Nutrition et santé des animaux d'élevage

Une perte irréversible de la capacité du rein à filtrer le sang et à éliminer les déchets. Ce qui affecte les fonctions métaboliques, endocriniennes et excrétrices.

Les reins filtrent le sang et éliminent les déchets tels que l'urée, la créatinine et l'ammoniac. Si les reins ne fonctionnent pas correctement, ces déchets s'accumulent dans le sang.

La réduction du nombre de néphrons fonctionnels, les unités filtrantes du rein. Les néphrons endommagés sont remplacés par du tissu fibreux, ce qui rend le rein incapable de fonctionner correctement.

Dosage de la créatinine dans le sang pour déterminer l'état de l'insuffisance rénale et permettre une prise en charge adaptée.

Des urines très diluées, avec une grande quantité de minéraux qui sont perdus dans les urines, car les reins ne peuvent plus les concentrer.

Une augmentation du volume des urines (polyurie) et une augmentation de la soif (polydipsie). Ce qui est souvent un symptôme précoce de l'IRC.

Diminution des globules rouges dans le sang, souvent due à une production réduite d'EPO par les reins.

L'accumulation de déchets dans le sang, tels que l'urée, la créatinine et l'ammoniac. Ce qui peut entraîner des symptômes tels que des nausées, des vomissements, une perte d'appétit et une faiblesse musculaire.

L'alimentation peut aider à gérer l'IRC en contrôlant les apports d'eau, de protéines, de phosphore et de potassium.

L'alimentation du chien atteint d'IRC doit être adaptée pour minimiser la charge rénale, réduire l'accumulation de déchets, et fournir des nutriments essentiels.

L'absorption active utilise des protéines de transport pour contrôler les besoins de l'animal. L'absorption passive se fait sans l'aide de protéines. Les vitamines liposolubles (dissoutes dans les micelles) et hydrosolubles (absorbées dans l'intestin grêle) suivent ces deux modes d'absorption respectifs.

La flore intestinale joue un rôle crucial dans la digestion des nutriments, la protection contre les bactéries nocives, la synthèse de protéines microbiennes, surtout chez les herbivores, et la stimulation du système immunitaire intestinal.

Un mégaoesophage est un élargissement de l'œsophage dû à une paralysie congénitale. Cela provoque l'accumulation de nourriture dans l'œsophage et un risque élevé de régurgitation.

Des difficultés motrices au niveau de l'œsophage peuvent entraîner des troubles de la déglutition, tels que le mégaoesophage, l'ingestion de corps étrangers, les brûlures et les carences qui affectent le péristaltisme.

La fente palatine et labiale, des malformations congénitales, peuvent être causées par une carence en acide folique chez la mère. Les infections locales, les masses et les tumeurs peuvent également affecter la déglutition.

L'herbe est un aliment de base pour les moutons, mais une herbe riche en légumineuses peut causer un météorisme, une accumulation de gaz dans le rumen.

Le foin est un aliment sec et fibreux idéal pour les moutons, mais il est important de le fournir dans des râteliers pour minimiser le gaspillage.

La paille est un aliment pauvre en énergie mais elle stimule le rumen, ce qui est bénéfique pour la digestion.

Les ensilages sont un aliment riche en nutriments, mais une mauvaise conservation peut entraîner des problèmes de santé chez les moutons.

Les betteraves sont une source de sucre pour les moutons, mais il est important de les hacher pour prévenir le risque d'obstruction.

Les injections de molécules qui font maigrir comme la lectine ne sont pas encore utilisées en pratique car elles ont un effet rebond important lorsque l'on arrête le traitement et que l'on reprend un mode de vie normal.

Discuter avec le propriétaire, le convaincre de l'importance de la perte de poids et de la nécessité d'un changement de mode de vie.

Augmenter progressivement l'activité physique du chien pour l'aider à perdre du poids.

Méthode ancienne et inefficace pour perdre du poids chez les chiens. Elle peut être dangereuse et ne responsabilise pas le propriétaire.

La seule méthode valable pour la perte de poids chez les chiens. Réduire les calories ingérées à 40-75% des besoins énergétiques pour maintenir le poids idéal.

Objectif de perte de poids réaliste pour un chien obèse, évitant le risque d'effets secondaires et de carences.

