Travaux Pratiques d’Anatomie - 1ère Année de Médecine - PDF
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This document provides detailed information on the anatomy of the axial skeleton, including the sternum, ribs, and cervical spine. Diagrams and labelled structures facilitate understanding. It's intended for medical students in their first year, focusing on practical study.
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TRAVAUX PRATIQUES D’ANATOMIE 1ère ANNÉE DE MÉDECINE LABORATOIRE D’ANATOMIE SQUELETTE AXIAL LE STERNUM I. Définition Os plat, médian, élément central de la paroi antérieure du thorax. II. Situation Il s’articule : En haut et l...
TRAVAUX PRATIQUES D’ANATOMIE 1ère ANNÉE DE MÉDECINE LABORATOIRE D’ANATOMIE SQUELETTE AXIAL LE STERNUM I. Définition Os plat, médian, élément central de la paroi antérieure du thorax. II. Situation Il s’articule : En haut et latéralement avec les clavicules. Latéralement et de chaque côté avec les cartilages costaux. En bas et latéralement avec le rebord chondro-costal. III. Orientation La partie la plus large est située en haut, Le processus xiphoïde est situé en bas, La concavité est postérieure. IV. Forme anatomique générale : Le sternum est formé de 3 parties : Une partie supérieure : la plus large : c’est le manubrium sternal (1) Une partie inférieure, cartilagineuse : c’est l’appendice xiphoïde (2) Une partie moyenne : le corps (3), il résulte de la soudure de 4 ou 5 pièces osseuses appelées sternèbres. On lui distingue 2 faces, 2 bords et 2 extrémités dont la supérieure représente la base du sternum et l’inférieure représente le sommet. 1- Les faces : a. La face antérieure : On observe à l’union du manubrium avec le corps du sternum une saillie appelée angle de Louis (4). Cette face présente plusieurs crêtes : Une supérieure, située au niveau du manubrium sternal, appelée la crête en T. Les autres crêtes, au nombre de 3 à 4, sont horizontales et siègent au niveau du corps. Elles correspondent à la soudure primitive des sternèbres. b. La face postérieure : Elle donne insertion, au niveau du manubrium, au ligament sterno- claviculaire postérieur etaux muscles sterno-cléïdo-hyoïdien (SCH)et sterno-thyroïdien (ST). Le corps est marqué par l’insertion du muscle triangulaire du sternum. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 2 2- Les bords : Les bords droit et gauche du sternum comprennent 2 types d’échancrures, les unes costales et les autres intercostales. Les échancrures costales sont au nombre de 7 ; elles correspondent aux extrémités médiales des 7 premiers cartilages costaux ; La première échancrure (5) est située au niveau du manubrium. La 2ème(6) est à cheval sur le manubrium et le corps. La 7èmeéchancrureest à cheval sur le corps et l’appendice xiphoïde. 3- La base : Elle correspond au bord supérieur du manubrium. Elle présente 3 échancrures ; une médiane ou fourchette sternale et 2 latérales ou échancrures claviculaires (7) qui s’articulent avec les extrémités médiales des clavicules. 4- L’extrémité inférieure : Son sommet est représenté par l’appendice xiphoïde ; c’est un élément cartilagineux. Elle donne insertion à la ligne blanche de l’abdomen, au muscle grand droit de l’abdomen, au muscle triangulaire du sternum et au muscle diaphragme. V. Repères anatomiques palpables Fourchette sternale La face antérieure Processus xiphoïde VI. Applications cliniques Fracture du sternum Xiphodynies : douleurs de l’appendice xiphoïde Aplasie congénitale du sternum UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 3 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 4 LES CÔTES I- Définition Os appartenant à la cage thoracique. L’homme possède 12 paires de côtes, c’est un os pair, asymétrique, allongé et arqué. Les 7 premières côtes s’articulent, en avant avec le sternum, côtes sternales. Les 3 suivantes, le cartilage de chacune rejoint celui de la côte sus‐jacente, les côtes asternales. Les 2 dernières restent libres, les côtes flottantes. II- Situation S’articule : en avant et en dedans avec le sternum par l’intermédiaire du cartilage costal (articulation chondro-sternale). en arrière avec la vertèbre thoracique correspondante ; o par la tête sur le corps des vertèbres N et N-1 o par le tubercule costal sur le processus transverse de la vertèbre N. III-Orientation Grande concavité en dedans, Le tubercule costal en arrière, La gouttière en bas. IV- Forme anatomique générale *Une côte typique : Une côte est constituée de 3 parties : la tête, le col et le corps : La tête (1), formée de deux faces articulaires destinées aux deux corps vertébraux correspondants, l’une supérieure, l’autre inférieure. Le col (2), faisant suite à la tête. Lecorps (3) est une formation aplatie avec 2 faces (latérale et médiale) et 2 bords (supérieur (4) et inférieur (5)). Il se coude à deux niveaux : o Le premier coude situé un peu en dehors de la tubérosité costale (6)est appelé angle postérieur de la côte (7). o Le deuxième est situé près de l’articulation chondro‐costale est nommé angle antérieur de la côte (8). La gouttière costale (9): au niveau la face médiale, La tubérosité costale. Avec deux parties : Supérieure ; Inférieure (articulaire). UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 5 *La 1ère côte : Elle est très courte et aplatie avec une tête (10), un col (11) et un corps : La face supérieure : est caractérisée par deux gouttières : une postérieure (12)(passage d’artère sous‐clavière) une antérieure (13)(passage de laveine sous‐clavière) Les deux gouttières sont séparées par le tubercule de Lisfranc (tubercule costal) (14)où s’insère le muscle scalène antérieur. La face inférieure du corps est endothoracique, *La 2ème côte : Une côte courbe, ses faces sont obliques, l’une supéro‐latérale, l’autre inféro‐médiale. La face supéro-latérale (15)est caractérisée par l’empreinte d’insertion du muscle scalène postérieur et le tubercule du muscle grand dentelé. *La 11ème côte :Presque rectiligne. La tête (16) comprend une seule surface articulaire (17). La tubérosité costale est absente ainsi que la facette costale. La gouttière est à peine visible. Présente 2 faces ; supérieure(18)etinférieure (19) La 12ème côte : Présente une tête (20) quicomprend une seule surface articulaire (21). Rectiligne, son corps (22) ne possède ni tubérosité ni gouttière. V- Repères anatomiques palpables La face latérale du corps. VI- Applications cliniques Fracture du col (cas le plus fréquent) Ponction pleurale se fait toujours au bord supérieur de la côte sous-jacente (pour ne pas léser le pédicule vasculo-nerveux intercostal). Fractures des côtes = Un grand risque d’embrocher le poumon causant un pneumothorax ou un hémothorax. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 6 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 7 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 8 LE RACHIS CERVICAL I- Définition : C'est une structure articulée, constituée d'éléments mobiles; les vertèbres, Ce sont des os impairs, symétriques et rayonnés. Il est concave en arrière : on parle de lordose cervicale. Il est formé par 7 vertèbres (C1 à C7). Contrairement à l’ensemble des vertèbres cervicales, la première vertèbre cervicale ou Atlas, la deuxième vertèbre ou Axis, et la septième vertèbre cervicale ou Vertèbre proéminente présentent quelques caractères particuliers. II- Situation : Le rachis cervical forme le squelette du cou, au dessus du rachis thoracique. III- Orientation : Partie massive (le corps vertébral) en avant, Pointe (processus épineux) en regard de la partie massive en bas. IV- Forme anatomique générale : *Une vertèbre cervicale typique : Chaque vertèbre cervicale comprend : Un corps vertébral (1), situé en avant, épais. 2 pédicules (2), délimitant avec ceux des 2 vertèbres voisines le trou de conjugaison. 2 processus articulaires (3), reliés au corps par les pédicules avec deux surfaces articulaires : Une surface articulaire supérieure (4). Une surface articulaire inférieure (5). Deux lames vertébrales (6), unissent les processus articulaires à un prolongement postérieur appelé le processus épineux. Un processus épineux (7), formé par la réunion des 2 lames vertébrales, bifide à la partie postérieure, dirigée en arrière et en bas. Deux processus transverses (8), reliés aux masses latérales du corps vertébral et aux processus articulaires. Chaque processus transverse limite avec le pédicule et corps vertébral un orifice appelé le foramen transverse (9), par où passe l’artère vertébrale. Foramen vertébral (10), espace formé par l’union du corps, du pédicule, des processus articulaires et des lames vertébrales. Il est triangulaire à base antérieure. