Développement social et affectif PDF

Summary

Ce document fournit une revue des points clés du développement social et affectif chez les bébés. Il explore les réflexes moteurs à la naissance, les compétences perceptives, la théorie de l'attachement et les émotions. Le document présente également des informations sur différents styles d'attachement et les facteurs influençant l'attachement.

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Fiche de revision cours Comment étudier les bébés? -​ comportements sensorimoteurs → réflexe de grasping, regard, succion, temps de toucher de l’objet, le fait de tourner la bouche -​ indices neurophysiologiques - rythme cardiaque, activité cérébrale, conduction de la pea...

Fiche de revision cours Comment étudier les bébés? -​ comportements sensorimoteurs → réflexe de grasping, regard, succion, temps de toucher de l’objet, le fait de tourner la bouche -​ indices neurophysiologiques - rythme cardiaque, activité cérébrale, conduction de la peau. Développement séquentiel des sens dans l’utero: 1. Toucher​ 2. Odorat et olfaction​ 3. Audition 4. Vision Les réflexes moteurs à la naissance: -​ Reflexe de succion -​ réflexe de fouissement (un contact avec la bouche ou la joue entraîne une orientation de la tête en direction de la stimulation) -​ reflexe d’agrippenemet -​ reflexe de Moro: bruit fort ou mouvement brusque → écartement des bras, arc-boutement du dos et mouvement vers l’arrière de la tête puis retour de ses bras en flexion -​ réflexe de Babinsky: stimulation de la plante du pied (talon vers orteil)flexion du gros orteil -​ réflexe de la marche automatique Les compétences perceptives des nouveau-nés Auditoires: -​ Reconnaissance de la voix de la mère (pas chez les bébés prématurés) -​ Sensibilité du fœtus aux bruits à partir de 6-7 mois de grossesse -​ Reconnaissance d’une mélodie ou d’une histoire racontée → apaisement quand on présente la mélodie que le bebe a entendu pendant la grossesse -​ Reconnaissance de sa langue maternelle → que si ces langues sont des groupes différents Visuelles: -​ bebe voit mieux les couleurs vives que les pasteles -​ preference de voir les visages, préférence pour le visage maternelle -​ différenciation des types des visages des -​ meilleures performances chez les bébés prematurés Tactiles: -​ le bebe distingue les matières différentes Odorat: -​ mémorisent et distinguent les odeurs, les enfants exposés à l’odeur de vanille ont une meilleur gestion de la douleur Olfaction: -​ les bébés présentent des compétences discriminatives gustatives avec une préférence pour le sucré L’attachement La théorie de l’attachement - John Bowlby, développée dans les années 50, se fonde sur l'éthologie, le darwinisme, la psychanalyse et la cybernétique. Un concept central de cette théorie est le MIO (modèle interne opérant) -​ phase 1: phase de pré-attachement (0 - 2-3 mois) orientation et signaux sans disrimination de figure, pas de distinction entre les adultes -​ phase 2: emergence de l’attachement (3 - 6 mois) discrimination des figures, preferences -​ phase 3: attachement proprement dit (6 mois - 2-3 ans) maintien de la proximité d’une figure discriminée, figure d’attachement - “base de sécurité” a partir de laquelle il explore l’environnement, angoisse de la séparation, resistance, peur des inconnus raison: l’enfant a pu se former un “modèle interne d’attachement” (MIO) -​ phase 4: formation d’une relation réciproque (à partir de 2-3 ans) capacité de pouvoir se décentrer, relation de dépendance va se decroitre Modeles internes operants Modèles mentaux construits à partir de l'intériorisation des séquences d'événements → en fonction de la réponse la plus habituelle de la figure d’attachement. Construction: -​ Forme procédurale vers 12 mois -​ élaborée vers 3-4 ans -​ a partir de 6 ans intégration d’un modèle generale Fonctions: -​ organisent les processus cognitifs -​ guident la maniere Types de l'attachement: -​ secure (type B) - arrive à se calmer facilement quad mama revient - 60% -​ anxieux - évitant (type A) - évitement, ignore la mère quand elle revient - 15% -​ anxieux - ambivalent (type C) - colère contre le parent, pleure - 9% -​ désorganisé (type D) - comportements inconsistants, bizarres - 15% Évaluation de l’attachement: -​ situation etrange -​ utilisation de questionnaires - Q-sort d'attachement (questionnaire) -​ histoires d’attachement à compléter -​ test d’anxiete de separation -​ le dessin de la famille Facteurs influençant l’attachement: Le caregiving par le parent -​ attachement secure - disponibilité affective, reconnaissance de l'identité propre de l’enfant, réponse adéquate à ses besoins. -​ attachement insecure-evitant - Manque de sensibilité, tendance à l’intrusion sans tenir compte de l’état émotionnel de l’enfant, Pauvreté de l’expressivité émotionnelle -​ attachement insécure-ambivalent - Manque de sensibilité, oscillation entre indisponibilité et intrusion, omniprésence des besoins affectifs du parent -​ attachement desorganise - hostile, intrusif, contraignant // positif, comportement effrayé ou effrayant avec leur enfant, manque de repères stables (pas d'attachement organisé possible) Impact du style attachment insecure Comportements des enfants «évitants» Minimisation des comportements d'attachement :​ Tentative de dissimuler leurs sentiments et expressions émotionnelles Se perçoivent comme invulnérables Croyances négatives : Les autres sont vus comme hostiles et non dignes de confiance Relations idéalisées mais distantes Conséquences émotionnelles :​ Apparition progressive du manque d'empathie et hostilité Comportements des enfants «résistants-ambivalents» Caractéristiques émotionnelles :​ Faible tolérance à la frustration et tendance à exagérer les émotions​ Développement d'une image de soi négative et difficultés à gérer l'anxiété Vulnérabilité accrue face à la dépression Impact des facteurs contextuels :​ Stress familial (deuil, divorce, changements) amplifie les risques de problèmes comportementaux Des changements positifs (soutien social) peuvent améliorer les trajectoires d'attachement Comportements des enfants «désorganisés» Régulation émotionnelle chaotique :​ Comportements contradictoires et imprévisibles face au stress Difficultés à gérer et exprimer les émotions Risque élevé de troubles mentaux : Anxiété, dépression, comportements dissociatifs​ Troubles du comportement pendant l'enfance et l'adolescence Relations sociales instables : Difficulté à établir des relations de confiance​ Isolement et difficulté à comprendre les émotions des autres Amitié Critères de l'amitié: 1.​ Entretenir une certaine proximité (par exemple, être à moins d’un mètre pendant au moins 30 % du temps d’observation) 2.​ Présenter un minimum de jeux complémentaires et réciproques traduisant ainsi que l’autre est reconnu comme véritable partenaire 3.​ Exprimer des affects positifs quand ils s’engagent dans un jeu social interactif 4-5 ans - les groupes des f et g a partir de 6-7 ans - les filles et les garçons séparément 4 ans- groupes de 3-4 amis 5-6 ans - groupes de 3-4 pour les filles, 5-6 pour les garçons Imitation Deux mecanismes: ​ Un mécanisme de bas niveau de résonance serait présent dès la naissance et​ rendrait compte de l'imitation néonatale ​ Un mécanisme de haut niveau de résonance apparaîtrait après quelques mois de vie, dérivant d'une association entre la représentation de l'action motrice et les conséquences de l'action 0-6 mois: -​ déclin des mouvements comme la protrusion de la langue -​ emergence d’imitation de mouvements sociaux comme les postures corporelles, la capacité d’anticipation d'événements sociaux Apres 6 mois: -​ évolutions rapides - imitation d’actions et non seulement de mouvements A 14 mois: -​ reproduit le but et non l’action ratée → compréhension de l’intentionnalité du modèle A 16-20 mois: -​ imite des actions qui utilisent des objets inappropriés Entre 6 mois et 2 ans: -​ la mise en jeu de processus contrôlés par les fonctions exécutives, processus eux-mêmes considérés comme des bases de la construction d'une méta- représentation Expérience de poupée Bobo: Exposer des jeunes enfants à des scènes dans lesquelles des adultes se comportaient de manière agressive envers une poupée. Puis mesurer si les enfants imitaient spontanément ces comportements lorsqu'eux- mêmes seraient en présence de la poupée. Résultats : comportements moteurs ​ Les enfants exposés au modèle adulte agressif étaient plus propices à poser des gestes agressifs physiques que les autres. ​ Proportion trois fois plus grande de gestes agressifs posés par les garçons par rapport aux filles. ​ Les enfants sont plus influençables lorsque exposés à un modèle