Enjeux de la transition ecologique dans les orga PDF

***[Partie 1 : Décarbonation et strat d'E ]*** Selon l'Etat, mesures pour diminuer les GES. Selon l'ADEME, c'est une métamorphose profonde des pratiques éco et une réinvention dont les E interagissent avec l'environnement. D'ici 2050, être neutre en carbone. Obj de la politique de décarbonation...

***[Partie 1 : Décarbonation et strat d'E ]*** Selon l'Etat, mesures pour diminuer les GES. Selon l'ADEME, c'est une métamorphose profonde des pratiques éco et une réinvention dont les E interagissent avec l'environnement. D'ici 2050, être neutre en carbone. Obj de la politique de décarbonation de l'indus : - Faciliter la transition du secteur indus en déployant à grande échelle des tech existants - Préparer l'accélération de cette transition en soutenant l'innovation de rupture dans les E avec des leaders - Montrer la voie d'une « réindustrialisation verte » - Proposition et consolidation de ce phénomène Obj de l'Accord de Paris (a introduit des mécanismes formels \*NDCS à augmenter les engagements des Etats) : - Atténuation, maintenir l'augmentation de la température mondiale de 2° d'ici 2050 - Adaptation, renforcer les capacités des pays à faire face aux impacts du chgt climatique - Finance, rendre les flux financiers compatibles avec les obj climatiques et mobiliser 100 Md de \$ /an de financements climat Nord -- Sud \*Parvenir à diminuer les émissions des GES mondiales ! Depuis 1970, cela a doublé. En France, on diminue contre le reste du monde. La forêt = puit de carbone. ***[II) Risques & opportunités pour les E (ALGBE)]*** A. ***[Un risque principal : la visibilité éco et financière ]*** Risque pour les E : - Perte d'un contrat avec d'autres - Risque sur la marque -- employeur dégradé pour les salariés donc perte d'opportunités - Non-respect réglementaire - Risque de la réputation pour les parties prenantes La transition écologique est alors extrêmement risquée surtout sur le plan éco & financier : La recherche de financement est un sujet constant car les capitaux nécessaires sont svt importants. Pour l'E utilisatrice, le pb relève essentiellement de la rentabilité (la ressource économe en GES est svt + chère...) et également de la dépendance à un new acteur. (Cas Global Bioénergies) développement d'un procédé révolutionnaire unique au monde pour convertir les ressources végétales en isobutène. C'est une tech innovante. 14 ans de R&D, coût = 14M d'euros. Pb 50euros au début et 2euros après à travers la bourse. Solution : revirement strat, segmentation du marché en allant sur une niche comme le maquillage (très peu d'isobutène ce qui coûte moins chère). Les clients ont apprécié ce surcout pour un produit durable en vendant à l'Oréal. Souhait de faire du biocarburant pour les avions en faisant tout en France donc local donc moins de GES, bcp moins de rejet de CO2 dans l'atmosphère. Création d'une new filière de distrib autour de Reims (new emplois...). B. ***[Les opportunités offertes aux E par la décarbonation ]*** Point de vue strat : la décarbonation est une transformation profonde en cours au sein des orga qui ont compris qu'il faut agir : - Evidentes contraintes de nature réglementaires. - Tendre vers de new modèles (différenciation). Décarbonation, durabilité, pérennité...act à créer avec des parts de marché à prendre. Réel avantage concurrentiel, favorable au dév de la M-E, proposition d'un new matériau et de limiter la dépendance. (Cas Amazon) 3 domaines strat diff (D.A.S) avec le e -- commerce /divertissement /AWS (cloud). Faire face à la concurrence soit au niveau de la domination par les coûts (capitalistique...) ou par la différenciation. Une E a donc 2 strat avec une innovation. (Cas L'Oréal) Se différencier par leur aspect global de leurs produits BIO avec de l'innovation et une empreinte de CO2 moindre. ***[III) Autres strat : être pionner sur des enjeux encore hors du radar des orga]*** La transition écologique se focalise sur certains secteurs : - Transport (aérien...) - Agriculture (bétail...) - Bât, industrie (papier, carton...) - Energie - Puits de carbone (Les secteurs plus émetteurs en GES que l'on veut décarboner en 1°). 