Théories des Organisations PDF

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Ce document présente un aperçu des grandes théories des organisations. Il explore les approches classiques, les relations humaines et la théorie de la contingence. L'analyse des expériences de Hawthorne et des facteurs sociaux est également abordée.

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**CHAPITRE 1 : LES GRANDES THÉORIES DE L'ORGANISATION** Les grandes théories des organisations sont un ensemble de concepts et de modèles qui permettent de comprendre comment les organisations fonctionnent, se structurent, et interagissent avec leur environnement. Ces théories sont utilisées dans d...

**CHAPITRE 1 : LES GRANDES THÉORIES DE L'ORGANISATION** Les grandes théories des organisations sont un ensemble de concepts et de modèles qui permettent de comprendre comment les organisations fonctionnent, se structurent, et interagissent avec leur environnement. Ces théories sont utilisées dans divers domaines comme le management, la sociologie, l\'économie et la psychologie. 1. **[LA THÉORIE CLASSIQUE DES ORGANISATIONS]** A - L'école de la gestion scientifique (Frederick Taylor)  **PRINCIPE CLÉ :** Division du travail pour accroître l'efficacité\ Analyse scientifique des tâches pour optimiser la productivité\ Sélection et formation des travailleurs pour correspondre aux besoins des postes **APPLICATION :** organisation hiérarchique stricte, rémunération liée à la performance **CRITIQUE :** modèle trop rigide, négligeant l\' aspect humain et psychologique du travail  B - L'école administrative (Henri Fayol) **PRINCIPE CLÉ :** met en avant 14 principes généraux d\'administration (ex : division du travail, autorité, discipline et unité de commandement )\ Vue d\'ensemble de la gestion des grandes organisations **CRITIQUE :** approche normative, ne tient pas compte des dynamiques informelles dans les organisations\ -\> progresse par rapport à Taylor mais reste dans le même courant C - bureaucratie de Max Weber  **CARACTÉRISTIQUE :**\ -organisation formelle, avec règles précise et structure hiérarchique rigide\ -emphase sur la rationalité et la légitimité de l\'autorité\ -division strict des rôles et responsabilité **CRITIQUES :** trop de rigidité, efficacité possible à cause de la paperasse excessive   -\> les trois on les même critère en global\ Découpe des tâches\ Hiérarchisée (pyramidale)\ Mise en place des bonus\ Bureaucratie est très présent\ Modèle T de Ford : premier modèle produit à la chaîne\ Que les employés de chez Ford pouvait s\'acheter 2. **[LA THÉORIE DES RELATIONS HUMAINES ]** La théorie des relations humaines est une approche qui a émergé au début du XXe siècle en réponse aux limites perçues des théories classiques du management, notamment la gestion scientifique de Taylor et la bureaucratie de Weber, qui se concentrent principalement sur l\'efficacité, la rationalité et la productivité. Cette théorie met l\'accent sur l\'importance des relations interpersonnelles, de la motivation et du bien-être psychologique des employés dans les organisations. Elle repose sur l'idée que les individus ne sont pas seulement motivés par des récompenses financières, mais aussi par des facteurs sociaux et psychologiques. **[ORIGINES DE LA THÉORIE DES RELATIONS HUMAINES]** La théorie des relations humaines d\'est développée principalement à la suite des expériences de Hawthorne menées entre 1924 et 1932 à l\'usine western Electric à Chicago sous la supervision d\'Elton Mayo, un psychologue industriel. Ces expériences sont considérées comme la pierre angulaire de la théorie des relations humaines A - Les expériences de Hawthorne Les expériences de Hawthorne ont été conçues à l\'origine pour examiner l\'impact des conditions physiques (notamment l\'éclairage) sur la productivité des travailleurs. Cependant, les résultats inattendus ont mis en lumière l\'importance des facteurs sociaux. Voici un résumé des principales étapes et découvertes : **ETAPE 1 -- L\'ÉTUDE DE L\'ÉCLAIRAGE ** Les chercheurs ont modifié les niveaux d\'éclairage dans certaines parties de l\'usine pour observer leur impact sur la productivité. Étonnamment, la productivité augmentait non seulement lorsque l\'éclairage été amélioré, mais aussi lorsque celui-ci était diminué  conclusion : ce n\'était pas la lumière qui influence la productivité, mais le simple fait que les travailleurs étaient observés. C'est ce qu\'on appelle l\'effet Hawthorne où le comportement des individus change simplement parce qu\'ils savaient qu\'ils étaient étudiés **ETAPE 2 -- ETUDE SUR LES PAUSES ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL** Les chercheurs ont ensuite expérimenté différentes conditions de travail, notamment la durée des pauses, les heures de travail, et les horaires flexibles. Là encore, la productivité a augmenté indépendamment des conditions physiques exactes **ETAPE 3 -- ETUDES DES RELATIONS INTERPERSONNELLES ** Les chercheurs ont commencé à se concentrer sur les relations interpersonnelles au sein des équipes de travail. Ils ont découvert que les groupes qui se sentaient socialement connectés et valorisés par leur direction montraient des niveaux Mettre du scientifique amène de la performance mais prendre en compte les critères sociaux amène aussi de la performance **ETAPE 4 -- GROUPES INFORMELS ET NORMES SOCIALES ** Mayo a mis en évidence l\'importance des groupes informels qui se forment au sein des organisations. Ces groupes établissent leurs propres normes et règles de comportement, qui peuvent influencer la productivité bien plus que les directives formelles imposées par la direction  Par exemple, certains groupes de travailleurs pouvaient s\'autoréguler en établissant des quotas de productions