Anatomie du système digestif 1ère année PDF

Summary

Ce document présente l'anatomie du système digestif, abordant la structure, les organes et la fonction. Il détaille les différents niveaux de complexité structurale et la fonction des organes, tels que l'estomac, l'intestin grêle, le gros intestin, le foie et le pancréas, dans le contexte de la santé et du traitement ostéopatique. Il met en avant l'importance de l'anatomie dans la pratique ostéopathique, ainsi que la coopération fonctionnelle entre les systèmes du corps.

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R 1ère année É U.E. 1.9.1 V ANATOMIE I S DU SYSTÈME DIGESTIF I Anthony COLLOMBET, Ostéopathe D.O....

R 1ère année É U.E. 1.9.1 V ANATOMIE I S DU SYSTÈME DIGESTIF I Anthony COLLOMBET, Ostéopathe D.O. O N S L’Anatomie " ! Étudier Obligatoire & l’Homme. Sont une condition sine qua non pour comprendre le corps. la Physiologie $ Clé# Base Dans le domaine de la Santé. Du traitement ostéopathique. « Un ostéopathe raisonne à partir de sa connaissance en anatomie » Recherche & pratique p. 21 - Quelqu’un de célèbre Les objectifs pédagogiques ACQUÉRIR une base de sémiologie digestive CONNAÎTRE ACQUÉRIR les imageries & méthodes d’exploration fonctionnelle une réflexion clinique dans la démarche ostéopathique 04 CONNAÎTRE les processus de 03 vieillissement du système 05 digestif 02 ACQUÉRIR des connaissances approfondies en anatomie 01 digestive Le chemin pédagogique Comprendre des bases nécessaires à la Accompagner vers la Pratique Clinique Acquérir Préparer Des connaissances Les cours de approfondies en physiologie et de anatomie du système sémiologie digestives digestif “ La Structure Gouverne la Fonction.” Andrew Taylor Still Autobiographie P.34 TABLE DES MATIÈRES LA STRUCTURE 01 INTRODUCTION 03 DE BASE Compléxité structurale et Du système digestif composition de l’abdomen LES ORGANES DU LA 02 SYSTÈME DIGESTIF 04 BOUCHE Bref resumé Et les glandes salivaires TABLE DES MATIÈRES 05 LE PHARYNX 07 L’ ESTOMAC Sans rentrer dans les Forme, taille et détails caractéristiques L’ 06 LA JOCT 08 INTESTIN GRÊLE Portion abdominale de Duodénum, jéjunum et l’oesophage ilééon TABLE DES MATIÈRES 09 GROS INTESTIN 11 LE FOIE Caecum, colon, rectum et Une vraie usine canal anal LE LES 10 PANCRÉAS 12 VOIES BILIAIRES Et la glycémie Principales et secondaires TABLE DES MATIÈRES 13 LA RATE 14 LES TD Une exception au caisson N°1 et N°2 INTRODUCTION Le corps humain est décrit système par système. Cependant, la physiologie est un sujet intégré et que, bien que les systèmes soient envisagés dans des chapitres distincts, ceux-ci fonctionnent en coopération pour que la santé soit maintenue. 01 INTRODUCTION À L’ANATOMIE Compléxité structural et organisation du caisson abdominal NIVEAUX DE COMPLÉXITÉ STRUCTURALE Le corps humain peut être envisagé selon différents niveaux d'organisation structurale et de complexité. Le niveau le plus fondamental est chimique. Des atomes se combinent pour former des molécules. Les molécules se combinent de très nombreuses façons pour construire les cellules corporelles. Les cellules sont les plus petites unités indépendantes de matière vivante. Elles sont trop petites pour être vues à l'œil nu, mais le microscope permet, en les agrandissant, d'en distinguer divers types sur leur taille, leur forme et les colorants qu'elles absorbent lors de leur étude au laboratoire. La plupart des cellules sont devenues spécialisées (différenciées) pour remplir un rôle particulier ; il existe environ 200 types de cellules différents dans le corps humain, chacun contribuant à sa façon au maintien de la santé et des fonctions Dans les organismes complexes tels que le corps humain, des cellules ayant une structure et des fonctions semblables sont réunies, formant des tissus. NIVEAUX DE COMPLÉXITÉ STRUCTURALE Les organes sont faits de tissus différents, et ils ont une fonction spécifique. Il existe environ 80 organes, chacun d'entre eux étant associé à un ou plusieurs système(s) corporel(s). L’illustration montre que l'estomac est tapissé par une couche de tissu épithélial, et que sa paroi contient des couches de tissu musculaire lisse. Ces deux tissus contribuent au fonctionnement de l'estomac, mais de manières différentes. NIVEAUX DE COMPLÉXITÉ STRUCTURALE Les organes sont faits de tissus différents, et ils ont une fonction spécifique. Il existe environ 80 organes, chacun d'entre eux étant associé à un ou plusieurs système(s) corporel(s). L’illustration montre que l'estomac est tapissé par une couche de tissu épithélial, et que sa paroi contient des couches de tissu musculaire lisse. Ces deux tissus contribuent au fonctionnement de l'estomac, mais de manières différentes. A RETENIR Les systèmes sont généralement constitués par des organes et des tissus qui assument ensemble un ou plusieurs besoins vitaux du corps. Par exemple, le pancréas, l'estomac et le foie sont tous trois des organes du système digestif. Ils contribuent tous à la digestion et l'absorption des nutriments mais, individuellement, leurs fonctions sont très différentes. Les systèmes corporels travaillent en coopération, et doivent coordonner leurs fonctions afin que le corps demeure en bonne santé. INTRODUCTION Par convention, les systèmes corporels sont décrits séparément lors de l'étude de l'anatomie et de la physiologie, mais en réalité ils fonctionnent en coopération. Les besoins vitaux : Communication Prise d'éléments bruts et élimination des déchets Protection du corps et perpétuation des espèces INTRODUCTION Prise d'éléments bruts et élimination des déchets Les substances introduites dans l'organisme, ou excrétées par celui-ci. Implique les systèmes respiratoire, digestif et urinaire. L'oxygène, l'eau et les aliments sont des substances introduites ; les déchets comme le dioxyde de carbone, l'urine et les fèces sont excrétés. DÉFINITION Ingestion des nutriments (alimentation) Un régime équilibré est important pour la santé. Il fournit des nutriments, substances absorbées dans le tube digestif, souvent après y avoir été digérées, et qui favorisent les fonctions corporelles, dont la fourniture de carburant pour la formation de composants de base pour la division cellulaire, et la croissance et la réparation tissulaires. Les nutriments incluent l'eau, des hydrates de carbone, des protéines, des graisses, des vitamines et des sels minéraux. Digestion Le système digestif s'est développé parce que les aliments sont chimiquement complexes, et habituellement non consommés sous une forme directement utilisable par les cellules corporelles. Il a pour rôle de séparer les constituants des aliments, de digérer ceux-ci, afin que leurs constituants soient absorbés dans le tube digestif pour gagner la circulation générale et, de là, les cellules, où ils sont utilisés. Le système digestif comporte le tube digestif, ou tractus alimentaire, et des organes accessoires DÉFINITION Tube digestif Il s'agit d'un tube d'environ 9 mètres de long en moyenne chez l'adulte, débutant à la bouche, se poursuivant par le pharynx, l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle et le côlon, le rectum et l'anus. Organes accessoires Ce sont les glandes salivaires, le pancréas et le foie, qui sont situés à l'extérieur du tube digestif. Les glandes salivaires et le pancréas synthétisent et libèrent des enzymes digestives, qui sont impliquées dans la scission chimique des constituants des aliments, tandis que le foie sécrète de la bile. Ces substances pénètrent dans le tractus alimentaire à travers des canaux de raccordement Fèces Les matériaux de déchet du système digestif sont excrétés sous forme de fèces, durant la défécation. Ils contiennent des résidus alimentaires indigestibles, qui restent dans le tube digestif car ils ne peuvent pas être absorbés, et une grande quantité de microbes. 1. Descriptions & Généralités Cavités du corps Les organes sont contenus et protégés dans quatre cavités : Crânienne Thoracique Abdominale Pelvienne 1. Descriptions & Généralités Cavité abdominale La plus grande cavité corporelle de forme ovalaire. Occupe la plus grande partie du tronc Limitée par : En haut – le diaphragme, qui la sépare de la cavité thoracique ; En avant – les muscles formant la paroi abdominale antérieure ; En arrière – les vertèbres lombales et les muscles formant la paroi abdominale postérieure ; Latéralement – les côtes inférieures et des parties des muscles de la paroi abdominale ; En bas – la cavité pelvienne 1. Descriptions & Généralités Cavité abdominale La cavité abdominale est recouverte d'une membrane appelée péritoine. Par convention, la cavité abdominale est divisée en neuf régions, Cela facilite la description de la position des organes et des structures. 