55 leviers pour décarboner = sobriété pour le bât, électrification (remplacement de la thermique par de l'électrique) pour l'industrie et le transport... Il faut explorer certaines niches. (Cas Net Zéro) Le bio charbon (bio char) est un procédé qui permet de prendre le carbone dans les végétaux de le capturer dans les sols (piéger le CO2) donc fertilisation et pas de GES. Carbone stable & non polluant. Utilisé dans l'agriculture donc décarbonation de ce secteur. ***[IV) Enjeux de la transition écologique dans certains secteurs et leviers activables ]*** A. ***[Green IT ]*** (Cas 2CRSI) Recherche constante de la plus haute performance, diminution de la conso énergétique et contribution à la souveraineté de chaque nation en produisant le plus localement possible. Quel est le positionnement strat ? Spécialisé donc 1 D.A.S, Internalisé en R&D /Conception /Prod, Externalisé en distrib, Différenciation en local, perf, respectueux de l'environnement avec une faible conso élec. Strat globale (Spécialisé /Diversifié) (Internalisé /Externalisé) D.A.S (Domination par les coûts /Diversification = qualité, service, notoriété) L'environnement sectoriel, au cours des 10 dernières années, le paysage concurrentiel du marché des serveurs a connu une refonte. Cette modif résulte de plusieurs facteurs : - Emergence d'acteurs chinois (Inspur, Huawei...) - Intégration verticale, introduction de new standards de conception des serveurs par les GAFAM. D qui guide O des constructeurs. - Dév des systèmes hyperconvergés - Evidence du Green IT avec la prise en compte de l'enjeu environnemental représenté par la croissance des centres de données Opportunités pour 2CRIS, l'enjeu environnemental possède l'enjeu de percevoir et accepté par le client de cette vraie proposition de valeur. Le savoir -- faire indus fort et propose une offre le Green IT répondant aux exigences de la transition écologique. Les leviers act pour améliorer l'eff énergétique surtout dans l'informatique : - Mutualisation de l'alimentation et de la ventilation des serveurs - Refroidissement des serveurs par immersion - Réutilisation de la chaleur produite par les serveurs B. ***[L'industrie ]*** 1. ***[Les enjeux ]*** L'industrie FR génère 20% des émissions de GES. Obj de neutralité carbone représente un défi de taille ! Les tech & énergies fossiles ayant structuré l'histoire de l'industrie depuis la 1° révolution indus. Mix énergétique /électrique décarboné. La décarbonation de l'industrie apparaît ainsi comme un levier de réindustrialisation. (Le nucléaire, l'éolien, l'hydrogène n'émet pas de GES...avec la Chine et la France.) Dès lors, des moyens financiers sont mis à dispo par l'Etat (investissement donc mieux que des dépenses de redistribution) = 54 M euros. La décarbonation de l'indus doit répondre à plusieurs obj : - Contribuer à l'atteinte d'obj environnements inter et nationaux - Préparer les tech de rupture de décarbonation de demain - Assurer l'émergence d'une O FR - Dèv des actions d'envergures - Offre de formations... 2. ***[Les moyens idd pour décarboner les sites indus FR]*** (Cas Air Liquide) Hydrogène « décarboné » ou « vert » est un gaz produit principalement d'eau et d'électricité se substituant aux énergies fossiles car ni sa prod, ni son utilisation n'émettent de CO2. La biomasse quant à elle est une matière organique pouvant devenir des sources d'énergie (cultures dédiées, résidus de culture, biodéchets des ménages, déchets de restau, boues de station d'épuration...) L'électrification des procédés qui concerne l'ensemble des secteurs indus. (Cas Verallia) Inauguration d'un four 100% électrique avec une réduction de 60% des émissions de C02 par rapport à un four traditionnel. La capture et le stockage de carbone comme à la sortie des usines permettent de retenir du CO2 émis par les procédés industriels et de les stocker dans des formations géo profondes = le carbone n'est pas libéré dans l'atmosphère et contribue pas au réchauffement climatique. 