Culture de l'Égalité - CM-1 PDF
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Ce document analyse l'histoire de l'école égalitaire en France, les lois et les réformes qui ont contribué à l'égalité des genres et la mixité dans l'éducation. Il explore les inégalités de genre et les différences de socialisation dans les systèmes éducatif.
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CM – 1 Culture de l’égalité Savoirs & Enjeux d’une culture de l’égalité. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Objectif : Récupérer et identifier les inégalités d...
CM – 1 Culture de l’égalité Savoirs & Enjeux d’une culture de l’égalité. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Objectif : Récupérer et identifier les inégalités dans les supports utilisés en classe et dans la culture commune des élèves ⇒ Contrôle terminal oral ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ I – Vers l’égalité : une histoire longue. A ) La longue mise en place d’une école égalitaire et inclusive. Au XIXe siècle, la mise en place d’une école égalitaire et avant tout un problème financier, il faut payer pour « l’éducation nationale » et qui sera un lieu de résistance pendant tout le XIXe. /Combien d’enfant sont scolarisé dans le milieu du XIXe siècle ? → 1 enfant sur 4, une bonne partie des enfants passent par l’école mais part des petites écoles qui viennent des milieux urbain. Beaucoup de loi sont donc mis en place notamment le CRPE, ainsi que les Lois Ferry, qui mettent en place l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire. Mais on sait trop sur cette école, c’est qu’elle concerne les enfants de 6 à 13 ans (une fois le certificat d’étude obtenu, ils peuvent arrêter l’école). Donc les lois Ferry, obligent les enfants à aller à l’école entre 6 et 11 ans, représentant un taux de scolarisation de 80 % des enfants. /En 1930, combien de garçon sont scolarisé entre 11 et 17 ans ? → 7 %, les lois Ferry actent un enseignement primaire, sur le territoire, mais aucun accès n’est prévu pour l’enseignement secondaire. « Le mythe de l’école républicaine de Jules Ferry tire son prestige de l’ignorance de cette organisation de l’école fondée sur l’organisation de la société en classe » (Merle, p.24). Les grandes mesures d’égalités sociales à l’école, c’est le front populaire qui les votent en 1930, la grande mesure égalitaire était de porter l’obligation scolaire à 14 ans ce qui peut mettre en place une potentielle égalité sociale. 1959, l’obligation scolaire passe à 16 ans. La gratuité de l’enseignement secondaire ainsi qu’en 1932, l’instauration de l’allocation familiale. La réforme Fouchet-Capelle – 1963 - : la distinction entre l’école primaire & secondaire (collège & lycée). La loi Haby « collège unique » - 1975 - : sanctionne le collège unique et prône la mixité sociale et de genre. Carte scolaire → permet l’affectation d'un élève dans un collège ou un lycée général ou technologique correspondant à son lieu de résidence. Toutefois, chaque famille a la possibilité de formuler une demande de dérogation afin que son enfant soit scolarisé dans un établissement de son choix. « De 1975 à 2015, le collège unique est devenu un collège mythique » (Merle, p.30) Loi de 2005 → pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Loi de 2013 → pour la refondation de l’école (inclusion de tous les enfants & lutte contre les discriminations). Loi de 2019 → pour une école de la confiance Égalité de scolarisation F/G : on éduque pas de la même façon car leurs rôles sociaux sont différents. Sous l’ancien régime l’éducation est différenciée (classe sociale/sexe) et avant tout religieuse. En 1804, les femmes deviennent systématiquement, incapable juridiquement, elles perdent tous leurs droits sur le régime de Napoléon et par le code civil qui dit que « les personnes privées de droits juridiques sont les mineurs, les femmes mariées et les débiles mentaux ». La loi Camille Sée – 1880- , permet de créer un enseignement secondaire public pour les filles, mais cela ne permet pas de préparer le BAC, car certains matières ne sont pas enseignés. Ce sera en 1934 que le BAC devient identique pour tout le monde et donc ces matières sont enseignés aux filles. 