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 9 *La première vertèbre cervicale ou Atlas : L’Atlas se différencie des autres vertèbres par l’absence de corps vertébral. Sur une vue supérieure : Arc antérieur (1), concave en arrière. Arc postérieur (2), concave en avant, chacun de ces deux arcs présente une protubérance appelée tubercule ; Le tubercule antérieur (3)et, Le tubercule postérieur (4). De chaque côté du foramen vertébral(5), se trouvent : deux masses latérales(6) qui ont chacune deux surfaces articulaires : Une surface articulaire supérieure (7), concave, s’articule avec le condyle de l’occipital. Une surface articulaire inférieure (8), presque plane, s’articule avec les processus articulaires supérieurs de l’axis. Sur une vue postérieure : La face dorsale de l’arc antérieur présente une dépression avec une surface articulaire, c’est :La fossette du processus odontoïde (9). Le foramen transverse (10), situé dans le processus transverse (11). La gouttière de l’artère vertébrale (12) ; est un sillon creusé en arrière de la masse latérale, qui s’étend sur la face supérieure de l’arc postérieur. *La deuxième vertèbre cervicale ou Axis : Elle est caractérisée par la présence d’une apophyse en forme de dent située audessus de la face supérieure du corps vertébral. Sur une vue latérale : Le processus odontoïde (1), qui porte une surface articulaire bien distincte sur sa face antérieure, appelée : La facette articulaire atloïdienne (2), répond à la facette articulaire de l’arc antérieur de l’Atlas. Sur une vue postérieure : On distingue ; Une facette articulaire postérieure (3) s’articulant avec le ligament transverse. De chaque côté du processus odontoïde, sont disposées : Deux processus articulaires (4) comportant : Une surface articulaire supérieure (5). Une surface articulaire inférieure (6). Les deux surfaces sont séparées l’une de l’autre par : le processus transverse (7) qui comporte : Le foramen transverse (8). Le bec de l’axis (9). Une vue supérieure : montre le processus épineux (10), volumineux, avec une extrémité bifide, naît de la jonction des 2 parties de l’arc neural (11) circonscrivant un grand canal central : Le foramen vertébral (12). UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 10 *La septième vertèbre cervicale ou vertèbre proéminente : Elle possède : Un processus épineux (1), très saillant, perceptible à travers la peau, d’où sa dénomination de vertèbre proéminente. Le processus transverse (2), n’est pas bituberculé. V- Repères palpables : Les processus épineux VI- Applications cliniques : Les corps des vertèbres cervicales sont empilés comme des livres ; et peuvent être luxés lors des traumatismes cervicaux. Des fractures peuvent intéresser les différentes parties des vertèbres cervicales, parmi les lésions les plus connues ; on cite la fracture du processus odontoïde. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 11 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 12 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 13 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 14 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 15 LE RACHIS THORACIQUE I- Définition : Le rachis thoracique est formé de 12 vertèbres qui ont pour caractère commun de s'articuler avec les arcs osseux et les côtes. II- Situation : Le rachis thoracique forme le squelette du thorax, interposé entre le rachis cervical et lombaire. III- Orientation : Partie massive (le corps vertébral) en avant, Pointe (processus épineux) en regard de la partie massive en bas. IV- Forme anatomique générale : Chaque vertèbre dorsale est composée de deux segments qui sont le corps et l’arc neural, délimitant le foramen vertébral au centre. A- Le corps vertébral : (1) De forme cylindrique, il présente 2 faces supérieure et inférieure et une surface circonférentielle. Les 2 faces présentent 2 portions, une principale et une périphérique sur laquelle se fixe le disque intervertébral. La surface circonférentielle présente, près des pédicules, Deux faces articulaires, supérieure et inférieure, Ce sont les facettes costales (2). Les facettes costales inférieures sont absentes sur les 3 dernières vertèbres dorsales. B- L’arc neural : Il est constitué de deux lames vertébrales (3) et donne insertion au ligament jaune à la face antérieure. En arrière, à l’union des deux lames vertébrales, s’implante :le processus épineux (4) de forme, triangulaire, plus long et plus oblique que les autres vertèbres du rachis. Le sommet des apophyses épineuses donne insertion aux muscles suivants : Le muscle petit dentelé postérieur et supérieur (D1 à D3) Le muscle splénius et le rhomboïde (D1 à D5) Le muscle trapèze (D1 à D12) Le muscle grand dorsal (D7 à D12) L’arc neural est formé latéralement et de chaque côté d’un : groupe de processus et, un pédicule reliant ce dernier au corps vertébral. Le pédicule vertébral (5) est une lame osseuse aplatie. Ses bords supérieur et inférieur sont échancrées délimitant les trous de conjugaison par où sortent les nerfs rachidiens. Le groupe de processus comprend 3 processus de chaque côté: Le processus transverse (6) est : épais, implanté à la jonction de la lame vertébrale et du pédicule, UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 16 sa face antérieure présente prés de son extrémité latérale une surface articulaire appelée facette costale destinée à s’articuler avec la tubérosité costale. (Cette facette costale manque au niveau des deux dernières vertèbres dorsales) Le processus articulaire supérieur (7) regarde en dehors, en arrière et en haut. Le processus articulaire inférieur(8) regarde en dedans, en avant et en bas. Chaque processus articulaire supérieur s’articule avec le processus articulaire Inférieur de la vertèbre sus-jacente. C- Le trou vertébral : (9) Il est limité par le corps vertébral, en avant, et l’arc neural, en arrière. Il a la forme d’un triangle équilatéral. La juxtaposition de l’ensemble des vertèbres du rachis délimite le canal rachidien ou loge la moelle épinière. V- Repères palpables : Les processus épineux VI- Applications cliniques Le rachis dorsal présente une courbure inclinée vers l'avant appelée cyphose. Le rachis dorsal a : un rôle mécanique et de soutien du corps un rôle de protection de la moëlle épinière et à chaque niveau de vertèbre partent des nerfs assurant l'innervation de différentes zones du thorax. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 17 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 18 LE RACHIS LOMBAIRE I- Définition : La colonne lombaire est formée de 5 vertèbres, comme toutes les autres vertèbres du rachis, présente un corps et un arc neural qui délimitent ensemble le foramen vertébral. II- Situation : Le rachis lombaire est interposé entre le rachis thoracique et le sacrum. III- Orientation : Partie massive (le corps vertébral) en avant, Pointe (processus épineux) en regard de la partie massive en bas. IV- Forme anatomique générale :. A- Le corps vertébral (1) Il est volumineux, réniforme ; son diamètre transversal est plus important que son diamètre antéro-postérieur. B- L’arc neural : Il est composé de chaque coté, et d’avant en arrière par : a. Le pédicule(2) reliant le corps vertébral au groupe apophysaire de la vertèbre b. Le trou de conjugaison est formé au dépend de son bord inférieur. c. Les lames vertébrales(3)relient les pédicules à l’apophyse épineuse en arrière. d. Le processus épineux(4), postérieur, nait à l’endroit ou s’unissent les deux lames vertébrales. il est court, haut, rectangulaire et dirigé horizontalement en arrière. e. Les processus articulaires sont au nombre de quatre, deux supérieures et deux inférieures : Les processus articulaires supérieurs (5) : portent chacune une surface articulaire concave, regardant en dedans et en arrière. Leur face latérale présente le tubercule mamillaire(6). Les processus articulaires inférieurs (7) : ont une surface articulaire convexe, regardant en avant et en dehors, destinée à l’articulation avec l’apophyse articulaire supérieure de la vertèbre sous-jacente. f. Le processus transverse(8) est implanté, de chaque coté, à l’union du pédicule et de l’apophyse articulaire supérieure. il est long, effilé, ressemblant à une cote d’où son nom de processus costiforme (9), et présente un tubercule, le tubercule accessoire (10) ou s’insèrent les tendons des muscles spinaux. C- Le trou vertébral : (11) Il est limité par le corps vertébral, en avant, et l’arc neural, en arrière. Il a la forme d’un triangle équilatéral. La juxtaposition de l’ensemble des vertèbres du rachis délimite le canal rachidien ou loge la moelle épinière. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 19 L’ensemble des vertèbres lombaires, au nombre de cinq, constitue la colonne vertébrale lombaire : La première vertèbre lombaire est une vertèbre de transition ; son processus costiforme est peu développé, souvent non soudé ; il est appelécôte lombaire. V- Repères anatomiques palpables : Les processus épineux VI- Applications cliniques Le rachis lombaire a pour fonction essentielle soutenir l’ensemble de la colonne vertébrale. Il protège la moelle épinière et les nerfs à destination des membres inférieurs. Pathologie fréquente : hernie discale L4 L5 et L5S1 responsable de sciatalgie. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 20 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 21 LE SACRUM I. Définition : C’est l’os postérieur de la ceinture pelvienne. C’est un os rayonné, médian, impair et symétrique. Il est formé par la soudure des 5 vertèbres sacrées. Ainsi : La soudure des corps vertébraux donne la bande médiane antérieure. Les processus transverses soudées donnent les tubercules postéro-latéraux. La soudure des processus articulaires forme les tubercules postéro-médiaux. La réunion des processus épineux correspond à la crête sacrée. La superposition des lames vertébrales forme les gouttières sacrées de part et d’autre de la crête sacrée. II. Situation : Il s’articule : en haut avec L5 : o par sa base et l’intermédiaire d’un disque intervertébral o par les processus articulaires supérieurs de la première vertèbre sacrée en dehors avec les os coxaux droit et gauche par les faces auriculaires coxales en bas avec le coccyx. III. Orientation : Pointe en bas Concavité en avant. IV. Forme anatomique générale : Le sacrum a la forme d’une pyramide quadrangulaire avec quatre faces, une base supérieure et un sommet inférieur. 1. La face antérieure : Concave Présente dans sa partie moyenne la bande des corps vertébraux (1), séparés les uns des autres par des crêtes transversales (2). De part et d’autre de ces dernières se trouvent les quatre trous sacrés antérieurs (3), prolongés en dehors par les gouttières des nerfs sacrés (4). 