Ronéo Anatomie Neuro-Psy Anat 1 2023-2024 PDF
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Paris VI - Médecine Sorbonne
Eléna VO
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This document is a set of lecture notes on neurology, psychiatry and central nervous system anatomy, covering topics from the spinal cord to the cortex and vascularization. The notes include detailed diagrams and information on different components of the nervous system.
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PARIS VI - MÉDECINE SORBONNE UNIVERSITÉ RONÉOS 2023-2024 Rédactrice : Eléna VO Relectrice : Naomi BRETIN Date du cours : 10/01/2024 Professeur : Pr. Sophie DUPONT EIA NEUROLOGIE-PSYCHIATRI E ANATOMIE 1 : Morphologie du système nerveux...
PARIS VI - MÉDECINE SORBONNE UNIVERSITÉ RONÉOS 2023-2024 Rédactrice : Eléna VO Relectrice : Naomi BRETIN Date du cours : 10/01/2024 Professeur : Pr. Sophie DUPONT EIA NEUROLOGIE-PSYCHIATRI E ANATOMIE 1 : Morphologie du système nerveux central et vascularisation (cours introductif) SOMMAIRE I. MOELLE SPINALE A. Configuration externe B. Cordons C. Efférences D. Configuration interne E. Rapports II. TRONC CÉRÉBRAL A. Généralités B. Nerfs crâniens C. Noyaux propres D. Substance réticulée III. CORTEX A. Cortex cérébral B. Lobe frontal C. Lobe temporal D. Lobe pariétal E. Lobe occipital F. Lobe insula IV. VASCULARISATION A. Introduction B. Troncs supra aortiques C. Artère carotide interne D. Artère vertébrale E. Cercle artériel de base F. Artères cérébrales 1. Artère cérébrale antérieure 2. Artère cérébrale moyenne 3. Artère cérébrale postérieure G. Circulation postérieure : tronc cérébral CONFIGURATION EXTERNE Limite supérieure : foramen magnum Limites Limite inférieure : disque L1/L2 Il s’agit d’un cordon qui n’est pas uniforme selon les étages : ○ Renflement cervical d’où partent les nerfs qui vont innerver les membres supérieurs : plexus brachial ○ Moelle thoracique ○ Renflement lombaire d’où partent les nerfs et plexus à destination du petit bassin pour les membres inférieurs : plexus lombal ○ Terminaison par le cône terminal, suivi du filum terminal et de la queue de cheval Description La moelle est contenue dans le canal vertébral qui se forme par Situation l’empilement des foramens vertébraux. Cela permet de la protéger et d'éviter les lésions en cas de traumatismes. La moelle n’est pas au contact direct de l’os grâce aux méninges. CORDONS : FIBRES MYÉLINISÉES (SUBSTANCE BLANCHE = PERIPHERIQUE) On a 3 cordons : ○ Ventral (orange) ○ Latéral surtout au niveau thoracique (rouge) ○ Dorsal (bleu) Cordons Ces cordons sont des axones, donc des fibres de substance blanche. Les cordons sont délimités par des sillons : ○ En avant, la fissure médiane ventrale (ou sillon médian antérieur) qui est très profonde ○ En arrière, le sillon médian dorsal qui est beaucoup moins profond ○ Sur les côtés, les sillons latéraux (collatéraux) En avant, le ventral latéral En arrière, le dorsal latéral Sillons La fissure médiane ventrale et le sillon dorsal médian sont uniques et sur la ligne médiane. Ces cordons sont un lieu de passage des : ○ Voies descendantes du cortex vers la périphérie en passant par le tronc cérébral (ex : voie cortico-spinale) et Voies ascendantes et qui interviennent dans la motricité descendantes ○ Voies ascendantes qui viennent de la périphérie et montent au cerveau en passant par le tronc cérébral (ex : voies de la sensibilité) ○ Voies d’association qui vont associer différentes structures sans aller vers le cortex ou la périphérie EFFÉRENCES : SNP Rq 2024 : pas traité dans ce cours De la moelle (appartenant au SNC) naissent des structures qui vont appartenir au système nerveux périphérique. Il va y avoir, à partir de la substance grise, la naissance de radicelles qui vont se réunir pour former des racines ventrales et dorsales : ○ La racine ventrale est motrice ○ La racine dorsale est sensitive avec son corps cellulaire dans un ganglion spinal Les racines ventrales et dorsales vont fusionner pour former le nerf spinal qui sera donc mixte (moteur et sensitif) et qui va quitter la région rachidienne et se rediviser. Structures Les nerfs spinaux sont importants car ils vont apporter/transmettre l’information à toute la périphérie. Il existe 31 paires de nerfs spinaux (31 nerfs à droite et 31 nerfs à gauche). Il y en a 8 cervicaux, 12 thoraciques, 5 lombaux, 5 sacraux et 1 coccygien (de chaque côté). Le nerf spinal sort du rachis par le foramen intervertébral : ○ De C1 à C7 : il émerge par le canal vertébral respectif (C1 sort au-dessus de la 1ère vertèbre cervicale) ○ C8 émerge en dessous de la septième et dernière vertèbre cervicale (C7) ○ Puis les nerfs spinaux thoraciques