Ethologie et bien-être 3ème - PDF

Summary

Ce document présente les bases de l'éthologie et du bien-être animal, adapté à un niveau de 3ème. Il couvre les effets de la domestication sur le comportement des animaux et la notion de bien-être, avec une approche descriptive des systèmes comportementaux. Les concepts d'éthogramme et d'évaluation du bien-être sont abordés.

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Ethologie et bien-être 3ème 1 Chapitre 1 : Introduction Ethologie : = étude biologique des comportements animaux (y compris humains), dans l’environnement dans lequel ils vivent (naturel ou non) 1.1 Effets de la domestication /sélection artificielle sur le comportement = Modifications morphologiq...

Ethologie et bien-être 3ème 1 Chapitre 1 : Introduction Ethologie : = étude biologique des comportements animaux (y compris humains), dans l’environnement dans lequel ils vivent (naturel ou non) 1.1 Effets de la domestication /sélection artificielle sur le comportement = Modifications morphologiques : animaux de rente avec gabarit bcp plus imposant pour être rentable, cas des brachycéphales choisis pour leur morphologie atypique (alors que leur ancêtre est le loup qui est élancé et grand) = Modifications physiologiques : ex des poules pondeuses et des vaches laitières qui ont été sélectionnées pour produire bcp plus ou encore cycles de reproduction bcp plus fréquents. = Modifications comportementales : Animaux qui cherchent la proximité de l'homme (pour passer à des chiens avec un comportement plus proche de l'homme on a choisi le loup le plus proche de l'homme) ➔ Ces modifications ont eu un gros impact éthologique et comportemental Causes des modifications : = Modifications environnement : vit au quotidien avec l'homme, chgt de l'alimentation (plus de recherche alimentaire prcq elle est fournie par l'homme au quotidien) = Modifications de génotype : On a sélectionné certains types d'animaux car ils nous plaisaient morphologiquement = Variabilité : Notamment dans le comportement (ex des chiens qu'on a tiré pour le travail et les chiens pour la sécurité) 1.2 Notion de bien-être animal = Il s’appuie sur plein de notions différentes : ➔ Scientifiques ➔ Ethiques : Ex : droit d'élever des animaux de manière intensive pour l'alimentation humaine ? ➔ Culturelles : diffère d'un pays à l'autre (ex des chiens et chats mangé en Asie alors que c'est mal vu en Europe) ➔ Economiques : Ex : on veut mettre tous nos chevaux dans des hectares de prairies extérieures mais c’est un énorme coût d'acheter autant de terrain ➔ Religieuses ➔ Sociales ➔ Politiques 1 = Pas les mêmes normes de bien-être animal pour tous les animaux car elles diffèrent en fonction du type d’animaux : animaux de rente, animaux domestiques, animaux sauvages et animaux d’expérience ont des normes différentes Définition du bien-être animal de l’OIE : = « Le bien-être animal désigne la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l’entourent » = Basée sur les 5 besoins fondamentaux : ➔ Absence de faim, de soif et de malnutrition ➔ Absence de peur et de détresse ➔ Absence de stress physique et thermique ➔ Absence de douleur, de lésions et de maladie ➔ Possibilité pour l’animal d’exprimer les comportements normaux de son espèce = Cette définition n’est toutefois pas suffisante : ➔ Par ex, c'est impossible de priver un animal complètement de stress, personne ne peut vivre sans stress car sinon un ennui pourrait s'installer et toute modification possible de l'environnement pourrait être beaucoup plus brutale ➔ Par ex, si l'animal n'a jamais faim car on le nourrit quotidiennement, on pourrait perdre son cycle physiologique de digestion Bien-être animal : = Bilan des tentatives à un moment donné que l'animal effectue pour s'adapter aux conditions de son environnement (température et autres stimuli extérieur). L’animal dépense bcp d'énergie pour cela donc le bilan en sera impacté. Etat de stress : = état dans lequel se trouve dans un animal qui lorsqu’il est placé dans des conditions défavorables a mis en place des systèmes d'adaptation sans résultats suffisants. Situation de stress : = Toute situation défavorable dans laquelle on va placer un animal et qui va entrainer chez l'animal des réactions pour s'adapter à cette situation (Ex des examens : On va faire tout pour essayer de les réussir car on est hyper stressé) 2 Évaluation du bien-être animal : = Notion complexe dont l’évaluation est complexe. Elle se fait sur base de différents paramètres : ➔ Physiologiques : hormones de stress (adrénaline qui est l’hormone du stress rapide & cortisol qui est l'hormone du stress chronique : possibilité de doser le cortisol par prélèvements dans la salive ou dans matières fécales), tachycardie, halètements, … ➔ Ethologiques : anorexie, boulimie, ennui, surtoilettage/mauvais entretien des poils/plumes, bon sommeil/troubles du sommeil, … = Pour évaluer correctement il faut une bonne connaissance du comportement normal (Attention qu’il est impossible de reproduire complètement un comportement qui a lieu à l'état sauvage dans la captivité) Evaluation du bien-être animal avec un éthogramme : = Un éthogramme désigne « l'ensemble des formes stables de comportement recensées dans une espèce animale ». = On le définit également comme un « catalogue descriptif des activités motrices spontanées ou non d’un animal, et de leur articulation en séquences comportementales ». = Il est spécifique à chaque espèce (différent entre un chat et un lynx bien qu'ils soient tous les deux des félidés) 3 2 Chapitre 2 : Les systèmes comportementaux = Notion d’éthogramme : l'ensemble des formes stables de comportement recensées dans une espèce animale = Constitution d’un éthogramme : ➔ Dans un groupe ou par individu ➔ Pour un comportement donné (nombre, fréquence, qualité, durée, intensité présence/absence, latence (délai), déroulement des activités… ➔ Observation en direct, vidéo, transpondeur, GPS tracking, système Argos = Il existe différents comportements (cette liste ne suit pas un certain ordre et une certaine importance, chaque comportement a son poids et son importance) : ➔ Exploratoire ➔ Alimentaire ➔ Dipsique ➔ D’élimination ➔ Social ➔ Reproducteur ➔ De toilette ➔ De veille et de sommeil ➔ Thermorégulateur 2.1 Comportement exploratoire 2.1.1 Définition = Prise de contact d'un individu avec tous les éléments animés et inanimés de son environnement en l'absence de toute motivation particulière immédiate Attention : un animal qui recherche un partenaire n’est pas considéré comme un comportement exploratoire (il s'agit dans ce cas d'un comportement reproducteur) = Très développé chez le jeune et chez certaines espèces (Chien, porcs > autres espèces) 4 2.1.2 Les 3 phases du comportement exploratoire = Se rencontre chez toutes les espèces mais une phase peut être très courte pour une espèce mais très longue pour une autre 2.1.3 Buts du comportement exploratoire ➔ Percevoir le milieu ➔ S’y adapter ➔ Réponses appropriées aux modifications du milieu ➔ Améliore capacités d’apprentissage (chien) 2.1.4 Restrictions du comportement exploratoire = Si on empêche l’animal de faire son comportement ou que l’environnement dans lequel il évolue est trop pauvre ça peut entraîner des conséquences néfastes (causes de stéréotypies ou de réactions exagérées) 2.2 Comportement alimentaire 2.2.1 Définition = Recherche/reconnaissance et la gestion des aliments par l'animal = Spécifique à chaque espèce (car sur base du régime alimentaire) : ➔ Herbivore : mange bcp plus quotidiennement de grosses quantités ➔ Carnivore : recherche alimentaire peut prendre bcp de temps ➔ Omnivore : généralement a tendance à manger plusieurs petits repas sur une journée (mais moins longue durée que l'herbivore) 5 = Grosse différence avec le besoin alimentaire ! = Influencé par l’âge, la domestication/les techniques d’élevage (différent d'un chat et d'un félin sauvage) 2.2.2 Les 4 étapes du comportement alimentaire 1) Faim 2) Recherche de nourriture : dépense d’énergie 3) Reconnaissance de la nourriture 4) Ingestion de la nourriture (notion d’euphagie : les animaux sauvages mangent pour être rassasiés et ne vont pas surconsommer leur nourriture. Ce qui est le contraire des animaux domestiques qui sont habitués à surconsommer et ont perdu cette notion d'euphagie) 2.2.3 Perturbations du comportement alimentaire = Plusieurs facteurs influencent le comportement alimentaire : ➔ Disponibilité ➔ Aliments de faible qualité (cas des herbivores qui vont manger souvent car fourrages pas très riches) ➔ Appétibilité ➔ Habitudes alimentaires (animaux qui mangent trois fois par jour et dont on donne plus souvent à manger) ➔ Eau de boisson (animal qui n'a pas d'eau à boire va parfois chercher à manger des animaux plus humides pour s'hydrater) ➔ Stress ➔ Facteurs sociaux (compétitivité entre différents individus d'une même espèce par ex animaux grégaires qui ont font toutes leurs activités ensemble) ➔ Inanition (privation d'aliments qui peut entraîner des faiblesses, des maladies voire la mort) ou obésité (accumulation excessive de graisses corporelles qui résulte souvent d’une consommation de calories supérieure aux calories dépensées) 2.2.4 Apprentissage du comportement alimentaire = Nombre de repas, mode de distribution (nombre de gamelles pour chaque chat dans une maison) 2.2.5 Particularités d’espèce = Durée d’ingestion : ➔ Cheval > bovin (le cheval mastique énormément car pas de rumination) ➔ Chat > chien (une fois qu'il a tué sa proie le chat prend son temps pour la manger, pour le chien ça vient du loup chassant en meute et qu’il doit manger le plus vite possible pour laisser à manger aux autres individus de sa meute) 6 = Coprophagie (anormale sauf chez le poulain : il fait cela pour réingérer des matières fécales d'un adulte qui contiennent de bonnes bactéries lui permettant de bien digérer les aliments) = Echange buccal ➔ Lait de jabot (chez les oiseaux) ➔ Régurgitation d’aliment (ex