implicites, indépendamment des objectifs officiels de l\'entreprise. Les relations humaines exercent une influence sur la productivité B - Principes clés de la théorie des relations humaines  **L'IMPORTANCE DES RELATIONS INTERPERSONNELLES :** \- la théorie des relations humaines montre que les interactions sociales et les relations interpersonnelles entre les employés sont cruciales pour la productivité et le bien être  \- les travailleurs ne sont pas motivés uniquement par des facteurs financiers, mais aussi par le besoin de reconnaissance, d\'appartenance et de soutien social **LE RÔLE DU LEADERSHIP ET DE LA COMMUNICATION :** Le rôle du leadership et de la communication  \- un bon leadership, qui valorise les individus, favorise une communication ouverte (ex : boite a suggestion) et permet une participation active des employés, est essentiel pour améliorer la satisfaction au travail \- les managers ne doivent pas seulement diriger, mais aussi créer un climat de confiance et d\'encouragement et reconnaître les contributions des travailleurs **LA MOTIVATION INTRINSÈQUE :** \- les employés sont davantage motivés par des facteurs psychologique (reconnaissance, accomplissement personnel, sentiment d\'appartenance) que par des facteurs matériels ou économique  \- la satisfaction au travail découle donc d\'un équilibre entre les besoins matériel et psychologique des employés **LES GROUPES INFORMELS ET LEUR INFLUENCE :** \- les groupes informels qui se forment spontanément au sein des organisations ont un pouvoir considérable sur la dynamique du travail et la performance  \- par exemple, des groupes soudés peuvent encourager un meilleur partage des connaissances et un soutien mutuel. Cependant, ils peuvent aussi parfois nuire à l\'efficacité si leurs normes entrent en conflit avec les objectifs de l\'organisation **LES CONDITIONS DE TRAVAIL DOIVENT ETRE ADAPTEES AUX BESOINS DES EMPLOYÉS ** \- les conditions physique (pauses, horaire de travail...) jouent un rôle dans le bien être des employés, mais elles doivent être adapté aux attentes des travailleurs et à leur besoin psychologique  \- un environnement de travail flexible, qui permet de concilier travail et vie perso, est souvent plus propice à la productivité  C - Critiques de la théorie des relations humaines  **SOUS ESTIMATION DES FACTEURS STRUCTURELS ** \- la théorie des relations humaine à tendance à accorder trop d\'importance aux facteurs sociaux et psychologiques, aux détriments des facteurs structurels et économiques \- par exemple, les conditions matérielles de travail, la rémunération ou la sécurité de l\'emploi peuvent avoir un impact aussi important, voire plus que les relations humaines **VUE IDÉALISÉE DES RELATIONS SOCIALES** La théorie part du principe que les relations entre employés sont toujours positives, ce qui n\'est pas toujours le cas. Des dynamiques de groupes négatives (rivalité, harcèlement, conflits) peuvent aussi se développer  Certaines critiques affirment que la théorie néglige les aspects de pouvoir et de contrôle qui sont omniprésent dans les organisations **RISQUE DE MANIPULATION ** Certains critiques estiment que la théorie des relations humaines peut être utilisé comme un moyen de manipulation subtile des employés, en les encourageant à se conformer aux attentes de la direction sans remettre et questions les structures de pouvoir sous-jacent **NON PRISE EN COMPTE DES ASPECTS ÉCONOMIQUES :** Les aspects sociaux et psychologiques sont importants, mais les motivations économiques (salaires, avantages matériels) restent fondamentales pour de nombreux employés, un aspect parfois sous-évalué par cette théorie 3. **[LA THÉORIE DE LA CONTINGENCE]** La théorie de la contingence est une approche en gestion qui soutient qu'il n'existe pas une seule et unique manière de gérer une organisation, mais que la structure et le management d\'une organisation dépendent d\'un certain nombre de facteurs contextuels ou de contingence. Contrairement aux théories classiques, qui cherchaient à définir des principes universels de gestion, la théorie de la contingence affirme que l'efficacité d'une organisation est conditionnée par la concordance entre ses caractéristiques internes et les circonstances externes spécifiques dans lesquelles elle évolue. A - Contexte historique de la théorie de la contingence  La théorie de la contingence est apparue dans les années 1960 en tant que réponse aux approches traditionnelles de gestion, comme la gestion scientifique de Taylor ou la bureaucratie de Weber, qui mettaient en avant des modèles universels de management. Ces approches classiques s'appuyaient sur l\'idée que certaines pratiques organisationnelles étaient toujours efficaces, indépendamment du contexte ou de l\'environnement. Cependant, avec l\'évolution des entreprises vers des environnements plus dynamiques et incertains, il est devenu évident qu\'une approche unique ne fonctionnait pas dans tous les cas. Les théoriciens de la contingence ont commencé à analyser les variables spécifiques qui influencent la performance organisationnelle, telles que la taille de l\'organisation, l\'environnement externe, la technologie utilisée, et la stratégie de l\'entreprise. B - Principes de base de la théorie de la contingence  La théorie de la contingence repose sur plusieurs principes clés :  **PAS DE SOLUTION UNIVERSELLE ** Il n\'existe pas de meilleure manière de structurer une organisation ou de gérer ses activités. ce qui fonctionne pour une organisation dans un contexte donné peut échouer dans un autre  **L'ADAPTATION A L'ENVIRONNEMENT ** Les organisations doivent être conçues de manière à s\'adapter à leur environnement. cela inclut l\'adaptation à des facteurs externes comme la concurrence, la régulation gouvernementale, les