Summary

Ce document traite des interventions en activité physique adaptée (APA). Il décrit notamment le métier d'enseignant en APA, les différents types de publics ciblés, les aspects légaux ainsi que les domaines d'intervention. Le document met l'accent sur les savoirs, savoir-faire et savoir-être nécessaires pour ce métier et aborde les différentes notions de l'évaluation, de l'orientation, de la motivation, de l'accompagnement, et de la conception d'interventions.

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CM APAS CM1 : 1. Présentation du métier 2. public 3. cadre législatif 4. staps apas ( filière et formation ) 5. contexte / misions 6. savoir / savoir faire / savoir être : attendus en fin L3 1) Métier d’enseignant en APA : Coconstruire et mettre en œuvre des interventions en APA avec et pour des...

CM APAS CM1 : 1. Présentation du métier 2. public 3. cadre législatif 4. staps apas ( filière et formation ) 5. contexte / misions 6. savoir / savoir faire / savoir être : attendus en fin L3 1) Métier d’enseignant en APA : Coconstruire et mettre en œuvre des interventions en APA avec et pour des patients présentant des besoins spécifiques d’activité physique bénéfiques pour leur santé du fait d’une maladie, d’une limitation fonctionnelle, d’une déficience, d’une vulnérabilité, d’une situation de handicap, d’exclusion, d’une inactivité ou d’une sédentarité. 2) Public : L’enseignant APA intervient auprès de tout individu dont les attitudes physiques, psychologiques ou sociales réduisent la participation individuelle et collective et la capacité à avoir une activité physique. Il s’adresse aux personnes en situation de handicap, aux personnes vivant avec une maladie chronique, aux personnes ayant des difficultés d’insertion sociale, et aux personnes supportant les contraintes du vieillissement. 3) Cadre législatif : L’enseignant en APA intervient dans des conditions techniques, matérielles, règlementaires et motivationnelles adaptées à la situation. La sécurité est l’adhésion de l’individu et ce grâce aux évaluations qu’il met en œuvre avant d’intervenir ceci dans un objectif d’optimisation de la condition physique par une réadaptation, un ré-entrainement, de l’éducation active et préventive et / ou de l’insertion sociale. Le cadre législatif confère décret n°2016-1990 du 30 sept 2016 du code de la santé public et l’instruction interministérielle du 3 mars 2017 identifie les domaines d’intervention préférentiels des enseignants d’APA aux personnes à limitations fonctionnelles modérées à sévères. Le domaine d’intervention préférentiel du métier de kiné intervient surtout sur les limitations sévères ( croissant selon limitation ). Limitation minime et modéré → rôle enseignant APA et limitation sévère joue un rôle associé aux professionnels de santé Entraineur sportif → personnes sans limitations ou minimes 4) Concept d’APA : Constitue une intervention professionnelle complexe mise en œuvre par l’enseignant en APA relevant d’une formation universitaire spécifique ( L3 STAPS APAS ). L’APA mobilise des connaissances scientifiques pluridisciplinaires pour évaluer les ressources et besoins spécifiques des individus et pour concevoir des dispositifs et des projets d’intervention. L’enseignant en APA met en œuvre ses compétences d’enseignant des APA afin de mobiliser les déterminants bio, psycho, socio de la personne pour l’accompagner dans son projet d’activité physique. L’enseignant en APA est titulaire d’une Licence STAPS mention APA- santé. 5) Les missions : Selon les situations professionnelles, les missions des enseignants en APA sont très variées. De plus, elles peuvent être renseignées par le médecin sur sa prescription d’APA. Exemples : Notion d’évaluation : évaluer les déterminants individuels à la pratique d’AP régulière. Capacité physique, motivation, besoins, attentes, ressources, connaissance de la maladie… Notion d’orientation : on oriente et accompagne les personnes vers une APA a leurs besoins. Type d’AP proposé, créneau horaire, lieu… Notion de motivation : motiver et rassurer la personne a initier une démarche de changement à l’égard du comportement d’inactivité physique et / ou du comportement sédentaire et / ou stimuler la motivation autodéterminée de l’individu pour l’adoption d’un mode de vie actif. Notion d’accompagnement : accompagner les personnes atteintes de maladies chroniques a initier/reprendre ou maintenir une pratique d’APA de façon encadrée ou en autonomie. Notion de social : accompagner les individus par une intervention soutenant le plaisir de pratiquer et la participation sociale afin de favoriser les représentations de soi positives. Notion de conception : concevoir et animer des interventions dans des perspectives de réadaptations, prévention santé et/ou d’intégration sociale par l’APA. Optimiser la mobilité et la condition physique de l’individu par l’APS adaptée afin de lui permettre de rétablir/maintenir ou améliorer son autonomie et sa qualité de vie. 6) Savoir / savoir faire / savoir être : Savoir → à l’issue de la L3 : ensemble de compétences attendue : Anatomie et physiologie connaissances approfondies, droit hospitalier connaissances générales, gestion des risques pro connaissances opérationnelles, méthodologie de l’évaluation de la condition physique connaissances expertes, offre en APA et en sport santé sur le territoire connaissances approfondies, orga et fonctionnement hospitalier connaissances générales, pathologies / handicap mental / psychiques connaissances approfondies, pédagogie connaissances expertes, prévention des risques pro normes tech hygiène et sécu connaissances expertes FAIRE TABLEAU RECAP Savoir faire → compétence pro pratique : S’acquiert avec expérience. Analyser et coder son activité, choisir méthodes et modes d’intervention appropriés à l’état de santé de la personne. Concevoir / planifier et appliquer un programme individuel ou collectif relatif à son domaine d’activité. Créer et développer une relation de confiance et d’aide avec la personne accompagnée et/ou son entourage et/ou l’équipe soignante. Mettre en œuvre des techniques d’éducation à la santé et orienter la personne accompagnée dans sa future pratique. Observer et interpréter l’état de santé de la personne. Organiser son travail au sein d’une équipe pluri-professionnelle. Rechercher, traiter et analyser des données professionnelles et scientifiques. Rédiger un compte rendu et un bilan d’APA. Savoir-être → lié à ses valeurs, caractère : Savoir travailler en équipe. Savoir protéger et se protéger. Savoir s’adapter. Savoir être autonome. Avoir le sens de l’organisation. Savoir communiquer. Savoir se remettre en question. Bienveillance et humanisme. Fiche RNCP : Ce qui reconnaît la profession d’enseignant en APA. Fiche 359-44, c’est la certification haut grade d’enseignant en APA. C’est un des éléments contribuant à la reconnaissance des diplômes staps. Elle permet de donner un cadre national aux compétences et au champ d’intervention des titulaires de qualification. Elle renseigne les milieux dans lesquels peuvent évoluer les enseignants en APA. La licence APAS est un diplôme national de l’enseignement supérieur conférent à son titulaire le grade universitaire de licence. Elle confère