Aliment spécialement conçu pour aider les chiens obèses à perdre du poids, avec une faible densité énergétique (moins de calories par gramme).

Croquettes rondes qui stimulent la mastication et aident les chiens à se sentir rassasiés plus rapidement.

Le régime alimentaire des porcs vietnamiens doit être contrôlé car ils sont sujets à l'obésité. Il est important de leur fournir des fibres plutôt que des farines. La ration quotidienne ne doit pas dépasser 3 kg.

L'indice de consommation pour les porcs vietnamiens est de 3 à 3,250 kg de nourriture pour produire 1 kg de viande.

Les porcs vietnamiens élevés en porcherie doivent être nourris deux fois par jour, le matin et le soir. Lorsqu'ils ont accès à l'extérieur, une seule fois par jour suffit, car ils peuvent se nourrir d'herbe et d'autres aliments disponibles.

Le cheval est un herbivore non ruminant. Son système digestif est composé d'un intestin grêle et d'un gros intestin fortement développés.

Le processus de fermentation bactérienne chez le cheval se déroule dans le gros intestin, contrairement aux ruminants.

Le cheval ne peut pas vomir, son estomac est petit (10-15 litres) et la vidange gastrique est rapide (15 minutes). Il est donc sensible aux surcharges gastriques qui peuvent provoquer des coliques.

Le cheval doit manger à des heures fixes. Si la routine est brisée, cela peut entraîner de la frustration et des troubles digestifs.

Il est important d'éviter l'exercice intense dans l'heure qui suit le repas du cheval afin de faciliter la digestion et de prévenir les problèmes digestifs.

Un excès de concentrés dans l'alimentation du cheval peut entraîner des problèmes de santé tels que des ulcères gastriques, de l'obésité et des troubles digestifs. Les concentrés sont digérés rapidement et peuvent causer de l'ennui, tandis que l'excès d'énergie peut entraîner des fourbures.

L'orge est une céréale courante dans l'alimentation des chevaux, surtout pour les chevaux au repos, mais elle est riche en énergie. Elle est souvent donnée sous forme entière, aplatie ou floconnée. L'habitude de manger de l'orge entière doit être progressivement introduite.

Le maïs est une céréale riche en énergie et adaptée aux chevaux qui effectuent des efforts physiques. Il est souvent donné sous forme floconnée.

L'avoine est une céréale excitante, riche en énergie et propice aux chevaux qui effectuent des efforts intenses. Elle doit être donnée avec prudence car une alimentation trop riche en avoine peut rendre les chevaux nerveux.

Une ration alimentaire riche en fourrage est idéale pour les chevaux qui n'ont pas besoin de beaucoup d'énergie, comme les poulains, les étalons hors monte et les chevaux de travail avec un fourrage de qualité.

Une ration alimentaire contenant 50 à 70% de fourrage est adaptée aux chevaux qui ont besoin d'un apport énergétique plus élevé, comme les poulinières en lactation, les chevaux de sport et les étalons de monte.

Une ration alimentaire contenant 50% de fourrage est adaptée aux chevaux de cours et de compétition à haut niveau, mais il est important de ne jamais descendre en dessous de 50% de fourrage pour maintenir une bonne santé.

Il est recommandé de distribuer la ration quotidienne en deux à trois repas à des heures fixes, en commençant par le fourrage et en terminant par les concentrés. Cela permet d'éviter que les chevaux ne mangent trop vite les concentrés et ne développent des coliques.

Le libre-service est un mode de distribution de fourrage adapté aux chevaux avec de hauts besoins et qui se régulent seuls, tandis que les filets augmentent le temps d'ingestion et limitent le gaspillage. Les façades automatiques de distribution permettent de programmer l'ouverture de la mangeoire, mais peuvent être source de frustration et d'agressivité.

L'évaluation de l'état embonpoint permet d'adapter la ration alimentaire du cheval en fonction de ses besoins. Un cheval en bonne santé a un embonpoint normal, tandis qu'un cheval trop maigre ou trop gras peut avoir besoin d'ajustements nutritionnels.

La Géophagie est un comportement qui consiste à manger de la terre ou du sol. Ce comportement peut être déclenché par une carence en certains minéraux dans l'alimentation ou par un besoin instinctif.

