Summary

This document explores various cinematic movements, including realism, expressionism, and French poetic realism, along with examples of films associated with each. It also discusses the concept of montage and its role in shaping these cinematic styles.

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**[Les normes du réalisme: ]** a. Illusion de réalité (support); b. Effacement des traces de production; c. Transparence du montage; d. Diégèse continue et homogène; e. Spectateur guidé; f. Processus d\'identification (aux idéologies); **Expressionnisme allemand :** *M* (Fritz Lang, 19...

**[Les normes du réalisme: ]** a. Illusion de réalité (support); b. Effacement des traces de production; c. Transparence du montage; d. Diégèse continue et homogène; e. Spectateur guidé; f. Processus d\'identification (aux idéologies); **Expressionnisme allemand :** *M* (Fritz Lang, 1931) et/ou *Le Cabinet du Dr. Caligari* (Robert Wiene, 1920) Subjectivité ++ de l\'artiste, la réalité subit des transformations sous la sensibilité de l\'artiste. Le décor commande le jeu. Il n\'y a pas de conventions artistiques. Le montage est apparent, peu important. *M* n\'est pas un film expressionniste au sens propre, mais en est influencé. *Caligari* : décors créent un univers discordant, déséquilibre du héros. Construction scénique rappelle le théâtre, impose un cadrage fixe. Thèmes sont la peur du double et la perméabilité du monde. **Réalisme poétique français :** *Le Quai des brumes* (Marcel Carné, 1938) Bazin privilégie la photo \"réaliste\". Essence de réalité over le cadrage. 2 tendances : les réalisateurs qui croient à l\'image et ceux qui croient à la réalité. Décors artificiels stylisés. MONTAGE PAR TRANSFORMATION (Lumière) **Cinéma classique hollywoodien :** *Mr Smith Goes To Washington* (Frank Capra, 1939) 3 regards: - Le regard du réalisateur; - Le regard des protagonistes; - Le regard des spectateurs sur l\'écran; Le regard des protagonistes = Le *reaction shot.* Les paroles de Saunders nous arrivent par le regard de Smith. Capra se sert d\'Eisenstein pour le retourner et le mettre au service du capitalisme. La notion de *contingence* au cinéma selon André Bazin est liée à sa conception du réalisme cinématographique. Pour Bazin, le cinéma est un art capable de reproduire la réalité de manière objective et sans manipulation excessive, ce qui se traduit par un respect de la contingence, c\'est-à-dire des événements imprévus ou non scénarisés qui surviennent dans le monde réel. Bazin considère que le cinéma, en particulier le cinéma *réaliste*, doit donner l\'illusion d\'une vérité brute, non contrôlée, où la présence du hasard et des événements non scénarisés (la contingence) est essentielle pour rendre le film plus proche de la vie. Cela implique que la réalité filmée doit apparaître comme une série d\'événements qui se déroulent naturellement, sans que le montage ou la mise en scène n\'interviennent trop pour manipuler cette réalité. Bazin admire par exemple l\'usage de la profondeur de champ, qui permet de capturer une scène dans sa globalité, offrant au spectateur la possibilité de percevoir les événements comme une succession d\'éléments apparemment indépendants mais qui se produisent en même temps. Ainsi, pour Bazin, le cinéma réaliste ne cherche pas à contrôler la contingence, mais à l\'accepter et à la retranscrire, permettant au spectateur de ressentir l\'impression de présence et de vérité dans ce qui se déroule à l\'écran. Le cinéma qui adopte cette approche laisse place à l\'imprévu et à l\'indéterminé, comme dans la vie réelle, ce qui contraste avec les conventions de films plus stylisés ou scénarisés où chaque événement semble destiné à se produire d\'une manière précise. Montage transparent, raccords, continuité du geste. Les raccords sont les mêmes que ceux du réalisme français. Reaction shot, raccord de regard, en fonction des dialogues. Champ / Contre-champ. Utilisation des ellipses en montage en surimpression (permet un changement de mise en scène). WOODS? Effet d\'hypnose. Code Hays, code de censure (de 1930 à 1966) Loi antitrust. L\'arrivée de la voiture et de la télévision diversifie les loisirs, les gens délaissent le cinéma. Chez Eisenstein, il n\'y a pas de héros. Chez Capra c\'est l\'inverse. **Néoréalisme italien :** *Germany Year Zero* (*Roberto Rossellini, 1948)* *Bazin : souligne la vocation humaniste du néo-réalisme, \"yeux ouverts sur la réalité\".