Questions fondamentales sur l'économie PDF

E{0NôMlE : i.i'iI i l-:lîùlt I 2A OUESTIONS FONDAMENTALES AU SUJET DE...

E{0NôMlE : i.i'iI i l-:lîùlt I 2A OUESTIONS FONDAMENTALES AU SUJET DE L'ÉCONOMIE I I Cêtte sê{tion du manuel traite d'une pariie importante de votre vie. t Pour pouvoir survivre, les hommes doivent travailler. lls le foni dans des entreprises ou des collec- tivités publiques (Confédération, cantons, communê) et obtiennent en contrepartie de l'argent. Cet argent, ils le dépensent ensuite pour satisfaire des besoins vitaux (alimentation, logement, formation, etc.) ou secondaires (vacances, livres, blu-ray, téléphone portable). Ces dépenses donnent du travail à d'autres personnes, permettant ainsi au circuit de continuer à fonctionner. Ce ou réseau de producteurs et de consommateurs est ce que nous appelons. Tel est l'objet de cette partie du manuel. Vous trouverez ici les réponses aux questions suivantes: + Que signifie >? (chapitre 20.'l) -| Qu'est-ce qu'une ({ +ilirrlpris0 )}? (chapitre 20.6) -| Qu'est-ce qu'une ,ri éi:l',rii:r;iir naiion:le >r? (chapitre 21) -r Quelle est la srti:atr+r; de n+tr+ par,'s iJans I'eriviri:nncrneni iniernaironsl? (chapitre 21.6) + Comment une entreprise est-elle xg-irée (Éconcrric d'crri.reç:rise)::? (chapitre 22) ll sera avant tout question des principes fondamentaux et des mécanismes que vous devriez connaître comme futur employeur ou employé, entrepreneur ou citoyen, pour pouvoir vous insé- rer avec succès dans l'économie. 2t.1 Que signifie J  DiiTIT J ËTAT i ECONOMIE -.Métiers sous pression Techniciens Métiêrs dê Changement du nombre et professions sètvi(es €t d'eniplois en Suisse selon les similaires vendours professions, 1992-2015, +225 E + 179 Opérâteurs, en inilliers moatèurs Auxi- (Sourc'e. SËCO, cit. selon NZZ du liaires Artisans et 3o.t0.2ù15, p.3l) métiers similaires -52 Professions académiques + 56] s3ctdtsrlât Êt pro esslom Cadres + 218 Fro{essionnels de :lmllslras Diminution 'J',:ïiJ,ïi;i:: E -172 Angmentataon n9 TESTEZ VOS CONNATSSANCES o Mettaz les numéroi conects: I CHAPITRE 20.5 lAl secteur primaire, I B] secteur secondaire, IC] secteur tertiaire rntense en matériel. intÊnse en travail : intense en personnel - produit des biens production de pètrole agriculture admlnistration santé occupe encore environ 47c des salariés suisses occtpeT4% des actifs en Suisse @ Citez les trols phases de l'évolution économlque en Sulsse ces 2O0 detnières années 2 @ Donnez I'exemple typlque d"un pay. se trouvant actuellement dans chaeune de ces 3 phales z @ Cochar les atflrmatlons correctes: i. Le progrès technique crée actuellement des emplois dans le seconclatre.. i t Le progrès technique entraîne actuellement des rationalisations dans le secondaire.. à l'amélioration des connaissances agronomiques, l'output de I'agriculture Grâce n'a cessé d'augmenter ces 1o0 dernières années.. i-' Grâce à I'utilisation de machines agricoles, I'output n'a cessé d'ôugmenter ces lO0 dernières années. 251  ECONOI{|Ë ili;ri iDRClf - 2A.6 Qunest-ce qu'une (( entreprise > ? Pour produire, la plupart des êtres humains s'associent avec d'autres, en formant une entreprise. Définition Llne entleprise est génerclern+.rt rin çrcup'ènreni rJe F:lu,sieurs inilividus rvant ilour but de metiri: tz t?: s lsicns +.t" t1  DRi,rll : ËIr\l i ECONûM|E - 21.2.2 L'indice des prix à la consommation (lPC) Un indice est un outil statistique permettant de mesurer les variations d'une grandeur écono- mique à travers le temps. n*ticnal ctes prix à la consommatior" Celui-ci L'un des indices le plus souvent utilisés est !'indice recense régulièrement les mouvements de prix des biens et services qui représentent une part significative dans le budget des ménages. Des milliers de prix, répartis en groupes ou catégories, composent cet indice. tFc Struciure gllrbale *t oondéri:- tion Cu ponier-type 1022 (5.883%) Autres biens et services Restaurants et hôtels (5.823%) Ensei g nement (O.g 49 o/,) (12.608o/") Alimentation et boissons non-alcoolisées Loisirs et culture (6.775%) Communications (3.O29 %) (3.482o/") Boissons alcoolisées eÎ tabacs Transport (1O.976%) (2.691 %) Habillement et chaussures Santé (16.671 o/o) (26.595%) !