1. Descriptions & Généralités Contenu La plus grande partie de la cavité abdominale est occupée par les organes impliqués dans le système digestif : L'estomac, l'intestin grêle et le gros intestin ; Le foie, la VB, les canaux biliaires et le pancréas. Avec en plus : La rate ; 2 reins et leurs surrénales et la partie supérieure des uretères ; Nombreux vaisseaux sanguins, nerfs, vaisseaux lymphatiques et nœuds lymphatiques. 2. La circulation sanguine Circulation artérielle Aorte abdominale Prolongement de l'aorte thoracique. Le nom change lorsque l'aorte passe derrière le diaphragme et pénètre dans la cavité abdominale. Elle descend en avant de la colonne vertébrale jusqu'au niveau de la 4e vertèbre lombale. Se divise en artères iliaques communes droite et gauche. De nombreuses branches naissent de l'aorte abdominale. 2. La circulation sanguine Le tronc cœliaque = artère cœliaque Naît immédiatement au-dessous du diaphragme Se divise en trois branches : o l'artère gastrique gauche, pour l'estomac ; o l'artère splénique, qui irrigue le pancréas et la rate ; o l'artère hépatique, vascularisant le foie, la vésicule biliaire et des parties de l'estomac, du duodénum et du pancréas. 2. La circulation sanguine L’artère mésentérique L'artère mésentérique supérieure o Vascularise la totalité de l'intestin grêle et la moitié proximale du gros intestin ; L'artère mésentérique inférieure o Irrigue la moitié distale du gros intestin et une partie du rectum. 2. La circulation sanguine Circulation veineuse Veine cave inférieure Les veines caves sup. et inf. = les plus grosses veines du corps. Elles vident le sang directement dans l'atrium droit du cœur. La veine cave sup. draine toutes les structures corporelles situées au-dessus du diaphragme, et la veine cave inf. toutes celles situées en dessous. Remonte en restant proche de la colonne vertébrale et en étant située en parallèle de l'aorte abdominale. Traverse le tendon central du diaphragme au niveau de la 8e vertèbre thoracique. 2. La circulation sanguine Circulation veineuse Le sang est drainé des organes abdominaux directement dans la veine cave inférieure via des veines nommées suivant leurs artères correspondantes. La plupart du sang issu des organes digestifs situés dans l'abdomen est drainé dans la veine porte hépatique et passe à travers le foie avant de se vider dans la veine cave inférieure. 2. La circulation sanguine Circulation portale En règle générale, le sang veineux va des tissus au cœur par la voie la plus directe. Dans la circulation portale, le sang veineux issu des organes digestif passe d'abord vers le foie dans la veine hépatique porte Dans le foie, il passe alors par les sinusoïdes hépatiques, avant de sortir via la veine hépatique qui fusionne alors avec la veine cave inférieure. De cette façon, le sang ayant une concentration élevée en nutriments absorbés dans le tube digestif atteint d'abord le foie. 2. La circulation sanguine Circulation portale Cela apporte une riche source de nutriments au foie pour ses activités métaboliques étendues et régule la composition du sang qui quitte le tube digestif. Cela permet aussi que des matériaux indésirables et/ou potentiellement toxiques comme les médicaments soient éliminés avant que le sang ne retourne dans la circulation générale. À noter que les veines rectales qui drainent le sang des deux tiers inférieurs du rectum se vident directement dans les veines systémiques. 2. La circulation sanguine La veine porte Formée par l'union de plusieurs veines : La veine splénique draine la rate, le pancréas et une partie de l'estomac. Les veines gastriques drainent le sang de l'estomac et de l'extrémité distale de l'œsophage ; elles aboutissent à la veine porte. La veine mésentérique inférieure ramène le sang du rectum, des côlons pelvien et descendant. Elle se jette dans la veine splénique. La veine mésentérique supérieure ramène le sang de l'intestin grêle, du cæcum, du côlon ascendant et du côlon transverse. Elle s'unit à la veine splénique pour former la veine porte (ou tronc porte). Le sang issu de la circulation portale hépatique retourne directement dans la veine cave inférieure à travers les veines hépatiques. Questions d'auto-évaluation 1. Citez moi les 3 artères principales du tronc cœliaque. 2. Citez moi les veines principales du tronc porte. LES ORGANES 02 DU SYSTÈME DIGESTIF En résumé … A RETENIR L’appellation système digestif désigne le tube digestif, ses organes annexes et les divers processus digestifs qu’il réalise. Le canal (ou conduit) alimentaire débute par la bouche, traverse le thorax, l’abdomen et le pelvis, et se termine à l’anus. Il a une structure générale, modifiée dans différents organes pour faciliter les processus survenant dans chacun d’eux. Les parois du tube digestif contiennent du muscle lisse pour mélanger et propulser les aliments sur toute sa longueur. La décomposition des aliments est à la fois mécanique, avec par exemple la mastication, et chimique (par les enzymes digestives). 1. Descriptions & Généralités Le tube digestif Connu sous le nom de tractus gastro- intestinal, il s’agit d’un long tube. Commence à la bouche et se termine à l’anus et, chez les adultes, mesure environ 10 mètres. Les divers organes qu’il abrite ont différentes fonctions, bien qu’ils soient structuralement très similaires. Ces parties sont : o la bouche ; o le pharynx ; o l’œsophage ; o l’estomac ; o l’intestin grêle ; o le gros intestin (côlon) ; o le rectum et le canal anal. 1. Descriptions & Généralités Les organes annexes Diverses sécrétions sont libérées dans le tractus alimentaire, certaines par les glandes de la muqueuse de ces organes, et d’autres par des glandes en dehors du tractus. Ces dernières sont les glandes annexes de la digestion, et leur sécrétion passe par des canaux pour entrer dans le tractus. Il s’agit : o De trois paires de glandes salivaires ; o Du pancréas ; o Du foie et des voies biliaires Questions d'auto-évaluation 3. Définir le tube digestif. 4. En quoi les organes accessoires sont-ils des annexes du tube digestif ? 03 LA STRUCTURE DE BASE Du tube digestif 1. Descriptions & Généralités Structure de base du système digestif Les couches de la paroi du tube digestif ont un aspect semblable depuis l’œsophage. Les parois du tractus alimentaire sont formées par quatre couches tissulaires : o L’adventice, ou séreuse – couverture externe ; o La couche musculaire ; o La couche sous-muqueuse ; o La bordure muqueuse. 1. Descriptions & Généralités Adventice ou séreuse Couche la plus superficielle. Dans les organes thoraciques, elle est faite de tissu fibreux lâche Dans l’abdomen, les organes sont recouverts par une membrane séreuse appelée péritoine. 1. Descriptions & Généralités Péritoine La plus grande séreuse de l’organisme. Il s’agit d’une membrane unique, formant un sac fermé dans la cavité abdominale et contenant une petite quantité de liquide séreux, appelé liquide péritonéal. Sécrété par les cellules péritonéales. Richement vascularisé par des vaisseaux sanguins et des vaisseaux lymphatiques, et il contient de nombreux nœuds lymphatiques. Fournit une barrière physique à l’extension de l’infection, et il peut isoler un foyer infectieux tel qu’une appendicite, empêchant l’atteinte d’autres structures abdominales. 1. Descriptions & Généralités Péritoine Il a deux feuillets : o Le péritoine pariétal, qui tapisse la paroi abdominale antérieure ; o Le péritoine viscéral, qui recouvre les organes (viscères) contenus dans les cavités abdominale et pelvienne. 1. Descriptions & Généralités Le frottement entre les feuillets est évité par le liquide péritonéal ; de ce fait, la cavité péritonéale n’est qu’une cavité potentielle. Les organes abdominaux sont recouverts du péritoine viscéral, qui est fermement attaché à la paroi abdominale. Si un organe est presque entièrement recouvert de péritoine viscéral, il est dit intrapéritonéal. Si un organe est recouvert sur sa face antérieure seulement, il est dit rétropéritonéal. Les organes pelviens ne sont recouverts qu’à leur face supérieure ; L’estomac et l’intestin sont presque entièrement entourés par le péritoine et ils ont un repli double (le mésentère) les rattachant à la paroi abdominale postérieure. Le dédoublement péritonéal enfermant l’estomac va au-delà et pend devant les organes abdominaux comme un tablier. Il s’agit du grand omentum qui stocke des graisses, et qui fournit à la fois une isolation et une réserve d’énergie à long terme ; Les reins, les glandes surrénales, le pancréas et la rate sont des organes rétropéritonéaux Le foie est presque complètement recouvert de péritoine, (attache à la face inférieure du diaphragme) Les principaux vaisseaux sanguins et nerfs siègent près de la paroi abdominale postérieure, et ils envoient aux organes des collatérales situées entre deux replis péritonéaux. Nota Bene Les différents types d’attache Ligaments Un organe à une structure autre (organe ou paroi) non porte-vaisseaux. Mésos Structure à double feuillet, porte- vaisseaux, relie un organe à la paroi pariétale. Omentum (anc. épiploon) Structure à double feuillet, porte vaisseaux, relie deux organes entre eux. 1. Descriptions & Généralités La couche musculaire Sauf exception, cette couche est faite de deux couches de muscle lisse (non soumis à la volonté). Les fibres musculaires de la couche externe sont disposées longitudinalement celles de la couche interne sont circulaires. Entre ces deux couches musculaires se situent des vaisseaux sanguins, des vaisseaux lymphatiques et un plexus (réseau) de nerfs sympathiques et parasympathiques appelé plexus myentérique. Ces nerfs sont destinés au muscle lisse et aux vaisseaux sanguins adjacents. 