La Société de l'Information et Internet - Automne 2024
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Ce document présente une introduction à l'histoire d'Internet, ses développements, et son impact sur la société de l'information. Il discute de concepts clés tels que la fracture numérique, les économies de réseau et les implications pour les entreprises. Contient une liste d'articles à lire et un plan de cours.
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LA SOCIÉTÉ DE L’internet comme force motrice de la L’INFORMATION mondialisation INTERNET DANS VOS VIE Qu’est-ce que Internet pour vous ? Comment est-ce intégré dans vos vie. Comment d’heures par semaine passée vous devant vos appareils « connectés » ? Quelle sont les utilisation...
LA SOCIÉTÉ DE L’internet comme force motrice de la L’INFORMATION mondialisation INTERNET DANS VOS VIE Qu’est-ce que Internet pour vous ? Comment est-ce intégré dans vos vie. Comment d’heures par semaine passée vous devant vos appareils « connectés » ? Quelle sont les utilisations que vous en faites ? PLAN DE SÉANCE L’internet - son histoire et son fonctionnement Les guerres de pouvoir dans cette nouvelle ère. De l’internet à la société de l’information Documentaire : Propagande – nouveaux manipulateur – Documentaire Télé-Québec 2021 En devoir : Section « histoire de l’internet » + articles à lire INTERNET – UN HISTORIQUE (SECTION À LIRE) L’INTERNET - SON HISTOIRE ET SON FONCTIONNEMENT Avant Internet !! Avant la propagation des connexions inter-réseaux qui amena l'Internet actuel, la plupart des réseaux de communication étaient limités de par leur nature à des communications entre les postes du réseau. Quelques réseaux avaient des passerelles ou des ponts les reliant entre eux, mais la plupart du temps ils étaient limités ou conçus pour un usage unique. Une méthode déjà utilisée dans les réseaux de télécommunication reposait sur l'utilisation d'un ordinateur central, permettant simplement à ses terminaux d'être raccordés via de longues lignes. Cette méthode fut utilisée dans les années 1950 par le projet RAND. L’INTERNET - SON HISTOIRE ET SON FONCTIONNEMENT J.C.R. Licklider « un réseau de tels [ordinateurs], connectés les uns aux autres par des lignes de télécommunications large bande » qui fournissait « les fonctions de bibliothèques actuelles couplées avec les avancées faites dans le stockage et la récupération d'informations et [d'autres] fonctions symbiotiques.» — J.C.R. Licklider L’INTERNET - SON HISTOIRE ET SON FONCTIONNEMENT En octobre 1962, J.C.R. Licklider fut promu à la tête du bureau de traitement de l'information de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA ou ARPA) sous tutelle du Département de la Défense des États-Unis, et forma un groupe informel à l'intérieur de la DARPA afin de développer la recherche informatique. Trois terminaux furent installés sous la tutelle du bureau de traitement de l'information. Un pour System Development Corporation à Santa Monica, Californie, un pour Project Genie à l'Université de Californie à Berkeley et un pour le projet Multics à l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT). De par les problèmes rencontrés, les besoins de création d'inter-réseaux de J.C.R. Licklider devinrent alors évidents L’INTERNET - SON HISTOIRE ET SON FONCTIONNEMENT « Pour chacun de ces trois terminaux, j'avais trois jeux différents de commandes. Si bien que si j'étais en train de parler en direct avec quelqu'un chez SDC et que je voulais discuter de ça avec quelqu'un que je connaissais à Berkeley ou au MIT, il fallait que je me lève de devant le terminal S.D.C., que j'aille m'enregistrer sur l'autre terminal afin d'entrer en contact avec eux. » « Ce qu'il me reste à faire est évident : au lieu d'avoir ces trois terminaux, il nous faut un terminal qui va partout où tu veux et où il existe un ordinateur interactif. » Cette idée était l'ARPAnet. L’INTERNET - SON HISTOIRE ET SON FONCTIONNEMENT J.C.R. Licklider commença le projet de réalisation d'un tel réseau. Le premier lien ARPANET (ARPA Network) fut établi entre l'université de Californie à Los Angeles et le