🎧 New: AI-Generated Podcasts Turn your study notes into engaging audio conversations. Learn more

LE COMBATTANT DÉBARQUÉ.pdf

Loading...
Loading...
Loading...
Loading...
Loading...
Loading...
Loading...

Full Transcript

II - LE COMBATTANT DÉBARQUÉ 12 1/ GÉNÉRALITÉS SUR LE COMBATTANT DÉBARQUÉ Tout soldat doit pouvoir agir en combattant à pied, mis en place après un déplacement embarqué, utilisant une arme individuelle ou servant une arme collective, dont la finalité ultime est la participation à la neu...

II - LE COMBATTANT DÉBARQUÉ 12 1/ GÉNÉRALITÉS SUR LE COMBATTANT DÉBARQUÉ Tout soldat doit pouvoir agir en combattant à pied, mis en place après un déplacement embarqué, utilisant une arme individuelle ou servant une arme collective, dont la finalité ultime est la participation à la neutralisation, voire à effectuer la neutralisation d'un adversaire. Au niveau individuel, le combat se résumera toujours à un duel à remporter. Il transporte lui-même le matériel lui permettant de survivre et durer de manière autonome dans un milieu hostile : armement et munitions, effets de protection, nécessaire de vie en campagne, alimentation, etc. Le combat du soldat débarqué s'étend dans l'espace compris entre la distance du corps-à- corps jusqu'à la limite d'observation et de tirs directs. La supériorité du combattant débarqué sur son adversaire résidera principalement sur sa capacité à le surclasser sur les plans : de la force morale ; de la condition physique ; de la conduite des feux ; de la compréhension de la situation ; de la prise d'initiative. Si les qualités individuelles du combattant débarqué sont essentielles, elles n'ont d'efficacité tactique que dans le cadre d'une action collective commandée et coordonnée des différents combattants combinant, en appui mutuel, le mouvement et le feu. En particulier, c'est la combinaison des effets d'armes différentes de la section (fusils d'assaut, arme de saturation, anti blindé léger, lance grenade), armes éventuellement affectées au sein d'un même groupe, qui en détermine l'efficacité. Le GCT est donc, d'une certaine manière, le premier échelon de la combinaison et de conduite des feux. Le combattant débarqué tire sa force morale de sa valeur individuelle, de la cohésion du groupe, de l'esprit guerrier et de l'entraînement reçu. La confiance mutuelle, entre le chef et le subordonné comme entre pairs, est un élément essentiel de cette force morale : elle doit être préparée dès le temps de paix dans les actions quotidiennes du groupe organique. Visible, agissant directement au contact des populations et délivrant un effet dissuasif, le combattant débarqué s'affranchit des contraintes propres à chaque milieu géographique pour être un acteur potentiellement présent en tous lieux et immédiatement employable. Il peut également être considéré comme un capteur de renseignement, capable de demander, d'observer et éventuellement coordonner des moyens supplémentaires donnés en renforts. Disposant d'un ensemble d'armes et de matériels, le groupe peut, en donnant à chaque combattant le juste niveau d'autonomie et d'initiative, apporter une réponse adaptée à de nombreuses situations, allant d'un engagement à faible niveau de violence au sein des populations, jusqu'à la confrontation directe avec un ennemi. Le combattant débarqué dispose d'appuis externes dans les domaines logistique, renseignement, appui feu et transmission qui lui permettent de faire face, temporairement et de façon autonome, à toutes les situations. 