des loups ou encore de certaines chiennes) = Caecotrophie (cas du lapin qui fait deux types de crottes différentes : certaines sont sèches et dures alors que les caecotrophes sont collantes et humides et il réingère celles-ci car contiennent des protéines microbiennes, certaines vitamines B, bcp d'eau, …) 2.2.6 Anomalies du comportement alimentaire = Coprophagie : Consommer des matières fécales = Obésité : facilitation sociale, syndrome de la vache grasse (mix de vaches ayant différents stades physiologiques comme des génisses qui ne mangent pas bcp avec des vaches enceintes qui mangent donc énormément pendant la gestation. Les génisses finissent par surconsommer aussi par influence de cela) = Géophagie : manger tout ce qui se trouve au sol = Pica : manger des choses non alimentaires (cailloux, objets métalliques). C'est à la fois comportemental mais aussi à cause de carences alimentaires en minéraux (ex des bovins qui lèchent des barres métalliques) = Trichophagie : Consommer des poils = Cannibalisme (manger individu de son espèce) et cronisme (mère qui mange ses propres jeunes) = Têtage réciproque : Suite à la séparation dès la naissance de leur mère, les veaux n’ont pas eu la possibilité de pouvoir téter les mamelles de leur mère. Ce manque fait qu’un comportement de tétage réciproque peut apparaître (et persister à l’âge adulte) : Ils commencent à téter certaines parties du corps d’un autre individu (par ex les mamelles qui finissent par leur apporter du lait) 7 2.3 Comportement dipsique 2.3.1 Définition = phase de reconnaissance et d'ingestion d'eau de boisson 2.3.2 Étapes 1) Soif : sensation d’inconfort et de sécheresse buccale 2) Reconnaissance (stimulation) : Eau est reconnaissable par ➔ L’odeur ➔ L’absence de goût ➔ L’aspect limpide ➔ L’écoulement de l'eau (influence l'appétence) 3) Ingestion volontaire fortement influencée par ➔ L’alimentation : si aliment consommé est plus humide, concentration en sel de l'aliment ➔ Température : si plus chaud on boit plus d'eau ➔ Espèces : animaux en bergerie qui quand il gèle consomment de la rosée du matin (pour se constituer des réserves en eau) 2.3.3 Adaptations ➔ Disponibilité nulle en eau & Constitution de réserves 2.3.4 Conditionnement ➔ Ex du passage du biberon à la gamelle (on met la gamelle en dessous du biberon et on en fait couler pour habituer l’animal à boire de l’eau dans sa gamelle) ➔ Ex d’habituer les animaux à actionner une pédale pour avoir une distribution d’eau 2.3.5 Mesures de précaution ➔ Sources de contamination : eaux souillées, contaminés par des rats sauvages (risques de Leptospirose) ➔ Accès permanent : Attention au risque d'eau congelée on peut dans ce cas utiliser de la frigolite (ralentit la congélation de l'eau), boule dans l'eau qui bouge 8 2.3.6 Influences sur le comportement dipsique = Influencé par : ➔ Espèce ➔ Alimentation (sèche versus humide, taux de NaCl…) ➔ Température (eau chaude est une fausse bonne idée car elle se fige bcp plus vite quand elle se congèle) ➔ Activité : si animal se dépense bcp ➔ Statut physiologique : Vache tarie (ne produit plus de lait) produit 40l/j versus vache en lactation qui produit plus de 100l/j ➔ Appétence de l’eau : chat très sensible à cause de ses vibrisses = Pas nécessairement influencé par le poids de l’animal 2.4 Comportement d’élimination 2.4.1 Définition = défécation et miction des matières fécales et urines 2.4.2 Mécanismes réflexes = Distension de la vessie, activités du sphincter. Ils sont contrôlables chez certains animaux (on peut apprendre cela au chien) mais incontrôlable chez les oiseaux, les bovins. Au départ ils ne sont pas présents chez les espèces nidicoles (c'est grâce à la mère que l'animal va apprendre à bien le faire). 2.4.3 Postures spécifiques = Elles dépendent de : ➔ Espèce ➔ Sexe : chat mâle qui va uriner d'une certaine manière pour marquer son territoire ➔ Individu : préférences de certains chiens de se mettre dans telle position 9 2.4.4 Lieux ➔ Au hasard : déjections au hasard dans l'enclos même si à un endroit ça pourrait être plus concentré (dans zones de repos ou de nourrissage par ex) ➔ Précis : cas du porc qui a une zone d'élimination éloignée de sa zone de nourrissage 2.4.5 Moyen de communication = Olfactif, phéromones ➔ Ex du flehmen du cheval : Il ouvre la bouche et relève les lèvres pour inhaler des odeurs. Il brasse un max d'air pour que les molécules des matières fécales et de phéromones arrivent à l'intérieur de son organisme pour qu'il les sente. Cela leur permet d'obtenir des informations olfactives importantes pour leur comportement social et reproductif. 2.4.6 Conditionnement & contraintes sociales ➔ Conditionnement : par les mères ou humain ➔ Contraintes sociales : si porcelet n'a pas vu sa mère bien déféquer dans l'environnement possible qu'il ne sache pas bien le faire plus tard 2.5 Comportement social 2.5.1 Définition = Toutes les interactions ayant lieu entre deux ou plusieurs individus (indépendant de la reproduction) 2.5.2 Développement = Se fait par la socialisation : ➔ Intraspécifique : Elle est basée sur l’imprégnation néonatale (premières semaines de vie ou la mère et autres individus de l'espèce vont s’occuper de la socialisation de l’individu) ➔ Interspécifique : va définir les espèces amies, les espèces prédateurs, les espèces proies Étapes : ➔ Moyens de communications, règles de vie ➔ Attraction : reconnaissance des « amis » et enregistrement ➔ Aversion : néophobie-prédateurs-proies 10 Exemple du chiot : Espèce nidifuge Espèce nidicole ➔ Sortent plus vite mais deviennent ➔ Restent au nid donc socialisation bcp donc très vite plus méfiantes plus lente ➔ Ex des cobayes, grands herbivores ➔ Ex des lapins, de certains oiseaux, (chevaux et vaches) chiens, chats 2.5.3 Moyens de communication Communication : = L’émission par un animal d’un signal qui provoque une réponse de la part d’un autre animal ➔ Volontaire (Ex un cri et autres sons vocaux) ou non (phéromones, dilatations des pupilles, redressement de poils sur le dos) ➔ Intraspécifique ou interspécifique ➔ Organes des sens : Important pour émettre et recevoir les signaux 11 2.5.3.1 Communication olfactive = Dépendante de : ➔ Espèce : plus développée chez certaines espèces ➔ Facteurs environnementaux : très dépendant chez rongeurs (les odeurs de leur substrat peuvent influencer leurs comportements) ➔ Facteurs intrinsèques : Propres à chaque espèce, chaque animal. Par ex, certains traitements influencent l'odeur de l'animal notamment Phéromone : = Substance chimique sécrétée par un individu dans le milieu extérieur et capable d'être perçue olfactivement par un autre individu et de déclencher chez lui une réponse comportementale ou physiologique = Sources : Matières fécales, urines, Glandes sébacées, salivaires ou sudoripares. Localisations variées. = Différents des hormones (restent à l'intérieur de l'individu) alors que les phéromones sont à l'extérieur = Les phéromones sont très spécifiques et donc ne peuvent être senties que par un individu de la même espèce (différent des molécules olfactives senties par tout le monde). = Perçues par l’organe voméro-nasal. Pas loin des fosses nasales chez certaines espèces. Il effectue le brassage des molécules olfactives et phéromones pour bien les sentir. = Les phéromones sont dispersées dans l’air, déposées sur des objets, sur d’autres animaux ou sur l’individu lui-même (boucs qui urinent dans leur barbichette pour transmettre les phéromones près des femelles) = On parle souvent des phéromones dans le cas d’une communication olfactive. Elles peuvent déclencher plein de réactions différentes comme la peur, la fuite, des réactions comportementales/de reproduction (effet « mâle ») 12 2.5.3.2 Communication auditive = Sons : ➔ Vocaux : avec cordes vocales ➔ Non vocaux : animal qui tape du pied au sol, claquement du bec chez cigognes, ronronnement chez chats, cheval qui fait vibrer ses lèvres = Audiogramme (variable d’une espèce à l’autre : chaque animal peut capter des fréquences de sons différentes. Certains vont en capter des très basses et certains des très hautes) 2.5.3.3 Communication visuelle = Champ visuel : portion de l'environnement captée par l'animal ➔ Si champ visuel devant la face : champ visuel bcp plus étroit (cas des prédateurs) ➔ Si champ visuel sur les côtés : champ visuel bcp plus vaste (cas des proies) = Vue binoculaire : ce qu'on voit avec nos deux yeux ➔ Plus important chez prédateurs car il doit bien capter son type de proie à proximité ➔ Chez herbivores plus vaste car même s'il voit un canidé (peu importe l’espèce) au loin il sait que c'est un danger dans tous les cas = Sensibilité : ➔ À l’éclairement (cellules à bâtonnets-vision nocturne) : Ex des espèces nocturnes ➔ Chromatique (cellules à cônes) : Ex du chien qui ne voit pas le rouge = Elle se fait par l’intermédiaire de signaux émis par l’animal : ➔ Attitude corporelle (position, postures du corps) ➔ Mimiques faciales (port des oreilles, contraction musculaire du museau) ➔ Port de la queue (queue qui bouge ou toute droite) ➔ Piloérection 13 = Il existe chez certaines espèces des renforcements morphologiques qui aident la communication visuelle : ➔ Crinière : Rend un animal plus imposant ➔ Plumage : Indique l’état de santé d’un oiseau notamment ➔ « Miroir » des cervidés : bas de la queue et fin du corps qui sont blancs. Il redresse la queue quand il est en danger pour que les autres individus voient son miroir. Attention aux signes qu’on envoie à un animal : = Chien dans un coin et stressé : contourner et ne pas arriver en ligne droite, ne pas le fixer des yeux, ne pas tirer la langue, ne pas bailler, ne pas caresser sur la tête (gros signe de dominance chez le chien). Si chien stressé, se lèche la truffe : ce sont des signaux que quand on voit il faut arrêter. 