Cours Maraîchage 2022-2023 PDF
Document Details
Uploaded by Deleted User
2023
Houda Taimourya
Tags
Summary
Ce document présente un cours sur le maraîchage, une spécialisation de l'agriculture axée sur la production et la vente de légumes. Le cours couvre des sujets tels que la définition du maraîchage, les techniques culturales, la fertilisation et l'irrigation. Le cours est destiné aux étudiants.
Full Transcript
M14: Maraîchage Prf. Dr. TAIMOURYA Houda [email protected] 2022-2023 WELCOME Règlement, Notation et Examens ✓ La responsabilité est de participer aux différentes activités d’apprentissage et d’évaluation. ✓ Règle 1 : Le res...
M14: Maraîchage Prf. Dr. TAIMOURYA Houda [email protected] 2022-2023 WELCOME Règlement, Notation et Examens ✓ La responsabilité est de participer aux différentes activités d’apprentissage et d’évaluation. ✓ Règle 1 : Le respect du temps; le retard ne devrait pas excéder 5 min. ✓ Règle 2 : Un examen final soit 40 % de la note finale au total dont 30 % didé à la participation et aux évaluations diagnostiques. Et 30% pour le rapport de la sortie. ✓ Règle 3 : Un rattrapage sera planifié si besoin. Objectifs ✓ Introduction générale ✓ Caractérisation des cultures maraichères ✓ Les productions maraichères au Maroc ✓ Principales techniques culturales maraichères ✓ La fertilisation ✓ L’irrigation ✓ Les cultures sous abri-serres plastiques Introduction générale L’agriculture o ‘’ager’’ ou ‘’agri’’: terre ou champ o ‘’cultura’’: culture Par conséquent, le terme agriculture signifie: la culture de la terre. L’agriculture consiste a obtenir une production de plantes et d’animaux, sur une certaine surface et au sein d’un milieu naturel et socio-économique donné, donc à travers des contraintes, en mettant en œuvre des facteurs de production. “l’art d’obtenir du sol, tout en maintenant sa fertilité, le maximum de produits utiles”. (Chandrasekaran et al. 2010) Introduction générale L’horticulture : Filière complexe et spécialisée de l'agriculture regroupant la floriculture, le maraîchage, l'arboriculture, la pépinière, la semence et les jeunes plants. L’arboriculture ornementale La floriculture L’arboriculture fruitière Introduction générale Culture maraîchère = Market Gardner La culture maraîchère est donc une culture qui a vu le jour dans les marais , càd marécages pour une autoconsommation au début avant d'être étalée dans le marchés... Qui commençait aux banlieues des villes françaises, là où y'avait des marais gorgés d'eau. Introduction générale Le maraîchage: Opposer d'un jardinage naïf (On cultive pour consommer) on est passé à le monnayer économiquement, en pensant à vendre le produit, c'est alors une culture du marché ou autrement dit, culture maraîchère ! Exemple : On est passé de cultiver la pomme de terre pour une autoconsommation à sa vente pour le public, culture de marché = culture maraîchère Le maraîchage est le volet intensif de la production légumière dont la destination est essentiellement la vente. Qu’est- ce qu’un légume ? Comment définir un légume ? Q1 : Peut-on dire qu’un légume est le produit d’une plante herbacée alors qu’un fruit provient d’un arbre ? Q2 : Peut-on dire qu’une plante légumière présente un court cycle biologique (plante annuelle) alors qu’une culture arboricole est pérenne ? Q3 : Peut-on dire qu’un arbre produit après plusieurs années de sa plantation alors qu’une culture légumière produit dès sa première année? Q4 : Peut-on dire qu’un légume nécessite la cuisson alors qu’un fruit arboricole est consommé comme dessert ? Jeu de connaissance Q1 : Qu’est- ce qu’un légume ? Comment définir un légume ? Peut-on dire qu’un légume est le produit d’une plante herbacée alors qu’un fruit provient d’un arbre ? La tomate et l’aubergine sont des légumes; leurs plantes sont pourtant ligneuses et non pas herbacées. La plante d’aubergine peut avoir un aspect d’arbuste pouvant atteindre plus de 2 m de haut dans des conditions climatiques spécifiques. Jeu de connaissance Q2 : Peut-on dire qu’une plante légumière présente un court cycle biologique (plante annuelle) alors qu’une culture arboricole est pérenne ? L’artichaut qui est un légume est une plante vivace. Elle n’a donc pas un court cycle cultural. L’oignon est une plante bisannuelle. Même lorsque la plante se comporte comme une plante annuelle, elle a un long cycle biologique. Jeu de connaissance Q3 : Peut-on dire qu’un arbre produit après plusieurs années de sa plantation alors qu’une culture légumière produit dès sa première année? La vigne sous serre est une culture arboricole qui peut produire dès sa première année. Certaines variétés d’oignon importées du Canada nécessitent de longues photopériodes pour produire des bulbes. Jeu de connaissance Q4 : Peut-on dire qu’un légume nécessite la cuisson alors qu’un fruit arboricole est consommé comme dessert ? o La tomate peut être consommée comme hors d’oeuvre sans cuisson alors que c’est un légume; o Le melon et la pastèque (qui sont des légumes) sont consommés comme fruits de dessert sans cuisson. fruit-légume issu d’une plante potagère; o Le coing est un produit arboricole mais nécessitant la cuisson pour sa consommation Jeu de connaissance Conclusion Un légume est le produit consommé d’une culture maraîchère. o La liste des légumes peut différer entre pays selon les habitudes alimentaires des habitants. o Un légume connu dans un pays donné peut être une mauvaise herbe ou une culture fourragère dans un autre pays; ✓ Exemple d’une mauvaise herbe : Le chénopode est un légume feuille en France très similaire à l'épinard. Ces feuilles, riches en protéines, en vitamines A et C, et