Stanford Research Institute le 21 novembre 1969. Dès le 5 décembre 1969, en y ajoutant l'université d'Utah et l'université de Californie à Santa Barbara, un réseau à 4 nœuds voyait le jour. À partir de 1972, le réseau (construit sur les idées développées en ALOHAnet) se développa rapidement jusqu'en 1981, date à laquelle le nombre d'hôtes s'élevait à 213 avec un rythme de croissance soutenu atteignant alors un nouvel hôte tous les 20 jours environ Il devint le cœur technique de ce qu'est devenu l'Internet, ainsi qu'un outil primaire de développement de cette nouvelle technique. L’INTERNET - SON HISTOIRE ET SON FONCTIONNEMENT Après que l'ARPANET avait été en service pendant plusieurs années, l'agence chercha une autre entité pour prendre en charge le réseau car cela dépassait ses attributions initiales : ARPA était censé financer la recherche et le développement et non entretenir un réseau de télécommunication. Finalement en juillet 1975 le réseau passa sous la responsabilité de la Defense Communications Agency, partie intégrante du département de la Défense. En 1983 la partie de l'ARPANET appartenant aux Forces armées des États-Unis fut séparée du reste du réseau et devint le MILNET (Military Network). Les réseaux construits autour de l'ARPANET étaient financés par le gouvernement et de ce fait restreints à une utilisation non commerciale et en particulier la recherche, toute utilisation commerciale sans fondement était alors strictement interdite. Les connexions étaient initialement restreintes aux sites de l'armée et aux universités. Dans les années 1980, les connexions se sont étendues à de nombreuses institutions éducatives ainsi qu'à un nombre croissant de sociétés telles que Digital Equipment Corporation et Hewlett-Packard, qui participaient aux projets de recherche ou offraient leurs services aux connectés. L’INTERNET - SON HISTOIRE ET SON FONCTIONNEMENT Une autre partie de l'Administration américaine, la National Science Foundation (NSF), s'impliqua largement dans la recherche et commença le développement du successeur de l'ARPANET. En 1984, ceci aboutit au premier réseau étendu conçu spécialement pour l'utilisation du TCP/IP. Celui-ci s'agrandit au travers de la dorsale Internet NSFNet, mise en place en 1986, qui avait pour but de raccorder et fournir l'accès à un nombre de centre de superordinateurs mis en place par la National Science Foundation. OUVERTURE AU COMMERCE L'intérêt pour l'utilisation commerciale de l'Internet devint un sujet de débats houleux. Même si l'utilisation commerciale restait interdite, sa définition exacte pouvait être obscure et subjective. Tous étaient d'accord sur le fait qu'une entreprise envoyant une facture à une autre entreprise faisait une utilisation commerciale de l'Internet, mais tout le reste était sujet à discussion. L'UUCP et le X.25 (réseaux « concurrents » europééens) ne possédaient pas de telles restrictions qui auraient pu se concrétiser en l'interdiction d'utilisation de l'ARPANET et du NSFN et par l'UUCP. Cependant les liens UUCP restèrent actifs et les administrateurs fermèrent les yeux sur leurs activités. OUVERTURE AU COMMERCE C'est à la fin des années 1980, que les premières entreprises fournisseur d'accès furent fondées. Des entreprises comme PSINet, UUNET, Netcom, et Portal Software virent le jour afin d'offrir assistance aux réseaux de recherche régionaux et de fournir aux particuliers des accès au réseau, courriels et nouvelles Usenet. Le premier fournisseur d'accès à Internet par le réseau téléphonique, The World ouvrit en 1989. Ceci sema la controverse parmi les utilisateurs universitaires, qui étaient outrés à l'idée d'utiliser le réseau à des fins non éducatives. Finalement ce sont les fournisseurs d'accès qui permirent aux collèges et autres écoles d'accéder aux nouvelles aires d'éducation et de recherche par la baisse des tarifs de connexion. INTERNET – LA GUERRE DES RÉSEAUX (SECTION À LIRE) LA GUERRE DES NAVIGATEURS Mosaic fut supplanté en 1994 par le Netscape Navigator, qui devint en quelques mois le navigateur le plus populaire au monde. Depuis, la concurrence avec Internet Explorer