1. Descriptions & Généralités La couche musculaire La contraction et le relâchement des couches musculaires se produisent par vagues. Poussent plus avant le contenu du tractus. Ce type de contraction rythmique du muscle lisse est appelé péristaltisme et il est sous l’influence des nerfs sympathiques et parasympathiques. La contraction musculaire mélange aussi les aliments et les sucs digestifs. Le mouvement plus avant du contenu du tractus est contrôlé à divers endroits par des sphincters, qui sont d’épais anneaux musculaires circulaires. Ils agissent comme valves unidirectionnelles, empêchant le retour en arrière du contenu du tractus. Ce contrôle donne à la digestion et à l’absorption le temps nécessaire à leur production. 1. Descriptions & Généralités Sous-muqueuse Tissu conjonctif aréolaire contenant du collagène et un certain nombre de fibres élastiques. Relie la couche musculaire à la muqueuse. Des plexus de vaisseaux sanguins et de nerfs, des vaisseaux lymphatiques et une quantité variable de tissu lymphoïde sont situés dans cette couche. Les nerfs à cet endroit forment les plexus sous-muqueux, faits de fibres sympathiques et parasympathiques allant à la bordure muqueuse, y compris les glandes à mucus. 1. Descriptions & Généralités Muqueuse Borde le tractus gastro-intestinal et comporte trois couches. La plus superficielle est la membrane muqueuse, l’épithélium. En dessous se trouve une fine couche de tissu conjonctif lâche qui soutient les vaisseaux sanguins et le tissu lymphoïde, qui protège contre les microbes ingérés. La plus profonde est une fine couche de muscle lisse qui fournit ses caractéristiques à la paroi du tube digestif. 1. Descriptions & Généralités Membrane muqueuse Dans les parties du tractus sujettes à une grande usure naturelle ou à des lésions mécaniques, par exemple le pharynx, cette couche superficielle de la muqueuse consiste en un épithélium pavimenteux stratifié protecteur avec des glandes à mucus juste au-dessous de la surface. Dans les régions où les aliments sont déjà mous et humides et où la sécrétion des sucs digestifs ainsi que l’absorption se produisent, par exemple l’intestin grêle, la membrane muqueuse est faite de cellules épithéliales cylindriques entremêlées de cellules caliciformes sécrétant du mucus. Le mucus lubrifie les parois du tractus et fournit une barrière physique qui les protège des effets corrosifs des enzymes digestives. 1. Descriptions & Généralités Sécrétions À différents endroits le long du tractus, des glandes spécialisées déversent leur sécrétion dans la lumière du tractus. Les sécrétions comprennent : la salive, venant des glandes salivaires exocrines ; le suc gastrique, venant des glandes gastriques sous-épithéliales ; le suc intestinal, venant des glandes intestinales sous-épithéliales ; le suc pancréatique, venant du pancréas exocrine ; la bile, venant du foie. Il s’agit de sucs digestifs, contenant des enzymes qui rompent chimiquement les aliments. 1. Descriptions & Généralités Innervation Le tube digestif et ses organes accessoires reçoivent des nerfs des deux parties du système nerveux autonome, c’est-à-dire sympathique et parasympathique. Leurs actions étant généralement antagonistes, leurs activités s’ajustent à tout moment aux besoins corporels. Une augmentation de l’activité parasympathique vers les organes digestifs favorise les processus de la digestion. Une augmentation de l’activité sympathique les inhibe. 1. Descriptions & Généralités Innervation parasympathique Cette innervation de la plus grande partie du tube digestif et de ses organes accessoires est fournie par les nerfs vagues. La partie la plus distale du tractus gastro- intestinal est innervée par les nerfs sacraux. Les effets de la stimulation parasympathique : Une augmentation de l’activité du muscle lisse, en particulier du péristaltisme, stimulée par l’activité accrue du plexus myentérique ; Une augmentation de la sécrétion glandulaire, à travers l’activité accrue du plexus sous-muqueux. 1. Descriptions & Généralités Innervation sympathique Cette innervation est fournie par des nerfs émergeant de la moelle spinale thoracique et lombale. Ceux-ci forment des plexus (ganglions) dans le thorax, l’abdomen et le pelvis, d’où partent des nerfs allant aux organes. Les effets de la stimulation sympathique incluent : Une diminution de l’activité du muscle lisse, en particulier du péristaltisme, en raison de la stimulation moindre du plexus myentérique ; Une diminution de la sécrétion glandulaire, étant donné que la stimulation du plexus sous-muqueux est réduite. Questions d'auto-évaluation 5. Indiquez le nom des couches de la paroi du tube digestif. 04 LA BOUCHE Et les glandes salivaires 1. Descriptions & Généralités La bouche La bouche ou cavité orale, est formée par les structures suivantes : en avant : les lèvres ; en arrière : elle est en continuité avec l’oropharynx ; latéralement : les muscles des joues ; en haut : le palais dur osseux et le palais mou musculaire ; en bas : la langue et les tissus mous du plancher de la bouche. La cavité orale est bordée par une membrane muqueuse faite d’un épithélium pavimenteux stratifié contenant de petites glandes sécrétant du mucus. 1. Descriptions & Généralités La langue La langue est composée de muscle volontaire. Elle est attachée par sa base à l’os hyoïde. Possède un repli de la membrane muqueuse recouvrant sa face inférieure, appelé frein de la langue, la rattache au plancher de la bouche. Sa surface supérieure consiste en un épithélium pavimenteux stratifié, avec de nombreuses papilles (petites projections). Celles-ci contiennent les bourgeons du goût où siègent les récepteurs du goût (terminaisons nerveuses sensitives spécialisées). 2. Vascularisation & Innervation Vascularisation o L’artère linguale amène de chaque côté la plus grande partie du sang artériel de la langue. o Le drainage veineux se fait de chaque côté par la veine linguale, qui rejoint la veine jugulaire interne homolatérale. Innervation o Le nerf hypoglosse (nerf crânien XII), qui innerve le tissu musculaire strié (soumis à la volonté) ; o La branche linguale du nerf mandibulaire, issue du nerf trijumeau (nerf crânien V), qui est le nerf somatique sensitif pour la douleur, la température et le toucher ; o Des branches des nerfs facial et glossopharyngien (nerfs crâniens VII et IX), qui véhiculent le goût. 1. Descriptions & Généralités Les glandes salivaires Glandes exocrines qui libèrent la salive dans des canaux qui vont à la bouche. Il y en a trois paires : o Les glandes parotides o Les glandes submaxillaires o Les glandes sublinguales. Il existe aussi de nombreuses petites glandes salivaires tout autour de la bouche. 1. Descriptions & Généralités Les glandes salivaires Glandes parotides Situées de chaque côté du visage, juste au-dessous du conduit auditif. Chaque glande a un conduit anc. : canal de Sténon, s’ouvrant dans la bouche au niveau de la deuxième molaire supérieure. Glandes submandibulaires Siègent, de chaque côté de la face, au-dessous de l’angle de la mandibule. Chaque canal, anciennement canal de Wharton, s’ouvre dans le plancher de la bouche sur le côté du frein de la langue. Glandes sublinguales Siègent devant la glande submandibulaire homolatérale. Elles ont de nombreux petits canaux excréteurs s’ouvrant dans le plancher de la bouche. 2. Structure & vascularisation Les glandes salivaires Structure Les glandes sont entourées par une capsule fibreuse. Elles sont constituées chacune par de nombreux lobules faits de petits acinus bordés de cellules sécrétrices. La salive est sécrétée dans des ductules, qui se rejoignent pour former des canaux plus gros allant à la bouche. Vascularisation Le sang artériel est amené par des branches diverses de l’artère carotide externe de chaque côté. le drainage veineux se fait dans les veines jugulaires externes. Questions d'auto-évaluation 6. Entrainez-vous à remplir les schémas du PowerPoint. 