en sels minéraux se consomment cuites ou crues, et offrent une saveur fine. Jeu de connaissance Conclusion ✓ Exemple d’une culture fourragère : Carottes fourragères données aux animaux en France, alors que le produit est un légume dans les pays qui ont un manque en productions légumières. Un légume est le produit consommé d’une culture maraîchère connue ainsi par les habitudes alimentaires des habitants d’un pays donné. Jeu de connaissance Fruit mûr Tubercule; ou Rhizome; Immature Feuille; Racine; Bulbe; Annuelle Inflorescence; Bisannuelle réceptacle floral Vivace C’est le produit consommé d’une Légume culture maraîchère connue ainsi par les habitudes alimentaires des habitants d’un pays donné. Consommation Longueur de la tige Herbacé; ligneuse, en rosette Jeu de connaissance Conclusion fruit mûr Immature Tubercule Jeu de connaissance Conclusion Rhizome Racine Feuille Jeu de connaissance Conclusion Réceptacle floral et Bulbe Inflorescence pérenne Caractéristiques des cultures maraîchères ✓ ECONOMIQUE : Fait appel à des capitaux importants pour produire; ✓ TECHNIQUE : o Diversité des opérations techniques, o Action sur le micro climat o Des terres de bonnes qualités. o Protection sans cesse contre les parasites animaux et végétaux ✓ BOTANIQUE ET PHYSIOLOGIQUE : Les produits horticoles sont généralement fragiles et périssables et par conséquent, il faut des moyens et des techniques très poussés pour sauvegarder les produits jusqu’au consommateur (nécessité des capitaux). Taille d’une Éclaircissage Éclaircissage Pallissage pommier d’un semis des fruits Caractéristiques des cultures maraîchères ✓ Des exploitations spécialisées dans la production des cultures maraîchères. ✓ Succession continue des cultures avec des cycle court pour la production. ✓ Les investissements élevés. ✓ Situation dans un climat favorable. ✓ Des terres de bonnes qualités. Aperçue historique 19ème siècle : Production à plus grande échelle 18ème siècle : Marchés 17ème siècle : Auto- locaux consommation Aperçue historique 1966-1985: * Engagement de la politique des barrages. * Adoption du code des investissements agricoles. *Renforcement du soutien public à la grande irrigation. 1956-1965 Recherche d’une nouvelle politique agricole * Stratégie d’import-substitution * Promotion des cultures d’exportation (primeurs). * Initiations des actions en faveur de 1900-1955 : l’agriculture irriguée. * Maraîchage gagne du terrain au * Monoculture sur des zones irriguées dépends d’autres cultures * La mécanisation influent sur les outils agricoles. * Production de fertilisants artificiels. Aperçue historique o Contribuer à la sécurité alimentaire, o Intégrer les marchés international et national, o « Génération green » o Assurer la croissance du secteur. o Agriculture de précision 1993-2007 2008-2020 2021-2030 o Stratégie plan Maroc vert a l’horizon 2020 o Adoption d’une vision ambitieuse en termes de renforcement de l’offre agricole o Mobilisation de leviers de développement appropriés Les cultures maraîchères dans le GG Les cultures maraîchères dans le GG Importance des cultures maraîchères au Maroc Les cultures maraîchères sont cultivées dans toutes les régions du MAROC. La filière maraîchère joue un rôle important au plan socio-économique. C'est une source majeure d’emplois avec 60 millions de journées de travail par an (12,2% du secteur agricole) et un levier de rentrée de devises avec plus 12 milliards DH par an (42% des exportations agricoles). Le maraîchage, avec seulement 3 % de la SAU, contribue à hauteur de 21% de la production agricole globale Importance des cultures maraîchères au Maroc Le maraîchage à une grande importance dans l’économie nationale car il permet : La création d’un grand nombre d’emploi chaque année. La satisfaction des besoins en légumes des populations du pays. L’entrée de devises par le biais des exportations. l’industrie de façonnage des serres. l’industrie agroalimentaire et la transformation en matière première. Importance des cultures maraîchères au Maroc Export… Industrie de transformation Elle occupe actuellement plus de 280.000 5% hectares pour une production totale de plus de 7,91 millions de tonnes Marché local 87% La filière maraîchage est organisée sous trois sous filières : saison, primeurs et l’agro-industrie. Importance des cultures maraîchères au Maroc Situation 2020 des principales cultures maraîchères au Maroc Superficie (en 1000 Ha) Production (en 1000 T) POMME DE TERRE 57,5 1 707 OIGNON 33,8 872,9 MELON 16,8 677,3 TOMATE 14,7 1398,8 FRAISE 3,3 166,9 HARICOT VERT 9,8 232 CAROTTE et NAVET 24,2 403,4 Importance des cultures maraîchères au Maroc Campagne 2021-2022 Bonnes performances à l’export des produits maraîchers et des fruits rouges. Une hausse du volume exporté de 13% pour la saison 2021-2022 Une hausse importante du volume d’exportation des tomates et fruits rouges de 19% et 18% respectivement En 2021, les ventes de poivrons marocains vers l’Allemagne ont augmenté de 1,54 million de kilos. Importance des cultures maraîchères au Maroc Les cultures maraîchères de saison: Superficie : 230 000 ha Production: 5,2 MT Régions: ✓ Plaine de moulouya ✓ Plaine de loukkos ✓ Gharb ✓ Sais ✓ Tadla ✓ Haouz ✓ Chaouia Doukkala Importance des cultures maraîchères au Maroc Les cultures de primeurs: superficie Superficie (2019) : 40 000 ha 19 700 ha Sous abris; 20 300 ha Plein champs. A partir de 2015, il y a eu extension de la superficie et a concerné principalement les fruits rouges, le haricot vert, la courgette et le melon. Importance des cultures maraîchères au Maroc Les cultures de primeurs: Production Régions: ✓ Souss-Massa : (57%) ✓ Rabat-Salé-Kénitra : Production (2019): 2,35 MT (17%) ✓ Casablanca-Settat : (8%) ✓ Tanger-Tétouan-Al Hoceima : (5%) Source : MAMPDREF, 2020 Importance des cultures maraîchères au Maroc Les cultures de primeurs: Diversification des produits exportés La tomate s’adjuge 43% de la production précédant la pomme de terre (222.942 T), piment et poivron (186.835 T) et la fraise (143.440 T) Importance des cultures maraîchères au Maroc Les cultures de primeurs: exportations globales des primeurs ( par marché) Importance des cultures maraîchères au Maroc Les cultures de primeurs Importance des cultures maraîchères au Maroc Aperçu sur le secteur de la tomate Le Maroc présente de nets avantages comparatifs notamment sur la tomate primeurs sous serre. Le développement d’une filière d’export dans le Souss Massa exploitant les opportunités du calendrier européen Importance des cultures maraîchères au Maroc Aperçu sur le secteur de la tomate Le Maroc présente de nets avantages comparatifs notamment sur la tomate primeurs sous serre. Le développement d’une filière d’export dans le Souss Massa exploitant les opportunités du calendrier européen Importance des cultures maraîchères au Maroc Les exportations globales des légumes Importance des cultures maraîchères au Maroc Les cultures de primeurs: Organisation La filière Maraichage de primeurs est organisée sous l'égide de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de Production et d'Exportation des Fruits et Légumes dénommée « FIFEL ». A) COLLÈGE PRODUCTION Association des Producteurs et Exportateurs des Fruits et Légumes (APEFEL). Association des producteurs de maraichage et Primeurs (ASPEM). Association Marocaine des Producteurs de Pomme de Terre au Maroc (PPM). Association des Producteurs Exportateurs d'Oignon (APEO). B) COLLÈGE VALORISATION Association Marocaine des Conditionneurs Exportateurs Maraichers (AMCOM) Atouts et contraintes de la filière: CuMar Les atouts du secteur du maraîchage d’exportation de primeurs ✓ Existence des zones favorables pour la production; ✓ Disponibilité suffisante en main d’œuvre qualifiée; ✓ Développement des produits biologiques; ✓ Existence d’une structure de recherche; ✓ Amélioration de la diversification des espèces, des débouchés, de la logistique et des modes de commercialisation; ✓ Existence des compétences; ✓ Proximité de l’Europe et un réseau Auto-routier au Maroc; ✓ Forte demande du marché intérieur en fruits et légumes. Atouts et contraintes de la filière: CuMar Les atouts du secteur du maraîchage d’exportation de primeurs ✓ Conditions réglementaires favorables pour les investisseurs étrangers; ✓ Existence d’un organisme officiel chargé du contrôle de la qualité et la coordination entre les différents partenaires; ✓ Mesures de subventions à l’investissement et d’exonération de droit de douane et de taxes; ✓ Le produit national jouit d'une notoriété appréciable au niveau des marchés internationaux. Atouts et contraintes de la filière: CuMar Les contraintes du secteur maraîcher (liées à la production) ✓ Prédominance de la micro propriété; ✓ Conditions climatiques défavorables; ✓ Infestation des sols et le développement de phénomène de résistance des agents pathogènes; ✓ Des investissements élevés; ✓ Ressource en eau; ✓ Gestion et encadrement. Atouts et contraintes de la filière: CuMar Les contraintes du secteur maraîcher (liées à la commercialisation) Maraîchage de saison ✓ La mauvaise organisation des marchés de gros; ✓ Faiblesse de technicité des petits agriculteurs de cultures maraîchères de saison ✓ Manque de traçabilité et de certification des productions maraichères de saison Atouts et contraintes de la filière: CuMar Les contraintes du secteur maraîcher (liées à la commercialisation) ✓ le coût élevé des frais de conditionnement et de transport; ✓ La concurrence d’autre pays exportateurs; ✓ Le développement de la production de contre saison au niveau des pays destinataires; ✓ Les prix de vente ne suivent pas toujours l’évolution des coûts de production; ✓ Le renforcement de système protectionniste de l’Union Européen à travers l’application de prix d’entrée , contingentement,.. Atouts et contraintes de la filière: CuMar Accord Tomate UE-Maroc (Sep. 2012) pour 2018-2019 Mois Contingent (en T) Octobre 14.700 Novembre 38.500 Décembre 43.500 Janvier 43.500 Février 43.500 Mars 43.500 Avril 22.800 Mai 7.000 Prix d’entrée tomate : 461 Euro/Tonne Principales famille des cultures maraîchères au Maroc ❑L’information volumineuse disponible dans le monde avec différentes langues est donc réduite par les précisions botaniques. Principales famille des cultures maraîchères ❑ Betterave 07 09 ❑ Epinard ▪ Patate douce. ✓ Fraisier Chénopodiacé Liliacées Convolvulacées Malvacées Rosacées et es Musacées 06 o o Oignon Ail 08 Gombo 10 o Poireau o Echalote o Asperge Principales famille des cultures maraîchères ▪ Choux ▪ Chou-pomme ▪ Chou-fleur ▪ Ch.de Bruxelles ✓ Carotte ❑ Tomate ▪ Ch. De milan ✓ Cèleri ❑ Aubergine ▪ Navet ✓ Persil ❑ Poivron 02 04 ▪ Radis. ✓ Coriandre ❑ Pomme de terre ✓ Fenouil Solanacées Cucurbitacées Crucifères Composées Ombellifères 01 o o Concombre Melon 03 Artichaut Laitue 05 o Pastèque Chicorée o Courgette o Potiron Principales famille des cultures maraîchères au Maroc CLASSIFICATION CULTURALE Principales famille des cultures maraîchères au Maroc Les types d’exploitations maraicheres ✓ Exploitation polyvalente les exploitations qui cultivent un très grand nombre d’espèces légumières durant toute l’année Circuit de commercialisation simple; Vente directe aux consommateurs ou aux intermédiaires; Frais de stockage et de transport