europe - Angola 2000 cas de rougeole 2023 - épidémie en cours en Ardèche - Une 3ème dose envisagée pour les enfants - OMS continue à alerter centre la menace de la rougeole Vaccination  presque aucun risque de faire une rougeole. I. Introduction 1) Situation mondiale Avec la vaccination, on pourrait penser qu’il n’y a pas beaucoup de cas de rougeole mais depuis quelques années, il y a encore des cas. Il n’y en a pas beaucoup en France. Pendant l’épidémie de Covid-19, les gestes barrières et les confinements ont permis de diminuer l’incidence de la rougeole. Mais toutes les maladies qui ne circulent pas pendant quelques années ont souvent un retour en force puisqu’il n’y a pas eu contact avec ce virus donc baisse de l’immunité. En 2022, il y a une flambée de rougeole en Afrique du Sud. Il y a un risque de résurgence de la rougeole puisqu’il y a la levée des restrictions liée à la Covid-19. De ce fait, les conditions seront de nouveau favorables à une flambée épidémique de la rougeole. 2) Situation en Europe 32 000 cas de rougeole en 2013 contre 7073 en 2007  Augmentation de 348% du nombre de cas en Europe  Incidence 2021 - 2022 Incidence 2022 - 2023 46 pays avec moins de 1 cas par million d’habitant 28 pays avec moins de 1 cas par million d’habitant 12 pays : 1 à 5 par million d’habitant France stable 4 pays : 50 cas par million d’habitant 3) Situation en France En mars 2009, un rapport est fait par l’INPES sur la recrudescence en France de la rougeole. Il y a eu un gros pic atteint en 2011 puis plus petite épidémie en 2018-2019. En 2020, grosse diminution à la fin. 2022 très peu de cas En France, le taux de vaccination contre la rougeole, obligatoire depuis le 1er janvier 2018 est de moins de 90% (objectif 95% pour réussir à éliminer une maladie). Amélioration de la couverture vaccinale. Tous les enfants de France doivent être scolarisés à 3 ans et être vaccinés pour être scolarisés.  Amélioration de la couverture vaccinale par le ROR à l’âge de 2 ans avec la mise en place de la vaccination obligatoire pour les nourrissons, mais l’objectif d’une couverture vaccinale (CV) de 95% à deux doses n’est pas encore atteint Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, 15 cas de rougeole, dont 5 importés, ont été déclarés en France (contre respectivement 16, 240 et 2 636 cas de rougeole au cours de l’année 2021, 2020 et 2019). o 5 cas ont été hospitalisés et aucun en service de réanimation. o 2 cas présentaient une pneumopathie. o Aucun cas d’encéphalite, ni aucun décès n’a été signalé. o Dans la population ciblée par les recommandations vaccinales, près de 89% des cas de rougeole sont survenus chez des sujets non ou mal vaccinés (une unique dose). Parmi les 6 cas autochtones et éligibles à la vaccination (âgés de ≥ 1 an et nés depuis 1980), un seul cas, âgé de 3 ans, avait reçu 2 doses de vaccin, les autres cas n’étaient pas vaccinés (n=3) ou le statut vaccinal n’était pas connu (n= 2). Seuls 6 départements ont déclaré des cas. 4) Rougeole et Covid-19 En 2022, la dynamique de l’épidémie de rougeole a été identique à celle observée au cours de l’année 2021 et marquée par une quasi-absence de circulation virale. La quasi-absence de circulation virale entre avril 2020 et décembre 2022 est probablement liée en partie au confinement instauré en France entre les mois de mars et de mai 2020 Elle s’est maintenue, au contraire des autres virus respiratoires, au 2ème semestre 2020, en 2021 et en 2022 très vraisemblablement en lien avec l’augmentation de l’immunité de la population associée : d’une part, à l’amélioration de la couverture vaccinale contre le ROR (2 doses) chez les nourrissons nés depuis 2018 qui relèvent de l’obligation vaccinale, et d’autre part, à l’immunité acquise au cours des dernières vagues épidémiques survenues en France en 2017 2019 et ayant occasionné près de 6 000 cas et la vaccination de leurs personnes-contacts Comme la majorité des pays européens, la France a enregistré une chute rapide du nombre de cas déclarés à compter du mois d’avril 2020, suivie d’une circulation virale quasi inexistante. Cette situation s’est poursuivie en 2021 et se prolonge au cours du 1er trimestre 2022, est très vraisemblablement en lien avec les mesures mises en place pour lutter contre l’épidémie de COVID-19 : o Un confinement instauré en France entre les mois de mars et de mai 2020, o Le maintien de mesures ayant un effet sur la transmission des autres pathogènes respiratoires (gestes barrière, port du