attentes des clients et l\'évolution technologique  **CONCORDANCE ENTRE LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET LES FACTEURS DE CONTINGENCE ** les caractéristique interne d\'une organisation (telles que la hiérarchie, la répartition des rôle et la centralisation des décisions ) doivent être aligné avec les contingence spécifique qui influence l\'organisation  **LES PERFORMANCES DÉPENDENT DE L'AJUSTEMENT ** L'efficacité organisationnel est directement liée à la manière dont l\'organisation s\'ajuste aux contingence interne et externe plus l\'ajustement est optimal meilleur sera la performante C - Critiques de la théorie de la contingence  **COMPLEXITÉ DE L'APPLICATION ** La théorie de la contingence peut être difficile à appliquer en pratique, en raison de la multitude de facteurs qui influence l\'organisation. il est parfois compliqué de déterminer précisément quels facteurs de contingence sont les plus importants et comment ils interagissent  **MANQUE DE PRESCRIPTIONS CLAIRES ** Contrairement à d\'autres théories qui proposent des modèles universels de gestion, la thèse de contingence ne donne pas de directives claires sur ce qui fonctionne le mieux. elle laisse aux gestionnaire la tâche de déterminer quels facteurs sont pertinents dan leurs situation spécifique ce qui peut mener à des interprétations divergentes 4. **[LA THÉORIE SYSTÉMIQUE DES ORGANISATIONS]** La théorie systémique a ses racines dans la théorie générale des systèmes proposée par le biologiste Ludwig von Bertalanffy dans les années 1950. Bertalanffy a suggéré que les systèmes, qu'ils soient biologiques, mécaniques ou sociaux, obéissent à des principes communs. Il a mis en avant l'idée que les éléments d'un système interagissent pour former un tout, où les actions d'une partie influencent l'ensemble. Dans le contexte des organisations, la théorie systémique a été appliquée pour analyser les entreprises comme des systèmes ouverts, c'est-à-dire des systèmes qui échangent de l'information, de l'énergie et des ressources avec leur environnement. **PRINCIPE CLÉ :** L'organisation est perçu comme un système ouvert interagissant avec son environnement  **COMPOSANTS D'UN SYSTÈME :** entrées, processus de transformation, sortie, feedback, et environnement  **APPLICATION**  : prise en compte de l\'environnement externe et interne, vision globale de l\'organisation et de ses interrelations  **CRITIQUES ** \- Trop abstraite : la théorie systémique est parfois critiquée pour son caractère trop abstrait et général. elle ne fournit pas toujours des solutions spécifique et pratiques aux problème de gestion  \- Difficulté d'application : l\'application pratique de la théorie systémique peut s\'avérer complexe, surtout dans de grandes organisations ou les interactions entre sous-système sont nombreuse et difficile à gérer \- Manque de directives claires : la théorie systémique ne propose pas de modèle rigide ou de solutions précise, ce qui peut laisser des gestionnaires sans directives claires sur la manière de mettre en oeuvre des changements ou de resoudre des problemes spécifique 5. La théorie de l'agence est une théorie économique et managériale qui traite des relations entre deux parties : le principal et l'agent. Elle a été formalisée dans les années 1970, notamment par les économistes Michael Jensen et William Meckling. Elle vise à comprendre et à résoudre les problèmes qui surviennent lorsque le principal (par exemple, un actionnaire ou un  propriétaire) engage un agent (par exemple, un manager) pour agir en son nom, mais que leurs intérêts ne sont pas parfaitement alignés. A - problème de l'agence La théorie de l'agence identifie plusieurs types de problèmes qui peuvent survenir dans cette relation : **LE PROBLÈME D\'ASYMÉTRIE D'INFORMATION ** l\'agent dispose souvent de plus d\'informations que le principal concernant l\'état de l\'entreprise et de la gestion des affaires. le principal peut donc avoir du mal à contrôler les actions de l\'agent **LE PROBLÈME D\'ALÉA MORAL ** l\'agent peut prendre des décision qui profitent à ses intérêt personnel, mais qui ne sont pas nécessairement dans l\'intérêt du principale  **LE PROBLÈME D\'ANTI SÉLECTION ** il se produit lorsque le principal ne dispose pas de suffisamment d\'info pour évaluer correctement l\'agent compétent ou peu fiable  **EXEMPLE** : un actionnaire peut engager un manager dont les compétences les objectifs ne correspondant pas aux besoins de l\'entreprise, faute de bien connaître ses capacités  B - solutions aux problèmes d'agence Plusieurs mécanismes peuvent être mis en place pour atténuer les conflits d'intérêts entre le principal et l\'agent  **LES INCITATIONS FINANCIÈRES : ////** **Exemple** : Les stock-options permettent aux managers d'acheter des actions à un prix réduit, les incitant ainsi à maximiser la valeur de l'entreprise pour augmenter la valeur des actions. **LES MECANISMES DE CONTROLE ** Un moyen de réduire le conflit principal agent consiste à aligner les intérêts de deux parties a travers des incitations financières. cela peut inclure des rémunérations basées sur la performance, des bonus ou encore des stocks options, qui permettent aux dirigeants de bénéficier directement des résultat positifs de l\'entreprise, comme les actionnaires  **LES CONTRATS D'AGENCE :** Les contrats d\'agence sont des accords formels qui définissent clairement les attentes du principal vis à vis de l\'agent, ainsi que les mesures incitatives et les sanctions en cas de non-respect des objectifs. Ces contrats sont conçu pour réduire l\'asymétrie d\'informations et clarifier les objectifs à atteindre  **EXEMPLE :** un contrat peut stipuler que les bonus du manager seront versés uniquement si certains objectifs de rentabilité ou