Examen d'Ergonomie UE7B (Janvier 2024) PDF

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Summary

Ce document détaille un cours d'ergonomie, y compris la prévention des TMS et l'anatomie de la colonne vertébrale. Le cours couvre des sujets comme les conditions de travail, la sécurité et l'organisation des lieux de travail.

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ERGONOMIE : THÉORIE - PRÉVENTION DES TMS EXAMEN ÉCRIT EN JANVIER : QCM, VRAI/FAUX, TEXTES À TROUS, SCHÉMAS - 1 H INTRODUCTION (25/09/24) 1. ERGONOMIE: étude de la relation entre l’homme le travail et le produit (patient). Étude de la recherche et de l’amélioration des condi...

ERGONOMIE : THÉORIE - PRÉVENTION DES TMS EXAMEN ÉCRIT EN JANVIER : QCM, VRAI/FAUX, TEXTES À TROUS, SCHÉMAS - 1 H INTRODUCTION (25/09/24) 1. ERGONOMIE: étude de la relation entre l’homme le travail et le produit (patient). Étude de la recherche et de l’amélioration des conditions de travail (pour travailler correctement et pour nous sentir en bonne santé voir de l’améliorer). tout ce qui a attrait au travail, l'économie du travail (adaptation du travail à l’homme tout en respectant notre corps. Manutention: manipulation et déplacement du patient. Ergothérapie: le traitement de rééducation par le mouvement. 2. OBJECTIF DE L’ERGONOMIE, QUE LE TRAVAIL : N'entraîne pas de fatigue excessive. Soit acceptable par le corps humain, physiquement et psychologiquement. Ce n'est pas dégradant. Ne précipite pas le vieillissement moral de l’organisme. Permettre à l’homme de travailler plus d’une dizaine d’années. 3. LES TROIS DOMAINES DE L’ERGONOMIE: L’ergonomie cognitive: orientée par l’adaptation des outils au raisonnement des utilisateurs. l’ergonomie organisationnelle: la conception et la modification des organisations de travail, la gestion des collectifs de travail, la communication, la fiabilité, le développement des compétences. l’ergonomie physique: caractéristiques physique et biodynamique de l’homme en rapport à son environnement de travail ou son activité. 4. OBLIGATION DE L’EMPLOYEUR: Éviter la manutention manuel de charge par le travailleur. Évaluer le travail : évaluation de la pénibilité du travailleur. Réduire les risques. Aménager et adapter le poste de travail en fonction. Informer et former le travailleur : formation obligatoire. organiser un examen médical régulier. 5. LA HIÉRARCHIE DE PRÉVENTION: Les mouvements qui ne sont pas à reproduire sollicite les muscles beaucoup plus la colonne vertébrale. L’ergonomie est une pratique multidisciplinaire, préventive et corrective visant l’organisation globale du poste de travail en fonction des exigences de l’homme (notre emploi). CHAPITRE 1: RAPPEL ANATOMIQUE 1- L’ARTICULATION ET SES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS - TUYAU L'os est entouré d’une capsule articulaire. La capsule articulaire (7): structure fibreuse et élastique enveloppant l'articulation, lui conférant mobilité et stabilité. le liquide synovial (6): sécrété par la membrane synoviale qui est une fine couche de tissus cellulaire tapissant la face interne de la capsule articulaire, il sert de lubrifiant, il empêche les frottements et nourrit l'articulation. les ligaments articulaires: consolident l’articulation, maintiennent les os entre eux, ils contiennent des nerfs, responsables de la transmission des signaux de douleur. Les tendons musculaires s'insèrent tout autour de la zone articulaire. Les commandes nerveuses de mouvement vont être transmises par leur intermédiaire du muscle à l'articulation. le cartilage articulaire: tissu dont la fonction consiste à transmettre et répartir les charges lorsque les articulations sont sollicitées. Il sert d’amortisseur entre les extrémités osseuses. la bourse séreuse: sac rempli de liquide qui sépare les os, les muscles et tendons, facilite les mouvements du tendon au-dessus de l'os, en contrant la friction et en empêchant le tendon et les muscles de frotter contre l'os. 2- La colonne vertébrale: Solide et souple, elle maintient le tronc, la tête et les bras. Elle est constituée de : 1. les sept vertèbres cervicales (C1 à C7) (lordose) 2. les douze vertèbres dorsales (D1 à D12) auxquelles sont attachées les douze paires de côtes (cyphose) 3. les cinq vertèbres lombaires (L1 à L5)(lordose) 4. le sacrum (cinq vertèbres soudées, de S1 à S5)(cyphose) 5. le coccyx (3 ou 4 vertèbres