13 Le combattant débarqué doit pouvoir combattre en tout lieu et en tout temps. Sa formation technique, physique et psychologique doit lui permettre de faire face à toutes les situations. Il maîtrise parfaitement son matériel ainsi que celui du groupe. Il doit être en mesure de remplacer ponctuellement son chef en cas de nécessité. Combattant débarqué : toute personne servant les armes au sein de l'armée de Terre, quels qu'en soient le poste et la fonction. Le combattant débarqué Servant une pièce AT ARM SPE AT [*] Le combattant débarqué Servant un FM ARM SPE FM [*] Le combattant débarqué CDE / CDG / CDS / CDU FA PILOTES / RADIO On distingue les tireurs FA, des tireurs SPE (équipés d'une arme de saturation, d'une arme anti blindé léger ou d'un lance grenade de type HK 269). La formation initiale du soldat le rend apte, moyennant l'entretien de ses compétences, à tenir le poste de combattant, équipé d'un fusil d'assaut (FA) ou d'un fusil-mitrailleur (FM) et, éventuellement, d'un lance-roquette (LR) ou d'un lance-grenade (LG). Cette formation est donc adaptée à l'emploi des armes précitées dans le cadre des MCT. 14 2/ LES ACTES ÉLÉMENTAIRES DU COMBATTANT DÉBARQUÉ 2.1 - SE DÉPLACER ACTES RÉFLEXES OBSERVATIONS Où aller ? S’ORIENTER. Le nouvel emplacement doit permettre de se poster. Par où aller ? L'itinéraire doit être autant que possible à l'abri des vues et des coups de l'ENI. Comment ? PROGRESSER. Le mode de progression doit être adapté en fonction du terrain et de l'ENI. Quand ? Sur ordre ou à l'initiative. Au cours du déplacement, en avant et sur les OBSERVER. flancs. METTRE EN ŒUVRE SON ARMEMENT. Riposte par un tir adapté. COMMUNIQUER. Avec les autres combattants et son chef. RENDRE COMPTE. A son chef. 15 2.2 - SE POSTER ACTES RÉFLEXES OBSERVATIONS Choix du poste, en fonction de la mission S'ORIENTER. reçue (observation, tir). Se rendre à l'emplacement du poste sans être PROGRESSER. décelé. SE CAMOUFLER. S'installer sans être vu. OBSERVER. Dans le secteur demandé, ou à l'initiative. Choisir la meilleure position de tir (debout,genou, couché), selon l'arme servie METTRE EN ŒUVRE SON ARMEMENT. AT ou FM. Si nécessaire aménager la position de tir (notion de durée). S'assurer de la liaison avec son CDE (ou ses COMMUNIQUER ET RENDRE COMPTE. camarades). SE PROTÉGER. Aménagement si possible. 16 2.3 - UTILISER SON (SES) ARME(S) OU SA MUNITION AT4 Le combattant débarqué est soit équipé de : - FA et PA ; - AT et FA PA ; - FM et PA. Bien que servant principalement un armement de dotation initiale et individuelle, le combattant débarqué doit maîtriser l'armement de la totalité du groupe. Il peut être désigné sur court préavis servant FM ou tireur AT. Le combattant débarqué, hors encadrement devra détenir l'ensemble des CATI des armes qu'il aura à servir au sein des UCT. AVANT LE TIR EXÉCUTION OBSERVATIONS Identifier son secteur de tir : Définir les points clés du terrain où l'ennemi Limites gauche et droite ; est susceptible de déboucher. Limite d'engagement ( LOF). Ceux qui obligent l'ennemi à la manœuvre Reconnaître les points favorables au tir. et/ou à ralentir. Apprécier les distances. 250 m (AT), 300 m (FA), 600 (FM). FM, gestion de la bande. Préparer son arme ou sa munition. AT, retrait de la pédale de sécurité, déploiement des organes de visée. Distance, vitesse de l'objectif, correction du Déterminer les éléments de tir. vent,... LE TIR EXÉCUTION OBSERVATIONS 17 Viser son objectif. Prise de visée et/ou affichage de la hausse. Ouvrir le feu : Conserver la discipline des feux (cadence et volume de munitions dédié à l'objectif, nombre Sur ordre, à l'initiative. de ROQ). De l'action menée (destruction ou non de l'ennemi). Nombre de munitions consommées. COMPTE RENDU. État du personnel AMI. Des possibilités EMD. Des éventuelles demandes RAV. 2.4 - CAS PARTICULIER DU PILOTE Vérifications avant le départ. Sous le véhicule. Déceler la présence de