2.5.3.4 Communication tactile = Peu étudiée chez les mammifères (insectes +++ : cas des fourmis ou on dirait qu'elles se percutent alors que c’est une forme de communication pour elles) = Utilisées en pratique (équitation) = Relations privilégiées (de nettoyage, pause de la tête l'un sur l'autre) : ➔ Mère-jeune ➔ Paire de chevaux ➔ Couple mâle-femelle ➔ Fratrie 14 2.5.4 Cas d’un comportement agonistique = Permet de résoudre un conflit avec un autre animal. Il peut prendre ≠ formes : Menace, agression, combat, retrait, soumission, … = Combats (ne vont pas toujours jusqu'à la mort de l'animal) : ➔ Intraspécifique (ritualisé) : établir une hiérarchie et une dominance avec une même espèce ➔ Interspécifique (proie-prédateur) : va au bout des choses (risque fort probable de mort d’un des deux individus) = Agressions ou comportements agressifs : Intraspécifique ou interspécifique. Ce sont plus des troubles du comportement ou des séquences d’agressivité (le contexte va être influent dessus). 2.5.5 Structures sociales 2.5.5.1 Structures sociales & lieux Domaine vital : = Ensemble des lieux qu'un animal fréquente au cours d'une période donnée pour y réaliser ses activités = Surface/Volume/Structure spatio-temporelle = Dépendant de 4 facteurs : ➔ Taux métabolique basal : si animal a des besoins énergétiques très importants il va rechercher des ressources un peu partout ➔ Qualité de l’environnement : si environnement très riche le domaine vital peut être plus restreint. Si pas assez de ressources au même endroit le domaine sera vital plus grand ➔ Poids corporel : gabarit de l'animal joue également dessus ➔ Régime alimentaire : herbivore trouve plus facilement de la nourriture au même endroit qu'un carnivore qui doit parcourir plusieurs kilomètres Territoire : = Portion de l'espace défendue ou marquée par l'animal = Le territoire fait partie du domaine vital (une partie ou sa totalité) = Dimension sociale : Car c’est là où se passent les principales interactions sociales des animaux. Un animal très territorial peut être plus agressif. 2.5.5.2 Structures sociales & distances Distance interindividuelle : = Écart minimum entre individus = Mesures qui varient entre les espèces (fct° qu'elles soient grégaires ou pas) = Importance de prendre ça en compte en termes de BEA car si cette distance n'est pas respectée ça peut potentiellement augmenter le stress entre les individus. 15 Distance sociale : = Distance maximale entre un individu et son groupe (pas normal qu'un animal grégaire soit éloigné de son groupe ?) = Ces distances varient en fct° de l'activité (ex : distance sociale d'un bovin en repos est de 2-3 m distance sociale d'un bovin en train de pâturer est de 5-10 m) Distance de fuite : = Distance à laquelle un animal laisse s’approcher un prédateur ou l’homme 2.5.5.3 Structures sociales : Classification d’espèces = Les classifications d’espèces intègrent plusieurs facteurs : ➔ Comportementaux : liés à l'espèce et à certaines activités de l'animal (de reproduction par ex : il varie d'une espèce à l'autre) ➔ Environnementaux (ou écologiques) : ressources alimentaires, ressources en eau (si très limitées animaux se rassemblent au même endroit) = Plusieurs types de structures sociales (Une multitude de cas et pas toujours très clair) : ➔ Solitaires : ex des chats, félins sauvages, hamsters, orang-outan (cas exceptionnel car ils sont semi solitaires : ça varie en fct° de la région où ils vivent) ➔ Vivant en couple : Espèces monogames (sous base de la reproduction), les jeunes ont pour l'habitude de rester la première année à vivre avec leurs parents. Ex : loups, primates (gibbons & ouistitis) ➔ Mâles polygames et territoriaux (par défaut les femelles ne le seront pas elles ne vivent pas avec les mâles mais en petits groupes de femelles célibataires) : ex des lapins, ânes, lions, morses, wallabys ➔ Mâles polygames et territoriaux uniquement pdt la reproduction (d'un coup ils deviennent agressifs pendant cette période) : ex de certaines espèces de cervidés, chamois, antilopes, moutons ➔ Mâles polygames, non territoriaux et solitaires pdt la reproduction ➔ Vivant en harem (un mâle pour plusieurs femelles) : ex des chevaux, babouins ➔ Vivant en groupes mixtes : plusieurs mâles et plusieurs femelles (tous les âges représentés dans un groupe) pas de territorialité et d'agressivité. Ex : bovins, bisons, poules, qq espèces de primates (bonobos) Le cas particulier de l’eusocialité : = Mode sophistiqué d’organisation sociale répondant au minimum à 3 critères : ➔ Constitution de castes reproductrices et non reproductrices (dans notre grand groupe d'individus certains vont se reproduire et certains ne sont pas destinées à se reproduire) ➔ Elevage collectif des jeunes ➔ Vie communautaire au sein d’une colonie où s’exerce la complémentarité des individus (chacun a son rôle dans sa colonie : ouvriers, nourrices, reproductions) ➔ Co-existence des générations = Ex : insectes, rat taupes nus, (pas suricates car ils ne cochent pas assez de critères) 16 2.5.6 Organisation de la vie en groupe 2.5.6.1 Relations privilégiées = Choix mutuel/réduction de la distance interindividuelle (Ex : 2 frères au sein d’une portée, rapprochement de 2 individus dans un même groupe) 2.5.6.2 Facilitation sociale (// mimétisme) = L’exécution d’un comportement par un animal déclenche ce même comportement ou augmente son intensité ou sa fréquence chez les autres animaux du groupe (Chez espèces grégaires c'est un effet de groupe). = Ex : bovin qui va manger au râtelier et suivi par le reste de son groupe, un cheval qui se déplace et les autres finissent par le suivre, chien qui aboie et qui est suivit par les autres chiens de son quartier, mouvement de panique d'une poule qui fait paniquer les autres poules, …. 2.5.6.3 Hiérarchie de dominance = Etablissement de rapports dominant/dominé au sein d’un groupe (Animaux α et ω) = Objectifs d’une hiérarchie : ➔ Limiter les conflits : Elle évite la compétition alimentaire car les individus dominants mangent en premier et les autres en dernier ➔ Contribuer à la stabilité et la cohésion du groupe : Elle assure la survie de l'espèce car s’il n’y avait pas de hiérarchie de reproduction tous les animaux se battraient au quotidien sans avoir de beaux progrès de reproduction de leur espèce ➔ Optimiser les lieux occupés et les ressources (Ex : seul le mâle dominant peut avoir la plus belle tanière chez les loups mais ça évitera que tous les individus du groupe commencent à se battre pour) = Dépend de plusieurs facteurs : ➔ L’état de santé de l'animal ➔ L’âge ➔ L'expérience (du combat, de l'intimidation) ➔ Les attributs : plus grands bois du cerf mâle reproducteur, plus belle crinière du mâle lion dominant ➔ Le tempérament/caractère de l'animal ➔ L’État hormonal (castration influence bcp une structure sociale !) = Différents types de hiérarchies : Hiérarchie triangulaire, hiéarchie linéaire, meute (cas à part) 17 2.5.6.4 Autres types d’organisation de groupes = Ex des vaches : Elles se mettent en file à l'heure de la traite et elles s’organisent pour avoir un certain ordre de passage qui est fait en fonction de leur production physiologique de lait : Celles qui passent en première vont produire beaucoup plus de lait que les autres (cet ordre est fait sans conflit juste par habitude) = Ex des porcelets qui doivent s’allaiter : Les porcelets plus vivaces, plus réveillés et de meilleurs caractères prennent les meilleures mamelles pour se nourrir (et une fois qu'il a trouvé sa mamelle/tétine le porcelet ne change pas de tétine aucun porcelet ne va pas prendre sa place). Ça les aide à que chacun puisse bien se nourrir sans bataille. = Ex des chevaux : Il y a quelques animaux leaders qui initient les comportements (par ex des vieilles femelles avec plus d'expérience) : Par ex l’animal leader initie le rassemblement de la femelle et son petit avec le reste du troupeau. 18 2.6 Comportement reproducteur = La survie de l’individu n’en dépend pas mais il sert à la perpétuation de l’espèce (individu ne doit pas à tout prix de se reproduire pour survivre) 2.6.1 Déroulement de la reproduction Étapes : ➔ Puberté (pour mâle et femelle) : début de l’activité du système reproducteur qui n’est pas toujours accompagnée de comportement sexuel ➔ Maturité sexuelle : période pendant laquelle le mâle peut inséminer de manière féconde et femelle capable de mettre bas à des jeunes (survient après la puberté) La période de reproduction : = Une période de l’année qui influencée par plusieurs facteurs : ➔ La photopériode : allongement/raccourcissement des jours a une influence sur le cycle hormonal ➔ Les facteurs climatiques (déterminent les disponibilités alimentaires) ➔ « L’horloge interne biologique » : Si animal délocalisé dans une autre région il peut rester habitué à sa période de reproduction de l’autre région ➔ La domestication : Aujourd’hui on sait synchroniser la reproduction d'animaux domestiques Capacités sexuelles mâles Capacités sexuelles femelles ➔ Continue ➔ Cycles œstraux/chaleurs/œstrus ➔ Diminue avec l’âge et en dehors des ➔ Ovulation spontanée ou induite par périodes de reproduction accouplement (chatte, lapine, furette) ➔ Agressivité et compétitivité augmentent en ➔ Nombre de cycles par an dont la durée période de reproduction varie selon les espèces 2.6.2 Le comportement sexuel = Importance des organes des sens qui sont déterminants : ➔ Odorat (déterminer les femelles en chaleur grâce aux phéromones et molécules olfactives) ➔ Ouïe (pour entendre les vocalises en parade par ex) ➔ Vue (pour observer les comportements reproducteurs mis en place) ➔ Toucher (becquetage des oiseaux, mâle qui monte sur la femelle sans pénétration pour stimuler un accouplement) Anomalies du comportement sexuel : ➔ Mâles : Comportement faible ou nul, problème de monte (mâle a des douleurs ou ne sait pas comment s'y prendre ou excitation trop importante), comportement excessif (animal qui monte des choses inanimées pour exprimer son comportement sexuel) ➔ Femelles : Chaleurs silencieuses, comportement excessif (femelles nymphomanes = femelles avec comportements sexuels très fréquents) 19 2.6.2.1 Phases du comportement sexuel Comportement précopulatoire : = Objectifs : ➔ Synchroniser réactions du mâle et de la femelle ➔ Augmenter la fertilité ➔ Période de rut (impulsion très forte & période de repro courte pour stimuler au max les capacités reproductrices) = Activités : ➔ Mâles : Exploration du troupeau, recherche des femelles réceptives, flairage et léchage de la vulve, flehmen, vocalisations particulières,... ➔ Femelles : Exploration accrue, diminution des productions, recherche du mâle, mictions, vocalisations particulières, … Comportement copulatoire : = Activités : ➔ Mâle : suite à l’immobilisation de la femelle monte, intromission et éjaculation ➔ Femelle : en posture copulatoire (lordose = position pour faciliter l'intromission du mâle) = Variabilité d’espèce = Au sein d’une même espèce mais quelques espèces inter-espèces Comportement postcopulatoire : = Accouplement souvent interrompu avec l’éjaculation (Excepté chien ou perdure un peu). Puis mâle et femelle se séparent ou restent proches quelques temps (dépend d'une espèce à l'autre) 2.6.3 La parturition ou mise-bas / !