05 LE PHARYNX Aparté 1. Descriptions & Généralités Le pharynx Divisé, à des fins descriptives, en trois parties Le nasopharynx (important dans la respiration) L’oropharynx Le laryngopharynx. L’oropharynx et le laryngopharynx sont des passages communs aux systèmes respiratoire et digestif. Les aliments passent de la cavité orale dans le pharynx, puis dans l’œsophage sous-jacent avec lequel il est en continuité. Les parois du pharynx sont faites de trois couches tissulaires. 2. Vascularisation & Innervation Vascularisation o L’apport de sang au pharynx se fait par plusieurs branches de l’artère faciale de chaque côté. o Le drainage veineux se fait dans les veines faciales et les veines jugulaires internes. Innervation o L’innervation vient du plexus pharyngien, et elle est faite de nerfs parasympathiques et sympathiques. o L’innervation parasympathique vient essentiellement par les nerfs glossopharyngien et vague de chaque côté. o L’innervation sympathique est issue des nœuds cervicaux de chaque côté. Questions d'auto-évaluation 7. Indiquez le nom des régions du pharynx qui forment le tractus digestif. 06 LA JOCT Portion abdominale de l’oesophage 1. Descriptions & Généralités La JOCT La Jonction Œso-Cardio Tubérositaire. Portion abdominale de l'œsophage Prolongement de la partie cervicale et thoracique. Elle se poursuit par la partie cardiale de l’estomac. Elle s’oriente en bas, en avant et à gauche. Portion intrapéritonéale. S’étend de l'orifice diaphragmatique œsophagien qui se projette en regard de T10, jusqu'au cardia. Fermeture permanente de l’œsophage abdominal grâce à la musculature adjacente et aux coussinets formés par la riche vascularisation veineuse de l’œsophage Illustration par A. Collombet- Atlas des fondamentaux ostéopathiques, Tome 1 – 1. Descriptions & Généralités La JOCT Forme avec l’estomac un angle aigu nommé incisure cardiale ou angle de Hiss Facteurs empêchant la régurgitation. Les extrémités supérieure et inférieure de l’œsophage sont fermées par des sphincters. Le sphincter supérieur de l’œsophage empêche l’entrée de l’air dans l’œsophage pendant l’inspiration, ainsi que l’aspiration du contenu œsophagien. Le sphincter inférieur de l’œsophage empêche le reflux du contenu gastrique acide dans l’œsophage. Illustration par A. Collombet- Atlas des fondamentaux ostéopathiques, Tome 1 – 1. Descriptions & Généralités Structure Structure identique au tube digestif. Sa structure se segmente en 4 parties : o une muqueuse o une submuqueuse (sous-muqueuse), o une musculeuse, o une séreuse. L’œsophage étant presque entièrement dans le thorax, la couverture la plus profonde, l’adventice, est faite de tissu fibreux élastique, qui l’attache aux structures qui l’entourent. Nota Bene : on peut nommer 5 couches en rajoutant la subséreuse (sous-séreuse) Illustration par A. Collombet- Atlas des fondamentaux ostéopathiques, Tome 1 – 2. Rapports anatomiques & moyens de fixité En avant : la face postérieure du lobe gauche du foie et la branche gauche du nerf vague (X) En arrière : le muscle diaphragme et la branche droite du nerf vague (X) À gauche : l’estomac et l’incisure cardiale (angle de Hiss) À droite : l’omentum gastro-hépatique ou petit omentum La gaine péri-oesophagienne anciennement nommée membrane de Leimer. Cette gaine est une expansion diaphragmatique. Elle assure avec le muscle de Juvara en position supérieure et le muscle de Rouget en position inférieure, la stabilité verticale de la JOCT. La fonction anti-reflux de la JOCT est renforcée par la pression dans la cavité abdominale et l’effet Turgor associé à l’organe. 4. Vascularisation & Innervation Vascularisa4on artérielle Artères phréniques antérieures et inférieures Artère gastrique gauche, branche de l’artère cœliaque. Vascularisa4on veineuse Les veines sont satellites des artères Veine gastrique gauche et système porte Système azygos et hémiazygos Il existe un plexus de veines anastomo4ques à l’extrémité distale de l’œsophage, qui réunit les drainages veineux vers le haut et vers le bas, c’est-à-dire les circula4ons générale et portale InnervaIon Parasympathique : nerf vague droit (en arrière) et gauche (en avant) Orthosympathique : nerfs grands splanchniques (ganglions cœliaques) Définition Hernie Hiatale Protrusion d’une partie de l'estomac au travers le hiatus diaphragmatique œsophagien. Deux formes, l’une par glissement, l’autre, par roulement. o Hernie par glissement : § Déplacement du cardia et du fundus dans le médiastin postérieur avec une suppression de l’angle de His. § Souvent asymptomatique. o Hernie par roulement : § Appelée aussi paraoesophagienne. § Déplacement du fundus gastrique dans le thorax, le long de l’œsophage, le cardia est fixé à l’endroit normal. § L’estomac « roule » et forme une poche. § Intrathoracique, une partie de la grosse tubérosité se retrouve au-dessus du diaphragme. Dictionnaire sémiologique p.225 A. Collombet- Atlas des fondamentaux ostéopathiques, Tome 1 – Définition Hernie Hiatale Clinique Par glissement : RGO. Par roulement : douleurs à la base thoracique gauche ; dyspnées ; palpitations. Étiologie / facteurs de risques un relâchement des moyens de fixités : ligaments, fascias ; une cause congénitale ; une hyperpression abdominale : obésité, toux, grossesse, port de charges lourdes, effort de pousser Dictionnaire sémiologique p.225 A. Collombet- Atlas des fondamentaux ostéopathiques, Tome 1 – Questions d'auto-évaluation 8. Détaillez la vascularisation artérielle et veineuse de la JOCT. 07 L’ ESTOMAC Un organe essentiel dans la digestion 1. Descriptions & Généralités L’estomac En forme de J , situé dans les régions épigastrique, ombilicale et hypochondriale gauche. En continuité avec l’œsophage au niveau du sphincter inférieur de l’œsophage. En continuité avec le duodénum au niveau du sphincter pylorique. (au regard de L1 selon l’état de réplétion et la respiration) Nota Bene : à l’inspiration l’estomac descend et Illustration par A. Collombet- Atlas des fondamentaux ostéopathiques, Tome 1 – s’horizontalise. 1. Descriptions & Généralités L’estomac Deux courbures. La petite courbure est courte. Siège sur la face postérieure de l’estomac. Juste avant le sphincter pylorique, elle s’incurve vers la droite et le haut pour réaliser la forme de J. Là où l’œsophage rejoint l’estomac, la région antérieure forme un angle aigu vers le haut (angle de His) S’incurve vers le bas, formant la grande courbure, qui se dirige ensuite vers la droite et un peu vers le haut pour atteindre le sphincter pylorique. L’estomac est divisé en trois régions : le fundus ; le corps ; le pylore. À l’extrémité distale du pylore se situe le sphincter pylorique, gardien de l’orifice entre l’estomac et le duodénum. Notes… Pour la pratique Sonorité À la palpation couché, l’estomac se cherche sous costal, horizontalement. Le repère de palpation est le e triangle de Labbé, formé du Matité Tympanism bord inférieur du foie et de l’arc costal gauche. La recherche costale se fait par percussion on cherche un tympanisme. 1. Descriptions & Généralités Parois de l’estomac Quatre couches tissulaires de la structure de base du tube digestif sont présentes avec quelques modifications. Couche musculaire Faite de trois couches de fibres musculaires lisses : couche externe de fibres longitudinales ; couche moyenne de fibres circulaires ; couche interne de fibres obliques. L’estomac est différent des autres parties du tractus alimentaire, car il a trois couches au lieu de deux. Permet la puissante action de brassage caractéristique de l’activité gastrique. Permet le mouvement péristaltique. Le muscle circulaire est le plus fort entre le pylore et le sphincter pylorique. 1. Descriptions & Généralités Parois de l’estomac Muqueuse Quand l’estomac est vide, la membrane muqueuse qui le borde présente des plis longitudinaux qui disparaissent quand l’estomac est plein. Sa surface prend alors un aspect lisse, velouté. De nombreuses glandes gastriques sont situées sous la surface, dans la membrane muqueuse, et s’ouvrent en elle. Elles contiennent des cellules spécialisées. (dont des cellules principales et des cellules pariétales, qui sécrètent les composantes du suc gastrique dans l’estomac, ainsi que cellules entéro-endocrines) 2. Rapports anatomiques & moyens de fixité En avant : le lobe gauche du foie et la paroi abdominale antérieure. En arrière : l’aorte abdominale, le pancréas, la rate, le rein et la surrénale gauche. En haut : le diaphragme, l’œsophage et le lobe gauche du foie. En bas : le côlon transverse et l’intesRn grêle. À gauche : le diaphragme et la rate. À droite : le foie et le duodénum. Le petit et grand omentum ; L’omentum gastro-splénique ; Le ligament gastrocolique ; Le ligament phrénico-colique gauche ; Le ligament gastro phrénique ; Le cardia et le pylore ; La pression abdominale ; L’effet Turgor. 