les mêmes droits à tout ses titulaires quelque soit l’établissement qui la délivre. La licence atteste l’acquisition d’un socle de connaissances et de compétences dans un champ pluri-disciplinaire. Elle prépare à la poursuite d’études en master comme à l’insertion professionnelle. Elle est organisée pour favoriser la formation tout au long de la vie. Activités visées en fonction de la fiche RNCP : Analyse de la situation relative à l’activité physique ou sportive d’une personne ou d’un public ayant des besoins particuliers. Construction et planification d’un programme d’intervention en APA. Encadrement de séances collectives d’activités physiques et/ou sportives pour tout public. Enseignement de l’APA. Développement de la santé et du bien-être par les activités sportives pour toute personnes. notamment à besoins particuliers Compétences selon RNCP : Transversales : ◆ Utiliser les outils numériques de référence et règles de sécurité informatique pour acquérir, traiter, produire et diffuser de l’information ainsi que pour collaborer en interne et en externe. ◆ Identifier, sélectionner et analyser diverses ressources dans son domaine de spécialité pour documenter un sujet et synthétiser ces données en vue de leur exploitation. ◆ Développer une argumentation avec esprit critique. ◆ Se servir aisément des différents registres de la langue française. ◆ Communiquer par oral ou par écrit de façon claire et non ambiguë dans au moins une langue étrangère. ◆ Identifier et situer les champs professionnels potentiellement en relation avec les acquis de la mention. ◆ Caractériser et valoriser ses compétences, son identité et son projet professionnel en fonction d’un contexte. ◆ Identifier le processus de production, de diffusion et de valorisation des savoirs.Situer son rôle et sa mission au sein d’une organisation pour s’adapter et prendre des initiatives. ◆ Respecter les principes d’éthiques, de déontologie et de responsabilité environnementale. ◆ Travailler en équipe et en réseau ainsi qu’en autonomie. ◆ Analyser ses actions en situation professionnelle. Spécifiques : ◆ Analyse de la situation relative à l’activité physique ou sportive d’une personne/d’un public ayant des besoins particuliers. ◆ Etablir un diagnostic de l’activité de toute personne ou d’un groupe en mobilisant des concepts scientifiques pluri-disciplinaires, des modèles théoriques et méthodologiques concernant des AP et/ou sportives. Mobiliser une culture technique, pratique, didactique et technologique de différentes pratiques physiques pour diagnostiquer les difficultés à résoudre pour les sujets engagés dans cette pratique. ◆ Contextualiser un diagnostic d’activité au regard de l’environnement. ◆ Assurer le suivi du diagnostic. ◆ Rendre compte du diagnostic. ◆ Construction et planification d’un courant d’intervention en APA. ◆ Planifier et programmer un plan d’action. ◆ Mettre en œuvre les techniques adéquates. ◆ Adapter le programme et les activités physiques et sportives. ◆ Encadrement des séances collectives d’AP et/ou sportives. ◆ Organiser une séance d’AP et/ou S en fonction d’un public et d’un objectif. ◆ Mettre en œuvre l’encadrement d’une séance collective. ◆ Assurer la sécurité des publics. ◆ Ajuster la séance au regard de son déroulement. ◆ Enseignement de l’APA : ◆ Concevoir, mettre en œuvre et adapter un dispositif en APA visant l’optimisation des capacités physiques, psychologiques, cognitives et sociales. ◆ Concevoir des programmes personnalisés de l’intervention pour des personnes avec besoins spécifiques. ◆ Suivre et réguler les effets des séances auprès du public. ◆ Développer la place de l’AP et/ou S dans le projet de vie du public. ◆ Développement de la santé de du bien être par les activités physiques, sportives et artistiques pour tout type de public. ◆ Concevoir, mettre en œuvre et adapter un projet dédié à l’éducation pour la santé et le bien être par l’activité physique, sportive et artistique en fonction d’un public et des cadres d’exercices. Carte professionnelle d’éducateur sportif : Prérogatives → L2 terminée Encadrer et animer auprès de tout public des AP et/ou S à un niveau d’initiation/ entretien/loisir. Prérogatives L3 enseignant en APA : Encadrement des activités physiques ou sportives à destination de différent publics dans une perspective de prévention santé ou de réadaptation ou d’intégration des personnes présentant une altération d’une fonction physique ou psychique. Enseignant APA = classé dans catégorie éducateur sportif donc code du sport régit les interventions sauf en établissement santé. CM2 : 1. Composantes essentielles au métier d’enseignant en APA : Support spécifique : activité physique et sportive ou artistique Activité intentionnelle mettant en jeu le corps selon des formes signifiantes pour les membres d’une société donnée. Les activités physiques et sportives ludiques ou artistiques sont un repère généralement partagé qui permet aux personnes non seulement de se mettre en mouvement mais de le faire avec le sentiment d’appartenir à un collectif uni. Cette activité physique est adaptée aux besoins spécifiques du public, c’est à dire rendue accessible à toutes les personnes y compris celles qui ont des capacités limitées par la maladie, l’âge ou une situation de handicap. La visée éducative Le large panel des activités physiques sportives ou artistiques forme le champ pédagogique de l’enseignant en APA destiné à favoriser le développement des capacités physiques, psychologiques, cognitives et sociales de la personne. L’orientation du travail est la remédiation qu’elle soit positive ou négative pour pallier aux incapacités avec pour finalité le maintient et le développement des capacités existantes et l’appropriation par la personne des éléments de ce maintient et de ce développement. Le mieux être que procure la pratique des activités physiques sportives ou artistiques participe aux résultats d’un processus de développement des capacités d’action et d’interaction qui inscrit la personne dans un projet. La démarche engagée est multidimensionnelle : la pratique d’une APA mobilise à la fois des dimensions biologiques, cognitives, psychologiques et sociales de la personne. Elle contribue à un projet éducatif qui possède des vertus aussi bien thérapeutiques que sociales participant de fait au développement de son autonomie et de sa qualité de vie. La diversité des conditions d’exercice La très large gamme d’institution ou de situations professionnelles dans laquelle la profession d’enseignant en APA s’exprime depuis la prise en charge d’enfants et d’adultes en situations de handicap lourd ou de personnes âgées très faiblement actives pour lesquelles il s’agit d’entrer en mouvement en participant à leurs mesures à des activités physiques individuelles et/ou collectives jusqu’à l’accompagnement de sportifs présentant des handicaps. → entretien semi-directif Compétences de l’enseignant en APA : Elaboration d’un projet en APA pour la structure ( que ça soit un service ou un établissement de santé ) : Objectif : assurer l’intégration de l’APA dans le projet de la structure. L’action clé : concevoir, rédiger ou suivre un document cadre pour les interventions en APA servant de référence pour les professionnels