/ gestation pour un animal (grossesse) & mise bas pour un animal (accouchement) = Pré-partum : Agitation, isolement par rapport au groupe, construction du nid, comportements particuliers = Le part : ➔ Position de mise-bas qui diffère d’une espèce à l’autre : décubitus latéral chez jument, position couchée chez chien ➔ Durée dépend d'une espèce à l'autre, elle a surtout lieu durant la nuit 20 = Post-partum : ➔ Délivrance : expulsion des enveloppes fœtales et des placentas (arrière-faix) ➔ Placentophagie : Femelle consomme le placenta pour éviter d'attirer des prédateurs et placenta riche en nutriments (assez important pour femelle qui a besoin d'énergie après sa mise basse et qui ne veut pas se fatiguer à aller chercher de la nourriture pour veiller ses jeunes), de plus ça permet une meilleure hygiène sanitaire au niveau du nid 2.6.4 Comportements paternels et maternels Mâle : = Comportement paternel si espèce en couple : ➔ Aide à la couvaison (cas des manchots) ➔ Nutrition des jeunes (oiseau qui régurgite son lait de jabot aux jeunes) ➔ Protection du nid, défense contre les prédateurs ➔ Partenaire de jeux Femelle : = Comportement maternel plus développé dans la plupart des espèces ➔ Principale source d’apprentissage initial : le jeune s'identifie à sa maman (période néonatale) ➔ Déclenchement (hormonal) par libération d’œstrogènes et/ou présence des nouveau-nés ➔ Disparition après quelques heures si absence de jeunes (soucis dans le cadre d'une césarienne il faut donc laisser les jeunes près d'elle tout de suite et ne pas attendre qu'elle soit seulement réveillée) ➔ Attachement de la mère envers SES jeunes (reconnaissance) ➔ Agression envers les autres jeunes = Manifestation du comportement maternel : ➔ Léchage : nettoyage, reconnaissance, thermorégulation, stimulation défécation-miction (chez nidicoles besoin de la stimuler mécaniquement) ➔ Allaitement (colostrum puis lait) ➔ Durée et fréquence variables ➔ Initiation alimentation ➔ Protection (prédateurs, intempéries, froid, hygiène) = Anomalies : ➔ Absence totale de comportement maternel, comportement faible ou abandon des jeunes qui est du à plusieurs raisons : dérangement de la femelle à la mise bas, séparation des jeunes de la mère trop tôt après la mise-bas, le fait qu'on retire les odeurs du jeune (par ex quand on lave un agneau atteint de diarrhées néonatales, la mère ne reconnaissant pas l'odeur de son petit elle va le rejeter comme un intru) mère épuisée par la mise bas, peur du jeune car mère pas prête à assurer la maternité (trop jeune ou pas assez mature), femelle en dénutrition (pas assez forte pour nourrir les jeunes et avoir la force de s'en occuper), problème hormonal ➔ Refus d’allaitement : à cause de mammites, jeune trop vif qui mord trop fort les mamelles ➔ Agressivité : Si femelle primipare elle n’est parfois pas assez mature pour s’occuper de ses jeunes donc elle peut les taper de la tête, faire des morsures (chez carnivores) ➔ Vol d’un jeune : va perturber la mère ou quand elle les vole elle-même elle n’est parfois pas adaptée à s'occuper de lui 21 2.7 Comportement de toilette = Manière dont les animaux apportent des soins à la surface de leur corps. On parle également de grooming qui peut être de plusieurs types : selfgrooming (animal se nettoie lui-même), allogrooming (un individu nettoie un autre sans que ça soit réciproque), mutualgrooming (deux individus se nettoient mutuellement en même temps) = Ex : léchage, roulage dans sable/boue/poussière, prendre des bains d'eau, grattage, dépouillage, utilisation des pattes, frottement contre des objets, secouements, … = Avantages du nettoyage : enlever les poussières et autres saletés, retirer les ectoparasites, enlever les débris et peaux mortes, … = Autres objectifs que le « nettoyage » : ➔ Allo-grooming est une forme de facilitation sociale car il réduit l’agressivité au sein d’un groupe, il réduit les harcèlements entre individus et augmente le solidarité, cohésion, stabilité du groupe (hiérarchie entre les individus) ➔ Ex : tensions entre macaques puis en se dépouillant entre eux ça calme les tensions car ça les canalise sur autre chose que l'agressivité Influences sur le comportement de toilettage : ➔ Si on empêche le comportement : perturbation bien-être animal (Ex : vache à l’attache en élevage qui ne peut donc pas se nettoyer est une grosse atteinte à son bien-être) ➔ Si comportement diminue : Diminution du toilettage et indique un souci de santé ou du stress ➔ Si comportement augmente : C’est souvent un comportement de redirection (stéréotypies si léchage au même endroit), ennui, animal mal dans sa peau, parasitisme sur la peau, problèmes de peau (otites, corps étrangers). Remarque : ne pas disputer un animal se léchant tout le temps est une mauvaise idée car ça va renforcer l'attention qu'on lui porte il va donc encore plus se lécher 22 2.8 Comportement de veille et de sommeil = Déterminé par le rythme biologique = La phase de veille est une phase où l’animal est encore en état de vigilance optimale. Si anesthésie on aura une perte totale de conscience. État de vigilance : = Animal réveillé et conscient, il perçoit tous les éléments présents dans son environnement. 2.8.1 Sommeil Sommeil : = Phase pendant laquelle l’animal est endormi. Il ne perçoit plus tout ce qu'il y a danss son environnement (mais peut être réveillé par des stimuli extérieur). Phase avec relâchement musculaire, perte d'équilibre. = Absolument vital ! Causes du sommeil : ➔ Induit par fatigue musculaire (récupération physique) et mentale (récupération mentale pour fatigue psychologique) ➔ Cycle de l’espèce : nocturne (vit la nuit, diurne (vit le jour) ➔ Immobilité ➔ Diminution des stimuli (si pas de petit stimulus tendance à s'endormir vite) ➔ Molécules chimiques (anesthésiants, tranquillisants) Stades du sommeil : ➔ Somnolence : Animal encore conscient de ce qui a autour de lui mais commence à sentir des signes de fatigue ➔ Phases d’endormissement : Microphases d'endormissement apparaissent ➔ Sommeil typique ou lent : Phase de récupération qui consiste en la diminution de l'activité des organes et du métabolisme (ralentissement rythme cardiaque, muscles relâchés) ➔ Sommeil paradoxal ou rapide : phase de sommeil où cerveau est hyperactif (on rêve pendant cette phase) il envoie parfois des signaux dans nos muscles (on est donc parfois hyperactif en bougeant nos membres la nuit). Ce sommeil est très important car la mémoire se consolide pendant le sommeil paradoxal. Remarques sur le chien : Chien peut parfois aboyer durant son sommeil (c’est normal). Parfois contracture des muscles de la face pendant le sommeil (cas d'un brachycéphale). Les phases de sommeil sont parfois perturbantes donc laisser animal dormir (ex du Chien qui rêve qu'il attrape un lapin il bouge bcp dans son sommeil alors le proprio le réveille mais il se fait mordre car le chien croit que c'est lapin de son rêve) Positions de sommeil : = Elles sont variables en fonction : ➔ De l’espèce : Chien (parfois couché, parfois debout), cheval (debout si sommeil lent et décubitus si sommeil paradoxal), bovins (décubitus latéral ou couchés) ➔ Du type de sommeil : sommeil lent (animal en décubitus latéral), sommeil paradoxal (animal complètement replié, décubitus latéral total) 23 Durée du sommeil : ➔ Variable selon les espèces : 3 h chez cheval, 4-5 h chez bovins, 8h chez cochon, 12 h chez chien, 18 h chez chat ➔ Variable selon l’individu : Mode de vie de l'animal va influencer (ex si chien de travail il dormira uniquement la nuit alors qu'un chien seul à domicile aura l'habitude de dormir bcp plus) ➔ Diminue avec l’âge (surtout pour le sommeil paradoxal) : Certaines phases finissent par disparaître Sommeil cyclique : ➔ Nombre de cycles veille-sommeil : Normalement une fois par nuit phase de sommeil (mais parfois on fait des siestes chez humain) ➔ Nombre de cycles sommeil typique-sommeil paradoxal (mono/polyphasique) : Phases polyphasiques chez certaines espèces (CN & CT par ex) 2.9 Comportement thermorégulateur Thermorégulation : = Tous les mécanismes qui permettent aux animaux de maintenir leur température corporelle constante avec d'étroites limites de variation. Grands groupes : = Poïkilothermes (reptiles, insectes,...) : Température corporelle qui n’est pas constante et varie en fonction de la température du milieu ➔ Les poïkilothermes sont également ectothermes (se dit des animaux qui, ne produisant pas de chaleur interne, dépendent des sources extérieures de chaleur pour augmenter leur température) = Homéothermes (oiseaux, chats, chiens, humains) : Peut maintenir une température corporelle constante. ➔ Les homéothermes sont également endothermes (se dit des animaux capables de produire de la chaleur interne) = Hétérothermes : à mi-chemin entre poïkilotherme et homéotherme ils savent parfois produire leur