de croissance sont atteints **LE MARCHÉ DU CONTRÔLE MANAGÉRIAL ** Un autre mécanisme est le marché du contrôle managérial, ou les dirigeants sont évalués par les investisseurs et les marchés financiers. si une entreprise ne performe pas bien sous la direction d\'un manager, elle peut être exposé à des OPA( OFFRE PUBLIQUES D\' ACHAT ) hostiles ou à des changements dans la gouvernance qui évincent les dirigeant en place  C - avantage de la théorie de l'agence **ALIGNEMENT DES INTÉRÊTS ** La théorie de l'agence aide à concevoir des mécanismes qui permettent d\'aligner les intérêts des dirigeants et des actionnaires, assurant ainsi une gestion plus efficiente et orienté vers la maximisation de la valeur pour les propriétaires de l'entreprise  **RÉDUCTION DES RISQUES D'ABUS ** En mettant en place des systèmes de contrôle des contrats bien défini, la théorie de l'agence peut réduire les risques d\'abus de pouvoirs ou d'opportunisme de la part des dirigeants  **OPTIMISATION DE LA PERFORMANCE ** Grâce aux incitation financière, les managers sont encouragé à prendre des décisions bénéfiques pour l'entreprises ce qui peut améliorer les performances globales  D - critiques de la théorie de l'agence **COÛT D'AGENCE ** Les mécanismes de contrôles et les incitations financières engendrent des coût d'agence qui peuvent inclure les coûts de surveillance/// **VISION À COURT TERME** L'accent mis sur les incitations basées sur la performance à court terme peut encourager les dirigeants à privilégier des décisions à court terme (comme la maximisation du profit immédiat) au détriment de la croissance à long terme    **COMPLEXITÉ DES RELATIONS D'AGENCE MULTIPLES ** Dans les grandes entreprises, il existe souvent plusieurs relations d'Agence, ce qui rend la gestion de ces relations plus complexe. Par exemple, les managers eux-mêmes peuvent avoir des sous-agent (comme des cadres intermédiaire) avec lesquels ils ont des relations d\'agence similaire  6. **[LA THÉORIE INSTITUTIONNELLE]** La théorie institutionnelle est une approche en sociologie des organisations et en sciences de gestion qui analyse comment les institutions influencent le comportement des organisations. Elle met l\'accent sur le rôle des normes sociales, des règles formelles et des attentes collectives dans la structuration et le fonctionnement des organisations. La théorie institutionnelle s\'intéresse à la manière dont les organisations s\'adaptent à leur environnement institutionnel pour légitimer leurs actions, parfois au détriment de l\'efficacité économique pure. ** PRINCIPE CLÉ :** les organisation évoluent en fonction de pressions institutionnelles ( normes, valeur, la, culture) **THÉORICIEN :** John Meyer et Brian Rowan, Paul DiMaggio et Walter Powell. **CONCEPT CLÉ ** \- Isomorphisme institutionnel : tendance des organisations à se ressembler à cause des pressions sociales \- La légitimité organisationnelle : organisations adoptent des structures pour être acceptée socialement  **CRITIQUES :** Peut sous-estimer les capacités d'innovation et d'adaptation des organisation  7. **[LA THÉORIE DES COÛTS DE TRANSACTION (OLIVIER WILLIAMSON)]** La théorie des coûts de transaction, développée par Ronald Coase dans les années 1930 puis approfondie par Oliver Williamson dans les années 1970, cherche à expliquer pourquoi les entreprises existent et comment elles choisissent entre différentes formes d'organisation pour réaliser des transactions. Cette théorie met en lumière les coûts associés à la réalisation de transactions économiques, qu'elles soient internes (au sein de l'entreprise) ou externes (sur le marché). **PRINCIPE CLÉ :**Une organisation doit choisir entre internaliser une activité ou la sous traité en fonction des coûts de transaction(coût de négociation, surveillance, etc). Les organisations existent pour réduire les coûts de transaction par rapport au marché  **APPLICATION :** stratégie de sous traitance, intégration verticale **CRITIQUES** : simplification excessive de la dynamique interne des organisations 8. **[LA THÉORIE DES PARTIES PRENANTES]** La théorie des parties prenantes (ou *stakeholder theory*) est une approche managériale qui considère qu\'une organisation ne doit pas se focaliser uniquement sur les intérêts de ses actionnaires (ou propriétaires), mais qu\'elle doit prendre en compte un ensemble plus large de parties prenantes (stakeholders) dans la prise de décisions. Cette théorie a été popularisée par Edward Freeman en 1984 dans son livre *Strategic Management: A Stakeholder Approach*. **PRINCIPE CLÉ ** \- l'organisation doit satisfaire les besoins et les attentes de plusieurs parties prenantes (employés, clients, actionnaires, fournisseurs, communauté, etc) \- importance de la responsabilité sociale de l'entreprise **PARTIE PRENANTES PRIMAIRES  ** Ces parties prenantes ont une relation directe avec l\'organisation et sont essentielles à sa survie. Elles incluent : [Les actionnaires] : ils possèdent l'entreprise et attendent un retour sur investissement [Les employés] : ils fournissent le travail et les compétences nécessaires à l\'organisation, et en retour, attendent une rémunération et des conditions de travail décente [Les clients] : ils consomment les biens ou services de l'entreprise et attendent une qualité adéquate et des prix justes [Les fournisseurs] : ils fournissent les matières premières, services ou produits nécessaires à l\'activité de l'entreprise [Les communautés locales] ://   **PARTIES PRENANTES SECONDAIRES** : Ces parties prenantes ont une influence moins directe mais peuvent jouer un rôle important dans la légitimité sociale de l\'organisation. Elles incluent : [Les médias :] ils influencent la réputation de l'entreprise [Les groupes de pression et les ONG :] ils défendent