de Microsoft l'a évincé ; Et Chrome a pris une grande part du marché par la suite…. LA GUERRE DES NAVIGATEURS Netscape Navigator a été le premier navigateur commercial distribué à grande échelle. Dès son lancement, il a connu un succès fulgurant, reléguant vite son ancêtre NCSA Mosaic aux oubliettes. Au point qu'au milieu des années 1990, Netscape était presque devenu synonyme d'Internet. LA GUERRE DES NAVIGATEURS Les versions de Netscape Navigator (Netscape Communicator plus tard) et d'Internet Explorer se succédèrent rapidement durant les quelques années qui suivirent. L'ajout précipité de fonctionnalités prit le pas sur le développement de spécifications techniques concertées, et cette guerre eut comme conséquences des navigateurs instables, de faible respect des standards alors naissants, de plantages fréquents, de trous de sécurité et de beaucoup d'autres problèmes pour les utilisateurs. Internet Explorer ne fut pas compétitif avant la version 3.0 (1996) qui incluait le support de scripts et les premières implémentations commerciales des feuilles de style en cascade. LA GUERRE DES NAVIGATEURS Internet Explorer 4.0 sortit en octobre 1997. Un logo géant de trois mètres représentant la lettre « e » fut créé à l'occasion de la cérémonie de lancement à San Francisco. Les employés de Netscape découvrirent ce logo géant sur la pelouse de leur lieu de travail le lendemain matin, avec un écriteau « de la part de l'équipe d'IE ». Les employés de Netscape réagirent rapidement et posèrent dessus une maquette géante de leur mascotte, un dragon, tenant une pancarte déclarant « Netscape 72, Microsoft 18 » (pour illustrer les parts de marché). Internet Explorer 4 fut un tournant de la guerre des navigateurs. Il était plus rapide et supportait mieux divers nouveaux protocoles. Installer Internet Explorer 4.0 était considéré comme une évolution qui permettait par exemple de jouer des fichiers MP3 en arrière-plan. LA GUERRE DES NAVIGATEURS Durant cette période, il était très fréquent pour les concepteurs de sites web d'afficher des logos « optimisé pour Netscape » ou « optimisé pour Internet Explorer ». Ces logos identifiaient souvent une version précise et proposaient un lien pour télécharger le navigateur « préféré ». D'une certaine façon, ces logos reflétaient une différence entre les « standards » supportés par les navigateurs et précisaient quel navigateur avait été utilisé pour tester les pages. Des défenseurs de la notion selon laquelle les sites web devraient être visibles avec n'importe quel navigateur entamèrent la campagne « visible avec n'importe quel navigateur ». AVANTAGES DE MICROSOFT Microsoft disposait de deux gros avantages dans cette guerre. Le premier était tout simplement lié aux ressources : Netscape a débuté avec 90 % de parts de marché et une bonne dose de bienveillance de la part du public, mais c'était une société relativement petite dont la majeure partie des revenus étaient issue d'un seul produit (Navigator et ses dérivés) ; elle était donc vulnérable financièrement. Les ventes totales de Netscape n‘ont jamais dépassé les intérêts créditeurs générés par les fonds de caisse de Microsoft. L'autre avantage de Microsoft, le plus important, était le quasi monopole qu'il détenait sur le marché des systèmes d'exploitation et qu'il put utiliser comme levier afin d'établir IE dans une position dominante. IE était incorporé à chaque copie de Windows ; Microsoft a ainsi été capable d'augmenter ses parts de marché bien que les premières versions de IE aient été sensiblement moins performantes que Netscape. De plus, IE restait gratuit tout en profitant des énormes recettes de Windows pour son développement et son marketing. IE a ainsi pu se développer rapidement jusqu'à être équivalent à Netscape, ce qui a alors incité à l'utiliser au lieu de télécharger et installer Netscape. AVANTAGES DE MICROSOFT D'autres actions de Microsoft ont aussi été préjudiciables à Netscape, par exemple : 1. Microsoft créa des contrats de licence avec les fabricants d'ordinateurs, exigeant qu'ils placent une icône sur le bureau pour IE, et les pénalisant s'ils préinstallaient Netscape sur leurs ordinateurs. 