et lombaires émergent en dessous des vertèbres correspondantes. On rappelle que lors de la phase embryologique la moelle spinale remplit toute la hauteur du canal vertébral. Il va ensuite y avoir une croissance différentielle et le rachis grandit plus rapidement que la moelle. C’est pour cela que la moelle s’arrête au niveau de L1/L2. Les racines cervicales sont presque horizontales puis de plus en plus obliques jusqu’aux racines sacrées et coccygiennes qui sont presque verticales. Le nerf spinal émerge par le foramen intervertébral, il est mixte et se divise en une branche ventrale et une branche dorsale, elles-mêmes mixtes : ○ Branches ventrales qui sont non métamériques (sauf région Trajet thoraco-abdominale) et innervent les muscles des membres, leurs territoires cutanés et les parois ○ Branches dorsales qui sont métamériques (segmentaires) et innervent les muscles du dos et la peau On n’a plus (contrairement aux racines) de distinction entre dorsal sensitif et ventral moteur. Les branches ventrales des nerfs spinaux s’anastomosent entre elles pour former des plexus qui sont au nombre de 5 : ○ Plexus cervical (C1-C4) ○ Plexus brachial (C5-T1) ○ Plexus lombal (L1-L4) ○ Plexus sacral (L4-S3) ○ Plexus pudendal (S2-S4) Plexus Chaque nerf d’un tronc nerveux aura un territoire moteur et un territoire sensitif. On distingue 3 définitions : ○ Segment médullaire : région médullaire donnant naissance à une paire de nerfs spinaux ○ Dermatome : territoire cutané innervé par la branche dorsale Segment d’un nerf spinal. La branche dorsale a une distribution médullaire métamérique, donc si on a une anomalie on peut donner le niveau d’atteinte médullaire. Par exemple, si on a une anomalie de la sensibilité au niveau des mamelons, on sait que c’est la racine T4 qui peut être impliquée. ○ Myotome : territoire musculaire sous la dépendance d’une ou plusieurs branches ventrales d’un nerf spinal. Il est plus difficile dans ce cas de déterminer l’atteinte médullaire car il n’y a pas de correspondance segmentaire entre les branches ventrales du nerf spinal et leur territoire d’innervation. Lors de l’examen clinique il faut se baser sur le dermatome. CONFIGURATION INTERNE : SUBSTANCE GRISE CENTRALE (NEURONES) L’intérieur de la moelle se compose de substance grise avec 3 cornes : Structures ○ Ventrale (orange) ○ Latérale (rouge)🡺importante au niveau thoracique ○ Dorsale (bleu) Au niveau des cornes on a une organisation en lames cytoarchitectoniques (ou lames de Rexed) avec les nerfs : ○ I à VI : lames situées dans la corne dorsale et sont des structures de relais et de contrôle des afférences sensitives Lames de Rexed ○ VII, VIII et X : dans la zone latérale intermédiaire et contiennent des interneurones (neurones qui relient 2 neurones donc jonctions entre 2 systèmes différents) et des relais végétatifs ○ IX : dans la corne ventrale et contient des motoneurones RAPPORTS Les méninges enveloppent la moelle pour la fixer et la protéger. De l’extérieur à l’intérieur, on a : ○ Dure mère qui est le feuillet le plus épais et résistant ○ Arachnoïde ○ Pie mère Méninges Entre chaque couche il y a des espaces (donc 3 au total). Les moyens de fixité de la moelle dans le canal vertébral sont : ○ Filum terminal ○ Ligament coccygien ○ Ligaments dentelés ○ En haut, la moelle spinale est en continuité avec le tronc cérébral (moelle allongée) On cherche à prélever du liquide cérébro-spinal en cas de soupçons de méningite par exemple. Pour prélever, on réalise une PL. Il faut réaliser la PL en dessous de la terminaison de la moelle spinale pour éviter de l’endommager, soit en dessous de L2. On effectue une PL entre les apophyses épinieuses L3-L4 ou L4-L5. Si on sent les crêtes iliaques, on est en L4 et on ponctionne alors à ce niveau sur la ligne médio-vertébrale (au milieu). Ponction lombaire (PL) Les aiguilles sont fines pour limiter les risques de fuite de liquide cérébro-spinal avec risque d’hypotension. En cas de fuite, on réalise un bloodpatch (le sang du patient est utilisé pour colmater la lésion). GÉNÉRALITÉS Le TC se compose de 3 étages : ○ Moelle allongée/bulbe rachidien (inférieur) 🡪 bleu ○ Pont/protubérance annulaire (moyen) 🡪 vert ○ Mésencéphale (supérieur) 🡪 rouge Anatomie On divise le TC en 3 régions antéro postérieures : ○ En avant : pied (bleu) ○ Au niveau intermédiaire : tegmentum (rose) ○ En arrière : tectum (rouge) Le TC contient toutes les voies ascendantes et descendantes de la moelle. Il a aussi ses propres voies d’associations et des noyaux propres. On retrouve tous les noyaux des nerfs crâniens SAUF ceux du I (nerf Contenu olfactif) et du II (nerf optique) qui sont des émanations du SNC. On a aussi la substance réticulée