sont très limités; Les exploitations rentabilisent très bien car elles utilisent de la main d’œuvre familiale. Les types d’exploitations maraicheres ✓ Exploitation spécialisée Ce sont des exploitations presque spécialisées en production maraîchère. L’emplacement de l’exploitation est en fonction : D’un microclimat favorable pour la production des légumes. Présence d’un sol convenable au maraîchage. Proximité d’une voie de transport. Les types d’exploitations maraichères ✓ Exploitation industrielle Les exploitations produisant des cultures assurées pour l’approvisionnement de l’industrie des conserves et usines de congélation. Généralement ces cultures se limitent à quelques espèces bien déterminées telles que : Les artichauts, asperges, céleris, haricots verts, pois, cornichons, tomates. Conditions de développement d'une activité maraîchére ✓ Choisir et aménager un terrain; ✓ Choisir les cultures et les semences; ✓ Déterminer un assolement et une rotation; Conditions de développement d'une activité maraîchére ✓ Exécuter les travaux de semis et/ou de multiplication; ✓ Exécuter les travaux de repiquage, de plantation et d'entretien; ✓ Assurer la protection des cultures maraîchères; ✓ Récolter les productions maraîchères et éventuellement prévoir leur conservation et/ou leur transformation. Conditions de développement des Cumars Trouver le bon site It is true that plots without any faults are rather rare; but it is also true that there may perhaps be no plot among those for sale that cannot, with intelligent work, provide enough for a large family to live comfortably... A piece of land is worth as much as the person farming it. Le Livre du Colon, 1902 ✓ Climat et Microclimat ✓ Qualité du sol ✓ Drainage ✓ Évaluation des problèmes de pollution possibles. ✓ Accès à l'eau ✓ L'accès au marché. Conditions de développement des Cumars Facteurs environnementaux Conditions de développement des cultures maraîchères Influence des climatiques Le climat est un facteur indispensable pour le développement et le choix des plantes. Température La lumière Le vent La pluviométrie L’humidité relative La connaissance des facteurs climatiques est nécessaire pour le choix et la bonne conduite des cultures Conditions de développement des cultures maraîchères Température: La température est un facteur clé de la croissance et du développement des plantes. Elle intervient à tous les stades de développement des végétaux (germination, croissance, pollinisation, floraison..). Conditions de développement des cultures maraîchères Effet de la température sur les plantes. La T° 24 h agit principalement sur : La vitesse de développement des bouquets et des feuilles La vigueur La vitesse de croissance et de maturation des fruits La T° jour agit principalement sur : L’élongation des cellules La photosynthèse La T° prénuit agit principalement sur : La répartition des sucres vers les fruits (calibre) La T° nuit agit principalement sur : La nouaison La respiration L’écart de T° jour/nuit agit principalement sur : La morphologie de la plante (compacte/étiolée) L’équilibre génératif/végétatif. Conditions de développement des cultures maraîchères Classification thermique des cultures maraîchères Conditions de développement des cultures maraîchères Lumière c’est l’énergie lumineuse qui arrive sur la terre sous forme de photons. Les trois différents aspects de la lumière sont : la quantité, la qualité et la durée. Conditions de développement des cultures maraîchères Lumière: quantité Le terme « photosynthèse » fait référence à la réaction entre le dioxyde de carbone et l’eau en présence de lumière pour produire des carbohydrates et de l’oxygène. Graphique du point de compensation de la lumière et du point de saturation lumineuse Conditions de développement des cultures maraîchères Lumière: qualité La photosynthèse se produit entre 400-700 nm; cet intervalle est appelé «Rayonnement Actif Photosynthétique » (RAP). Conditions de développement des cultures maraîchères Lumière: Durée de la lumière ou photopériode Plantes de jours courts: Ces plantes fleurissent seulement lorsque la durée du jour est plus courte que la nuit. Plantes de jours longs: Ces plantes fleurissent lorsque la durée du jour est plus longue que la nuit. Plantes à jour neutre: Ces plantes fleurissent peu importe la durée du jour. Elles fleurissent plutôt après avoir atteint certains stades de leur développement. Plantes à jour court Plantes à jour long Plantes indifférentes Sauge, soja, cannabis Épinard, fenouil, laitue, carrotte, Melon, tomate, concombre oignon, bettrave, Conditions de développement des cultures maraîchères L’humidité: la quantité de vapeur d’eau dans l’air. L’humidité relative: pourcentage de vapeur d’eau dans l’air. L’humidité absolue : quantité en gramme de vapeur d’eau contenue dans 1kg d’air. Conditions de développement des cultures maraîchères L’humidité: La transpiration et la photosynthèse sont les deux principales fonctions de la plante qui sont étroitement liées à l’humidité contenue dans l’air et qui ont un impact sur le rendement des cultures. Conditions de développement des cultures maraîchères L’humidité: Les plantes ont des normes de contrôle de l’humidité différentes, en fonction des stades de développement : – au stade de semis, le taux d’humidité doit être assez élevé, environ 80% ou plus; – au stade végétatif de la croissance, lorsque la plante a 2-3 paires de feuilles et que le système racinaire a déjà pris forme, le niveau favorable d’humidité relative est de 60-70%. Conditions de développement des cultures maraîchères Vent: « Courant d’air produit dans l’atmosphère