2. Microsoft créa un contrat de licence avec AOL pour baser l'interface principale d'AOL sur IE plutôt que sur Netscape. 3. Microsoft acquit et sortit un éditeur WYSIWYG de sites web, Microsoft FrontPage, qui avait tendance à créer des pages ayant une meilleure apparence sous IE. 4. Microsoft incorpora dans IE le support des CSS et rendit IE plus tolérant que Netscape au mauvais HTML (comme celui généré par les éditeurs WYSIWYG). Certains concepteurs trouvaient plus simple d'écrire leur pages uniquement pour IE que de corriger le mauvais HTML ou de supporter la couche d'extensions de Netscape. Ces actions menèrent à la condamnation de Microsoft pour avoir utilisé sa position monopolistique en vue de manipuler le marché. Internet Explorer devint le nouveau navigateur atteignant à cette époque 96 % du marché des navigateurs LES ÉCONOMIES DE RÉSEAUX LA CLÉ DE LA 3 E RÉVOLUTION INDUSTRIELLE EXTERNALITÉS ET ÉCONOMIES DE RÉSEAUX Il y a externalités de réseaux lorsque la valeur d ’un bien ou service pour un consommateur augmente quand de plus en plus de consommateurs l ’utilisent. La valeur d’un réseau tient sur l’utilisation de ces membres. Crée de la valeur si les gens l’utilise. La rentabilité même du réseau vient de l’utilisation de ces membre. (Télécopieur, téléphone, systèmes d ’opération, Facebook…) IMPLICATIONS DE CES EXTERNALITÉS L’équilibre de marché devient difficile à identifier dans la mesure où plusieurs équilibres deviennent possibles: L’achat d’un consommateur va dépendre fortement de l ’anticipation des achats des autres consommateurs. À la limite possibilité d ’absence totale d ’achat. L’existence de plusieurs équilibres possibles ne garantit pas que l ’équilibre atteint est efficient. Si plusieurs biens complémentaires sont présents, ceci nécessite une coordination importante entre les producteurs. Ex. Tesla et les fournisseurs de bornes de recharges. S ’il existe, de plus, de fortes économies d ’échelle, l ’équilibre atteint risque de refléter un niveau élevé de concentration. Ex. Réseau cellulaires (Bell, Rogers, Telus, et…. Videotron) Sans réseau de tours, il n’y pas de cellulaires mais, sans d’utilisateur le réseau de tours ne vaut rien! Quelques exemples: DVD et lecteurs: Si le consommateur type anticipe que peu de films seront disponibles en format DVD à un prix intéressant alors peu de consommateurs achèteront un lecteur. Comme peu de lecteurs sont vendus, peu d ’entreprises produisent des DVD. Il est donc normal de ne pas acheter de lecteur (self-fulfilling prophecies) En revanche, si le consommateur type anticipe que beaucoup de consommateurs achèteront un lecteur, beaucoup en achèteront. Les entreprises produiront plus de DVD et la décision d ’avoir acheter un lecteur s ’est avérée bonne. En somme, quand le consommateur type achète un lecteur, il augmente sa valeur pour les autres consommateurs et c’est ce qu’on appelle les économies de réseaux. WINDOWS ET MAC/OS: Dans ce cas on fait plutôt face à une situation de lock-in dans le sens où le consommateur type a fait des dépenses élevées dans des produits complémentaires de sorte que le changement de système sera très coûteux. En somme, plus on achète de produit windows, plus il est coûteux de convertir à Mac et vice-versa. Mais Windows est-il supérieur à Mac/OS? Incertain! En raison des externalités de réseau, une augmentation du nombre d ’applications augmente la valeur de Windows. Cette externalité de réseau explique la raison pour laquelle Microsoft est prêt à donner gratuitement certains produits. Il cherche à atteindre une masse critique d ’utilisateurs. VISA ET MASTERCARD Il est de plus en plus difficile de contourner les grands-réseaux de paiements électroniques par cartes de crédit…. Plus il y a de clients qui payent par carte, plus les commerçants souhaitent offrir le paiement par carte et plus il y a de commerçants qui offrent le paiement par carte, plus les clients veulent utiliser le réseau. L’effet de réseau : plus ils y a d’utilisateurs, plus le réseau prend de la valeur aux yeux des utilisateurs ET plus la valeur du réseau