* *Exprimer les sentiments avant de choisir les décors. Mouvement influencé du réalisme français, de Renoir. Décrit la misère. Fiction authentifiée par les lieux et les dialogues et les choix d\'acteurs. Acteurs non professionnels, s\'expriment eux-mêmes, ce qui traduit leur milieu.* *Le film néo-réaliste rend compte d\'une période précise. C\'est un film daté qui rend compte d\'un état de la société à la sortie de la guerre. La figure de l\'enfant est récurrente dans ce mouvement cinématographique.* *Le réalisme est une forme d\'expressivité filmique (expressionnisme):* - *Raccords* - *Montage* - *Décors artificiels* - *Dialogues écrits* - *Costumes* - *Comédien pro* - *Par ailleurs, la fiction.* *À la fin, il reste moins de \"réalité\" que l\'on pense.* *MONTAGE EXPRESSIF : Ceux qui découpent, brisent la continuité.* *MONTAGE NARRATIF: Dominent le montage, respectent le \"continuité vraie\".* *Les conventions réalistes :* - *Filmer en studio;* - *Utilisation des raccords;* - *Plan moyen, plan rapproché;* *Une esthétique est privilégiée au néo-réalisme : les faits sociaux d\'une époque d\'après-guerre, des lieux et une population dévastée.* - *Lieux authentiques;* - *Comédien non pro;* - *Plans larges (espace social);* *Volonté d\'une image plus authentique. Impossible d\'avoir une ambiguïté du réel, car le spectateur peut déduire (le milieu, la ville détruire, que l\'enfant ment sur son âge et pourquoi). L\'utilisation du plan large sert à faire comprendre (ex: impossibilité de reconstruire la ville).* *Au cinéma réaliste traditionnel il n\'est pas nécessaire de déduire, car le montage, le découpage et le cadrage créent une relation de sens.* Rossellini refuse l\'exigence des décors artificiels, il fait appel à l\'image-fait. Se rapproche du documentaire. Dans *Germany Year Zero*, il y a un manque d\'accès à la psychologie de l\'enfant. Le néo-réalisme peut aussi utiliser le décor à des fins d\'expression. L\'image rend compte d\'une idée et d\'une réalité. Pendant la période fasciste, les films de divertissement sont privilégiés. C\'est le cas des Téléphone Blanc qui utilisent le modèle hollywoodien, sont dépourvus d\'actualité et moralisent le public. Le néo-réalisme et l\'esthétique de la pauvreté: - Décors naturels; - Les plans larges; - Acteurs non-pro; - Improvisation; Somme toute, *Germany Year Zero* est une fiction qui documente les décors de Berlin d\'après-guerre. Les plans larges expressifs font comprendre quelque chose. Les conventions du réalisme sont utilisées, mais une authenticité qui n\'était pas dans le réalisme s\'y ajoute par le biais de l\'Histoire. **La nouvelle vague française :** *Pierrot Le Fou* (Jean-Luc Godard, 1965) Tendance du réalisme psychologique. Valeurs d\'un cinéma anti-bourgeois fait par des bourgeois pour des bourgeois. La nouvelle vague est apparue en 1959 avec 2 films marquants : *Les quatre cents coups* (Truffaut) et *Hiroshima mon amour* (Resnais et Duras). - Rejet des normes du cinéma narratif classique; - Une pratique filmique renouvelée; - Esthétique diversifiée; - Thématiques contemporaines (rendent compte de l\'esprit du temps); Infractions : Une volonté de ne pas respecter les règles. Les cinéastes s\'approprient les œuvres littéraires (ils ne font pas que les adapter). Diversité d\'esthétiques, mais deux tendances principales : 1. Le néoclassicisme; 2. La modernité (rupture plus franche); INFLUENCES DES TECHNIQUES NÉO-RÉALISTES : - Tournages extérieurs; - Lumière naturelle; - Acteurs non-pro; - Acceptation d\'une image imparfaite; [Récit et personnages :] - Pas de