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CM_L3_One Health_Environnement et biodiversité_Partie 1.pdf

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Sorbonne Université - Faculté des Sciences

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Licence Science Pour la Santé UE One Health Environnement et biodiversité, écologie, évolution des risques connus jusqu’aux pathologies émergentes Marien HAVE [email protected]...

Licence Science Pour la Santé UE One Health Environnement et biodiversité, écologie, évolution des risques connus jusqu’aux pathologies émergentes Marien HAVE [email protected] 1 Anthropocène - Augmentation population humaine « Smog » du à l’émission de particules fines et la formation d’ozone. - Changements occupation des terres (déforestation, agriculture) - Emissions de nombreux polluants (atmosphère, eaux, sols) Dystrophisation des milieux aquatiques Accumulation de déchets plastiques dans les causée par l’usage excessif de fertilisants environnements terrestres et marins. Crise environnementale Crise sanitaire - Changement climatique - Émergences de pathologies chroniques (non transmissibles) - Perturbation des cycles biogéochimiques liés aux modes de vie et à l’exposition aux polluants 42 millions de morts en 2019 - Acidification des océans - Émergences et ré-émergences de maladies infectieuses, - Déplétion couche d’ozone stratosphérique transmissibles, zoonoses, maladies vectorielles… - Erosion de la biodiversité 2,7 millions de morts en 2019 Liens entre Biodiversité et émergence de maladies infectieuses Liste rouge UICN des espèces Moustique Anophèle, vecteur du Plasmodium, qui 2 provoque le paludisme menacées d’extinction Emergence et réémergence de maladies infectieuses Virus : SARS-CoV 2 o Émergences de maladies infectieuses Nombre d’évènement d’émergence Type d’agent pathogène Type de transmission Résistance aux molécules de lutte de maladies infectieuses Bactérie : Borrelia burgdorferi Protozoaire : Plasmodium sp Nombre d’événements d’émergence de maladies infectieuses par décennie. Global trends in emerging infectious diseases, Jones et al. 2008 , Nature Plathelminthes : Schistosomes (mâle et femelle) Observe une augmentation de cas de nouvelles maladies infectieuses Résistantes aux molécules de lutte La majorité de ces maladies infectieuses ont une origine zoonotique (60 %) Transmises par un animal sauvage Nématode : Wuchereria bancrofti (the Oregon State Public Health Laboratory). (70 % des cas) 3 o Quelques définitions La maladie de Lyme Maladie infectieuse : Maladies provoquée par l’invasion d’un tissu par un/des agents Contact avec l’humain infectieux et qui implique le système immunitaire de l’organisme infecté. Bactérie : Borrelia burgdorferi Agents infectieux : virus, bactéries, protozoaires, champignons, plathelminthes, nématodes Réservoir Maladie infectieuse émergente/réémergente : infection qui a récemment apparu dans une population ou qui a existé Vecteur auparavant, mais dont l’abondance ou l’aire géographique augmente rapidement Zoonoses : Réservoir Maladies et infections dont le pathogène peut être transmis de l’animal à l’homme Vecteur Maladie vectorielle : Cycle de transmission responsable du maintien des Borrelia dans la Maladie causée par un agent infectieux véhiculé et inoculé par un vecteur vivant. population de tiques et permettant l'infection des humains. Le Vecteur ne provoque pas la maladie, il transmet l’agent infectieux d’un hôte à l’autre. Tique Moustique Espèce réservoir : toute espèce qui participe majoritairement au cycle de reproduction d'un agent pathogène infectieux. Un réservoir peut contribuer à contaminer d'autres espèces. 4 o Comprendre l’émergence et la réémergence de maladies infectieuses La maladie de Lyme Chaque agent infectieux a son « histoire naturelle » : Contact avec l’humain - Un ou des hôtes qui développe l’infection Bactérie : Borrelia burgdorferi - Un cycle de vie impliquant Un/des réservoirs Une niche écologique Un/des vecteurs Réservoir - Des facteurs écologiques propices Vecteur L’émergence résulte de trois évènements : ✓ Contacts répétés entre une ou plusieurs espèces animales infecté et l’espèce humaine Exposition à un nouveau pathogène Réservoir ✓ Transmission du pathogène de l’animal à l’humain Processus Peut se faire par l’intermédiaire d’un vecteur Vecteur évolutifs ✓ Transmission interhumaine Cycle de transmission responsable du maintien des Borrelia dans la - voie aérienne population de tiques et permettant l'infection des humains. - Ingestion - Voie transcutanée - Inoculation vectorielle - Températures Changements Risque d’épidémie climatiques - Pluviométrie L’émergence de maladies vectorielles et les zoonoses vont dépendre des conditions environnementales qui influent sur - leurs hôte(s) Densité et dynamiques des populations Agriculture, - leur(s) réservoir(s) Structure et composition des communautés urbanisation, etc… - leur(s) vecteur(s) 5 o Comprendre l’émergence et la réémergence de maladies infectieuses : One Health D’après Destoumieux-Garzon et al 2018, Frontiers in Veterenary Science. Le concept One Health : une approche globale, transdisciplinaire et multisectorielle de la santé Les risques infectieux et toxiques et leurs interactions. Etude du rôle des facteurs environnementaux dans l’origine et la transmission de maladies infectieuses - Destruction, dégradation des habitats - Surexploitation d’espèces - Intensification de l’agriculture et de l’élevage - Mondialisation des échanges - Changements climatiques - Introduction d’espèces invasives - Pollutions environnementales 6 Introduction Partie 1 : Notions fondamentales en écologie Partie 2 : Erosion de la biodiversité Partie 3 : Emergence et réémergences de maladies infectieuses en lien avec les perturbations environnementales et l’érosion de la biodiversité 7 Partie 1 : Notions fondamentales en écologie 8 Biosphère Ecologie : Etude de l’abondance et de la répartition des organismes Les différentes échelles d’analyses du vivant en relation avec d’autres organismes et les conditions du milieu. Ecosystème maison / habitat logique Communauté En écologie / Sciences de l’Environnement Population individu Cellule Molécule Atomes 9 Les différentes échelles d’analyses du vivant Ecophysiologie : Etude de la manière dont la morphologie, la physiologie et le comportement d’un individu lui permettent de survivre dans son environnement Préférences et limites de tolérance vis-à-vis des facteurs de l’environnement Adaptations à son environnement individu : être vivant, spécimen d’une espèce donnée 10 c) Ecophysiologie : Energie Perte (= chaleur) Maintien fonctionnement cellulaire ➔ Lumière Survie autotrophie ➔ Chimique ORGANISME Défense ➔ Matière organique hétérotrophie Reproduction Paramètres qui agissent sur l’individu : Ressources (= limitées : dans le temps et / ou l'espace) Eau, oxygène, nourriture (E lumineuse, chimique, matière organique) A maximiser de façon équilibrée Espace ➔ Compétitions inter et intraspécifique Partenaire sexuel Facteurs abiotiques Température Niche Humidité Valeurs minimale, optimale, et maximale pH, salinité, … écologique Polluants Valeur maximale Facteurs Facteurs biotiques écologiques Compétiteurs Prédateurs ou herbivores Influence à minimiser Parasites et pathogènes Mutualistes Influence à maximiser 11 La niche écologique : Conditions biotiques et abiotique qu’un individu ou une espèce peut tolérer et les ressources dont un individu ou une espèce a besoin pour pratiquer son mode de vie : assurer sa survie, sa croissance et sa reproduction. Survie Croissance Reproduction Performances de l’individu ou de l’espèce Gradient de ressources ou Intensité des facteurs écologiques Mort par carence* Optimal *Mort par toxicité Ex : la température Intervalle de tolérance 12 Intolérance Intolérance La niche écologique : Les facteurs écologiques agissant sur une même espèce sont multiples : La courbe d’évolution de la performance de l’espèce dépend du facteur écologique considéré Froide Chaude Concentration en arsenic Salinité du milieu Température Courbes de réponse illustrant les effets d'une gamme de conditions environnementales sur la survie, la croissance et la reproduction des individus. Source : Essentials of Ecology, Begon et al, 2014 13 La niche écologique : Les facteurs écologiques agissant sur une même espèce sont multiples La niche d’une espèce est multidimensionnelle 1 dimension 2 dimensions 3 dimensions n dimensions Température Température (°C) Salinité - Ressources - Facteurs climatiques Hypervolume - Compétiteurs à n dimensions : - Maladies - Prédateurs - Ressources - Etc… -- Facteurs climatiques Compétiteurs - Maladies - Prédateurs - Etc… Salinité (%) La plage de températures auxquelles une variété Une niche en deux dimensions pour la crevette Une niche schématique en trois dimensions d'espèces végétales des Alpes européennes peuvent de sable (Crangon septemspinosa) montrant le pour un organisme aquatique montrant un réaliser une photosynthèse nette à de faibles devenir des femelles dans l'eau à une gamme volume défini par la température, le pH et intensités de rayonnement (70 W m-) de températures et de salinités. la disponibilité de la nourriture. Les changements globaux impactent la niche écologique sur plusieurs dimensions, simultanément. 