2. La face postérieure : Convexe et rugueuse, Présente la crête sacrée (5) qui se bifurque en bas pour donner les cornes du sacrum (6). Celles-ci délimitent l’échancrure sacrée (7). De part et d’autre de la crête sacrée, on observe les gouttières sacrées (8) puis les tubercules sacrés postéro-médiaux (9), les trous sacrés postérieurs (10)et les tubercules sacrés postéro-latéraux (11). 3. Les faces latérales : Elles présentent : UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 22 Dans leur partie supérieure la surface auriculaire(12) qui va répondre à la surface auriculaire de l’os coxal. Dans leur partie inférieure, les surfaces latérales sont réduites à un bord large ou s’insèrent le ligament sacro-tubéral (le grand ligament sacro-sciatique), en arrière, et le ligament sacro-épineux (le petit ligament sacro-sciatique), en avant. 4. La base du sacrum : (13) Elle constitue la partie supérieure de l’os. Elle s’articule par l’intermédiaire du corps vertébral de la première vertèbre sacrée avec celui de la cinquième vertèbre lombaire, formant un angle saillant en avant : le promontoire (angle sacro-vertébral antérieur). En arrière, on observe l’orifice supérieur du canal sacré (14), de forme triangulaire. Latéralement, se trouvent les apophyses articulaires supérieures(15) de la première vertèbre sacrée ainsi que deux surfaces, triangulaires les ailerons sacrés (16). 5. Sommet du sacrum : (17) Il correspond à la surface articulaire inférieure du sacrum destinée à s’articuler avec le coccyx. V. Repères anatomiques palpables : Crête sacrée médiane Processus articulaire supérieur. VI. Applications Cliniques : Fracture du sacrum Mouvements de nutation et contre nutation lors de l’accouchement UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 23 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 24 LE COCCYX I. Définition Le coccyx résulte de la soudure de quatre à six vertèbre atrophiées : les vertèbres coccygiennes(1), il a une forme triangulaire. II. Situation L'extrémité inférieure de la colonne vertébrale III. Orientation Pointe en bas Concavité en avant IV. Forme anatomique générale : 1. La face antérieure du coccyx Elle est légèrement concave, et identifiée par trois gouttières transversales qui indiquent les jonctions des différents segments. Elle donne l'attachement au ligament sacro coccygien antérieur et au muscle releveur de l’anus, et soutient une partie du rectum. 2. La face postérieure du coccyx Elle est convexe, marquée par les gouttières transversales semblables à celles de la face antérieure, et présente de chaque côté une rangée linéaire des tubercules, les processus articulaires rudimentaires des vertèbres coccygiennes. La paire supérieure de ces derniers processus articulaires est grande, et ils s'appellent les petites cornes du coccyx (2); S’articulent avec les cornes du sacrum, et complètent de chaque côté le foramen pour la transmission de la division postérieure du cinquième nerf sacré. 3. Bords du coccyx :Les bords latéraux sont minces, et montrent une série de petites éminences, qui représentent les processus transverses(3) des vertèbres coccygiennes. 4. Base du coccyx (4) :La base présente une surface ovale pour l'articulation avec le sacrum. 5. Apex du coccyx (5) : L'apex est arrondi, V. Repères anatomiques palpables La face postérieure du coccyx est inégale et peut se sentir à travers la peau VI. Applications Cliniques C'est un os indispensable pour l'équilibre structurel et le maintien du corps humain. Le coccyx jouit d'un certain degré de mobilité (rôle dans l'accouchement). Peut-être le siège de douleurs chroniques : coccygodynie. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 25 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 26 LE MEMBRE SUPERIEUR LA CLAVICULE I. Définition : Os allongé en forme de « S » étiré, la clavicule est l’élément antérieur des os du squelette de la ceinture scapulaire. II. Situation : Elle s’articule : En dedans avec le sternum En dehors avec la scapula III. Orientation : L’extrémité volumineuse est médiale La face inférieure est rugueuse La grande convexité est médiale et antérieure. IV. Forme anatomique générale : A. Le corps Comprend 2 faces et 2 bords a. Les faces : Face supérieure(1)Lisse, sous cutanée, palpable et saillante chez les sujets amaigris. Face inférieure(2)Rugueuse, centrée par une gouttière(3) où s’insère le muscle subclavier. De chaque côté de cette gouttière existe une zone d’insertion ligamentaire avec : o En dedans : l’empreinte du ligamentcosto-claviculaire(4) o En dehors : l’empreinte desligaments coraco-claviculaires (5) avec ses 2 tubercules : Conoïde(6)en arrière, Trapézoïde(7) en avant. b. Les bords : Bord antérieur : (8) - Dans sa partie médiale, il est convexe et donne insertion au muscle grand pectoral(9). - Dans sa partie latérale, il est concave et donne insertion au muscle deltoïde(10). Bord postérieur : (11) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 27 - Dans sa partie médiale, il est concave et donne insertion au muscle sterno-cléïdo- mastoïdien(12). - Dans sa partie latérale, il est convexe et donne insertion au muscle trapèze(13). B. Les épiphyses Epiphyse médiale ou sternale(14) :Volumineuse, arrondie, comprend une surface articulaire(15) avec le sternum. Epiphyse latérale ou acromiale(16) :Mince, aplatie dans le sens vertical, porte une facette articulaire (17) avec l’acromion. V. Repères anatomiques palpables : Os sous cutané, entièrement palpable sauf sur sa face inférieure. VI. Applications cliniques Fracture de la clavicule, fréquente lors des accidents de la voie publique UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 28 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 29 LA SCAPULA I. Définition : C’est un os plat et triangulaire de la ceinture scapulaire. Situé dans la région postéro- supérieure du thorax. II. Situation : La scapula est amarrée par des muscles à la paroi thoracique postérieure, en regard de la 2e à la 7e cote. Elle s’articule :En dehors avec l’humérus. III. Orientation : La face antérieure ou costale est concave. La cavité glénoïdale est supérieure et latérale. IV. Forme anatomique générale : La scapula présente deux faces, trois bords et trois angles : A. Faces : 1. Face costale (antérieure) : (1) Excavée, elle constitue la fosse subscapulaire. Donne insertion :Aumuscle subscapulaire, sur sa plus grande surface. 2. Face postérieure (dorsale) : (2) Elle est divisée en deux fosses, supra-épineuse et infra-épineuse, par l’épine de la scapula : a. L’épine de la scapula (3) Aplatie et triangulaire, est implantée perpendiculairement au niveau du quart supérieur de la face postérieure. Elle présente deux lèvres : o Supérieure (4)où s’insère le muscle trapèze. o Inférieure (5)où s’insère le muscle deltoïde. Elle se termine latéralement par l’acromion (6)qui est un volumineux processus projeté en avant, au dessus de la cavité glénoïdale. b. La fosse supra-épineuse (7) : Donne insertion au muscle supra-épineux. c. La fosse infra-épineuse (8) : Présente, le long du bord axillaire, une crête qui limite : Une aire médiale, où s’insère le muscle infra-épineux. Une aire latérale, où s’insère les muscles, petit et grand ronds. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 30 B. Bords : 1. Le bord supérieur ou cervical(9) Mince et séparé du processus coracoïde par l’incisure scapulaire(10). Dans cette incisure passe l’artère et le nerf supra-scapulaire. Donne insertion au muscle omo-hyoïdien. 2. Le bord médial ou spinal(11) : Sur son versant postérieur, s’insèrent le muscle élévateur de la scapula au dessus de l’épine, et les muscles petit et grand rhomboïde au dessous de l’épine. 3. Le bord latéralou axillaire (12) : Mince, il s’épaissit au niveau du col de la scapula. C. Angles : 4. L’angle supérieur(13) : Il est presque droit, et donne insertion au muscle angulaire 5. L’angle inférieur(14) : Il est arrondi et se projette en regard de la septième vertèbre thoracique (T7) 6. L’angle latéral : Il présente le processus coracoïde et la cavité glénoïdale portée par le col de la scapula. a. Processus coracoïde(15) o Donne insertion auxmuscles coraco-brachial, court chef du biceps brachial et le muscle petit pectoral. b. La cavité glénoïdale(16) o Orientée en avant et latéralement, s’articule avec la tête humérale o Ovalaire, à grosse extrémité inférieure, en son centre le tubercule glénoïdale. c. Le col de la scapula(17) o Epais, présente le tubercule supra glénoïdal(18) et infra glénoïdal(19)qui donnent insertion respectivement aux chefs longs du biceps brachial et du triceps brachial. V. Repères anatomiques palpables : L’épine, l’acromion, la pointe inférieure, le bord médial et le processus coracoïde. VI. Applications cliniques : Fracture du col de la scapula (intervention chirurgicale parfois nécessaire). L’acromion est un point de repère anatomique dans l’abord chirurgical de l’épaule. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 31 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 32 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 33 L’ HUMERUS I. Définition : Os long, pair, asymétrique qui constitue le squelette du bras, formé d’une diaphyse et deux épiphyses. II. Situation : Il s’articule en haut, en dedans et en arrière avec la cavité glénoïdale de la scapula et en bas avec les deux os de l’avant-bras. III. Orientation : La surface sphérique en haut et en dedans. la fosse olécranienne en bas et en arrière. IV. Forme anatomique générale : A. Epiphyse proximale : Volumineuse, elle comprend la tête humérale, le col anatomique, le col chirurgical, les tubercules majeur et mineur, et le sillon intertuberculaire a. La tête humérale (1) Saillie articulaire, elle correspond au tiers d’une sphère. Regarde médialement, en haut et légèrement en arrière. Son axe d’orientation forme avec l’axe de la diaphyse un angle de 130° b. Le col anatomique (2) Discret rétrécissement, il sépare la tête humérale des tubercules. Donne insertion à la capsule articulaire. c. Le col chirurgical : (3)Union de l’épiphyse proximale et de la diaphyse. d. Le tubercule majeur : (4) Grosse saillie latérale. Donne insertion aux muscles supra-épineux, infra-épineux, petit rond et au ligament coraco-huméral. e. le tubercule mineur :(5) Petite saillie antérieure qui donne insertion au muscle subscapulaire, et au ligament coraco-huméral. f. le sillon intertuberculaire : (6) Parcouru par le long chef du muscle biceps brachial. Présente deux lèvres, où s’insèrent trois muscles : o le muscle grand pectoralsur la lèvre latérale, o le muscle grand dorsal, et le muscle grand rondsur la lèvre médiale. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 34 B. Diaphyse : Triangulaire à la coupe, possède trois faces et trois bords. a) La face antéro-médiale : (7) A sa partie moyenne s’insère le muscle coraco-brachial Sur sa moitié inférieure, s’insère le muscle brachial. b) La face antéro-latérale : (8) Caractérisée dans sa partie supérieure par une empreinte en forme de « V », appeléele « V » deltoïdien ou tubérosité deltoïdienne(9) qui donne insertion au muscle deltoïde.Sur sa moitié inférieure s’insère le muscle brachial. c) La face postérieure : (10) Sa partie moyenne est creusée par le sillon du nerf radial (ou sillon spiral)(11). Oblique en bas et latéralement, il est parcouru par le nerf radialet les vaisseaux brachiaux profonds. Au dessus de ce sillon s’insère le chef latéral du muscle triceps brachial. Au dessous de ce sillon s’insère le chef médial du muscle triceps brachial. d) Le bord antérieur :(12) Formé en haut par la lèvre latérale du sillon intertuberculaire, puis la branche médiale du « V » deltoïdien, il devient mousse dans sa partie inférieure et se termine en deux branches qui limitent la fossette coronoïde(13). e) Le bord latéral : (14) Se prolonge du tubercule majeur à l’épicondyle latéral. Donne insertion au septum intermusculaire latéral. Sur son tiers inférieur s’insèrent les muscles brachio-radial et le long extenseur radial du carpe. f) Le bord médial :(15)se prolonge de la tête à l’épicondyle médial ou épitrochlée C. Epiphyse distale : Aplatie d’avant en arrière et recourbée légèrement en avant, elle présente : le condyle huméral, les épicondyles médial et latéral. a. Le condyle huméral :Saillie articulaire, il comprend le capitulum, la trochlée et la zone capitulo-trochléaire. 1) Le capitulum huméral : (16)Saille semi-sphérique, antérieure et latérale, répond à la fossette articulaire radiale et surmonté par la fosse radiale. 2) La trochlée humérale : (17) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 35 o En forme de poulie, présente deux versants, médial et latéral, séparés par une gorge ; o Répond à l’incisure trochléaire de l’ulna (la grande cavité sigmoïde). o Surmontée : En avant, par la fosse coronoidienne(13) En arrière, par la fosse olécranienne.(18) o l’ensemble est relié au reste de l’os par une zone aplatie : c’est la palette humérale(19) b. L’épicondyle médial ou épitrochlée:(20) o Très saillant o Sur sa face antérieure, s’insère : Le ligament collatéral ulnaire du coude; Les muscles pronateurs et fléchisseurs (rond pronateur, fléchisseur radial du carpe, long palmaire, fléchisseur ulnaire du carpe et fléchisseur superficiel des doigts) o Sur sa face postérieure se trouve un sillon vertical : le sillon du nerf ulnaire. c. L’épicondyle latéral : (21) o Moins saillant et sous cutanée o Sur ses faces antérieure et latéral, s’insèrent : Les muscles supinateur et extenseurs (court extenseur radial du carpe, supinateur, extenseur des doigts, extenseur du petit doigt et extenseur ulnaire du carpe) Et le ligament collatéral radial du coude. o Sur sa face postérieure, se fixe le muscle anconé. V. Repères anatomiques palpables Tubercule majeur, tubercule mineur, épicondyle latéral, épicondyle médial. VI. Applications cliniques : Fracture au 1/3 moyen de la diaphyse : lésion du nerf radial. Fracture de l’épicondyle médial : lésion du nerf ulnaire. Fracture de l’extrémité supérieure est fréquente chez le sujet âgé. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 36 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 37 LE RADIUS I. Définition : Os long, pair et asymétrique. C’est l’élément latéral du squelette de l’avant-bras C’est l’os de la prono-supination II. Situation : Il s’articule en haut avec l’humérus, en bas avec les os du carpe et en dedans avec l’ulna. III. Orientation : L’extrémité la plus volumineuse est en bas, La surface plane et lisse de cette extrémité est en avant, La partie prolongée de cette même extrémité est en dehors. IV. Forme anatomique générale : A. Epiphyse proximale : On lui distingue 3 parties: La tête, le col et la tubérosité radiale. 1. La tête :(1) Segment de cylindre, entièrement recouverte de cartilage, articulaire, divisée en deux parties: Partie supérieure s'articule avec le capitulum huméral par l’intermédiaire de fossette articulaire radiale (cupule) (2). Partie périphérique: Circonférence articulaire radiale, recouverte de cartilage; elle s'articule avec l'ulna 2. Le col: (3) Sous la tête radiale, cylindrique, rétréciet donne insertion à la capsule. 3. La tubérosité radiale: (4) Située sous le col, en médial, Donne insertion au tendon terminal du muscle biceps brachial, lui conférant sa fonction supinatrice. B. Diaphyse : Triangulaire à la coupe, il présente trois faces et trois bords. 1. Les Faces: o Face antérieure(ventrale) (5) o Face postérieure(dorsale) (6) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 38 o Face latérale(7) Donnent insertion aux muscles qui se distribuent à la main. 2. Les Bords: Bord antérieur (8):Débute à la tubérosité radiale et se dirige obliquement en latéral et distal, vers l'épiphyse distale. Bord médial:Ou bord interosseux(9); bien marqué, il donne insertion à la membrane interosseuse. Bord postérieur(10): mousse. C. Epiphyse distale: Volumineuse, rectangulaire, présente 5 faces: 1. Face antérieure: (11)Plane et Excavée, donne insertion au muscle carré pronateur et présente le lieu de palpation du pouls radial. 2. Face postérieure: (12)Marquée par le passage du tendon du long extenseur du pouce etdes tendons extenseurs du poignet. 3. Face latérale: (13)Se poursuit en distal par le processus styloïde du radius. 4. Face médiale: (14)Elle détermine une zone articulaire avec l'épiphyse distale de l'ulna: l’incisure ulnaire du radius. 5. Face inférieure :(15)Dite carpienne; triangulaire à somment latéral, elle s'articule avec les deux premier os de la rangée proximale du carpe: le scaphoïde en latéral et le lunatum en médial. V. Repères anatomiques palpables : Processus styloïde, tête radiale, bord postérieur à partir du 1/3 moyen. VI. Applications cliniques : Fracture de Pouteau-Colles ou fracture de l’épiphyse distale du radius est la fracture la plus fréquente. Fracture de la diaphyse radiale : peut compromettre le mouvement de prono- supination. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 39 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 40 L’ULNA I. Définition : Os long, pair et asymétrique. C’est l’élément médialdu squelette de l’avant-bras II. Situation : Il s’articule : En haut avec la trochlée de l’humérus. En dehors avec le radius En bas avec la première rangée du carpe par l’intermédiaire du ligament triangulaire. III. Orientation : La grosse extrémité est située en haut, La concavité de cette extrémité est située en avant, La pointe de la petite extrémité se trouve en dedans. IV. Forme anatomique générale : Os long présentant un corps et deux épiphyses : une proximale et une distale. Il est plus long que le radius. A. Epiphyse proximale : - Elle est complexe, on peut la diviser en deux parties circonscrivant une cavité articulaire : l'incisure trochléaire (grande cavité sigmoïde)(1) - En haut et en arrière: l'olécrane,(2) - En bas et en avant: le processus coronoïde. (3) L'olécrane: Partie dorsale de l'épiphyse proximale, elle présente : - Uneface dorsale : donne insertion au muscle triceps - Uneface ventrale : face articulaire - Deux faces périphériques : une médiale et une latérale, elles donnent insertion à la capsule et aux ligaments du coude. Le processus coronoïde: - Termine en ventral et distal la cavité articulaire (incisure trochléaire), - Lieu d’insertion du muscle Brachial. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 41 B. La diaphyse : Triangulaire à la coupe et présente 3 faces et 3 bords. a. Les faces : - face antérieure (5) et médiale (6): insertion du muscle fléchisseur profond des doigts. - face postérieure(7): présente une crête verticale qui divise cette face en deux. Au niveau du : versant médial se fixe le muscle extenseur ulnaire du carpe, sous le muscle anconé. sur le versant latéral se fixe quatre muscles étagés de crânial en caudal pour l'extension du pouce et de l'index. b. Les bords : Le bord latéral(8) qui regarde le radius, donne insertion à la membrane interosseuse, c’est le bord interosseux. Le bord dorsal(9)est palpable en sous cutané Le bord médial(10)est mousse. C. Epiphyse distale: C’est la tête ulnaire. Très petite et fine, elle se divise en deux parties, une articulaireet une styloïde La circonférence articulaireulnaire(tête de l’ulna) (11)est latérale et arrondie, elle répond à l'incisure ulnaire du radius. Le processus styloïde ulnaire(12) est situé en postéro-médial par rapport à la tête ulnaire, de forme conique. V. Repères anatomiques palpables : L’olécrane Le processus styloïde Le bord postérieur de haut en bas VI. Applications cliniques : Fracture de l’olécrane Luxation du coude = Luxation de l’articulation huméro-ulnaire Fracture de la diaphyse pouvant compromettre la prono-supination. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 42 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 43 LA MAIN I. Définition : Elément le plus distal du membre supérieur, La main est formée de 27 os répartis en 3 groupes : le carpe, le métacarpe et les phalanges. Sa principale fonction est la préhension. II. Situation : Elle s’articule :en haut avec le radius et le cubitus. III. Orientation : Les phalanges sont situées en bas, Le pouce est latéral, La concavité métacarpienne est antérieure IV. Forme anatomique générale : La main est formée de 27 os répartis en trois groupes : - Le carpe correspond au poignet. - Le métacarpe correspond à la main. - Les phalanges correspondent aux doigts. En plus on note la présence des os sésamoïdes : constants au niveau des articulations métacarpo-phalangiennes du pouce, inconstants pour les autres doigts. 1- Le carpe : Il est formé de huit petits os répartis en deux rangées, une proximale et une distale. Ces os forment une gouttière très fortement concave en palmaire. a. La première rangée (proximale) : Du latéral au médial, on retrouve 4 petits os de forme cuboïde : Le scaphoïde (1): os le plus latéral Le lunatum (semi lunaire)(2) : en forme de croissant à concavité caudale Le triquetrum (pyramidal)(3) : os médial de la 1ère rangée Le pisiforme (4): le plus petit des os du carpe, situé en ventral du triquetrum. b. La deuxième rangée (distale) :Du latéral au médial : Le trapèze (5): os latéral de la 2ème rangée Le trapézoïde(6) Le capitatum (grand os)(7) : os le plus volumineux du carpe, pivot central du poignet, il est formé d’une tête, d’un col et d’un corps L'hamatum (os crochu)(8) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 44 2- Les métacarpes Les métacarpiens sont des petits os longs numérotés de I à V (du latéral au médial) ayant un corps et deux épiphyses. Le Corps: (9) Concave en palmaire, triangulaire à la coupe. 3 Faces : - Une face dorsale (lisse qui répond au tendon extenseur) - Deux faces latérales (ventro-latérale, ventro-médiale) où s'attachent les muscles interosseux. 3 Bords : - Un bord palmaire : concave - Deux bords :un latéral et un médial. Les Epiphyses: Epiphyse proximale: correspond à la base du métacarpien (10), articulaire. Epiphyse distale :correspond àla tête du métacarpien (11), s’articule avec les phalanges. 3- Les phalanges Squelette des doigts, les phalanges sont des os longs. Du proximal au distal on distingue 3 phalanges pour tous les doigts sauf le pouce : Phalange proximale(12): P1 Phalange moyenne(13): P2 Phalange distale(14): P3 Pour le pouce on distingue : Une phalange proximale : P1 Une phalange distale : P2 Les surfaces articulaires inter-phalangiennes sont des trochlées : on distingue l’articulation interphalangienne proximale et l’articulation interphalangienne distale pour tous les doigts sauf pour le pouce où il n’y a qu’une articulation interphalangienne. V. Repères anatomiques palpables Les phalanges sont palpables au niveau des doigts Les métacarpes sont palpables sur la face dorsale de la main. VI. Applications cliniques Fracture du scaphoïde : palpation douloureuse au niveau de la tabatière anatomique Luxation du lunatum Fracture des métacarpiens et des phalanges UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 45 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 46 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 47 L’Articulation Scapulo-humérale I. Généralités : Articulation proximale du bras qui relie le membre supérieur au tronc. Articulation principale de l’épaule. C'est une énarthrose typique formée par l'union de la cavité glénoïde de la scapula et de la tête humérale. II. Surfaces Articulaires : 1) La tête de l'humérusforme une saillie à l'extrémité supéro-médiale de l'os et représente le 1/3 d'une sphère recouverte de cartilage. Elle regarde en haut, en dedans et en arrière. 2) La cavité glénoïdalede la scapula est ovale et quasi plane, elle regarde en haut, en avant et en dehors. Au dessus et en dessous de cette cavité, on observe les tubercules sus et sous glénoïdiens. 3) Le bourrelet glénoïdal est un fibrocartilage qui s'insère sur le pourtour de la cavité glénoïdale de la scapula et permet d’augmenter la congruence articulaire. III. Moyens d'Union: 1) Moyensd’union passifs A. la capsulearticulaire : Mince et lâche en bas ce qui permet un ample mouvement d'abduction. Renforcée par des ligaments. B. Les ligaments : a) le ligament coraco-huméral:c'est le ligament le plus résistant de l'épaule. Il est composé de 2 faisceaux : Faisceau supérieur, qui part du processus coracoïde et se termine sur le tubercule majeur Faisceau inférieur, de même origine, se termine sur le tubercule mineur. b) Les ligaments gléno-huméraux :Au nombre de 3, etforment un "Z". ligament gléno-huméral supérieur :LGHS origine : au dessus de la cavité glénoïdale et du bourrelet glénoïdien terminaison : tête huméraleau-dessus du tubercule mineur. ligament gléno-huméral moyen :LGHM origine : bord antérieur du pourtour de la cavité glénoïdale terminaison : tubercule mineur, en dedans de l'insertion du musclesub- scapulaire. ligament gléno-huméral inférieur : LGHI origine : bord antérieur du pourtour de la cavité glénoïdale terminaison : à la partie antéro-interne du col chirurgical de l'humérus, en dedans du tubercule mineur. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 48 2) Moyens d'Union Actifs : Les tendons des muscles péri-articulaires: - En avant : lemuscle sub-scapulaire et le tendon du long chef du biceps brachial empêchent la luxation vers l'avant, - En arrière : le tendon du triceps brachial. - En dehors : le muscle deltoïde. - En haut : les tendons de la coiffe des rotateurs (le supra-épineux, l'infra-épineux et le petit rond). IV. Mouvements articulaires : Antépulsion180°/ Rétropulsion 50° Abduction 110° / Adduction 45° Rotation médiale 95° / Rotation latérale 80° V. Applications cliniques : Position de repos : En flexion, rotation interne et abduction. Pathologies fréquentes : la luxation antéro-interne de l’épaule et la rupture de la coiffe des rotateurs. Le tendon du long biceps est intra-articulaire, mais extra-synovial, il est contenu dans une gaine de la capsule. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 49 LE MEMBRE INFERIEUR L’OS COXAL I. Définition : Os formant avec le sacrum et le coccyx, la ceinture pelvienne. Il unit le membre inférieur au tronc. Os plat, hélicoïdal, résultant de la soudure de 3 os primitifs : l’ilium (1), l’ischium(2) et le pubis (3). La réunion de ces 3 os donne chez l’enfant, le cartilage en Y. la soudure est centrée sur l’acétabulum. II. Situation : Il s’articule : En dehors avec la tête fémorale par l’acétabulum En haut et en arrière avec le sacrum par la facette auriculaire En dedans, avec le pubis controlatéral pour former la symphyse pubienne. III. Orientation : La grande incisure ischiatique en arrière. Le foramen obturé en bas. La cavité glénoïdale en dehors. IV. Forme anatomique générale : Au point de vue morphologique, on distingue à l’os coxal 2 faces, 4 bords, 4 angles. 1. Face latérale (4) :constituée de3 zones : a) Zone supérieure : Etalée en éventail, ou fosse iliaque externe(5), elle est traversée par 2 lignes courbes, les lignes semi-circulaires appelées les lignes glutéales(6); l’une postérieure et l’autre antérieure. Ces dernières la divisent en trois segments (7) : Segment postérieur ou s’insère le muscle grand fessier et le ligament sacro-tubéral(ligament sacro-sciatique) et le muscle piriforme Segment moyen ou s’attache le muscle moyen fessier. Segment antérieur donnant insertion au muscle petit fessier. La fosse iliaque externe présente dans sa partie inférieure la gouttière sus- cotyloïdienne correspondant au tendon réfléchi du muscle droit antérieur. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 50 b) Zone moyenne : Centrée par la cavité acétabulaire (8), cette cavité est bordée parle limbus acétabulaire(9) (le sourcil cotyloïdien). Elle présente : Une partie périphérique(10) recouverte de cartilage qui s’articule avec la tête fémorale, Une partie centrale rugueuse ou arrière-fond(11) de la cavité cotyloïde, au niveau de laquelle s’attache le ligament rond (12). c) Zone inférieure : Caractérisée par la présence du foramen obturé (13). Ce foramen est délimité d’avant en arrière par :la branche horizontale(14) du pubis, la lame quadrilatère, la branche descendante(15) du pubis et les branches ascendante et descendante de l’ischion(16). A l’endroit d’union des 2 branches de l’ischion se trouve la tubérosité de l’ischion (17). Le bord supérieur du foramen obturé est interrompu par la gouttière sous pubienne qui constitue la paroi supérieure du canal sous pubien (18). 2. Face médiale : (19) Cette face est divisée en 2 parties par une crête oblique en bas et en avant : c’est la ligne arquée de l’ilium (la ligne innominée) (20). Au-dessus de cette ligne, se trouvent d’avant en arrière : o La fosse iliaque interne (21) où s’insère le muscle iliaque o La facette auriculaire, zone rugueuse qui correspond à la facette auriculaire du sacrum (22). o La tubérosité iliaque (23), située en arrière et au-dessus de la facette auriculaire. Au-dessous de cette ligne se trouvent : o La surface quadrilatère (24) qui répond à la paroi médiale de la cavité acétabulaire sur laquelle s’insère le muscle obturateur interne o Le foramen obturé dont les éléments qui le délimitent sont les mêmes que sur la face latérale. 