qui est une coulée de cellules le long des 3 étages du TC et spécifique au TC. En arrière, on a le système ventriculaire avec une cavité épendymaire qui est le 4ème ventricule qui se continue via l’aqueduc du mésencéphale par le 3ème ventricule qui appartient au diencéphale. NERFS CRÂNIENS Appartiennent au système nerveux périphérique (III-XII) SAUF I et II qui sont du système nerveux central. Les nerfs III à XII ont plusieurs fonctions (motrice, sensitive, mixte ou Description autonome). Pour les décrire on parlera de leur origine réelle (noyaux situés en profondeur dans le TC), leur origine apparente (sortie du TC), leur trajet et leur terminaison (cibles et fonctions). Il naît des filets olfactifs de la muqueuse de la cavité nasale qui passent la lame criblée de l'ethmoïde et se regroupent au niveau du bulbe olfactif. Nerf olfactif (I) Il naît des neurones de la rétine, sort de l’orbite et entre dans le crâne par le canal optique et a un trajet qui aboutit au niveau de la scissure calcarine du cortex occipital. Nerf optique (II) ATTENTION, ces 2 nerfs appartiennent au SNC Origine : ○ Réelle dans la partie postérieure du mésencéphale ○ Apparente au niveau du pied du mésencéphale (pédoncule cérébral) Trajet : sort sur la face antérieure du mésencéphale (à part le IV tous les nerfs crâniens sortent sur la face antérieure ou antérolatérale du TC). Il suit le toit puis la paroi latérale du sinus caverneux au niveau du sphénoïde (veines reliées les unes aux autres en bleu sur image). Il s’engage ensuite dans la fissure orbitaire supérieure pour pénétrer Nerf oculomoteur dans l’orbite. (III) + Nerf III accessoire parasympathique. Il a un noyau à part, a le même chemin que le III mais pas les mêmes cibles. Il se dirige vers le muscle ciliaire et innerve donc la paupière supérieure. Innervation : ○ Tous les muscles oculomoteurs SAUF l’oblique supérieur (IV) et le droit latéral (VI) ○ Muscle releveur de la paupière Application clinique : ○ Diplopie (= vision double) verticale ou oblique ○ Strabisme divergent ○ Impossibilité de déplacer l’œil en dedans, en haut et en bas ○ Atteinte du muscle releveur de la paupière 🡪 ptosis Origine : ○ Apparente : seul nerf crânien qui sort à la face postérieure du mésencéphale Nerf trochléaire (IV) ○ Réelle : noyau à l’intérieur du tronc cérébral. Trajet : il va contourner le tronc cérébral pour passer sur le toit puis la paroi latérale du sinus caverneux sous le III. Il rentre dans la cavité orbitaire par la fissure orbitaire supérieure (sortie du crâne). Innervation : muscle oblique supérieur Application clinique : ○ Rare ○ Limitation des mouvements oculaires vers le bas lorsque l’œil est en adduction. ○ Parfois inclinaison compensatoire de la tête vers l’épaule du côté sain, parfois douloureuse : « torticolis oculaire » Rq 2024 : évoqué mais pas traité dans le cours Pour revoir les différentes branches de terminaisons V1, V2, V3 cf PASS Le nerf trijumeau est le gros nerf sensitif de la face. Origine : ○ Apparente au niveau du pont Nerf trijumeau (V) ○ Réelle formé par un volumineux noyau qui s’étage sur une grande partie du TC (en profondeur) Trajet : Sortie apparente avec 2 racines : ○ Latérale qui est grosse et sensitive ○ Médiale qui est petite et motrice (en dedans) Les 2 racines suivent le même trajet en passant au sommet du rocher puis par le cavum trigéminal. Enfin, au niveau du ganglion trigéminal de Gasser, les racines vont se diviser. Terminaison : ○ La racine sensitive a 3 branches terminales sensitives : Ophtalmique (V1) : pénètre dans l’orbite par la fissure orbitaire supérieure avec le III, IV, VI Maxillaire (V2) : sort du crâne par le foramen rond (grande aile du sphénoïde) Mandibulaire (V3) : sort par le foramen ovale (grande aile du sphénoïde) ○ La racine motrice a une terminaison motrice qui accompagne le nerf mandibulaire (V3) avec laquelle elle se réunit au niveau du foramen ovale puis se divise en un tronc postérieur et un tronc antérieur. Origine : sortie apparente au niveau du pont, jonction entre moelle allongée et pont (sillon bulbo-pontique au dessus de la pyramide bulbaire) Trajet : chemine dans le sinus caverneux et rentre dans l’orbite par Nerf abducens (VI) la fissure orbitaire supérieure (sortie du crâne) Innervation : muscle droit latéral (externe) de l’œil Si atteinte du VI, on a une diplopie horizontale → le patient voit double et il ne peut pas dévier son globe oculaire vers le dehors (région paralysée). Rq 2024 : évoqué mais pas traité dans le cours Origine : sortie apparente au niveau du sillon bulbo-pontique mais plus latéralement par rapport au VI avec le VII bis (nerf intermédiaire de Wrisberg) Trajet : cheminent dans le trigone