propre chaleur même s’ils n’en sont pas capables à la base (cas des poissons par contraction musculaire, oiseaux par battement d'aile, insectes qui frottent leur corps) 2.9.1 Le bilan thermique = Équilibre entre thermogénèse et thermolyse : ➔ Thermogénèse : Production de chaleur par contractions musculaires (tremblement musculaire réchauffent notre corps) ou par le métabolisme (par ex lors de la digestion) ➔ Thermolyse : Utilisation/destruction de chaleur par évaporation d’eau (transpiration, sudation), conduction (animal a chaud qui se place sur une plaque froide pour exposer ses zones glabres et que la chaleur parte dans des choses matérielles), convection (par courants d'air, ventilation), radiation (tout ce qui va irradier par ex les ondes du frigo) 24 2.9.2 Réactions au froid et à la chaleur Variations de Réponses comportementales Réponses physiologiques température Température ➔ Rassemblement entre individus ➔ Activité physique activée pour diminue ➔ Va à l’abri mettre en œuvre le ➔ Animal va au soleil métabolisme et produire de la ➔ Posture (animal en boule) chaleur ➔ Diminution de la toilette (car léchage peut faire perdre de la température) Température ➔ Va à l’ombre ➔ Transpiration augmente ➔ Posture (Ex : lapin qui s'étend de tt ➔ Halètement son long) ➔ Immersion ➔ Léchage ➔ Ventilation ➔ Dispersion Critique chez les jeunes : (surtout chez nidicoles) la thermorégulation n'est pas active directement il dépend de sa mère et de la température de son nid. Si jeunes ont du mal à se thermoréguler c'est à cause de leur petit gabarit et de la faible surface de leur corps. = On stimule les porcelets à venir sous la lampe chauffante pour la chaleur car quand la mère est debout dans sa cage il y a une ventilation qui passe en dessous d’elle. Ce qui ne donne pas envie aux jeunes d’aller sous la mère (et évite qu’ils se fassent écraser par elle). Cette ventilation permet aussi qu’il n’y ait pas d'hyperthermie ou brûlures avec la lampe chauffante. 25 3 Chapitre 3 : Ethogramme espèce par espèce 3.1 Le chien 3.1.1 Introduction : séances en autonomie Article « Comportement alimentaire du chien » Jon Bowen : Quels impacts la domestication et la ➔ Les qualités de sociabilité, de tolérance à la sélection artificielle ont-t-elles eu manipulation et de capacité à répondre à la sur l’évolution du comportement communication humaine sont devenues de plus des chiens (en comparaison aux en plus importantes loups sauvages originels) ? ➔ Chiens au caractère joueur, plasticité comportementale, compétitivité et agressivité réduites ➔ Modifications héréditaires sur la sociabilité et la dépendance des chiens envers l’homme ➔ Capacités à observer les expressions du visage humain ➔ Renforcement des comportements spécifiques de certaines races (chiens de chasse par ex) ➔ Chiens peuvent vivre avec une alimentation moins carnée, moins difficiles sur la nourriture, acceptent le passage à des repas plus réguliers Quels sont les paramètres qui ➔ Les chiens domestiques choisissent des aliments déterminent les préférences favorisant l’équilibre suivant : 30 % de protéines, alimentaires des chiens ? 63 % de lipides et 7 % de glucides Les chiens répondent-ils au ➔ Non car vu qu’ils ont de la nourriture disponible principe de l’euphagie (le fait de ne beaucoup plus souvent les chiens ont montré une consommer que la quantité tendance à la surconsommation par rapport à d’aliments nécessaires que pour leurs besoins énergétiques (alors que quand ils combler ses besoins énergétiques) avaient de la nourriture en quantité limitée ils ? pouvaient réguler leurs apports protéiques et énergétiques globaux) Qu’est ce qui induit la satiété chez ➔ Des signaux hormonaux et physiques en le chien ? provenance de l’appareil digestif et qui indiquent qu’une quantité de nourriture suffisante a été ingérée ➔ Des taux élevés de fibres alimentaires (entrainant une dilatation gastrique accrue) augmentent la satiété Qu’est-ce que le ➔ C’est le fait que l’animal préfère faire un effort pour « contrafreeloading » et comment obtenir sa nourriture plutôt que de consommer la induit-il des troubles alimentaires même qui est plus facilement accessible. Ce qui chez les chiens ? fait que les chiens ne veulent plus manger dans leurs gamelles et ont tendance à faire de la gloutonnerie, des fouillages de poubelles, … 26 Quelles conclusions en matière ➔ L’utilisation de récompenses alimentaires et d’éducation canine pouvons-nous l’alimentation en général est la méthode la plus tirer de l’étude du comportement efficace pour éduquer des chiots et développer un alimentaire chez le chien ? lien avec eux Quelles solutions mettre en place ➔ Une socialisation et une adaptation correctes pour corriger ces troubles pendant la période sensible (entre 3 et 12 alimentaires ? semaines) sont essentielles pour un développement comportemental sain ➔ Distribuer l’intégralité de la ration dans des jouets distributeurs ➔ Donner des récompenses éducatives Article « Les modes de vie du chien en groupe » : Quels sont les points qui invalident = Les chiens ont un comportement qui varie en la notion de hiérarchie de fonction : dominance entre un chien et ses ➔ Des ressources en jeu propriétaires ? ➔ Des individus présents ➔ De l’émotionnel des individus ➔ De leur volonté à obtenir ladite ressource ➔ De l’environnement Ces nouvelles notions abolissent ➔ Non car chacun peut avoir un comportement de elles pour autant la notion de dominance, d’évitement, de neutralité ou de dominance chez le chien ? soumission. Mais ce n’est pas un trait de caractère Expliquez à proprement parler, c’est la résultante d’une interaction sur un instant T dans une situation environnementale/émotionnelle/individuelle particulière Résumez les 2 hypothèses pouvant ➔ Existence d’un leadership de l’humain sur le expliquer à l’heure actuelle la chien : C’est le rôle social de plusieurs individus au position du chien dans sa relation sein du groupe (plutôt en termes de coopération). avec l’humain Le chien a pour habitude de suivre les indications de l’humain puisque celui-ci le conduit aux ressources et récompenses. ➔ Balance de la somme des interactions positives, négatives et neutres : C’est l’ensemble de ces interactions qui module la perception qu’a l’animal de l’homme (et réciproquement) et ça permet de construire la relation entre les individus. Ce concept peut permettre d’expliquer pourquoi au sein d’une famille un chien n’agresse qu’un seul membre de la famille (celui avec lequel la somme des interactions négatives excède celles des interactions positives) 27 Article « les sens du chien en pratique » : La vision ➔ Le champ de vision du chien est d’environ 250 degrés (180 degrés max chez l’humain). Il possède une meilleure vue périphérique mais un champ plus réduit de vision binoculaire. ➔ L’humain est trichromate (perçois les trois couleurs fondamentales : rouge-bleu-vert) et le chien est dichromate (perçois deux des trois couleurs fondamentales : bleu & vert) ➔ Le chien a du mal à distinguer les détails d’un objet placé à moins de 25 cm de lui (ça sera très flou pour lui) mais il a une fréquence de vision plus élevée que là notre (16 images par seconde chez l’humain mais beaucoup plus élevé chez le chien) ce qui lui permet de distinguer le mouvement d’une proie à plus d’1 km ➔ Le chien a une vision de nuit supérieure à celle de l’humain car sa rétine contient plus de bâtonnets sensibles à des faisceaux lumineux très faibles et derrière sa rétine il a une surface réfléchissante qui renvoie la lumière (rôle d’amplificateur qui rend ses yeux brillants dans l’obscurité) L’odorat ➔ Le chien est capable de repérer une odeur précise parmi une multitude d’autres odeurs. Ce qui est indispensable pour sa survie (recherche de nourriture, identification de prédateurs) et sa reproduction (identification d’un partenaire sexuel, de sa disponibilité à la reproduction) ➔ Le chien possède l’organe voméro-nasal afin de pouvoir capter la présence de phéromones (signaux chimiques émis par d’autres individus et qui ont un rôle de communication entre eux) ➔ Pour maximiser sa détection d’odeurs le chien va flairer par des inhalations et expirations rapide (6 x par seconde) pour accroitre le transport des molécules odorantes jusqu’aux récepteurs L’ouïe ➔ Le chien peut entendre des sons jusqu’à 4 fois plus loin que l’humain ➔ Le chien peut capter des sons inaudibles pour l’humain (ultrasons par ex) ➔ Le chien peut également orienter ses oreilles en les pivotant vers une source sonore (ce qui lui donne une grande précision sur la localisation de celles-ci) 28 Le toucher ➔ Les organes tactiles du chien ont plus au moins la même sensibilité que le toucher de la peau chez l’humain. Ils sont principalement répartis (d’autres moins développés se trouvent également répartis sur la peau) : Le goût ➔ Le chien a la capacité de percevoir les 4 différentes saveurs fondamentales (sucré, salé, amer et acide) mais son odorat prime sur le goût. ➔ Le chien est sensible aux saveurs salées et ressent particulièrement bien le sucré ➔ Le chien a également de nombreux récepteurs aux acides aminés 29 Les différents types d’agressions chez le chien Phase Type d'intimidation Type de morsure (violente - Catégorie Causes/contextes Postures et mimiques adoptées d'agression (présente-absente- fortes - contrôlée) courte) Hypervigilant en dehors de son habitat, postures De Intrusion dans la distance de sécurité du hautes et basses, hérissement du poil sur Présente Contrôlée distancement chien en déplacement l'échine, aboiements, regard fixé sur l'intrus Lors de menace d'une invasion du territoire Posture haute, poils hérissés, queue et oreilles Territoriale Présente Contrôlée du groupe ou lors d'une intrusion dressées, grogne Lors d'une approche de la portée par un individu considéré comme un danger, pour Présente mais Posture basse, puis charge avec posture sans ne Maternelle repousser quiconque qui pourrait faire du courte avant