3. Les bords de l’os coxal : L’os coxal comporte quatre bords : supérieur, antérieur, postérieur, et inférieur. Le bord supérieur : (25) o c’est la crête iliaque, épaisse, disposée en « S » italique, s’étendant de l’épine iliaque postéro-supérieur (26) à l’épine iliaque antéro- supérieure (27) o Elle donne insertion dans sa partie antérieure aux muscles larges de la paroi abdominale à savoir le muscle grand oblique, petit oblique et transverse de l’abdomen UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 51 o dans son tiers postérieur s’insèrent les muscles grand dorsal, carré des lombes et sacro-lombaire. le bord antérieur : (28) Présente des épines et des échancrures qui sont de haut en bas : o Epine iliaque antéro-supérieure où s’insère les muscles : sartorius, tenseur du fascia lata et le ligament inguinal o Echancrure inter-épineuse (29) o Epine iliaque antéro-inférieure (30)où s’attache le muscle droit fémoral o Eminence ilio-pectinée (31) o Surface pectinéale (32) o Epine du pubis (33) o Angle du pubis (34) Le bord postérieur : Présente de haut en bas : o Epine iliaque postéro-supérieure o Echancrure inter-épineuse (35) o Epine iliaque postéro-inférieure (36) o La grande incisure ischiatique (37) o Epine ischiatique (38) ou s’attachele ligament sacro-épineux (le petit ligament sacro-sciatique) o La petite incisure ischiatique (39) o La tubérosité ischiatique qui donne insertion au ligament sacro- tubéral(le grand ligament sacro-sciatique) et aux muscles semi- membraneux, semi-tendineux, biceps fémoral, et au 3e faisceau du muscle grand adducteur. Le bord inférieur : (40) o S’étend de l’angle du pubis à la tubérosité ischiatique, il présente en avant une surface articulaire qui forme avec celle de l’os iliaque opposé, la symphyse pubienne(41). o En arrière de cette surface, le bord inférieur est épais avec deux lèvres latérale et médiale : Sur la lèvre médiale s’insèrent les muscles ischio- caverneux et transverses du périnée Sur la lèvre latérale s’insère le muscle grand adducteur 4. Les angles de l’os coxal : Angle antéro-supérieur correspond à l’épine iliaque antéro-supérieure Angle postéro-supérieur correspond à l’épine iliaque postéro-supérieure Angle antéro-inférieur correspond à l’angle du pubis Angle postéro-inférieur correspond à la tubérosité de l’ischion. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 52 V. Repères anatomiques palpables : Les épines iliaques antéro et postéro supérieures, la crête iliaque, tubérosité ischiatique (position assise), symphyse pubienne. VI. Applications cliniques : Autogreffe grâce à la crête iliaque Ponction de moelle osseuse au niveau de la crête iliaque Point d’appui du tronc en position assise UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 53 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 54 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 55 LE FEMUR I. Définition : Os long, pair et asymétrique. Forme le squelette de la cuisse C’est l’os le plus long du corps humain II. Situation : Il s’articule : En haut en dedans et en avant avec l’acetabulum de l’os coxal par sa tête. En bas avec le tibia En bas et en avant avec la face postérieure de la patella par la trochlée fémorale. III. Orientation : Extrémité sphérique en haut et en dedans Bord saillant en arrière (ligne âpre). IV. Forme anatomique générale : A/ Epiphyse proximale : Irrégulière, elle comprend : la tête fémorale, le col du fémur, le grand et le petit trochanter, unis par la ligne et la crête intertrochantérique. 1/Tête fémorale : (1) Saillie articulaire lisse, elle correspond aux deux tiers d’une sphère de 25mm de rayon. Regarde médialement, en haut et légèrement en avant. Présente, au dessous et en arrière de son centre, une dépression dénudée de cartilage, la fovéa capitis(2), dans laquelle s’insère le ligament de la tête fémorale (ligament rond). 2/ Col fémoral : (3) Situé entre la tête et les trochanters, il est cylindrique et aplati d’avant en arrière. Sur le col, près de la ligne intertrochantérique postérieure(4) et la crête intertrochantérique antérieure(5) s’insère la capsule articulaire. 3/Grand trochanter : (6) Cette éminence quadrangulaire supéro-latérale présente : Une face latérale où s’insère le muscle moyen fessier. Une face médiale (la fossette digitale) (7) où s’insère le muscle obturateur externe Un bord supérieur, horizontal où s’insère le muscle piriforme Un bord antérieur, large où s’insère le muscle petit fessier Un bord postérieur saillant, qui se continue avec la crête intertrochantérique Un bord inférieur, rugueux, donnant insertion au muscle vaste latéral. 4/Petit trochanter : (8) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 56 Cette éminence postéro-médiale et inférieure, présente : Une base d’où partent la crête intertrochantérique, vers le grand trochanter, et la ligne pectinée, vers la ligne âpre Un apexoùs’insère le muscle grand psoas (muscle psoas iliaque) B/ Diaphyse : Présente trois faces et trois bords : 1/Face antérieure :(9)Lisse et convexe, elle donne insertion aumuscle vaste intermédiaire. 2/Face postéro-latérale (10) et postéro-médiale : (11) o La face postéro-latérale donne insertion au muscle vaste intermédiaire o La face postéro-médiale donne insertion au muscle vaste médial. 3/Bords latéral et médial :(12) Arrondis et peu marqués et donnent insertion au musclevaste intermédiaire. 4/Bord postérieur ou ligne âpre : (13) Très saillant et rugueux, constitué par deux lèvres - Une lèvre médiale(14) oùs’insère le muscle vaste médiale. - Une lèvre latérale (15)où s’insère le muscle vaste latérale. Entre les deux lèvres se trouve un espace oùs’insèrent les muscles adducteurs et le chef court du biceps fémoral. La ligne âpre se divise à ses deux extrémités : La partie supérieure : comporte trois crêtes divergentes : o La ligne spirale (16), où s’insère le muscle vaste médiale o La ligne pectinée (17) rejoint le petit trochanter et donne insertion au muscle pectiné ; o La tubérosité glutéale(18), où s’insère le muscle grand fessier. o Entre la ligne pectinée et la tubérosité glutéale s’insèrent les muscles grand et court adducteurs. La partie inférieure : comporte deux crêtes divergentes, les lignes supracondylaires médiale et latérale qui limitent la surface poplitée (19). C/Epiphyse distal : Volumineuse et irrégulière, elle est plus étendue transversalement. Sa face postérieure, saillante, est divisée par la fosse intercondylaire en deux condyles, médial (20) et latéral. (21) Présente cinq faces : 1. Face antérieure :Elle est occupée par la surface patellaire (trochlée fémorale) (22) qui s’articule avec la patella. 2. Faces inférieure et postérieure :Elles comportent la fosse intercondylaire et les surfaces articulaires des condyles fémoraux qui s’articulent avec le tibia. a) Les surfaces articulaires des condyles (20) (21) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 57 b) La fosse intercondylaire, (23) Sur la partie postérieure de sa paroi latérale s’insère le ligament croisé antérieur Sur la partie antérieure de sa paroi médiale s’insère le ligament croisé postérieur. c) Les tubercules supracondylaires médial (24) et latéral, (25) Situés au-dessus des surfaces articulaires des condyles Donnent insertion, respectivement, au chef médial et au chef latéral du muscle gastrocnémien. 3. Face latérale :Elle présente dans sa partie moyenne une saillie osseuse, l’épicondyle latéral(26), sur lequel s’insère le ligament collatéral fibulaire. 4. Face médiale :Elle présente dans sa partie moyenne une saillie osseuse, l’épicondyle médial(27), sur lequel s’insère le ligament collatéral tibial. V. Repères anatomiques palpables : Epicondyles, grand trochanter, trochlée pendant la flexion. VI. Applications cliniques : Les fractures du fémur sont très fréquentes et graves. La surface poplitée répond aux vaisseaux poplités et au nerf tibial et fibulaire commun qui peuvent être lésés dans les fractures supracondylaires La fracture du col fémoral, très fréquente, est grave car elle met en jeu le pronostic fonctionnel du membre inférieur UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 58 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 59 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 60 LA PATELLA I. Définition : La patella est un os sésamoïde, triangulaire. II. Situation : Placé dans la partie antérieure du genou Il s’articule avec la trochlée fémorale. III. Orientation : Une base supérieure et un sommet inférieur Une face antérieure convexe. IV. Forme anatomique générale : La patella est un os aplati et triangulaire, avec deux faces, antérieure et postérieure, deux bords, médial et latéral, une base et un apex. a) Face antérieure : (1) Convexe et palpable, elle présente de nombreux foramens vasculaires et des rugosités longitudinales. Elle répond à l’expansion du tendon du muscle quadriceps fémoral. b) Face postérieure :(2) : Elle est articulaire, divisée en deux facettes inégales dont la plus importante est du coté latéral c) Bords médial (3) et latéral (4) : Etroits, ils convergent en bas et donnent chacun insertion aux retinaculums patellaires latéral et médial correspondants et à la capsule articulaire. d) Base : (5)Triangulaire à sommet postérieur, elle donne insertion en avant, au tendon du quadriceps fémoral e) Apex : (6)Situé au dessus de l’interligne articulaire du genou, il donne insertion au ligament patellaire V. Repères anatomiques palpables : La patella est sous cutanée et facilement palpable. Elle est saillante lorsque le genou est fléchi et mobilisable lorsque le genou est en extension. VI. Applications cliniques : les fractures de la patella sont fréquentes et résultent souvent d’un traumatisme direct, le genou étant demi-fléchi. La recherche du choc patellaire permet