4. Vascularisation & Innervation Vascularisation artérielle Toutes issues du tronc cœliaque. Artère gastrique gauche : vascularise la petite courbure Artère gastrique droite : idem (ORI : artère hépatique commune) Artère gastrique postérieure : partie post de l’estomac (ORI: artère splénique) Artère courtes de l’estomac : vascularise le fundus (ORI : artère splénique) Artère gastro-omentale : Le long de la grande courbure Gauche (ORI : A. splénique) Droite (ORI : A. gastro-duodénale , A. hépatique commune) 4. Vascularisation & Innervation Vascularisation veineuse Circule dans les veines, parallèlement aux artères, et porte le même nom. Se déversent directement ou indirectement dans le tronc porte- hépatique par l'intermédiaire de la veine splénique ou de la veine mésentérique supérieure. InnervaIon Parasympathique : nerf vague droit et gauche Orthosympathique : nerfs splanchniques (ganglions cœliaques) Questions d'auto-évaluation 9. Combien de parties décrit-on à l’estomac ? Quelles sont-elles ? 08 L’ INTESTIN GRÊLE Duodénum, Jéjunum et Iléon 1. Descriptions & Généralités L’intestin grêle L’intestin grêle est en continuité avec l’estomac au niveau du sphincter pylorique. Il fait 2,5 cm de diamètre et un peu plus de 5 mètres de long. Il rejoint le gros intestin au niveau de la valve iléocæcale. La digestion chimique des aliments se termine dans l’intestin grêle, et l’absorption de la plus grande partie des nutriments y a aussi lieu. L’intestin grêle comprend trois parties en continuité. 1. Descriptions & Généralités Le duodénum Partie fixe, la plus courte de l’intestin grêle. Organe en forme de C, Origine au niveau du pylore (L1) On lui décrit 4 parties du pôle oral au pôle aboral : Partie supérieure = D1 ou portion sous- hépatique. Située sous la face inférieure du foie. (haut/dehors) la partie descendante = verticale nommée D2 ou portion pré-rénale, déclive jusqu’à L3. Elle reçoit sur son bord postéro-médial les conduits excréteurs de la vésicule biliaire et du pancréas, au niveau des papilles duodénales majeure et mineure. 1. Descriptions & Généralités Le duodénum la partie horizontale, nommée D3 ou portion horizontale, remontant de L3 à L2 (aorte). la partie montante, D4 ou portion ascendante, se termine par un angle aigu, nommé angle duodénojéjunal. Maintenu par le muscle suspenseur du duodénum (anc. muscle de Treitz), lui-même ancré au pôle supérieur de l'ADJ et au processus transverse gauche de L2. Siège dans l’épigastre et la région ombilical. D1 partie la plus mobile du duodénum. Le duodénum reçoit le chyme alimentaire. Les sécrétions de la vésicule biliaire et du pancréas se mêlent dans une structure commune, l’ampoule hépatopancréatique (ampoule de Vater), et pénètrent dans le duodénum au niveau de la papille duodénale. Celle-ci est réglée par un anneau de muscle lisse, le sphincter hépatopancréatique (d’Oddi) A RETENIR ! S’enroule autour de la tête du pancréas. Les deux organes sont donc indissociables ! On parle de continuité et contiguïté Les sécrétions de la vésicule biliaire et du pancréas se mêlent dans une structure commune, l’ampoule hépatopancréatique (ampoule de Vater) Pénètrent dans le duodénum au niveau de la papille duodénale. Celle-ci est réglée par un anneau de muscle lisse, le sphincter hépatopancréatique (d’Oddi) 2. Rapports anatomiques et moyens de fixité En haut, avec la vésicule biliaire et la face inférieure du foie ; En dedans avec le pancréas qui s’emboite dans le cadre duodénal ; En arrière avec le canal cholédoque, les conduits excréteurs du pancréas, le rachis lombaire, la veine cave inférieure, le rein droit, les vaisseaux rénaux et gonadiques ; En avant avec le côlon transverse, le péritoine, les anses grêles, la racine du mésentère et l’estomac. Le tissu conjonctif de l'espace rétropéritonéal ; Le ligament hépato-duodénal ; Le muscle suspenseur du duodénum (anc. muscle de Treitz) ; Le mésoduodénum (anc. fascia de Treitz) ; Les expansions de l'omentum gastro-hépatique (ou petit omentum) ; Le mésocôlon transverse ; Le sphincter pylorique. La fixité du duodénum est renforcée par la pression abdominale ainsi que l'effet Turgor. 4. Vascularisation & Innervation Vascularisation artérielle Artère gastro-duodénale, issue A.H.C donne : Artère supra-duodénale (D1 D2) Artère pancréatico-duodénale supéro-post et supéro-ant. Artère pancréatico-duodénale inféro-post et inféro-ant. issue de l’artère mésentérique supérieure Vascularisation veineuse Veine satellites des artères Système porte Innervation Parasympathique : nerfs vagues droit Orthosympathique : nerfs grands splanchniques (issus des ganglions cœliaques T6-T9) 1. Descriptions & Généralités Le Jéjunum et l’iléon Parties mobiles et superficielles. 15 anses pour chaque partie. ADJ – VIC Jéjunum = Horizontale constitue la partie moyenne de l’intestin grêle, long d’environ 2 mètres. Iléon = Verticale partie terminale d’environ 3 mètres de long, se termine à la valve iléocæcale, qui contrôle le flux de matériel allant de l’iléon au cæcum, première partie du côlon. Circonscrit par la cadre colique. 2. Rapports anatomiques & moyens de fixité En avant : le grand omentum, muscles abdominaux, graisse abdominale En arrière : colonne lombaire, gros vaisseaux, duodénum, pancréas En haut : côlon transverse et son mésocôlon En bas : côlon pelvien, rectum, organes génitaux et urinaire À droite : Caecum et côlon ascendant À gauche : Côlon descendant plus postérieur Mésentère : relie l’intestin grêle au PPP, porte les vaisseaux mésentériques supérieurs Racine du mésentère : depuis l’ADJ jusqu’à la VIC Trois parties distinctes du mésentère. par la pression dans la cavité abdominale et l’effet Turgor associé à l’organe. 4. Vascularisation & Innervation Vascularisation artérielle Artère mésentérique supérieure Vascularisation veineuse Les veines sont satellites des artères Veine mésentérique supérieure Innervation Parasympathique : nerf vague droit et gauche Orthosympathique : nerfs grands splanchniques Plexus mésentérique supérieur. Relais de plexus dans la paroi via les plexus myentérique et sous-muqueux entérique Questions d'auto-évaluation 10. Combien de parties décrit-on au duodénum? Quelles sont-elles ? 11. Citez les rapports anatomiques de l’intestin grêle 09 LE GROS INTESTIN Caecum, côlon, rectum et canal anal 1. Descriptions & Généralités Le gros intestin Débute par le cæcum, dans la fosse iliaque droite. Se termine au rectum suivi par le canal anal. Diamètre d’environ 6,5 cm, bien plus grand que celui de l’intestin grêle. Forme un arc autour de l’intestin grêle enroulé. Afin de le décrire, le gros intestin est divisé en cæcum, côlon, rectum et canal anal. Division droite et gauche anatomo-fonctionnelle. 1. Descriptions & Généralités Le Caecum Première partie du gros intestin. Région dilatée d’environ 6 cm de long avec une extrémité inférieure aveugle La valve iléocæcale fait communiquer l’iléon terminal avec le gros intestin, endroit où le cæcum fusionne avec le côlon ascendant au-dessus. Appendice (vermiforme) fin tube fermé à son extrémité distale environ 3 cm sous la valve iléocæcale. 8 à 9 cm de long environ présence de tissu lymphoïde. Pas de fonction digestive jouerait un rôle dans le maintien de la flore normale dans le côlon sain, permettant d’éviter que des microbes potentiellement pathogènes y pénètrent 1. Descriptions & Généralités Le côlon Composé de quatre parties Le côlon ascendant remonte depuis le cæcum jusqu’au niveau du foie, où il s’incurve brusquement vers la gauche à l’angle hépatique (angle colique droit, K10) Le côlon transverse s’étend à travers la cavité abdominale devant le duodénum et l’estomac, jusqu’à la région splénique où il forme l’angle splénique (angle colique gauche – K8) ; Le côlon descendant descend du côté gauche de la cavité abdominale, puis s’incurve vers la ligne médiane. Au niveau de la crête iliaque, il est appelé côlon sigmoïde. Le côlon sigmoïde, en, descend ensuite pour se continuer par le forme de S dans le pelvis rectum. Nota : un angle =stagnation de matières Répercussion des organes de proximités Angle colique gauche plus fermé que le droit 1. Descriptions & Généralités Le rectum & le canal anal Rectum Partie dilatée du gros intestin. Environ 15 cm, le rectum relie le côlon sigmoïde au canal anal. Canal anal Environ 2,5 cm chez l’adulte, relie le rectum à l’orifice anal. Deux sphincters contrôlent sa terminaison, l’anus : Le sphincter anal interne : fait de fibres musculaires lisses, est innervé par le système nerveux autonome ; Le sphincter anal externe, fait de muscle squelettique, est sous le contrôle de la volonté. 1. Descriptions & Généralités Structure Les quatre couches tissulaires décrites dans les structures de base sont présentes dans le cæcum, le côlon, le rectum et le canal anal. La disposition des fibres musculaires longitudinales est différente dans le cæcum et le côlon : pas une couche continue lisse de tissu, mais elles sont réunies en trois bandes régulièrement espacées appelées taeniae coli (bandelettes du côlon). S’arrêtent à la jonction du côlon sigmoïde et du rectum. Ces bandelettes de tissu musculaire sont légèrement plus courtes que la longueur totale du cæcum et du côlon, elles donnent à cet organe un aspect froncé. Les fibres musculaires longitudinales s’étendent comme dans la structure de base, et elles entourent complètement le rectum et le canal anal. Les sphincters de l’anus sont formés par l’épaississement de la couche musculaire circulaire. 