par de causes naturelles ». Les paramètres à considérer ✓ La vitesse (m/s ou km/hr) ✓ La durée (quelques heures à quelques jours) ✓ La direction ✓ La charge (humidité, salinité, poussière, spores….) Conditions de développement des cultures maraîchères Vent Plusieurs cultures maraîchères sont sensibles aux dégâts provoqués par le vent ( exp: Chergui, Gharbi..). Il peut de même provoqué des dégâts par le sel qu’il contient. Dégâts Moyens de lutte Les dégâts physiques Choix des sites La floraison Mode plantation La pollinisation Installation des brises vents La photosynthèse Protection physique par serres La consommation en eau Les maladies et ravageurs Conditions de développement des cultures maraîchères Pluie Les pluies sont souvent irrégulières et insuffisantes. D’où l’utilisation de l’irrigation s’impose pour satisfaire aux besoins en eau des cultures. Pour les cultures en plein champs, les excès d’eau provoqués par les fortes pluies détruisent souvent les cultures surtout les pépinières en plein air. Conditions de développement des cultures maraîchères Définition d’une zone primeuriste Une durée d’insolation de 5 à 6 heures par jour. Conditions de développement des cultures maraîchères Définition d’une zone primeuriste Une moyenne des températures minimales du mois le plus froid supérieure à 7°C. Une moyenne des températures maximales du mois le plus chaud inférieure à 30°+C. Une température minimale absolue supérieure à 0°C. Conditions de développement des cultures maraîchères Sol Les paramètres physiques La densité la couche arabe le taux d'infiltration la capacité de rétention en eau La texture et la structure Les paramètres chimiques La conductivité électrique La capacité d'échange cationique Le taux de la matière organique La teneur en N, Potassium échangeable, Calcium échangeable Les paramètres biologiques Le carbone organique L’azote microbial Les vers de terre Les enzymes Conditions de développement des cultures maraîchères Sol: Texture Texture: C’est la composition granulométrique d’un sol définie par la proportion (%) de ses particules minérales (argile, limon, sable) Conditions de développement des cultures maraîchères Sol: Texture Une terre légère ou sableux: Constituants plus grands Une terre trop lourds, argileuse: Constituants sont fins Conditions de développement des cultures maraîchères Sol: Structure Structure: C’est le mode d’assemblage à un moment donné des constituants du sol. C’est une caractéristique variable dans le temps (caractéristique d’état). ( l’organisation des pleins ( la partie solide) et l’organisation des pores (partie vide)) Conditions de développement des cultures maraîchères Sol: fonctions de la matière organique du sol Conditions de développement des cultures maraîchères Sol: la réserve hydrique du sol Dans le sol, l’eau peut être répartie en 3 états : 1 – L’eau de gravité contenue dans les espaces lacunaires 2 - la Réserve Utile (RU), c’est l’eau utilisable par la plante qui est retenue sous forme de films assez épais autour des particules de terre. (Hcc- HpF) 3 - l’eau inutilisable, l’eau retenue très énergiquement sous forme de films très minces autour des particules de terre. Conditions de développement des cultures maraîchères Sol: la réserve hydrique du sol La réserve utile varie selon les types de sol RU (mm) = (Hcc- HpF4,2)*p*da P: profondeur d’enracinement (dm) da: densité apparente du sol da= 1,4 pour les sables 1,2 pour les argiles Conditions de développement des cultures maraîchères Sol: l’état hydrique du sol Il est essentiel de caractériser l’état hydrique du sol: ✓ Connaître les conditions de croissance de la plante: situer les valeurs de l’humidité actuelle du sol par rapport aux valeurs caractéristiques de la réserve utile, Hcc et pF. ✓ Connaître les aptitudes du sol à être travaillé: situer les valeurs de l’humidité actuelle du sol par rapport à des humidités caractéristiques de son comportement mécanique ( limite inférieure de plasticité (LIP) et limite de liquidité (LL)). L’humidité Domaine solide Domaine plastique Domaine liquide LIP A LL adhésivité Conditions de développement des cultures maraîchères Tolérance à l’acidité : Le pH d'un sol est la mesure de la quantité d'ions H+ libres dans l’eau. Conditions de développement des cultures maraîchères Tolérance à l’acidité : Sol acide Vs Sol alcalin Sol acide Sol alcalin Toxicité d’aluminium Déficience en fer Toxicité du manganèse Déficience en manganèse Déficience du magnésium et Déficience en zinc du calcium Déficience en molybdène Excès de sel Précipitation du P par le Fe Précipitation du P par le Ca et l’Al et le Mg Conditions de développement des cultures maraîchères Tolérance à l’acidité : L’influence du pH sur l’activité microbienne des sols C’est au voisinage des pH neutres que les matières organiques libres se décomposent le plus vite. La dégradation de la structure du sol Les gammes optimale de pH, pour différentes espèces. Conditions de développement des cultures maraîchères Tolérance à l’acidité : Correction des sols acides Correction des Produits crus ( calcaires, sols acides craies, dolomies..) Produits cuits (chaux) Conditions de développement des cultures maraîchères Tolérance à la salinité : Les cultures maraîchères ne supportent pas la salinité du sol. ✓ Ne pas utiliser des engrais qui contribuent à la salinité du sol; ✓ Éviter un apport localisé; ✓ Choisir des espèces moins sensibles à la salinité; ✓ Procéder à un lessivage avec de l’eau douce; ✓ Utiliser des MO bien décomposées Conditions de développement des cultures maraîchères Sol idéal Type idéal: ni trop lourd, ni trop