14 Modifié d’après Essentials of Ecology, Begon et al, 2014 La niche écologique : Valence écologique d'une espèce : capacité à supporter les variations plus ou moins grandes d'un facteur écologique Espèce à forte valence écologique : Capable de peupler des milieux très différents et supporter des variations importantes de l’intensité des facteurs écologiques Niche large Généralistes Nombre d’individus Espèce à faible valence écologique : ne pourra supporter que des variations limitées des facteurs écologiques Niche étroite Spécialistes Gradient de ressources Source : Essentials of Ecology, Miller & Spoolman 15 Les différentes échelles d’analyses du vivant Dynamique des Populations : étudie les facteurs qui influent - sur la taille et la composition des populations (sexe-ratio, classes d'âges) - leur répartition géographique. Population : l’ensemble des individus appartenant à une même espèce et vivant à un lieu donné pendant une période de temps bien déterminée. individu : être vivant, spécimen d’une espèce donnée 16 Les différentes échelles d’analyses du vivant Biomes Ecosystème ( = Biotope + Biocénose) Communauté (=Biocénose) Population Individu 17 Structure d’une population Une population peut être caractérisée par diverses variables d’état : - Effectif - Densité Rôle dans la transmission d’un agent infectieux - sex-ratio = distribution des sexes (espèces gonochoriques, hermaphrodites, parthénogénétiques) - Structure d’âge Reproducteurs - Diversité génétique intrapopulationnelle Associée à capacités évolutives et d’adaptation aux modifications de l’environnement 18 Evolution et adaptation des espèces Lamarck : le transformisme Darwin : la sélection naturelle La variation acquise est transmise aux descendants La sélection naturelle ou la variation génétique conduit au changement évolutif Cou long = Avantage sélectif 19 Dynamique des populations Analyse des facteurs qui influent sur la taille et la composition d’une population et les causes et les mécanismes des changements qu’elle subit au cours du temps. Description / explication / prédiction Immigration Émigration Effectif d’une Natalité Mortalité population La population Capacité limite du milieux Effectif maximale de la population qu’un milieu donné peut supporter du fait de la dépasse la capacité limite limitation des ressources et des interactions avec les autres espèces du milieu Nombre d’individus (millions) La population se rétablit et se stabilise Croissance Compétition intraspécifique Compétition interspécifique exponentielle La population manque de ressources et Prédation s’effondre Parasitisme 20 Année Les différentes échelles d’analyses du vivant Ecologie des communautés : étudie les effets des interactions entre populations sur la structure et l’organisation de l’ensemble de la communauté Biocénose Communauté : l’ensemble des populations animales (zoocénose) et végétales (phytocénose) qui vivent ensemble dans une zone déterminée. Les populations d’une communauté interagissent les unes avec les autres de différentes manières. Population : l’ensemble des individus appartenant à une même espèce et vivant à un lieu donné pendant une période de temps bien déterminée. individu : être vivant, spécimen d’une espèce donnée 21 Les différentes échelles d’analyses du vivant Biomes Ecosystème ( = Biotope + Biocénose) Communauté (=Biocénose) Population Individu 22 Communauté et dynamique des population en interaction : Cycle de reproduction du lièvre et du lynx du Canada Les populations d’une espèce ne sont pas seules ! Et cela influence leur dynamique démographique ! o Les différents types d’interactions interspécifiques Relations entre individus d’espèces/de populations différentes Réponse Type d'interaction Espèce A Espèce B Mutualisme et symbiose + + Commensalisme + 0 Compétition - - Amensalisme - 0 Prédation + - Parasitisme + - Parasitoïdisme + - 23 o Interaction de coopération Le mutualisme Relation à bénéfice réciproque entre les deux espèces - la pollinisation Source de nourriture pour l’animal (pollinisateur) Dissémination du pollen pour la plante - Nettoyage des parasites Source de nourriture pour l’animal qui « nettoie » Diminution des risques de maladie pour l’hôte Thalassoma bifasciatum (la girelle à tête bleue) Le pique-bœuf (Buphagus), qui se nourrit qui mange les parasites d’une murène exclusivement sur les grands