ponto-cérébelleux, rentrent dans le méat acoustique interne (avec le VIII) dans le conduit auditif interne puis pénètrent dans le rocher de l’os temporal (canal facial). Il y a fusion entre le VII et le VII bis. Ainsi le VII sera mixte, sort du Nerf facial crâne par le foramen stylo mastoïdien et gagne la parotide où il (VII) et effectue sa division en 2 branches terminales : Nerf intermédiaire ○ Branche temporo-faciale de Wrisberg (VII ○ Branche cervico-faciale bis) Terminaison du VII : moteur pour : ○ Hémiface homolatérale (tous les muscles peauciers de la face) ○ Muscle stapes (appartient à un osselet de l’oreille moyenne) Terminaison du VII bis : contingent sensitif pour : ○ Zone de Ramsay Hunt (conque oreille) ○ Goût ⅔ antérieurs langue ○ Glandes lacrymales (contingent du nerf V aussi) et salivaires SAUF la parotide donc innervation sécrétoire de la sublinguale et la submandibulaire Rq 2024 : évoqué mais pas traité dans le cours Un des seul nerfs (hors II et I) qui a un trajet intracrânien Nerf Origine : naît dans l’oreille interne, au niveau des récepteurs cochléo-vestibulair neurosensoriels jusqu’aux noyaux du TC. Ainsi on aura la e partie cochléaire pour l’audition et vestibulaire pour (VIII) l’équilibre. Trajet : entre dans le méat acoustique interne avec le VII et VII bis (paquet acoustico facial) puis passage par le trigone ponto-cérébelleux et se termine au niveau du sillon bulbo-pontique. Rq 2024 : évoqué mais pas traité dans le cours Ce sont des nerfs sensitifs, moteurs et végétatifs. Origine : face latérale de la moelle allongée Trajet : sortie du crâne par le foramen jugulaire entre l’os occipital et le rocher du temporal avec la veine jugulaire interne Nerfs mixtes Donnent de nombreuses branches (IX, X et XI) Rq 2024 : évoqué mais pas traité dans le cours Se situe au niveau du carrefour pharyngo-laryngé Innervations : ○ Moteur : Constricteur supérieur du pharynx Stylopharyngien Nerf ○ Sensibilité : glossopharyngie ⅓ post de la langue n (IX) Nasopharynx Trompe d’Eustache Caisse du tympan Pharynx buccal ○ Gustation : ⅓ postérieur de la langue ○ Végétatif Parotide (PAS LE VII) Barorécepteurs du sinus carotidien ○ Afférence du réflexe vélopalatin (réflexe de vomissement) Se situe au niveau du carrefour laryngo-pharyngé Très long nerf qui sort par le diaphragme pour aller dans l’abdomen Innervation : ○ Moteur Muscles du pharynx et larynx SAUF stylopharyngien (IX) et tenseur du voile du palais (V) ○ Sensibilité Pharynx Larynx Région rétroauriculaire Nerf vague ou Pavillon de l’oreille Dure-mère de la fosse postérieure pneumogastrique (X) ○ Gustation Base de la langue Repli glosso-épiglottiques ○ Viscéromoteur et sensitif coeur poumon gros vaisseaux oesophage estomac (sécrétion acide) grêle côlon transverse Rq 2024 : évoqué mais pas traité dans le cours Il a 2 cibles principales : Nerf accessoire ou ○ Sterno-cléido-mastoïdien (SCM) spinal (XI) ○ Trapèze C’est le nerf de la rotation de la tête. Si on a un torticolis, c’est un signe que l’innervation du XI est bloquée au niveau du SCM. Rq 2024 : évoqué mais pas traité dans le cours Nerf moteur (quasi pur) de la langue. Naît au niveau du sillon préolivaire de la moelle allongée, sort Nerf hypoglosse (XII) du crâne par le canal de l’hypoglosse creusé dans l’os occipital. Innervervation : ○ Moteur : tous les muscles de l’hémilangue homolatérale (SAUF 2) PARALYSIES OCULOMOTRICES (OU OPHTALMOPLÉGIES) Pour l’origine nucléaire : atteinte des noyaux oculomoteurs III, III accessoire, IV et VI donc à l’intérieur du TC 3 pathologies responsables : Nucléaires o AVC : atteinte de la vascularisation de la région 🡪 le noyau s’ischémie o Tumeurs qui compriment les noyaux oculomoteurs o Sclérose en plaques : atteinte dégénérative de SB Diplopie binucléaire o Vision double disparait à la fermeture de l’œil o Ou à minima : vision trouble Limitation de l’oculo-motricité lors de la commande volontaire ou de la poursuite automatique du doigt de l’examinateur Atteinte du tronc du nerf (III, IV ou VI) exclu le noyau dans son trajet Plein de pathologies qui peuvent comprimer les nerfs : tumeurs, anévrysmes, etc. Tronculaires Diplopie binucléaire o Vision double disparait à la fermeture de l’œil o Ou à minima : vision trouble Limitation de l’oculo-motricité lors de la commande volontaire ou de la poursuite automatique du doigt de l’examinateur Atteinte des centres de commande oculomotrice Paralysies de la latéralité par atteinte hémisphérique corticale (le malade « regardé sa lésion ») ou du tronc cérébral au niveau du Supranucléaires pont (le malade regarde sa « paralysie »). Rq 2024 : sur le diapo mais pas mentionné à l’oral Paralysies de la verticalité par atteinte de la partie supérieure