des causes sociales ou environnementales et peuvent critiquer ou soutenir les actions de l'entreprise [Le gouvernement et les  régulateurs ] : ils imposent des lois et des réglementations que l'organisation doit respecter [L\'environnement] : bien qu'il ne s'agisse pas d'une partie prenante humaine, l'environnement est souvent considéré comme une partie prenante clé dans la théorie moderne des parties prenantes, notamment dans le cadre des initiatives de durabilité  - théorriciens : Edward Freeman - application :  Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : La théorie des parties prenantes est au cœur des initiatives de recherche. les entreprises qui adoptent cette approche reconnaissent qu'elles doivent non seulement répondre aux attentes des actionnaires, mais aussi tenir compte des impacts sociaux, environnementaux et économiques de leurs actions sur l'ensemble de leur parties prenantes Gestion de crise : Lorsqu'une organisation fait face à une crise ( par exemple, un scandale ou une catastrophe environnementale) la gestion des parties prenantes devient cruciale. La manière dont elle gère la communication et les attentes des différentes parties prenantes (public, employés, régulateurs, etc) peut influencer sa capacité à se redresser et maintenir sa légitimité  **Exemple** : Après le scandale du Diesel Gate, Volkswagen a dû non seulement répondre aux préoccupations des régulateurs et des consommateurs, mais aussi restaurer la confiance de ses employés, fournisseurs et actionnaires. **STRATÉGIE D'ENTREPRISE :** Les organisations peuvent intégrer la théorie des parties prenantes dans leur stratégie d'entreprise en engageant régulièrement les parties prenantes dans des consultations, en créant des canaux de communication et en adoptant des pratiques transparentes **Exemple** : Les entreprises de haute technologie, comme Apple, investissent dans l\'engagement avec les régulateurs et les ONG pour s\'assurer que leurs pratiques en matière d\'approvisionnement en matériaux critiques (comme le cobalt pour les batteries) respectent les normes éthiques et environnementales. **CRITIQUES** : complexité de la gestion de multiples parties prenantes aux intérêts parfois contradictoires CONCLUSION : Ces théories nous permettent d'analyser l'entreprise sous de multiples angles et de multiples fonctionnement des entreprises. Un bon gestionnaire doit savoir naviguer entre ces approches en fonction des besoins de l'organisation et de son environnement **CHAPITRE 2 : LES STRUCTURES DES ORGANISATIONS ** Elles décrivent la manière dont une organisation est organisée pour atteindre ses objectifs. Voici un aperçu d\'un cours universitaire typique sur les structures des organisations. **[INTRODUCTION. LES BASES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES ]** A - définition d\'une structure organisationnelle La structure organisationnelle fait référence à la manière dont les activités telles que la coordination, la supervision, et l'allocation des tâches sont dirigées pour atteindre les objectifs de l'organisation. Elle détermine les rôles, les responsabilités et les niveaux de pouvoir dans l'organisation B - objectifs des structures organisationnelles  Optimiser l'efficacité opérationnelle\ Faciliter la communication et la prise de décision\ Encourager la coopération entre les différentes parties de l'organisation  Assurer la flexibilité et l'adaptabilité aux changements de l'environnement  1. **[LES DIMENSIONS CLÉS D'UNE STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ]** A - spécialisation du travail La division du travail en tâches spécifiques et assignées à des individus ou groupes. **AVANTAGES** : efficacité, expertise accrue  **INCONVÉNIENTS** : risques de monotonie, manque de polyvalence  B - hiérarchie et niveaux de contrôle La chaîne de commandement qui définit les niveaux d'autorités. Types de hiérarchies : hiérarchie plate (peu de niveaux), hiérarchie pyramidale (beaucoup de niveau)  C - centralisation vs decentralization  **CENTRALISATION** : : la prise de décision est concentrée au sommet de la hiérarchie  **DÉCENTRALISATION** : la prise de décision est distribuée à différents niveaux  **AVANTAGES DE LA CENTRALISATION** : uniformité, contrôle étroit  **AVANTAGES DE LA DÉCENTRALISATION** : flexibilité, réactivité aux changements locaux  D - formalisation  Le degré auquel les règles, procédures et normes sont documentées et suivies dans l\'organisation. **HAUT NIVEAU DE FORMALISATION** : plus de contrôle, mais moins de flexibilité  **BAS NIVEAU DE FORMALISATION** : Plus de flexibilité, mais plus de risques d'incohérence  2. **[LES PRINCIPALES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES ]** A - structure fonctionnelle  L\'organisation est divisée en départements fonctionnels (RH, finance, production, etc.).  AVANTAGE : expertise fonctionnelle, clarté dans la supervision  INCONVÉNIENT : risque de cloisonnement, manque de coordination entre département  B - structure divisionnelle  L\'organisation est divisée en divisions basées sur des produits, des services ou des marchés géographiques. AVANTAGE : adaptation aux besoins spécifiques des marchés, plus d'autonomie  INCONVÉNIENT : duplication de fonctions, manque de coordination globale  C - structure matricielle  Combine à la fois la structure fonctionnelle et la structure divisionnelle. Chaque employé a deux supérieurs : un dans la fonction et un dans la division.  