et pour la structure. Les données prises en compte : l’enseignant en APA va mettre en cohérence le projet en APA avec le projet médical et/ou éducatif de la structure. Exemple : l’enseignant en APA intervenant dans un dispositif de prescription synthétise dans un document les éléments de sa pratique qui sont en cohérence avec le dispositif dans lequel il met en œuvre son intervention. Evaluation initiale et continue des attentes, besoins et capacités des pratiquants en matière d’APA : Objectif : identifier les besoins et les attentes des pratiquants pris en charge dans le cadre des missions de la structure ou en lien à leur projet de vie / projet d’accompagnement personnalisé. Actions clés : choisir et mettre en œuvre des outils adaptés d’évaluation des attentes, besoins et capacités ; généralement à partir d’entretiens, de mises en situations et de tests. Données prises en compte : évaluation initiale → résultat évaluation à l’instant T sans prise en charge, continue → résultat de la prise en charge ou de l’accompagnement pluri- disciplinaire. Lors de cette évaluation, on tient compte des recommandations ou prescription médicale si nécessaire. Exemple : en post-prescription ou après indication vers l’APA, l’enseignant organise un temps de bilan en pré-intervention qu’il va orienter sur les dimensions bio, psycho et sociales. Condition physique, historique des pratiques, niveau d’activité physique, qualité de vie, un point est effectué sur les antécédents médicaux / traitements effectués ( si la personne veut les donner car pas professionnel de santé ). Il choisit des outils qui lui semblent le plus adapté dans le projet d’APA du participant. Ses outils seront par exemple différents face à un pratiquant avec des troubles cognitifs et un avec des troubles ostéo-articulaires. Conception d’un programme individualisé, personnalisé d’intervention en APA : Objectif : concevoir un programme en APA qui va permettre d’optimiser l’intervention pour chacun des pratiquants. Actions clés : synthétiser l’ensemble des éléments à prendre en compte pour concevoir un programme en APA répondant aux attentes, aux besoins et aux capacités des pratiquants pris en charge. Données prises en compte : indications/contre indications, précautions, prescription en APA. Exemple : basé sur son bilan initial, l’enseignant en APA élabore son intervention en associant le pratiquant ( co-construction ), la fréquence, la durée, les intensités, les objectifs, perpectives de poursuite, pratique libre. L’intégration en APA s’intègre dans un raisonnement en parcours favorisant dès que possible l’adhésion et le maintien à l’activité physique dans un contexte ne relevant pas nécessairement de l’enseignement en APA. L’enseignant en APA est vu comme une passerelle permettant d’accompagner dans une démarche d’autonomie à la pratique la personne qui ne pratiquait pas vers une pratique supervisée ou non. Enseignement de l’APA : Objectifs : maintenir, rétablir ou améliorer les capacités d’action et d’interaction par l’APA pour un pratiquant en particulier. Favoriser le développement de son autonomie. Actions clés : mettre en œuvre des situations d’enseignement visant l’optimisation des capacités physiques, psychologiques, cognitives et sociales. Proposer des situations stimulantes, encourager la participation et l’implication personnelle, informer dans l’activité, réguler les relations entre les pratiquants. Données prises en compte : Précautions, indications / contre-indications médicales, prescription en APA, conditions d’hygiène et de sécurité, caractère ludique et sociabilisant des activités physiques, sportives ou artistiques choisies. Exemple : Au coeur de l’intervention des enseignants en APA, le programme se développe en lien avec les objectifs personnalisés des participants en post- prescription. Cet environnement de pratique adaptée et sécuritaire vise à confronter le pratiquant à l’activité physique parfois après une longue période sans pratique. L’intervention se base sur les capacités en s’assurant de mettre les participants en situation de réussite. L’aménagement des règles, du matériel et du corps de séance et l’utilisation de nombreuses activités physiques sportives et artistiques sont au coeur de l’intervention en APA. Réalisation et formalisation d’un bilan de l’intervention en APA à la fin de la prise en charge ou en cours d’accompagnement : Objectif : fournir à l’ensemble des acteurs pratiquants, professionnels et entourages des indicateurs permettant de mesurer l’efficacité de l’action en vue de sa poursuite dans d’autres environnements. Actions clés : établir un état des lieux à la fin de la période de prise en charge ou en cours d’accompagnement. Fournir un tableau des évolutions de l’activité individuel et personnel. Donner des indications sur la poursuite des activités en fin de prise en charge au moment de la sortie de l’établissement ou dans le cadre du projet personnalisé d’accompagnement. Etablir un bilan pour l’équipe et la hiérarchie. Données prises en compte : données des tests physiques et entretiens motivationnels et données des observations en situation d’APA. Exemple : Cette phase de bilan s’intègre dans la démarche professionnelle en APA, formaliser un bilan et en faire un support d’échange avec es participants, interprétation des résultats aux tests d’évaluation et questionnaires, fixation de nouveaux objectifs, conseiller, valoriser, envisager la poursuite d’un programme en APA si nécessaire ou soutenir l’engagement vers une pratique d’activité physique et sportive supervisée en club ou non supervisée en autonomie. Le bilan se pose aussi l’échelle des prescripteurs et plus généralement de l’équipe qui intervient dans le programme de soin ou de santé du participant. Exposer et interpréter des résultats au test et questionnaire. Exposer les nouveaux projets APA. Participation au processus de changement de la personne par la médiation de l’activité physique afin de lui permettre de développer ou de maintenir sa qualité de vie. Objectif : co-construction en interaction avec le pratiquant, identifier les solutions personnelles dont il dispose afin de l’inciter à incorporer l’activité physique dans son projet de vie. Actions clés : Communiquer sur les bénéfices de l’AP et les risques de la sédentarité, faire un bilan sur l’expérience vécue en APA, identifier et développer des relations avec un réseau d’interlocuteurs aidant à un style de vie actif après la prise en charge. Données prises en compte : Le vécu de la personne, le projet personnalisé d’AP dans son projet de vie, outils et techniques issus des approches motivationnelles de l’AP. Exemple : Cette démarche d’éducation à la santé est continue dans l’intervention de l’enseignant en APA. Elle est envisagée globalement et intègre l’APA sous toutes ses formes, la promotion et dans un même temps lutte contre les comportements sédentaires et d’inactivité. Ainsi les messages de prévention primaires, secondaires et tertiaires sont diffusés. Un message basé sur les recommandations en AP à destination de tout public mais aussi des recommandations spécifiques à l’APA en lien avec certaines maladies chroniques, déficiences ou handicaps. ( BPCO, cardio-vasc, cancers… ) Travail