1886 → laïcité obligatoire du personnel enseignant. /Mixité = égalité ? → Quand on acte la mixité dans nos classe, on met les filles et les garçon ensemble. Quand on parle de mixité sociale, on met des gens d’origine ou de culture différents ensemble. Ce n’est pas parce qu’on est présent ensemble, qu’on est dans une situation ÉGALITAIRE. B ) Une égalité F/H actée dans la loi depuis les années 1970. Parmi les lois qui on changer la donne, on a celle de 1946, qui implique la suppressions de la notion de « salaire féminin » avec le principe d’égalité F/H inscrit dans la Constitution. Puis en 1970, l’« autorité parentale » remplace l’autorité paternelle. En 1975, la loi Veil, qui permet la dépénalisation de l’avortement en France. En 1970 est voté le principe de l’égalité salariale (rémunération), qui n’est pas la même chose que le principe de l’égalité professionnelle – 1983 - (traitement de l’évolution de carrière). => A partir de là, la discrimination en raison du sexe devient donc un délit. Loi de Guénisson – 2001 - , sur l’égalité professionnelle et la parité. Loi de 2014, sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes (toutes les entreprises doivent fournir des chiffres sur l’égalité salariale). Si on veut obtenir des financements de l’état, il faut fournir ces chiffres. ⇒ L’égalité est acquise dans et par la loi en France et en Europe, pourtant, des inégalités persistent (salariales, d’orientation scolaire, représentation inégalitaires, stéréotypes et préjugés et des violences). C ) État des lieux des inégalités F/H. Inégalité salariales : on parlera en premier lieu de rémunération, ces inégalités sont présentent dans toutes les strates sociales. Les temps partiels. Choisi → ils sont explosifs du points de vue des femmes, en raison des congés maternité. Subis → les autres sont extrêmement nombreux, car plus de 82 % des personnes qui sont dévolu à l’aide à domicile, infirmier et aux personnes qui font le ménage sont des femmes. Les horaires sont en début ou en fin de journée ils ont donc un trou dans la journée qui n’est pas rémunéré. Les retraites : ces calculs sont associés aux PME et aux femmes qui travaillent dedans et qui sont associés à leur mari mais pas déclaré. Les trimestres perdue pendant les congés parentaux, ainsi que les personnes dévolu à l’aide à domicile, infirmier et aux personne qui font le ménage vont difficilement jusqu’à 60 / 62 ans. Temps parental / Temps domestique : Travail domestique → concept théorisé dans les années 70, par les théoricienne de la pensée féministe, qui disaient que le travail fait à la maison n’est pas « femme au foyer », c’est le travail qui pourrait être rémunéré. /Comment comptabiliser ce temps ? → En 2010, une femme vivant en couple et mère d’un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans, réalise en moyenne 28 heures par semaine de tâches du périmètre restreint, 34 heures avec le périmètre intermédiaire et 41 heures avec l’extensif, contre 11, 17 et 23 heures respectivement pour un homme vivant seul. => Une division socio-séxuée du travail professionnel et domestique. D ) Etat des lieux des inégalités F/H : les violences. Les femmes et minorité de genre sont les plus exposée aux violence sexuelles et sexiste (VSS). Injure sexiste -----------------------→ VSS au travail : 62 % des personnes enquêté parle de plaisanteries indécentes à caractère sexuel ou des remarques offensante sur le coprs ou la vie privée. 31 % parlent de contact physiques non désirés 26 % parlent de proposition sexuelles déplacés. /A l’université ? → « banalité des formes de maltraitance en général dans les établissements universitaires ». On identifie pas que ce sont des violences et on ne puni pas. Les enseignements de l’enquête virage (VIolence et RApport de Genre) : Géographie des violences : on sait désormais qu’elles sont dans tous les espace (espace public, intime et professionnel). Les chiffres : 1 femmes sur 2 a déjà subi une violence sexuelle en France. Spécialités des violences faites aux femmes : toutes les femmes sont concernées, de tous les milieux sociaux. Dans 9 cas sur 10, l’agresseur ou le lieu est connu. Spécialités des violences faites aux hommes : dans 9 cas sur 10, l’agresseur est inconnu et cela ce passe dans un lieu public (ce sont eux qui sont en danger dans l’espace commun c’est eux). Facteur d’aggravation : le jeune âge (-25 ans), handicap (82 % des femmes) ; situation de dépendance de toute sorte + chômage ; situation administrative. ⇒ Cumul de vulnérabilité sociale – étude sur les violences utilisent le concept d’intersectionnalité (immigration, handicap, homosexualité). Justice : 90 % de non dépôt de plainte, 1 % des plaintes suivies de condamnation. Le berceau des dominations : chiffres des violences faites aux enfants. Dans le monde, environs 20 % des femmes et 5 à 10 % des hommes déclarent avoir été victimes de violences sexuelles étant enfant. Les violences sexuelles concernent plus souvent les enfants de moins de 9 ans (45%) avec une proportion plus marquée pour les 3-6 ans qui sont désignés dans 22 % des cas. Enfin, les agressions pendant les études, on sait que dans 6 cas sur 10 entre 11 et 18 ans. ⇒ 2 à 3 élèves par classe. Mythe des pulsions sexuelles : représentation