animaux (une antilope « Impala ») en prélevant les parasites sur leur peau 24 o Interaction de coopération Le mutualisme symbiotique Association à Bénéfice réciproque entre les deux espèces Association Rhizobium (bactérie) et racines de Légumineuses Mycorhize : Champignon et racines de diverses plantes Nodules La plante fournit des sources de carbone La plante fournit des sources de carbone La bactérie fixe l’azote atmosphérique Le champignon participe à l’absorption de l’eau et des nutriments 25 o Interaction de coopération Le commensalisme Une seule espèce bénéficie de l’interaction Pigeons et humains (espèce synanthropique) Orchidée épiphyte Acarien non parasite sur le corps d’un Un héron garde-bœuf (Bubulcus ibis) qui se nourrit des insectes bourdon qui lui sert d’agent de transport dérangés par des grands mammifères 26 o Parasitisme Une espèce bénéficie de l’interaction au dépend de l’autre Le paludisme La schistosomiase / bilharziose L’éléphantiasis / filariose Provoquée par des parasites protozoaires transmis par la Provoquée par filaire de Bankroft (Nématode) transmise par piqûre d'un moustique femelle infecté du genre Anopheles. Provoquée par la douve sanguine (Schistosoma, Plathelminthe) la piqûre d'un moustique femelle infecté du genre Culex, Anopheles ou Aedes. 1 Schistosomes adultes : Femelle allongée dans le sillon ventral du mâle 2 5 Cercaire 3 Larve cilliée 4 Cycle de vie du parasite Plasmodium, responsable du paludisme Le cycle de vie nécessite à la fois l’humain (hôte intermédiaire)) et le moustique Anopheles (l'hôte principale, où se déroule la reproduction sexué). Hôte intermédiaire :escargot Cycle de vie de Wuchereria bankrofti) 27 o La compétition interspécifique Compétition entre individus d’espèces différentes pour l’utilisation des ressources - Compétition par exploitation : action indirecte L’utilisation des ressources communes par une espèce diminue sa disponibilité pour l’autre. Deux espèces exploitent la même source de nourriture (Zèbres / antilopes) - Compétition par interférence : action directe entre les espèces. Allélopathie Une espèce pousse par-dessus l’autre, lui Les substances chimiques émises privant de l’accès à une ressource (lumière) par une espèce inhibent l’autre 28 Effets négatif sur la croissance et le développement, la survie et la fécondité o La compétition interspécifique Partition trophique par la taille des proies : Principe d’exclusion compétitive et partition de la niche Deux espèces qui partagent exactement la même niche écologique Niche fondamentale En absence de compétition interspécifique ne peuvent pas coexister. Partition de la niche spatiale : Niche réalisée En présence de compétition interspécifique Répartition de chaque espèce dans le houpier d’un conifère 29 *Foraging : recherche de nourriture Evolution et adaptation des espèces Lamarck : le transformisme Darwin : la sélection naturelle La variation acquise est transmise aux descendants La sélection naturelle ou la variation génétique conduit au changement évolutif Cou long = Avantage sélectif 30 o La prédation Consommation d’un organisme vivant (proie) par un autre organismes vivant (prédateur) - Carnivores : consomment d’autres animaux = « vraies prédateurs » « Vraie » prédation » : une espèce 1 consomme une espèce 2 en la tuant (immédiatement) - Herbivores : consomment des plantes une espèce 1 consomme une partie de l’espèce 2 sans la tuer - Parasites, parasitoïdes Interaction végétations-herbivores-carnivores Interaction tripartite de la végétation ligneuse, le lièvre d'Amérique et le lynx. On note un décalage entre les cycles des trois populations. Les prédateurs ont le potentiel de réguler la population de proies L'abondance d'organismes est basée sur biomasse (kg / ha). Notez le changement d'échelle de l'axe y pour les différents En tant que ressources, la population de proie peut réguler la population de prédateurs organismes. 