du tectum mésencéphalique = syndrome de Parinaud (+ paralysie de la convergence) Atteinte du faisceau longitudinal médian Internucléaires Déconjugaison des yeux dans le regard latéral o L’œil en abduction est animé d’un nystagmus, tandis que l’autre œil ne passe pas la ligne médiane (mais les globes oculaires peuvent converger, ce qui témoigne de l’intégralité du noyau du III) NOYAUX PROPRES Ils sont disposés de façon symétrique le long des 3 étages du tronc Distribution cérébral (moelle allongée, pont, mésencéphale). Ils servent de relais aux grandes voies fonctionnelles ascendantes ou descendantes. Ils peuvent éventuellement filtrer et/ou transformer les informations cheminant par ces voies fonctionnelles. Fonctions Les noyaux gracile et cunéiforme (dans la moelle allongée) vont servir Exemples de relais à la voie lemniscale (voie de la sensibilité). Le noyau du colliculus inférieur va servir de relais aux voies auditives. SUBSTANCE RÉTICULÉE (FORMATION RÉTICULAIRE) Elle occupe la région tegmentale (centrale) de toute la hauteur du tronc cérébral (sur les 3 étages). Les grandes voies fonctionnelles passent plutôt en avant de la Localisation substance réticulée et les noyaux des nerfs crâniens sont en profondeurdonc en arrière de la substance réticulée. Elle se projette en haut vers le diencéphale et en bas vers la moelle spinale (portion latérale de la couche V de Rexed dans la corne dorsale). Elle est un mélange de substance grise (neurones/corps cellulaires) et de substance blanche (axones/fibres). Elle est compliquée à systématiser mais c’est un peu comme une coulée cellulaire qui est tout le long du tronc cérébral au centre. On arrive à distinguer des noyaux (amas de corps cellulaires) au sein de cette formation réticulaire, qu’on organise en 3 colonnes : ○ Groupe médial (ou interne) : Comprend la substance grise périaqueducale (sur les 3 étages) et les noyaux du raphé (médullo-pontiques) Interagit préférentiellement avec le cervelet ○ Groupe intermédiaire (ou central) dans lequel on distingue deux noyaux particulièrement importants : Noyau giganto-cellulaire (moelle allongée) à l’origine de fibres descendantes inhibitrices Noyaux réticulaires du pont à l’origine de fibres activatrices ascendantes ou descendantes (faisceau Organisation réticulospinal) ○ Groupe latéral qui comprend le noyau latéral de la moelle allongée et est très relié au cervelet On distingue 2 grands systèmes : ○ Système réticulaire ascendant intervenant dans la régulation de l’éveil et du sommeil Fonctions ○ Système réticulaire descendant intervenant dans la régulation du tonus musculaire, dans la nociception et la régulation viscérale (aussi régulées en fonction du niveau d’éveil de l’individu) CORTEX CÉRÉBRAL Au niveau histologique, Brodmann décrit une division cytoarchitectonique (division en aires) du cortex avec un soubassement fonctionnel car les zones qui ont un même regroupement cytoarchitectonique (=même taille et même forme de corps cellulaires) sont souvent tournées vers une même fonction. Ces aires de Brodmann sont nommées par des chiffres. Organisation Au niveau anatomique, on a 2 hémisphères séparés par une fissure longitudinale et reliés par des fibres de substances blanches, les commissures interhémisphériques comme o le corps calleux qui permet de faire passer une information d’un côté à l’autre o la commissure antérieure (CA) o la commissure postérieure (CP). Au niveau des hémisphères, on a 3 faces (latérale, médiale/interne et inférieure) et 3 pôles (frontal, temporal et occipital). Outre l’insula, tous les lobes vont avoir une représentation latérale et médiale. Chaque hémisphère est composé de lobes séparés par des sillons interlobaires. A l’intérieur de chaque lobe se trouvent des sillons intralobaires qui vont rediviser les lobes en différentes régions. Sillons interlobaires : ○ Sillon latéral sépare le lobe temporal en bas, des lobes frontal et pariétal en haut ○ Sillon central sépare le lobe frontal en avant, du lobe pariétal en arrière ○ Sillon pariéto-occipital sépare le lobe pariétal en haut, du lobe occipital en bas. Sillons intralobaires du lobe frontal ○ Sillon précentral parallèle et en avant du sillon central ○ Sillon frontal supérieur perpendiculaire au sillon précentral ○ Sillon frontal inférieur perpendiculaire au sillon précentral Face latérale Sillons intralobaires du lobe pariétal : ○ Sillon postcentral parallèle et en arrière du sillon central ○ Sillon intra-pariétal qui va se continuer au niveau occipital par le sillon intra-occipital (ou occipital supérieur). Sillons intralobaires du lobe temporal : ○ Sillon temporal supérieur qui va remonter dans le lobe pariétal ○ Sillon temporal inférieur