différencié de la sexualité féminité de la masculine et comme quoi les hommes aurait des pulsions sexuelles. Cela est FAUX, la preuve en est faite par les études pédocriminelle, car toutes les personnes qui sont responsable de violence à l’égard des enfants, sur les enfants les préméditent, les cachent, ils se débrouillent pour que cela ne ce voit pas. Il existe cependant des personnes atteint de trouble du comportement psychopathique et qui agissent par pulsion. Mais cela n’explique en aucun cas la violence de ces chiffres. Grammaire du silence : dans tout ces cas extrêmement lourds le silence s’impose à la fois sur les victimes mais aussi sur toutes l’organisation qui est autour d’elle et d’eux. Soit leur famille soit leurs institutions. Tout le monde à intérêt à ce que personne ne parle. A cela, s’ajoute que la victime est considérée comme responsable, car elle aurait fait exprès de faire « exploser la famille ». 1 / Que faire ? Action politique : Convention d’Istanbul, un outil pour lutter contre les violences à l’encontre des femmes et des filles → prévention et prise en charge des violences sexistes et sexuelles. Certains pays n’y adhère pas car on parle de violence fondée sur le genre et les minorités de genre. E ) Promouvoir l’égalité – une obligation de service. Depuis 2013, entrée du premier degré dans les programmes de formation à l’égalité – Loi du 8 Juillet 2013 « d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République ». La transmission du respect de l’égalité entre les femmes et les hommes se fait dès la formation dans les écoles élémentaires. – Référentiels des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation ⇒ C6. Se mobiliser et mobiliser les élèves contre les stéréotypes et les discriminations de tout ordre. Promouvoir l’égalité entre les filles et les garçon, les femmes et les hommes. Contribuer à prévenir et à gérer les violences scolaire, à identifier toute forme d’exclusion ou de discrimination. Code de l’éducation : Article L121-1 → Les écoles, les collèges, les lycées et les établissements d’enseignements supérieur sont chargés de transmettre et de faire acquérir connaissances et méthodes de travail. Ils contribuent à favoriser la mixité et l’égalité entre les hommes et les femmes. Article L312-17-1 → Une information consacrée à l’égalité entre les hommes et les femmes, à la lutte contre les préjugés et à la lutte contre les violences faites aux femmes et les violences commises au sein du couple est dispensée à tous les stades de la scolarité. ⇒ Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif (2019-2024). Cinq grands axes d’intervention, dont la formation de l’ensemble des personnels & la transmission d’une culture de l’égalité et du respect mutuel. II – Les inégalités scolaire. A ) Des bilan internationaux inquiétants… Ambitions scolaires : de nombreux élèves, et en particulier les élèves issus d’un milieu défavorisé, ont des ambitions moins élevées que ce à quoi on pourrait s’attendre compte tenu de leurs résultats scolaires. En Inégalités sociales France, parmi les élèves ayant de bon résultats dans PISA, 1 sur 5 ne prévoit pas de faire des études supérieures quand il vient d’un milieu défavorisé alors que cette proportion est très faible quand il vient d’un milieu défavorisé. Stéréotypes de genre et orientation : les attentes professionnelles des élèves de 15 ans telles que déclarée dans PISA reflètent de forts stéréotypes de genre. Parmi les élèves les plus performants en Inégalité F/G mathématiques ou en sciences, un garçon sur trois en France souhaite * Orientation scolaire travailler comme ingénieur ou comme scientifique à l'âge de 30 ans, alors * Estime de soi que seulement une fille sur six se projette dans ce type de professions. Seulement 6 % des garçons, mais presque aucune fille en France, souhaitent travailler dans des professions liées aux technologies de l'information et de la communication (TICE). Soutien enseignant : La France est l'un des pays où les élèves ressentent le moins de soutien de la part de leurs enseignants pour progresser dans Rôle des enseignant.es les apprentissages. Ainsi, moins d'un élève sur quatre en France (un sur dans le traitement trois, en moyenne dans les pays de l'OCDE) déclare que son professeur différencié des lui indique ses points forts. De même, moins de deux élèves sur cinq en élèves France, alors que près d'un élève sur deux en moyenne dans les pays de (classe soc/genre) l'OCDE, déclarent que leur professeur leur indique souvent ou toujours comment améliorer leurs résultats. B ) 50 ans d’étude sur les inégalités F/G à l’école. Aujourd’hui, on a beaucoup d’étude sur : L’orientation scolaire (l’estime de soi et la confiance en