adulte du même sexe qu'eux. Théorie de l’apprentissage sociale (Bandura, 1977) 4 processus essentiels dans l’apprentissage par l’observation: -​ attention: l’observateur doit prêter attention au comportement du modèle -​ rétention: capacité de se souvenir du comportement -​ reproduction: capacité de reproduire (physique) -​ motivation: avoir une raison ou une motivation pour imiter le comportement Le paradoxe de Fortnite: Est-ce qu'un jeu violent peut encourager des comportements prosociaux? → le jeux violent peut encourager des comportements prosociaux si on joue avec les autres (co-play) Imagination → apparaît dès 18 mois Différentes approches: Freud: -​ processus primaires: guidés par le principe de plaisir, initialement présents dans la vie mentale de l’enfant (l’enfant «hallucine» la satisfaction de ses besoins intérieurs) -​ processus secondaires: guidés par le principe de réalité, émergence plus tardive dans le développement Piaget: une pensée «autistique» qui domine le psychisme de l’enfant dans un premier temps​ une pensée rationnelle qui subordonne dans un second temps et progressivement la pensée «autistique» -​ Vision négative du jeu symbolique: phase primitive et temporaire de mauvaise adaptation qui sera dépassée au cours du développement séquence développementale en 3 étapes de Piaget: ​ la petite enfance est dominée par la «pensée autistique»: la réalité est subordonnée à la vie affective de l’enfant ​ différentes formes transitionnelles apparaissent (dont la pensée égocentrique): elles s’interposent entre les deux modes de pensée ​ développement de la logique: la pensée «autistique» disparait et l’enfant devient plus rationnel et objectif Paul Harris (approche recente): -​ L'imagination ne domine pas la pensée de l'enfant au début de sa vie, mais elle émerge progressivement -​ Lorsque la capacité d'imagination apparaît, elle n’a pas besoin d'être retenue, contrôlée, soumise à une pensée qui serait plus raisonnable ou rationnelle -​ L'imagination est nécessaire à la pensée de l'enfant dès ses 18 mois et continue à l'être jusqu'à la vie adulte Distinction entre réel et imaginaire Distinction entre: ​ 1) la fiction que l'enfant invente pour lui-même ou ses camarades dans le « jeu du faire semblant » ​ - si on l'interroge, on constate qu'il fait très bien la différence entre des idées qu'il a générées dans son esprit et le monde réel ​ ​ 2) celle à laquelle il est confronté dans un livre ou à la télévision ​ - plus difficile, pour distinguer toutes ces fictions et réalités, l'enfant va dépendre de son développement culturel ​ Imagination et emotions Conception de Piaget et de Freud: -​ l'imagination est dirigée par les émotions et les désirs, imagination = moyen de combler les désirs frustrés par la réalité Conception différente de Harris: -​ Réfutation des conceptions de Piaget et Freud -​ Notre imagination s'alimente de beaucoup d'autres choses que ce qui n'a pas pu réellement exister -​ Nous imaginons souvent des situations que l'on ne voudrait jamais voir arriver. Même les jeunes enfants utilisent leur imagination comme cela -​ Le jeune enfant, qui sait faire la différence entre imaginaire et réalité, dispose d'une vie imaginaire suffisamment riche pour éveiller en lui des émotions, parfois très fortes -​ Cependant, l'adulte est plus apte à abaisser l'intensité de son émotion, alors que le jeune enfant se laisse submerger Les émotions envers la fiction sont utiles pour : 1.​ Simuler et anticiper des expériences potentielles (planification). 2.​ Apprendre et comprendre à travers les récits des autres (socialisation). Le sens de soi Historiquement, différents psychologues (Freud, Wallon, Piaget) sur le développement de la conscience de soi, pensaient que : chez le bébé, indifférenciation entre soi et le monde la conscience de soi émerge tardivement Maintenant, on sait que la connaissance perceptive du corps propre que l’on peut qualifier de soi écologique (soi differencie) est presente des la naissance est est un element fondateur du développement de la conscience de soi -​ Lorsque sa main propre touche sa joue, le nouveau-né manifeste significativement moins de réponses de fouissement (orientation de la bouche vers la main) → montre qu’il reconnait ses action a se differencie des autres Soi situé = sens «du où» il se trouve par rapport aux choses est