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Note de cours séance 1 à 4.pdf

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Note sur le diapo de la semaine 1 1. De l’objet de la linguistique : - Linguistique : Discipline qui s’intéresse à l’étude du language - Langage : Activité humaine qui sert à produire des séquences de sons/graphèmes/signes, sert à communiquer et sert à l’expression de la...

Note sur le diapo de la semaine 1 1. De l’objet de la linguistique : - Linguistique : Discipline qui s’intéresse à l’étude du language - Langage : Activité humaine qui sert à produire des séquences de sons/graphèmes/signes, sert à communiquer et sert à l’expression de la pensée. 2. Évolution de la réflexion sur le language (jusqu’au Xxe siècle) TRADITION PHILOLOGIQUE : - Grammaire descriptives : Panini (Ve siècle av.J.-C). Auteur d’une grammaire du sanskrit Introduction des notions de phonème, morphème, actant, transformation et récursivité Père Louis Nicolas (1634-ca.1684) : Auteur de la première grammaire de l’algonquin ( autour de 1670) - Grammaires prescriptives/aménagement linguistique : Grevisse (1975) Le bon usage L’Académie française (1635 à -) Création de l’alphabet coréen : Hangueul, par le roi Sejong le Grand (1397- 1450) dans le livre Hummin jeongeum « Sons corrects pour l’éducation du peuple » (1444) - Grammaires comparées : Étudient l’évolution de slangues prises en familles de langues issues d’une langue commune qui sont : Schlegel (1772-1829) Grimm (1785-1863) Rask (1787-1832) Jones (1876), comparaison entre le latin, le grec et le sanskrit, Meillet (1866-1936) Saussure (1857-1913) Exemple méthodologique en linguistique comparée : Loi de grimm Principe phonétique mis en place par Jacob Grimm (d'où son nom), un philologue allemand. Cette loi décrit un ensemble de transformations phonétiques ayant concerné les occlusives de l'indo-européen en germanique commun et en arménien. Indo-européen *p devient f en germanique (*p > f): *patér (ind.), vieux haut allemand fater (allemand Vater), néerlandais vader, anglais father, danois, suédois fader, h arménien (*p > h): *patér (ind.), arménien hayr, et reste p ailleurs: latin pater, grec patér, tokharien pacar, sanskrit pitr. Groupes de langues de la famille indo-européenne : Groupe indo-iranien: hindi, ourdou, bengali, singhalais, marathi, goudjarati, pendjabi, népali, etc; farsi,pashtou, kurde, ossète, etc. Groupe grec: grec, etc Groupe italique (langues romanes): italien, français espagnol,roumain, portugais, catalan, etc. Groupe celtique: irlandais, écossais, breton, etc. Groupe germanique: anglais, allemand, suédois, néerlandais, afrikaans, etc. Groupe balte: letton, lituanien, etc. Groupe slave: russe, polonais, bulgare, ukrainien, tchèque, etc. Groupe arménien (isolat): arménien. Groupe albanais (isolat): albanais. TRADITION PHILOSOPHIQUE : Platon (428/427-348/347 av. J.-C.), Aristote (384-322 av. J.C.), Descartes (1596-1650), Leibniz (1646-1716), Pierce (1839-1914), Russell (1872-1970), Wittgenstein (1889- 1951), Montague (1930-1971), etc. Arnauld et Lancelot (1667) Grammaire générale et raisonnée: Note sur LECTURE: Moeschler et Auchlin (2018), Chapitre 2 : P.28-36 1. Langue et parole Le language comporte : o Langue : Ensemble de systèmes, règles,etc. communs aux membres d’une communauté linguistique o Parole: Utilisation concrète de la langue par les locuteurs. Est un acte individuel 2. Diachronie et synchronie Diachronie d’une langue : Succession d’états de langue ( de faits synchroniques) Synchronie : Étude d'une langue à un moment donné dans le temps. Le moment étudié peut être le présent ou un moment particulier du passé ; des analyses synchroniques peuvent également être réalisées sur des langues mortes, comme le latin. 3. Le signe linguistique Langue : Système très complexe de signes Signe : Associe un signifiant (matière) avec un signifié (concept) Linguistique externe : Faits qui lui sont extérieurs ( historiques, politiques, sociaux,etc…) Linguistique interne : S’intéresse à ce qui est inhérent au système, à ce qui est susceptible d changer le système Signifiant : Terme utilisé par Saussure qui est une image acoustique Signifié : Terme utilisé par Saussure qui est le concept Le signe linguistique est arbitraire pour Saussure : Il n’y a pas de lien naturel qui lie les propriétés du signifiant à celles du signifié ( lien est immotivé) 4. Les systèmes de signes et la notion de valeur Valeur d’un signe : Ensemble des attributs qu’il tire de ses relations avec les autres membres du système Signes linguistiques : Appartiennent à des systèmes Linguistique : Doit dévoiler les règles gérant ces systèmes Unités linguistiques : Sons, mots, groupes de mots ou syntagmes,etc. o Font parties d’un système o Peuvent être comprises que par rapport