Chapitre 5 : Comment un État construit sa politique (PDF)

Summary

Ce chapitre discute de la manière dont les États structurent leur politique, en se concentrant sur les comportements électoraux. Il analyse divers facteurs tels que la faiblesse de la participation politique, les motivations des citoyens, et les implications des variables socio-économiques sur le comportement et le choix des citoyens. L'étude explore les différences de participation public en France et dans d'autres pays ainsi que des explications possibles pour les critiques du système politique.

Full Transcript

**[CHAPITRE 5 : COMMENT UN ETAT CONSTRUIT SA POLITIQUE ]** **[Étudie les électeurs : ]** La science politique étudie les comportements. Les comportement politique : - Comment les gens participent à la vie politique ? Est-ce que les gens participent à la vie politique ? Comment ils votent ?...

**[CHAPITRE 5 : COMMENT UN ETAT CONSTRUIT SA POLITIQUE ]** **[Étudie les électeurs : ]** La science politique étudie les comportements. Les comportement politique : - Comment les gens participent à la vie politique ? Est-ce que les gens participent à la vie politique ? Comment ils votent ? Comment cela se passe dans les démocraties (même façon) ? **[Dans le monde : ]** - Faiblesse de la participation : - 1% des citoyens détient une fonction politique - 2-4% participe à des campagnes électorales - Environ 10% prennent contact avec des hommes politiques pour des problèmes d'intérêt collectif. - 10% versent des fonds à des organisations ou assistent à des meetings - 2 (France) -- 30 (chine) % appartiennent à un parti (dépend des pays) - La participation publique très faible mais dans le privé est plus forte. - La notion de participation protestataire ne mobilise en moyenne que 10% des citoyens, les autres activités dépassant rarement les 2%. - Les populations ne sont pas passives ni apolitique mais refuse simplement de participer publiquement à la vie politique. On a remarqué que ce soit aux USA, FR... dès qu'un élément porte atteinte à la démocratie la population manifeste pour protéger la démocratie. Les gens sorte de leur passivité publique pour manifester. Elle reste cependant apparente. I. Première explication du vote Le comportement électoral : Comment comprendre les gens qui votent ? **André Siegfried :** - Dans les terres de granit à l'habitat dispersé, dominent la grande propriété et l'influence du clergé associés au vote de droit. - Dans les terres de calcaire à l'habitat regroupé du fait de la rareté de l'eau, une population de petits et moyens propriétaires est plus attachée à la gauche et éloignée de christianisme. **Les variables du vote en France :** **1/ Faible : La religion car la France est laïque** - France est catholique et protestante identitaire : gens qui vont à l'église quand il y a une naissance / décès etc... que quand il y a un évènement. Il n'y a que 5-10 % de Français qui sont très pratiquant. **2/ Les statuts et catégorie socio-professionnels** Indépendant ; salarié ; pauvre ; riche ;... 1. **Les indépendants : en générale ils votent à droite.** - Propriétaire de leurs moyens de travail - Attachés à la libre entreprise - Promotion de l'initiative individuelle - Défense du patrimoine - Crainte que l'Etat intervienne 2. **Les salariés : vote à gauche** - Cherche une protection des salariés - Un droit du travail en leur faveur - Pense à leur intérêt celui d'être protégé. **3/ L'effet patrimoine : ceux qui possède et ceux qui ne possède pas un patrimoine.