AVANTAGE : flexibilité, meilleure coordination transversale  INCONVÉNIENT : conflit de pouvoirs, complexité dans la gestion  D - structure en réseau  Organisation qui externalise une grande partie de ses fonctions et s'appuie sur un réseau d'entreprises partenaires. AVANTAGE : flexibilité, capacité à s'adapter rapidement aux changements INCONVÉNIENT : impersonnalité 3. **[LES ÉVOLUTIONS RÉCENTES DANS LES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES ]** A - structure en holacratie  Une structure horizontale où les décisions sont prises collectivement par des équipes autonomes appelées \"cercles\". AVANTAGE : autonomie accrue, innovation  INCONVÉNIENT : difficulté à maintenir une coordination efficace  B - structure plate (ou lean)  Une réduction des niveaux hiérarchiques pour une prise de décision plus rapide. AVANTAGE : plus d'agilité, réactivité INCONVÉNIENT : risques d'ambiguïté dans les responsabilités  4. **[THÉORIES ASSOCIÉS AUX STRUCTURES ORGANISATIONNELLES ]** A - théorie de la contingence  Il n\'y a pas de structure optimale universelle, tout dépend du contexte (taille de l\'entreprise, technologie, environnement, etc.).  Les organisations doivent adapter leur structure en fonction des contingences internes et externes. B - théorie bureaucratique (Max Weber)   Les organisations doivent être structurées de manière rationnelle et hiérarchique avec des règles claires pour maximiser l\'efficacité. Importance de la formalisation et des règles impersonnelles. C - théorie de l'agence  Analyse la relation entre les parties prenantes de l\'organisation, en particulier entre les actionnaires (principaux) et les dirigeants (agents). Le défi est de s\'assurer que les agents agissent dans l\'intérêt des principaux. **CONCLUSION : VERS UNE ORGANISATION AGILE ** Avec la mondialisation, la transformation numérique et l\'incertitude croissante, les organisations doivent être plus agiles que jamais. Les structures traditionnelles, bien que toujours valables dans certains contextes, sont souvent complétées ou remplacées par des modèles plus flexibles et dynamiques pour répondre aux besoins du XXIe siècle. **CHAPITRE 3 : LES PRINCIPALES FONCTION DE L'ENTREPRISE** 1. **[LA FONCTION DE PRODUCTION / OPERATION ]** L'objectif de cette fonction est de transformer les matières premières ou les ressources en biens ou services. **PROCESSUS CLES** : La gestion de la chaine d'approvisionnement, la gestion des stocks, l'optimisation des processus de production, l'amélioration continue, le contrôle de qualité  **OUTILS ET CONCEPTS** : [Lean Manufacturing] : méthode d'optimisation qui vise à réduire le temps nécessaire à la production et à limiter le gaspillage  [Six Sigma] : méthode de gestion de la qualité qui vise à éliminer les défauts  [ERP] (Enterprise Resource Planning) : pour la gestion intégrée des processus de production  2. **[LA FONCTION FINANCIÈRE ]** L'objection de cette fonction est de gérer les ressources financières de l\'entreprise pour assurer sa rentabilité, sa liquidité et sa croissance. **ACTIVITES PRINCIPALES : ** \- La gestion de la trésorerie : planification des flux de liquidités, gestion des liquidités \- La comptabilité : tenue des comptes, production de rapports financiers (bilan, compte de résultats, flux de trésorerie)  \- La gestion des investissements : évaluation des projets d'investissement a l'aide d'outils comme la VAN (valeur actuelle nette), le TRI (taux de rentabilité interne) \- Le financement : recherche de financement externe ou interne (actions, obligations, emprunts bancaires)  **OUTIL ET CONCEPTS : ** Analyse financière : ratio financiers, analyse de rentabilité  Planification financière et gestion budgétaire  3. **[LA FONCTION DE MARKETING ]** L'objectif est d'identifier, anticiper et satisfaire les besoins des consommateurs d\'une manière rentable pour l'entreprise. **ACTIVITES PRINCIPALES : ** \- Etude de marché : analyse des tendances, segmentation du marchés comportements des consommateurs  \- Stratégie de produit : développement de nouveaux produits, gestion du cycle de vie du produit \- Prix : détermination de stratégies de tarification  \- Promotion : publicité, relations publique, promotion des ventes, marketing digital  \- Distribution : canaux de distribution (physique ou numérique)  **OUTILS ET CONCEPTS : ** \- Marketing mix : (les 4P : produit, prix, promotion, place)  \- Segmentation, ciblage et positionnement (SCP)  4. **[LA FONCTION DES RESSOURCES HUMAINES ]** L'objectif est de gérer le capital humain de l\'entreprise pour garantir son développement, sa performance et son bien-être. **ACTIVITES PRINCIPALES : ** \- Recrutement et sélection des employés  \- Gestion des carrières et de la formation : développement des compétences, gestion de la performance \- Rémunération : salaires, bonus, avantages sociaux \- Relations avec les employés : négociation avec les syndicats, gestion des conflits, bien-être au travail **OUTILS ET CONCEPTS : ** \- GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des competence) \- Leadership et gestion du changement  \- Culture d'entreprise  5. **[LA FONCTION DE GESTION / DIRECTION STRATÉGIQUE ]** L'objection de cette fonction est de prendre des décisions stratégiques pour l\'avenir de l\'entreprise, définir les orientations générales et gérer les relations avec les parties prenantes. **ACTIVITES PRINCIPALES : ** \- Définir la vision et la mission de l'entreprise  \- Fixer des objectif stratégique : croissance, diversification, expansion internationale \- Planifiaction strategique : analyse SWOT (force faiblesses, opportunités, menances), modele PESTEL (analyse des facteurs politiques, économiques, sociaux, technologiques, ecologique et légaux) \- Management de l'innovation : intégrer l'innovation dans la strategie   **OUTILS ET CONCEPTS : ** Analyse SWOT Les informations collectées doivent être organisées dans une matrice à 4 cases : Forces (Strengths) : quelles sont vos compétences distinctives  Faiblesses (Weaknesses) : quelles sont les chose que vous pourriez améliorer  Opportunités(Opportunities) : quels sont les développements externe dont vous pourriez bénéficier  Menaces(Threats) : quels factueurs externe pourrait nuire a vos performance  Exemple d'une matrice SWOT pour une PME Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement  PESTEL  outil de gestion strategique qui permet d'evaluer l'environement externe d'une entreprise en examinant les facteurs politique, economique, sociaux, technologique, ecologique et légaux.  