-ogement et énergie (4.518%) Equipement ménager et entretien courant - tPc Stru{ture glst'ale *t pondéra-.1966 iicn iJu panier-type Soin corporel (2.4%) (4.6%) Santé Loisirs et culture (5%) (9 %) Transport Habillement et chaussures (13 %) (32.5%) Alimentation et boissons non-alcoolisées Equipement ménager et entretien cowant (7 %) Logement et énergie (23%) (3.5%) Boissons alcoolisées et tabacs Fânier-type Dans le i;rinier-t"5;pe qui compose l'indice, le poids de chaque bien correspond à son importance dans le budget des ménages:on parle d'un indice. Une hausse de 10% du prix des saucisses, par exemple, aura davantage d'impact sur l'indice qu'une hausse de l0% d'un spray déodorant. Tant pour les groupes de biens pris isolément que pour l'ensemble des groupes de be- soins, un indice des prix est construit afin de refléter avec précision l'évolution du renchérissement. 276  ËcoNoMtE I i:r:\T i Di?iilî L'lPC est le plus important instrument de mesure du renchérissement:pour un revenu donné, - une hausse de l'indice signifie une diminution du pouvoir d'achat et de la valeur de l'argent. Le taux de renchérissement déterminé au moyen de l'lPC sert généralement de base au calcul des primes de renchérissement pour les différents revenus. À côté de l'lPC, l'indice des prix de gros joue également un rôle important. Ig TESTEZ VOS CONNATSSANCES O Cochez les alfirmations correctes: I CHAPTTRE 2't.2 r'-' L'indice national des prix à la consommation recense les mouvements de prrx des biens et services les plus importants pour. les rnénages des salariés. '-. Les différents articles du panier-type sont pondérés différemment selon qu'il s'agit piutôt de produits de luxe non indispensables ou plutôt de produits correspondant à des besoins de base indispensables. i' La pondération des articles du panier-type dépend de leur prix du momeni. I ' Une augmentation de l'indice des prix à la consommation signifie une ôugmentation du pouvoir d'achat. I Une auqmentation de l'indice cles prix à la cônsommation signifie un renchérissement i L'indice montre le renchérissement pâr rapport à l'année ayant l'indice 100. : Pour fâciliter lês comparaisons, l'indice esi remis à lOO après quelques années. 't @ Complétez: Le marché est le lieu de rencontre entre et dlul b!91 ou dlu-n 5eryice, ê n"ttez les numéros corr€cts : _ Il marché des facteurs de production, marche des btens de consommatton, [ 3 ] marche des biens d'équipement tnarché cle l'emploi I' L'entreprise de transport commande un nouveau poids lourd. - L'entrepreneur M. cherche de nouveaux bureaux (locaux). ! L'apprenti Y. s'achète un roller. i marché immobilier @ Cochez les atf!.mâtions correctes:... Quand la demande est supérieure à l'offre, le prix augmente... Quancl les prix baissent, la demande augmente. Quand l'offre est supérieure à la demande, le prix augmente. 1. Quand les prix augmentent, les producteurs augmentent I'offre. 