3. ***[L'exemple de Hoffmann Green Cement ]*** La fabrication du ciment (papier, extraction minière...) trad est très polluante. Pour réduire son empreinte carbone de 80% en 2050, l'indus cimentière doit donc innover avec 0% \*clinker. \*Issus d'un process de fabrication d'un mélange de co-produits (laitier, argile, gypse) avec une activation à froid. ***[C) Le transport : l'exemple de CMACGM Group ]*** Acteur mondial du transport et de la logistique avec pour obj une réduction des GES. Leur strat de décarbonation s'appuie sur 2 piliers : - Réduction de la consommation d'énergie grâce à l'OPEX et à l'optimisation des actifs donc optimiser ses navires interconnectés avec une appli. Ensuite, améliorer l'efficacité énergétique de sa flotte avec de l'innovation en matière de conception comme l'hydrodynamisme et aérodynamisme et de prod. Enfin, améliorer l'efficacité des infrastructures comme les panneaux photovoltaïques. - Augmentation de la part des énergies bas carbone en poursuivant ainsi la diversification de son mix énergétique en intégrant des carburants alternatifs pour alimenter ses actifs maritimes, terrestres et aériens. Utilisation du Biogaz, Bio méthanol... Les leviers pour décarboner les act, notamment logistiques & aériennes : - Déploiement - Adoption d'une ambitieuse strat - Dèv d'un écosystème d'innovation - Investissements - Présents dans l'ensemble de la chaîne de valeur ***[1) L'importance de raisonner en cycle de vie à l'aide de l'AC]*** Méthode d'évaluation visant à quantifier les impacts environnementaux d'un produit ou d'un service, dans un obj éco-conception pour choisir le + performant. (EXEMPLE) Cycle de vie produit, impacts environnementaux, terrain eco conçu ***[2) Energies : sobriété, efficacité énergétique, énergies renouvelables ]*** 1° réflexe = audit de l'existant pour remettre en cause les habitudes des collaborateurs, les processus établis, les orientations prises... afin de -- consommer. Selon la BPI, la sobriété énergétique et environnementale doit être pensée comme un modèle d'affaire (changer son business model) dans un monde qui tend vers la frugalité (- consommer). Cela permet de diminuer simplement les coûts et de s'inscrire dans une démarche qui séduit les conso (différenciation). Selon elle, plusieurs sources : - Sobriété structurelle (orga l'espace ou les act pour favoriser la modération) - Sobriété dimensionnelle (dimensionner les équipements à leurs conditions d'usage) - Sobriété d'usage (utiliser au mieux les équipements pour réduire leur consommation) - Sobriété conviviable (mutualisation des équipements) 2° réflexe = non pas de consommer - mais de consommer mieux ! C'est l'efficacité énergétique. (Cas Schneider Electric) Leader de la transformation numérique de la gestion de l'énergie avec une proposition de solutions électriques sur le marché clé pour une transition écologique. (Cas EcoStructure Platform de Schneider Electric) Solution qui « connecte l'ensemble de l'E... » Cette combinaison avec les services numériques et les logiciels AVEVA (IA) permet d'augmenter la prod et la rentabilité afin de créer de new opportunités pour les E. L'informatique va aider sur la transition énergétique de nos jours. IOT = internet des objets selon SAP c'est interconnecté à un réseau internet comme à la maison et E.  3° réflexe = se tourner vers les énergies renouvelables. Selon le ministère du dèv durable, les énergies renouvelables représentent 15,4% de la conso d'énergie primaire en 2023. En FR, bcp de nucléaire donc -- d'énergies renouvelables chez nous. Énergies renouvelables (EnR) : définition, types, avantages et limites \| Big média \| S\'inspirer, S\'informer, S\'engager Les enjeux : - Nécessité d'un fort interventionnisme de l'Etat - Mix énergétique ***[3)Produits : adapter aux besoins essentiels, R&D, packaging, éco-conception ]*** La R&S est fondamentale dans la décarbonation et pour la création de new produits /concepts. L'éco-conception est une approche préventive des pb d'environnement et une démarche centrée sur le produit qui peut être appliquée dans tous les secteurs de l'éco. Obj de réduire les impacts environnementaux des produits tout au long de leur cycle de vie. Cela conduit à : - Des gains environnementaux - La connaissance du produit Externalités + ! - Un impact sur le coût du produit Le packaging est important. (Cas Nïugreen & Prooftag) solution de levage pour le réemploi de produits. La tech éco-lavage est avec du bio -- CO2... Pb de financement donc pas encore dispo sur le marché car prototype à faire. ***[V) La démarche de décarbonation ]*** ***[A) L'importance de mesurer : le rôle du bilan des GES ]*** Toutes les E de + de 500S en métropole doivent faire un bilan d'émissions de GES (BEGES\*) tous les 3 ans obl pour les services de l'Etat, les collectivités territoriales + 50 000 h et les établissements publics et autres p morales de droit public + 250 agents. - Scope 1 = Emissions directes de