est grande, plus les utilisateurs veulent adhérer au réseau : C’est une boucle de renforcement. À contrario, si personne n’anticipe qu’un réseau sera utilisé, personne n’y adhère, et si personne n’y adère, le réseau ne réussit pas à attirer. LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION La société de l'information désigne un état de la société dans lequel les technologies de l'information jouent un rôle fondamental. Elle est en général placée dans la continuité de la société industrielle. De même, la notion de société de l'information a été inspirée par les programmes des grands pays industriels. Par ailleurs, l'expression de société de la connaissance est parfois préférée à celle de société de l'information. Elle est au centre de différents débats dont celui concernant la « fracture numérique ». LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION Ce n'est pas la première fois que des innovations scientifiques et technologiques contribuent fortement à des modifications profondes de la société : L'apparition de la machine à vapeur, de l'électricité ont été accompagnés par le développement de la presse. Aujourd'hui, la relativité, la physique quantique, et leurs applications dans l'énergie nucléaire, les nanotechnologies,... sont accompagnées par les modes de partage de l'information et des connaissances actuels que sont l'informatique, le web, et les télécommunications. LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION Le parallèle que l'on pourrait faire avec d'autres périodes de l'Histoire serait donc sur les moyens de partage de l'information et de la connaissance : 1. La Renaissance et le développement de l'imprimerie 2. Lumières et le XIXe siècle et la presse écrite, Le processus que l'on observe est donc : 3. découvertes dans les sciences fondamentales, 4. applications technologiques, 5. partage de la connaissance par de nouveaux moyens techniques. LES EFFETS MACROSCOPIQUES DE LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION 1. Un premier effet macroéconomique important concerne les gains de productivité et la croissance liée à l'introduction des TIC. 2. La mise en réseau, les gains de performances des matériels, les raffinements des logiciels génèrent un renouvellement rapide de l'industrie des TIC qui assurent ainsi une bonne part de la croissance économique mondiale. 3. Ensuite, il y a le besoin en personnel qualifié capable de gérer les nouveaux systèmes. Ceci a des implications importantes sur la formation et l'enseignement. Par exemple, les nouveaux produits et services TIC ne peuvent être utilisés que si les consommateurs ont des connaissances technologiques de base minimales. LES EFFETS MACROSCOPIQUES DE LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION 4. Les TIC influencent également la recherche scientifique et technique et permettent indirectement de réaliser de nouvelles découvertes qui ont à nouveau un effet macroéconomique. 5. On assiste à la création d'un nouveau Marché, c'est-à-dire un lieu d'échanges, à la fois économique (on vend et on achète des produits) et social (on échange des informations). Il faudrait ajouter qu'en matière de TIC, l'offre de produits commerciaux précède et induit souvent artificiellement la demande ; on pourrait citer l'aspect multimédia (TV, vidéo à la demande, GPS, musique...) sur les téléphones portables. 6. Un autre phénomène induit par les TIC est l'apparition d'un marché de services gratuits et de l'économie du don ou du partage (Wikipédia constitue un exemple). LES EFFETS MACROSCOPIQUES DE LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION 7. Les nouveaux processus mis en place grâce aux TIC ont aussi des conséquences sur l'analyse de la valeur des produits et services, que l'on effectuera davantage sur le cycle de vie, lequel a tendance à se raccourcir. 