Elle aide a comprendre comment ces differennts aspeccts de l'environnement macroeconomique peuvent avoir un  impact sur les activités d'une entreprise et ses decisions strategique  ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, conception Description générée automatiquement](media/image2.png) 6. **[LA FONCTION LOGISTIQUE //]** 6. **[LA FONCTION INFORMATIQUE / SYSTÈME D'INFORMATION ]** **OBJECTIF** : assurer que l'entreprise disopse des technologies nécessaires pour soutenir ses activités et sa croissance  **ACTIVITE PRINCIPALES** \- Gestion des infrastructures informatiques : réseaux, serveurs, sécurité infomatique \- Systèmes de gestion des données : gestion des bases de données, business intelligence  \- Transformation digitale : integration des nouvelles technologie, comme le cloud computing, l'intelligence artificielle  **OUTIL ET CONCEPTS ** ERP : entreprise ressource planning CRM : customer relationship management  Conclusion Ces fonctions sont interdependantes et doivent travailler ensemble pour maximiser la performance de l'entreprise. La coordination entre ses fonctions est facilitée par des outils de gestion intégrés comme le systèmes ERP -, qui permettent une vue d'ensemble et une gestion harmonisée de toutes les activités de l'entreprise  Cette vue d'ensemble peut être enrichie en fonction du secteur d'activité de l'entreprise, avec des specificité selon les industries. Chaque fonction joue un rôle essentiel pour assurer la pérennité et la compétitivité de l'entreprise  **CHAPITRE 4 : LA RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES(RSE)//**   L\'organisation du travail est un domaine clé en gestion des ressources humaines et en management. Elle vise à structurer les activités pour améliorer l\'efficacité, la productivité et le bien-être des employés. **1. Introduction à la RSE** ·        **Définition** : la responsabilité societale des entrepries (RSE) est un concepte dans lequel l'entreprise prend en compte les enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans leu stratégie et leurs operations quotidiennes au dela des exigence legal Distinction entre rse et csr (corporate social responsability) : en anglais, le terme scrs est souvent utilisé de manière interchangeable avec rse, mais la rse englobe une vision plus globale des responsabilités des entreprise - **Objectifs de la RSE** : \-        **Maximiser la valeur partagé (porter attention aux intérêts a la fois de l'entreprise et de la societe)** \-        **Crée un impact positif sur la societe tout en assurant une rentabilité durable** \-        **Renforcer la transparence et la confiance avec les parties prenantes** - **Le triple résultat (\"Triple Bottom Line\")** : Le modele du triple resultat élaboré par john elkington, soutient que la performance d'une entreprise doit être evalué sur trois dimensions : économique, social et environemental   **2. Origines et Évolution de la RSE** - **Histoire de la RSE** : - **1950-1960** : début de la prise de conscience de la responsabilité des entreprises vis-à-vis de la societe, marqué par des initiatives philantropique - **1970-1980** : développement de l'idee selon laquelle les entreprises doivent s'engager dans des actions socialement responsable, influencée par des penseurs comme milton friedman, qui défendais une approche pls centrée sur la creation  de profits, tout en reconnaissant l'iportance de la reglementation sociale - **Années 1990 et 2000** : Émergence de la RSE en tant que concept stratégique,notamment avec la montée des enjeux environnementaux et des mouvements de consommation éthique - **Facteurs d\'évolution** :  Pression des consommateur (demande de transparence et d'éthique) Réglementation et politiques publique (normes environnementales, droits des travailleurs) Globalisation des échanges et influence des ONG et organisations internationales. ** **   **3. Cadre Théorique de la RSE** - **Les théories classiques de la RSE** : - [Théorie des parties prenantes] (Stakeholder Theory) de R. Edward Freeman :  cette théorie met l'accent sur l'importance pour les entreprises de considérer les intérêts de toutes les parties prenantes (employés, clients, fournisseurs, communautés locales, investisseurs, ONG) - [Théorie contractuelle et de la justice sociale] (Rawls, Donaldson) :  le cadre éthique pour la RSE repose souvent sur des principes de justice et d'équité sociale.   - [Théorie des ressources et des capacités] :  la RSE peut être un avantage concurrentiel, car elle permet aux entreprises de développer des capacités uniques qui renforcent leur réputation et leur performance à long terme.   - **Modèles de la RSE** : - **Pyramide de Carroll** (1979) :  o Pyramide de Carroll (1979) : cette pyramide propose quatre niveaux de responsabilités : économique (être rentable), légale (respecter des lois), éthique (faire ce qui est juste) et philanthropique (contribuer au bien-être de la société)   Caroll (1991) - **Approche institutionnelle** : la RSE est influencée par contextes culturels et institutionnels différents, notamment par les régulations publiques, les attentes sociales et les valeurs culturelles. **[4. Les Piliers de la RSE]** - **Pilier économique** : - [Créer de la valeur partagée] (Michael Porter et Mark Kramer) : les entreprises - doivent réconcilier objectif économiques et enjeux sociaux en créant des - opportunités économiques qui bénéficient aussi à la société.   - [Exemple] : Nestlé, avec son initiative de création de valeur partagée dans les secteurs de la nutrition, de l\'eau et du développement rural. - **Pilier social** : Respect des droits de l'homme, inclusion sociale, promotion de la diversité, et - conditions de travail décentes.   - [Exemple] : Unilever s\'engage à améliorer la santé et le bien-être des employés et à promouvoir la diversité dans son organisation. - **Pilier environnemental** :  o Lutter contre le changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre, favoriser une utilisation responsable des ressources naturelles. o Exemple : Tesla, avec son modèle d'affaires axé sur la transition vers les énergies renouvelables et la réduction de l'empreinte carbone.   **[5. Normes et Cadres de Référence en RSE]** - **Normes internationales et initiatives** : - [ISO 26000] : Normes internationale offrant des lignes directrices pour intégrer - la RSE dans les organisations, avec des principes comme la redevabilité, la - transparence, et l'éthique.  - [Pacte Mondial de l'ONU (UN Global Compact)] :  Initiative incitant les entreprises à aligner leurs stratégies sur des principes relatifs aux droits de l'homme, aux normes du travail, à l'environnement et à la lutte contre la corruption.   - **Principaux cadres de reporting** : - Global Reporting Initiative (GRI) :   - Normes ESG (Environnement, Social, Gouvernance) : ** ** ** ** **6. Les Parties Prenantes dans la RSE** - [Identification des parties prenantes :] Les parties prenantes peuvent inclure les employés, les fournisseurs, les clients, les actionnaires, les communautés locales, les ONG, et les autorités publiques. o La cartographie des parties prenantes aide à identifier les acteurs clés et leurs attentes [ ] [ ] - [Théorie des parties prenantes de Freeman] : l'entreprise doit répondre aux intérêts de - toutes les parties prenantes, pas seulement ceux des actionnaires.   - [Exemple de gestion des parties prenantes] : Nike a intégré des ONG et des experts des - droits de l'homme pour améliorer les conditions de travail dans ses usines partenaires - après les critiques sur les pratiques de sous-traitance dans années 1990. ** ** ** ** ** ** **7. Stratégies de Mise en Œuvre de la RSE** - **Alignement stratégique** : La RSE doit être intégrée dans la stratégie globale de l'entreprise, et non être vue comme une activité distincte ou accessoire. o Exemple : Danone a aligné sa stratégie sur des objectifs sociaux en intégrant la nutrition et la santé dans ses produits.    - **Politiques et programmes RSE** :  Définition d'une politique RSE claire, avec des objectifs mesurables et des ressources dédiées. o Exemple : Google a mis en place un programme de neutralité carbone et vise à alimenter tous ses centres de données avec des énergies renouvelables.   - **Mesure de la performance RSE** :  Utilisation d'indicateurs de performance clés pour évaluer l'impact social et environnemental. o Exemple d'indicateurs : taux de réduction des émissions de CO2, pourcentage de matériaux recyclés utilisés dans la production, diversité au sein du personnel.     **8. Avantages et Défis de la RSE** - **Avantages pour les entreprises** : Renforcement de la réputation et de la marque (responsabilité perçue par les consommateurs). Réduction des coûts opérationnels grâce à une meilleure gestion des ressources (énergie, matières premières). Attraction et rétention des talents, car les employés valorisent de plus en plus le sens éthique des entreprises. Accès à des financements durables via des investisseurs socialement responsables (ISR). - **Défis de la mise en œuvre** :  Coût initial élevé pour mettre en place des politiques RSE robustes. Difficulté à évaluer les bénéfices tangibles et à court terme. Risque de \"greenwashing\" si la RSE est utilisée comme outil de communication sans actions réelles.    **9. Exemples de RSE en Action** - [**Patagonia**] : Connu pour ses initiatives de réduction de l\'impact environnemental, Patagonia propose à ses clients de réparer leurs vêtements plutôt que d\'en acheter de nouveaux, et milite activement pour la protection de l'environnement. - [Schneider Electric] : Leader dans l\'efficacité énergétique, l'entreprise s\'engage à favoriser un accès équitable à l'énergie tout en réduisant ses émissions de carbone et celles de ses clients. - [Starbucks] : L'entreprise a mis en place des programmes de commerce équitable, de soutien aux producteurs locaux, ainsi que des initiatives pour réduire son empreinte écologique, notamment en matière de consommation d'eau et de gestion des déchets. **10. Tendances Futures en RSE** - [Transition vers une économie circulaire] : Les entreprises réévaluent leurs modèles pour minimiser les déchets et maximiser la réutilisation des ressources.  - [Rôle de la technologie] : L\'IA et la blockchain jouent un rôle croissant dans la transparence des chaînes d'approvisionnement et la traçabilité des impacts sociaux et environnementaux. - [RSE et finance durable] : L\'intégration de critères RSE dans les décisions d\'investissement connaît une forte croissance avec des fonds ISR (Investissement Socialement Responsable) de plus en plus populaires. ** ** **Conclusion** La RSE est un levier stratégique pour les entreprises, qui leur permet de s'adapter aux évolutions sociales, environnementales et économiques tout en renforçant leur compétitivité. Le développement durable, l\'éthique, la gouvernance, et le bien-être des parties prenantes sont aujourd\'hui des enjeux cruciaux pour les organisations souhaitant rester pertinentes dans une économie mondialisée et responsable.

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