fuites et rendre compte s'il y a lieu. Autour du véhicule. Faire le tour du véhicule et en contrôler l'état général ; Vérifier : La propreté des glaces et des moyens d'éclairage et de signalisation. Le fonctionnement du circuit électrique ; la pression des pneumatiques ; L'arrimage du chargement, la fixation des bâches ; Dans le véhicule. Vérifier et compléter s'il y a lieu : Les niveaux d'huile, d'eau, et de carburant ; La présence et l'état du lot de bord, de la roue de secours, éventuellement de l'extincteur, de l'appareil de décontamination N.R.B.C, de la trousse de secours, ainsi que des documents de bord ; La présence et l'état du lot pionnier ; Éventuellement, la présence et l'état du lot d'arrimage. Vérifications pendant le déplacement. Surveiller : Les organes de contrôles du tableau de bord ; Les bruits anormaux ; Les odeurs suspectes ; Le bon fonctionnement des commandes diverses ; Arrêter son véhicule et rendre compte en cas d'anomalie caractérisée. Vérifications à la halte 18 Contrôler le chargement et son arrimage ; Déceler les fuites et anomalies éventuelles ; Vérifier la propreté des organes de vision et de signalisation ; Vérifier le fonctionnement des organes de signalisation (feux) ; Vérifier l'état des pneumatiques. Assurer la sécurité rapprochée du VHL, renforcé du chef de bord (si présent). Création du binôme pilote-chef de bord lorsque les effectifs de l'UCT le permettent. Opérations au retour de mission Au retour d'une mission, tout véhicule doit être contrôlé et remis en condition. En outre, toute défectuosité de fonctionnement ou anomalie doit être signalée à l'autorité qualifiée et mentionnée dans la colonne "observations" du carnet de bord. Le conducteur ne quitte son véhicule qu'après s'être assuré que toutes les opérations de remise en condition sont effectuées. Le pilote doit savoir : Rouler au sein d'une colonne de VHLS ; Conduire de jour comme de nuit ; Conduire par visibilité réduite ; Conduire sur tout chemin et tout terrain ; Réagir aux ordres aux fanions de guidage des rames (moyens transmissions dégradés, ambiance NRBC,...) ; Poster correctement son VHL (à l'abri des coups et des vues de l'ennemie) ; Permettre un débarquement et rembarquement aisé pour l' UCT transportée. Dans le domaine tactique Dans le domaine tactique, en déplacement comme à l'arrêt, le conducteur exécute des actes réflexes engageant la sauvegarde de son véhicule et du personnel embarqué : Manœuvrer et conduire son véhicule et suivre un itinéraire selon les instructions du CDG ; Arrêter son véhicule ou au contraire accélérer sous la menace ou sous le feu, selon les circonstances, à son initiative ou aux ordres du CDG ; Réagir face à un tir de missile ou à une attaque aérienne en quittant, si possible, l'axe et en postant son véhicule ; Comprendre la manœuvre du GCT ; Guider la manœuvre d'un autre VHL ; Utiliser les couverts pour les déplacements en sécurité ; Identifier les zones propices à la dissimulation du VHL ; Laisser libre à la circulation l'axe principal ; Laisser en permanence la possibilité du tir de l'arme de bord, si le VHL en est doté ; Avoir le souci de poster son engin à l'abri des vues terrestres et aériennes ; Utiliser le relief du terrain pour pouvoir repartir sans délai ; Mettre en place ou faire prendre les mesures en cas d'attaques chimiques en mettant en œuvre les équipements spécifiques ; 19 Être en mesure d'assurer la sûreté immédiate de son véhicule ; Observer l'itinéraire pour déceler tout obstacle ou indice de menace sur l'itinéraire même et ses abords ; 20 3/ LES ACTES RÉFLEXES DU COMBATTANT DÉBARQUÉ Au nombre de 12, les actes réflexes sont les suivants: s'orienter ; observer ; progresser ; se protéger ; se camoufler ; apprécier une distance ; désigner un objectif ; mettre en œuvre son armement ; communiquer ; rendre-compte ; garder la liaison ; s'équiper. 