aux autres unités du système : Notion de valeur Unité composé/ syntagme : Signe linguistique composé d’unités plus élémentaires qui sont déjà des signes. Une suite de 2 unités → Ex : dé+faire le mot défaire, décoller,etc.. DÉ+ UN VERBE(ACTION) ▪ Une unité qui n’a pas de signifié en français, n’est pas un signe linguistique en français. En conséquence, cela ne peut pas être un syntagme Unité élémentaire : Une suite de 1 unité→ dé/faire 5. Rapports syntagmatiques et paradigmatiques Étude de la langue parlée implique : Rapports syntagmatiques : Des rapports avec d’autres unités présentes dans la même chaîne parlée→ Séquence de sons/mots/groupes de mots Rapports paradigmatiques : Rapports avec d’autres unités possibles dans un contexte concret QUESTIONS RÉPONSES : 1. Quel est le signifié du son [p] en français? En français, le son [p] n’a pas de signifié. 2. Nous pouvons avancer donc que le sanskrit, le gallois, le grec ancien et le lituanien sont des langues qu’appartiennent à la même famille. Nous savons en plus (nous l’avons vu dans le cours) que le sanskrit est une langue de la famille indo-européenne. En conséquence, les quatre langues mentionnées appartiennent probablement à la famille indo-européenne. 3. Les unités du premier plan (ou première articulation), c’est-à-dire les sons, ne sont pas en général des signes. Les unités du deuxième plan, c’est-à-dire les mots, sont toujours des signes. 4. Moeschler et Auchlin (2014/2018) utilisent le terme syntagme comme « signe linguistique composé d’unités plus élémentaires qui sont déjà des signes ». Les mots en (1), on peut les décomposer en tra + duire, pro + duire, ré + duire, etc. Dans tous ces cas, un des éléments de cette « décomposition » sera duire. Cette unité n’a pas de signifié en français et alors duire n’est pas un signe linguistique en français. En conséquence, les verbes en (1) ne sont pas des syntagmes. Notes de cours du diapo : Domaine segmental : Étudie les unités minimales de la chaine parlée Domaine supra-segmental : Étudie phénomènes de regroupement des unités minimales + Contour mélodique Signifiant phono-acoustique : N’est pas le seul type de signifiant utilisé dans le langage humain Signifiant visuo-gestuel : Les langues de signes l’utilise Base de l’origine du language chez les hominidées ( Mcmahon et Mcmahan 2013 et Lieberman 1984) : Le signifiant phono-acoustique Larynx : Élément majeur de l’appareil phonatoire Occupe position base chez les humains adultes : Production de diversités de son Occupe position très haute chez les bébés humains et grands singes Phénomènes du domaine supra-segmental : la syllabe, le ton et le contour intonatif - Exemple avec le mot pardon → /paʁ. dɔ̃/ → sons: p, a, ʁ, d, ɔ̃ (segmental) SYLLABES : /paʁ/ et /dɔ̃/ (domaine supra-segmental) Tons : Domaine supra-segmental→ Variation mélodique au cours de l’articulation d’un son. On différencie des significations, dans les langues à tons, avec l’intonation - Le mandarin a 4 tons : 1 ton haut simple + 3 complexes Le contour intonatif : Utilisé dans les phrases interrogatives, exclamatives, etc… - Ton haut ou bas Différence entre phonétique et phonologie : - Phonétique étudie : Les sons (phones) de la chaîne parlé (parole) - Phonologie étudie : Les sons à valeur linguistique (phonèmes) - Paire minimale : Ensemble de 2 mots (paire) qui ne se distinguent que par 1 seul (minimale) phonème à la même place. Exemple : capot – canot Alphabet phonétique international (API): a été développé par l’Association phonétique internationale. La première version a été publiée en 1888. Système de transcription phonétique uniforme pour toutes les langues Paramètres de l’API : - Voyelles : Degré d’ouverture (ouverte [a], fermé [i]) Position de la langue (antérieure [y], postérieure [u]) Position des lèvres (arrondie [y], non-arrondie [i] - Consonnes : Lieu d’articulation (bilabiale [p], vélaire [k]) Mode d’articulation (occlusive [t], fricative ou constrictive) [s] Action des cordes vocales (voisée ou sonore) [b], (non-voisée ou sourde) [p] ) Spectogramme : Analyse d’un son ou d’une séquence de sons dont : - Temps → Axe horizontal - Fréquence → Axe vertical - Amplitude (densité) → Noirceur de la représentation - Les F1, F2, etc.. : Formants des voyelles → Représentent des maxima d’énergie dans le spectre sonore Cordes vocales : Tous les sons sonores ou voisés sont produits à l’aide de cela Vibration des cordes : Responsable de la sonorité des sons 3 dimensions articulatoires des consonnes : - Action des cordes vocales → : voisées (ou sonores) /d/, non- voisées (ou sourdes) / t / - Mode d’articulation → occlusives /p/, fricatives (~ constrictives) /f/, nasales /n/ et sonnantes /l/ - Lieu d’articulation → : bilabiales /m/, labio-dentales /f/, apico-dentales /d/, palatales /ɲ/, vélaires /k/ et uvulaires /ʁ/ Les semi-voyelles (ou semi-consonnes) → [j], [ɥ] et [w] en français: - Présence de formants (voyelles) - Ne peuvent jamais apparaître seuls -Ne peuvent jamais être frappés par un accent -Ne peuvent jamais être le noyau d’une syllabe Organe de la parole et manifestations associées : Organes Articulation Lèvres Labiale Dents Dentale Alvéoles des dents Alvéolaire Palais Palatale Voile du palais Vélaire Luette Uvulaire Pointe de la langue Apicale Dos de la langue Dorsale Pharynx Pharyngale Cordes vocales Sonores (vibration des cordes) Sourdes (pas de vibration des cordes) Notes sur la lecture du chapitre 5 : Delbecque (2006) Phonétique vs Phonologie : - Phonétique : Étude des sons de la parole en tant que phénomènes physiques. - Phonologie : Étude de la fonction des sons dans une langue. Production des Sons : en 2 étapes 1. Phonation : Passage de l'air à travers la glotte, déterminant le voisement. -Glotte : Ouverture est contrôlée par les cordes vocales ( 2 languettes qui s’ouvrent et se referment) - Fermeture des cordes vocales → Vibrer le flux d’air venant des poumons→ Production d’un son voisé - Son non voisé : Cordes vocales sont séparées pour que l’air passe librement à travers la glotte. - Consonnes sonantes : Sont voisées en français→ Se répartissent en 3 sous- groupes : Les nasales →[m], [n], [ŋ], Les liquides→[l], [r] Les semi-consonnes→s [w], [], [j] 2. Articulation : Position des organes du pharynx et de la bouche, influençant le timbre. -Différentes formes qu’on donne au conduit vocal quand l’air passe Consonnes et Voyelles : Leur différence est dans le degré de rétrécissement du conduit vocal - Consonnes : Caractérisées par le point et le mode d'articulation, et le voisement. 2 paramètres majeurs → Point d’articulation : Lieu où se situe l’obstruction Bilabial : [p], [b], [m] ; les lèvres inférieure et supérieure. Labio-dental : [f], [v] ; la lèvre inférieure et les incisives. Alvéo-apical : [t], [d], [n], [l], [s], [z] ; la pointe de la langue (l’apex) et l’arcade alvéolaire supérieure. Alvéo-palatal : [ʃ] comme dans chat, tache, comme dans Jean, Gilles ; la partie frontale de la langue, mais sans l’apex, et le bord arrière des alvéoles dentaires. Palatal : [j] comme dans yeux, paille, pied, [ŋ] comme dans agneau, ainsi que [c]/[k] et [g] devant les voyelles antérieures comme dans qui, Guy ; la lame de la langue et la région antérieure du palais (palais dur). Palato-vélaire : [k], [g] (devant les voyelles postérieures comme dans coût, goût), et [ŋ] (comme à la fin du mot parking) ; le dos de la langue proche du voile du palais (le vélum ou palais mou). Uvulaire [r]. Le dos de la langue articule et la partie postérieure du palais mou (la luette ou uvula) Mode d’articulation : Mode d’obstruction du conduit vocal - Les occlusives orales (plosives) : [p], [t], [k], [b], [d], [g] ; se prononcent moyennant un blocage complet du flux d’air (une occlusion du conduit vocal) suivi d’un relâchement brusque, provoquant un bruit d’explosion. - Les occlusives nasales : [n], [m] ; fermeture complète du conduit oral, comme pour les autres occlusives, mais sans fermeture du conduit nasal. Le vélum (voile du palais) est abaissé, ce qui permet à l’air de s’échapper par le conduit nasal et empêche la formation d’un bruit d’explosion. - Les fricatives : [f], [s], [ʃ], [v], [z], ; elles se prononcent avec une très faible ouverture du conduit vocal. Par cette ouverture s’échappe de l’air à très forte pression, ce qui provoque un bruit de friction. - Les liquides : [l], [r] ; ces consonnes se caractérisent par une fermeture partielle du conduit vocal. Pour [l], la fermeture centrale s’accompagne d’une ouverture latérale par laquelle l’air peut s’échapper librement. Pour [r], la fermeture centrale est intermittente à la suite d’un mouvement de vibration de la langue. - Les semi-consonnes (ou semi-voyelles) : [w] (comme dans oui, nouer, watt), (comme dans huile, lui), [j] ; elles s’apparentent aux voyelles par l’absence d’obstruction du conduit vocal, et aux consonnes par la rapidité du mouvement articulatoire. Le [w ] se situe entre [u] et [b], le [] entre [y] et [d], le [j] entre [i] et [g]. - Voyelles : Décrites par l'ouverture, l'antériorité, l'arrondissement et la nasalité. Variations d’alvéo-apicales : Variantes libres Transcription phonétique : Transcription phonémique→ Représenter chaque son par le symbole de la catégorie phonémique dans il fait partie. Phonèmes et Allophones - Phonèmes : Unités sonores distinctes qui changent le sens d'un mot. - Allophones : Variations contextuelles d'un même phonème. Syllabe, Accent, Ton et Intonation - Syllabe : Unité fondamentale de la langue, souvent un pic de sonorité. Pic de sonorité : À une voyelle à laquelle peuvent être associées 1 ou plusieurs