1 Si tous les producteurs concurrents augmentent leur offre, l'offre dépassera la demande à un certain moment. ' A ce moment-là, les prix baisseront et les producteurs réduiront l'offre. r. Le prix d'équilibre s'etablit lorsque l'offre et la demande se rencontrent. @ Coctrez les affirmations correctes: Le paysan A. remarque que le prix des æufs de pouie augment en raison de la crotssance de la demande. ll augmente donc la production (l'offre) et réalise des bénéfrces intéressants. Quelque temps après, ses voisins B. et C. suivent son exemple et investissent dans des poulaillers; I'offre croît rapidement. Un joul I'offre dépasse la demande, et tous doivent baisser les prix. L'excès Suite > aal I Di?iTIT I FTAT I ECONOMIE d'offre est cependant si considérable qu'ils n'arrivent pas à vendre tous les æufs, même en dessous du prix de revient, donc à perte, car le marché des æufs est saturé. Les bénêfices dejà réalisés pat le paysan A. lui permettent de suspendre la production d'æufs non rentable, ce dont profitent ses voisins, qui peuvent désormais conlinuer à produire à un prix d'équilibre acceptable. "-' Le marché du travail fonctionne exactement de la même manière que le môrché des æufs: si le prix du facteur travail (le salaire) devait Jétablir à un niveau si bas qu'il ne permet plus à l'offreur d;assumer le coût de la vie pour les besoins de base, il se retirera du mar- ché du travail et vivra de ses économies et du revenu de son patrimoine; l'offre baissera, l'excès de la demande diminuera et un prix acceptable pour l'offreur et le demandeur s'établira. ' Le marché du travail fonctionne exactement de la.même manière que le marché des æufs: la plupôrt des offreurs du marché du travail ne disposent pas ou de très peu d'économies. lls n'ont pas de patrimoine et ne peuvent donc pas vivre des facteurs de production capital ou sol. lls ne peuvent pas pratiquer l'auto-approvisionnement, et ils doivent payer un loyer ou des intérèts hypothécaires. Même lorsque I'excès de la demande est si grand que le prix d'équi,ibre est inlérieur au coût de la vie, ils sont obligés d'offrir leur travail: le niveau salârial du nombre croissant d'offreurs à revenu minimal peut ètre si bas qu'ils n'arrivent plus à acheter les biens produits (working poors - travailleurs pâuvres). ,-. Lorsqu'un Etat peut se permettre de soutenir les chômeurs et ceui qui sont arrivés en fin de droit pai la caisse de chômage et I'assistance sociâle, les persênnes concernées ne se sentent plus forcées ni motivées à accepter des conditions de travail avec des salaires peu attrâctifs; I'excès d'offre est artifièiellemenr baisse. ; ,' Ceci maintient également le niveau salarial de ceux qul ont un travail, puisque l'excès d'offre est artificiellement baissé. '. ni salaire mitrimum ni réseau sociai, le prix d'équi- Dâns tous les Etôts qui ne connaissent libre peut s'établir librement. ll y a donc touiours plein emploi, et tous lês travailleurs ont un salaire suffisant. '' Dans beaucoup d'Etats qui ne connaissent ni salaire minimlrm ni réseau social. le prix d'équilibre s'établit au niveau de la couche salariale la plus basse, à un niveau très bâs. Comme les travailleurs n'arrivent souvent pas à en vivre. ils prolongent leur temps de trâ- vail ou prennent rnême deux ou trois jobs; dans la mesure du possible, tous les membres d'une famille font la mème chôse. Ceci fâit âugmenter encore davantage I'excès de la demandei exerçânt encore pius ùe pression sur les salaires..- Si te plein emploi était réalisé grâce au salôire d'équilibre librement établi, il n'y aurait plus de travail au noir.. Si le plein emploi pouvait être realisé grâce au salaire d'équilibre librement établi, il y aurait moins de travail au noir. Une partie du travail au noir subsisterait, car.dans ce cas ni les travailleurs nr les employeurs ne paient les charges salariales pour I'AVS ou. la caisse de retraite, etc. et peuvent se partager les montants économisés. ', L'offre de travail est plutôt élastique..'