en coordination avec l’équipe professionnelle pluri-disciplinaire et avec les pratiquants et leurs représentants. Objectif : assurer sa part dans le fonctionnement coordonné des activités de l’équipe pluri-disciplinaire et dans la relation aux pratiquants et à leurs représentants. Actions clés : participer aux réunions d’équipe et de service, en mettant en œuvre des capacités d’écoute, de compréhension et de communication avec les autres professionnels et en communiquant de manière claire, concise et argumentée. Maitriser l’usage des outils de communication institutionnel avec les usagers et la hiérarchie. Présenter le projet en APA et les effets de la prise en charge et de l’accompagnement à l’équipe pluri- disciplinaire, aux pratiquants et à leurs représentants. Données prises en compte : Modes d’organisation de la concertation et de la coordination dans la structure. Exemple : dans les dispositifs de prescription en APA, l’enseignant en APA intègre sa pratique et ses compétences particulières en inter-relation avec les autres professionnels de la structure. En post-inscription, cette démarche de réseau implique de prendre connaissance des autres professionnels qui interviennent auprès du pratiquant. Pour construire un programme d’intervention en APA précis, il est important de connaître si le pratiquant bénéficie d’une prise en charge par un kiné, ergo, psychomotricien, ou d’une pratique d’activité physique encadrée en parallèle. Cela permettra de construire un projet pus précis en lien avec l’équipe pluri-disciplinaire. $ Prévention primaire : agit en amont de la maladie, c’est toutes les recommandations de l’OMS. Prévention secondaire : agit à un stade précoce de l’évolution de la maladie, par exemple la marche nordique dans le cas de la prise en charge … Prévention tertiaire : agit sur les complications et les risques de récidives, par exemple l’AP est bénéfique sur les rhumatismes inflammatoires stabilisés CM3 : Carte d’éducateur sportif -> Document obligatoire pour les structures qui dépende du code du sport L’enseignant en APA utilise les APSA1 comme support d’intervention que ce soit dans un parcours de soins, parcours éducatifs au siens d’une équipe pluridisciplinaire, a titre indépendant, ou dans le tissu associatif ou non associatif. Cette affiliation au champ des APS, nous place dans la catégorie des éducateur physique et sportif. Educateur sportif trouve un cadre législatif dans le code du sport. Les enseignants en APA exercent leurs missions dans des environnements pro varier parfois du code du sport (fédé sportive, …). Le code du sport pour régir les éducateurs sportifs. Un éducateur sportif est une personne titulaire d’un diplôme, d’un titre a finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification, permettant l’enseignement, l’animation, l’encadrement ou l’entraînement de APS. Un des éléments clés du code du sport est celui de l’enseignement contre rémunération (article L212-1), seul peuvent contre rémunération, enseigner, animer ou encadrer une APS ou autre essai pratiquant a titre d’occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saisonnière ou e occasionnelle sous réserve des dispositions du 4 du présent article et de l’article L212-2. Les titulaires d’un diplôme à titre pro ou certification de qualification garantissant la compétence de sont titulaire, en matière de sécurité des pratiquants et des tiers est enregistrer au répertoire national des certifications pro dans les conditions prévus. La carte pro est une obligation pour exercer. Toutes pers désirant exercer l’une des fonctions mentionner dans L212-1 est titulaire du diplôme, titre a finalité pro ou certificat de qualification, inscrit sur la fiche arrêter par le ministre chargé des sports doit en faire la demande au préfet du département dans lequel elle compte exercer son activité à titre principal. Déclaration renouveler tous les 5 ans et permet de recevoir une carte pro d’éducateur sportif. Prérogative particulière au métier d’EAPA Cadre législative défini depuis 2016. L’article D1172-1 du code de la santé publique donne une définition réglementaire à l’APA. On entend par APA la pratique dans un contexte d’activité du quotidien, de loisir, de sport ou d’exercice programmer, des mouvements corporels conduit par les muscles squelettiques baser sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des spécifique qui les empêche de pratiquer dans des conditions ordinaires. L’APA a pour but de permettre à une pers d’adopter un mode de vie physiquement active sur une base régulière afin de réduire des facteurs de risque et des limitations fonctionnelles lié à l’affection de longue durée, à la maladie chronique ou a des situations de perte d’autonomie dont elle est atteinte. L’APA s’adresse au patient qui n’ont pas un nv régulier activité physique égal ou supérieur aux recommandations de l’OMS et qui ne peuvent augmenter leur nv d’AP en autonomie de façon adapté et sécurisé. Les techniques mobiliser relèvent du champ des APS et se distinct des axes de rééducations qui sont réserver au pro de santé. L’hétérogénéité d’acteurs dans le monde du sport L’EAPA Educateur sportif possédant une mention BPJEPS AP pour tous : animation a destination de différent publiques à travers notamment la découverte des AP. Les limites des conditions d’exercices -> tous APS auprès de tous publique, à l’exclusion des groupes constitués de pers ayant un handicap physique ou sensoriel, une déficience intellectuelle ou un trouble psychique. Les intérêts de la demande De mettre en avant la prérogative associer à la licence APAS Réadaptation, prévention santé, intégration sont des termes que nous retrouver seulement chez un titulaire de la licence APAS Met en avant notre capacité a intervenir auprès des publics à besoins spécifiques Au travers ces termes fort, le code du sport a fait de nous un éducateur sportif particulier qui dispose, d’après un texte de loi, des compétences aujourd’hui utile et nécessaire dans l’organisation du sport et de l’APS en France. II/ Travail en réseau L’intervention en APA consiste en des activités de diagnostiques éducatifs de co- construction de projet personnaliser, […] , de l’éducation et […] L’exercice d’EAPA fait appel a de nombreuse collaboration au sien d’équipe pluridisciplinaire quel que soit le secteur où il intervient, il n’agit pratiquement jamais en isoler mais en cohérence avec la mission d’un établissement ou d’un projet de service et dans le cadre de projet individuel concernant chacune des personnes qu’il prend en charge. La pluridisciplinarité au cœur du métier Il travail dans une équipe disciplinaire, ces interventions doivent s’inscrire dans cette pluridisciplinarité voir dans d’inter- pluridisciplinarité, il mène se travaille au sien de l’équipe et en interface avec les milieux extérieurs. Il interagie régulièrement avec les autres pro lorsqu’ils interviennent dans la structure, dans le parcours de soins, dans un projet de promotion de la santé ou dans le cadre d’un protocole de recherche. Les relations pros les plus fréquente : D’autres EAPA ses relations sont règulière sur le lieu de W, collaboration, échange d’info, planning des activités, gestion matériel, échange d’expérience, échange