Philosophie Q2 - BDROI1122 - Past Paper PDF

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UCLouvain

BDROI1122

Tess Van der Eecken

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philosophy exam questions introduction legal studies

Summary

This document is a past philosophy exam paper. It contains an introduction, exercise questions and different sections of answers to illustrate philosophical viewpoints. The example focuses on the philosophical aspects of law studies.

Full Transcript

Tess Van der Eecken Q2 – BDROI1122 – Philosophie Introduction II. La philosophie au début d’un cursus de droit : Bilan de mi-parcours. 1. Rappel de l’intro du Q1 : Pq suivre un cours de philo dans une faculté de droit ? - Pas que des savoirs utilitaires mais une f...

Tess Van der Eecken Q2 – BDROI1122 – Philosophie Introduction II. La philosophie au début d’un cursus de droit : Bilan de mi-parcours. 1. Rappel de l’intro du Q1 : Pq suivre un cours de philo dans une faculté de droit ? - Pas que des savoirs utilitaires mais une formation de l’esprit critique - Une formation et une pratique juridique de qualité requièrent l’interdisciplinarité - Apprivoiser la démarche philosophique est spécifiquement pertinent pour les universitaires, en particulier les juristes. Il faut s’étonner : car on en a l’occasion Le cours de philo transforme cet étonnement et àpd lui de poser un vrai problème rigoureux. Identifier et bien poser les problèmes. En philo il faut savoir poser de vrais problèmes… Qu’est ce qu’un problème ? Ce n’est pas n’importe quelle question ! Dans de nombreux cas, il paraît impossible d’identifier UNE bonne réponse et surtout, l’idée même qu’on pourrait trouver une seule bonne réponse paraît problématique. Ex : qsq l’empathie ? > les avis divergent selon les auteurs, on ne peut donc pas dire qui a évidemment raison, il est probable que le choix entre ces alternatives ne résulte pas du fait d’avoir + ou – de connaissances. Il faut avoir en tête qu’il y a deux types d’opinions possibles ; - Celles qu’on peut aisément trancher, ne posent pas problème. Ex : est-ce qu’il y a cours le 10 avril ? > voir qui a la bonne opinion en fonction de qui a le + d’infos. - Celles qu’on ne peut pas trancher « scientifiquement » entre les opinions. Ex : Peut-on faire le mal volontairement ? Ce second cas est l’objet de la philo. Il y a des cas ou l’absence de réponse ne tient pas à un manque ne connaissance mais au fait qu’il y a plusieurs manières raisonables de répondre = ce sont les cas qui posent de vrais problèmes. L’objet de la philo est d’identifier les vrais problèmes. Il faut donc bien comprendre ce qu’est un prblème, comprendre pq il y a plusieurs opinions raisonables. ➔ Faire de la philo est essayer de se positionnner au mieux par rapport à un problème quand on ne sait pas trancher au moyen de connaissances. 1 Tess Van der Eecken Exercice Non Oui Non Oui Oui Non Faire de la philo n’est pas seulement bien poser des problèmes mais aussi s’interroger sur la bonne manière d’affronter un problème. Il y a de nombreuses manières de l’affronter, autant que de philosophes ! Voyons 3 auteurs qui abordent les problèmes de différentes manières. A. Platon 4e siècle ACN Auteur de le grèce antique avec une forte conception de la philosophie. Pour lui, faire de la philo est chercher la vérité au-delà des opinions. Le philosophe doit réussir à trancher malgré tout. Il doit pouvoir identifier LA vérité. Être amoureux du vrai comme il le dit, c’est-à-dire ne rechercher que des idées vraies et refuser toutes les autres comme étant de l’ordre de l’illusion, de l’erreur. C'est ce que représente de manière imagée la célèbre "allégorie de la caverne", dans la République Il dit que le philo peut décider de la vérité, il peut dépasser le conflit. Mythe de la caverne ; Platon représente l’humanité enfermée dans une caverne disposée comme un auditoire et chaque homme est ligoté à sa place avec sa tête orientée à l’avant et tous regardent un mur sur lequel sont projetées des ombres qui proviennent de figures fabriquées et manipulées par des marionnettistes qui sont derrière les prisonniers. Derrière ces marionnettistes il y a un feu = source de lumière. Mythe cinématographique. 2 Tess Van der Eecken Les hommes ne peuvent pas se retourner et ne voient que les ombres – ils croient que les ombres sont la réalité elle-même, ils n’imaginent pas le monde hors de la caverne. La réalité n’est que ces ombres. Platon imagine ainsi que nous sommes ces prisonniers et la connaissance que nous avons du monde est la connaissance que ces prisonniers ont. Notre connaissance est le fruit de manipulations d’autres humains – on croit ce qui apparaît et ce qu’on nous présente comme des vérités. Les marionnettistes sont des sophistes – profs qui apprennent aux jeunes comment être un bon citoyen puissant (à l’époque de Platon) car à cette époque chacun pouvait se faire élire donc la capacité à bien parler était indispensable, voila pq il y avait des enseignants qui apprenanient à convaincre, bien parler Platon reproche de vouloir convaincre pour convaincre peu importe l’argumentation. Il reproche aux sophistes de rechercher ce qui allait convaincre – argumentation bien menée -> critique politique car les sophistes corrompent la cité en substituant le discours efficace au discours vrai. Critique