soudées) La colonne vertébrale n’est pas droite, elle comporte des courbures naturelles: Lordose cervicale et lombaire (1 et 3): bombée vers l’arrière. Cyphose: bombé vers l’avant. Le point précis: point de gravité ( disque intervertébrale L5-S1) La lordose lombaire permet de maintenir la station debout de façon économique. CHAPITRE II. PHYSIOLOGIE La colonne vertébrale est constituée: Les vertèbres (A): percées d'un orifice central appelé canal rachidien. Chaque vertèbre est caractérisée par une lettre et un chiffre. Un disque intervertébral est intercalé entre chaque vertèbre et porte un nom reprenant la vertèbre supérieure et inférieure (ex. L5/S1 support de pression importante, environ 50 kg pour une personne de 70 kg ). Les disques intervertébraux (B): coussins amortisseurs, ils rendent possibles les mouvements grâce à l'élasticité de ses composants, le noyau (B1) et l'anneau (B2). Le noyau est essentiellement constitué d'eau (90%) retenue par des protéines. Chez un individu jeune, ces protéines particulières ont tendance à attirer l'eau (comme une éponge). L'anneau a l'apparence d'un treillis de fibres qui maintient le noyau au centre. En dehors de quelques fibres nerveuses à la périphérie postérieure de l'anneau, les disques ne sont pas innervés. Les premières lésions à l'intérieur du disque restent ainsi indolores. En l'absence de vaisseaux sanguins, les disques sont alimentés par les variations de pression générées par les mouvements et les changements de position. Les articulations postérieures (C): les vertèbres s'emboîtent au niveau des articulations postérieures. Celles-ci sont recouvertes par du cartilage qui joue le rôle d'amortisseur. Les ligaments (D): innervés et donc sensibles à la détérioration, ils maintiennent la colonne vertébrale. La moelle épinière (E): reliant chaque vertèbre au cerveau, la moelle épinière se subdivise en racines nerveuses (F) donnant naissance aux différents nerfs stimulant la sensibilité (nerfs sensitifs) et commandant les mouvements (nerfs moteurs). Ces nerfs sont entre autres le nerf sciatique, le plexus brachial, le nerf cubital et le nerf médian. Les muscles paravertébraux (G): ils relient les vertèbres entre elles et assurent la stabilité et les mouvements de la colonne. CHAPITRE III. LA BIOMÉCANIQUES 1. Le poids de charges et la pressions: Chaque vertèbre supporte le poids de la partie du corps située au-dessus d’elle. C’est donc sur le dernier disque lombaire que la pression est la plus forte, celui situé entre la dernière vertèbre lombaire (L5) et le sacrum (S1). Les maux de dos se situent souvent à ce niveau là. Il faut garder la charge debout et contre soi. En position debout, pour une personne pesant 75 kg, la pression subie par le dernier disque lombaire (L5-S1) sera de 50 kg environ (2/3 du poids total). Le port d’une charge (de 20 kg par exemple) augmente bien sûr la pression subie par le disque. C’est le mécanisme du bras levier. La pression L5-S1 est calculé: ⅔ du poids du corps (100 newton) + poids de la charge (20 kg) X le Bras de levier (50 cm) Si on porte la charge sur notre tête : le poids du corps + le poids de la charge + les bras de levier. Plus on porte de charge lourde plus la douleur se multiplie. CHAPITRE IV. FACTEUR DE RISQUES APPLICABLE AU SECTEUR HOSPITALIERS: 1 LE MANQUE D’ACTIVITÉ PHYSIQUE Le mouvement nourrit le disque. Il faut des muscles puissants pour pouvoir soulever un objet lourd (triceps, quadriceps). Une bonne souplesse des ischios jambiers, et une bonne posture 1.1 pourquoi bouger suffisamment Pour améliorer les conditions physique (souplesse, force, endurance) Protéger le système cardio-vasculaire Diminuer le stress. Contrôler le poids corporel. Diminuer le mal de dos. Favoriser la nutrition du disque Bonne perception des mouvements 2 Les contraintes liées aux répétitions de certaines postures et les manutentions (04/10/24) À prohiber: Les torsions: disque pincé à l’avant et étirement des ligaments à l’arrière, les fibre du disque sont cisaillées la pression du disque passe de 50 à 550 kg (sollicitation 11X + élevée). Les anté-flexions: se pencher en avant étire les ligaments et augmente la pression du disque une masse de 15kg en représente 500 kg (sollicitation 10X + élevée) Le dos rond: Forcer la lordose de plus tous ca avec une charge: disque pincé à l’arrière et les ligaments sont étirés à l’avant. Le cartilage