GES (transport, combustion d'énergie fossile, déplacements...) INT de l'E - Scope 2 = Le décret BEGES impose de prendre en compte le scope 3 « émissions indirectes » (chaîne logistique, déplacements de personnes, déchets, cycle de vie des produits...) INT de l'E - Scope 3 = Ttes les « émissions indirectes » qui inclut les émissions de GES indirectes résultants des act de l'organisation (achat...) AMONT -- AVAL de l'E \*Méthodes analyse comptabiliser les émissions de GES directes & indirectes issues de l'act d'une E. 6 catégories d'émissions de GES : \- CO2 \- CH4 \- N20 \- HFC -SF6 \- PFC Démarche d'amélioration continue pour les performances de l'E et sa réputation. Permet de : - Réduire les dépenses énergétiques & optimiser les perf de l'E, d'idd les postes d'émissions de GES, d'investir pour faire des économies - Améliorer l'image de marque et éviter le greenwashing = marque employeur = attraction des talents potentiels - Compléter son reporting extra -- financier CSRD Directive relative à la publication d'infos en matière de durabilité par les E, améliorer la divulgation d'infos « écolo ». ***B) Compensation carbone : potentiels, lim & risques*** Marché carbone syst d'échange de quotas de droits d'émission de GES (SEQE -- UE), c'est un syst de plafonnement (des émissions de GES) & d'échange d'émissions de GES, dans lequel les assujettis doivent mesurer et vérifier leurs émissions pour ensuite restituer aux autorités autant de quotas d'émissions. (Plafond fixé converti en quotas d'émission GES négociables) \+ 11 000 installations fixes (producteurs d'électricité, réseaux de chaleur, etc...) sont concernées par le marché du carbone européen, dont environ 1000 en France. +45% des émissions de GES en Europe = 2Md de tonnes de CO2. Chaque pays alloue des quotas d'émission en fonction : - Secteur d'act de l'E - Emissions historiques de l'E - Qtés d'émission émises par les acteurs les + écolos du secteur Un quota = droit d'émettre une tonne de CO2 équivalent (CO2eq), si E ne respecte pas = amende de 100€ par tonne de CO2eq dépassée.  ***Focus 1 : les enchères*** Prix -- volume ***Focus 2 : les allocations gratuites*** Aide dans leur transition écolo vers une éco à faible émission de carbone, pour éviter la fuite carbone pour ne pas délocaliser vers les concurrents inter. ***Efficience du mécanisme : retour sur le prix du carbone*** 2020 = covid-19 hausse du prix du quota dans le SEQE. - Abaissement du plafond des quotas d'émission de 4,2% par an, contre 2,2% - Supp progressive des quotas gratuits pour les compagnies aériennes concernant les vols intra -- euro - Renforcement de la réserve de stabilité - Supp progressive des quotas gratuites sur 10 ans pour certains secteurs - Mise en place d'un prix plancher pour le carbone - Extension du marché du carbone au secteur maritime ***VI) Pour conclure : retour sur la strat*** A. ***La matrice de Porter*** Michael. Porter fait reposer le choix d'une strat concur (sur les act face à la concurrence) sur 4 possibilités de diff : - Domination par les coûts sur tous les secteurs - Domination par les coûts sur une niche ou un créneau - Diff sur tout le secteur - Diff sur une niche ou un créneau Les 3 stratégies de Porter que vous devez absolument comprendre - Caractère unique du produit est perçu par la clientèle /Start de la firme = coûts faibles B. ***La matrice BCG2***  C. ***L'échiquier strat de McKinsey*** Matrice McKinsey : comment la construire et l\'interpréter ? Niche = Une seule partie du secteur En dessous Règles du jeu identiques Attaque frontale = Tout le secteur A côté Diff Règles du jeu new ***Partie 2 : Enjeux env et sociétaux VS perf éco : un modèle à dépasser*** I. ***Indicateurs classiques de perf : dèf & lim*** ***Brainstorming : Qu'est-ce qu'un syst de pilotage de la perf éco ?