dramatisation, permet au spectateur d\'aimer ou hair les personnages; - Le spectateur doit déduire, le circuit n\'est pas fermé; - *Relations indéterminées;* - *Personnages en désinvoltes (violence, immortalité);* - *Les personnages ne sont pas dotés d\'épaisseurs psychologiques (parfois, ils semblent agir sans psychologie);* - *Dialogues illogiques, superficiels;* *[Montage et image : ]* - *Lumière naturelle ou visiblement artificielle;* - *Le montage paraît désordonné, esthétique du désordre;* - *Faux raccords, raccords illogiques;* - *La logique spatio-temporelle n\'est pas restaurée;* - *La \"continuité vraie de la réalité\" n\'apparaît pas toujours;* *[Diégèse :]* - *Interpellations (selon Woods, cinéma primitif), regards caméra;* - *Mentions écrites faiblement diégétisées;* - *Variété d\'adresses aux spectateurs;* - *Le spectateur doit s\'interroger, sinon il ne comprendrait pas;* *[Impression de réalité :]* - *Réalisme peu opérant;* - *Impression qu\'on s\'amuse avec nous;* - *Esthétique du désordre (rapport image-son, au récit, au montage);* - *Collage intermédial (fait intervenir plusieurs médias, donc la peinture, la littérature, les livres);* - *Échantillonnage de comportements sociaux;* *Pierrot Le Fou et l\'intermédialité :* *Dans le film, principe du collage, notamment de citations. Figures culturelles, artefacts, personnages étiquettes (ils servent et disparaissent).* *Le collage entre ces éléments est apparent, car le rapport entre ceux-ci n\'est pas clairement établi. Cette structure du collage soumet à interrogation la société de consommation et le statut d\'une œuvre d\'art. Cela met en relief la proximité des pratiques/objets culturels et des pratiques/objets artistiques (intégrer la réalité).* *Picturaliser le cinéma : Faire apparaître la valeur visuelle du film (ex : couleurs primaires).* *Écriture du désordre et de la complexité. La participation du spectateur est exigée. Pour Edgar Morin, le désordre est une réponse inévitable. Godard se livre à une sorte de contre communication. Structure du cinéma inhabituelle.* *Politique des auteurs, s\'identifier à l\'auteur faute de ne pas pouvoir le faire avec les personnages.* *La nouvelle vague est un mouvement, pas une école ni un genre.* *Les précurseurs :* - *Agnès Varda* - *Roger Leenhardt* - *François Truffaut* - *Alain Resnais et Marguerite Duras* **Contexte et Origines** - La Nouvelle Vague française est un mouvement cinématographique qui a émergé à la fin des années 1950, opposé au cinéma traditionnel dit de \"Qualité française\". - Ses principaux artisans incluent Jean-Luc Godard, François Truffaut, Agnès Varda, Alain Resnais, Claude Chabrol, et Jacques Demy. - Inspirée par les critiques des *Cahiers du cinéma*, elle valorise le réalisateur comme auteur, avec une vision propre. **Caractéristiques Esthétiques et Narratives** - Rejet des conventions : narration linéaire, montage classique, et diégèse cohérente. - Pratiques novatrices : tournages en décors naturels, budgets limités, improvisation, lumière naturelle, et acteurs inconnus. - Écriture du désordre : montage complexe, enchevêtrements d'images et de références, questionnement sur l'éthique et le montrable. - Intermédialité : intégration d'éléments d'autres arts (peinture, littérature, pop-art). **Films et Réalisateurs Emblématiques** 1. **François Truffaut** : - *Les 400 coups* (1959) incarne une approche néoclassique tournée vers un réalisme simplifié. - Critique du cinéma psychologique épuisé, il valorise la simplicité et les récits authentiques. 2. **Jean-Luc Godard** : - Incontournable avec *À bout de souffle* (1960), *Pierrot le fou* (1965), et *Week-end* (1967). - Connu pour son style chaotique et ses innovations comme le montage disruptif et les dialogues philosophiques. - Notion de \"god-art\" : un cinéma qui intègre des influences pop-art et des pratiques expérimentales. 3. **Agnès Varda** : - Précurseure avec *La Pointe courte* (1955). - Style hybride mêlant documentaire et fiction, mise en scène réflexive, et exploration visuelle. 