sur les pratiquants, programmation en APA Coordonnateur en APA : relations quotidiennes sur l’espace de W. C’est le référent de l’EAPA. Echange d’info sur le fonctionnement quotidien et consigne sur l’organisation du W. info sur les problèmes rencontrés Diététicien : suivi et conseille nutritionnel du patient en situation d’APA, coordination des activités et collaboration dans le cadre de projet d’éducation sur la santé ou thérapeutique. Relation variable selon le secteur d’activité et de l’établissement, quasi quotidienne dans le dispositif de soin pour les pers en situation d’obésité et diabétique. Echange relatif à un pratiquant d’un E et diététicien. Autre pro Pro de la rééducation : kiné, orthophoniste, … échange d’info sur la prie en charge des pratiquants/patients, ajustement des interventions, coordination des activités, évaluation du programme d’activité suivie. Participation réunion des services, retour régulier dans le secteur de la santé Médecin : certifie-la non contrindication à la pratique d’APA en précisant ou non des limitations de pratique. Il va échanger sur l’évolution du patient avec les APA, retour régulier Infirmier, aide-soignant : évolution de l’état de santé du patient, informer sur des incidents, mise en œuvre un projet d’éducation à la santé ou thérapeute Psychologue et neuropsychologue : évaluation, suivie et l’adaptation des contenue en APA en fonction de la santé mentale et cognitif du patient. Educateur spécialisé et moniteur éducateur : collaboration dans le cadre socio-éducatif du patient Animateur et AMP : Coordination sur la prise en charge du patient Assistance sociale : évaluation de la situation sociale du patient et intervention ou réorientation sociale si nécessaire La famille/proches/aidants : organisation et suivi du patient Lieu d’exercice Il s’exerce dans différents secteurs : Secteur sanitaire Secteur social Médico-social L’ensemble des établissements, des services ayant vocation a accompagnant des populations affrontant des difficultés particulières comme des pers âgées, malade, en situation d’handicap, en difficulté social pour atteindre leur objectif emploie du personnel médical, paramédical ou éducatif. Secteur sportif Au sien de structure sportive, dans des fonctions de conception, d’encadrement, …, pour des personne âgées, malade, en situation d’handicap dans une démarche d’extension de l’activité sportif proposer (handisport*, …) *Cette fédé couvre des sports les sports pour les personnes en situation d’handicap mentale ou psychique, permet à toute personne d’accéder à la pratique sportive de son choix. Propose des activités multisports. ère …?:1 fédération non compétitive avec un objectif de sport pour la santé, elle s’adresse a un publique varier notamment a des personne atteinte de certaine pathologie comme le diabète, le cancers, l’obésité… Maison sport santé Elles sont dvlp depuis 5 ans. Leur but est de permettre à un publique prioritaire mais aussi toutes les personnes qui le souhaite d’être pris en charge et accompagné par des pro de la santé et du sport afin de suivre un programme de sport santé personnaliser susceptible de répondre de répondre à leur besoins particulier et ainsi de pouvoir s’inscrire dans une pratique physique et durable. CM4 : APAS: est une activité physique adapté à la ou aux pathologie, aux capacités fonctionnelles et aux limitations de la personne La pratique dans un contexte d’activité du quotidien, de loisir, de sport ou d’exercice programmé de mouvement corporel produit par les muscles squelettiques basé sur les aptitud0se et les motivations des pers ayant des besoins spécifiques qui les empêche de pratiquer dans les conditions ordinaires. Elle a pour but de permettre à une pers d’adopter un mode de vie physiquement active sur une base régulière afin de réduire les facteurs de risques et les limitations fonctionnel liée à l’affection de longue durée dont elle est atteinte Les techniques mobiliser : APS se distingue des actes de rééducation qui sont réservé aux pros de la santé La force de l’APA : L’adaptation et la personnalisation de la pratique physique Mouvement a dépense énergétique qui a un objectif thérapeutique, … qui permet à l’individu une réadaptation, une réhabilitation et un bien être au quotidien def : Activité physique : ce n’est pas exclusivement la pratique sportive. AP est l’ensemble des mouvements du corps produit par les muscles entrainant une dépense énergétique supérieur à celle qui est dépenser au repos. Elle inclut les activité sportive, physique, exercice quotidien. Elle est reconnue pour être un déterminant majeur de la santé ce qui a amené des recommandations en AP pour un maintient et une amélioration de la santé globale. AP quotidienne : déplacement actifs (marcher, le vélo, …), activité domestiques (faire le ménage, bricoler, …), activités professionnels ou scolaire, … Exercice physique : activité physique planifier et répétitive qui peut souvent être réaliser sans infrastructures lourde ou équipement spécifique et ne répond pas à des règles de jeu Sport : constitue sous ensemble de l’AP, système institutionnalisé de la pratique compétitive à dominante physique délimité, codifié et réglé de façon codifié, avec un objectif avouer sur la base de performance, d’exploit, de démonstration, de désigner le meilleur concurrent ou de mesurer la meilleure performance. Visée compétitive : règles codifiées, institutionnalisé, compétitions, placés sous fédération Sport santé : recouvre la pratique d’AP ou sportif qui contribue au bien-être et à la santé du pratiquant. L’APS dit sport santé est une activité dont les conditions de pratique ont été adapté pour répondre aux besoins de publique présentant des vulnérabilités et/ou des besoins spécifiques en lien avec leur état de santé. Il a pour objectif de maintenir ou d’améliorer l’état de santé de la personne en prévention primaire, secondaire et tertiaire. Il est supervisé par des éducateur sportifs formés ou des enseignant en APA. Def de OMS : sport santé recouvre la pratique d’activité physique et sportif qui contribue au bien être et à la santé du pratiquant conformément à la définition de la santé. Santé (def OMS) : état de bien être physique, mentale et sociale complet qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité Santé mentale : est un état de bien être indispensable pour se sentir en bonne santé. Il ne se définit pas seulement par l’absence de trouble mentale ou psychologique. Comme le fait d’être en bonne santé physique, être en bonne santé mentale permet de se sentir bien dans sa peau, de s’épanouir, d’agir, de s’intégrer dans une communauté familiale, scolaire, pro et participer à la vie socio-économique. Santé mentale et physique sont dissociable, elles sont impliquées l’un influençant l’autre et inversement. Il n’y a pas de santé sans santé mentale, la santé mentale n’est pas un état figer, elle est une recherche permanente d’un état d’équilibre psychique propre à chaque personne, selon ses conditions de vie et les événements qu’elle vit ou qu’elle a vécu. Toute personne peut bénéficier d’un état de bien être mentale satisfaisant tout en ayant un trouble psychique bien traité. L’inactivité physique : la sédentarité n’est pas l’inactivité