2. Rapports anatomiques Le caecum En avant : péritoine pariétal antérieur, muscles abdominaux, graisse abdominale. En arrière : péritoine pariétal postérieur, psoas-iliaque, nerfs et vaisseaux gonadique colonne lombaire, gros vaisseaux, duodénum, pancréas En dehors : muscle iliaque (forme la gouttière pariéto- colique) En dedans : Anses grêles et grand omentum. Le côlon ascendant En avant : paroi abdominale antérieure En arrière : psoas-iliaque, pôle inférieur du rein En dehors : paroi abdominale latérale = gouttière pariéto-colique) En dedans : Anses grêles et grand omentum (on note aussi la présence de l’uretère) 2. Rapports anatomiques L’angle colique droit L’angle colique gauche En avant : face inférieure du foie, gril En avant : estomac (grande courbure), costal et diaphragme diaphragme En arrière : partie moyenne rein droit et En haut : rate péritoine pariétal postérieur En arrière : rein gauche En dehors : Gouttière pariéto-colique En dehors : diaphragme En dedans : Rein droit En dedans : Rein gauche, sa surrénale et pancréas Côlon transverse En avant : paroi abdominal et grand Côlon descendant omentum En avant : anses grêles et grand omentum En arrière : rein, duodénum, pancréas, En arrière : rein gauche, diaphragme, psoas- anses grêles iliaque En haut : foie, estomac, rate En dehors : GouUère pariéto-colique En bas : anses grêles En dedans : anses grêles 3. Moyens de fixité & Éléments suspenseurs Caecum : libre mais péritonisé : recouvert de péritoine Côlon ascendant : fascia de Tolt droit + fascia pré-rénal Ligaments phrénico et hépato colique suspenseur angle colique droit Soutenus par ligaments duodéno-colique, réno-colique et le ligament omento- colo-pariétal (expansion du petit omentum) Transverse : racine du mésocôlon (rein droit, D2, tête du pancréas, ADJ, rein gauche) Angle colique gauche : ligament phrénico-colique gauche Mésocôlon (pour tout le côlon) Côlon descendant : Fascia de Tolt gauche et droit Racine du mésentère : depuis l’ADJ jusqu’à la VIC Trois parties distinctes du mésentère. par la pression dans la cavité abdominale et l’effet Turgor associé à l’organe. 4. Vascularisation & Innervation Vascularisation artérielle Artère mésentérique supérieure Caecum, côlon ascendant, grande partie du côlon transverse Artère mésentérique inférieure Le reste du côlon et la partie proximale du rectum Artères rectales moyennes et inférieures Issue des artères iliaques internes Partie distale du rectum et anus Vascularisation veineuse Veines mésentériques supérieure et inférieure rejoignent les veines splénique et gastrique pour former la veine porte Les veines drainant la partie distale du rectum et le canal anal rejoignent les veines iliaques internes (le sang retourne directement à la veine cave inférieure, court-circuitant le foie et la circulation portale.) Innervation Parasympathique : nerfs vagues droit Orthosympathique : nerfs peats splanchniques Questions d'auto-évaluation 12. Citez les artères permettant la vascularisation du gros intestin. 10 LE PANCRÉAS L’organe qui régule la glycémie 1. Descriptions & Généralités Le pancréas Glande rose crème pesant environ 60 g. Longue d’environ 12 à 15 cm. Situé dans les régions épigastrique et hypocondre gauche mais impalpable. L’aorte abdominale et la veine cave inférieure sont derrière la glande. Il comporte : o Une tête, entourée par le duodénum ; o Un corps, derrière l’estomac ; o Une queue étroite et mobile, siégeant devant le rein gauche jusqu’à la rate ; o Un processus unciné ou unciforme ; Le pancréas est une glande à la fois exocrine et endocrine. 1. Descriptions & Généralités Pancréas exocrine Fait de multiples lobules (petits acinus composées de cellules sécrétrices). Réseaux de plusieurs canaux qui rejoignent le canal pancréatique (anciennement : canal de Wirsung). Le canal pancréatique se réunit avec le canal biliaire commun (cholédoque) pour former un canal commun s’ouvrant dans le duodénum au niveau de l’ampoule hépatopancréatique. (Vater) L’ouverture de l’ampoule est contrôlée par le sphincter hépatopancréatique (d’Oddi) au niveau de la papille duodénale. Le pancréas exocrine produit le suc pancréatique, qui contient des enzymes utiles à la digestion. Pancréas endocrine Des groupes de cellules spécialisées. îlots pancréatiques de Langerhans. Distribués dans toute la glande, à proximité des réseaux de capillaires. Pas de canaux excréteurs leur sécrétion passe directement dans le sang (sécrétion hormonale). Le pancréas endocrine sécrète l’insuline et le glucagon. Ces hormones sont principalement impliquées dans le contrôle du taux de glucose du sang (glycémie). 2. Rapports anatomiques & moyens de fixité Les gros vaisseaux sanguins (aorte abdominale, artère mésentérique sup.), en arrière ; Le canal cholédoque, en arrière ; Le péritoine, le pancréas est rétropéritonéal. Le côlon transverse et son mésocôlon, le petit omentum, l’estomac, en avant ; le duodénum et l’angle duodénojéjunal avec un rapport de continuité et contiguïté. La rate avec l'omentum pancréaticosplénique, latéralement. Les adhérences conjonctives dans l’espace rétropéritonéal ; Le fascia rétropancréatique ; Le mésocôlon transverse ; Le duodénum (exérèse impossible) ; L’omentum pancréaticosplénique ; La pression abdominale ; L’effet Turgor. 3. Vascularisation & Innervation Vascularisation artérielle Artères pancréatico-duodénales supéro- antérieure et postérieure issue de l’A.G.D (elle-même issue de L’A.H.C). Artères pancréatico-duodénales inféro- antérieure et postérieure issue de l’A.M.S Artère pancréatique dorsale, artère de la queue du pancréas, artère grande pancréatique, issues de l’artère splénique (anc. liénique) Artère pancréatique inférieure issue de l’A.M.S. Vascularisation veineuse Les veines sont satellites des artères Veine PORTE Innervation Parasympathique : nerfs vagues Orthosympathique : nerfs splanchniques (ganglions coeliaques) Questions d'auto-évaluation 13. Décrivez l’activité endocrine du pancréas. 11 LE FOIE La plus grosse glande du corps humain 1. Descriptions & Généralités Le foie Structure générale Glande la plus volumineuse de l’organisme. Brun rouge. Pèse entre 1 et 2,3 kg. Situé dans la partie supérieure de la cavité abdominale. Occupe la plus grande partie de l’hypocondre droit et une partie de la région épigastrique, et s’étend dans l’hypocondre gauche. Ses faces antérieure et supérieure sont situées juste sous le diaphragme (area nuda). Sa face inféropostérieure est irrégulière. 1. Descriptions & Généralités Le foie 1,5 litre de sang par minute circule à travers le foie. Forme quasi triangulaire. De face antéro-supérieure (lisse et convexe) o Un lobe droit, plus gros. o Un lobe gauche, plus petit. Face inférieure : o Le lobe caudé o Le lobe carré. o Différentes empreintes pour les organes sous-jacents. Le foie peut être divisé en 8 segments en fonction de sa vascularisation. Enveloppé par le péritoine. Prend sa place à droite en raison de la rotation gastrique durant l’embryogenèse. 1. Descriptions & Généralités Pratique Pour la palpation À droite : 5e côte BORD SUPÉRIEUR Antérieur À gauche : 6e côte Retrouvé à la percussion Postérieur T8 – T9 A droite : arc costal inférieur, Antérieur 10e côte BORD INFÉRIEUR A gauche : 7e côte Postérieur T11 – T12 Le tableau ci-dessous présente les différentes projections des bords du foie 2. Rapports anatomiques En haut et en avant : diaphragme et paroi abdominale antérieure. En bas : estomac, conduits biliaires, duodénum, angle droit du côlon, rein et glande surrénale droits. En arrière : œsophage, veine cave inférieure, aorte, vésicule biliaire, colonne vertébrale et diaphragme. Latéralement : côtes inférieures et diaphragme. Hile : conduits cystique, conduits Illustration par A. Collombet- Atlas des fondamentaux ostéopathiques, Tome 1 – hépatiques, veine porte et artère hépatique. 