consonnes Distribution d’un phonème : Ensemble des positions syllabiques où il peut apparaître Accentuation, Ton, Intonation : Structuration des phrases et expression des intentions communicatives. - Accent : Propriété de la syllabe → Sur la dernière syllabe du mot En phonétique : Accent est indiqué par une apostrophe [’] devant la syllabe accentuée - Ton : Propriété de la syllabe → Peut être montant (grave à aigu) ou descendant (aigu vers le grave) Les différences de ton entre syllabes; Ne changent pas le sens des mots - Intonation : Mélodie de l’énoncé → But : Faire part de l’intention communicative Permet d’opérer la distinction entre les phrases affirmatives/interrogatives/exclamatives Sons en Contexte Coarticulation, Liaison, Élision, Assimilation : Modifications contextuelles pour une parole fluide. - Coarticulation : Prononciation de syllabes semblables peuvent changer. Articulation des voyelles peut changer selon la position des lèvres Exemple : Dans coule, le /k/ s’articule plus vers l’arrière du palais que dans colle. - Liaison : Apparition des phonèmes cachés dans des liaisons de mots Exemple : il y est se prononce sans le /t/ final. Celui-ci peut cependant se manifester dans il est à l’école. - Élision : Consiste à omettre assez systématiquement le “e muet”. 2 types d’élocution → Claire(explicite) : Prononcer distinctement tous les sons et formel : Élocution moins tendue, plus relâchée Élision est plus présente dans l’élocution formel Contribue à élargie le nb de structures syllabiques possibles dans la langue - Assimilation : Processus dans laquel un son devient similaire au son adjacent A pour effet de changer la structure phonémique du mot (Conserve le même point d’articulation mais peut changer de catégorie de voisement/nasalité) Peut être→ Progressive (Pression vient du son précédent) ou Régressive (Son suivant) Consonne obstruante non voisée devient voisée : Si elle est suivie d’une obstruante voisée → Exemple (chef de gare se prononce [ʃεvdøɑr]). Consonne obstruante voisée devient non voisée : Si elle est suivie d’une obstruante non voisée→ Exemple (subtropical se prononce [syptrɔpikal]). Assimilation de voisement entre obstruantes adjacentes : Phénomène universel Assimilation de nasalité : Processus par lequel une occlusive orale se nasalise dans certains contextes →Exemple tombe vite se prononce [tɔ˜bəvit] en élocution claire mais devient [tɔ˜mvit] en élocution relâchée Nasalisation de l’occlusive : Se produit quand elle est précédée d’une voyelle nasale et suivie d’une obstruante Notes du Powerpoint – Séance 3 Phonème : Unité linguistique non porteuse de signification, susceptible de produire un changement de sens (dans un mot) par commutation. Exemple : Dans les mots verre et terre, La commutation du /t/ par le /v/ produit un changement de signification donc, ils sont des phonèmes Commutation : Substitution d’unité par une autre → Ex : les/des/quelques/trois lettres Tous les sons d’une langue ne sont pas de phonèmes : Dans toutes les langues - Sons peuvent changer dépendant du contexte où ils se retrouvent et s’ils sont influencés par d’autres sons de leur entourage Distribution complémentaire : Formes sous-jacentes : Phonèmes Formes de surface : Allophones Allophones : Différentes réalisations possibles d’un phonème - Variantes combinatoires : Conditionnées par l’environnement phonétique et en distribution complémentaire - Variantes libres : Allophones non conditionnées par l’environnement phonétique ( Ne sont pas le résultat de changement motivés par l’environnement phonétique mais par la variation socio-phonétique et dialectale) Format des règles phonologiques : (Orale + occlusive + alvéolaire) → + Occlusive contrictive / (+antérieure + fermée) *** Les phonèmes /t/ et /d/ ne s’applique pas*** Traits : Façon de définir les consonnes→ Matrice phonologique : Ensemble de traits pertinents pour la définition d’un phonème - Exemple pour le /p/→ /p/: + consonne + orale + occlusive + bilabiale + sourde - Trait pertinent (trait distinctif) : Trait dont la présence ou absence dans un phonème entraîne un changement de sens du mot→ Exemple : /pɔʁ/ port - /bɔʁ/ bord → sonorité /mɛ/ mai - / mɛ᷉/ main → nasalité Paires minimales : Paires d’unités de signification (des mots) qui s’opposent par rapport à un seule unité phonologique Exemple → les mots en (1) constituent une paire minimale, mais pas les deux mots en (2): (1) bon [bɔ̃] – pont [pɔ̃] (2) pont [pɔ̃] – son [sɔ̃] Le phonème /p/ est bilabial et occlusif et le phonème /s/ est apico-dental/apico-alvéolaire et constrictif/fricatif /spirant. C’est-à-dire, /p/ et /s/ s’opposent sur deux traits. Pour nous, autant (1) que (2) sont des paires minimales parfaits. Neutralisation : Opposition phonémique entre 2 phonèmes - Peuvent se neutraliser ou