Sillon cingulaire parallèle au corps calleux de l’avant vers l’arrière (appartient au lobe frontal, puis au lobe pariétal) Sillon pariéto-occipital Sillon central plonge légèrement sur la face interne Sillon calcarin purement occipital Face médiale Dans le lobe frontal : ○ Sillon olfactif contient des structures olfactives où chemine le bulbe olfactif ○ Sillon en H (ou en X) Dans le lobe temporal et occipital : ○ Sillon collatéral ○ Sillon occipito-temporal Face inférieure Sur face inf du cerveau, on voit tous les lobes à l’exception du lobe pariétal LOBE FRONTAL Région motrice entre les sillons central et précentral. Elle est composée de la région motrice primaire en haut et de la région motrice operculaire rolandique en bas, près du sillon latéral. (L’opercule c’est tout le cortex qui est autour du sillon latéral). Elle est aussi appelée gyrus précentral (M1). Région prémotrice en avant du sillon précentral Région préfrontale tout à l’avant du lobe frontal. Aucun sillon ne délimite les régions prémotrice et préfrontale. Gyrus précentral = région motrice Face latérale Gyrus frontal supérieur = F1 en avant du sillon précentral et au-dessus du sillon frontal supérieur. F1 est latéral et interne. Gyrus frontal moyen = F2 en avant du sillon précentral et entre les sillons frontaux supérieur et inférieur Gyrus frontal inférieur = F3 en avant du sillon précentral et en dessous du sillon frontal inférieur, jusqu’au sillon latéral. F3 comprend l’aire de Broca (seulement à gauche), une des aires du langage. L’aire de Broca est elle-même subdivisée en 3 parties : d’avant en arrière on a la partie orbitaire (aire de Brodmann 47), qui ne rentre pas dans le langage, et la partie triangulaire et la partie operculaire (aires de Brodmann 44 et 45). Ces deux dernières sous-régions correspondent à l’aire de Broca à proprement parler. Lorsque cette région est touchée, le patient est aphasique avec un manque de production des mots. Sur la face médiale, le sillon central déborde légèrement et le sillon cingulaire remonte et se termine dans le lobe pariétal en sillon marginal. On parle de lobule paracentral pour désigner la partie interne (médiale) du cortex qui entoure le sillon central à la fois sur le lobe frontal et sur le lobe pariétal (gyrus précentral + gyrus postcentral). F1 déborde depuis la face latérale, sur la face interne. Gyrus cingulaire entre le sillon cingulaire et le corps calleux. Gyrus précentral entre le sillon central et précentral Face médiale Gyrus droit ou rectus (F1) Gyrus orbitaires (portion orbito-frontale) antérieur, postérieur, médial et latéral. Ils occupent la majeure partie de la face inférieure du lobe frontal. Face inférieure LOBE TEMPORAL T1 (gyrus temporal supérieur) délimité en haut par le sillon latéral et en bas par le sillon temporal supérieur. T2 entre les sillons temporaux sup et inf. T3 en dessous du sillon temporal inf. Gyrus de Heschl, en arrière de T1 (gauche et droite) : zone de réception auditive primaire Aire de Wernicke : aire du langage Remarque : Lorsque l’aire de Wernicke (aire du langage dans le lobe temporal à gauche) est touchée, le patient fait de la jargonophasie, il parle tout le temps mais dit n’importe quoi. Tandis que lorsqu’un patient est touché au niveau de l’aire de Broca, il devient aphasique, avec un manque de production des mots. Ceci est lié au fait que l’aire du langage est juste à côté de l’aire de l’audition. Les sons sont pris en charge au niveau du cortex auditif temporal, au niveau du gyrus de Heschl (aire 42), puis sont transmis aussitôt à l’aire de Wernicke où une compréhension se fait, les sons Face latérale deviennent des mots. Les mots sont envoyés via un faisceau de substance blanche à travers le lobe pariétal jusqu’à l’aire de Broca, où les mots vont s’assembler pour former des phrases avec une syntaxe et une grammaire. Ces mots formés dans sa tête repartent vers la région centrale pour mettre en jeu, ses cordes vocales et avoir un langage articulé. C’est pour cela que lorsqu’un patient a une atteinte de Wernicke, il ne comprend plus rien donc jargonophasie tandis que lorsqu’un patient a une atteinte de l’aire de Broca, la compréhension est en partie préservée car Wernicke est intact, cependant il n’y a plus de production de phrase. T4 T5 au sein duquel on trouve des structures très particulières que sont l’hippocampe, l’amygdale et l’uncus Hippocampe : support de la mémoire épisodique Face médiale T3 T4 T5 avec à sa face interne, 2 étages : Face inférieure Il n’y a pas vraiment de limite entre les lobes temporal et occipital donc on parle souvent de : o T3-O3 = gyrus occipito-temporal latéral o T4-O4 = gyrus fusiforme o T5-O5 = gyrus occipito-temporal