3. Moyens de fixité & Éléments suspenseurs Veine Cave Inférieure : principal moyen de fixité, le foie est moulé dessus. Ligament coronaire : ligament suspenseur, insertion face postéro- supérieure. Ligaments triangulaires D et G : expansion du ligament coronaire, le D est plus développé. Ligament falciforme : sépare les 2 lobes, relais des tensions et guide le mouvement physiologique du foie. Il s’insère sur le ligne blanche jusqu’à l’ombilic. Ligament rond : bord libre du ligament falciforme. Petit omentum (petit épiploon) : du hile du foie à la grande courbure de l’estomac. Ligament hépato-rénal : rein droit. Ligament cystico-duodéno-colique : possiblement inconstant dans la mesure ou l’organe est en rapport direct, peuvent être parfois indifférenciés. Renforcée par la pression dans la cavité abdominale et l’effet Turgor associé à l’organe. Notion d’articulation viscérale : le foie subit la poussée diaphragmatique en prend contre-appui sur les organes sous-jacents. La scissure porte ou hile du foie Face inféropostérieure (viscérale) La veine porte y pénètre, sang de l’estomac, de la rate, du pancréas, de l’intestin grêle et du gros intestin. L’artère hépatique y pénètre, transportant du sang artériel. Des fibres nerveuses, sympathiques et parasympathiques, pénètrent là. Les canaux hépatiques droit et gauche fusionnent avec le conduit biliaire commun ou cholédoque juste à l’extérieur du hile du foie. Des vaisseaux lymphatiques quittent le foie. 4. Vascularisation & Innervation Vascularisation artérielle Artères hépatiques gauche et droite (provenance artère hépatique propre, originaire de l’artère hépatique commune, issue du tronc cœliaque) Vascularisation veineuse Veine porte Veines hépatiques : ces veines intrahépatiques évacuent le sang veineux dans la veine cave inférieure Innervation Parasympathique : nerf vague droit Orthosympathique : nerfs petits et grands splanchniques (ganglions cœliaques) Questions d'auto-évaluation 14. Quels vaisseaux entrent et sortent du foie au niveau de la scissure porte ? 15. Que transportent-ils ? 12 LES VOIES BILIAIRES Principale et secondaire 1. Descriptions & Généralités Canaux biliaires extra-hépatiques Les canaux hépatiques droit et gauche se réunissent à l’extérieur de la fissure portale. Forme le canal hépatique. Il est rejoint par le canal cystique (vésicule biliaire). Les canaux hépatique et cystique forment le canal biliaire commun (canal cholédoque). Fusionne avec le canal pancréatique principal au niveau de l’ampoule hépatopancréatique. Qui fait saillie dans la lumière du duodénum, dans laquelle elle s’ouvre par un petit orifice au niveau de la papille duodénale qui est contrôlée par le sphincter hépatopancréatique (d’Oddi). Appelés communément voie principale 1. Descriptions & Généralités Vésicule biliaire Sac en forme de poire attaché à la face inféropostérieure du foie par du tissu conjonctif. Elle a : o Un fond (fundus), ou extrémité distale, dilatée et palpable o Un corps, ou partie principale, o Un bassinet o Un col, qui se prolonge par le canal cystique. Orientation en haut, arrière, dedans. Avec le canal cystique forme la voie accessoire. La paroi a les mêmes couches tissulaires que celles de la structure de base du tube digestif, avec certaines modifications. Le péritoine ne recouvre que sa surface inférieure (surface sup. est en contact direct avec le foie; et elle est maintenue en place par le péritoine viscéral qui recouvre le foie). Une couche de fibres musculaires lisses obliques en plus des couches longitudinale et circulaire. 2. Rapports anatomiques & moyens de fixité Le canal cholédoque Le ligament hépatoduodénal ; L’artère hépatique propre ; Les Moyens de fixité La veine porte ; Structures conjonctives qui La face dorsale du duodénum ; l’attache au foie Le pancréas ; La pression abdominale La papille duodénale majeure ; L’effet Turgor La veine cave inférieure. Nota Bene : La vésicule biliaire Debout, la VB se verticalise Le foie, en haut ; Assis, elle subit le phénomène Angle D1/ D2, en bas ; obliquité. Le petit omentum, à gauche ; Le grand omentum, en avant. 4. Vascularisation & Innervation Vascularisation artérielle L’artère cystique, branche de l’artère hépatique propre droite. Vascularisation veineuse La veine cystique, qui rejoint la veine porte. Innervation Similaire à celle du foie. Parasympathique : nerf vague droit Orthosympathique : nerf grand splanchnique (ganglions cœliaques) Sensitive (capsule de Glisson) : nerf phrénique Questions d'auto-évaluation 16. Quelles sont les différentes parties de la vésicule biliaire ? 13 LA RATE Une exception au caisson abdominale 1. Descriptions & Généralités La rate Formée par du tissu réticulaire et du tissu lymphoïde (rôle immunitaire). L’organe lymphoïde le plus volumineux. Siège dans l'hypocondre gauche, entre le fundus de l'estomac et le diaphragme, mais est impalpable. Postérieure à la ligne médio-axillaire entre K9 et K11 (percussion). Elle est de couleur pourpre ; La rate est un organe mou. Ses faces antérieure, médiale et inférieure sont modelées par les structures voisines, créant les empreintes gastrique, rénale et colique aux endroits où elle siège contre l'estomac, le rein gauche et le gros intestin, respectivement. 1. Descriptions & Généralités La rate Forme légèrement ovalaire, avec un hile à la partie inférieure du bord médial. Sa face antérieure, convexe est recouverte par le péritoine. Elle est entourée par une capsule fibroélastique envoyant des prolongements dans l'organe, ou travées conjonctives. Le matériel cellulaire, fait de lymphocytes et de macrophages, est appelé pulpe splénique ; celle-ci siège entre les travées. Il existe deux types de pulpes : la pulpe rouge, qui stocke de grands nombres de globules rouges, et la pulpe blanche, qui consiste en des manchons de tissu lymphoïde constitués de lymphocytes et de macrophages, entourant les vaisseaux sanguins. 1. Descriptions & Généralités La rate Les structures entrant dans la rate ou en sortant au niveau du hile sont : l'artère splénique, branche de l'artère cœliaque ; la veine splénique, allant à la veine porte ; des vaisseaux lymphatiques (seulement efférents) ; des filets nerveux. Fonctions : Phagocytose (destruction des érythrocytes anormaux ou vieux, leucocytes, des plaquettes et des bactéries, sont aussi phagocytés dans la pulpe rouge. Stockage du sang (350 ml de sang qu’elle peut renvoyer) Réponse immunitaire : prolifération lymphocyte T et B (Demandé si ablation de la rate chez un individu ; La prolifération des lymphocytes pendant une infection sérieuse peut entraîner une augmentation de taille de la rate (splénomégalie). Érythropoïèse (production cellules sanguines) 2. Rapports anatomiques & moyen de fixité Face interne divisée en 3 facettes ou faces En haut et en arrière – le diaphragme. Face inf = Base = En bas – l'angle colique gauche. Face ant. = En avant – le fundus gastrique. Face post. = En dedans – le pancréas et le rein gauche. En dehors – la diaphragme, qui la sépare des 9e, 10e et 11e côtes, ainsi que des muscles intercostaux correspondants. Tout ceci forme la loge splénique. Moyen de fixité Le ligament phrénicocolique gauche ; Le ligament spléno-colique ; L'omentum gastrosplénique ; (s’insère au niveau du hile) Le ligament splénorénal ; L’omentum pancréaticosplénique. (s’insère au niveau du hile) La fixité de la rate est renforcée par la pression abdominale ainsi que l'effet Turgor. 4. Vascularisation & Innervation Vascularisation artérielle L’artère splénique, issue du tronc cœliaque, rejoint le hile. Vascularisation veineuse La veine splénique à Omentum pancréaticocplénique à V.M.I à Tronc spléno-mésaraïque à V.M.S à Tronc porte Innervation Parasympathique : nerf vague droit Orthosympathique : nerfs splanchniques (ganglions cœliaques) Questions d'auto-évaluation 17. Quelles sont les différentes empreintes de la rate ? 14 LES TD Synthèse TD1 et TD2 Les tabliers de Glénard Les tabliers de Glénard Définition Il existe trois tabliers, ils ont été décrit par Frantz Glénard, ils ne sont pas anatomiquement présents, représentent des plans de mouvement. Le tablier supérieur Horizontal situé entre les deux K10. Sert de plan de mouvement au côlon transverse et sert de contre-appuie au foie Le tablier moyen Oblique à 45° Va grossièrement de l'ADJ jusqu'à la sacro iliaque droite. Sert de plan de mouvement à l'intestin grêle mobile (jéjunum et iléon). Le tablier inférieur Situé dans la fosse iliaque gauche Va de l'aile iliaque au sacrum. sert de plan de mouvement au colon sigmoïde Les points diagnostics 3. Les points diagnostics 1. Généralités Décrits par GLENARD Frantz (1848-1920), médecin vichyssois. il a travaillé sur les sphères hépato- vésiculaire et intestinale, analysant à l'hôpital thermal de Vichy plus de 10000 malades. Il a développé de nouveaux concepts et décrit précisément des techniques de palpation de l’abdomen, permettant de diagnostiquer certaines pathologies. Il fut également le premier à penser aux relations des organes entre eux en décrivant un mécanisme de réaction en chaines où un organe en dysfonction (peu mobile, ptosé, congestionné) peut entrainer des troubles au niveau des organes voisins avec lesquels il entretient des liens mécaniques, sanguins ou hormonaux. Nota Bene : l'ostéopathie viscérale est développée à partir des années 1970 grâce à des praticiens français qui prolongent les travaux de certains médecins européens du 19ème siècle qui ont utilisé des techniques manuelles pour traiter les organes de l'abdomen dans le but de restaurer la santé. 