4. **Alain Resnais** : - *Hiroshima mon amour* (1959) combine documentaire et fiction, et aborde des thématiques mémorielles complexes. **Opposition au Cinéma de la Qualité Française** - Critique d'un cinéma considéré comme élitiste, basé sur des adaptations littéraires et des productions coûteuses en studio. - Vision d'un cinéma plus libre, créatif, et personnel, valorisant l'expression artistique sur les contraintes industrielles. **Concepts Clés** - **Politique des auteurs** : le réalisateur comme maître de son œuvre. - **Modernité et rupture** : rejet des codes traditionnels pour une exploration formelle et narrative. - **Réalité et fiction** : remise en question du réalisme à travers des techniques réflexives. #### L'intermédialité chez Godard L'intermédialité est l'un des concepts phares de son cinéma, marqué par l'intégration d'éléments d'autres formes artistiques comme la peinture, la littérature, la photographie, la musique et la publicité. 1. **Usage des images et références picturales :** - Godard insère souvent des références à des tableaux ou en recrée directement des compositions à l'écran (*La ronde de nuit* de Rembrandt dans *Passion*, par exemple). - Ces références visuelles sont des outils pour questionner les notions de représentation et de réalité. 2. **Cinéma comme art visuel :** - Il \"picturalise\" le cinéma en mettant l'accent sur la composition des cadres, les couleurs et les textures. - Le recours à des couleurs primaires marquantes et à des cadrages saillants rapproche son style de la peinture. 3. **Collages et Pop Art :** - Dans une approche héritée du Pop Art, il pratique le collage d'images issues de la culture populaire (publicité, BD, médias), les recontextualisant pour interroger leur sens. - Cette méthode se retrouve dans des œuvres comme *Pierrot le fou*, où les objets de consommation deviennent des éléments symboliques. 4. **Dialogue entre textes et images :** - Godard insère fréquemment des citations littéraires ou philosophiques dans ses dialogues ou à l'écran (*Pierrot le fou*, *Vivre sa vie*). - Le texte et l'image ne sont pas subordonnés l'un à l'autre mais coexistent, créant une tension interprétative. 5. **Questionnement sur la diégèse et la réalité :** - Les ruptures de la continuité narrative et les intrusions d'éléments visuels ou sonores extérieurs perturbent l'immersion classique. - Exemple : des personnages peuvent s'adresser directement au spectateur, brisant le \"quatrième mur\". #### Un cinéma réflexif et philosophique Godard ne cherche pas seulement à raconter des histoires mais à réfléchir sur le cinéma lui-même, sur sa capacité à représenter, manipuler et commenter le monde. - **Citation notable :**\ *\"J'existe plus en tant qu'images qu'en tant qu'être réel, puisque ma seule vie, c'est d'en faire.\"* -- Cette réflexion de *Pierrot le fou* souligne la fusion entre l'art et la vie dans son œuvre. #### Pourquoi retenir l'intermédialité chez Godard ? 1. **Éclatement des frontières artistiques :** - Son approche remet en question les définitions classiques des arts, transformant le cinéma en un lieu d'interaction et de métissage des médiums. 2. **Rejet du réalisme pur :** - Par ses emprunts aux autres arts, il s'éloigne d'un réalisme cinématographique classique pour atteindre une \"vérité visuelle\" plus subjective. 3. **Richesse interprétative :** - Les références croisées dans son cinéma invitent le spectateur à une lecture active, enrichissant l'expérience au-delà de la simple narration. ***Les cinémas de la modernité :*** ### **1. Concepts généraux de la modernité au cinéma :** - **Crise des formes narratives classiques** : - Utilisation d'ellipses et ruptures des structures traditionnelles. - Exploration de thèmes comme les crises relationnelles (Antonioni), existentielles (Bergman), et le désir de transcendance (Tarkovski). - Films mettant en avant une dissociation entre réalité et réalisme. - **Narration et représentation** : - Les récits modernes diffèrent du