médial (T5 étant le gyrus parahippocampique et O5 le gyrus lingual) LOBE PARIÉTAL Gyrus postcentral (S1) limité en avant par le sillon central et en arrière par le sillon postcentral Gyrus pariétal supérieur limité en avant pas le sillon postcentral et en bas par le sillon intrapariétal Gyrus pariétal inférieur limité en avant par le sillon postcentral et en haut par le sillon intrapariétal. Il se divise en 2 régions : ○ En arrière, le gyrus angulaire autour de la remontée du sillon Face latérale temporal supérieur ○ En avant le gyrus supramarginal Ces 2 régions sont très importantes dans la conduction du langage. Gyrus postcentral Lobule paracentral (Gyrus précentral + Gyrus postcentral) Gyrus cingulaire Précunéus (prolongation du lobule pariétal supérieur, sur la face interne) Face médiale LOBE OCCIPITAL O1, O2, O3, avec en avant une continuité mal définie avec le lobe temporal. Face latérale O4-T4 : Gyrus fusiforme O5 : Gyrus lingual O6 : Cunéus Face médiale O3, O4, O5 Face inférieure INTRODUCTION La vascularisation est importante à connaître surtout pour comprendre les AVC. 2 grandes voies Une voie antérieure qui repose sur les artères carotides internes d’apport Une voie postérieure qui repose sur l’artère (tronc) basilaire, naissant de la réunion des artères vertébrales Ces deux systèmes d’apport sont interconnectés par un système anastomotique, appelé cercle artériel du cerveau ou de la base (autrefois appelé polygone de Willis) En permanence les branches des artères vont s’anastomoser entre elles, de manière à ce qu’il y ait le plus de continuité possible au niveau du cerveau. C’est une sécurité (comme les artères coronaires dans le cœur). Il y a la fois des anastomoses entre les voies antérieure et postérieure, mais aussi au sein de ces mêmes voies. Les artères cérébrales comportent à chaque fois un trajet basal (profond) et un trajet périphérique (au niveau du cortex) Trajets anastomosés ARTÈRE CAROTIDE INTERNE Segment cervical (C4-C1) : ○ Naît de la bifurcation de l’artère carotidienne en artère externe (pour la face et le cou) et interne au niveau de C4 et chemine dans le cou ○ Gagne la base du crâne selon un trajet assez superficiel en passant sous le bord antérieur du muscle sterno-cléido- mastoïdien (muscle du cou) Segment intrapétreux : ○ Pénètre ensuite dans l’étage moyen de la base du crâne en traversant le canal carotidien puis le foramen lacerum (trou déchiré antérieur), et passe dans le rocher Segment intracaverneux : ○ Pénètre ensuite dans le sinus caverneux (petit sinus de veines par lequel cheminent les nerfs crâniens III, IV, XI) et y décrit 4 segments un siphon puis plus en avant, traverse le toit du sinus caverneux. Elle se divise ensuite en ses branches terminales. Segment cérébral : ○ Dernier segment = entrée dans le cerveau Remarque : Avant d’arriver au cerveau, l’artère carotide interne n’abandonne aucune collatérale. Ainsi, elle chemine dans le cou mais ne vascularise aucun de ses composants. Elle est destinée au cerveau et à l’œil. Artère communicante postérieure Artère choroïdienne antérieure Artère cérébrale antérieure Artère cérébrale moyenne (ou artère sylvienne) : la principale et la plus grosse branche 4 branches terminales ARTÈRE VERTÉBRALE Va, avec son homologue, donner tout le système de la circulation postérieure L’artère vertébrale est composée de 4 segments : ○ V1 : de la naissance de l’artère subclavière au foramen transverse de C6 ○ V2 : de C6 à C3, en cheminant dans le canal transversaire creusé 4 segments dans les processus transverses des vertèbres cervicales. Puis, elle a un trajet en L pour traverser le foramen transverse de C2 puis C1. ○ V3 : se dirige en arrière et en dedans vers l’articulation atlanto-occipitale (entre l’atlas et l’os occipital). Il perce la dure-mère au niveau du foramen magnum. ○ V4 : après avoir contourné la masse latérale de l’atlas, chaque artère vertébrale traverse la dure-mère et traverse le foramen magnum, en arrière du clivus. Les 2 artères vertébrales (système postérieur) vont s’anastomoser sur la ligne médiane, près de la jonction ponto médullaire, pour former l’artère (tronc) basilaire qui va à son tour abandonner des collatérales pour le tronc cérébral et le cervelet. CERCLE ARTÉRIEL DE LA BASE Système d’anastomose entre le système antérieur carotidien (cérébrale Généralités antérieure, communicante postérieure) et le système postérieur vertébro-basilaire (cérébrales postérieures). L’artère carotide interne va abandonner l’artère communicante postérieure, qui va venir faire jonction avec la cérébrale postérieure, laquelle est l’artère de terminaison de l’artère basilaire. En effet, l’artère basilaire se divise en 2 artères