** Patrimoine évaluer par deux critères : une maison et une location 1. Possédants - Au moins deux éléments de patrimoine - Recherche d'une protection forte des propriétaires - Recherche d'une succession faible - Droit de succession : les enfants doivent donner à l'état 30% de la valeur du bien du terrain à l'Etat = stupide - La droite diminue les droits de succession - La gauche amplifie les droits de succession - Vote à droite car c'est pour eux le moindre mal 2. Non possédants - Recherche une protection des locataires (loi avec des plafonds pour les loyers) - Droits de succession fortes - Vote à gauche Il faut un alignement de toutes les variables mais pas suffisant. Les autres variables ? - Age, sexe, diplôme ne sont pas des variables à proprement parler elle entre dans les autres variables. II. Deuxième explication du vote Identification partisane : - Modèle issu du modèle MICHIGAN - Idée : citoyen hérite de références politiques. Attachement psychologique. - Vote : identification partisane - Les enquêtes... III. Troisième explication du vote Les sondages : peut avoir des conséquences sur les indécis 1. **Band wagon** : on veut faire comme tous le monde 2. **Under dog** : « ça fait pitié p » il va perdre oh non je vais voter pour lui. Gagne avec la pitié (ex : Chirac) - La crise de la citoyenneté (crise de la démocratie) Crise de la démocratie en Europe aux état unis avec la monté de l'extrême droite le populisme de droite et de gauche =\> clivage politique Avant simple soit gauche soit droite en vrai plus complexe 1. Comment elle est arrivée ? comment elle est expliquée ? Les gilets jaunes (mouvement de protestation) **Gérard Grunberg :** Dès que la démocratie apparait... La république est établie avec les lois constitutionnel de 1875. La crise de la démocratie apparait déjà avec le général boulanger **Les valeurs et les principes de la démocratie sont respectées** (cercle) Au centre = démocratie Autour = institution Autour encore = hommes politiques Valeur et principe de la démocratie même en crise sont respecter car ceux qui sont critiquer sont d'abord les hommes politique puis dans un second temps nt critique les institutions en général le parlement/ assemblée / le gouvernement Si le noyau de la démocratie est toucher c'est très grave. - **L'image de la classe politique en France** Depuis les années 60 ont fait des sondages de même question pour voir l'évolution. Les hommes politique = honnête et corrompu. Les hommes politique fonctionne comme tous les corps de métiers il y a qu'une minorité de corrompus (5%) =\> étude - **Aux ETATS-UNIS** Les américains considéraient qu\'ils pouvaient avoir confiance, « toujours » ou « la plupart du temps » dans les décisions prises par le gouvernement de Washington - Dirigés par de grande force économique vision pas réel. \- Préoccupation des citoyens ? 1\) les gens votent régulièrement aux élections 2\) les gens manifestent pour défendre leurs \- Revendications 3\) l\'état assure à chacun un revenu minimal 4\) il y ait des partis politiques LES SIGNES DE LA CRISE : 1. Période post guerre (2^nd^ guerre mondiale) = accroissement de la participation partout. Ils votent pour le parti qui va faire le bonheur après ce que l'on a vécu = existe dans la cité Elle se poursuit jusqu'à une date variable selon les pays (1960-1970) 2. Une fois ce sommet atteint, la participation a décliné dans tous les pays et elle est redescendue à un niveau le plus souvent inférieur, parfois très inférieur, à son niveau de départ. LES EXPLICATIONS DE LA CRISE : 1. Abstention record 2. Montés des partis anti système 3. Mouvements sociaux à répétition (grève/ manifestation/ gilets jaunes/ les retraités 4. Méfiance à l'égard des élites (grandi de + en +) Quelque hypothèse explication ? (Certaine se croisent et d'autre non les crises s'expliquent différemment et parfois de la même façon) =\> sociologie politique 1. Affaiblissement des conflits Conflits idéologiques : gauche contre la droite/ les conservateur contre les réformistes =\> en gros = identification partisan -\> elle s'affaiblie suite au piège de la mondialisation (années 80- 90) commerce mondiale fait qu'il fallait les mêmes règles pour tous = division internationale du travail. Le commerce international... 