cinéma narratif classique, souvent marqués par un dysfonctionnement narratif et un récit fragmenté. ### **2. Portraits de cinéastes :** #### Michelangelo Antonioni : - Mise en avant des cadrages (surcadrage, composition) pour interroger le spectateur. - Importance des émotions et relations dans les images, au-delà de l'action. - Dédramatisation et exploration de l'incommunicabilité (ex : *L'avventura*, *Blow-Up*). #### Ingmar Bergman : - Ancré dans l'existentialisme (influence de Sartre) : responsabilité individuelle, solitude, dualité. - Exploration des masques et des identités (*Persona*) : entre apparence et profondeur de l'être. - Films marquants : *Persona*, *Le Septième Sceau*, *Les Fraises sauvages*. #### Andrei Tarkovski : - Style poétique marqué par la lenteur, des plans longs et une quête de transcendance. - Films comme miroirs mémoriels (*Le Miroir*) ou philosophiques (*Solaris*, *Andreï Roublev*). - Vision métaphysique de l'image, qui exprime l'énigmatique. #### Marguerite Duras : - Une approche critique envers le cinéma narratif traditionnel. - Dissociation image/son et importance d'une voix autonome (*Le camion*). - Narrations insaisissables, souvent marquées par l'incertitude identitaire. ### **3. Influences et esthétiques spécifiques :** - **Poétique de l'image chez Tarkovski** : vision de l'image comme moyen d'exprimer la totalité énigmatique du monde. - **Le dysnarratif et le ciné-roman** : rejet de la vraisemblance et de la continuité logique (inspiré de la littérature moderne). *Les cinémas de la modernité ne sont pas un mouvement, ni une école.* *Le spectateur doit faire appel à son sens pour comprendre le film. Un cinéma de la crise* ***Le nouvel Hollywood :*** **1. Cinéma classique hollywoodien (1930-1950) :** - **Caractéristiques principales :** - Montage transparent et raccords fluides, visant à effacer les marques de production. - Narration causale et psychologiquement vraisemblable, circuit fermé avec une conclusion logique. - Star-system et organisation industrielle des studios. - Code Hays (1930-1966) imposant une forte censure morale. - **Film noir :** - Exploration des pulsions (sexe, violence), fatalité et critique sociétale. - Esthétique sombre, personnages ambigus (détective, femme fatale). **2. Nouvel Hollywood (1960-1980) :** - **Contexte :** - Abolition du Code Hays en 1966, remplacé par le *Rating System*. - Contre-culture des années 1960-70 : rejet des normes rigides, exploration de nouveaux thèmes (quête spirituelle, libertés individuelles). - Influence de la télévision et des échecs monumentaux du cinéma classique. - **Caractéristiques du Nouvel Hollywood :** - Liberté artistique des jeunes réalisateurs. - Récits complexes et psychologie ambiguë des personnages. - Inspiration européenne (Nouvelle Vague, néoréalisme). - Films marquants : *Bonnie and Clyde* (1967), *Easy Rider* (1969), *Taxi Driver* (1976). - **Réalisateurs clés :** - **Scorsese** : Psychologie torturée, ambivalence morale (*Mean Streets*, *Taxi Driver*). - **Coppola** : Œuvres intimes et mégaproductions (*Le Parrain*, *Apocalypse Now*). - **Polanski** : Ambiguïtés morales et tension dramatique (*Rosemary\'s Baby*). - **Friedkin** : Réalisme cru et exploration des tabous (*The French Connection*, *L'Exorciste*). **3. Déclin du Nouvel Hollywood :** - **Évolution industrielle :** - Inflation des coûts et échec de films ambitieux (*La Porte du paradis*, 1980). - Retour des producteurs et domination des blockbusters (*Les Dents de la mer*, *Star Wars*). **4. Synthèse esthétique et historique :** - **Évolution des représentations :** - Passage du mode primitif (récits fragmentés, absence de personnages principaux) au cinéma classique (narration fluide, identification au spectateur). - Articulation entre réalisme (cohérence narrative) et expressivité (stylistique marquée). - **Influences croisées :** - Mélanges entre traditions hollywoodiennes, modernité européenne, et contre-culture américaine.

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