masque, distanciation, couvre-feu...). Également en lien avec une amélioration de la couverture vaccinale avec 2 doses chez le nourrisson. MAIS l’épidémie de COVID-19 a aussi fragilisé la couverture vaccinale contre la rougeole puisque dans certains pays du monde, la campagne vaccinale de 2020 a été reportée. II. Généralités sur la rougeole C’est une maladie virale qui est très ancienne : 1ère description au Xème siècle (Moyen-Orient, Perse) et extrêmement contagieuse (description clinique très reconnaissable) C’est le virus humain le plus contagieux (R0=15) De plus, c’est une zoonose à la base acquise des bovins. Elle se traduit par une maladie éruptive de l’enfant, habituellement bénigne mais il peut y avoir des complications potentiellement sévères chez certains enfants C’est une diminution drastique du nombre de cas grâce à la vaccination obligatoire mais il y a une recrudescence depuis 2003. Mais depuis 2019, la situation bien contrôlée.  Maladie à déclaration obligatoire Le virus de la rougeole est ubiquitaire, strictement humain et très contagieux. R0 : taux de reproduction de base = nombre de cas secondaires à partir d’un cas index dans une population sensible. 1 cas de rougeole peut être transmis à 12 à 18 cas contacts.  Prévention massive III. Carte d’identité du virus de la rougeole Taxinomie : o Famille : Paramyxoviridae o Sous-famille : Paramyxovirinae o Genre : Morbilivirus Morphologie : o Virus à ARN monocaténaire de polarité négative (6 à 10 gènes) o La capside est hélicoïdale (comme tous les virus à transmission respiratoire) o Enveloppe lipoprotéique o Diamètre : 150-300 nm (grand virus) Réservoir : strictement humain Culture : oui Classification (image) IV. Particule virale Si on part de l’extérieur vers l’intérieur : On a l’enveloppe, dans laquelle il y a des protéines d’enveloppe enchâssées avec la glycoprotéine d’attachement et la protéine de fusion. Entre la capside et l’enveloppe, il y a la matrice. On a le matériel génétique associé à sa nucléocapside, associé à 2 protéines ARN polymérase L et la phosphoprotéine P. Autour de l’enveloppe virale, la matrice M. On a l’enveloppe, dans laquelle il y a des protéines d’enveloppe enchâssées avec la glycoprotéine d’attachement et la protéine de fusion, qui permet la fusion de la mb avec l’enveloppe virale. V. Cycle de réplication Assez classique : le virus reconnait son récepteur cellulaire, va fusionner donc entrée par fusion. L’enveloppe virale va fusionner avec la membrane cytoplasmique. On va avoir libération de l’ARN génomique simple brin de polarité négative qui va passer en ARN messager simple brin de polarité positive puis il va se répliquer en ARN simple brin de polarité négative. En parallèle, l’ARN messager de polarité positive va passer dans le RE par l’appareil de Golgi puis traduction, maturation des glycoprotéines. Tout ça va vers la surface puis va bourgeonner et le virus va récupérer une partie de l’enveloppe virale dans laquelle se sont enchâssées les polyprotéines d’enveloppe et on arrive à un virion. Pour rappel : un virion est une particule virale extracellulaire, mature et infectieuse. VI. Épidémiologie On est dans une situation intermédiaire en France avec un certain nombre de cas. En Europe de l’Est les cas circulent beaucoup et encore plus depuis la crise Covid. Au 27/11 : incidence, 50 cas par million par habitant Circulation très active de la rougeole. A l’échelle internationale Rougeole 205 153 cas en 2022, au niveau mondiale résurgence mondiale, bcp + de cas, crainte d’une flambée épidémique comme en 2003. VII. Physiopathologie de la rougeole - Pénétration par voie aérienne par sécrétions nasopharyngées : transmission aérienne ????? - Multiplication modérée locale (épithélium nasopharynx) avec une destruction des cellules respiratoires qui entraine une inflammation et des manifestations cliniques initiales ainsi qu’une leucopénie - Virémie primaire (ne va pas rester locale mais va aller diffuser) - Multiplication massive : tissus, organes lymphoïdes (ganglions lymphatiques, rate, amygdales, thymus) - Virémie secondaire (dans le sang) - Infection généralisée : Diffusion à tous les organes possibles (épithélium urinaire, vasculaire, oculaire, intestinal, respiratoire et système nerveux)  Cela va entrainer une excrétion virale (sécrétions biologiques) et une leucopénie en lien avec la réponse immunitaire importante à ce moment-là. C’est un virus a tropisme respiratoire qui finit quand même par gagner la circulation générale. VIII. Clinique