de déceler la présence d’un épanchement liquidien articulaire UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 61 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 62 LE TIBIA I. Définition : Os long, pair et asymétrique. Le tibia est l’os antérieur et médial de la jambe, Forme avec la fibula le squelette de la jambe II. Situation : Il est situé à la face antéro-interne de la jambe.il s’articule : En haut avec les condyles du fémur par les surfaces articulaires tibiales supérieures médiale et latérale. En dehors en haut avec la fibula par la facette articulaire fibulaire. En dehors en bas avec la fibula par l’échancrure fibulaire (syndesmose). En bas avec le talus par la surface articulaire tibiale inférieure. III. Orientation : La Malléole interne en bas et en dedans. Le Bord antérieure saillant en avant. IV. Forme anatomique générale : Le tibia présente une diaphyse et deux épiphyses, proximale et distale A/ épiphyse proximale : Volumineuse et allongée transversalement.. Présente 5 faces : 1/ face supérieure : (1) Horizontale, elle présente les surfaces articulaires tibiales supérieures médiale et latérale séparées par un espace interarticulaire. Les surfaces articulaires tibiales supérieures (les cavités glénoïdes médiale et latérale) :(2)Elles répondent aux condyles fémoraux et aux ménisques. Les airesintercondylaires(3) : qui représentent des surfaces d’attache ligamentaire pour les ligaments croisés, préspinale en avant, rétrospinale en arrière. Les épines du tibia latérale et médiale.(4) 2/ face antérieure :Elle formée d’une saillie sous cutanée, triangulaire à sommet inférieure, la tubérosité du tibia(5)sur laquelle s’insère le ligament patellaire. 3/ face latérale :(6)Cette face est convexe. Présente une surface articulaire avec la fibula (7) En haut sur le tubercule infracondylaire (tubercule de Gerdy)(8), s’insère le tractus ilio-tibial. 4/ face médiale :(9)Convexe, elle creusée par un sillon(10)oùchemine le tendon réfléchi du muscle semi-membraneux. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 63 5/ face postérieure : Très saillante En haut donne insertion à la capsule articulaire Médialement se fixe le tendon direct du muscle semi-membraneux. Latéralement se situe la surface fibulaire qui répond à la surface articulaire de la tête fibulaire(7). B/ diaphyse : Triangulaire à la coupe, Elle possède : Trois faces : médiale, latérale et postérieure Trois bords : antérieur, médiale et interosseux. 1/ face médiale :(11) Lisse, plane et sous cutanée, elle présente à sa partie supérieure deux zones rugueuses : L’une antérieure, donne insertion d’avant en arrière aux muscles sartorius, gracile et semi-tendineux. L’autre postérieure, correspond à l’insertion du ligament collatéral tibial. 2/ face latérale :(12) Sur ses deux tiers supérieurs s’insère le muscle tibial antérieur. Son tiers inférieur est arrondi. 3/ face postérieure :(13) Elle est divisée en deux régions par une crête oblique, la ligne du muscle soléaire. Au dessus la ligne du muscle soléaire s’insère le muscle poplité. Au dessous de la ligne du muscle soléaire, la face est subdivisée par une crête verticale en deux aires : o Sur l’aire médiale s’insèrent le muscle long fléchisseur des orteils et le muscle soléaire o Sur l’aire latérale s’insère le muscle tibial postérieur. 4/ bord antérieur :(14) Il nait du bord latéral de la tubérosité tibiale et se termine sur le bord antérieur de la malléole médiale. Il est sinueux, saillant et palpable. 5/ bord médial :(15)Peu marqué, il se termine sur le bord postérieur de la malléole médiale 6/ bord interosseux :(16)Aigu, il se bifurque en bas pour rejoindre les bords de l’incisure fibulaire.il donne insertion à la membrane interosseuse. C/ épiphyse distale : Moins volumineuse que l’épiphyse proximale, Aplatie d’avant en arrière. Présente cinq faces : 1/ face antérieure :(17) Convexe et lisse, elle prolonge la face latérale de la diaphyse. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 64 2/ face postérieure :(18) Convexe, elle prolonge la face postérieure de la diaphyse. Elle présente : Médialement : le sillon malléolaire(19)dans lequel glisse les tendons des muscles tibial postérieur et long fléchisseur des orteils. Latéralement, un sillon(20)peu marqué pour le muscle long fléchisseur de l’hallux. En bas, l’insertion de la capsule articulaire. 3/ face médiale :(21)Elle prolonge la face médiale de la diaphyse et se continue en bas par la malléole médiale.(22). 4/ face latérale :(23) Elle creusée d’une gouttière longitudinale, l’incisure fibulaireoùs’insère le ligament interosseux tibio-fibulaire. Elle est caractérisée par la surface articulaire avec la fibula ou facette fibulaire(24). 5/ face inférieure :(25) Elle comprend deux surfaces articulaires en continuité : La surface articulaire tibiale inférieure : Elle s’articule avec la trochlée du talus. Elle est rectangulaire. La surface articulaire de la malléole médiale(26) : Elle répond à la surface malléolaire du talus. V. Repères anatomiques palpables : Le bord antérieur, sous cutanée, entièrement palpable. La tubérosité du tibia, située à l’extrémité supérieure du bord antérieur, est facilement identifiable en palpant le bord antérieur de bas en haut. Les condyles latéral et médial sont palpés à environ 2 cm au dessus et de chaque coté de la tubérosité du tibia. La malléole médiale, sous cutanée, est de palpation très aisée. VI. Applications cliniques : Les fractures du tibia sont très fréquentes. En raison de sa situation superficielle, l’ouverture du foyer de fracture est fréquente. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 65 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 66 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 67 LA FIBULA I. Définition : La fibula est l’os grêle postérieur et latérale de la jambe. Os long, pair et asymétrique, Forme avec le tibia le squelette de la jambe. II. Situation : Il est situé à la face postéro-latérale de la jambe, il s’articule : En haut et en dedans avec le tibia. En bas et en dedans par l’échancrure tibiale avec le tibia (syndesmose). En bas avec le talus par la surface articulaire de la malléole. Il ne participe pas à l’articulation du genou. III. Orientation : malléole latérale en dehors, Face présentant la petite courbure en arrière. IV. Forme anatomique générale : A/ épiphyse proximale : Elle comprend une tête et un col: 1/ tête : (1) Sa face médiale présente la surface articulaire (2) de la tête fibulaire qui répond à la surface fibulaire du tibia. L’apex de la tête (apophyse styloïde) (3) donne insertion aux muscles biceps fémoral et au ligament collatéral fibulaire. 2/ le col : (4) Il est au contact latéralement avec le nerf fibulaire commun. B/ diaphyse : Triangulaire à la coupe, elle possède : Trois faces orientées comme celle du tibia, médiale, latérale et postérieure. Trois bords, antérieur, postérieur et interosseux. 1/face médiale : (5)Etroite, elle donne insertion aux muscles extenseurs : le muscle long extenseurde l’hallux et long extenseur des orteils en haut, le muscle 3ème fibulaire en bas. 2/ face latérale : (6) Elle se continue par le sillon malléolaire latéral (7). Elle donne insertion aux muscles longs et court fibulaire. 3/ face postérieure : (8)Large, elle est subdivisée par une crête longitudinale, la crête médiale en deux aires : Dans l’aire médiale s’insère le muscle tibial postérieur(9) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 68 Dans l’aire latérale s’insèrent les muscles soléaire et long fléchisseur de l’hallux. 4/ bord antérieur : (10)Plus net dans la partie moyenne, il se bifurque en bas pour se perdre dans la malléole latérale. 5/ bord postérieur : (11)Plus net en bas 6/ bord interosseux : (12) Donne insertion à la membrane interosseuse. C/ épiphyse distale ou malléole latérale (13): Sa face latérale est marquée par le sillon malléolaire latéral dans lequel glisse les tendons des muscles long et court fibulaires. (14) Sa face médiale : Elle possède la surface articulaire de la malléole latérale qui répond à la surface malléolaire latérale du talus. Sur cette face s’insèrent les ligaments tibio-fibulairesettalo-fibulaire postérieur. (15) V. Repères anatomiques palpables : La tête de la fibula est palpable sur la face postéro-latérale du condyle latéral, surtout lorsque le genou est fléchi à 90°. La malléole latérale, sous cutanée, est de palpation aisée. VI. Applications cliniques : Fracture du col pouvant léser le nerf fibulaire entrainant une paralysie de la loge antérieure et latérale de la jambe. Fracture de la diaphyse (peu grave) Fracture de la malléole latérale (80% des fractures bimalléolaires). UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 69 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 70 LE PIED I. Définition : Le pied est un ensemble articulé de 26 os constants et de quelques osselets inconstants.ces os sont répartis en trois groupes : le tarse (1), le métatarse (2) et les phalanges (3). II. Situation : Le squelette le plus distal du membre inférieur III. Orientation : Ces os forment une voûte concave en bas. Le calcanéum est situé en arrière IV. Forme anatomique générale : A/ le tarse : Le tarse est constitué de sept os groupés en deux rangées : Le tarse postérieur comprenant le calcanéum surmonté du talus. Le tarse antérieur composé latéralement de l’os cuboïde et médialement de l’os naviculaire coiffé en avant des trois os cunéiformes latéral, intermédiaire et médial. 1/ le talus ou astragale : (4) Os postéro-supérieur du tarse, il s’articule : En haut avec le pilon tibial par l’intermédiaire d’une surface en forme de poulie, la trochlée astragalienne. (5) Latéralement avec la malléole latérale. En bas avec le calcanéum par l’intermédiaire de deux surfaces articulaires. En avant avec l’os naviculaire(le scaphoïde tarsien). (6) Le talus est allongé sagittalement, il est constitué d’une tête antérieure (7), d’un col(8) et d’un corps postérieur (9) (¾ de l’os). 