derrière l’image et au-delà de la critique de la manipulation il y aussi une critique générale : les hommes croient les apparences et ne cherchent pas au-delà des illusions. Commencer à philosopher est sortir de la caverne pour Platon, s’arracher de ces liens, se retourner vers le feu et sortir de la caverne. Sortir est aller dans un tunnel qui mène à l’extérieur et la personne sera éblouie mais s'il a du courage il accèdera à l’extérieur et surtout il accèdera à la contemplation des étoiles et du soleil. Ploblème des différences d’opinion : distinguer les vrais des fausses et sortir du règne des opinions (qui s’opposent comme si elles étaient =) selon Platon. Et rechercher la vérité. Cela présuppose qu’il est possible d’en sortir et qu’il y a une vérité. MAIS il pourrait y avoir d’autres théories… B. Sexus Empiricus fin 2e siècle ACN Pour lui, faire de la philosophie, c’est se rendre compte au contraire qu’on ne pourra jamais atteindre le savoir/ la verité. Faire de la philo est se rendre compte qu’on n'atteindra jamais le savoir et que cela doit nous entraîner à suspendre notre assentiment sur les choses, arrêter de penser que les choses sont vraies et atteindre une forme de paix >< Platon !! Donc impossible de résoudre les problèmes d’après lui. « Celui qui croit en effet qu’une chose est belle ou laide par nature ne cesse d’être inquiet. Que vienne à lui manquer ce qu’il croit être un bien, il se figure endurer les pires tourments et se lance à la poursuite de ce qu’il croit être un bien. Le possède-t-il enfin, que déjà le voilà plongé dans de multiples inquiétudes qu’excite en lui une raison sans mesure, et dans la crainte d’un revers de fortune, il fait tout pour que ne lui soit point ravi ce qu’il croit un bienfait. Tandis que celui qui ne se prononce ni sur ce qui est naturellement bon ni sur ce qui est naturellement mauvais, ne fuit rien et ne se dépense pas en vaines poursuites. Aussi connaît-il la quiétude. » 3 Tess Van der Eecken Qd on croit que les choses sont belles (désirables) ou laides on s’inquiète – on souffre et se lance à sa poursuite, on est inquièt. Et il ne suffit pas de le posséder car alors on aura peur de le perdre. Car on a une raison sans mesure – qui s’imagine sans arrêt tout ce qui peut arriver donc on va tout faire pour le garder = inquiétude de celui qui croit qu’il y a des bonnes choses. Alors que celui qui ne pense pas qu’il y a de bonnes choses il n’a rien a chercher ni à garder = indifférent et inactif. Il dit qu’on peut être heureux que si on est pas inquièt. Il démontre qu’on est jamais sur de rien, jamais sur que qqch est bon ou mauvais = bonne nouvelle car il nous prouve que ça nous arrange qu’il y a rien de naturellement bon ou mauvais et que c’est vrai (on peut jamais être certain que qqch est bien ou non) = la voie de la tranquilité, de la philo -> se rendre compte que rien est vrai ni faux = renoncer à la vérité. Dans la vie on a quand même souvent besoin d’agir donc de trancher et on trouve cela chez Kant C. Emmanuel Kant 18e siècle Il était contemporain de la révolution FR. Pour lui, le principal objectif de la philosophie c’est de faire la différence entre les sujets sur lesquels on peut avoir un vrai savoir et les sujets sur lesquels on n’a pas de savoir et sur lesquels on ne peut pas en avoir, puis de réfléchir à la manière de faire au mieux avec ce qu’on ne peut pas savoir. ➔ Il y a un savoir possible mais pas sur tous les sujets. Il a une position critique C’est pourquoi, pour lui, les trois principales questions de la philo sont : que puis-je connaître ? Que dois-je faire (qd je ne connais pas) ? Que m’est-il permis d’espérer (qd on ne sait pas) ? ➔ 3 approches différentes par rapport aux problèmes. 4 Tess Van der Eecken Exercice : Faux Faux Vrai Vrai Ce rapport au problème, personne ne peut en faire l’économie dans sa vie personnelle, et à plus forte raison, aucun juriste ne peut l’éviter dans sa vie professionnelle. Car, dans nos vies personnelles et professionnelles, nous sommes tous confrontés à des situations où s’opposent des opinions que nous ne pouvons pas trancher par le recours à une autorité définitive. Nous n’avons donc d’autre choix que d’adopter une ligne de conduite, pratique et théorique, par rapport à ces situations problématiques. Ces lignes sont multiples : demander conseil, se dire qu’il n’y a pas une bonne décision mais faire le choix du confort. Ex du roman de « L’homme dé » : il choisi tout avec un dé. Derrière toutes ces attitudes, il y a en fait des choix, même inconscients, qui peuvent être théorisés, réfléchis, remis en cause ; et c’est aussi, et peut-être d’abord le travail de la philosophie que de nous faire réfléchir à la manière dont nous affrontons et pouvons affronter les problèmes auxquels, inévitablement, la vie nous confronte. Ce sens de réfléxion nous détermine en tant qu’être moral. En Philo, la reflexivité à une valeur intrinsèque, tjs mieux d’en discuter. Un présupposé… Nous sommes des êtres réflexifs – qui réfléchissent. La réfléxivité a une valeur. 5 Tess Van der Eecken Il est toujours mieux d’être capable de réfléchir sur les motifs de nos choix, et de pouvoir en discuter et en délibérer, avec nous-même et avec les autres, plutôt que d’agir sans avoir la moindre idée de ce qui nous fait agir. 6

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