en lien avec le développement du tonus et de la motricité → vers 5-6 mois le bebe calbre ses saisies manuelles Soi agent = sens du pouvoir causal de son corps sur les objets → présent chez les nouveau-nés vont qui vont adapter leur rythme de succion afin d’entendre préférentiellement la voix de leur mère vs voix étrangère Identification de soi dans le miroir On dessine une tache sur le front du bebe et le met devant le miroir: -​ vers 6-7 mois, il pense que c’est un autre enfant (comportements sociales (6-12 mois) ou comportements d’embarras, de gêne, d’évitement, d’admiration (13-24 mois) -​ a partir de 2 ans, il va reconnaitre que c’est lui (toucher la tache sur son front, dire son nom) → les jumeaux monozygotes présentent un retard dans la reconnaissance de soi → effet de la culture car: ​ On observe la reconnaissance de soi dans le miroir plus tardive dans les cultures non occidentales par rapport aux cultures occidentales ​ Différences liées aux objectifs de socialisation culturelle associés à l'indépendance (occidentales) ou à l'interdépendance (non occidentales): →Importance des interactions nourrisson-parent pour le développement du concept de soi: -​ Contingence du regard -​ Imitation maternelle Un développement plus tardif du concept de soi peut offrir des avantages pour l'apprentissage social du nourrisson en facilitant l’alignement avec l’attention des autres Analyse des 5 étapes du développement de la conscience de soi 1.​ Soi écologique (0-6 semaines) :​ Le nourrisson perçoit son corps comme une entité distincte et agentive, interagissant avec l’environnement. 2.​ Expériences partagées (à partir de 2 mois) :​ Avec l’apparition du sourire social, l’enfant est engagé dans des interactions sociales simples, comme les protoconversations et les jeux imitatifs initiés par l’adulte. 3.​ Attentes de réciprocité (2-7 mois) :​ Le bébé commence à attendre des réponses de l’adulte, consolidant ses interactions sociales tout en développant son soi écologique. 4.​ Anxiété et attention partagée (8-12 mois) : ○​ L’enfant montre de l’anxiété face aux étrangers. ○​ Il établit une attention conjointe avec autrui, observant ce que l’autre regarde ou attirant leur attention. 5.​ Collaboration (12-18 mois) :​ L’enfant progresse vers une conscience plus complexe : ○​ Il demande de l’aide (conscience de ses limites). ○​ Il initie des collaborations et apprécie les adultes qui imitent ses actions. Le développement des émotions Ekman - théorie des émotions de base universelles - on a 6 émotions de base (primaires): la joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur, la surprise. Les émotions sont innées car on les observe meme chez les personnes aveugles de la naissance. Les expressions faciales émotionnelles sont déjà présentes dans le foetus -​ le dégoût est présent de la naissance → des 4 mois les expr. fac. ressemble à celle de l’adulte -​ la sourire d’ange - la sourire qui est présente quand il est endormi ou juste randomly → des 2 mois le bebe sourit en réponse → dès 3 mois pic de sourires → dès 4 mois sourit aux personnes familières -​ les rires apparaissent vers 3 mois → vers 4-5 mois il y a des rires complets → vers 7 mois commence a rire par rapport à ce qu'ils voient, à ce qui est visuel dans leur environnement. -​ la surprise apparaît vers 4 mois - 6 mois -​ les pleurs sont présents à la naissance mais c’est compliqué de savoir la cause derrière les pleurs → pic des pleurs à 6 semaines → les pleures sont anormaux excessifs quand: si le bébé pleure plus de trois heures par jour, plus de trois jours par semaine, pendant plus de trois semaines -​ la peur: peurs primaires (nécessaires pour la survie de l’enfant) peurs secondaires → premiere expression: reflexe de Moro → prochaine peur: 7-8 mois → peur du vide quand il apprends à marcher Peurs secondaires: se développent a 2 ans → peurs imaginaires vont augmenter entre 2-4 ans disparaissent vers 6 ans -​ les colères: 4 mois, pic à 2-3 ans, vont diminuer grâce à l’acquisition de langage Le paradigme de la falaise visuelle: -​ Peur du vide est absente pendant les premiers mois -​ Apparaît lorsque l’enfant commence à se déplacer Montre que l’enfant de 12 mois se réfère déjà à sa mère (caregiver) pour faire une décision (traverser ou pas la falaise visuelle), il va s'appuyer sur ses expressions faciales (émotions) Quand