. L'offre de travail est plt:tôt inélastique. @ Coctrez les affirmations corrcctes: En cas de guerre, rien ne peut plus être importé dans un pays, et il n'est pas possible non plus d'augmenter la production: les produits alimentaires de base manquent... Les gens commencent à partager volontairement leurs produits alimentatres avec d'autres. ,' Les ger]s essdient immédiatement d'acheter des provisions et les stockent. , Pour la plupart des gens, les prix deviennent inabordables. La demande de produits alrmentaires de base est plutôt élastique.., La demande de produits alimentaires de base est plutôt inélastique. 1-' L'Etat peut intervenir et rationner les denrées alimentaires; il fait ainsi artificiellement baisser l'excès de la demande. 1:. L'Etatpeutintervenrretrationnerlesdenréesalimentaires;il faitainsi àrtificieliement. baisser le surplus de l'offre. 278  EC0NOMtE i r-'i.ar 1 Dii+l'; - 21.3 Le rêgime économique CA,PffÀLlSlvt,.. {) \,} ?) ! ti) t i) f,' + -) + i't (lraduction libre: signifie que: pour obtenir un dollar, il faut payer CHF 0.993 357. Les devises le plus souvent négociées sont celles des grands espaces économiques (dollars amé- ricains, euros, yens) et les devises des pays qui ont des places financières fortes (par exemple la livre britannique et le franc suisse). Les taux de change les plus importants sont donc:USli-Hil LJ SliJ Ë'\" i'i 3 t:tJ 5 D, I U Ëî L.t S D, Ë i,J R i" i-l F, ËU R. j p\,, Êt,l R Li B p. ',# EXËRCICËS I 2'1.7.2 DËVISE5 ET TÂ.LJX DE {:I{ANCE i"tii" Q Cuelles srnt lçs corrples cie deuises àyânt le plus foït volunte côrnmer€ial ? Fluctsaticns des Le taux de change (ou cours) d'une devise est son prix exprimé dans une autre devise. Pour la taux de elrange compétitivité d'un pays, le taux de change est très important. D'autre part, les variations de taux de change représentent un risque pour les entreprises actives au niveau international et pour les investisseurs. L'abolition du cours plancher par la BNS en janvier 2015 a conduit à une forte appréciation du franc suisse par rapport à I'euro. Pour notre industrie d'exportation, dont les prix sont tibellés en francs suisses, cela a eu pour conséquence de renchérir ses produits dans les marchés de la zone euro. Elle a ainsi perdu en compétitivité. Les investisseurs suisses qui ont fait des placements en euros avant janvier 20'l5 ont également perdu de l'argent en raison de l'appréciation du franc suisse. Le secteui hôtelier souffre également de la diminution de la clientèle européenne. En revanche, les importateurs bénéficient de l'appréciation du franc suisse. S'ils répercutent la baisse de leurs coûts d'achat sur les consommateurs, tl s'ensuit un effet positif sur le renchérisse- ment. Les variations du taux de change ont ainsl des répercussions sur l'évolution de I'inflation. Une appréciation de la monnaie (respectivement dépréciation) implique ainsi une perte (res- pectivement un gain) de compétitivité pour les entreprises indigènes car les produits exportés deviennent plus chers (respectivement moins chers), avec pour effet une baisse (respectivement une hausse) des importations. Lorsqu'un pays maintient délibérément sa monnaie à un niveau bas pour renforcer sa compétiti- vité, cela entraîne une perte de compétitivité pour les autres pays. On parle alors souvent d'une politique , autrement dit une politique du , que l'on reproche par exemple depuis longtemps au Japon. 3t3  l)ri0ll j FtÀl : ECONûM|Ë - Qu'est-çe qui provcque En voici les facteurs les plus importants les variaticn* des taux de {hange? + L.is oti+ntès