s’effacer dans certains contextes - En syllabe fermée (syllabé avec une consonne à la fin) en français → l’opposition se neutralise → Exemple : percuter [pɛʁkyte] , vestiaire [vɛstjɛʁ]. sel [sɛl], etc. Théorie de l’optimalité : - Principes/contraintes : (1) Fidélité à la forme phonémique et (2) dévoisement à la fin des mots - En français → (1) précède (2) donc pas de dévoisement - En allemand → (2) précède (1) donc dévoisement La syllabe : Unité fondamentale de l’organisation prosodique - Première étape du regroupement des segments dans la chaîne parlée - Structure de la syllabe→ - Transcription API des syllabes : Sont séparées par des points Accent tonique s’ajoute avant la syllabe accentuée Exemple : /pɔʁ.tʁɛ/ portrait → Deux syllables: /pɔʁ/ et /tʁɛ/ → /pɔʁ.’tʁɛ/ portrait - Principe de la maximisation des attaques : - Principe de sonorité : Syllabes suivent une courbe croissante puis décroissante de sonorité avec un maximum de sonorité sur le noyau -Implique une échelle de sonorité : Classement des sons selon leur sonorité + Sonore - Sonore Voyelles > semi-voyelles > liquides (l, r) > nasales > fricatives sonores > fricatives sourdes > occlusives sonores > occlusives sourdes Notes sur le chapitre 4 :Phonologie segmentale et supra-segmentale 2 domaines dans étude du signifiant phono-acoustique du langage - Domaine segmental : Domaine des unités minimales de successivité de la chaîne parlée Exemple : (pa) n’est pas un segment mais (p) et (a) en sont Fonction linguistique : Oppositive et distinctive - Domaine supra-segmental : Domaine de la dimension linéaire de la chaîne parlée Phénomènes de regroupement d’unités et de contour mélodique Sons par lesquels se manifeste le language Segmental Suprasegmental phono-syntaxe Phonologie Phonétique phonologie structurale intonative Acoustique Articulaire phonostylistique Analyse synthèse Auditive de la parole Approches centrées sur : Segmental Supra-segmental La substance (phonétique) : Objets Sons Mélodies Les traits formels pertinents (Phonémique) : Objets Phonèmes Intonèmes Principales fonction des faits phoniques : - Regroupement en syllabes : Influence la morphologie → Donne des indications sur l’organisation syntaxique et discurvive de l’énoncé - Contours : Contribuent à l’organisation des informations en premier plan et arrière-plan, et donne des indications sur le type d’acte de langage accompli, le type d’attitude du locuteur face à l’énoncé Facteurs proprement linguistiques : Facteurs paralinguistiques (Indices de contextualisation) : Voix (homme, femme, enfant, joyeux,triste), débit, timbre, intensité - Joue un rôle dans les processus interprétatifs (Chapitre 14) - Associées à l’expression d’états psychologiques Facteurs mélodiques : Exemple : Pierre est là → Intonation montante → Indique que celui qui parle pose une question (intonation descendante) → Il donne une information Segmental Supra-segmental Fonction culminative - mise Fonction significative - Fonction distinctive- Fonction démarcative - en relief, focalisation, instructions pragmatiques opposive regroupement distribution en premier plan- liées aux contours arrière plan Sémantique lexicale (Syntaxe,pragmatique) Sémantique, pragmatique Pragmatique Domaine segmental : Objet de la phonétique : Étude des sons dans leur réalité physique Phonétique acoustique : Propriétés physiques de sondes sonores (Étude spectrale) Phonétique auditive : Perception des sons par l’appareil humain Phonétique articulatoire : Étudie les sons du point de vue de leur production par l’appareil vocal humain Tant que les sons contribuent à la signification linguistique : Est objet de la phonologie structurale Phonologie structurale : Décrit les phonèmes d’une langue ou variété de langue donnée On note les sons entre [ ] et les phonèmes entre // Phonétique articulatoire : Décrit les mécanismes physiologiques engagés dans la production des sons → Utilisé aussi dans la description phonologique La phonétique articulatoire distingue : - Consonnes : Sons caractérisés par la présence d’un obstacle partiel ou complet au passage de l’air - Voyelles : Sons caractérisés par la vibration des plis vocaux - Semi-voyelles : Sons assimilés aux voyelles articulatoirement et spectralement proches mais ne pouvant pas constituer de syllabe à elles seules D’un point de vue articulatoire : Différence entre les semi-voyelles et voyelles dans la syllabe - Syllabe en français est vocalique - Semi-voyelles ne peuvent à elles seules créer un noyau syllabique et se comportent donc comme des consonnes Les 4 dimensions articulatoires des voyelles : - Degré d’ouverture → Ouverture (distance entre le dos de la langue et le palais), Fermé(i), semi-fermé (e), semi-ouvert (𝜀), ouvert (a) - Zone d’articulation (position de la langue) → Antérieure (i), postérieure (u), centrale (a/oe) - Position des lèvres→ Arrondies (y) et non-arrondies (i) - Nasale/orale → (𝜀̅), 𝑜̅ , (𝜀), (o) Les 3 dimensions articulatoires des consonnes : - Action des cordes vocales : Non voisées (sourdes)→ (p) et voisées(sonores) → (b) - Modes d’articulation : Occlusives→ (p), (b), fricatives(constructives) → (f), (v) Sonnantes(latérale) → (l), vibrantes→ (r), (R) et nasales → (m), (n) - Lieu d’articulation : labiales → (bilabiales→(p) et labiodentales (f) Apico-dentales→ (t), palatales →( ɲ) et (ʒ), vélaires→ (k) et uvulaires (ʁ) Thèse centrale de la phonologie structurale : Par Troubetzkoy Jakobson - Découle de la notion de système → Les sons d’une langue sont organisés en 1 système d’oppositions. Chaque membre n’est constitué que de l’ensemble de ce qui l’oppose aux autres membres Objectif de la description phonologique d’une langue : Faire ressortir par commutation que les oppositions pertinentes de cette langue et établir de ce fait → le système phonologique de la langue Phonème : Unité de description phonologique, distinctive et oppositive : La plus petite unité linguistique non porteuse de signification, peut produire un changement de sens par commutation et constitué d’un ensemble de traits distinctifs (traits pertinents) - Par commutation → Paires minimales → Pour isoler les plus petites différences acoustiques significatives (traits distinctifs/pertinents) Représentation de la commutation Oppositions (p, m, t) ) Axes paradigmatique Syntagmatique Constante (l,a) Constante (𝜀, ʁ) Variables Différence entre la commutation et la permutation : - Commutation : Substitution d’une unité par une autre sur l’axe paradigmatique : Les unités sont en relation d’opposition - Permutation : Substitution d’une unité par une autre sur l’axe syntagmatique : Les unités sont en relation de contraste Paires minimales : Paires d’unités linguistiques de sens différents → Ne s’opposent que sur 1 trait pertinent Exemple → pont/bon ou râpé/rabais (bilabiales et sourdes/sonores : Opposition de sonorité) Fou/vous ou pif/pive (labio-dentales et sourdes/sonores : Opposition de sonorité) Opposition entre ces paires : Repose uniquement sur la présence du voisement (sonorité) de la consonne) Paire non minimale : Mobilise plusieurs traits simultanément Exemple→ dent/chant (paire non minimale) Dent-temps ( paire minimale et opposition de sonorité) Temps-cent ( paire minimale et opposition de mode d’articulation) Cent-chant ( paire minimale et opposition de lieu d’articulation) Ces traits distinctifs sont en nb limités et doivent permettre d’opposer plusieurs paires de phonèmes qui sont dites corrélées : Sourd Sonore Corrélation Labiales Apico- Corrélation de sonorité dentales de lieu /p/ /b/ /b/ /d/ d’articulation /f/ /v/ /p/ /t/ /t/ /d/ /v/ /z/ /k/ /g/ /f/ /s/ /ʃ/ /ʒ/ /m/ /n/ On peut aussi identifier un phonème de manière négative : Ensemble des oppositions dans lesquelles il entre. L’inventaire des traits identifiant un phonème d’une langue constitue : Sa matrice phonologique : Exemple d’une matrice des phonèmes /t/ et /m/ /t/ +consonne /m/ +consonne +occlusive Versus /s / +nasale Versus /p/ et /b/ +dentale Versus /p/ et +bilabiale Versus /n/ /k/ -sonore Versus /d/ 2 sons phonétiquement distincts : Peuvent servir à réaliser le même phonème ( ne pas apporter de différence de signification) Allophones : Différentes réalisations possibles d’un phonème Types d’allophones → Variantes qui peuvent être : - Libres→ Unités phonétiquement distinctes apparaissent dans le même environnement sans être en opposition. Exemple → le bus arrive. - Combinatoires : Unités phonétiquement distinctes en distribution complémentaire. Exemple → pelle/paire Neutralisation de l’opposition : Quand une différence phonétique perd son caractère oppositif (Opposition phonologique est dire neutralisée quand elle n’est pas distinctive) Exemple→ pâte/patte en français parisien, brin/brun, distinctive dans le syllabes ouvertes (CV) comme c’est des poignées/c’est des poignets Neutralisée dans les syllabes fermées (CVC : perdu, chaussette) Résumé de l’ensemble des oppositions phonologiques entre consonnes du français Articulation Lieu Labiales Apico- Palatales Vélaires Uvulaire Mode dentales Occlusives sonores /b/ /d/ /g/ Occlusives sourdes /p/ /t/ /k/ Spirantes sonores /v/ /z/ /ʒ/ Spirantes sourdes /f/ /s/ /ʃ/ Nasales /m/ /n/ /ɲ/ /ɳ/ Latérale l/ Vibrante /ʁ/ Syllabe : Unité fondamentale de l’organisation prosodique - Constitue la première étape : Regroupement des segments dans la chaîne - Porte les traits de hauteur/intensité/durée →Phénomènes prosodiques complexes (regroupement intonatif, contours, accentuation) Facteurs de variation morphologique : - Enchaînement : Quand 1 mot se termine par une consonne et que le mot suivant commence par une voyelle → Consonne finale a tendance à prendre appui sur la voyelle du mot suivant. - Liaison : 1 consonne graphique finale du mot normalement muette peut devenir audible devant la voyelle initiale du mot suivant. (t,k,v,z,n,p,ʁ). Exemple → les enfants, dix ans, grand ami, bon enfant, etc… Groupe intonatif (GI) : Séquence de syllabes comportant une syllabe accentuée, précédée et suivie de n syllabes non accentuées. Frontière de GI notée %. Accent final (AF) : Accent qui frappe la dernière syllabe d’un GI (accent primaire). Liste des échelles tonales : - Suraigu : H+ - Haut : H → Valeur plafond - Bas : B - Infra-bas : B- ( Valeur de plancher) - Ton dynamique : BH,HB → Mouvement mélodique montant ou descendant sur la syllabe Structure du regroupement intonatif : - Règle de dominance : Établit le rapport entre 2 GI consécutifs en fonction de la force de l’accent final - Principe : Dans une séquence, si le ton de 1 est plus fort que l’autre (inclusion), si les 2 tons sont identiques ou le premier plus fort que le second (juxtaposition) - Hiérarchie : Valeur de plancher B- est le ton le plus fort, tons dynamiques(allongés) sont plus forts que les tons statiques (H est plus fort que B) SA : Suraigu , A :Aigu , IA : Infra-aigu , M :Medium, G :Grave(valeur plancher) Syntagmes intonatifs : Groupes syllabiques dotés d’un contour propre Note de cours en classe – Semaine 4 (Morphologie) Morphème : Terme à utiliser au lieu de morphe - Unités plus petite que le mot (intérieur du mot) - ¸Doit avoir une signification : Si non ce n’est pas un morphème - Exemple du mot impensable → im+ pense + able (Négation + verbe penser + able) Antilope → anti + lope (N’a pas de sens, car anti n’a pas de signification dans le contexte du mot donc ce n’est pas un morphème) De la maison → 3 morphèmes - Mécanismes de création de nouveaux mots à partir d’autres mots Lexème : Morceaux ou morphèmes qui nous donnent des renseignements (Seulement pour les mots composés) Type de morphèmes : 2 types - Lexicaux : Des lexèmes (choses qui font faire référence à des significations de la vie réelle) → Catégorie ouverte, renseignements sont des noms, - Fonctionnels (grammaticaux) : les er, les ons, etc…→ Systèmes fermées, renseignements plus des grammaires Notes du diapo – Semaine 4 – Morphologie Morphologie : Étudie la nature des morphèmes et ses possibilités combinatoires - Discipline qui étudie la structure interne des mots Morphème : Plus petite unité linguistique→ Possède 1 signifiant et 1 signifié Plusieurs types de morphèmes : - Morphèmes lexicaux : o Signification lexicale → Sa définition dans le dictionnaire o Appartenance à des paradigmes ouverts (noms,adverbes,adverbes) - Morphèmes grammaticaux : o Signification grammaticale (temps, aspect,genre,nombre,personnes,mode,définitude,négation,etc..) Exemple→ maisons est au pluriel, partir est à l’infinitif o Appartenance à des paradigmes fermés (déterminants, formes temporelles du verbe, formes modales du verbe, conjonctions, genre) Morphèmes libres : Peuvent être utilisés seuls → maison, de, sur, etc… Morphèmes liés : Peuvent juste être utilisés qu’à l’intérieur d’un mot → age dans lavage, tion dans animation, pre dans prédire, anima dans animation Base : Morphème dans lequel un autre morphème est attaché → anticonstitutionnellement: {anticonstitutionnelle}, base, {constitutionnelle} → base, {constitution} → base, etc., Racine : Base non décomposable : maison-s: {maison} → racine (et base). Affixe : Morphème qui s’attache à une base Préfixe : Morphème attaché avant la base → anti dans antialcoolique Suffixe : Morphème attaché après la base → ment dans probablement Infixe : Morphème attaché à l’intérieur de la base : Carlos + diminutif {-ito] → Carl-it- os « petit Carlos », *Carlosito Langues agglutinantes : Langue très riches d’un point de vue morphologique (grande variété de morphèmes dérivationnels et flexionnels ( le turc) - L’Inuit : Considéré un cas extrême de langue agglutinante : Langue polysynthétique Incorporation : Caractéristique des langues polysynthétiques Composition : Caractéristique des langues agglutinantes Langues isolantes : Morphologie dérivationnelle et flexionnelle très pauvre ou inexistante - Avec des mécanismes de composition très développés → Exemple en chinois de la phrase Il/elle est en train de mettre une paire de chaussures en cuir. » Langues synthétiques : Niveau de richesse morphologique moyen - Avec du syncrétisme dans les morphèmes → Langues indo-européennes Syncrétisme : Fusion de plusieurs traits grammaticaux en 1 seul morphème - Allemand: Der Mann « l’homme » - Les morphes portmanteaux : Sont le résultat du syncrétisme Notes de la lecture du Chapitre 5 : Morphologie: mot et morphème, p. 60-69. Les 2 principaux niveaux de l’analyse grammaticale : Le mot et la phrase - Séparées par des espaces/signes typographiques → Point et Majuscule - Mot : Unité complexe→ Composantes sont les morphèmes Signes : Unités qui font l’objet d’un assemblage syntagmatique - Unités pourvues d’une forme et d’un sens Unité constituée : Est une phrase alors que l’autre est un mot Morphologie : Étude de la structure interne des mots Mots : Unités minimales de la syntaxe qui s’occupe de leur combinaison dans les phrases Syntaxe : Étude des règles de combinaison des mots dans les phrases Lexème ( mot lexical) : Concept utilisé à place du terme mot. Le lexème désigne alors l'unité minimale de signification et est à ce titre considéré comme l'unité de base du lexique. - 1 unique mot ortographique/phonologique peut correspondre à plusieurs lexèmes - Par exemple→ port (de tête), port (de pêche), port (d’arme) Sens du mot mot : - Mot type ou mot d’occurance - Mot phonologique ou orthographique - Mot grammatical représenté par le mot orthographique ou phonologique - Lexème → Unité abstraite qui se présente sous différentes formes phonologiques ou orthographique Morphème : Plus petite unité d’analyse grammaticale, unité de grand grammatical le plus bas, constituant immédiat du mot, ayant une forme et un sens - 2 grandes classes : Morphèmes lexicaux (Mots du dictionnaire) →Certaine autonomie→ Classe ouverte (langues peuvent intégrer/éliminer des termes dans leur lexique) et Morphèmes grammaticaux ( affixes)→ Ne peuvent pas apparaître isolés→ Classe fermée/clos ( ensemble clos et limité) Morphème : Unité formelle, abstraite →Représenté par des {} - Réalisations formelles sont des : Allophones - Morphe est représenté par → // - Unités de substance sont notées → [ ] - Unités formelles sont notées → // Exemple → /v/, /al/ et /ir/ sont 3 allomorphes du morphème lexical {aller} 1. /v/ → je vais, tu vas, il va, ils vont 2. /all/ → nous allons, vous allez, j’allais, etc. 3. /ir/ → j’irai, tu iras, il irait, etc. Morphe : Réalisation graphique/phonique comme unité de substance Le choix entre les variantes peut être, selon différents paramètres (variantes distributionnelles) - Libre : - Conditionné Morphes portemanteaux : Morphes exprimant en même temps plusieurs morphèmes - Exemple → le livre de la fille, le livre du garçon Je vais à la gare, j’ai rendez-vous au café Structure interne des mots en français peut résulter de 2 types de processus de formation distincts : - Affixation : Flexion et dérivation→ Processus qui combine une racine ou base (morphème lexical) et différents affixes (préfixes ou suffixes) Exemple → découragés (dé-courag-é—s) - Composition : Combiner plusieurs unités susceptibles individuellement d’emploi autonome. Exemple → force de frappe, trompe-l’œil, machine à écrire Mot est composé (au minimum) → Racine/radical (morphème lexical) + 1 ou plusieurs affixes (morphèmes grammaticaux Affixes : Unités morphologiques non autonomes - Affixes de flexion : Marque les différents traits grammaticaux exigés par la catégorie de la racine (genre, nombre, personne,etc…). Réalisée par des suffixes o Adjectifs portent des marques de genre et de nb. Exemple → gentil, genti-le, genti-le-s o Verbes : la flexion (conjugaison) nous donne la personne (1,2,3e), le nb, le mode (indicatif, subjonctif), le temps et l’aspect (présent, passé,etc.) Exemple :je chante, nous chantions, vous chanteriez,etc. - Affixes de dérivation : Modifie le contenu ou l’appartenance catégorielle de la racine -Se réalise par des préfixes mais aussi des suffixes -Suffixes de dérivation : Modifie la catégorie grammaticale des unités (exception anti) Exemple → mort-(racine) -e ( suffixe flexionnel féminin) Mort- -el (suffixe dérivationnel adjectival) Mort (Pas de flexion, masculin) Im(préfixe de dérivation mort- -aliser (suffixe dérivationnel verbal) - Préfixes : Affixes qui précèdent la racine/radical - Suffixes : Affixes qui suivent la racine/radical Thème/base : Combinaison d’une racine + Affixe de dérivation La structure abstraite du mot → Mot Suffixes Thème flexionnels Préfixe dérivationnel Racine Suffixe dérivationnel Composition : Processus de formation de mots par combinaison de plusieurs mots - Peuvent apparaître isolés → Suffixe de flexion ou modifications diverses - Exemple → chou (x), fleur (s), un chou en fleur, un chou-fleur Mots composés : Différent des syntagmes (cohésion interne) - Exemple → un sac plastique, un sac vert plastique, un sac plastique vert - 1 autre raison de la différence est : Signification globale. Exemple→ un tableau noir, peut être vert mais l’adjectif noir ne qualifie pas tableau. Dérivation délocutive : Forger une expression à partir de l’occurrence d’une locution - Exemple → Cessez le feu! (le / un cessez le feu) Qu’en dira-t-on? ( le/un qu’en-dira-t-on)

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