elle express un visage-peur: aucun bebe ne traverse Quand elle a un visage-joie: 75% traversent -​ À 5 ans, les enfants sont capables d’identifier et de nommer chacune des émotions de base Émotions morales (secondaires) → se développent a 2 ans → sont différentes selon la culture Les émotions de souffrance d’autrui -​ empathie Les émotions de louange d’autrui -​ gratitude Les emotions auto-conscientes -​ fiertés -​ honte -​ embarrass -​ culpabilité Controle de soi -​ systeme chaud - reactions immediates, processus cognitifs activés dans des contextes émotionnels ou motivationnels (récompenses, gratification, punition) -​ système froid - capacité de se retenir, processus cognitifs logiques qui se déroulent dans des contextes neutres sur le plan émotionnel -​ contrôle de soi démarre de la 1ère année -​ 4 ans - apprendre à gérer sa frustration quand on ne reçoit pas ce qu’on veut -​ 10 ans - apprendre a se controler La mesure de contrôle de soi -​ test de marshmallow 3-4 ans - les enfants cèdent à l’envie 5 ans - la capacité à se contrôler se développe → l’enfant arrive à se retenir capacité de résistance est liée à la réussite sociale et académique (résultats en discussion) Théorie de l’esprit, empathie Distinction de deux niveaux cognitifs de mentalisation:​ Représentations de 1er ordre : représentations que l’on a de l’état mental d’une personne en adoptant sa perspective​ Représentations de 2ème ordre: représentations qu’une personne a sur les représentations mentales d’une autre personne. Capacité mentale à inférer des états mentaux à soi-même et à autrui, ainsi que de les comprendre 2 types: Pensées (= théorie de l’esprit cognitive)​ Emotions (= théorie de l’esprit affective) Développement de la théorie de l’esprit: 18 mois à 2 ans : ​ L’enfant commence à reconnaître que les autres ont des intentions distinctes. ​ Par exemple : il imite les actions intentionnelles d’un adulte mais pas ses erreurs (il sait que l’adulte "voulait" réussir). Vers 3 ans : ​ L’enfant comprend que les autres ont des désirs différents des siens. ​ Exemple : Si un adulte préfère les carottes plutôt que des biscuits, l’enfant peut lui offrir des carottes. Vers 4-5 ans : ​ L’enfant commence à comprendre les fausses croyances. ​ Test classique : Si un personnage met un objet dans une boîte, puis une autre personne le déplace, l’enfant sait que le personnage initial cherchera l’objet dans la boîte d’origine, même si lui-même sait où l’objet se trouve réellement L’empathie: Empathie affective (processus de bas niveaux): capacité à ressentir l’état émotionnel de l’autre Empathie cognitive (processus de haut niveau): capacité d’adopter la perspective d’autrui et comprendre ce qu’il ressent sans toutefois l’éprouver (//théorie de l’esprit affective) Développement de l’empathie Stade 1 : Émergence de l’empathie (naissance à 6 mois) ○​ Le nourrisson imite les émotions observées et réagit aux pleurs d’autres bébés par des pleurs. Stade 2 : Détresse empathique égocentrique (6 à 12 mois) ○​ L’enfant cherche à se réconforter face à la détresse d’autrui, sans différencier clairement ses émotions de celles des autres. Stade 3 : Détresse empathique quasi égocentrique (12 à 24 mois) ○​ L’enfant distingue la détresse d’autrui, mais ses tentatives d’aide restent basées sur ce qui le réconforterait lui-même (ex. donne son doudou). Stade 4 : Détresse empathique différenciée (24 mois à l’âge adulte) ○​ L’enfant/adulte comprend les émotions d’autrui en prenant leur perspective et agit de façon adaptée à la situation. Stade 5 : Détresse empathique au-delà de la situation (5-8 ans à l’âge adulte) ○​ L’empathie s’étend à des situations non immédiates (ex. pauvreté, vulnérabilité), enrichie par les expériences personnelles et le développement cognitif. Le jeu emoty est utilisé pour permettre le développement de l’empathie. Les jeux Caracteristiques: -​ ils recréent la réalité -​ il est initié par l’enfant, enfant donne du sens lui même -​ flexibilité dans le jeux (aspect locomoteur) -​ absence de prédétermination de la fin dans le jeux (les performances et pas le résultat) -​ emotions positives, amusement Les types de jeu: -​ jeu d’exercice (sensori-moteur) - 2 premières années de vie → permet d’explorer l'environnement -​ jeu locomoteur (courir, sauter) - 1 - 5 ans augmentent, dès 3 ans → les jeux de bagarres