la Violente se grandir ni s'accroupir, grogne mal aux nouveaux nés sans pour autant charge et morsure Les mettre en danger la mère agressions Haute ou basse selon le statut hiérarchique. de Chien dominant : Posture haute, oreilles défense Intrusion dans la distance critique d'un couchées, queue basse, arrière du corps bas, et de Par irritation individu non dangereux avec signes de avant redressé. Chien dominé : couché, pattes Absente ou courte Modérée protection crainte repliées, corps sur le côté, grognement sourd et peu audible, oreilles couchées, regard fuyant, yeux rouges Intrusion dans la distance critique par un Basse, pupilles dilatées, yeux écarquillés, Par peur individu dangereux dans une situation sans transpiration, vidanges des glandes anales, Fortes issue accompagnée de signes de peur éliminations émotionnelles Mal contrôlée donc peut être Bagarre entre chien ou on veut intervenir le forte voir violente (en fonction Redirigée chien va mordre la personne qui veut de l'état d'excitation), la morsure intervenir sera stoppée et contrôlée une 30 fois que le chien se rendra compte de la situation Posture dépendante au statut social du moment (dominant posture haute, dominé posture Compétitive 2 mâles pour 1 femelle en chasse basse), retroussement des babines avec Présente entre chiens froncement nez ou ouverture de la gueule avec froncement du nez laissant apparaitre dents. Compétition pour des ressources Compétitive insuffisantes ou pour une vérification du Même que compétitive entre chiens Présente Contrôlée mais peu devenir forte entre chiens et statut hiérarchique (en présence de Les humains ressources suffisantes) agressions Chien défendant un objet ou un sujet ou un offensives De possession aliment ou un autre animal qu'il s'est Même que les compétitives Présente approprié et empêche l'accès à cette chose Contrôlée Entre chiens Lorsque des chiens se rencontrent en Diminue avec le Même que compétitive entre chiens Augmente avec le temps hors du groupe dehors du territoire de la famille/meute. temps Varié mais souvent dû à un individu en Prédation Inexistantes Absente Violente mouvement Varié mais souvent dû à un individu/objet Inexistante au départ mais peut évoluer en De poursuite absente Violente en mouvement posture haute Inexistante au départ mais peut évoluer en hyperagression Tous possible Absente Violente posture haute Déclencheur pas très clair dans la vie Agression sur Contrôlée si correctement quotidienne contrairement au terrain Posture haut et parfois de jeu Absente commande appris, forte Autres d'entrainement, risque si mal appris Tentative de fuite, soumission, puis attaque Souvent courte ou Peur Agression par anticipation d'un danger Violente, non contrôlée rapide absente Douleur Réaction à une douleur soudaine Crispation du corps, cris, repli Absente Forte mais non contrôlée 31 3.1.2 Comportement exploratoire du chien Chiot Adulte ➔ Exploration de son environnement en même temps que développement organes des sens (au départ il ++++ est sourd, aveugle, sans odorat). Il a une forte évolution entre 5 et 16 semaines de vie. ➔ Expérience précoce (on peut le mettre avec d'autres chiens, d'autres espèces) : Apprentissage, stabilité émotionnelle 3.1.3 Comportements alimentaires et dipsique du chien Prédation Domestication Carnivores Carnivores/Omnivores Chasse solitaire ou en meute (repérage, Comportements retrouvés mais pas pour approche, (immobilisation), capture, l’alimentation (jeu, agression de prédation). poursuite) Compétition alimentaire peut être encore présente (notamment avec homme) Un gros repas tous les 2-3 jours 1 ou plusieurs repas/jour Hiérarchie intraspécifique d’alimentation Proprio y soit attentif : parfois chien nous identifie comme son espèce à lui (trouble du cpt) donc il peut se sentir en compétition avec nous, ça arrive aussi à un animal qui a été privé d'alimentation pendant toute une période ➔ Appétabilité : Aliments humides > secs, viande cuite > crue, acides aminés, graisses et sucres ➔ Néophilie alimentaire ➔ Influence maternelle ➔ Hormones ➔ Herbe ➔ Coprophagie : de matières fécales d’herbivores et de non-herbivores  ➔ Facilitation sociale : Effet de groupe, arrivée d’un nouveau chien ➔ Eau : Lapage (langue en forme de cuillère) d’environ 60mL/Kg (eau doit être accessible à tout moment) ➔ Anorexie (trouble alimentaire caractérisé par des tentatives de perdre du poids par le jeûne) Polyphagie (besoin excessif de manger, sans se sentir plein) 32 3.1.4 Comportement d’élimination du chien = Rôles : ➔ Physiologique : éliminer les déchets ➔ Communication : déposer phéromone et odeur dans environs = Actes volontaires + apprentissage. Se fait en dehors de l’aire de repos et de la zone de nourrissage Défécation Miction Fréquence ➔ 2 à 3 fois/jour ➔ Jusqu’à 100 fois/jour Moment ➔ Réveil/postprandial/au coucher ➔ 30mL/Kg (moitié de ce qui est consommé est éliminé par miction) Actes ➔ Avant : déplacement et flairage ➔ Avant : flairage ➔ Après : grattage ➔ Après : grattage (chien gratte pour disperser ses phéromones) Posture ➔ Très variable ➔ Très variable (spécificités selon le ➔ Identiques dans les 2 sexes sexe) 33 3.1.5 Comportement social du chien 3.1.5.1 Communication Communication olfactive : = Phéromones : ➔ Espèce, sexe, statut reproducteur, limites territoriales, tempérament… ➔ Carte d’identité de l’individu ➔ Marquage du territoire (urines). Le marquage est plus fréquent chez jeune, mâle non castré ou femelle en chaleur. ➔ Attraction individu autre sexe = Glandes anales (elles se vidangent à chaque passage des matières fécales mais si celles-ci sont trop molles elles ne vont pas bien vider les glandes anales qui pourraient finit en abcès), périanales, interdigitées, face et oreilles, face dorsale de la queue Communication auditive : = Sur de longues distances (vu que animaux de meutes contrairement au chat qui est solitaire) = Audiogramme (60000Hz) = Sources de conflits dans la relation Homme-animal : Prévention, éducation, moyens de remédiation = Répertoire vocal étendu : ➔ Aboiements : Défense, jeu, salutation, appel lié à la solitude, recherche d’attention, situations d’excitation…, jappement (chiot), toussotement, défense/menace/alerte, fréquence variable selon l’individu, selon la race (certains aboient bcp ou pas, le conditionnement par l'homme joue bcp sur ça) ➔ Hurlements (animaux seuls ou anxiété de séparation) : Typique du loup, recherche des congénères, rassemblement avant la chasse, rare chez le chien (excepté Husky, Malamute, Berger allemand…) ➔ Grondement (Posture et autres comportements ≠) : Menaces mais parfois bienvenue ou contentement ➔ Gémissements : Attirer attention de la mère, soumission, salutation, excitation, frustration, douleur, … ➔ Cris : signe d'une peur ou douleur intense Communication visuelle : = Sur de courtes distances = Champs visuels : Panoramique (250°-290°) ou binoculaire (80°-110°) = Vision nocturne : Seuil 4-5 fois < homme = Vision dichromatique : Violet-bleu & Vert-jaune (chien ne voit pas le rouge : attention si target rouge) 34 = Signaux visuels (vue assez correcte quand c'est proche) : ➔ Caractéristiques morphologiques qui sont parfois modifiées par l’homme (génétique, chirurgie : par ex coupe des oreilles chez le Doberman auparavant) ➔ Mouvements : Taille de la pupille, piloérection, sursauts, tremblements, relèvement des babines, mouvements des oreilles, de la queue ➔ Mimiques faciales ➔ Postures : Dominant versus dominé 35 = Importance relation homme-chien car des accidents arrivent (souvent mauvaise compréhension des signaux ou problème d’éducation) = Installation de la dominance entre homme et chien dominant ayant besoin d'être cadré : faire en sorte que l'animal garde sa place d'animal Communication tactile : ➔ Entre mère et chiot (lors de la période néonatale, ça aide bcp le chiot à se développer) ➔ Rencontre (ex quand individus se sentent au niveau anogénital) ➔ Repos ➔ Jeu ➔ Mutual grooming : Sert à des fins sociales et de nettoyage ➔ Caresse de l’Homme (apaisement) 3.1.5.2 Comportement agonistique = Menace, attaque, défense, fuite, évitement = Combats ➔ Armes : Dents, coups de pattes, bousculade ➔ Grondements, aboiements ➔ Arrêt si hiérarchie établie, léchage, mordillements ➔ Généralement pas de blessures (rituel). Mais il y a des exceptions (phases d'agressions qui ne sont pas des rituels et donc les blessures sont des accidents) : Sélection comportement dominant agressif, erreurs d’éducation, incompréhension éthogramme (prévention en comprenant les signes d'agression envoyés par le chien) = Confusion entre agressivité, dominance, méchanceté, désobéissance : ➔ Agression : Débute dès la menace ➔ Agressivité ➔ Méchanceté : Anthropomorphisme ➔ Dominance ➔ Désobéissance : Problème de motivation, technique = La relation Homme-chien : un grand débat (Famille-Meute >< Collaboration) = Disparition de la sélection naturelle : Impact sur les chiens « anormalement » agressifs 4 phases de l’agression (Variables selon le type d’agression) : ➔ Début : Intimidation, menace ➔ Action : Attaque ➔ Fin : Arrêt des hostilités, apaisement, retour à l’équilibre ➔ Réfractaire : Etape de récupération, pas d’expression d’actes agressifs = Classification d’une agression : Soit offensive soit défensive 36 Les différents types d’agression : = Atypique (cause pathologique) : ➔ Hyperactivité ➔ Idiopathique (maladie qui n'a pas de cause connue) ➔ Trouble somatique (multiples plaintes physiques persistantes associées à des pensées excessives et inadaptées) ➔ Dyssocialisation (qui se caractérise par une agressivité chez le jeune chien, due à un manque d'éducation par la mère et l'absence de codes sociaux) = Compétitive (cause sociale) = Distancement = Hyperagression ➔ Personnalité dissociative ➔ Tumeurs cérébrales ➔ Personnalité explosive ➔ Pertes des capacités d’adaptation = Irritation = Par peur = Par prédation : Chasse, poursuite = Autres : ➔ Maternelle (défense des jeunes) ➔ Instrumentalisée (apprise) : Dressage au mordant, situation répétée et angoissante ➔ Redirigée : Situation de stress, source d’agression, attaque redirigée contre une autre victime 37 3.1.5.3 Organisation sociale Cas des animaux sauvages (complexité variable) : ➔ Vie solitaire (renard) ➔ En couple ou en groupe (chacal – coyote) ➔ Meute (loup) : Couple dominant (α) au sommet de la hiérarchie. C’est une hiérarchie triangulaire et linéaire en dessous. C’est une organisation sociale stable et avec peu de relations agonistiques Cas du chien domestique : ➔ Structure sociale à part (souvent solitaire) ➔ Famille // meute ➔ Dominance : Hiérarchie importante dès le + jeune âge. Tous les membres de la famille soient dominants sur le chien ➔ Coopération : Jeux, course, alimentation, apprentissage, … 38 3.1.6 Comportement reproducteur du chien 3.1.6.1 Comportement sexuel = Le comportement sexuel est obligatoire pour la survie de l'espèce mais pas indispensable pour l'individu Puberté : = A lieu entre 6 et 15 mois Comportement sexuel d’une femelle : ➔ Ovulation spontanée ➔ 2 périodes de chaleurs/an (un cycle = 6mois) mais dépend d'une femelle à l'autre car certaines ont une seule période de chaleur par an ➔ Durée 20 jours ➔ Prooestrus : Nervosité, miction fréquente, attraction du male sans saillie (car pas encore en période d'ovulation), écoulement sanguinolent (non visible) ➔ Oestrus (phase d'ovulation) : Calme, acceptation du male (immobilisation) Saillie : ➔ Intromission du pénis du mâle ➔ « Nouage » des 2 animaux pendant 10 à 30 minutes. Il y a une contraction vaginale et une éjaculation secondaire. C’est plus efficace si male connait lieu (évite les pertes d'attention du mâle) Castration et stérilisation : = A des effets bénéfiques en termes de santé animale et de bien-être (ex d’un chien mâle castré dans jardin qui sent des femelles en activité et qui ne peut pas s’accoupler avec : c'est une souffrance pour lui et donc en quelque sorte une forme d'atteinte au bien-être animal) 39 3.1.6.2 Comportement maternel Gestation : ➔ Durée de 63 jours ➔ Chienne nerveuse qui recherche un endroit calme, abrité, sombre, confortable ➔ Méfiance envers étrangers ➔ Éviter toutes perturbations ➔ Modifications physiologiques : gonflement des mamelles, écoulement de lait, respiration accélérée, écoulements vulvaires, contractions abdominales Le part : = Chienne accouche en décubitus sternal, gémissements (si cris trop aigus c'est un signe de douleurs naturelles), femelle lèche directement son jeune après la mise bas, chiot doit être normalement sorti en deux poussées (si non potentielle dystocie), intervalles entre deux chiots est souvent de 30 minutes (max 1 h) & pour femelles dérangées ou primipares ça peut aller jusqu'à 24 h au total Motivation du comportement maternel : = Hormones : flux hormonal va renforcer le comportement maternel Sensibilisation : = Léchage, goût des enveloppes, liquide amniotique = Présence des chiots : Femelle qui rejette ses chiots si elle est trop jeune, si les conditions environnementales ne sont pas bonnes, refus de l'allaitement si mammites, si non présentation directe des chiots après césarienne Adoption des chiots : = Dans les 2 jours qui suivent la mise bas (si jamais mort de la femelle ou rejet des chiots : on peut les faire adopter par une autre femelle en mettant un peu de serviettes de liquides amniotiques pour habituer la nouvelle femelle à l'odeur par ex) Différentes étapes du comportement maternel après la mise-bas : 1) Mise-bas : ➔ Allaitement 10h/jour puis moins fréquent ➔ Défense du nid ➔ Thermorégulation des jeunes pas encore capables de se thermoréguler : Attention à la température du local de mise bas qui doit être ni trop froid ni trop chaud (risque d'hyperthermie et déshydratation si lampe chauffante trop proche par ex) ➔ Ramener chiot égaré ➔ Eloignement pour manger, boire et éliminer uniquement puis + fréquent 2) Semaine 3 : ➔ Pendant les 3 premières semaines, stimulation élimination par léchage de la zone ano- génitale 3) Semaine 4 : ➔ Régurgitation d’aliments semi-digérés pour favoriser le sevrage alimentaire (passage alimentation lactée à solide) en donnant une sorte de bouillie au jeune 4) Semaine 5 : ➔ Diminution et refus d’allaitement 40 3.1.6.3 Développement du chiot 3.1.6.3.1 Période néonatale (0-2 semaines) ➔ Chiots naissent nidicoles : Aveugle, sourd et anosmique (sans odorat) ➔ Sensibilité tactile et thermique OK : Réflexe de fouille ➔ Sommeil 90% du temps et tétée le reste du temps (no « teat order ») ➔ Thermorégulation non fonctionnelle ➔ Miction-défécation déclenchées ➔ Chienne attachée aux chiots (mais pas l’inverse : si une autre femelle vient près des chiots ils pourraient s'attacher à elle) ➔ Mouvements : rampent et tournent en rond 3.1.6.3.2 Période de transition (2-3 semaines) ➔ Développement sensoriel : Ouverture des yeux (10-16 jours), oreilles (réflexe de sursaut vers 3 semaines) ➔ Les chiots passent d’une totale dépendance à une indépendance partielle ➔ Sommeil 60 à 70% du temps ➔ Exploration environnement (mouvements gauches) ➔ Attachement des chiots à la mère (imprégnation pendant les premières semaines de vie de l'animal : Il s'identifie à l'espèce s'occupant de lui et s'imprégnera pas des codes de cette espèce) : Identification sociale et sexuelle ➔ Elimination moins souvent déclenchée ➔ Grognements, aboiements, mordillements, jeux Remarque sur l’imprégnation : Un chien est domestiqué à l'homme mais n'est pas imprégné de lui pour autant ! 3.1.6.3.3 Période de socialisation (3 semaines – 3 mois) ➔ Perception de l’environnement et réactions (période cruciale où il faut éviter les erreurs d’éducation) ➔ Chiot (de 7 semaines) est pareil qu’un adulte (motricité, sens…) ➔ Apprentissage de la modulation des réponses : Morsure inhibée (ils apprennent à mordre en se contrôlant par essai-erreur avec leurs congénères : Ceux-ci leur font comprendre qu'il ne faut pas mordre fort ce qui a un intérêt pour les futurs combats ritualisés), stimuli très importants (surtout niveau auditif : On peut lui faire entendre plein de sons différents) ➔ Détachement de la mère et sevrage : Les dents lactéales deviennent de plus en plus pointues donc facilite la femelle à stopper l'allaitement (diminution du comportement maternel) ➔ Apprentissage de la hiérarchisation : Sevrage permet l’apprentissage de la hiérarchie alimentaire (d’abord les adultes) ➔ Comportement social : Postures dominance/soumission, invitation au jeu, répertoire vocal complet, imprégnation sexuelle intraspécifique ➔ Grande sensibilité aux stimuli aversifs à 8 semaines : éviter punitions avant 12 semaines et plutôt privilégier renforcement positif jusqu'à ses 4 mois (ex du pipi : ne pas le gronder quand il fait pipi mal et au contraire le féliciter quand il fait pipi bien) 41 3.1.6.3.4 Période juvénile (3 mois-puberté) ➔ Capacité d’apprentissage élevée ➔ Education de base (surtout par femelle) commence dès 4 mois 3.1.7 Comportement de toilette du chien = Durée : ½ du temps d’éveil = Objectifs : nettoyage, déparasitage, retirer poils morts = Types : ➔ Self-grooming : Parfois animal frustré qui commence à se nettoyer pour calmer son stress ➔ Mutual-grooming : Quand on lave notre chien nous-même. Attention à ne pas trop laver un chien ou le laver avec un shampoing inadapté car ça risque d'enlever le sébum du chien (et sans ce sébum le chien pourrait développer des dermatites) 3.1.8 Comportement de veille-sommeil du chien = Très variable et adaptable = De 7 à 14 h (dépend du mode de vie du chien par ex si chien seul à la maison a tendance à dormir bcp plus) = Polyphasique (une phase = 83 minutes) et il y a plusieurs phases sur 24 h : ➔ Sommeil paradoxal : 9 minutes ➔ Sommeil lent : 36 minutes ➔ Veille : 38 minutes 42 3.2 Le chat 3.2.1 Introduction : Origine et domestication ➔ Ancêtre : chat sauvage africain ➔ Relation homme et chat vieille de 6000 à 8000 ans AC ➔ Egyptiens : espèce sacrée ➔ Expansion jusqu’au 10ème siècle ➔ Rôle initial de lutte contre les nuisibles ➔ Moyen-âge : frein à l’expansion en Europe (diabolisation du chat envers les rites sataniques notamment) ➔ Utilité rurale et adaptation : Expansion accrue ➔ 7% de chats sont de race (contre 50% de chiens de race) Caractéristiques générales du chat : ➔ Indépendant ➔ Cohabitation avec « propriétaire » ➔ Beaucoup de retour à la vie sauvage (chat haret) 3.2.2 Comportement alimentaire du chat Chasse : = Grande importance pour le chat elle peut se faire selon deux techniques : ➔ À l'approche : s'approche avant de bondir dessus ➔ À l'affût : reste à un endroit puis bondit (vérifie quand un animal sort du terrier par ex) Fréquence : ➔ 7 à 16 repas/24h ➔ Domestique : 1 à 2 repas/jour ou en libre accès Préférences alimentaires : ➔ Déterminée par alimentation avant ses 6 mois ➔ Chat « difficile » : Il est néophobe ➔ Pas de perception du goût sucré ➔ Olfaction et goût ➔ Aversion gustative apprise (Si malade avec un aliment il le refuse après) Hiérarchie alimentaire : ➔ Pas de hiérarchie alimentaire chez le chat : premier arrivé est le premier servi 3.2.3 Comportement dipsique du chat ➔ Chat boit peu (200mL/jour) car il a de bonnes capacités de concentrations urinaires ➔ Variable selon l’alimentation ➔ Fréquence : moins de 10x/jour ➔ Techniques : Laper avec la langue (il trouve l’eau plus appétente quand elle coule), besoin d’un bol d'eau pas trop étroit, eau fraîche et propre 43 3.2.4 Comportement d’élimination du chat Défécation Miction Fréquence ➔ 2 fois/jour en moyenne ➔ Jusqu’à 5 fois/jour Rôles ➔ Physiologique / ➔ Marquage (chez mâles non castrés) Actes ➔ Avant : creuse dans le sol, demi-tour et Physiologique : s’accroupit ➔ Avant : creuse dans le sol, demi-tour et ➔ Après : grattage avec les antérieurs (chat s’accroupit gratte pour cacher ses excréments et ➔ Après : grattage avec les antérieurs éviter qu'on le retrouve) Marquage : ➔ Spraying (Chat mâles entiers qui urinent en jet) Posture ➔ Proche de l’assis Physiologique : Proche