2. Désacralisation de l'autorité Avant = sacralisation de l'autorité Maintenant : - La population depuis les années 80-90 les populations sont beaucoup plus diplômer en enseignement supérieur = plus aptes à comprendre et donc beaucoup plus critique - Niveaux de vie qui à évoluer la population est beaucoup plus critique 3. Le nouveau rôle des médiats La présence des médias : - Avant : peu de présence des médias dans les maisons - Ensuite : que la télé et radio d'état - Puis : télé et radio libre (bande FM) - Les médias spécialiser dans l'information = aliment en information sur l'économie/ le politique/ social = le citoyen est de plus en plus informé. **LES GILETS JAUNES :** JEAN PIERRE LE GOFF SOCIOLOGUE - Le mouvement des gilets jaunes marque une rupture et ne ressemble pas aux mouvements sociaux qui ont marqué l'actualité depuis un demi-siècle. Mouvement incontrôlé. - Ce mouvement est hétérogène et chaotique à ouvert une crise dont nul ne peut prédire l'issue. - Fin grâce au COVID - Le mouvement débute en octobre 2018 pour une baisse du prix du carburant - Augmentation prévue par le gouvernement La France est très égalitaire (indice de Gini = 2,2) - Né de la protestation contre une taxe sur les carburants, il a agrégé une masse de ressentiments : - La vie chère = réalité : inflation - L'émiettement de l'espace social : au nom de la rentabilité, gauche ou droite adoptent des mesures qui relève du libéralisme des administration (fermé des postes : regrouper / fermer des sous-préfecture / école fermée / hôpitaux fermé au nom de la rentabilité) - Le dysfonctionnement de la vie politique et des administrations : - UN SLOGAN : « Les élites parlent de fin du monde quand nous parlons de fin de mois » Toute les frustration, problème ressorts : les femmes divorcées avec enfants dans les mari ne versent pas de pension, la femme doit se débrouiller à nourrir élevée garder les enfants = situation de précarité absolue. - Positif : la pension est directement retirée des comptes du mari (grâce aux gilets - C'est la révolte d'une France où l'emploi s'éloigne et le chômage augmente, où la présence de l'Etat reflue continûment, qu'il s'agisse des casernes, des écoles, des hôpitaux, ce qui explique la demande de contradictoire de plus de services publics et de moins d'impôts BARRINGTON MOORE : Pour Moore la rupture de ce « pacte social implicite » explique les contestations qu'il étudie. - Souvent, elles découlent de transformations - Pour les gilets jaunes l'automobile constitue un instrument indispensable à leur activité professionnelle dans une société où lieu d'habitation et le lieu travail. - Le gilet jaune phosphorescent constitue tout un symbole - En revêtant ce gilet, les manifestants ont montré l'importance qu'à pour eux l'automobile dans leur vie quotidienne et ils ont fait valoir leur propre « situation de détresse » LAURENT BONELLI : Maître de conférences en science politique à Paris : - Les réformes de l\'État conduites avec constance depuis le milieu des années 1990 se sont traduites par une dualisation du service public. - Les logiques de rentabilité et de compétitivité semblent avoir pris le pas sur l\'objectif de réduction des inégalités sociales et territoriales. - D\'où le sentiment d\'abandon que manifestent les usagers, et le désarroi d\'agents qui ont vu leurs missions se transformer radicalement. - D\'où, également, l\'impression diffuse que la protection offerte auparavant à tous fonctionne désormais au bénéfice exclusif de ceux qui apparaissent comme les mieux lotis. Une rupture du contrat social : - Le contrat social : - Les Français paient l\'impôt et en échange reçoivent de l\'État toutes les administrations nécessaires à leurs besoins : hôpitaux, écoles, universités, infrastructures routières. Or, il y a un sentiment diffus que le retour ne se réalise pas convenablement : - Des urgences saturées, - Des effectifs trop faibles dans les hôpitaux, - Un échec scolaire et universitaire persistant, - Des autoroutes privatisées, - Une désertification des villages (postes, écoles\...) \... - Autrement dit, le contrat social ne fonctionne plus depuis longtemps. Conséquence : - Recule des partis politiques et des syndicats : - Les corps intermédiaires ne fonctionnent plus : le peuple et le pouvoir = lien directe =\> élection mais entre ce sont les corps intermédiaires qui font la relation entre la population et les pouvoirs = partis politique et syndicat Urbain, non-urbain : Depuis des années, les gagnants de la mondialisation, les managers et les communicants modernistes, les «bobos» des