3.1 - S'ORIENTER Déterminer une DIRECTION et la CONSERVER, pour situer un objectif, un secteur dangereux ou les positions amies. Composantes Exécution Déterminer une direction et utiliser les Boussole ; différents moyens d'orientation dont peut Soleil (de jour), lune ou étoiles (de nuit) ; disposer tout combattant. Montre analogique (de jour). Éloigné de jour ; Matérialiser la direction par un repère. Rapproché de nuit. En cas de déplacement, trouver des points de Utilisation de mains courantes (surtout de repère intermédiaires. nuit). Correctement orienté et connaissant la position des amis, le combattant est ainsi capable d'utiliser ses armes, sans l'éventualité de tir fratricide. 3.2 - OBSERVER Rechercher par la vue et l’écoute des renseignements concernant le TERRAIN et les activités de l'ENNEMI, des amis et éventuellement de la population. 21 Composantes Exécution Repérer les limites du secteur d'observation. Possibilités du champ visuel. Identifier des points de repère. Fixes et caractéristiques. Petites zones ordonnées en profondeur et en Découper le terrain largeur. Points favorables à l'ennemi. Débouché de Déterminer les points dangereux VHL. Continuité et régularité (balayage visuel). Assurer la permanence de l'observation en vue de détecter tout indice d'activité ennemie. du plus loin au plus près. Marquer des temps d'arrêt point par point. L'acquisition du renseignement par l'écoute peut précéder celle par l'observation directe, principalement de nuit. 3.3 - PROGRESSER EN DÉBARQUÉ Après une phase de transport en VHL, et après en avoir débarqué. Se déplacer en UTILISANT LE TERRAIN pour échapper aux vues et aux coups de l'ennemi en recherchant les indices de sa présence. Pour le combattant, il existe quatre modes de progression : la marche, progression continue et durable ; la course, progression rapide, mais limitée dans la durée (port SMBE [*] et musette); le ramper, progression lente, en utilisant toutes les aspérités du terrain ; le bond, progression rapide sur une courte distance entre deux positions abritées. Composantes Exécution Choisir un mode de progression individuel : Chaque fois que possible : la marche ; pour franchir un passage dangereux ; la course ; pour échapper aux vues ; le ramper ; pour se soustraire aux effets du feu. le bond. Garder la liaison à vue. Au sein de l'équipe. Conserver des distances. Adaptées au terrain. 3.4 - SE PROTÉGER EN MODE DÉBARQUÉ Prendre les mesures adaptées pour être à l'ABRI DES COUPS de l'ennemi en ayant à l'esprit quelques exemples de résistance des matériaux. 22 Composantes Exécution Choisir l'emplacement. Masque, écran, construction. Savoir se servir de son outil ou du lot pionnier Aménager l'emplacement de stationnement ; sans modifier l'aspect du terrain. A proximité de l'ennemi, travailler sans se faire Réaliser l'emplacement de combat camouflé. voir ou déceler ; S'assurer que l'on peut utiliser ses armes. 3.5 - SE CAMOUFLER Tout en assurant la mission, SE DISSIMULER AUX VUES de l'ennemi terrestre et aérien (aéronefs pilotés ou drones), et éventuellement de la population. Éviter de se détacher sur un Fond (fonds Choisir un emplacement. unis, fonds clairs,...) (F) ; chercher les zones d'Ombre (O). Briser les Formes caractéristiques (F) ; supprimer les Eclats et les reflets (E) ; éviter le contraste des Couleurs (camouflage du S'adapter au terrain. visage,...) (C) ; éviter de laisser des Traces (T) ou les effacer ; 23 rechercher les masques contre les moyens adverses de détection thermique. Près de l'ennemi, éviter les Mouvements (M) brusques, le Bruit (B) (en privilégiant le commandement au geste) et éviter, le cas échéant, les Odeurs (O) (caractéristique du réchaud jetable). S'adapter à l'ambiance. De nuit : veiller au silence absolu ; éviter les Lueurs (L), reflets, Eclats (laser, lumières). Le moyen mnémotechnique pour retenir ces composantes est le terme : FFOMECBLOT. Ne pas être décelé est un élément de la sauvegarde, la discrétion électromagnétique (radio, téléphonie) y participe de manière importante. Il est aussi important de se camoufler du champ immatériel (utilisation du réseau internet, ou autres communications non sécurisées) Le camouflage du véhicule comme des combattants est particulièrement important (utilisation de moyens conçus dans ce but, type ECR [*], alternatifs du type branchage ou bâtiment). 3.6 - APPRÉCIER UNE DISTANCE ÉVALUER la distance qui sépare deux points pour effectuer un compte-rendu, se déplacer d'un point à un autre, ou utiliser ses armes. Composantes Exécution A l'aide : des organes de visée de l'armement ; Évaluer à vue. des réticules de lunettes ; de distances connues (terrain de foot, signalisation routière,...). Évaluer au pas (si possible). Étalonnage. Vérifier la hausse de l'arme. Déterminer si l'objectif est à portée de l'arme. Si nécessaire, prévoir les corrections de visée. La bonne appréciation de la distance permet de prendre immédiatement une hausse ou une visée adaptée. L'estimation de la distance est primordiale pour l'affichage de la hausse sur l' AT et le FM. On retrouve ces données dès l'ordre d'ouverture du feu. 3.7 - DÉSIGNER UN OBJECTIF Localiser RAPIDEMENT et SÛREMENT un objectif de façon à le faire OBSERVER. 24 Ne pas oublier que si l'on décèle l'ennemi, ce dernier le peut aussi ! Composantes Exécution Points fixes et caractéristiques ; Chercher les points de repère (si besoin). Proches de l'objectif. Désigner le repère (ou directement l'objectif, Dans telle direction (D) ; à telle distance (D) ; s'il est caractéristique). tel repère (R) (ou Objectif). DDRO Situer l'objectif par rapport au point de repère Procédé de la main étalonnée ; (direction – distance). Procédé du cadran horaire. Objectif : nature, forme, couleur, attitude (statique, mobile, se déplaçant de,... vers,...). Décrire l'objectif. NVDA Nature Volume Distance Attitude. S'assurer que l'objectif a bien été vu. 3.8 - METTRE EN ŒUVRE SON ARMEMENT Connaître la TECHNIQUE et le SERVICE de ses armes et de ses munitions en dotation, de façon à en obtenir à tout instant un emploi efficace, à terre ou à partir du véhicule en déplacement. Composantes Exécution Caractéristiques ; efficacité, connaissance de l'effet des armes servies ; démontage et remontage ; Connaître son armement. gestion des incidents de tir ; entretien ; les gabarits de sécurité AR/AV pour l' AT ; munitions. Le combattant applique en permanence les quatre règles de sécurité ; Utiliser son armement : la technique et le service des armes et des savoir régler son arme ; munitions sont indiqués dans les notices particulières à chaque type d'armement ; savoir tirer. connaître les contre-visées ; respecter les fondamentaux du tir. Le combattant doit en outre savoir mettre en œuvre les artifices divers qui sont des compléments indispensables à l'exécution de certaines missions (fumigènes etc,...). 25 Le combattant doit avoir la connaissance de l'ensemble de l'armement mis en œuvre au sein de l'UCT. Quelle que soit l'arme, ou la munition de dotation, le combattant applique les techniques de tir de l'instruction sur le tir de combat (IST-C). PIA 207 en date du 30 août 2019. 1. Une Arme doit toujours être considérée comme chargée. 2. Ne jamais pointer ni laisser pointer le canon d'une arme sur quelque chose que l'on ne veut pas détruire. 