apparaissent -​ jeu de construction (construir, créer, le dessin) - 3 - 6 ans -​ jeux symbolique (jeu de fantaisie) - dès 18 mois, à 2,5 - 6 ans le jeu se complexifie (6-7 ans - pic) -​ jeu de règle - 7 - 11 ans - il y a des regulation (le foot par ex) → continue à l'âge adulte Pourquoi les enfants jouent -​ permet d’exercer les activités qu’ils ne peuvent pas faire encore dans la vrai vie -​ reproduire ce qui a plat, frappé l’enfant -​ satisfaire des besoins irréalisables (vygotski) -​ donner du sens au monde Effets bénéfiques du jeu de “faire semblant” -​ facilite la décentration cognitive → théorie de l’esprit, voir la perspective de l’autre -​ développement de représentation mentale, pensée abstraite, imagination -​ comportement intentionnel - se contrôler - résister ses impulsion quand il doit suivre les règles, exercer une régulation sur les comportements des autres camarades -​ meilleure régulation émotionnelle -​ développement linguistique 5 niveaux de jeu de faire semblant -​ les premiers scriptes - concentrée sur les objets, pas de rôles, pas de langage -​ roles en action -​ rôles avec des règles - coordination des actions avec les partenaires, scénario se complexifie, accessoires pour jouer le rôle -​ rôles plus complexes, détaillés, temps de planification du jeu augment, les accessoires utilises de maniere symbolique -​ la dramatisation, thèmes multiples, plus de temps à planifier le jeu qu'à jouer, plusieures rôles à la foie, pas besoin d'accessoires Aider à développer le “faire semblant” -​ observer le jeu de l’enfant -​ intervenir sur les éléments centraux du jeu (à travers le matériel) -​ lire les livres, montrer des images, dessiner -​ développer la dimension langagière - adopter un langage des personnages, utiliser les termes “faire semblant” -​ développer le scénario, poser des questions, donner des idées -​ partir à la rencontre des personnages, organiser des sorties -​ mimer les personnages Jugement moral, comportements prosociaux et antisociaux Sens moral Le dilemme de tramway Deux visions de morale: -​ morale utilitariste: maximiser le nombre de vies sauvées -​ morale déontologiste: respecter les principes intangibles, même si cela limite les vies sauvées Résultats des études: quel que soit le contexte, la majorité refusent de pousser l’homme Théories évolutionnistes qui expliquent pourquoi on a le sens moral: -​ L’instinct de parenté: En aidant une personne de notre famille, nous favorisons la transmission de nos gènes, ceux que nous partageons avec nos proches -​ Les bénéfices pour le groupe: En coopérant davantage avec les autres, nous serions plus performants que les autres groupes et aurions plus de chances de survivre Le modèle de Kohlberg, inspiré de Piaget, propose que le raisonnement moral est un processus actif de développement des structures cognitives, plutôt qu'une simple intériorisation des influences sociales (contrairement à la psychanalyse ou au behaviorisme), alimenté par les dilemmes moraux et l'évolution du raisonnement morale qui se passe avec l'âge. Phases du développement du sens moral (selon les réponses au dilemme de Heinz): Niveau préconventionnel: La personne se décide en fonction des risques encourus et de ses intérêts personnels (3-8 ans) Niveau conventionnel: La personne renonce à son intérêt propre pour suivre les règles de son groupe (famille, amis, société) (8-13 ans)​ Niveau post-conventionnel: La personne possède une autonomie morale (apres 13 ans) L’importance des émotions (1) Réaction immédiate aux situations problématiques (systeme chaud)​ (2) Aspects cognitifs plus tardifs pour justifier ou rationaliser le jugement (système froid) L'importance des Intentions​ Ils jugent comme étant moralement pire d’essayer de blesser quelqu’un sans y arriver que de blesser quelqu’un accidentellement Plus d’importance morale aux croyances et intentions des personnes qu’aux résultats de leurs actions Evaluation sociale chez les bébés ❖Habituation (présentation alternée des 2 évènements) ❖Choix entre l’aideur et le gêneur: préférence majoritaire et significative pour l’aideur: à 6 mois, 100%; à 10 mois, 87.5% ❖Choix entre l’aideur ou le neutre: préférence pour l’aideur: à 6 et 10 mois, 87.5% ❖Choix entre le gêneur ou le neutre: préférence pour le neutre: à 6 et 10 mois, 87.5% → Les bébés sont capables dès 6 mois de faire