Le secret du nounours maudit PDF

Summary

Ce récit fantastique parle d'un jeune homme, Thomas, qui reçoit un nounours en cadeau. La peluche commence à émettre des murmures qui le rendent fou. Le narrateur éprouve une peur constante, et une ombre en se regardant dans le miroir. Il cherche à résoudre le mystère mais à chaque fois, il ressent toujours cette ambiance étrange et angoissante.

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Le secret du nounours maudit Bonjour ! Je m’appelle Thomas. J’écris ce texte car je n’ai rien à faire de ma journée. Il y a quinze ans, j’avais 11 ans et je passais des heures à jouer aux jeux vidéo avec mon meilleur pote, Gabriel. On adorait particulièrement les jeux d’horreur. Les mo...

Le secret du nounours maudit Bonjour ! Je m’appelle Thomas. J’écris ce texte car je n’ai rien à faire de ma journée. Il y a quinze ans, j’avais 11 ans et je passais des heures à jouer aux jeux vidéo avec mon meilleur pote, Gabriel. On adorait particulièrement les jeux d’horreur. Les monstres, les fantômes, rien ne me faisait peur. J’avais cette réputation de mec inébranlable, celui qui n’avait jamais de frissons devant les choses qui font peur. A chaque fois que je jouais à granny avec Gabriel, je frimais parce que je n’avais pas peur. Et ça, ça l’énervait. Je le sentais. Il n’arrêtait pas de me lancer des petites piques. Un soir, après une longue partie, Gabriel m’a offert un porte-clé. C’était une petite peluche en forme de nounours, avec des yeux en faux cristal vert qui brillaient légèrement. Cette nuit-là, quelque chose a changé. J’ai mal dormi. J’ai fait un rêve bizarre où j’étais seul dans ma chambre, et cette petite peluche me fixait. Je pouvais entendre des chuchotements, mais je ne comprenais pas ce qu’ils disaient. Au début, je pensais que c’était à cause des films d’horreur qu’on regardait en boucle. Pourtant, les chuchotements ont continué chaque nuit. Un matin, alors que je me brossais les dents devant le miroir, j’ai vu une ombre. Ce n’était pas la mienne, mais quelque chose de plus petit, juste derrière moi. Je me suis retourné en sursaut, mais il n’y avait rien. Pourtant, ce sentiment d’être observé ne me lâchait pas. Le soir suivant, les voix ont recommencé, plus fortes, plus claires. Elles venaient de la peluche, j’en étais sûr. Je l’ai attrapé, l’ai secoué comme un fou, mais les chuchotements ne s’arrêtaient pas. Au contraire, ils semblaient me dire quelque chose, mais je ne comprenais pas. J’étais coincé entre la réalité et ce que je commençais à croire être une folie. Je suis allé voir ma mère pour lui en parler. Elle m’a juste regardé avec un mélange de surprise et de panique dans les yeux. Elle pensait que j’étais un malade mental et m’a dit que je me faisais des idées et que c’était juste un cauchemar. Elle m’a envoyé voir un psychiatre parce qu’elle pensait que j’étais peut-être schizophrène. Mais je savais que ce n’était pas ça. Ce que je vivais était réel. Gabriel continuait à me dire que je me montais la tête. Mais je ne pouvais pas. Je me sentais de plus en plus seul avec cette histoire. Chaque nuit, l’ombre dans le miroir devenait plus distincte, plus réelle, comme si elle attendait quelque chose. Je ne savais plus quoi faire, alors j’ai pris une décision. Je devais détruire cette peluche. J’ai pris un marteau et je l’ai frappé de toutes mes forces. Chaque coup me faisait trembler, mais à mesure que je frappais, quelque chose en moi se libérait. Je ne sais pas ce que j’attendais en faisant ça, mais quand la peluche a éclaté en morceaux, je me suis senti bizarrement soulagé. Le lendemain, Gabriel n’est pas venu à l’école. Ni le jour suivant. Personne ne savait où il était passé. Les recherches se sont multipliées, des avis de disparition ont été mis partout, mais rien. Gabriel avait tout simplement disparu. Je ne pouvais m’empêcher de me demander si tout ça était lié. Était-ce vraiment la peluche ou autre chose ? Je n’avais pas de réponse, et personne ne pouvait m’aider. À partir de ce jour, je n’ai plus jamais parlé de cette histoire à qui que ce soit. Mais chaque fois que je me regarde dans un miroir, je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil derrière moi, au cas où l’ombre reviendrait.

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