L’incubation est de 10 à 14 jours. La contagiosité est de 5 jours autour de l’éruption a( J-5 ; J+5). La phase invasive est de 2 à 4 jours avec une fièvre modérée (38,5) avec catarrhe oculo-repsiratoire, asthénie, altération de l’état général. On a également un signe de Köplik qui est pathognomonique c’est-à-dire que tout le monde ne l’a pas mais si on le possède c’est sûr que c’est cette maladie, mais c’est un signe inconstant. Ce sont des points blanchâtres entourés d’un halo inflammatoire en regard des molaires supérieures. Il y a également une éruption maculopapuleuse non prurigineuse : o 14 jours en moyenne après le contage o Sur le visage initialement s’étendant progressivement vers les extrémités en 3 jours o 5 à 6 jours en moyenne Il y a une régression du rash en 2 à 3 jours puis une guérison qui est habituellement spontanée. Cependant, il peut y avoir des complications : o Système respiratoire avec bronchites et pneumonies à rougeole o Œil : conjonctivite, ulcération de la cornée (rare) o Oreille : otites (surinfections ++ qui pourraient justifier un traitement antibiotique) o Système digestif : diarrhées, hépatites o SNC : convulsions fébriles, encéphalite post infectieuse, panencéphalite subaigue sclérosante, encéphalite à inclusions rougeoleuses Des complications neurologiques sont rares mais possibles : - Encéphalites post-infectieuse (EPI) : Rarement après VZV, rubéole, oreillons, début brutal 5 à 7 jours après l’éruption avec coma. Pronostic sombre et séquelles neurologiques pour 10 à 20% des cas. C’est 1 cas sur 1000. - Panencéphalite subaiguë sclérosante (PESS) : Évolution toujours défavorable, déclaration plusieurs années après la rougeole par des déficits moteurs, puis altération des fonctions supérieures et cécité. C’est 1 cas/ 10 000. - Encéphalite à inclusions rougeoleuses (MIBE) : La plus rare, chez l’ID, dans les 6 mois suivant la rougeole et mortelle dans 80% des cas IX. Diagnostic biologique Le diagnostic est essentiellement clinique (car signes d’évidence). Il y a une confirmation biologique systématique (en lien avec la baisse d’incidence). Quand il y a une forte circulation virale, on peut s’en tenir à un diagnostic clinique. Vu qu’il y a une baisse d’incidence et qu’on essaye d’éradiquer la maladie, on va faire de la prévention contact par contact. Rq : Selon le HCSP (haut conseil en santé publique), la confirmation biologique n’est pas recommandée pour les cas en lien avec un cas confirmé et pour les cas groupés de rougeole en collectivité pour lesquels au moins un cas a été confirmé biologiquement. Cependant, dans les pays/régions où l’incidence est faible, la confirmation biologique est la norme. (En France, on lance une confirmation biologique) Détection précoce des cas : o Au niveau individuel o réaliser le diagnostic différentiel avec d’autres pathologies éruptives o surveiller la survenue de complications potentiellement mortelles o Autour d’un cas de rougeole : prendre les mesures préventives au niveau des sujets contacts, notamment des personnes à risque de développer une rougeole grave (nourrissons de moins de 6 mois, personnes immunodéprimées, femmes enceintes) isoler les patients, ne pas les mettre au contact avec patient positifs + proposition de dépistage 1) Diagnostic indirect = Recherche d’Ac antirougeoleux dans le sang et la salive Diagnostic indirecte par la recherche d’Ac antirougeoleux dans le sang et la salive. On va rechercher la présence d’IgM et d’IgG. IgM  Détectés depuis le début de l’éruption (incubation de 14 jours) jusqu’à 60 jours après (généralement positifs entre J+3 et J+28 post éruption)  Si positifs dans un contexte d’éruption morbiliforme (symptomatologie, eruption liée au virus de la rougeole) : diagnostic de rougeole  Faux positifs possibles : autre éruption morbiliforme (IgM anti-rubéole, anti- parvovirus B19), vaccination récente IgG  Apparition avec un décalage de quelques jours par rapport aux IgM  Recherche d’une séroconversion ou augmentation x4 des IgG sur 2 prélèvements à 10 jours d’intervalle, sans vaccination de moins de 2 mois  Si positifs seuls en début d’éruption : rougeole antérieure ou vaccination  Peu adaptés au diagnostic d’infection aigüe L’absence d’IgM et IgG dans les 3 premiers jours de l’éruption ne permet pas d’exclure le diagnostic de rougeole et nécessite un second prélèvement 8 jours plus tard. La présence d’IgM et d’IgG chez les personnes vaccinées récemment ne permet pas de différencier une rougeole vaccinale d’une rougeole « sauvage ». 