*** Un des outils utilisés pour mesurer la perf d'une E est le : Balanced Scorecard (BSC) Le BSC a été dèv au début des années 90 par Robert Kaplan & David Norton dans le but de mettre en avant des indicateurs Un des 1° obj est d'offrir une vision équilibrée de la perf = BSC repose sur 4 catégories d'indicateurs : - Résultats financiers (actionnaires) - Satisfaction clients (clients) qui déterminent la perf financière (lien de causalité) - Processus int (qualité des processus principaux) et qui sont considérés comme un déterminant de la satisfaction clients. - Apprentissage (aux comp & motiv du perso et aux perfs des sys d'infos) - Environnementale... II. ***Intégrer les impacts de la RSE*** ***A)Un bouleversement : la RSE*** Définis par la Commission euro comme la resp des E vis-à-vis des effets qu'elles exercent sur la société. ***B)Cadre réglementaire de la RSE (début 2001)*** - Loi du 15 Mai 2001 - Grenelles de l'env = passage important - Loi du 12 Juillet 2010 - Loi du 17 Août 2015 - Loi PACTE du 22 Mai 2019 - Pacte Vert - CSRD Rapport de durabilité - Norme ISO 26000 ***C)Dialecte soft laws\* 1988 & hard laws 2001*** \*Selon Dalloz.fr = ensemble de règles dont la force normative est discutée. Ce sont des règles de droit non obligatoires, mais dont les effets juridiques ne sont pas pour autant inexistants. « Glissement normatif » dont fait l'objet la RES. Autorégulation vers des lois (contractualisation) pour une adaptabilité pas que pour les E leaders mais pour tous. Tendance qui peut être illustrée : - 1° ex : en matière de reporting extra -- financier apparue aux côtés de la notion financière, une notation sociale & env = transparence, comparabilité sur le marché vis-à-vis de leurs actionnaires désireux d'investir dans des sociétés « éthiques » devenu ensuite standardisé. - 2° ex : en matière env avec une réduction des émissions de GES, bien avant que la loi de transition énergétique pour la croissance verte ne prévoie des mesures afin de diviser par 4 les émissions de GES d'ici 2050. - 3° ex : en matière sociale pour la santé et la sécurité des S. Ce glissement normatif s'exprime par l'entrée de la RSE dans le hard laws par la voie contractuelle. - 1° ex : obl env peuvent être imposées par le législateur ou légalement autorisées. - 2° ex : obl env peuvent également trouver origine dans la volonté des parties. L'insertion volontaire de clauses RSE (piliers) permet de faire entrer des normes internationales privées dans le champ d'application du droit des contrats. Non-respect = poursuites !! En matière sociale & env, l'intégration de normes inter privées dans les contrats commerciaux pourrait pallier l'absence d'autorité. - Le législateur permet donc aux E d'établir leurs règles de fonctionnement sur la base d'un instrument de soft laws = codes de bonne pratiques (éthique) = codes de gouvernances (MEDEF) & de conduites (avocats...), charte fournisseurs = + exigeant = création de normes ou de référentiels d'E pour se différencier pour aller au-delà de la loi. Ensuite, ces codes sont repris par l'Etat donc = « Glissement normatif » pour une obl contractuelle. La RSE s'intègre au sein d'un sys normatif complexe & évolutif où soft laws & hard laws s'imbriquent et se complètent afin de répondre aux normes obl contractuelles. Total Energies = Deep Water... D. ***Enjeux & contraintes*** ***1)RSE & dèv durable*** RSE ajuste les Obj et dèv jouant un rôle central dans la promotion du dèv durable car elle encourage les E à intégrer des pratiques resp dans leurs act : - Impact sur l'env, la société - Les encourage à innover et à adopter des pratiques commerciales + durables Ex pour tendre vers une démarche RSE : - Audit de l'existant - Actions simples & ponctuelles - Ensuite + complexes = BEGES, Cradle to Cradle (répondre à la certification liée au cycle de vie du produit) - Structure avec une p ou une équipe dédiée en charge de la RSE (formations) - Démarche peut être déployée sur les S/T & les fournisseurs Ex de transformation de business model : Schneider Electric En 14 ans, achat de 130 E avec de news axes de dèv, bon sur l'automatisation... logiciels intégrés pour traiter ttes les données, d'ici 2030 la commission euro a fixé des obj en vue de réduire les émissions GES de 30% donc la digitalisation devient incontournable pour la modélisation des bâts, de leurs réseaux électriques, et de leur efficience énergétique respective. ***2)Améliorer l'image de marque de l'E*** RSE = levier significatif pour attirer de new clients & fidéliser les anciens. Ex : Téléperformance, Orpéa = manquement à une politique RSE peut engager la pérennité d'une E donc doit être capable de prendre en compte ses externalités. Attirer les clients ! ***3)Améliorer la marque employeur*** L'enjeu de la RSE pour l'E touche également à son idd, ses valeurs et sa vision. Notion de « raison d'être » Ex : E pro TRUMP /pro Démocrates... ***4)De faciliter l'accès aux financement « verts »*** Ex : Orange /Air liquide obligations vertes qui vont servir à financer des projets verts de transition écolo (avantage c'est qu'il y'a une prime + faible que les obligations classiques donc -- cher pour l'E) ***5)Mettre en place une \*triple comptabilité*** Celle-ci prend en compte les coûts environnementaux & sociaux, en + des coûts financiers. 