31 (D’après Keith, 1983) Les différentes échelles d’analyses du vivant Biomes Ecosystème ( = Biotope + Biocénose) Communauté (=Biocénose) Population Individu 32 Structure d’une communauté : o La diversité spécifique : Richesse spécifique Nombre d’espèce d’une communauté Abondance relative de chaque espèce Proportion d’individus par espèce dans une communauté (en %) La notion d’équitabilité des espèces Equilibre dans la répartition de l’abondance relative parmi les espèces Faible richesse spécifique Richesse spécifique élevée 33 Structure d’une communauté et réseaux d’interaction : Réseaux trophiques : 2ème niveau 3ème niveau 4ème niveau 1er niveau décrit les interactions prédateur/proie, trophique trophique trophique trophique Consommateurs Consommateurs Consommateurs Producteurs primaires secondaires tertiaires primaires (herbivores) (carnivores) (superprédateurs) La production primaire : Énergie - Energie solaire solaire Permet la production de matière organique via la photosynthèse par les producteurs primaires Végétaux (algues, plantes terrestres) Cyanobactéries, Chlorobi, Gamma… (Procaryotes) - Energie chimique Décomposeurs et détritivores Bactéries chimio-autotrophes = Minéralisation Matière minérale La décomposition de la matière organique : Permet le recyclage de la matière organique en matière minérale bactéries Utilisable par les producteurs primaires champignons 34 Structure d’une communauté et réseaux d’interaction : Réseaux trophiques : décrit les interactions prédateur/proie, Réseau trophique Réseau trophique terrestre marin Réseau trophique mixte aquatique et terrestre Source : Ecologie, économie de la nature, Ricklefs et al. Source : Biologie, Campbell et al. 35 Réseaux trophiques : décrit les interactions prédateur/proie Très complexe : Souvent complexe : Agrégation des espèces formant le réseau trophique des forêts boréales canadiennes en niveaux trophiques (groupes d'alimentation généralisés). Les flèches vont de la proie au prédateur. Source : Element of Ecology, Smith & Smith. …: Un réseau trophique pour une communauté de prairie dans le Midwest des États-Unis. Les flèches vont de la proie (consommée) au prédateur (consommateur). Source : Element of Ecology, Smith & Smith 36 Réseaux trophiques : décrit les interactions prédateur/proie Les relations proie-prédateur peuvent modifier la composition des communautés Contrôle ascendant Contrôle descendant Diminution Augmentation Diminution Augmentation Contrôle par les ressources Contrôle par les prédateurs De nombreuses communautés sont contrôlées simultanément par des contrôles ascendants et descendant Source : Ecologie, économie de la nature,Ricklefs & Relya 37 Structure d’une communauté et réseaux d’interaction : Espèce clé de voûte : Espèce qui a un effet disproportionné sur son environnement au regard de ses effectifs Sa disparition peut entrainer la dégradation ou disparition de la communauté voir de l’écosystème Clé de voûte Arche en clé de voûte 38 Structure d’une communauté et réseaux d’interaction : Espèce clé de voûte : Exemple du loup à Yellowstone Parc de Yellowstone créé en Eradication des loups pour protéger 1872 comme réserve naturelle les populations de wapiti et de bisons Reprendre ici 39 Structure d’une communauté et réseaux d’interaction : Espèce clé de voûte : Exemple du loup à Yellowstone Wapiti Broutage Eradication du loup 40 Espèce clé de voûte : Exemple du loup à Yellowstone Végétation (saules) Wapiti Broutage Restauration des Réintroduction du loup à partir de 1995 berges 41 Passereaux Castors Structure d’une communauté et réseaux d’interaction : Réseau de pollinisation : décrit les interactions de pollinisations entre animaux pollinisateurs et plantes pollinisées Exemple de réseau de pollinisateurs dans lequel les interactions entre espèces sont diffuses (impliquant de nombreuses espèces). Chaque espèce végétale est pollinisée plusieurs pollinisateurs Chaque pollinisateur visite plusieurs espèces végétales différentes. Les flèches représentent les espèces de pollinisateurs qui pollinisent les espèces végétales correspondantes. Source : Eléments of Ecology, Smith & Smith 42 Dynamique des communautés : Climax o La succession écologique Changement graduel de la structure de la communauté au cours du temps Espèces pionnières Espèces de fin de succession - Croissance rapide - Croissance lente - Reproduction rapide - Reproduction lente - Petite taille - Grande taille - Dispersion à longue distance - Longue durée de vie Grande capacité de colonisation et de dispersion La présence de ces espèces modifie le milieu et le rend apte à l’établissement d’autres espèces. Stade Lande forestier Grandes arbustive > 30 ans herbacées 10 à 50 ans Stade 2 à 20 ans pionnier 1 à 3 ans Résilience de la communauté associée à sa diversité spécifique Perturbation environnementale Après une éruption Terril Retrait d’un glacier Volcanique (Colline artificielle) Inondation Moisson Déforestation Incendie Épidémie 43 Dynamique des communautés : o La succession écologique Changement graduel de la structure de la communauté au cours du temps Les successions de communautés végétales s’accompagnent de successions de communautés animales Création/disparition