physique, depuis 2012, l’inactivité physique est devenue la première cause de mortalité évitable dans le monde. L’inactivité physique est responsable de plus de décès que le tabagisme, elle serait responsable de 10% des décès en Europe. Lutter contre l’inactivité physique permet de gagner des années de vie en bonne santé et de diminuer ou prévenir les risques liés aux maladies chroniques. Sédentarité : il est défini comme une situation d’éveil caractériser par une dépense énergétique proche de la dépense énergétique au repos en condition assise ou allonger. Elle correspond ainsi de passer de position assise à allonger tout au long de la journée hors temps de sommeil, que cela soit sur le lui de travail ou à l’école, lors des déplacements en transports motorisés ou durant les loisirs (devant les écrans). C’est un facteur de risque de mortalité, un temps de sédentarité élever est associé à une augmentation des risques globales, des risques cardio-vasculaires. Le seul fait d’être plus de 3 heures par jour est responsable de 3.8% des décès toute cause confondue est indépendante du nouveau d’AP. Le risque de mortalité augmente de façon plus marquée lorsqu’il dépasse 7 heures par jour. Il a été montré une augmentation de 85% de risques supplémentaire cardio-vasculaire pour 7h ou plus devant un écran par jour. La surmortalité s’explique par un risque 2x plus important de développer un diabète de type II. Il y a un risque 2.5x plus élever de développer une maladie cardiovasculaire, un risque augmenter de 24% de développer un cancer du côlon, 21% du cancer du poumon, augmentation du risque d’anxiété, de dépression, d’obésité et une perte de concentration. Chiffre clé : Inactivité physique en France : 37% des enfant de 6 à 10 ans et 73% des jeunes de 11 à 17 ans n’atteigne par les recommandations (de l’OMS) en matière d’AP A l’échelle mondiale, la France se place 119e sur le classement au nv de er l’AP, le 1 pays étant celui avec les ados les plus actifs 30% des enfants de 6 à 10 ans ne pratique pas d’activité en plein air au moins une fois par semaines les jours d’écoles 10% des jours peu ou pas d’école Comportement sédentaire : Seulement 19.3% de garçons et 26.6% des filles de 6 à 17 ans passe moins de deux heures par jour devant les écrans suivant ainsi les recommandations Les enfant et ados passent en moyenne entre 3 à 4h par jour devant l’écran, le temps d’écran durant les week-ends est presque doublé comparé à celui d’un jour d’école 80% des adultes passent au moins 3h par jour devant un écran hors activité pro Les recommandations d’AP et de pratique physique encadrer est moins importante chez les filles que chez les garçons Chez les jeunes de 6 à 17 ans : 50% des garçons et 33.3% des filles répondent aux recommandations Chez les adultes, 70.6% des homme et 52.7% de femmes répondent aux recommandations La durée passer devant un écran. Le temps total passer assis ou allonger. Les recommandations en AP sont globalement plus élevées quand la situation socio- économique de la personne est plus faible Activité physique : un déterminant majeur de la santé L’AP est bénéfique pour tout le monde à tout âge de la vie Pratiquer une AP quotidienne est bénéfique pour la santé, le bien être et la condition physique Pour la santé -> en diminuant les risques de développer pratiquement toutes maladies chroniques, associer à une alimentation équilibrer elle permet de lutter contre l’obésité Pour la condition physique -> permet l’amélioration de l’endurance, des fonctions respiratoires et cardiaque, augmente la force musculaire, la souplesse, l’équilibre et la coordination Pour le bien être -> améliore la qualité du sommeil, les capacités cognitives L’AP est reconnu depuis 2011 comme une thérapie non médicamenteuse. Il est scientifiquement justifié en prévention secondaire et tertiaire des maladies chroniques d’associer a la médecine curative, la pratique non médicamenteuse que présente de l’AP dont l’efficacité et prouver et fait partie intégrante du parcours de soins de la plupart des maladies chroniques. Recommandations mondiales et frçse en AP : De 5 à 17 ans : Alternance d’activité travaillant le système respiratoire, musculaire et cardio ; intensité modérer à élever ; fréquence : tous les jours ; durée : 70 minutes Rester mins de 2h consécutive en position assise ou semi-allonger, exercer une pratique d’éveil musculaire de 5 à 10 minutes Adulte et de 65 ans et + : Etirement, 30 minutes par jour intensité modérer, 15 minutes si intensité élever ; fréquence au moins 5 fois par semaine pour exercice cardio-respiratoire, 2x par semaine Réduire le temps total passer en position assise ou allonger Intensité peut être faible, modérer, élever : Faible : Modérer : respiration légèrement accélérer, fréquence cardiaque moyenne, conversation possible Elever : respiration accélérer et essoufflement élever, conversation difficile, phrase courte ; fréquence cardiaque haute ______ L’AP est bonne pour le cœur, le corps et l’esprit Toute quantité d’AP est mieux que rien Le plus possible c’est le mieux Renforcement musculaire bénéfique pour tous Une sédentarité excessif mauvaise pour la santé a intérêt à être plus actif et moins sédentaire CM5 : Quelles sont vos premières impressions sur le métier d’EAPA ? Métier qui peut être très varié, on voit beaucoup de choses différentes ce qui le rend très intéressant. Métier de vocation → salaire bas pour beaucoup d’études, fatiguant et si ça plait pas pratique -. Qu’est ce qui vous a le plus surpris ou marqué dans ce métier ? Les différents aspects possibles de voir en une seule journée. La place importante du relationnel. Quels aspects du métier vous semblent les plus stimulants ou motivants ? Le fait de pouvoir aider des personnes à se sentir mieux et de voir la progression de certaines personnes. Selon vous, quels défis principaux rencontrent les EAPAS ? - La collaboration avec différents acteurs, elle permet de ne pas toujours avoir les même mais il est possible de tomber sur des personnes avec des manières de travailler différentes d’eux. - Pour les EAPA en itinérance, le temps de route peut aussi être un défi. - Le fait de ne pas être considéré comme personnel de santé donc ne pas pouvoir toucher à tout ce qui est prescrit ou avoir accès au dossier médical est aussi une difficulté. - Adapter à des niveaux hétérogènes - Prouver l’intérêt de l’APA comme outil aux patients Quelles compétences ou qualités pensez-vous êtres essentielles pour réussir ce métier ? N°1 = rigueur, prépa de séances, de consignes Patience, empathie, bienveillance et écoute. Y-a-t-il des situations observées ou ou imaginées qui vous inspirent ou vous posent des questions ? Joelette En 3 mots, comment définiriez vous le métier d’EAPA ? Varié, utile et intéressant. L’activité physique, un outil de soin et de prévention non médicamenteux. Depuis 2011, l’APA est reconnue comme thérapeutique non médicamenteuse. Il est scientifiquement justifié en prévention secondaire et tertiaire des maladies chroniques d’associer à la médecine curative la thérapeutique non médicamenteuse que représente la pratique physique régulière et adaptée... dont l’efficacité est prouvée et fait maintenant partie intégrante du parcours de soin de la plupart des maladies chroniques. Un cadre législatif permet depuis la loi du 26 janvier 2016 à un médecin traitant de prescrire une APA à la pathologie, aux capacités physique et aux risques médicaux des patients atteint d’une ALD. La loi n°2022-296 du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France a élargit la prescription aux patients atteints de maladies chroniques ou présentants des facteurs de risques tels que le surpoids, l’obésité ou l’hypertension artérielle et les personnes en perte d’autonomie. Elle a également élargit la liste des professionnels de santé habilités à prescrire de l’APA aux médecins spécialistes, les kinésithérapeutes pouvant eux renouveler une prescription si le médecin a donné son accord. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 144 de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, il est prévu d’accroître le recours aux activités physiques comme thérapeutiques non médicamenteuses et de développer la prescription de l’activité physique, qui soit adapté aux capacités fonctionnelles, aux risques médicamenteux des patients en aux bénéfices attendus par les médecins traitants. L’APA est prescrite sous forme de programmes structuré et limité dans le temps d’exercices physiques dispensés par un professionnel en APA. Il va adapter le programme à la condition médicale et physique du patient, à ses capacités fonctionnelles et ses limites locomotrices, cognitives et sensorielles ainsi qu’à son degré d’autonomie et ses facteurs de risque à la pratique de l’APA. Un programme d’APA à visée thérapeutique se compose de deux à trois séances par semaine sur une période de trois mois éventuellement renouvelable. Chaque séance d’APA dure entre 45 et 60 minutes et est associé des activités d’endurance et de renforcement musculaire. Il doit y avoir au moins 1 jour de repos entre les séances. Selon la pathologie ou l’état de santé et l’objectif du bénéficiaire, d’autres types d’exercices peuvent être associés : équilibre, coordination, assouplissement ou exercices respiratoires. L’APA permet d’accompagner des patients malades chroniques qui ne se sentent pas capables de pratiquer une APS en autonomie et qui nécessitent un accompagnement personnalisé et progressif dans un cadre sécurisé. L’APA est prescrite exclusivement par les médecins généralistes ou autres spécialistes aux personnes atteintes d’une ALD, aux malades chroniques, présentant des facteurs de risques et les personnes en situation de perte d’autonomie dû au handicap ou vieillissement. Les bénéfices de l’APA ont été démontrés pour ces patients en freinant l’évolution de la maladie, et limitant ses complications. Mais également sur la prévention de la perte d’autonomie, la qualité de vie, la santé mentale, physique et sociale des personnes. Aujourd’hui l’APA ne bénéficie pas d’un remboursement par l’assurance maladie. Mais des financements peuvent être proposés par certaines agences régionales de santé, collectivités locales, ou encore des organismes complémentaires. Ça peut permettre de diminuer le reste à charge des participants. Les 4 professionnels autorisés à dispenser sur prescription médicale une APA à l’état clinique du patient : – Les professionnels de santé : masseur kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien – Les professionnels titulaires d’un diplôme dans le domaine de l’APA, à savoir les professionnels issu de la filière universitaire STAPS APA et Santé – Les éducateurs sportifs ( BPJEPS APT...) – Les personnes qualifiées titulaires d’une certification délivrée par une fédération sportive agréée ( formation non diplômante en 3 jours, AGV → gym volontaire ) Rôle du médecin : Il peut prescrire de l’APA. Les nouveaux médecins sont sensibilisés à la prescription en APA. Son rôle est essentiel dans la sensibilisation à l’APS. Il agit sur 4 points : – la détection des niveaux d’AP et de sédentarité de sa patientèle – la promotion de l’AP et de ses bienfaits pour la santé quelque soit l’âge, la pathologie ou le degré d’autonomie chez le patient – l’orientation des patients vers une offre sport santé territoriale et des structures et professionnels adaptés – la prescription en APA ( tout publics cités avant ) pour personnaliser la pratique avec de la progressivité et sécurité Pour aider le médecin : La première aide c’est le médico sport-santé, le Vidal ( liste de médicaments avec effets et pourquoi prescrire selon pathologies ) du sport. Fait par les fédé sportives. L’auto-questionnaire de Marshall est pour repérer rapidement les patients inactifs. PNNS : programme national nutrition santé, se termine en 2024 va être reconduit en 2025-28. La prescription est établie avec l’accord du patient et au vu de sa pathologie ainsi que de sa situation, de ses capacités physiques et du risque médical qu’il présente. Le prescripteur s’appuie sur les référentiels d’aide à la prescription de l’AP publié par la haute autorité de santé. La prescription médicale initiale d’APA contient notamment le type d’activité, sa durée, sa fréquence, son intensité qui doivent être établie sur un formulaire spécifique dont le modèle est défini par arrêté ministériel, et aujourd’hui non publié. La prescription ouvre droit aux patients à la réalisation d’un bilan d’évaluation de sa condition physique et des capacités fonctionnelles ainsi qu’à un bilan motivationnel. La prescription est établie pour une durée de 3 à 6 mois renouvelable 1 fois. L’APA doit être dispensée par une personne qualifiée. Le médecin va apprécier les limitations fonctionnelles des personnes en fonction de différentes fonctions : neuro-musculaire, force, marche, fonctions cognitives, fonctions langagières, anxiété/dépression, capacités visuelles, proprioceptives… Et il détermine en fonction s’il y a aucune limitation, minime, modérée ou sévère. Voir tableau. Il oriente ensuite les patients. Deux exemples : 1. Patient en ALD présentant au moins deux niveaux d’altérations sévères après évaluation des capacités locomotrices, cérébrales, sensorielles ou de perception de la douleur, on considère alors que le patient est atteint de limitation fonctionnelle sévère. 2. Le patient en ALD présente au maximum 1 niveau d’altération sévère ou d’autres niveaux d’altérations modérés, minimes ou sans limitation. Il n’est dans ce cas pas atteint de limitation fonctionnelle sévère. Il oriente donc vers le professionnel le plus compétent. Selon le niveau d’altération diagnostiqué. Voir tableau. Cas 1 : Kiné, ergo, psychomot et EAPA Cas 2 : Dépend Niveau Limitation → Aucune Limitation Limitation d’altération Métier ↘ limitation minime modérée sévère MK +/- ++ Ergo / Si besoin +++ psychomot EAPA +/- ++ +++ ++ Non Educ sportif +++ +++ + concernés + (concernés à la condition d’intervenir Non CQP +++ ++ dans le cadre concernés d’une équipe pluridisciplinai re) + (concernés à la condition Titulaires d’un d’intervenir Non diplôme +++ ++ dans le cadre concernés fédéral d’une équipe pluridisciplinai d’intervenir Non CQP +++ ++ dans le cadre concernés d’une équipe pluridisciplinai re) + (concernés à la condition Titulaires d’un d’intervenir Non diplôme +++ ++ dans le cadre concernés fédéral d’une équipe pluridisciplinai re) Le code de la santé publique prévoit que le médecin traitant