des articulations postérieures est comprimé. Fléchir fortement les genoux pour saisir une charge : disque pincé à l’avant et les ligaments sont étirés à l’arrière la pression du disque passe de 50 kg à 500 kg). Le cartilage du genou est fortement comprimé. traction du patient à la nuque du soignant: douleur pour la colonne cervicale> tirer et pousser Les postures à prohiber pour l’épaule Il est naturel de lever son bras en abduction/adduction, flexion/extension mais ne pas dépasser les 20°, à 60° avec une charge Les postures à prohiber pour le coude Il est naturel de faire des mouvements d’abduction/adduction, flexion/extension mais ne pas dépasser les 10°- 30°, au-dessus à prohiber. Les postures à prohiber pour le poignet Il est naturel de faire des mouvements d’abduction/adduction, flexion/extension mais ne pas dépasser les 10°- 30°, au-dessus à prohiber. 3. Le stress Induit par: 1. La charge importante de travail monotone 2. La pression du temps 3. Mauvais support social et insatisfaction au travail, dû au horaire Cela provoque des tensions musculaires et des contraintes mécaniques comme des compressions du disque L5-S1 qui peuvent devenir chroniques. 4. Les contraintes liées aux lieux de travail Matériel d’ergonomie permet de diminuer le mouvement et de dépenser moins d’effort. Les TMS (troubles musculo-squelettiques): maladies de nos os et de nos muscles étudiés pour éviter toutes ses maladies. troubles des membres supérieurs de la nuque et du dos due à des blessures répétées tout au long de la journée de travail. Gène,au niveau des articulations, des muscles, des tendons, des nerfs, avec ou sans manifestations physiques qui peuvent entraîner une incapacité de travail. Ils se manifestent par des: (ne pas apprendre) Cervicalgie (douleurs aux cervicals), dorsalgie (douleur aux vertèbres dorso), lombalgie (douleur lombaire), Syndrome tensionnel (tension), Syndrome du défilé thoracique, Syndrome de l’articulation acromio-claviculaire, Épicondylite latérale « tennis elbow », Épicondylite médiale « golf elbow », Syndrome compressif du nerf cubital, Ténosynovites, Bursites, Lésion de la coiffe des rotateurs Epaule gelée: douleur, raideur de l’épaule Ténosynovite du bíceps: inflammation de la gaine qui protège le tendon Syndrome de De Quervain: Syndrome du canal carpien: picotement, perte de force musculaire Causes de douleurs Articulations postérieures: Déchirure du cartilage et Arthrose. Ligaments vertébraux: Distensions et Déchirures. Muscles paravertébraux: Fatigue musculaire et Contracture. Disque intervertébral: Vieillissement et détérioration. Lombalgie et lumbago: La lombalgie: douleurs qui persistent au-delà de 3 mois. Le lumbago: douleur aiguë et intense qui disparaît à un moment (contraction des muscles qui réduit les mouvements). Le vieillissement naturel du disque: Tassement vertébral au niveau du disque intervertébrale qui s'affaisse au cours du temps et qui entraîne de la fatigue, une diminution de son épaisseur et donc de l’amortissement dû à une diminution d’apport en eau et une diminution de la souplesse de la colonne. Un disque intervertébrale sain est équivalent à ⅓ d’une vertèbre. Arthrose et becs de perroquet (Dia 52) Une arthrose est une diminution progressive du disque intervertébrale (chronique) qui se caractérise par une diminution de sa fonction d’amortissement et par le développement d’ostéophytes (protubérances osseuses). Discarthrose (Dia 53) Accumulation de tassement discal et d’ostéophytes. Il est impossible de déterminer une maladie par une radiographie, il est donc probable qu’une exploration doit être faite par Scanner ou IRM. Les stades de détérioration du disque: Début : 1. sur un stade sain 2. disques abimé( pas de douleur): déchirure des fibres de l’anneau 3. Infiltration du noyau dans l’anneau fibreux: pas de douleur 4. protrusions discale (douleur éventuelle): bombement du disque en dehors en dehors de ses limites 5. hernie discale (douleur avec irradiation jusque dans le pied): déchirure de l’anneau et sortie du contenu discal. La hernie discale est évolutive : A court terme (quelques jours): Inflammation et irritation chimique possible des tissus A moyen terme (6 mois à 12 mois): Le fragment sorti du disque intervertébral est résorbé dans 75% des cas (sans thérapie particulière) Guérison discale lente : car disque intervertébral sans vaisseaux sanguins (turn-over = 