soi) → spécialisation genrée des filières, 14 % des étudiantes choisissent un cursus scientifique, contre 39 % des étudiants. Les filles sont majoritaires dans un tiers des regroupantes des spécialités professionnelles contre 2 tiers pour les garçons. La réforme du bac, avec le choix des spécialités cela entérine les inégalités de genres car lorsqu’elles choisissent une spé maths ou physique, au moment des doublettes elles les abandonnent. Besoin de modèle féminin plus réaliste et approchable. Dès l’âge de 6 ans, les filles ont tendance à se considérer comme moins brillantes que les garçons « les stéréotypes de genre sur les capacités intellectuelles apparaissent tôt est influence les intérêts ». Autocensure des filles : les résultats scolaires sont équivalents voire meilleurs pour les filles, mais elles ont une perceptions différentes de leur propre réussite (travaux de Clémence Perronnet sur le désengagement des filles pour les carrières scientifiques). ⇒ Lourds constats sur l’influence de la stéréotypie de genre. Évaluation → au début de l’école élémentaire, on constate que les résultats sont relativement équivalent en mathématique mais nettement supérieurs pour les filles en français (→ jeux de faire semblant pour les filles et des jeux de prêt à jouer pour les garçons). → A la sortie de l’école élémentaire, les filles ont des résultats légèrement inférieurs en mathématiques, elles manifestent moins d’engouement pour les séances de mathématique que pour les garçons. → D’autre travaux démontrent que dans les évaluations de bulletin on « apprécie le travail » d’une fille quand on dit qu’un garçon « a des capacités inexploitées ». ⇒ Les stéréotypes F/G agissent sur la confiance en soi et influence leurs évaluations. L’interaction & Parole enseignante → pendant très longtemps on avait des études quantitatives sur la répartition de la parole, les enseignants interagissaient en moyenne plus fréquemment en classe avec les garçons qu’avec les filles. De nouvelles études en 2000, d’un point de vue quantitatif les interactions sont plus égalitaires. Malheureusement les garçons vont plus souvent occuper l’espace sonore et la prise de parole intempestive, et il y aura une plus grande tolérance à l’indiscipline des garçons. → Dans ces interactions pédagogique différenciée, les garçons prennent davantage la parole en classe sur des sujets créatifs, valorisés, alors qu’on va plutôt demander aux filles de récapituler ce qui a été dit ou de compléter. → Les enseignant.es recourent très fréquemment aux oppositions entre F & G, essayant de mobiliser ce qui est supposé typique de chaque sexe. De plus, les mots utilisés pour s’adresser aux enfants, notamment à la maternelle, sont fortement sexués, les termes liés à l’apparence physique étant plus fréquemment utilisés pour les filles (Duru-Bellat, 1995). → Dès l’entrée à la crèche, les petites filles sont moins encouragées dans les activités collectives et sont davantage félicitées pour leurs apparences (Cresson, 2010). A contrario les garçons sont davantage encouragés pour leurs capacités physiques et sollicités dans les jeux et la maîtrise de l’espace. ⇒ Rôle clé des attentes et de la parole enseignante sur les résultats des élèves et de leurs sentiments de compétences. Programmes & manuels scolaires → analyser les représentations proposées aux élèves dans les manuels (« et si on apprenait l’égalité »). ⇒ L’importance des femmes est minorée et elles restent cantonnées à des rôles traditionnels + enjeux des représentation égalitaires. Occupation de l’espace / géographie scolaires → l’occupation de l’espace dans la cour de récré reste très sexuée, 45 % des filles considèrent qu’elles ont moins de droit dans la cour de récré que les garçons. De plus 30 % des garçons considèrent qu’ils ont moins de droit dans la cour de récré que les autres garçons (pratique de la domination). → Travaux d’E. Maréjouls, collecte de dessins d’élèves & occupation de l’espace. Les jeux et les manières de jouer sont différentes, les filles seraient « sédentaires » et les garçons « nomades ». L’espace dans la cour est dominé par les garçons, avec la loi du plus fort. /Occupation de l’espace de la classe & frontière intersexe ? → Imposer la mixité serait une des solutions pour faire diminuer le niveau sonore de la classe mais cela serait au détriment du mode coopératif des filles. ⇒ L’action enseignante est donc toujours complexe. Violence en milieu scolaire → les violences à l’école sont en montée, un plan d’urgence à été déclaré en 2022 par le ministre de l’éducation. Harcèlement : 10 % des élèves, souvent produites par le sexisme (grossophobie). Les remarques relatives au comportement amoureux (2x plus les filles que les garçons). On peut être amis entre garçon et fille et s’est mettre de côté les relations qui ne serait pas hétérosexuelle. Il faut valoriser les amitiés filles/garçons. 