Développement de l'enfant - Reflexes et Sensations

À partir de 2 mois, l'enfant commence à s'engager dans des interactions sociales simples comme les protoconversations et les jeux imitatifs, en réponse au sourire social.

Entre 2 et 7 mois, l'enfant s'attend à ce que l'adulte réponde à ses actions, renforçant ses interactions sociales et son développement du « soi écologique ».

L'enfant exprime de la peur face aux inconnus et développe la capacité de partager son attention avec autrui en regardant ce que l'autre regarde ou en attirant son attention.

L'enfant prend conscience de ses limites et demande de l'aide. Il initie la collaboration et apprécie lorsque les adultes imitent ses actions.

Selon Ekman, il existe 6 émotions de base universelles : la joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur et la surprise. Elles sont innées car observables même chez les personnes aveugles de naissance.

L'enfant, en observant un modèle adulte agressif, est plus susceptible de reproduire des comportements agressifs physiques que les autres enfants.

Les garçons sont plus enclins à imiter des comportements agressifs que les filles.

Les enfants sont plus facilement influencés par un modèle adulte du même sexe qu'eux.

L'apprentissage par l'observation est un processus complexe qui nécessite l'attention, la rétention, la reproduction et la motivation.

Le jeu violent peut encourager des comportements prosociaux si les joueurs interagissent avec les autres dans le jeu (co-play).

La capacité d'imaginer apparaît vers 18 mois et se développe progressivement.

Freud distingue les processus primaires (guidés par le plaisir) et les processus secondaires (guidés par la réalité) dans le développement de l'enfant.

Piaget considère que l'imagination est une phase primitive et temporaire qui sera dépassée avec le développement.

Harris soutient que l'imagination n'est pas un obstacle au développement, mais une capacité nécessaire dès 18 mois et tout au long de la vie.

Les enfants font la distinction entre les fictions qu'ils inventent eux-mêmes et les fictions qu'ils découvrent dans les livres ou à la télévision.

Un style d'attachement où l'enfant minimise les comportements d'attachement, se perçoit comme invulnérable et voit les autres comme hostiles.

Un style d'attachement où l'enfant oscille entre la recherche de proximité et le rejet du parent, a une faible tolérance à la frustration et exagère ses émotions.

Un style d'attachement où l'enfant présente des comportements contradictoires et imprévisibles face au stress, a des difficultés à réguler ses émotions et est à risque de développer des troubles mentaux.

Comportement visant à imiter une autre personne, qui peut impliquer la reproduction de mouvements, d'actions ou d'intentions.

Un mécanisme d'imitation présent de la naissance, impliquant la reproduction de mouvements simples comme la protrusion de la langue.

Un mécanisme d'imitation qui émerge après quelques mois de vie, impliquant la compréhension des actions et des intentions des autres.

Un type de jeu social où les enfants interagissent et se soutiennent mutuellement pour une expérience partagée.

L'âge où les enfants commencent à former des groupes d'amis distincts en fonction du sexe.

L'expérience de Bobo est une étude classique qui a démontré que les enfants peuvent apprendre des comportements agressifs en observant des modèles.

Un groupe d'amis étroits qui partagent des activités et des intérêts et se soutiennent mutuellement.

Le réflexe de grasping est un réflexe inné qui est présent chez les nouveau-nés. Il est déclenché par le toucher de la paume de la main du bébé. Le bébé va alors serrer la main de l'adulte qui le touche.

La peau d'un bébé est très sensible. Les stimuli tactiles, comme les caresses ou les baisers, peuvent déclencher des réactions physiologiques chez le bébé.

L'odorat se développe très tôt chez le bébé. Il peut distinguer les odeurs et même les mémoriser. Les bébés qui sont exposés à l'odeur de la vanille ont une meilleure gestion de la douleur.

Le bébé peut discriminer les goûts dès sa naissance. Il a une préférence pour le sucré.

Le bébé peut entendre et reconnaître la voix de sa mère dès la naissance. Il est également sensible aux bruits forts et peut être apaisé par une mélodie ou une histoire qu'il a entendue pendant la grossesse.

Le bébé peut mieux reconnaître sa langue maternelle que les autres langues. Il est également capable de reconnaître et de distinguer les visages.

La théorie de l'attachement de John Bowlby explique que l'attachement entre un enfant et son parent est un besoin fondamental qui permet à l'enfant de se sentir en sécurité et de développer une confiance en lui-même.