d’habitats, de ressources… Et de modification des réseaux trophiques et de pollinisation Gamme de végétation habitée par une espèce Changements dans la composition des espèces animales vivant à divers stades de la succession végétale ; de l'ancien champ à la forêt de conifères. Les espèces apparaissent ou disparaissent à mesure que la densité et la hauteur de la végétation changent. Les lignes brunes représentent la gamme de végétation (stades) habitée par les espèces associées Source : Eléments of Ecology, Smith & Smith 44 Partie 2 : Erosion de la biodiversité Diversité fonctionnelle Diversité écosystémique o Le concept de biodiversité = Richesse spécifique Nombre d’espèces dans une aire géographique donnée Diversité génétique Diversité spécifique Les composantes majeures de la biodiversité terrestre, l’une des ressources 45 les plus importante de la Terre (source : Miller et Spoolman 2014) Partie 2 : Erosion de la biodiversité Diversité fonctionnelle Diversité écosystémique o Le concept de biodiversité = Richesse spécifique Nombre d’espèces dans une aire géographique donnée Peut s’exprimer à d’autres échelles : Diversité génétique Diversité de gènes au sein d’une espèce ou d’une population Diversité écosystémique Diversité des communautés et écosystèmes présents dans une région Marécages, déserts, différents stades d’une succession forestières Diversité fonctionnelle Processus biologiques et chimiques nécessaires pour la survie des écosystèmes Production primaire, recyclage des nutriments Diversité génétique Diversité spécifique Les composantes majeures de la biodiversité terrestre, l’une des ressources 46 les plus importante de la Terre (source : Miller et Spoolman 2014) o L’Anthropocène Pressions exercées par les sociétés humaines sur l’environnement Conséquences sur quelques caractéristiques de la biosphère X 10 + 30% Tout va de plus en plus vite ! 47 o L’Anthropocène Pressions exercées par les sociétés humaines sur l’environnement Conséquences sur quelques caractéristiques de la biosphère X 10 + 30% Quelle crise de la biodiversité ? Tout va de plus en plus vite ! 48 Partie 2 : Erosion de la biodiversité Biodiversité durant le Phanérozoïque o L’anthropocène Extinction : phénomène naturel Extinction du Crétacée Extinction Extinction Extinction Milliers de genres Taux naturel d’extinction : 100 à 1000 espèce par siècle de du l’Ordovicien Dévonien du Permien Extinction du Trias Taux d’extinction actuel : 10 000 à 100 0000 espèce par siècle Taux d'extinction cumulé d'espèces de vertébrés (UICN), Millions d’années en incluant les catégories « éteinte à l'état sauvage » et « certainement éteinte ». Magnitude d’extinction de certaines espèces en comparaison à la référence d'extinction de masse à 75%. En blanc : espèce éteinte aux cours des 500 dernières années En noir : espèces menacées et déjà éteintes En jaune : les cinq grandes extinctions Les courbes de couleurs indiquent les valeurs pour les mammifères (Mammals) et les oiseaux (Birds), les autres vertébrés (Others vertebrates), c'est-à-dire les poissons, les amphibiens et les reptiles, et l'ensemble des vertébrés (Vertebrates). La ligne pointillée Magnitude d’extinction (pourcentage d’espèces) 49 donne le taux cumulé en période normale (Background). Partie 2 : Erosion de la biodiversité Services écosystémiques Déterminants et composantes du bien être Services Pourquoi conserver la biodiversité ? d’approvisionnement Les services écosystémiques Services et biens fournis aux sociétés humaines par le bon fonctionnement des écosystèmes (naturels ou gérés) Services de soutien Associé à la Biodiversité de l’écosystème Services de régulation Mise en évidence des liens entre santé des écosystèmes et bien-être et santé humaine Services culturels 4 types de services écosystémiques Les services écologiques et leurs liens avec le bien-être humain 50 (d’après Millenium Ecosystem Assessment, 2005). Source : Barbault 2008 o Pourquoi conserver la biodiversité ? Estimation de la valeur monétaire des services écosystémique Dans la revue Nature en 1997, nouvelle estimation en 2011 Valeur total des services écosystémiques dans le monde en 2011 : 125 trillions $ par an (125.1012) Coût de la destruction des services : 4-20 trillions $ par an Coût nécessaire pour remplacer ces services : 500 trillions de $ soit 75 500 $ par personne 51 o Les causes d’érosion de la biodiversité Causes de la perte de biodiversité (%). 3789 population ont été évalués (WWF, Living Planet Report 2018) 52

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