Révision LNG 1400A - Phonologie et Syllabation

Study Notes

Le cours porte sur la syllabation et la sonorité.
La révision a eu lieu le 27 novembre.
L'examen final ne porte que sur la phonologie et n'est pas cumulatif.
L'examen comprend des questions vrai/faux, choix multiple, appariements (terminologie/sons), règles dérivationnelles et études de cas.
Il se concentrera uniquement sur le contenu vu en cours et sur les diapositives.
Une fiche de référence sera fournie avec les tableaux API des voyelles et consonnes incluant certains diacritiques.
Le tableau fournira également des informations sur les traits phonologiques (ant, post, lieu, mode, etc.)
Les principes de la logique phonologique et le flux général sont également inclus.

La syllabe est un concept linguistique qui organise les sons selon leur force/sonorité.
Elle est reliée à d'autres concepts comme les voyelles et les mots.
Elle attribue des relations de proéminence entre les sons.
Le niveau inférieur à la syllabe correspond aux sons individuels et le supérieur, aux mots (accent).
Le concept aide à définir comment les sons coexistent dans les langues (phonotactique)
Il propose des exemples tel que l'exemple de [tl] et [VN] en français ou [t.l], [VN]
Le dévoisement est un processus phonologique dans le turc

Les principales constituantes d'une syllabe sont l'attaque et la rime.
La rime regroupe le noyau et la coda (si présente).
Le noyau est l'élément le plus sonore.
L'attaque et la coda peuvent être absentes selon la langue.
Il existe des exemples comme l' eau (noyau seul), beau (attaque et noyau) et botte (attaque, noyau et coda).
Les constituantes peuvent être simples ou complexes, notamment dans les diphtongues.

Des évidences linguistiques soutiennent l'existence d'une structure syllabique.
Les lapsus et les aphasies impliquent une mémoire de l'attaque et du nombre de syllabes.
Les jeux de langue (comme le Pig Latin et le Verlan) préservent les éléments de la syllabe.
L'élision d'une consonne en coda peut être compensée par un allongement vocalique.
Les voyelles longues et les syllabes fermées sont considérées plus lourdes, notamment pour l'accentuation.
Les attaques peuvent parfois être interchangées (comme dans l'erreur "canpakes" au lieu de "pancakes"
Différentes parties de la syllabe (attaque et coda) ne sont pas interchangeables facilement.
L'anglais américain présente des exemples d'attaque claire et sombre.

Une syllabe ouverte se termine par une voyelle.
Une syllabe fermée se termine par une consonne.
La présence de codas est importante.
L'échelle de sonorité organise les sons selon leur degré de force.
La phonotactique influence la structure des syllabes (restrictions).
L'échelle générale comprend les plosives, fricatives, nasales, liquides puis les semi-voyelles et les voyelles.

La sonorité suit une courbe.
Le noyau est le plus sonore.
L'attaque monte en sonorité vers le noyau.
La sonorité diminue à partir du noyau vers la coda.
Il y a des exceptions, comme certains mots en français, avec le [s] considéré comme ayant une position plus élevée que dans l'attaque ou les codas complexes.

Le découpage syllabique repose sur des principes généraux.
Trouver les voyelles et les projeter.
Maximiser les attaques de gauche à droite, en respectant la sonorité.
Incorporer les sons restants dans les codas.
Certaines langues ont des restrictions spécifiques quant aux distances entre les syllabes ou au nombre de parties dans la syllabe
Il y a quelques exemples spécifiques dans le fichier (ponzmal, stralbadpe, klopzlost)