grandes villes, leur culture et leurs associations ont été socialement valorisés, devenant des symboles de la réussite et de la modernité. À l\'autre bout de l\'échelle sociale, l\'attention a été portée sur les plus pauvres et les exclus, les banlieues, les immigrés et les migrants en situation de détresse, selon une logique caritative de «restaurant du cœur». Cette représentation sociale binaire a laissé de côté ceux qui se trouvent dans une situation intermédiaire, marquée par de nouvelles formes de précarité et la peur du Déclassement. Ils ont exprimé un sentiment d\'injustice sociale et de déclassement lié à une angoisse et à un rejet du « nouveau monde» Les réseaux sociaux ont joué un rôle clé dans sa formation et sa vitesse de propagation. C\'est un défi nouveau et redoutable à la démocratie représentative et à l\'État de droit **Monique Dagnaud :** Sociologue Sur les ronds-points investis par les « gilets jaunes », figuraient beaucoup de femmes élevant seules des enfants, un phénomène très contemporain et en expansion - la France compte aujourd\'hui deux millions de familles monoparentales (dans quatre cas sur cinq, c\'est une femme qui est chef de famille) et celles-ci représentent 23% des familles contre 9% en 1975 Précarité de l\'emploi, temps partiel subi, appartenance aux catégories socioprofessionnelles les moins favorisées, les femmes seules avec enfants cumulent tous les handicaps **Alain Duhamel : Membre de l\'Institut** Une crise atypique : 1) Un mouvement extrêmement déstructuré (les partis politiques, les syndicats sont dépassés) 2) Mouvement qualifié de « petits blancs » (On ne trouve pas dans les rangs des « gilets jaunes» des immigrés, ou ces 14% de la population qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, mais les 15 % juste au-dessus) 3) Une violence haineuse 4) il faut noter aussi que c\'est une crise avant tout provinciale 5) Crise régicide (agression contre les hommes politiques, les députés et les journalistes) 6) la majorité de la population a soutenu le mouvement jusqu\'au débordement 7\) Déconstruction des structures sociales (partis politiques, syndicats, religieux, enseignants\...) 8) Une angoisse devant le modèle élitiste (diplômés, peu diplômés et non-diplômés), réformateur (nécessaires mais peu rassurantes) et mondial des populations les plus précaires 9) Blocage de l\'ascension sociale 10) Un dégagisme fort **Roman Bornstein** Pour comprendre les racines et le fonctionnement de ce mouvement dépourvu de corpus intellectuel, il faut donc se plonger dans son corps numérique : les groupes Facebook des «gilets jaunes». 1,8 million d\'internautes s\'inscrivaient sur le groupe Facebook « Compteur officiel de gilets jaunes » le 17 novembre 2018 Les réseaux sociaux Tout part des individus qui se connectent ou se déconnectent comme ils l\'entendent, recherchant et trouvant sur la Toile ce qui correspond le mieux a leurs affinités, leurs idées, leurs humeurs et leurs goûts. Dans les réseaux, les individus se rendent visibles et se font connaître dans un « espace virtuel » comme sur une place de libre marché et de rencontres où se croisent des milliers de gens. Ils peuvent parcourir cet espace comme ils l\'entendent, choisir entre les différents réseaux et groupes qui, eux-mêmes, peuvent évoluer sans cesse au gré des connexions et des déconnexions **Des risques :** - Diffusion massive de fake news qui fait monter l'émotion et la tension - On donne des exemples à suivre avec une fausse histoire affirmant qu'un million d'automobilistes allemands avaient abandonné leur véhicule sur l'autoroute pour protester contre les prix de l'essence, illustrée par une photo de 2012 montrant un embouteillage en Chine. **Effets des fakes news** - A en juger par les résultats de l'enquête sur ce sujet menée en février 2019 par l'IFOP et la fondation Jean-Jaurès, ce travail de sape produit déjà des effets dévastateurs chez les « gilets jaunes » : - Des états ont des structures spécialiser sur le fakes news (Chine, Russie...) - Le Brexit : les européen n'ont pas réaliser que les antis européens allaient gagner à cause