utilise un formulaire spécifique de prescription d’APA. La pratique d’AP toujours adaptée aux limites fonction des patients peut nécessiter la présentation d’un certificat médical attestant d’une absence de contres indications à la pratique du sport lorsqu’elle nécessite que le pratiquant soit titulaire d’une licence délivrée par une fédération sportive. Il est important pour le médecin traitant de suivre régulièrement l’évolution des capacités des patients tant au processus d’évaluation des fonctions locomotrices, cognitives et sensorielles qui peut prendre appui sur le bilan établi par les professionnels dispensant l’APA. CM6 : La prescription en APA pour les personnes âgées : ( RAPPORT ) L’espérance de vie augmente et avec elle le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques et le temps de vie passé avec des limitations fonctionnelles et des incapacités légères ou graves. Elles sont physiquement moins actives et plus sédentaires que tous les autres groupes d’âge et ce d’autant qu’elles sont fragiles, ont des antécédents de chute, ont des limitations fonctionnelles ou sont atteintes de maladies chroniques. L’AP ralentit les changements physiologiques liés à l’âge, améliore la santé des personnes âgées dans ses trois dimensions physique, psychique et sociale et contribue à la prévention des pathologies chroniques liées au grand âge. L’AP joue un rôle majeur dans la prévention et le traitement de la fragilité et des risques de chute, favorise le maintien de l’autonomie et prévient la dépendance avec l’avancée dans l’âge. Elle améliore la cognition des personnes âgées sans trouble cognitif ou avec un trouble neuro-cognitif mineur. Des exercices physiques peuvent être prescrits pour améliorer certaines composantes de la condition physique repérées comme défaillantes à l’examen de la condition physique. Chez les personnes âgées, le programme d’AP doit inclure des exercices en endurance, des exercices de renforcement musculaire, des exercices d’assouplissement ainsi que des exercices d’équilibre. L’intensité des AP doit être définie en intensité relative selon une échelle de BORG ( niveau d’effort perçu par la personne de 0 à 10 ). Les programmes d’AP doivent être progressifs chez les patients très âgés, déconditionnés ou fragiles, les volumes d’AP doivent au début être faibles avec des intensités légères et des durées courtes. La progression doit être individualisée et adaptée à l’évolution de la tolérance et l’exercice. Chez les chuteurs, le programme d’AP doit comporter des exercices d’équilibre, des exercices de renforcement musculaire, des exercices d’endurance cardio-respiratoire afin de réduire le risque de chute, d’améliorer la marche et plus généralement les capacités fonctionnelles de la personne âgée. La prescription en APA pour les insuffisants cardiaques chroniques : Le médecin fera pratiquer une épreuve d’effort, cet examen permet d’analyser l’activité du coeur lors d’un exercice physique soutenu. Il prescrit un programme d’APA personnalisé et encadré par des professionnels de l’AP formés. Le premier rôle de ce programme est d’évaluer les capacités et les besoins lors d’un bilan préalable. Le professionnel de l’AP va suivre le programme en APA, transmettre périodiquement un compte rendu du déroulement de l’AP au médecin traitant avec l’accord du patient qui doit recevoir copie de ce compte rendu. Le professionnel peut formuler des propositions quant à la poursuite de l’activité dans ce bilan et aux risques venant de celle-ci. L’AP proposée tient compte des évolutions de santé, du niveau et des envies de la personne. Cette prescription ne permet pas une prise en charge financière mais elle donne l’accès à ces programmes qui sont spécialisés. Il est demandé d’encourager la mise en place de collaboration entre les différents acteurs locaux intervenant auprès des patients. Les différents plans nationaux ou les outils qui peuvent aider à mettre en place des programmes d’APA : I – Médico-sport : Outil porté par la commission médiale du CNOSF. Ce document a été crée grâce à l’engagement de certaines fédérations sportives et la commission. Coopération étroite avec la société française de médecine de l’exercice et du sport. C’est comme le vidal, dictionnaire a visée médicale à destination des médecin des disciplines sportives. Il recense les caractéristiques physiques, physio et mentales de chaque discipline ainsi que les conditions de pratique dans le cadre du sport santé. Son but est d’aider les médecins généralistes à la prescription ou à la préconisation d’AP et sportive. C’est un outil évolutif avec des mises à jour régulières au fur et à mesure des travaux des fédérations sportives et de l’intégration de nouvelles pathologies et états de santé. II – Stratégie nationale sport santé 2019 – 2024 : Vise à améliorer l’état de santé de la population, en favorisant l’APS de chacun au quotidien avec ou sans pathologie et à tout les moments de la vie. Elle s’articule autour de 4 axes : 1. Promotion de la santé et du bien-être par l’AP : Promouvoir les APS via des campagnes de communication Développer des offres de pratique ciblées pour chacun des publics (écoliers, étudiants, seniors, professionnels ) Etoffer l’offre locale d’équipements sportifs et encourager la création d’équipements légers de loisir Favoriser les mobilités actives au quotidien Le déploiement des MSS sur l’ensemble du territoire 2. Développement et recours à l’APA à des fins thérapeutiques : Mieux sensibiliser et former l’ensemble des médecins à la prescription d’APA Développer l’orientation et l’accompagnement des patients atteints de maladies chroniques vers une offre et un cadre de pratique adaptée Accompagner et soutenir le développement des prises en charge de l’APA en mobilisant tous les financeurs possibles 3. Protection de la santé des sportifs et renforcement de la sécurité des pratiquants 4. Renforcement et diffusion des connaissances III – Programme national nutrition santé Lancé en 2001, il a pour objectif général l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition ( qui englobe l’alimentation, l’AP et la sédentarité ). Le PNNS s’articule autour de 5 axes stratégiques : 1. Améliorer pour tous l’environnement alimentaire et physique pour le rendre plus favorable à la santé : 2. Encourager les comportements favorables à la santé : 3. Mieux prendre en charge les personnes en surpoids, dénutries ou atteintes de maladies chroniques : 4. Impulser une dynamique territoriale : 5. Développer la recherche, l’expertise et la surveillance en appui de la politique nutritionnelle : IV – Plan anti-chute des personnes âgées : Lancé en février 2022. En France, les chutes de personnes âgées entrainent chaque années plus de 100 000 hospitalisations et plus de 10 000 décès. Ces chutes ont des conséquences physiques, psychologiques, sociales et marquent une rupture dans la vie des individus et une perte d’autonomie. Le plan s’articule autour de 5 axes : 1. Savoir repérer les risques de chutes et alerter 2. Aménager son logement et sortir en toute sécurité 3. Des aides techniques à la mobilité faite pour tous 4. L’AP, meilleure arme anti-chute 5. La télé-assistance pour tous

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