6 mois). La sciatalgie Racine du nerf sciatique irrité chimiquement, comprimé mécaniquement, une hernie, l'inflammation ou un conflit avec une autre structure. Douleur au dos : attitude à observer Réduction temporaire de l’activité physique. Si le repos au lit est indispensable, il convient de le limiter à 2 jours maximum. Reprise précoce de l’activité physique. Respect des principes de protection du dos. Aménagement ergonomique du poste de travail et de son environnement. Reprendre le travail alors qu’on a des douleurs est possible. Comment protéger ses articulations ? En adoptant de bon geste, en adaptant le travail, en entretenant sa forme physique. Chapitre 5 : Économie rachidienne (gestes et postures) Adopter des gestes et postures corrects Penser avant d’agir Réduire les distances : se rapprocher de la tâche à effectuer Conserver les courbures naturelles de la colonne vertébrale lors de l’adoption des différentes positions du corps = maintenir la lordose lombaire Utiliser un appui antérieur. Se mettre à hauteur de l’objet, la portée et la soulever près de son centre de gravité. 1. Diminuer les distances horizontales: Encadrer la charge (Diam. 77 et 79, 82) 2. Utiliser des appuis antérieurs (Dia 78) sur une table, sur une jambe, un bras qui agit l’autre qui s’appuie. 3. Garder les bras allongés 4. Poser les pieds à plat 5. Souffler pendant l’effort 6. Placer les mains et les bras entre les jambes 7. Adapter la vitesse de soulèvement 8. Saisir la charge à pleines mains L’avantage d’adopter de bons gestes La pression appliquée sur les disques intervertébraux est moindre quand les gestes sont appliqués correctement. Manutention en binôme (Dia. 87) La personne ayant le côté le plus lourd donne le signal car la masse est plus lourde de son côté, on part du même endroit, les mains au même endroit en même temps. Avoir un équipiers de morphologie semblable. Quelques applications Pour la lever au lit il faut être allongé sur le dos, plier les jambes et faire une rotation pour arriver en position assise, les pieds sur le sol. Il faut des matelas et sommier ni trop mou ni trop dur, ils doivent être adaptés. si un mobilier (table, évier, plan de travail est trop petit) Dia 11, il faut prendre appui et plier un genou. Pour refaire ses lacets, mettre le pied sur la chaise voir s’accroupir pour lacer ses chaussures Pour passer le balais, plier les jambes, et se pencher en avant, si le lieu de passage est trop court, mettre un genou à terre et pencher le dos voire plier les genoux, s’appuyer sur une jambes, se pencher et balayer. Pour repasser (Dia 11): utiliser un escabeau pour soulager une jambe. Pour vider un lave vaisselle (Dia 12): plier les jambes, prendre appui sur le plan de travail et se pencher ou s'accroupir, prendre appui avec une main et sortir la vaisselle. Pour porter un enfant (Dia 13-14): s’accroupir, le saisir et se redresser, le porter sur la hanche en alternant de gauche à droite. Déplacement des clients = Déplacement sécuritaire du bénéficiaire et du soignant. Translation: 1. se rapprocher du patient 2. maintenir les courbures naturelles de la colonne vertébrales 3. Se mettre à hauteur du lit voire baisser en fonction de notre collègue (petit/ grand) 4. plier les genoux et pied à plat Les actions ergonomiques 1. Le « dimensionnement » du poste de travail évite les posture penchée en avant ou vers l’arrière, adapter à la taille des utilisateurs. Utilisation d’un estrade stable résistante et assez large pour ne pas tomber. 2. Le stockage des charges 3. Le déplacement des charges 4. La modification des caractéristiques de l’objet 5. L’accès au poste de travail 6. L’organisation du travail 7. La position assise 1. Le « dimensionnement » du poste de travail éviter les posture penchée en avant ou vers l’arrière, adapter à la taille des utilisateurs. Utilisation d’un estrade stable résistante et assez large pour ne pas tomber. distance confortable des objets Dia 23: Zone verte : placés près des position semis-fléchies des bras Zone Rouge: objet peut utiliser à distance entre les poignet et l’épaule L’accès aux taches, objet et personne grace: à des espace pour les pieds et genoux Fauteuils à accoudoires, dossiers et barrières pour faciliter la manipulation Juxtaposer le plans de travails Les systèmes d’atteinte qui permette d’adopter sa posture graĉe à des rallonges, un support, une compensation du