des abstentionnistes. - Les fake news (vient du gouvernement Russe pour faire peur = arme) en Angleterre dans la compagne peur à cause des fakes = vote contre Europe - A l'échelle international les fakes news peuvent devenir une arme de guerre. - Parmi ceux ayant participer à des rassemblements 50% pensent ainsi qu'il existe « un complot sioniste à l'échelle mondiale » et 59% adhèrent à la théorie du grand remplacement. =\> holocauste - Cohésion du mouvement : 87% pensent que « pour établir la justice sociale, il faudrait prendre aux riches pour donner aux pauvre » I. **LE POPULISME :** Le terme de « populisme » ne figure dans aucun des grands ouvrages sur la pensée politique parus au XXème siècle. - Prend de l'ampleur (Trump, le Pen...) 1. Un mode de mobilisation et de protestation - Avant d'être un système de gouvernement, le populisme est d'abord un mode de mobilisation et de protestation contre une souffrance sociale, économique et politique d'autant moins identifiable que l'acuité de la crise éloigne les vielles idéologies 2. Dans leur dernier livre, Yann Algan, Elisabeth Beasley, Daniel Cohen et Martial Foucault, le populisme est le produit de deux secousses telluriques 1^er^ séisme : la montée d'un immense ressentiment contre les partis et les institution politique. - Face à l'échec de la droite et de la gauche à contenir les excès du capitalisme, la radicalité « antisystème » a brisé les compromis que l'un et l'autre camps étaient parvenus à édifier. 2^ème^ séisme : la fin de la société de classes, au profit d'une société d'individus pensant leur position sociale en termes subjectifs. Au 20^ème^ siècle société de classe : ouvrier ; classe moyenne ; bourgeoisies = se sont des groupes sociaux qui partageait des points communs : caractéristique commune : revenus besoins revendication appartenir à des syndicats (manifester, lutte) = obtenir les résultat (grève) =\> cohérence pas forcement de lutte social (caractéristique de vie) Elles se sont délitées : classe social inférieur commencer à disparait : ouvrier existe plus dans les pays occidentaux les maintiens ailleurs =\> en chine/ passe à une société d'individus (mieux payés individu = employés ou cadre =\> plus de lutte sociale du début du 20^ème^ siècle) - Nouvelle polarité en résulte, qui sépare les « confiants » des « méfiants » envers autrui. La droite populiste surgit au croisement d'une double méfiance : - A l'égard des institution politique - A l'égard de la société Elle prospère sur le désenchantement démocratique, tout en renouvelant le clivage gauche/ droite. - (Trump incarne le populisme) Comme dans de nombreuses démocraties occidentales, la montée des forces antisystèmes en France est intimement liée a la détérioration des conditions d'existence des classe moyennes et populaires La crise financière de 2008 a eu, à cet égard, un effet délétère sur une population fragilisée depuis Trente ans Mais elle n'explique pas tout. Il ne faut pas toucher aux classes moyennes (depuis l'antiquité) l'homme est d'une faiblesse incroyable : philo question sur la nature de l'homme « l'homme est désespérément humain » même s'il sait qu'il va faire une bêtise il le fait. Une autre crise culturelle... Ce sont ces acteurs qui ont été Chassé des villes et des grandes métropoles, les classes moyennes Grand paradoxe de la société post industrielle. Elle devait consacrer l'avènement d'individus affranchis, autonomes et tolérants. Mais si nous n'avons jamais été autant autonomes, nous n'avons 3. Un échec des idéologies Le populisme évoque un échec des idéologies, peut-être une sorte de vide ou de démission en la matière. Il se définit fréquemment contre l'idée même de programme ou de théorie, tenus pour responsables des déconfitures subies. Le retour d'un peuple est présenté, voir assumé comme un retour au « bon sens » et une prise de décision vis-à-vis... Le professeur de science politique... D'où l'importance cruciale de comprendre que le populisme, ce n'est pas de l'antiélitisme mais de l'antipluraisme C'est la revendication d'un monopole moral de la repré

Use Quizgecko on...
Browser
Browser