de l’assis (identique ➔ Identique dans les 2 sexes dans les 2 sexes) Marquage : Position typique 3.2.5 Comportement social du chat 3.2.5.1 Communication Communication olfactive : = Marquage de territoire, distribution d’informations individuelles via les phéromones, urines, matières fécales, glandes sébacées (qui se trouvent sur les lèvres, arcades, menton, base de la queue, prépuce et scrotum) Communication auditive : = Audiogramme : 50 à 60000Hz = Vocalisations = Pas sur de longues distances mais avec interlocuteur = 3 types : ➔ Gueule fermée : correspond à une demande ou un appel (ex : murmures, ronronnement, …) ➔ Gueule ouverte puis progressivement fermée : Demande appuyée, étonnement ou protestation (ex : miaulement) ➔ Cris gueule ouverte : Grondement, feulement, crachement, cris d’accouplement, souffrance ou refus 44 Communication visuelle : = Yeux de face donc perception de l'environnement presque semblable à celle de l'homme = Bonne vision en relief (Perception de l'environnement de 200 degrés 180 degrés chez homme) = Moyen entre 0 et 20 cm : Vision très proche donc compliqué de mettre au point (c’est là que les vibrisses prennent le relais) = Vision nocturne chat >>> Homme = Vision chromatique : Difficile à évaluer (c'est surtout le coté mouvement de l'objet/de la proie qui stimule le chat) = Elle moins utilisée chez le chat que chez espèces sociales = Signaux visuels : Mimiques faciales, postures, griffures et spraying Communication tactile : = Frottements contre objets ou individus (humains, animaux) pour disperser des phéromones surtout = Importance chez le jeune chaton : Pendant ses 3 premières semaines de vie s'il n'est pas caressé ou manipulé assez cela aura un impact dans sa vie adulte (il n’appréciera pas d’être manipulé ou caressé) = Allo grooming (un lèche l'autre ) ou mutual grooming (2 répondant) 45 3.2.5.2 Organisation sociale 3.2.5.2.1 Chat en chatterie = Si densité importante : ➔ Pas de hiérarchie sociale rigide (vu qu'au départ chat est un animal solitaire) ➔ Evitement des interactions qu'elles soient positives ou négatives ➔ Nourriture : « 1 er arrivé, 1 er servi » (pas de dominant qui empêche l'accès aux autres, les plus gourmands arrivent souvent plus vite) 3.2.5.2.2 Chat de compagnie = Varie selon l’accès à l’extérieur : En appartement pas beaucoup de rencontres alors qu’en extérieur il rencontre potentiellement d'autres individus = Varie selon le nombre et la vie en commun : 1 ère rencontre déterminante (càd si elle se passe bien c’est compliqué de revenir en arrière). C’est mauvais de forcer une rencontre entre deux chats (surtout si un des deux chats n'est pas en stress mais l'autre oui ça crée une mauvaise rencontre) 3.2.5.2.3 Chat de ferme 3.2.5.2.4 Chat haret = Chat revenu à l'état sauvage et qui n'a pas été bcp habitué à l'homme = Nouvelle structure sociale (un chat sauvage n'est pas nécessairement toujours solitaire) dépendante de la densité et des ressources alimentaires Densité faible Densité élevée ➔ Solitaire ➔ Groupement de femelles (taille de 50) ➔ Territoire défendu ➔ Mâles reproducteurs ➔ Chasse pour l’alimentation ➔ Mâles challengers (cherchent à établir ou à ➔ Habitat ou domaine de vie : Male > femelle, maintenir leur statut dominant dans un un habitat mâle comprend plusieurs groupe) habitats femelles ➔ Mâles novices (nouveaux dans un environnement ou un groupe) ➔ Mâles parias (chats mâles qui sont rejetés ou exclus d'un groupe) ➔ Mâles castrés 46 3.2.6 Comportement reproducteur 3.2.6.1 Comportement sexuel Mâles Femelle ➔ Puberté : 9-12 mois ➔ Puberté : 5-9 mois ➔ Testostérone provoque et augmente des ➔ Ovulation induite comportements exacerbés (marquage, ➔ Cycle œstral : 21- 25jours bagarres excessifs) ➔ Espèce polyoestrale saisonnière ➔ Castration + précoce : vers 6 mois Cycle œstral de la femelle : = Induit par le coït et grâce aux spicules du pénis du mâle qui font mal au vagin et stimulent l’ovulation ➔ Proestrus : 1 à 3 jours (la chatte accepte d’être reniflée sans saillie) ➔ Œstrus : 2 à 10 jours (elle accepte la saillie : pleine phase de chaleur) ➔ Metoestrus : 1 jour (elle repousse le mâle) ➔ Anoestrus: 2 à 3 semaines (elle vocalise et griffe le mâle) Intérêts de la castration/stérilisation : ➔ Éviter le comportement de recherches de femelle du mâle qui pourrait chercher et partir de la maison ➔ Éviter transmission maladie (comme FIV du chat) ➔ Pas d'effets de marquages et urine sent moins fort ➔ Moins de bagarres : moins de blessures ➔ Pas de portées involontaires 3.2.6.2 Gestation = Durée : 60-69 jours = Modifications comportementales : ➔ Perte agilité (à partir du dernier tiers de gestation) ➔ Appétit augmente ➔ 1 semaine avant mise bas on a des modifications comportementales : Endroit calme, sec, abrité, sombre et confortable. Rapprochement envers humains (si socialisé) ou éloignement (peu socialisé) 47 3.2.6.3 La mise-bas ➔ Souvent la nuit ➔ Pour chaque chaton il y a 4 phases : Contractions – Expulsion – Délivrance (élimination enveloppes fœtales) - Consommation du placenta ➔ Intervalle entre 2 naissances : Moins d’une heure ➔ 3 à 5 chatons/portée en moyenne (ex femelle primipare n'a souvent que deux chatons) 3.2.6.4 Le comportement maternel = Léchage intense : favorise la première respiration et pour sécher les chatons = Femelles restent 24 à 48 h sans quitter le nid = 1ère semaine : 90% du temps avec les chatons (Déplacement si perturbation : prédateur potentiels ou humains trop dérangeants) = Eliminations stimulées jusqu’à S3 = L’allaitement : 3 phases : ➔ S1-S3 : mère initie la tétée ➔ S3-S5 : Déclenchement alternatif mère-chatons (parfois chaton réclame sa mère pour manger par miaulement) ➔ S5-S10 : Sevrage = Le mâle dans tout ça : ne contribue absolument pas que ce soit en éducation ou en protection des chatons. Il n’est pas très actif et peut tuer les chatons (infanticide) que ce soit les siens ou pas 3.2.6.5 Développement des chatons La période néonatale (0-2 semaines) : ➔ Espèce nidicole (reste bcp au nid mais ne naissent pas sans poils) ➔ Thermotactisme : attiré par la chaleur pour s'orienter vu que mauvaise vision à la naissance ➔ Réflexe de fouille + pétrissage des antérieurs (mamelles de la mère pour stimuler la lactation) : Parfois forme de néoténie retrouvée chez certains adultes comme du ronronnement, du pétrissage (si on les sépare vite de leur maman) ➔ Allaitement 4 h/jour ➔ Reconnaissance mère par olfaction ➔ Sursaut auditif à 5 jours ➔ Ouverture des yeux (5-7 jours) = Pour être sûr que chaton se nourrisse : surveillance du poids, état repus et calme du chaton (si pas mangé souvent fort agité) Période de transition (2-3 semaines) : ➔ Maturation rapide capacités sensorielles ➔ Passe vite d'une dépendance totale à une indépendance partielle ➔ Début de la socialisation (2 semaines) ➔ Développement locomoteur ➔ Ingestion des 1ers aliments solides (3 semaines) 48 Période de socialisation (2-7 semaines) : = Veut dire que quand on adopte un chaton de 8 semaines il a déjà malheureusement eu toute sa phase de socialisation ➔ Imprégnation intraspécifique (sociale et sexuelle) ➔ Imprégnation interspécifique (espèces amies) : Attention que si en contact avec une espèce qui n’est pas la sienne il va l’identifier comme la sienne par après ➔ Jeux (avec partenaire social) +++ ➔ Apprentissage et ritualisation (ex : va notamment apprendre à ne pas planter trop fort ses griffes avec les autres chats) ➔ Capacités locomotrices augmentent ➔ Audition ok à 1 mois (à ce moment chaton est une forme de mini adulte) ➔ Vision s’affine vers 3-4 semaines Période juvénile (7 semaines -puberté) : ➔ Croissance (développement notamment de tous les organes) ➔ Amélioration facettes comportementales (ex si fils d'une mère chasseuse les chatons vont y participer et commencer à agir pareil) 3.2.7 Comportement de toilette = Durée : chez adulte il y passe 1/3 de son temps de veille (assez important chez le chat) = Moment : Souvent après chaque repas ou après phase de repos = Rôles : ➔ Nettoyage (enlever des parasites, poussières, poils morts) ➔ Calmer les tensions et apaiser (un congénère ou lui-même) ➔ Thermorégulation (humidifie et évacue la chaleur) = Moyens : ➔ Léchage ➔ Mordillement ➔ Membre antérieur léché puis frotté sur tête, cou, oreilles ➔ Grattage avec le membre postérieur (tête, oreilles) ➔ Griffes : entretien par griffade ou morsures qui usent les griffes ➔ Mutual-grooming : zones difficiles à atteindre (tête, cou) 49 3.3 Le cheval 3.3.1 Comportement exploratoire ➔ Animal curieux +++ : besoin d'une stimulation que ce soit quand il est jeune ou à l'état adulte ➔ Exploration visuelle et olfactive ➔ Animal très excitable quand il explore : attention car animaux nerveux donc éviter d'entrer en contact avec eux s’ils sont en phase d'exploration 3.3.2 Comportement alimentaire En pâture : ➔ Herbivore non ruminant qui passe 12 h/jour à pâturer (phénomène pas totalement continue mais 4 grosses phases d'alimentation : une vers 7 h du matin, une le midi, une vers 15 -16 h, une vers 20-24 h (la plus longue, en cas de canicule cheval s'alimente plus la nuit) ➔ Préhension de l’herbe : il va prendre une touffe d'herbes avec ses lèvres hyper puissantes ➔ Triage des aliments : Cheval préfère les plantes riches en aliments en glucides (branches fibreuses, pousses jeunes) ➔ Pas de pâturage en zone d’élimination ➔ Les chevaux sont assez friands de bourgeons, écorces, baies, fruits, … ➔ Attention aux plantes toxiques (if, laurier cerise par ex) : toxicité peut arriver des voisins qui peuvent aller donner des restes de branchages à manger En écurie : ➔ Durée : en moyenne 3 heures par jour mais dépend de la manière dont on distribue la ration par ex ➔ Habitudes alimentaires : Trempage du foin (parfois cheval le fait car foin humide le rend plus appétent), pica (pas tjrs pathologique : ingestion de sable, de gravier, de crottins suite à des manques en certains aliments par ex) ?

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