poid et une mécanisation 2. Le stockage des charges Utiliser une rehausse fixe,variable et Organiser le stockage dans les endroits de rangement et étagères. Optimiser les stokage en adaptant les hauteurs à hauteur d’oeil avec les charges fréquemment utilisées ou à hauteur de genou Les charges rarement utilisé sont à mettre en hauteur Limiter le poids des objets soulevés Réduire le poids maximal de : 10% si rotation du tronc de 45° 20% si rotation de 90° 30% si rythme entre 1 à 2 fois par minute 50% si rythme 8 fois par minute 80% si rythme 12 fois par minute 3. Le déplacement des charges Elles doivent être facilitées. Hors du lit (électrique de préférence): Le lève personne avec ou rail ou sans Le drap de transfert: propre à chaque patient, il permet le rehaussement ou la translation aisée du patient alité graĉe à un effet de chenillette, permet de le pousser ou de le rapprocher en plaçant une partie sous le patient. La planche de transfert : désinfectable entre les patients, permet le transfert aisé du patient du lit vers un autre lit, un brancard. Le disque pivotant: permet le transfert aisé d’un patient du lit vers le fauteuil, vers la chaise… Le tapis anti-dérapant: placer une alaise sur le tapis et installer le patient, Il évite au patient de glisser vers l’avant du fauteuil. La sangle de rehaussement (haussière): Elle facilite le redressement du patient à partir de la position assise. La ceinture de marche. Utiliser des techniques Pour les personnes âgées: Toilettes avec des accoudoirs, réhausseur. Pour les personnes obèses: fauteuil roulant, drap de transfert, lève personne. 4. La modification des caractéristiques de l’objet Adapter: le poids : - conditionné en vrac avec mécanisation et réduire le poids unitaire le volume : - de l’objet et du contenant Faciliter la prise de l’objet Assurer la stabilité de l’objet Limiter le poids: Poids limites recommandés (moins d’une fois par 5 minutes) : charge saisie à hauteur du bassin : Homme : 25 kg et Femme : 15 kg charge saisie au sol : Homme : 10 kg et Femme : 7 kg charge saisie en position assise : 4,5 kg Réduire le volume des objets et des caisses Dimensions maximales : Hauteur : 30 cm Longueur : 40 cm Largeur : 30 cm Préférer les caisses pourvues de poignées si plus de 4,5 kg et si plus de 18 kg utiliser 2 personnes. 5. L’accès au poste de travail Faciliter les transports verticaux Améliorer le rangement Adapter les surfaces de circulation Utiliser des aides pour faciliter l’accès à la tâche ou à l’objet assurer les conditions d’ambiances avec un son pas trop élevé qui perturbe la concentration et une chaleur ni trop chaude ni trop froide qui augmente les contraintes physiques. Avoir des espaces adaptés en largeur et en hauteur, éviter les fausses marches. 6. L’organisation du travail Faire des pauses, ne pas faire de travail à la chaîne en alternant les tâches et les positionnements, prévoir des formations régulières, favoriser l’autonomie du patient, utiliser des tenues de travail ( tenue de travail, chaussures antidérapantes avec soutien de la cheville) et travailler en équipe. Protéger les genoux à l’aide d’un coussin ou alaise. Contrôler la situation de travail des travailleurs favoriser l’autonomie Anticiper les situations d’urgence Prévoir l'effectif adéquat 7. La position assise Maintenir la courbure naturelle de la colonne vertébrale Varier les positions pour nourrir les disques intervertébraux Pour répartir les pressions sur l’ensemble du segment vertébral Éviter le pincement du disque à l’avant Éviter la distension des ligaments postérieurs Pour diminuer la pression sur les disques intervertébraux. En agissant sur le « levier supérieur » 1. En inclinant le dossier vers l’arrière = ouvrir l’angle cuisses-tronc 2. En plaçant un support au niveau du creux lombaire 3. En contractant les muscles du dos En agissant sur le « levier supérieur » 1. En inclinant le dossier vers l’arrière = ouvrir l’angle cuisses-tronc 2. En plaçant un support au niveau du creux lombaire 3. En contractant les muscles du dos En résumé : Protéger son dos (Dia 89) Éviter ou diminuer : Améliorer ou augmenter : Les positions pénibles L’utilisation de bons gestes Les manutentions L’adaptation du poste de travail Les chutes et glissades L’entretien de sa forme physique Les positions statiques Les situations stressantes

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