2) Diagnostic direct : Recherche de l’ARN viral dans la salive ++, le nasopharynx++, l’urine et le sang total Diagnostic directe par recherche de l’ARN virale dans le salive, le nasopharynx, l’urine et le sang totale. Recherche par RT PCR Détection de pendant la période virémique : de 5 à 3 jours avant le début de l’éruption jusqu’à 10-12 jours après (plus pour l’urine) S’il y a la présence d’ARN du virus de la rougeole ça traduit une rougeole en cours. L’analyse de la séquence génomique est effectuée par le CNR : - Identification du génotype viral - Diagnostic différentiel entre la souche vaccinale et la souche sauvage - Suivi épidémiologique Plus rarement avec des complications plus complexes, la recherche est possible dans le LCR ou une biopsie cérébrale pour bilan étiologique d’une encéphalite. Stratégie diagnostique IF : immunofluorescence Cas positif : déclaration obligatoire sans délai à l’ARS Le prélèvement salivaire (ou salivette) : C’est un tube avec un collecteur à fond conique, un insert, un écouvillon et un bouchon stop. X. Clinique et marqueurs biologiques Elle a juste écrit le schema : Incubation 14 jours Contage 7 – 18 jours Puis début de la contagiosité Phase de virémie  phase virémie  phase généralisé = 14 jours Virus dans le sang et dans les autres compartiments Phase d’éruption Contagiosité : jusqu’à J+5 Les IgM sériques et salivaires vont durer beaucoup plus longtemps parfois jusqu’à 60 jours. XI. Prise en charge et prévention 1) Prise en charge Il n’y a pas de traitement curatif antiviral pour traiter une rougeole. Déclaration des cas sur des arguments cliniques ET biologiques : 2) Prévention A l’échelle locale et individuelle, il y a des mesures d’hygiènes drastiques avec une précaution standard : lavage des mains, précautions complémentaires de type « air » masque FFP2 (prévient la contamination par des aérosols contaminés). Si cas déclaré : o Déclaration obligatoire permet d’identifier la source de contamination et de rechercher les cas contacts o Éviction du malade de la collectivité jusqu’à 5 jours après le début du rash o Identification des sujets contacts pendant la période de contagiosité dans les 24h après le signalement o Vérification du statut vaccinal ou revaccination dans les 72h post-contage o Injection d’Ig polyvalentes jusqu’à 6 jours après le contage pour les personnes à risque (femme enceinte non vaccinée, enfant < 12 mois, ID…) a) Vaccination A l’échelle des populations : VACCINATION. C’est un vaccin vivant atténué. Il a une innocuité parfaite et une bonne tolérance et est trivalent (Rougeole Oreillons Rubéole : ROR)  id et femme enceinte pas de vaccination Il est obligatoire pour l’entrée en collectivité chez les enfants nés après le 1er janvier 2018. Il est parfois co-administré avec le vaccin contre les infections invasives à méningocoques. Plusieurs spécialités sont disponibles comme Priorix, MMRvaxPro. b) Objectifs o Atteindre au minimum 95% de couverture vaccinale pour empêcher la circulation virale et interrompre à terme la transmission du virus. o Augmenter la couverture vaccinale en administrant 2 doses avant l’âge de 2 ans : - 5 à 10% des personnes vaccinées ne répondent pas à la 1ère dose - 90% des personnes n’ayant pas répondu à la 1ère dose, répondent à la seconde. Actuellement, couverture à 95% pour la 1ère dose, et 80% pour la seconde (cela s’explique par plusieurs choses comme les rappels oubliés). Résumé Ce qu’il faut retenir : La rougeole est une fièvre éruptive à fort potentiel épidémique car très contagieuse. La transmission se fait surtout à partir des sécrétions nasopharyngées, et plus rarement par des objets contaminés. La maladie débute par des signes respiratoires : fièvre, rhinite, conjonctivité, toux, un énanthème buccal (signe de Koplick) et un malaise général. L’éruption apparaît au bout de 2 à 4 jours. Le diagnostic virologique de la rougeole accompagne le processus de déclaration obligatoire. Il s’appuie soit sur le diagnostic direct : recherche du virus ou de ses constituants (ARN, antigènes), soit sur la recherche d’anticorps : diagnostic indirect ou sérodiagnostic. Le prélèvement peut être salivaire, nasopharyngé, sanguin ou urinaire, en fonction des méthodes diagnostiques employées et de la symptomatologie du patient. Le nombre de rougeoles a énormément diminué en 20 ans en France grâce à la vaccination, rendue obligatoire chez tous les enfants nés après le 1er janvier 2018.

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