Le Pica est un comportement qui consiste à manger des objets non alimentaires, comme des cailloux, du métal ou du plastique. Ce comportement est souvent lié à des carences nutritionnelles ou à des troubles psychologiques.

La Trichophagie est une forme de pica qui consiste à manger des poils. Ce comportement peut être observé chez les animaux domestiques et peut entraîner des problèmes de santé.

Le Cannibalisme est un comportement qui consiste à manger des individus de la même espèce. Le Cronisme est une forme spécifique de cannibalisme où la mère mange ses propres jeunes.

Le Têtage réciproque est un comportement qui consiste à téter les parties du corps d'un autre individu. Cela peut être observé chez les veaux qui n'ont pas eu l'occasion de téter leur mère à la naissance.

La soif est la sensation d'inconfort et de sécheresse buccale qui incite un animal à boire.

Les animaux reconnaissent l'eau par son odeur, son absence de goût, son aspect limpide et son écoulement. Ces facteurs influencent leur appétence pour l'eau.

L'ingestion volontaire d'eau est influencée par l'alimentation, la température et l'espèce. Les animaux qui consomment des aliments plus humides ou qui vivent dans des environnements chauds boivent plus d'eau.

Les animaux peuvent s'adapter à la disponibilité d'eau limitée en constituant des réserves d'eau. Par exemple, les animaux en bergerie consomment de la rosée pour se constituer des réserves d'eau en hiver.

Le comportement dipsique peut être conditionné. Par exemple, on peut habituer les animaux à boire de l'eau dans une gamelle en leur faisant couler l'eau du biberon dans la gamelle.

L'eusocialité est un mode d'organisation sociale complexe caractérisé par la présence de castes reproductrices et non reproductrices, l'élevage collectif des jeunes, la vie communautaire et la coexistence de plusieurs générations.

La facilitation sociale se produit lorsque l'action d'un animal déclenche ou amplifie le même comportement chez les autres membres du groupe.

Les castes reproductrices et non reproductrices désignent la division du travail au sein d'une société eusociale où certains individus se reproduisent tandis que d'autres sont stériles et dévoués à des tâches spécifiques.

La proximité entre deux individus, souvent observée entre frères et soeurs ou au sein d'un même groupe, révèle une relation privilégiée et un lien social fort.

Dans l'eusocialité, les individus travaillent ensemble pour élever les jeunes de manière collective, ce qui assure la survie du groupe et maximise les chances de reproduction.

Les phéromones sont des substances chimiques qui permettent aux chiens de communiquer entre eux. Elles servent à transmettre des informations sur l'espèce, le sexe, l'état reproducteur, le territoire et le tempérament du chien. Elles constituent une carte d'identité olfactive unique pour chaque individu.

Le marquage urinaire est un comportement fréquent chez les chiens, notamment chez les jeunes chiens, les mâles non castrés et les femelles en chaleur. Il sert à marquer le territoire et à signaler la présence du chien à d'autres animaux.

La miction est le processus d'élimination de l'urine. Chez le chien, elle peut se produire jusqu'à 100 fois par jour. La fréquence dépend de plusieurs facteurs, notamment de la quantité d'eau consommée.

La défécation est l'acte d'évacuer les matières fécales. Chez le chien, elle se produit généralement 2 à 3 fois par jour. La fréquence peut varier en fonction de l'alimentation, de l'état de santé et d'autres facteurs.

Les chiens utilisent des postures très variées pour uriner et déféquer. Ces postures peuvent être spécifiques au sexe du chien. L'urine et les excréments sont un moyen important pour les chiens de communiquer entre eux.

La possibilité pour un animal d'apprendre à contrôler ses déjections, par imitation, la mère ou un humain.

La façon dont un animal se positionne pour déféquer, qui varie selon l'espèce, le sexe et l'individu.

Les animaux peuvent choisir de déféquer au hasard dans leur enclos, ou à un endroit précis, comme le porc qui a une zone d'élimination spécifique.

La défécation peut servir de moyen de communication olfactive, utilisant des phéromones, comme le "flehmen" du cheval.

La mère ou un humain peut influencer le comportement de défécation d'un animal par l'apprentissage et l'éducation.

Les interactions entre deux ou plusieurs individus, sans référence à la reproduction.

Le processus par lequel un animal apprend les règles sociales de son espèce et d'autres espèces.

Le processus par lequel un animal apprend à reconnaître les amis, les prédateurs et les proies.