8. Les TIC ont un impact dans de nombreux autres domaines comme les loisirs, la culture, la santé, la gestion du temps, les comportements en société... DOCUMENTAIRE – 2023– PROPAGANDE LES NOUVEAUX MANIPULATEURS https://enclasse.telequebec.tv/contenu/Propagande-les -nouveaux-manipulateurs/20192 https://video.telequebec.tv/details/40199 Ils sont ceux qui ont décidé de mettre leur intelligence des réseaux sociaux au profit des populistes qui, partout sur la planète, prennent le pouvoir. Ce documentaire enquête sur la nouvelle croisade populiste qui menace nos démocraties. LA FRACTURE NUMÉRIQUE LA FRACTURE NUMÉRIQUE – OBSTACLE À LA MONDIALISATION La fracture numérique est la disparité d'accès aux technologies informatiques, notamment Internet. Il recouvre parfois le clivage entre « les info-émetteurs et les info-récepteurs ». Cette disparité est fortement marquée d'une part entre les pays riches et les pays pauvres, d'autre part entre les zones urbaines denses et les zones rurale LA FRACTURE NUMÉRIQUE La notion de la fracture numérique est utilisée pour illustrer les nouvelles inégalités sociales qui émergent dans les sociétés de l’information, où l’accès aux TIC, comme Internet, serait limité pour les populations plus démunies, ainsi limitant leur participation à une économie du savoir. La fracture numérique démontre les limites de la conception des nouvelles technologies comme agent d’autonomisation et de changements positifs pour la population mondiale. Les inégalités décrites par cette fracture sont précédées par des inégalités sociales, économiques, géographiques et culturelles qui sont les vraies causes des limites à la participation égalitaire à la mondialisation. On tente de trouver une solution, d’où la notion de la solidarité numérique, qui préconise l’accès sans discrimination à l’information et aux TIC). LA FRACTURE NUMÉRIQUE Certains considèrent donc que : Les pays développés sur le plan économique et technologique dictent leurs lois aux pays pauvres afin d’augmenter leurs profits. La nouvelle économie du savoir qui se développe au détriment du marché basé sur l’exploitation des ressources naturelles a des effets négatifs sur l’économie des pays sous-développés et induit ces pays dans des dettes extrêmes envers les pays riches. DONC, les pays sous-développés n’ont pas les moyens de développer leurs infrastructures technologiques ou d’entrer en compétition avec les forces des pays riches dans le marché du savoir. C’est le cercle vicieux de la fracture numérique…. LA FRACTURE NUMÉRIQUE Même si les nouvelles technologies d’information et de la communication sont disponibles dans les pays pauvres, les populations n’ont pas les moyens de s’en procurer. La numérisation des technologies qui se présente comme un facilitateur d’un monde ouvert cause en réalité une ségrégation entre les pays qui sont riches en développement technologique et les pays pauvres. L’ENTREPRISE ET L’INTERNET L’internet : modifie les canaux de distributions (ex AMAZON) Modifie les canaux d’approvisionnement (EDI pour échanges de données informatiques – Walmart et ses fournisseurs connectés) Modifie les heures d’ouverture (ex sites transactionnels bancaires) Améliore l’efficacité / réduction des coût LES SYSTÈMES D’INFORMATION ET LA MONDIALISATION Les systèmes de gestion des entreprises sont de plus en plus décentralisés : Travail à distance / Voyages à l’étranger Processus automatiser hors heures de pointes (sauvegarde ou transfert d’information) Besoin de relève dans tous les fuseaux horaires et sur tous les continents…. Généralisation des modes de communications en ligne et/ou connectés Facebook Twitter Instagram Courriel Texto ARTICLES À LIRE La chaine d'approvisionnement mondialisée et les menaces technologiques. https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/20 24-09-20/attaques-aux-teleavertisseurs-au-liban/le-sce nario-catastrophe-des-marches-mondiaux.php?sharing =true BIBLIOGRAPHIE HEC – Automne 2005 - Économie des organisation. zonecours.hec.ca/.../A2005-1- 524660.Theme6(Politiquedelaconcurrence).ppt Thomas Friedman – La Terre est plate. Wikipédia – histoire de l’internet et Fracture Numérique Note : Les présentes notes de cours sont une série de citations et adaptations libres de Paul-Antoine Jetté des ouvrages pré-cités dans l’objectif de faire une synthèse du phénomène de la société de l’information comme force motrice de la mondialisation.