L'attachement est un lien affectif durable qui se forme entre un enfant et son parent. Ce lien est essentiel pour le développement psychoaffectif de l'enfant.

Le développement de la peur chez le nourrisson suit une progression. Il est présent dès la naissance, mais les peurs primaires, comme le réflexe de Moro, sont essentielles à la survie. Les peurs secondaires apparaissent vers 7-8 mois et comprennent la peur du vide. Ces peurs se développent davantage vers 2 ans, incluant les peurs imaginaires, et diminuent généralement vers 6 ans.

La capacité à gérer ses émotions, particulièrement la frustration, est essentielle au bon développement social et scolaire. Cette compétence se développe progressivement, avec les enfants de 3-4 ans cédant rapidement à l'impulsivité. Vers 5 ans, le contrôle de soi est plus développé, permettant aux enfants de mieux se retenir.

L'empathie implique la capacité de comprendre et de partager les émotions des autres. Elle est essentielle pour le développement social et permet de construire des relations saines. Le développement de l'empathie est un processus continu.

La théorie de l'esprit est un concept crucial qui met en lumière la capacité à comprendre que les autres ont des pensées et des sentiments qui peuvent différer des nôtres. Elle nous permet d'interagir avec les autres de manière plus efficace et d'anticiper leurs réactions.

Les représentations de premier ordre sont celles que nous formons des états mentaux des autres. Elles impliquent de nous mettre à la place de l'autre et de comprendre sa perspective. Ce sont les « premiers niveaux » de la compréhension mentale.

Les représentations de second ordre sont celles que nous formons des pensées et des sentiments que les autres ont sur les autres. Il s'agit d'un niveau de complexité mental supérieur, qui nous permet de comprendre comment les gens perçoivent et interprètent les états mentaux des autres. En somme, c'est « penser sur la manière dont les autres pensent ».

Le développement émotionnel est un processus continu qui inclut la capacité d'identifier et de nommer une variété d'émotions. À 5 ans, les enfants sont capables de reconnaître et de nommer les émotions de base.

Les émotions morales, qui se développent vers 2 ans, sont des réactions émotionnelles liées à des situations sociales, telles que la justice, la compassion et la solidarité. Ces émotions sont influencées par la culture et le contexte social.

Le jeu est naturel pour les enfants, ils l'utilisent pour explorer le monde et s'exprimer. Il a des effets positifs importants sur leur développement intellectuel et émotionnel.

Le jeu d'exercice permet aux jeunes enfants, principalement entre 0 et 2 ans, de développer leurs sens et leurs capacités motrices en explorant leur environnement. Ils apprennent à manipuler les objets et à coordonner leurs mouvements.

Le jeu locomoteur, qui se développe entre 1 et 5 ans, permet aux enfants de s'exprimer à travers des jeux de courir, sauter, grimper et se bagarrer. Ces jeux favorisent leur coordination et leurs compétences physiques.

Ce type de jeu se focalise sur la création, la construction et les activités artistiques comme le dessin. Il permet aux enfants de développer leur créativité et leurs compétences manuelles. Il est plus fréquent entre 3 et 6 ans.

Le jeu symbolique, ou « faire semblant », commence dès 18 mois et se développe jusqu'à 6 ans. Les enfants inventent des histoires, se donnent des rôles et utilisent des objets pour représenter des situations imaginaires.

Le jeu de règle, qui apparaît vers 7 ans, implique des instructions et des limites à respecter. Il permet aux enfants de développer leur capacité à suivre des règles, à coopérer et à gérer leurs interactions.

L'empathie est la capacité de comprendre et de partager les émotions d'autrui. Le jeu « faire semblant » favorise le développement de cette capacité en permettant aux enfants de se mettre à la place des autres et de comprendre leurs points de vue.

Les jeux de « faire semblant » consistent à imiter le comportement des adultes et à se créer des rôles imaginaires. Ces jeux contribuent à développer la pensée abstraite, l'imagination et la créativité chez les enfants.

Le modèle de Kohlberg, basé sur les travaux de Piaget, explore comment le sens moral se développe chez les enfants. Selon ce modèle, l'évolution du raisonnement moral est un processus actif de développement des structures cognitives, et non une simple intériorisation des influences sociales.

Le dilemme du tramway est un scenario éthique qui soulève la question du choix entre deux solutions moralement difficiles. Il permet de comprendre les différents systèmes de pensées morales, soit utilitariste, axée sur le bien commun, soit déontologique qui se concentre sur les principes moraux inhérents.