1/3 des violences sur les jeunes garçons le sont en raison de leur identification comme « bon élève ». Continuum des violences → entre une remarque très stéréotypé, une injures et une violence, il y a un continuum qui fonctionne sur le même système de représentation. Entre une remarque, qui à l’air d’être un stéréotype raciste et une violence raciste, il y a un continuum du point de vue des représentations (une ligne continue et crescendo). Les injures sont donc à interroger à chaque apparition (harcèlement & discrimination, insultes sexistes et LGBTIphobies, VSS). Éducation à la vie affective et sexuelle : 3 séances par an et pour chaque niveau de scolarité. Conclusion ⇒ les enseignant.es perçoivent les filles et les garçons comme ayant des compétences, des aptitudes différentes. Et reproduisent les stéréotypes de genre et les attentes différenciées F/G. C ) Comprendre les enjeux des inégalités F/G. Les attentes sont portées par la socialisation différenciée F/G, qui passe par toutes les instances de socialisation (institution / famille / socialisation par les pairs) ; les activités & objet de socialisation (jouet, habits, sports) ; les représentations sociales (littérature de jeunesses, pubs, manuels) ; les comportements et émotions (communications émotionnelle / verbalisation des émotions & acceptation de la colère). ⇒ Les normes de comportements sont portée par les stéréotypes, que la communauté enseignante diffuse au même titre que toutes les instances de socialisation. Responsabilité enseignante = prise de conscience. Cela appartient au curriculum caché ou le « programme caché d’inégalité », les enfants apprennent des inégalités sans le savoir dans l’apprentissage. III – Les stéréotypes, maillons des inégalités. A ) Omniprésence des stéréotypes de genre. Ils nous concernent toutes et tous, dans tous les espaces de socialisation. Ils sont de l’ordre de l’impensé culturel, et fondent le rapport à la norme car ils semblent « naturels » et « normaux ». Ils créent des attentes et des attitudes différentes F/G. Les publicités : ⇒ Différenciation sexuée des activités et des rôles sociaux. Activités & objets de socialisation : pas le même rapport avec le corps & vêtements ; les activités & sports ; les comportements ; les goûts ; les jouets ; les marketing genré. ⇒ Différences « naturelles » et « normales » = normes / attentes et attitudes différentes F/G et Bi- catégorisation & hiérarchisation. B ) Identifier les enjeux – des différences aux inégalités. /Une différence « naturelle » ? → Notion clé de plasticité cérébrale / stimulations. → Nécessité de clarifier les différences : variabilité individuelle > généralisations. Les stéréotypes naturalisent les différences : ils sont consensuels, partagés par les hommes et les femmes, prescriptifs, résistants à ce qui les infirme, et ont des effets sur nos modes de pensée comme nos façon de nous comporter. Sexisme → utilisation des différences physique et biologiques entre les sexes comme prétexte pour établir des différences de statut, de position, de droits, entre garçon et filles, hommes et femmes. Cette utilisation des différences se traduit par des paroles, des gestes, des comportements ou des actes qui excluent, marginalisent ou infériorisent un sexe par rapport à l’autre. Ce terme renvoie presque toujours à la domination, consciente ou non, des hommes sur les femmes. Conclusion ⇒ les stéréotypes naturalisent les faits sociaux, et renforcent la différenciation sexuée des activités et des rôles sociaux. Ils créent des attentes et des attitudes différentes (F/G, classe sociale, âge, handicap, couleur de peau…). Ils fonctionnent sur la hiérarchisation et l’assignation de rôle sociaux, mais sont rassurant et servent à expliquer le monde tel qu’il est. Donc ils servent potentiellement à justifier les inégalités. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Travail pour le TD du S1 : Pendant votre stage, essayez de repérer des éléments qui vous semblent en lien avec des pratiques égalitaires ou inégalitaires à destination des élèves. Établir deux listes : 1. Supports (ouvrages de littérature jeunesse, exercices, panneaux d’affichages, manuels ou supports divers). 2. Pratiques enseignantes / gestes professionnels ((interactions, évaluations, rôles attribués aux élèves, parole enseignante, activités proposées, différenciation pédagogique ou autres dispositifs pédagogiques (explicites ou non) observés en lien avec l'égalité). Préparer une brève présentation du support choisi (1,30 max). ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------