3. Garder l'index hors de la détente tant que les organes de visée ne sont pas sur l'objectif. 4. Être sûr de son objectif et de son environnement. Le moyen mnémotechnique pour retenir ces règles est le terme : ANGE 3.9 - COMMUNIQUER TRANSMETTRE, par un moyen adapté à la situation, un renseignement ou une information aux voisins. Composantes Exécution A la voix ; Être en liaison avec son chef et ses voisins, Au geste ; utiliser le moyen de transmission le plus Par radio ; discret (avant le contact) et/ou le plus rapide Par code (signaux sonores, visuels ou (au cours du combat). lumineux) ; Par transmission de données. 3.10 - RENDRE COMPTE Exposer à son chef, dans les délais les plus brefs, avec EXACTITUDE et PRÉCISION, ses observations concernant l'adversaire ou l'ennemi, les amis, le milieu (terrain, population). Composantes Exécution La liaison doit pouvoir être établie en Vérifier la liaison avec le chef. permanence. Répondre aux questions : Nature : QUI ou QUOI ? Lui exposer ou lui transmettre aussitôt ce qui Volume : COMBIEN ? a été observé en étant certain de n'avoir rien oublié. Attitude : COMMENT, faisant quoi ? Distance/position: OÙ ? PAR OÙ ? ; Délai : QUAND ? 26 3.11 - GARDER LA LIAISON Se déplacer dans la direction générale prescrite, ou se poster, en gardant la LIAISON A VUE avec les autres combattants débarqués, en vue d'assurer leur PROTECTION. Composantes Exécution Adapter la distance au terrain et à la visibilité, afin de ne pas être touché par la même rafale Garder la liaison à vue en déplacement. ennemie, ou être victime de la même agression tout en pouvant communiquer. Garder la liaison à vue à l'arrêt. 3.12 - S' ÉQUIPER Préparer l'ensemble de son matériel de combat et de vie en campagne de manière adaptée à la mission et à la situation, afin de pouvoir combattre dans la durée. L'acte réflexe ÉQUIPER le VHL est à la charge du pilote, aidé s'il le faut par d'autres combattants débarqués. Composantes Exécution Prendre en compte individuellement son Vérifier l'intégralité de l'équipement individuel matériel (perception initiale, ou en cours de (présence et bon fonctionnement, autonomie mission). initiale). Vérifier la capacité à combattre et durer sur le terrain : vêtements ; couchage et abri ; alimentation et hydratation ; Confectionner ses sacs : matériel d'entretien, de réparation, de de combat (musette) ; combat. Hiérarchiser : de vie en campagne (chargé dans le VHL). sur le combattant, le nécessaire de combat et de survie au contact, NRBC ; dans le sac de combat, le nécessaire à la vie pour la mission (généralement 24h) ; dans le sac de vie en campagne (dans le véhicule, sur une base,...), le nécessaire à la durée sur le terrain (plus de 24h). Revêtir la tenue et les effets de combat; équiper son gilet pare-balle du nécessaire Revêtir ses équipements. ,TIC ; ajuster les équipements (FFOMECBLOT). 27 Stocker le matériel dans et sur le véhicule (si Installer les matériels dans le véhicule. disposant de galerie), et permettre un débarquement rapide. Faire contrôler les communications avec son Entrer dans le réseau (radio et supérieur hiérarchique. géolocalisation). Idem si le VHL est équipé de transmission. Prendre les dispositions de combat. Sur ordre. Contrôler les batteries ; Mettre les optiques de nuit en place avant la pénombre ; Adapter son équipement à la situation (à l'initiative ou sur ordre). Préparer son ANPVP, mise en place de PDF1 ; Préparer sa TIC [*], mettre en place son TOURNIQUET. Le combattant, en plus de savoir utiliser son matériel, doit le contrôler régulièrement et être capable de résoudre les incidents les plus courants. 28

Use Quizgecko on...
Browser
Browser