cérébrales postérieures. Chaque cérébrale postérieure va donc être reliée au système antérieur par la communicante postérieure. Par ailleurs, les 2 artères cérébrales antérieures, qui naissent toutes les 2 de l’artère carotide interne, vont être reliées l’une avec l’autre par une autre communicante, l’artère communicante antérieure. Il y a donc une artère Distribution communicante antérieure et 2 artères communicantes postérieures. Ainsi, au niveau de l’artère cérébrale postérieure, on distingue un trajet qu’on appelle pré-communicant, c’est-à-dire avant la jonction avec l’artère communicante postérieure, et un trajet post-communicant. ARTÈRES CÉRÉBRALES ARTÈRE CÉRÉBRALE ANTÉRIEURE (ACA) Origine Artère carotide interne D’abord basale, l’ACA part vers la scissure interhémisphérique (grande scissure qui sépare les 2 hémisphères) en passant juste au-dessus du nerf optique. Elle s’engage dans la scissure interhémisphérique et rencontre ensuite la communicante antérieure qui va la relier à son homologue controlatérale Puis elle contourne dans son trajet superficiel et suit le corps calleux. Elle se termine par l’artère péricalleuse postérieure Trajet Durant tout son trajet, l’ACA abandonne de nombreuses branches, essentiellement pour la face interne du cerveau. Son trajet est donc très interne. Au niveau cortical (en violet) : ○ Toute la face interne des lobes frontal et pariétal ○ Partie supérieure de la face latérale des lobes frontal et pariétal ○ Gyrus droit à la face inférieure du lobe frontal Territoires de vascularisation Au niveau profond : ○ Grande majorité de du corps calleux : 7/8 antérieurs ○ Tête du noyau caudé (artère récurrente de Heubner) ○ Partie inférieure du bras antérieur de la capsule interne ARTÈRE CÉRÉBRALE MOYENNE (ACM) Origine ACI : l’ACM est la plus grosse branche de terminaison de l’ACI Au niveau basal : ○ Elle chemine d’abord dans l’espace perforé antérieur jusqu’ à l’origine du sillon latéral Espace perforé antérieur ○ Espace quadrilatère situé à la face inférieure du cerveau ○ Limité : En avant par les stries olfactives Trajet En arrière par le tractus optique Latéralement par l’extrémité médiale du fond du sillon latéral ○ Criblé de trous vasculaires correspondant aux branches centrales des artères cérébrales antérieure et moyenne. Au niveau superficiel : ○ Elle chemine dans le sillon latéral. Elle est donc la grande artère de la face latérale du cortex. Elle se termine tout en haut par l’artère du gyrus angulaire ○ Elle croise l’insula ○ Elle abandonne plusieurs branches ascendantes ou descendantes, pour les lobes frontal, pariétal, temporal ○ Terminaison : artère du gyrus angulaire Prend en charge la plus grosse partie de la face latérale du cerveau Au niveau superficiel (en jaune) de la face latérale (hors partie supérieure vascularisée par l’ACA) ○ Lobe frontal (dont base, hors gyrus rectus) ○ Lobe temporal ○ Lobe pariétal ○ Insula ○ Et au niveau de la jonction avec l’ACA il va y avoir des anastomoses entre les branches terminales des collatérales de l’ACA et de l’ACP Au niveau superficiel (en jaune) de la face inférieure ○ Tout le gyrus orbitaire du lobe frontal Territoires de ○ Toute petite partie très latérale de cortex temporo-occipital vascularisation Au niveau profond, on a avec les artères lenticulo-striées ○ Majorité de la substance blanche qui s’interpose entre les noyaux gris profonds = Claustrum ○ Capsules extrême et externe ○ Bras postérieur de la capsule interne ○ Putamen ○ Pallidum externe ○ Partie du noyau caudé ○ (On verra tout ce que ces termes désignent dans de prochains cours donc la prof passe assez rapidement dessus) ARTÈRE CÉRÉBRALE POSTÉRIEURE (ACP) Origine Artère basilaire : l’ACP est la branche terminale de l’artère basilaire Elle contourne le mésencéphale A un rapport très étroit avec le nerf oculomoteur (III) car celui-ci est entouré par l’ACP dans la pince artérielle du III ○ Signe classique : lorsqu’un patient a une atteinte du nerf crânien Trajet III d’un côté, avec une quasi-paralysie oculomotrice, il faut directement aller voir s’il n’y a pas un anévrysme au niveau de l’ACP qui viendrait comprimer le III. Elle se termine dans le lobe occipital, au niveau du sillon calcarin, par l’artère calcarine Au niveau superficiel (en vert) : ○ Régions temporales internes et occipitales internes ○ Grande partie de la région occipito-temporale inférieure ○ Petite partie latérale inférieure (T3-O3, moitié T2-O2) ○ Partie postérieure du corps calleux (splenium) ○ Gyrus cingulaire postérieur : isthme Territoires de vascularisation Au niveau profond : ○ Parties supérieures et postérieures du thalamus ○ Sub thalamus ○ Plexus choroïdes ○ Hippocampe ○ Pédoncules cérébraux