3 piliers : - Perf éco - Perf environnementale - Perf sociale Les E ont un rôle à jouer, doivent revoir leurs pratiques & évoluer pour répondre aux urgences environnementales & sociales. Faire du profit mais avec les engagements que l'E défend c'est mieux avec du développement durable. \*Déclarations de perf extra-financières mais celles-ci restent à un niveau d'indicateurs. Pas traduites en € ou coûts financiers. Cela vise à financiariser tout cela. 2 utilités principales : \- Offrir un tableau de bord en € + synthétique \- Connaître réellement le montant de ses éventuelles dettes sociales, sociétales ou environnementales. Ex : E qui l'appliquent déjà Cola /France Travail /Poste... C'est ainsi que l'on constater des dettes latentes (peu valorisées par l'Etat) que personne ne paie aujourd'hui comme les émissions de GES, prod de déchets, conso d'eau sur l'environnement ou encore sur la société civile avec les accidents de travail, licenciements, précarité de l'emploi. Conversion de ces résultats extra-financiers en € qui se base sur un calcul du coût de la conservation ou restauration des capitaux. L'autre approche est de mesurer les conséquences du laisser-faire sur l'éco à LT. Ces calculs sont simples avec des bilans qui intègrent des données connues : - Mesure de bilan carbone - Consommation d'eau... ***6)Et encore de nb défis à relever*** - RSE initialement volontaire devient progressivement contraignante, avec des normes + strictes. Proactif & anticipation. - Mise en place d'une démarche de dèv durable, peut à CT, entraîner des coûts supp. - Risque de greenwashing = dévastateur pour l'image de l'E autant qu'un BFR qui n'est pas bien maîtrisé. III. ***Exemple de perf issue d'une démarche de dèv durable*** A. ***L'ex de Schneider Electric*** Etude de la politique de gestion des risques susceptibles d'affecter son act, image, situation financière, résultats ou encore la réalisation. Catégories et risques avec impacts : - Risque déclenché par un événement - Risques liés aux tendances - Risques liés aux pratiques de gestion Plusieurs risques sont étroitement en lien avec la politique RSE de cette E. Il faut mesurer & communiquer sa perf en matière d'impact sur le développement durable. Celle-ci a mis en place un indice = « Schneider sustainability impact (SSI) » = mesure globale des progrès du Groupe. Ce résultat est obtenu en convertissant la perf de chaque KPI, sachant que l'obj 2025 se traduit par un score de 10/10 avec 6 engagements à LT : - Climat - Ressources - Confiance - Egalité - Générations - Local Contrôle int avec une assurance ext. La perf se fonde également sur l'empreinte carbone GES. Scopes 1 & 2 = élec /gaz naturel Mise en place d'actions d'amélioration continue menées par le Groupe, en complément du SSI = « Schneider Sustainability Essentials (SSE) » = mesure globale des progrès du Groupe avec 6 engagements à LT : - Climat - Ressources - Confiance - Egalité - Générations - Local Complétée par : - La contribution aux obj de dèv durable des Nations-Unies - La prise en compte des parties prenantes int & ext à travers la construction d'une matrice matérialité (D à ses PP les sujets les + importants au niveau environnemental) - Analyse des risques & opportunités en matière de dèv durable - Mesures des investissements réalisés & des partenariats mis en place avec leur budget... - ESG = Environnement /Social /Gouvernance ***B) Ethical dilemmas in Business*** Inévitables et surviennent lors de la prise de décisions impliquant des valeurs et des principes moraux contradictoires. Ex : dilemmes éthiques pouvant opposer la rent à la resp sociale. Il n'y'a pas de bonne ou mauvaise solution, mais des solutions + ou -- éthiques, + ou -- morales...  