L'émission de signaux par un animal qui provoquent une réponse chez un autre.

La communication basée sur l'odorat, qui dépend de l'espèce, de l'environnement et des caractéristiques propres à chaque animal.

Les jeunes porcelets ont du mal à réguler leur température corporelle en raison de leur petite taille et de leur faible surface corporelle.

La lampe chauffante est utilisée pour fournir une source de chaleur aux porcelets, en particulier lorsque la mère est debout et que la ventilation dans l'enclos refroidit l'air.

La ventilation sous la mère évite que les porcelets ne se gèlent et empêche l'hyperthermie sous la lampe chauffante.

La domestication et la sélection artificielle ont eu un impact significatif sur le comportement des chiens, les rendant plus sociables, tolérants à la manipulation et capables de répondre à la communication humaine.

Les chiens ont développé des capacités d'observation des expressions faciales humaines, ce qui renforce leur lien avec les humains.

La plasticité comportementale, la compétitivité et l'agressivité des chiens ont diminué en raison de la sélection sur la sociabilité.

Les chiens domestiqués ont développé une capacité d'adaptation à une alimentation moins carnée et plus régulière, ce qui les rend moins difficiles sur la nourriture.

Les chiens ont des préférences alimentaires qui favorisent un équilibre nutritionnel de 30% de protéines.

Le comportement maternel chez la chatte consiste en un léchage intense des chatons pour stimuler la respiration et les sécher. La mère reste avec ses petits pendant 24 à 48 heures sans quitter le nid et passe 90% de son temps avec eux lors de la première semaine.

L'allaitement chez la chatte se déroule en trois phases : dans les premiers jours, la mère initie la tétée, puis la prise de nourriture devient alternative entre mère et chatons, et enfin, le sevrage intervient.

Le rôle du chat mâle dans l'éducation et la protection des chatons est inexistant. Il ne participe ni à l'élevage ni à la défense des petits. Au contraire, il peut parfois tuer les chatons, même les siens.

Les chatons nouveau-nés sont nidicoles, c'est-à-dire qu'ils restent au nid. Ils sont attirés par la chaleur car leur vision est mauvaise. Ils présentent également un réflexe de fouille et de pétrissage des mamelles de la mère pour stimuler la lactation.

La période de socialisation des chatons est cruciale pour leur développement social et interspécifique. Durant cette période, les chatons apprennent à interagir avec leurs congénères, ainsi qu'avec d'autres espèces.

Le comportement de toilette chez le chat est important : il passe environ un tiers de son temps de veille à se nettoyer. Le toilettage sert à enlever les parasites, à calmer les tensions, à réguler la température.

Les chevaux sont des animaux très curieux et ont besoin de stimulation, notamment visuelle et olfactive. Ils sont également très excitables lors de l'exploration, il faut donc faire attention à leur comportement.

Le cheval est un herbivore non ruminant qui passe 12 heures par jour à pâturer. Il préfère les plantes riches en glucides, comme les pousses jeunes.

Le cheval est sensible aux surcharges gastriques car son estomac est petit et la vidange gastrique est rapide. Il ne peut pas vomir.

La ration alimentaire du cheval doit être adaptée à ses besoins. Un cheval au repos aura besoin de moins d'énergie qu'un cheval de sport. Il est important de distribuer la ration en plusieurs repas pour faciliter la digestion.

L'orge est une céréale riche en énergie, idéale pour les chevaux au repos. Elle est souvent donnée sous forme entière, aplatie ou floconnée.

Le maïs est une céréale riche en énergie adaptée aux chevaux qui effectuent des efforts physiques. Il est souvent donné sous forme floconnée.

L'avoine est une céréale excitante et riche en énergie, idéale pour les chevaux qui effectuent des efforts intenses. Attention, une alimentation trop riche en avoine peut rendre le cheval trop nerveux.

Une ration riche en fourrage est idéale pour les chevaux au repos, les poulains et les étalons hors monte. Elle permet de maintenir une bonne santé et une digestion équilibrée.

Il est important d'évaluer l'état embonpoint du cheval pour adapter sa ration alimentaire. Un cheval en bonne santé a un embonpoint normal, tandis qu'un cheval trop maigre ou trop gras peut avoir besoin d'ajustements nutritionnels.