2/ le calcanéum : (10) Est le plus volumineux des os du tarse. Il forme le squelette du talon par o Sa tubérosité postérieure (11)où se termine le tendon d’Achille. o Il présente une gouttière(12) sur sa face médiale. Il s’articule avec le talus, en haut, et en avant avec le cuboïde (13). 3/ le cuboïde : (13) Os latéral du tarse antérieur Le cuboïde est situé devant le calcanéum Prismatique triangulaire, il présente cinq faces et un bord. 4/ os naviculaire ou scaphoïde tarsien : (6) Os médial du tarse antérieur Situé devant le talus. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 71 Aplati d’avant en arrière, il présente deux faces, deux bords et deux extrémités. 5/ os cunéiformes : (14) Os du tarse antérieur, les os cunéiformes sont situés devant l’os naviculaire. Au nombre de trois, médial (15), intermédiaire (16) et latéral (17), Ils s’articulent avec la base des quatre premiers métatarsiens. B/ Métatarses : Situés entre le tarse et les phalanges proximales Au nombre de cinq métatarsiens numérotés de I à V, en allant de l’hallux vers le petit orteil. S’articulent tous en arrière, avec la rangée antérieure du tarse et en avant avec les premières phalanges. Présentent trois faces (latérale, médiale et dorsale) et trois bords (latéral, médial et plantaire). L’extrémité postérieure est dite base du métatarsien (18), l’extrémité antérieure est appelée tête du métatarsien (19). C/ les phalanges : Les phalanges constituent le squelette des orteils. Les orteils II à V possèdent trois phalanges proximale, moyenne et distale ; l’orteil I ou l’hallux, deux phalanges, proximale et distale. Chaque phalange est un os long constitué de trois parties, le corps, la base et la tête. D/ os sésamoïdes du pied : (20) Ils sont situés à la face plantaire des articulations des orteils. Os sésamoïdes de l’hallux : les sésamoïdes interphalangiens sont plus constants que les métatarso-phalangiens. Os sésamoïdes métatarso-phalangiens : les os des orteils II et III sont inconstants. V. Repères anatomiques palpables : Les faces latérale, médiale et postérieuredu calcanéum La tête du talus peut être pincée entre le pouce et l’index, en avant des malléoles. La tubérosité du métatarsien V est une saillie de l’arc latéral facilement identifiable. VI. Applications cliniques : Le talus est un « os charnière », sa fracture peut entrainer des troubles fonctionnels importants de la statique du pied. Les fractures du calcanéum sont fréquentes et graves par leurs séquelles. Les fractures des métatarsiens sont fréquentes et peuvent entrainer des séquelles douloureuses importantes en absence de traitement correct. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 72 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 73 UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 74 L’Articulation Coxo-fémorale (Hanche) I. Généralités : C’est une énarthrose qui unit le membre inférieur au tronc. Cette articulation est encastrée, et elle est profonde comparée au genou : c'est à dire recouverte par d'épaisses masses musculaires. Les appareils ligamentaires sont puissants. Elle est stabilisée par les tendons des muscles et les ligaments.. II. Surfaces Articulaires : A. La Cavité Cotyloïde Elle est orientée en avant, bas, dehors. Elle comporte 2 parties : - Périphérique (semi-lunaire) : en forme de croissant recouverte de cartilage hyalin. Le rebord osseux de cette cavité est lelimbus acétabulaire. - Centrale : l'arrière fond de l'acetabulum (cavité cotyloïde) = zone rugueuse dépourvue de cartilage. Pour bien recouvrir la tête, le bourrelet (labrum cotyloïdien) agrandit la cavité (c'est un fibrocartilage). Il va se fixer sur le pourtour de la cavité cotyloïde. B. La Tête Fémorale Elle fait les 2/3 d'une sphère, entièrement recouverte de cartilage hyalin sauf sur la fossette du ligament rond. (Fovéa capitis). Elle regarde en avant, haut, dedans. Elle est supportée par le col du fémur. III. Moyens d'Union : 1) Moyens d’union passifs : A. Capsule Elle se fixe sur le limbus acétabulaire et sur la face périphérique du bourrelet cotyloïdien. Elle est épaisse. Elle se termine sur le fémur au niveau de la ligne intertrochantérique antérieure et, en arrière, elle se termine sur la face postérieure du col. Cette capsule est renforcée par des ligaments. B. Les Ligaments ligament ilio-fémoral (ligament de Bertin) : il s'insère sur l'épine iliaque antéro- supérieure et se termine sur tout le long de la ligne intertrochantérique antérieure. Ce ligament est dit capsulaire : il épaissit la capsule. ligament pubo-fémoral : il se fixe au bord antérieur de la lame horizontale du pubis (au bord supérieur du foramen obturé), et se termine au bord inférieur du col du fémur. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 75 ligament ischio-fémoral : il se fixe sur la branche descendante de l'ischion, pour se terminer à la face interne du grand trochanter. ligament rond : il se fixe dans la fossette et sort de l'articulation, en abandonnant des fibres au fond de l’acetabulum. Tous ces ligaments sont tendus en extension, et se relâchent en flexion de la hanche. C. Synoviale La synoviale forme les limites de la cavité articulaire Elle fait tout le tour intérieur de l'articulation (un peu comme du papier peint...) et surtout, elle empêche le passage des microbes. Cette membrane recouvre tout ce qui n'est pas cartilagineux et a un rôle lubrifiant. 2) Moyens d’unions actifs :Tendons et muscles péri-articulaires IV. Mouvements Articulaires Mouvements : dans les 3 axes, qui passent par le centre de la tête du fémur. A. Plan sagittal (d'avant en arrière) : Flexion - Extension Flexion : rapproche la cuisse du tronc : 120° Extension : 15 à 20° B. Plan antéro-postérieur : abduction - adduction Abduction (écarter le membre de la ligne médiane) : 45° Adduction (rapprocher le membre de la ligne médiane) : 30° C. Plan vertical : rotation Rotation externe : 60° Rotation interne : 30° V. Applications cliniques : Pathologie fréquente : Coxarthrose (arthrose de la hanche) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 76 L’Articulation du Genou I. Généralités : Elle unit la cuisse à la jambe. Cette articulation est intermédiaire et portante : intermédiaire car elle met en jeu 2 leviers osseux et portante car elle supporte des contraintes. Enfin, cette articulation est très exposée. II. Surfaces Articulaires : A. Extrémité Inférieure du Fémur Elle présente à sa face antérieure une surface articulaire en forme de poulie, constituée de 2 joues convexes vers l'avant (latérale - médiale) séparées par une gorge médiane : c'est la trochlée fémorale. En fait, l'épiphyse inférieure est recouverte de cartilage en avant (trochlée), en dessous, et en arrière (condyles). B. Glènes Tibiales (Condyles Tibiaux) Les cavités glénoïdes du tibia sont concaves transversalement. Le revêtement cartilagineux se relève au niveau des épines. La concavité des glènes ne répond pas à la convexité des condyles. Il y a donc un fibrocartilage interposé : le ménisque. En vue antérieure, le ménisque est triangulaire, le ménisque latéral a une forme de O, Le ménisque médial a une forme de C. Rôle des ménisques : augmenter la congruence des surfaces articulaires. C. Patella (= Rotule) C'est le plus volumineux des os sésamoïdes. Elle est située à la face antérieure de l'articulation du genou, devant la trochlée fémorale. III. Moyens d'Union : 1. moyens d’union passifs A. Capsule Elle fait le tour de l'articulation. Elle est épaisse en arrière des condyles où elle forme les coques condyliennes. Elle s'insère au pourtour des surfaces articulaires En avant, l'articulation est renforcée par l'appareil extenseur du genou, c'est à dire la terminaison du muscle quadriceps et le tendon patellaire. UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 77 B. Les Ligaments De chaque côté, l'articulation est stabilisée par les ligaments collatéraux : ligament collatéral fibulaire; tendu de la face supérieure de la fibula au tubercule externe de la face externe du condyle latéral du fémur. ligament collatéral tibial; il s'insère sur la face cutanée du condyle médial du fémur. Il adhère au ménisque médial par ses fibres profondes. C'est un ligament capsulaire. Ligaments croisés : ce sont des ligaments qui se placent au centre de l'articulation, entre les condyles. Il y en a 2 : Ligament croisé antérieur: il s'insère sur la surface préspinale entre les cornes des ménisques, et il se termine sur la face intercondylienne du condyle latéral. Ligament croisé postérieur: il s'insère en arrière de la surface rétrospinale entre les cornes des ménisques, et il se termine sur la face intercondylienne du condyle médial. C. La Synoviale Elle tapisse tout ce qui n'est pas cartilagineux. Sa membrane se fixe au niveau des 2 facettes sur la face postérieure de la rotule. Elle remonte dans le cul-de-sac sous quadricipital sur environ 8 cm pour revenir se fixer sur la trochlée. 2. moyens d’union passifs Les muscles et les tendons péri-articulaire IV. Mouvements Articulaires : Articulation très exposée aux contraintes. Lorsque le genou est en extension, l'articulation est verrouillée. Extension : 0 à 15° = hypertension. Flexion active : 120° si la hanche est en extension, 140° si la hanche est en flexion Flexion passive : 160°. V. Applications cliniques : Pathologies fréquentes : gonarthrose, lésions des ménisques et des ligaments croisés. Luxation du genou est grave (urgence orthopédique) UPR d’anatomie Laboratoire d’anatomie Page 78