3 Ecoles : - Conséquentialisme & utilitarisme (valeur morale d'une action dépend de ses conséquences mais l'utilitarisme suggère que l'action moralement juste est celle qui maximise le ou bonheur ou l'utilité globale où les actions possèdent le + grand bénéfice net pour ttes les PP) - Ethique déontologique (devoir faire par obl, c'est une affaire de principe avant tout donc s'intéresser à la nature inhérente des actions plutôt que sur leurs conséquences) - Etique de la vertu ou des vertus (cela met l'accent sur le caractère et les vertus des ind donc une action est bonne ssi elle correspond à ce que ferait un agent vertueux) Déontologie kantienne = l'Humain est une fin et non un moyen en soit. Quelle démarche pour résoudre les dilemmes éthiques ? Subjectivité du raisonnement, présence de zones grises, présence de multiples PP, diff à mesurer les conséquences (sous l'angle financier...). Stratégie envisageable ! [[https://www.moralmachine.net/hl/fr]](https://www.moralmachine.net/hl/fr) ***[Partie 3 : Stratégie & gouvernance de la transition écolo en E ]*** I. ***[Retour sur les notions de dèv durable et de stratégie ]*** Les obj de dèv durables impactent nécessairement la stratégie de l'E. Ex : Schneider Electric, rappeler les défis ensuite de new att & pratiques ont émergé pour aider le monde à s'adapter ou à atténuer les effets de ces perturbations : - Dynamiques locales - Mobilisation des new générations - New réglementations - New méthodes de travail Donc, cette E met en avant « l'articulation de sa stratégie autour d'un modèle d'E à impact ». Les talents selon celle-ci apportent des chgts rapides. La stratégie de dèv durable & le modèle d'E à impact de Schneider se fondent sur la conviction que l'investissement dans la durabilité, la sobriété énergétique, d'égalité entre les genres ou de solutions à faible émission de GES, vise à garantir l'avenir de l'E. Cet investissement est le moteur de sa compétitivité, de son innovation et de sa résilience avec une croissance durable. La stratégie de Schneider s'appuie sur le dèv durable et inversement. 2 éléments fondamentaux : - Son avenir est lié à l'avenir des systèmes avec lesquels elle évolue. C'est l'analyse systémique. - Les dépenses en termes de durabilité, RSE, dèv social... sont des investissements qui vont générer des fruits dans le futur. C'est l'importance du capital immatériel. - Cet investissement « englobe l'amélioration continue des dimensions environnementales, sociales et éthiques. Approche holistique = limiter les risques propres à l'activité de Schneider. La transformation du Groupe reflète cette approche. L'adoption d'un modèle d'E à impact a permis de tripler la taille de l'E. Cet impact peut se matérialiser à travers l'atteinte ou non des 17 ODD mis en place par les Nations Unies. Alors cette E met en place des indices audités par ses pp. II. ***[Les principaux concepts entourant la stratégie et la gouvernance de la transition écologique des E ]*** Pour que cette stratégie entraîne une répercussion tangible, il convient d'agir sur ses éléments clés (valeurs, structure orga, raison d'être...) et sur son déploiement, à travers : - L'orga sociale du travail - Les stratégies de transition écologique - Les stratégies de produits - Les diffs modèles éco associant la durabilité Les obj sont multiples : - Remettre en Q certaines orientations culturelles & sociétales relatives à la conso et la prod = « changer de logiciel »... - Connaître les modèles alternatifs et + responsables comme l'éco collaborative... - Attirer les talents comme avec les RH, GEPP... A. ***[L'orga sociale du travail ]*** 1. ***[La dimension collective ]*** Selon Michel Crozier, l'orga n'est pas une « donnée naturelle » mais un « construit social » au sein de laquelle les individus sont des acteurs « pas des agents passifs » qui mettent en œuvre des stratégies. Cela conduit à une orga formelle & informelle = « notion politique ». Il faut comprendre ce que regroupe la notion de dimension collective du travail liée à celle de la division sociale du travail. Cela présente 2 aspects : (livre = Groupes sociaux et enjeux de la coopération dans l'indus) - Le collectif de travail (groupe humain concerné, l'équipe ou le collectif du travail) - Le travail collectif (focaliser sur l'activité collective) La Q de la coopération dans les activités de travail a tjrs été une Q cruciale pour les orga. La coopération est avant tout liée à la négoc, (résolution des conflits, évitement des grèves...) ainsi qu'au partage des savoirs et à la résolution des aléas productifs, cad orga informelle Au sein des new formes d'orga du travail, la coopération et le travail collectif sont devenus des enjeux décisifs (ex en termes de prod...) Ce sont mêmes des ressources productives. Diff quelquefois à cause des collaborateurs qui possèdent des stratégies différentes. L'obj est alors de limiter la concurrence au sein des équipes et les rapports antagonistes entre les patrons (renommés « leaders ») et les ouvriers. Les formes de travail collectif concernant l'ensemble du réseau (int & ext) de l'E, avec par ex des orga par projet. 