3. Les points diagnostics 1. Généralités Ces points diagnostics représentent donc une aide supplémentaire à l'écoute viscérale et à la palpation. Ils nous confortent dans l'outil diagnostic ostéopathique. On peut les rechercher pour confirmer les "suspicions dysfonctionnelles "soulevées par l'anamnèse du patient. Ils sont au nombre de 12 en antérieur et 4 en postérieur. Ils se trouvent aussi bien en chronique qu'en aigu pour une symptomatologie. La palpation sera superficielle au niveau téguments. Pour le chronique : on aura une sensation en rétraction, en cuvette, concave. La peau aura une sensation d'infiltrée et sera froide. Pour l’aigu, on aura une sensation œdématiée, une rougeur, une chaleur. Ce ne sont que des points diagnostics mais non de traitement. 3. Les points diagnostics 2. Localisation antérieure Il existe 12 points sur la face antérieure 1. Point Épigastrique. Il se situe au milieu de la ligne menée de l'ombilic à l'appendice xiphoïde. Il traduit dans la majorité des cas, un trouble circulatoire du tronc cœliaque ou une problématique en lien avec l’estomac, pylore, foie. 2. Point Cystique ou Vésiculaire. En tirant une perpendiculaire à cette ligne qui joint l’ombilic à l’appendice xiphoïde en direction du flanc, la bissectrice de cet angle droit, tendue en direction de la 10° côte débouche sur un point correspondant à la Vésicule Biliaire. 3. Les points diagnostics 3. Point Duodénal. Se situe au milieu du segment entre le point cystique et l'ombilic. En relation avec le duodénum. (ulcère gastro-duodénal) 4. Carrefour de Chauffard dite “pancréatico- cholédocienne” Se situe entre la ligne verticale centrale et la ligne point cystique – ombilic. Lieu de rencontre des vaisseaux pancréatiques et duodénaux. En relation avec le sphincter d'Oddi. 5. Point Pré-ombilical. Sur une ligne EIAS G ombilic, juste à 1 ou 2 travers de doigt de l'ombilic. En relation avec l'intestin grêle (mobile), marque des troubles d'assimilation. 3. Les points diagnostics 6. Point du Péritoine Viscéral. A l’opposé du point sous-costal droit, un point sous costal gauche se situe sur la bissectrice de l’angle droit constitué par la ligne médiane appendice xiphoïde - ombilic et la ligne horizontale tendue de l’ombilic. Il est en rapport avec le péritoine viscéral. Présent lors de toutes atteintes viscérales abdominales. 7. Points Urétéraux Supérieurs. Se situent au croisement d’une verticale tendue du milieu de l’arcade crurale et d’une horizontale tendue de l’ombilic. En relation avec le système urinaire haut (premier coude de l’uretère). 3. Les points diagnostics 8. Points Urétéraux moyens. Se situent à la jonction de la ligne horizontale passant par les EIAS et les lignes verticales au milieu des arcades crurales légèrement en dedans. En relation avec le système urinaire moyen. 9. Points Urétéraux inférieurs. Se situent sur le 1/4 inférieur de la ligne reliant la symphyse pubienne et l’EIAS. (Bord latéraux des muscles droits de l’abdomen). En relation avec le système urinaire bas. 3. Les points diagnostics 10. Point Urétral rétro-pubien. Situé sur la face postérieure de la symphyse pubienne. N’est palpable qu'avec un toucher rectal et vaginal. En relation avec l'urètre et le col de la vessie. 11. Points Ovariens. Se situent au milieu d’une ligne entre la symphyse pubienne et l’EIAS. 12. Point de Mc Burney ou point « Appendiculaire » Situé aux 2/3 externes d’une ligne joignant EIAS à l’ombilic; Ne doit pas être confondue avec une douleur sacro-iliaque (point de BER) ni avec une lésion de la 12° côte (irritation du nerf abdomino-génital). En relation avec l'appendice vermiforme et le Caecum. 3. Les points diagnostics 2. Localisation postérieure Il existe 8 points sur la face postérieure 1. Point Majeur de Knapp. Ils se situent sur les muscles para-vertébraux entre les angles postérieurs de K12 et 1 1 2 2 l'épineuse de L1. En relation avec l’état général ; épuisement. 2. Point des piliers du diaphragme. Ils se situent dans la même région mais en dehors des muscles para-vertébraux. En relation avec le stress , pathologies respiratoires, asthme et spasmophilie. 3. Les points diagnostics 3. Point Rénal de Guyon. Ils se situent au niveau de l'extrémité de K12. 4 4 3 3 En relation avec les reins et le bassinet. 4. Point Diaphragmatique. Ils se situent entre K11 et K10, dans la projection de l'extrémité de K11. Idem 2ème point post. Les cicatrices 1. Définition La cicatrice Tissu fibreux régénéré, remplaçant à titre définit ou très prolongé un tissu normal après une lésion, perte de substance due à une blessure, brûlure, coupure, fracture ou après une intervention chirurgicale. Les cicatrices sont formées de tissu atrophique. 2. La formation 3. Quelles sont les problèmes potentiels liés à la formation d’une cicatrice? La plupart du temps, une cicatrice fraîche est rouge et saillante. Au fil du temps, toutefois, le tissu cicatriciel pâlit et s’affaisse légèrement. La zone concernée reste pâle et dépourvue de poils, et présente un aspect général lisse. Ce substitut de peau est moins élastique et continue à évoluer pendant environ deux ans. Cela peut conduire ultérieurement à des durcissements et des adhérences. Le processus de remodelage cicatriciel peut causer des troubles typiques tels que démangeaisons, sensation de tiraillement, douleurs et sensibilité accrue aux rayons du soleil. Par ailleurs, suivant leur étendue et leur localisation, les cicatrices peuvent gêner pour des raisons d’esthétique. Saillantes, en forme de cratères ou boursouflées, les cicatrices peuvent avoir différents aspects. A quoi cela est-ce dû et quels sont les différents types de cicatrices? La réponse dépend du type de blessure à l’origine de la cicatrice. Outre le cas idéal de la cicatrice mature lisse et discrète, on distingue les types de cicatrices ci-après. Cicatrices hypertrophiques: elles ont un aspect rouge, boursouflé et saillant et sont le résultat de réactions inflammatoires durables conduisant à une surproduction de tissu conjonctif et de collagène. Cicatrices atrophiques: elles présentent des renfoncements sous forme de petits cratères qui sont souvent la conséquence d’une poussée d’acné. Cicatrices scléreuses: le plus souvent, elles sont dures et dépourvues d’élasticité et sont dues à des brûlures. Chéloïdes: elles s’étendent bien au-delà de la lésion initiale, ont un aspect rouge et foncé et sont causées par une surproduction de collagène lors de la réparation du tissu conjonctif. 4. Les différents types de cicatrices 1. Cicatrices scléreuses 2. Cicatrices atrophiques 3. Cicatrices hypertrophiques 4. Cicatrices chéloïdes 4. Les différents types de cicatrices Si une résorption complète de ce type de cicatrice est impossible, des mesures adaptées précoces peuvent néanmoins contribuer à les rendre moins voyantes. En cas de cicatrices hypertrophiques (remontant à deux ans maximum), l’aspect de la cicatrice peut être influencé positivement dans le cadre d’un traitement, de sorte qu’une résorption partielle est possible. Les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes répondent particulièrement bien aux massages et aux applications de crèmes cicatrisantes. 5. Les conseils Evitez une exposition directe au soleil ou protégez la cicatrice avec un produit solaire ou encore recouvrez-la soigneusement. Utilisez des produits spéciaux pour la prévention et le traitement des cicatrices. (par exemple des gels à base de silicone.) Evitez les vêtements rêches irritant la peau et les bijoux. Evitez toute traction ou tension au niveau de la plaie, en particulier en cas de blessure située au-dessus d’une articulation. Pour éviter toute sollicitation du tissu nouvellement formé, les pansements compressifs empêchant la distension des bords de la plaie se sont avérés efficaces. Par ailleurs, la pression inhibe la formation de cicatrices dites hypertrophiques (bourrelets et bourgeonnements). C’est pourquoi les brûlures et les plaies étendues, notamment, sont souvent traitées pendant plusieurs mois avec des pansements compressifs afin d’influer positivement sur la formation de cicatrices. 6. Le traitement ostéopathique 1. Lavez-vous bien les mains. 2. Appliquer votre crème ou huile sur le bout des doigts. 1. Prenez contact avec la cicatrices, appuyez doucement et lentement sur la cicatrices puis faites des cercles. C’est la peau qui bouge et pas les doigts 2. Faite la même chose de haut en bas et de bas en haut 3. Étirer la cicatrice petit bout par petit bout. 4. Roll-in et Roll-on pour décoller du plan profond 5. Déroulé fascial MERCI ! A tous.te pour votre attention ! Si vous avez des questions : [email protected] 06 99 93 78 91 CREDITS: This presentation template was created by Slidesgo, and includes icons by Flaticon, and infographics & images by Freepik

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