Cas Pratiques en Hémogramme PDF
Document Details
Uploaded by WellMadeElder3730
Pr Houari Mouna
Tags
Summary
Ce document présente des cas pratiques en hémogramme, couvrant différents aspects des maladies et conditions liées au sang. Il explique les variations des composants sanguins, la présence de pathologies et les considérations diagnostiques.
Full Transcript
CAS PRATIQUES EN HÉMOGRAMME PR HOUARI MOUNA RAPPELS l’anémie VGM TCMH CCMH VGM définit ……… taille : TCMH /CCMH …… chromie : VGM > 80 fl : anémie normocytaire TCMH et CCMH normaux : normochromie VGM < 80 fl : anémie microcytaire TCMH < 27 pg et/ou C...
CAS PRATIQUES EN HÉMOGRAMME PR HOUARI MOUNA RAPPELS l’anémie VGM TCMH CCMH VGM définit ……… taille : TCMH /CCMH …… chromie : VGM > 80 fl : anémie normocytaire TCMH et CCMH normaux : normochromie VGM < 80 fl : anémie microcytaire TCMH < 27 pg et/ou CCMH < 32 % : chez l’adulte VGM > 100 fl : anémie macrocytaire hypochromie. TCMH témoin précoce de l’hypochromie+++ Classification des anémies : Hb ↓ ANEMIE VGM TCMH/CCMH VGM< 80fl VGM › 100fl CCMH < 32 % TCMH< 27pg Anémies Anémies MACROCYTAIRES HYPOCHROMES (AM) MICROCYTAIRES VGM › 80 fl TCMH /CCMH normaux Anémies NORMOCYTAIRES NORMOCHROMES (ANN) 24 LES VALEURS USUELLES EN HÉMOGRAMME Thrombocytose: Thrombopénie Infections , syndromes Diminution de la production: myéloprolifératif leucémie, aplasie médullaire. Augmentation de perte: Les plaquettes 150 à 400 G/L Infection maladie auto-immune, médicaments PR HOUARI MOUNA POLYNUCLEAIRES NEUTROPHILES Neutrophiles Ils forment plus de la moitié de la population des globules blancs (50-70 %). Ils sont les premiers à « arriver sur place » lors d’une infection bactérienne. C’est donc la sorte de globules blancs la plus importante. NEUTROPENIE : Diminution des nombres circulants des PNN ; Adulte : < 1,5 G /L (race blanche) < 1,2 G/L (race noire), Enfant< 1,3 G/L Agranulocytose< 0,5 G/L Formes : - Aiguë => agranulocytose aiguë - Subaiguë ou chronique => causes diverses I. CIRCONSTANCES DEDECOUVERTE 1.Manifestationstoxi-infectieuses Dans les formes aiguës+++ 1. Infections cutanéomuqueuses à répétition Dans les formes chroniques 1. Découverte fortuite Dans les neutropénies mineures et/ou de constitution progressive => Interrogatoire : Prise de médicaments, exposition aux toxiques. PR HOUARI MOUNA Hyperneutrophilie correspond à un taux de PNN supérieur à 8 giga/l chez l’adulte et 6 giga/l chez l’enfant 1. Fausses polynucléoses : Eythroblastose sanguine 2. Neutrophilies physiologiques (avec discrète myélémie) : Grossesse, Nné, Exercice intense, Post prandiale, Menstruation 3. Étiologies des neutrophilies et myélémies : SMP, LMMC, Maladie d’Hodgkin, Myélofibroses secondaires, Infections bactériennes, Cancers et syndromes inflammatoires, IR, Maladie de Cushing, Régénération médullaire, Corticothérapie, tabagisme chronique (jusque 10 – 12 G/L), Stress, G-CSF, Intoxication CO, Pb PR HOUARI MOUNA Une lymphopénie est définit par un taux de lymphocytes total < 1 000/ mm3 chez l'adulte ou 4 G/L chez l’adulte, > 7 G/L chez l’enfant, > 11 G/L chez le nourrisson) et/ou des alarmes qualitatives de l’automate de type lymphocytes atypiques, lymphocytes anormaux/lymphoblastes, rejet de la formule, excès de monocyte ou de basophiles CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE: une leucémie aiguë une lymphocytose réactionnelle (syndrome mononucléosique [MNI], virus Eptsein-Barr [EBV], cytomégalovirus [CMV], toxoplasmose, virus de l’immunodéficience humaine [VIH], etc.), lymphocytose banale (coqueluche, allergies médicamenteuses, maladies auto-immunes, lymphocytose de stress, etc.) syndrome lymphoprolifératif (SLP) : leucémie à prolymphocytes (LPL), leucémie à tricholeucocytes, lymphome de la zone marginale splénique, lymphome folliculaire, lymphome du manteau, lymphome à grandes cellules, Ř PR HOUARI MOUNA Une Monocytose sanguine est définie par un taux monocytes >1G/L confirmée sur frottis sanguin. souvent réactionnelle, accompagnant diverses maladies infectieuses et/ou inflammatoires Monocytoses hématologiques malignes Leucémie aigüe myélomonocytaire (LAM4) Leucémie aigüe monoblastique et monocytaire (LAM5) Leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC) Leucémie myélomonocytaire juvénile Leucémie myéloide chronique atypique (LMC atypique) Néoplasies : cancers, mélanome, maladie de Hodgkin, LNH Infections : bacteriennes et parasitaires et viroses (EBV). Etats inflammatoires Phase de réparation d'une agranulocytose ou sortie d’aplasie. Collagénose, sarcoïdose, rectocolite hémorragique, maladie de Crohn, intoxication au tétrachloroéthane, corticothérapie prolongée à fortes doses. PR HOUARI MOUNA La monocytopénie est une diminution du nombre des monocytes circulants à < 500/mcL (< 0,5 × 10 9/L). CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE: Myélosuppression induite par la chimiothérapie (avec d'autres cytopénies) Mutation de cellules hématopoïétiques impliquant GATA2 Troubles néoplasiques (p. ex., leucémie à tricholeucocytes, leucémie lymphoblastique aiguë, lymphome de Hodgkin) Infections (p. ex., infection par le VIH, infection par le virus Epstein-Barr, infection à adénovirus, tuberculose miliaire) Corticostéroïdes ou immunoglobulines Résection gastrique ou intestinale PR HOUARI MOUNA CYTOPENIES Les cytopénies sont caractérisées par la baisse d’un ou plusieurs types de cellules sanguines. On distingue principalement: les thrombocytopénies (baisse des plaquettes) les anémies (baisse des globules rouges) et les neutropénies (baisse des globules blancs). Ces déficits proviennent parfois d’une défaillance de la moelle osseuse qui produit les différents composants du sang, parfois d’une perte ou d’une destruction des cellules circulantes dans le sang périphérique. CYTOPENIES Baisse d’une lignée : cytopénie. Baisse de deux lignée: bi-cytopénie. Baisse de trois lignées: Pancytopénie. DOSSIER PRATIQUE ET INTERPRETATION DOSSIER PRATIQUES Interprétation. Cause la plus probable. Réticulocytes 120 000 /mm3. Causes ? Interprétation CONCLUSION Les variations quantitatives des GB et des plaquettes sont souvent un symptôme de certains cancers, parfois ce sont des symptômes de maladies infectieuses ou inflammatoires… comme ils peuvent être le témoin d’une agression chimique ou médicamenteuse que tout praticien peut rencontrer dans sa pratique courante. Tout le problème est de ne pas négliger ces symptômes qui doivent nous faire rechercher toujours leur vraie étiologie qu’elle soit maligne, bénigne ou toxique. Dans le premier cas, ces anomalies peuvent nous aider à poser un diagnostic précoce de cancer et adapter les traitements et pronostics, pour le deuxième cas, ces symptômes peuvent nous fournir d’utiles indications sur la nature du processus pathologique, dans la 3 ème situation, ils nous indiquent qu’il faut simplement éviter un médicament ou un toxique.