2. ***[La formation du perso aux enjeux socio-écologiques ]*** Schneider Electric estime que chaque collaborateur doit prendre la responsabilité de son développement de carrière, avec le soutien de ses responsables et à l'aide des outils num. 3. ***[L'accompagnement au chgt]*** Un modèle, celui de Kotter (1996) affirme que les chgts ne se jouent pas principalement à travers les leviers classiques de gestion de projet (formation, com, accompagnement) mais plutôt à travers l'attitude et la posture des managers au quotidien car le manager à un rôle structurant et hautement contributif dans les processus de chgt (4 phases en 8 étapes). - Préparer le chgt - Engager le chgt - Réaliser le chgt - Ancrer le chgt La co-construction (sur les 4 phases) et la pédagogie (étape 1) sont primordiales pour la CDC, notamment en matière environnementale. (Dimension sociale du travail pour apporter un travail collaboratif efficace). B. ***[Les stratégies de transition écologique ]*** 1. ***[L'E collaborative (source : [www.cadreemploi.fr](http://www.cadreemploi.fr)) ]*** Une E collaborative est une E dont l'orga favorise le travail en commun et la coopération des S. L'E collaborative mise sur l'intelligence collective de ses S et non uniquement digitaux efficaces et accessibles à tous : - Partage des décisions et responsabilités - Management bienveillant - Cohésion & confiance (écoute active, travail sur les valeurs de l'E...) Donc, cela entraîne une fidélisation des collaborateurs. 2. ***[L'E contributive ]*** La RSE est en quête d'une enveloppe orga afin de pleinement devenir une démarche pro, embarquée dans les modèles d'affaires, les processus et la culture d'E (ce que M. Richer appelle la RSE transformatrice). L'E contributive, en détail : - Soucieuse de la préservation et du renouvellement des ressources - Intègre à ses statuts la contribution - Sollicite et encourage la contribution, l'implication, la participation et les initiatives des collab en s'appuyant sur un mana responsable - Mobilise un dialogue social - Adopte des modes partagés et modernes de gouvernance qui permettent d'associer les représentants des actionnaires et des S aux organes de direction (conseil d'administration) et des représentants des autres parties (organes d'orientation). Donc, cela encourage le comité des partenaires ! 3. ***[L'E régénérative ]*** 5 principes clés : - Régénération des ressources naturelles (restaurer et renouveler les ressources plutôt que de les épuiser, ex : régénération des sols...) - Inclusion sociale -... Symbiose avec la société et la nature, ancré dans la culture d'E. Côté financier, l'approche régénérative est à même de transformer + le business d'une E via : - Réduction des coûts - Accès à de new marchés - Amélioration de la réputation de la marque - Dèv d'innovations durables - Attrait de new investisseurs Utopique mais le seul horizon viable ! Ex : Une 1° en Fr : en Provence, un domaine certifié « viticulture » a mis en place cette régénération... C. ***[Les stratégies de produits ]*** 1. ***[Eco-conception & sobriété...]*** Approche multicritère : 16 indicateurs d'impact dicté par la commission euro. Cycle de vie du produit. La sobriété énergétique implique de repenser nos B ce qui est différent de l'efficacité. 2. ***[...VS obsolescence programmée ]*** Des stratégies pouvant accélérer artificiellement l'obsolescence des produits, afin de favoriser leur renouvellement avec des procédés techniques...Ces techniques peuvent notamment inclure : - L'intro volontaire défectuosité - D'une fragilité - D'un arrêt programmé - D'une limitation technique... Le contre ex : Schneider Electric développe des services et des modèles d'affaires pour prolonger la durée de vie utile de ses produits. Ces solutions jusqu'à 60% de matériaux en -- par rapport à l'utilisation d'un équipement neuf, permettant d'obtenir un retour sur investissement constant.