la diff entre les comportements pro-sociaux et antisociaux Les comportements prosociaux ​ Apparition entre 12 mois et 2 ans ​ Coïncide avec​ l’émergence de la connaissance de soi​ la capacité de différencier et d’anticiper les émotions des autres​ les premiers jugements qui s’accompagnent de sentiments de honte ou de fierté, et de timidité ​ Si un enfant de 14-18 mois voit un adulte qui rencontre des difficultés dans la réalisation d’une tâche, comme ramasser un objet hors de sa portée, il l’aidera → les enfants comprennent le but de l'autre et sont motivés pour l’aider à y parvenir ​ Ajout d’une récompense matérielle (ex, bonbon ou bon point): diminution de la motivation de l’enfant à aider Le sens de l'équité La tâche qui nécessite de coopération montre que des 3-4 ans la réaction face à l'injustice est de partager avec l’autre, faire équitablement Les comportements antisociaux ou agressifs -​ agression apparait dès la naissance, a 2 ans ¼ interaction est aggressive (pic d’agressivité, à partir de 3 ans, les comportements sont moins agressifs) Origine de l’agressivité ❖ des contextes socio-économiques et familiaux (imitation) ❖ la personnalité de l’enfant Effets des comportements agressifs sur les relations sociales​ Quand on interroge des enfants sur leurs relations avec leurs camarades de classe, ils expriment leur antipathie envers les enfants agressifs, entraînant des conséquences négatives pour les interactions sociales futures​ Ces enfants rejetés deviennent plus évitants ou agressifs envers les autres, moins coopératifs et moins prosociaux​ Avec l’âge, les enfants dont les comportements agressifs sont fréquents vont avoir tendance à s’associer avec ceux qui leurs ressemblent, et seront donc davantage rejetés Ecrans et développement psycho-affectif Plus de 2-3 heures par jour d’exposition aux écrans c’est trop Cela cause des difficultés à se concentrer et a des effets négatifs sur les comportements pro-sociaux, compétences cognitives -​ effet d’imitation fait que les enfants peuvent devenir plus violents en jouant aux jeux agressifs -​ par l’effet d’imitation les enfants apprennent à utiliser encore plus les écrans car ils voient ses parents le faire Recommendations: -​ Interdire toute exposition avant l’âge de 18 mois (à l’exception des appels vidéo) -​ Entre 2 et 5 ans, une heure par jour – en compagnie d’un adulte. -​ Pas de limite pour les enfants plus âgés, mais suggère d’éteindre les appareils une heure avant qu’ils se couchent, de les débrancher pendant les repas et de créer dans sa maison des zones « interdites aux écrans ».​ Mauvais influence sur: -​ la santé 1. Activité physique et risque d’obésité 2. Sommeil -​ l’apprentissage ✓Lorsque les méta-analyses examinent l'utilisation générale des écrans sans spécifier le contenu, le contexte ou l'appareil→preuves solides d’associations négatives avec l'apprentissage général, la littératie, et la dépression -​ le comportement ❖Différences entre garçons et filles : corrélations plus fortes entre le temps d'écran et les problèmes externalisés chez les garçons que chez les filles ❖Exposition au contenu inapproprié / violents : peut entraîner une désensibilisation et une reproduction des comportements agressifs (théorie de l'apprentissage social) Parentalité et interactions dyadiques Theorie ecosystemique: -​ microsystème - relations avec les parents, éducatrices -​ méso systèmes - le bebe n’est pas directement partenaire mais les relations entre les personnes qui sont en relation avec lui -​ exosystème - les relation des parents en dehors de l’enfant (milieu professionnel) -​ macrosystème - système de valeurs -​ chronosystème - des cycles de vie Dès 5-6 mois, les bébés sont sensibles à l'interaction de l’adulte avec une autre personne → jalousie -​ a partir des 2-3 mois, on observe que le bebe doit se reposer pendant l’interaction, il fait des poses plus souvent que l’adulte -​ il y a des phases dyadiques de l’interaction: ​ Facteurs déterminants la relation coparentale: -​ la satisfaction conjugale (le bebe ne guérit pas la relation, le bebe provoque l’insatisfaction conjugale souvent, pendant les 2 premières années) -​ l’engagement paternel (l’investissement du père), (la charge mentale des mères reste supérieure) -​ la personnalité de chacun des parents

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