léger, meuble, profond et ne pas pierreux, riche en matière organique (MO) et en éléments nutritifs. pH neutre, et sans présence de sels, humide mais bien drainant. Il faut améliorer les types de sol existant et les rendre plus aptes aux maraîchages. Conditions de développement des cultures maraîchères Flore Conditions de développement des cultures maraîchères Faune Les bases de l'itinéraire technique Travail du sol et machines appropriées Le travail du sol contribue à améliorer les conditions agronomiques. Il permet aussi d’augmenter la porosité du sol, de gérer les problèmes d'adventices et d'enfouir les résidus de culture et d'engrais vert. En travaillant le sol on attend une amélioration et une préservation de la structure du sol pour stimuler l'activité biologique et permettre une circulation optimale de l‘eau. Les bases de l'itinéraire technique Aménagement du terrain La limitation de l’érosion en zone de pente. L’érosion est très forte L’érosion est limitée Les bases de l'itinéraire technique Opérations préparatoires au labour: Broyage Un outil, muni d'un rotor horizontal, réalise parfaitement les trois opérations que nécessite un bon broyage: - Coupe la végétation. - Broyage de la végétation. - Répartition homogène sur le sol du broyât. Les gyrobroyeurs ont plutôt tendance à andainer plutôt qu'étaler uniformément la végétation traitée Les bases de l'itinéraire technique Opérations préparatoires au labour: Déchaumage Il fait toujours suite au broyage. Son rôle est multiple; il permet: ✓ De faciliter le travail d'ameublissement profond par un pré-enfouissement de la M.O.. ✓ D'effectuer un premier travail de désherbage mécanique. ✓ De favoriser les échanges hydriques et gazeux avec l'atmosphère. Les bases de l'itinéraire technique Opérations préparatoires au labour: Déchaumage Le pulvériseur à disque: Cover Les outils à dents: Les chisels ou Crop. cultivateurs lourds. Il permet un pré-mélange de la un fort pouvoir de pénétration en terre avec la matière organique consistance friable. Les bases de l'itinéraire technique Opérations préparatoires au labour: Décompactage Le décompactage est une opération dont la profondeur de travail n'excède pas de 35 à 40 cm. Il peut être classé comme un travail de: ❖ Remise en forme du sol ❖ Ameublissement profond Le choix de l’outil à dents obliques Les bases de l'itinéraire technique L’ameublissement profond: La charrue à disques : adaptée pour les sols sableux et sablo limoneux à faible densité de matière organique à enfouir. Son aptitude à l'enfouissement des résidus végétaux est très limitée Les bases de l'itinéraire technique L’ameublissement profond: Le travail de la charrue à socs répond parfaitement à la définition du labour. Ce type d'outil est très stable à toutes profondeurs. Les bases de l'itinéraire technique Opérations post Labour: la reprise du Labour La reprise du labour consiste à réduire les mottes laissées par le travail d'ameublissement profond. Il existe différents groupes des outils de reprise du labour: - Les outils à dents. - Les outils animés. Les bases de l'itinéraire technique Opérations post Labour: la reprise du Labour/outil à dents: Les outils à dents rigides du type chisel Les outils à dents semi rigides du type cultivateur Les bases de l'itinéraire technique Opérations post Labour: la reprise du Labour/outil animés: Les houes rotatives: Rotavator Les herses rotatives Les bases de l'itinéraire technique Opérations post Labour: le profilage du sol On retiendra quatre grands types de profilage: - Le lit de semence. - Le buttage. - Le billonnage. - Les planches de semis Chaque profilage à recours à des techniques de travail différentes et à des équipements parfois très spécialisés. Les bases de l'itinéraire technique Opérations post Labour: le profilage du sol/ Le lit de semence. Les bases de l'itinéraire technique Opérations post Labour: le profilage du sol/ Le lit de semence. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Le buttage. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Le buttage. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Le billonnage. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Le billonnage. billonneuses à disques billonneuses animées Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Les planches de semis Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Les planches de semis Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Les planches de semis Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Les planches de semis Les bases de l'itinéraire technique - Opérations post Labour: le profilage du sol/ Les planches de semis. Emplacement de la culture La planche est légèrement creusée en saison sèche Emplacement de la culture La planche est surélevée en saison pluviale (humide) Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le choix des cultures et des semences. ❖ Le choix des cultures maraîchères Les facteurs limitants: climat; eau et sol Les facteurs préférentiels: ils sont liés: ✓ Aux exigences des marchés et des consommateurs; ✓ Au niveau de technicité et d’encadrement des maraîchers Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le choix des cultures et des semences. ❖ Le choix des variétés et des semences L’adaptation au milieu, La durée du cycle, Le rendement, La qualité organoleptique, Les possibilités de transformation et de conservation, Les possibilités de commercialisation, La rentabilité, Le système de culture et techniques culturales à adopter. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le semis Le semis en place : Destiné à produire les plants qui assurent leur cycle végétatif à l‘emplacement même où la graine a été déposé. Le semis en pépinière : Utiliser généralement pour des graines précieuses ou très exigeantes de soins particuliers et que l‘on préfère utiliser le terrain d‘une façon maximale. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: caractéristiques des semences maraîchères. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: Semis en place. Le semis est une opération qui consiste à mettre les graines en terre en vue de les faire germer, ✓ Adapter le semis en fonction des caractéristiques de la culture ✓ Économiser les semences ✓ Obtenir une bonne germination ✓ Semer au bon moment Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: : types de graines. Il existe deux types de graines: ✓ Graines nues (Généralement pelliculées), ✓ Graines enrobées ( une faculté germinative de l’ordre de 90%). La technique des semences prégermées a permet de contrôler les conditions de germination, rapidité et homogénéité de levée. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: : Semis en place. ❑ Le semis à la volée : Les graines sont dispersées aléatoirement et les graines sont enterrées par ratissage et plombage. Ratissage Plombage Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: : Semis en place. ❑ Le semis en ligne : Les graines sont mises dans des sillons traces à l’aide d’un outil et qui sont espaces d’une distance variable. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: : Semis en place. ❑ Le semis en poquet : Consiste à confectionner des trous plus ou moins espaces et dans chaque trou on dépose 3 à 4 graines ; Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: la réussite d’un semis. ❖ Humidité : Elle est indispensable à la germination car l’eau ramollie les téguments et dissout les éléments nutritifs en réserve et les rend assimilable par l’embryon. ❖ Température : la température optimum de germination est variable selon les espèces. ❖ Etat physique du sol : le sol doit être suffisamment léger, frais, aéré et perméable. ❖ Profondeur de semis : la graine doit être enterrer à une profondeur sensiblement égale à 2 ou 3 fois son diamètre. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: caractéristiques des semences. ❖ La pureté spécifique: le pourcentage des semences pures. ❖ La faculté germinative: le nombre de gaines germant sur 100 unités et capable de produire en plein terre des plantules viables et saines. ❖ L’énergie germinative: le pourcentage de graines ayant germées au tiers de nombre de jours admet pour la germination complète de l’espèce. ❖ La pureté variétale : le nombre de semences d’une espèce rapportes à1000 et appartiennent bien à la variété considérable. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: caractéristiques des semences. ❖ La densité (calibre): les graines de petit calibre assure généralement une mauvaise germination et donne des plantes plus sensibles aux mauvaises conditions. ❖ L’état sanitaire : les semences peuvent contenir des germes des maladies et de ce fait elles doivent être désinfecter. ❖ L’adaptation à la région de la culture : il est nécessaire de se procurer des semences provenant des cultures assurées dans un climat sensiblement identique à celui dans lequel elles doivent être semé. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: dosage ou population du semis. Il suffit d’appliquer la formule suivante: 𝑷 = 𝟏𝟎 × 𝒑 × 𝟏ൗ(𝒆×𝑬×𝑭) ✓ P= poids (kg/ha) des graines pour semer (1 ha). ✓ p= poids (en g) d’une graine ✓ e= interligne (en m) ✓ E= inter plant (en m) ✓ F= faculté germinative (en nombre décimal). Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: dosage ou population du semis. Pour le Semis direct ✓ Besoin de 80-100 g/ha: céleri, laitue et radis. ✓ Besoin de 800 g à1 kg/ha: concombre, pastèque, courge, tomate, fenouil et melon. ✓ Besoin de 3 kg/ha: cardon, et de l’oignon. ✓ Besoin de 6-8 kg/ha: betterave rouge. ✓ Besoin de 20 kg/ha: haricot vert sous serre. ✓ Besoins de 60-100 kg/ha: haricot vert (plein champ) et du petit pois. ✓ Besoins de 200 kg/ha: cas de la fève en vert. Pour le Semis de précision (en pépinière): ✓ Besoin de moins de 100 g/ha: tomate; laitue. ✓ Besoin de 200-300 g/ha: aubergine; poivron et chou. ✓ Besoin de 700-800 g/ha: melon; courgette; concombre et l’artichaut Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: Semoirs en lignes. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: semoirs monograine. Leur utilisation est réservée pour des semis exigeant des intervalles entre pieds et entre lignes très précis. La dose de semences par hectare ne s'évalue plus en kg mais en milliers de graines par hectare. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations de semis: semoirs monograine. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: La plantation. Le principe est de mettre en terre des tubercules entiers ou fragmentés dans le sol. Tubercule: renflement souterrain d’un rhizome ou d’une racine, renflement des matières nutritives mise en réserve. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: La plantation. Les planteuses permettent l’incorporation dans le sol de tubercules semences. Les matériels de plantation sont très nombreux allant de la machine à distribution manuelle à la machine ultra moderne automatisée et asservie par de l'informatique embarquée. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le repiquage. Le repiquage consiste à mettre en terre un plant qui a été élevé au préalable dans une planche de semis (plein air ou en serre). En culture légumière classique, cette technique est très courante surtout pour les cucurbitacées (melon, courgette, concombre) et les légumes feuilles (salade, poireau, choux, tomate plein champ, etc.).. Le mode de repiquage dépendra avant tout de la préparation des plants. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Obtention du plant: la pépinière est le terrain, la surface , la zone choisie et valorisée consacrée à la production des plants pour la production des légumes. Le plant, est une jeune plante issue de la pépinière destinée à être transplantée (repiquée) au champ. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: La pépinière. Pépinière Assurer les conditions de croissance optimum; Économie du temps et de l’espace; Économie de graines; Facilité du travail d’entretien et la fertilisation; Hâter la production; Sélectionner des plants homogènes. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le substrat. Le substrat pour semis en pépinière doit: ✓ Avoir une bonne capacité de rétention en eau mais aussi de drainage. ✓ Être léger et fin pour favoriser la germination. ✓ Être exempt de germes pathogènes. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le plant: Un bon plant est un plant qui présente tous les indices d’une végétation vigoureuse et possède des racines bien développées. On différencie: Le plant en motte; en pot ou en arrachis; Le plant en pot, il est présenté et commercialisé dans son récipient de semis ou de repiquage. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le plant: Le plant en motte, qui peut être une motte de terreau pressé ou de substrat artificiel, dont le volume peut être limité (minimotte ou micromotte); Le semis en mottes réalisé à l'aide des presses mottes de différentes tailles qui permettent d'adapter la quantité de terreau utilisée à la plante. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le plant: Le plant en arrachis, prélevé sans motte et dont les racines se trouvent à nu; Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le repiquage: manuellement. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Le repiquage: manuellement. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Les repiqueuses: automatiques. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Les repiqueuses: automatiques. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Les repiqueuses: semi- automatiques. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Les stades de repiquage. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: Les stades de repiquage. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: La classification des CuMar selon la facilité de leur transplantation. Les racines doivent être blanches et épaisses, et elles doivent remplir la motte entièrement de haut en bas. Les bases de l'itinéraire technique - Opérations d’implantation: L’endurcissement. Il s’agit de faire subir aux plants un stress hydrique pendant quelques jours. Les agriculteurs justifient cette pratique par le besoin de: Favoriser l’enracinement; Assurer le démarrage en force de la culture; Accélérer la mise à fruits; Réduire le choc physiologique lors de la transplantation. Les bases de l'itinéraire technique Techniques d’entretien au niveau de la plante : habillage. Opération qui consiste à couper l’extrémité des racines; Les bases de l'itinéraire technique Techniques d’entretien au niveau de la plante : habillage. Cette opération se fait le plus souvent avant de repiquer ou de planter dont le but de : ✓Faciliter la mise en place des racines. ✓Débarrasser les plantes des racines plus ou moins endommagées. ✓Eviter leur renversement et leurs cassures. ✓Favoriser l’émission de nouvelles racines. Les bases de l'itinéraire technique Déterminer un assolement et une rotation: Définition L’assolement : C’est la répartition en surface des différentes cultures au cours de la même année et l’ensemble des parcelles qui la même année portant la même culture constituent « une sole ». Autrement dit l’assolement est le mode de combinaison des différentes soles. La rotation : Une succession méthodique de cultures sur une parcelle donnée. Les bases de l'itinéraire technique Déterminer un assolement et une rotation: justification Pour éviter les inconvénients de la monoculture, on conseille la pratique d’un assolement – rotation raisonné car il permettrait : Une conservation et une reconstitution de la fertilité du sol; Une économie d’engrais; Une bonne exploitation des terres; Une limitation maximale des risques d’infestation parasitaires et la prolifération des mauvaises herbes; Les bases de l'itinéraire technique Déterminer un assolement et une rotation: objectifs En général pour établir un assolement - rotation, il faut tenir compte des règles suivantes : ❖ la profondeur de l'enracinement des légumes Les bases de l'itinéraire technique Déterminer un assolement et une rotation: objectifs ❖ la sensibilité des légumes à certains problèmes phytosanitaires: Les bases de l'itinéraire technique Déterminer un assolement et une rotation: objectifs ❖ Des besoins en éléments nutritifs. ❖ De la famille botanique. ❖ Il ne faut pas non plus installer une jeune culture d'une espèce à coté d'une vieille culture de la même espèce. ❖ Il n'est pas conseillé de cultiver plus d'une espèce sur la même planche. ❖ Contraintes de gestion. Les bases de l'itinéraire technique Déterminer un assolement et une rotation Un assolement maraîcher est difficile à établir il faut tenir compte : Du grand nombre d’espèces cultivées De la durée d’évolution qui varie d’un mois à un an et plus. A leurs exigences climatiques et édaphiques A la botanique de leur système racinaire A leur importance économique Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: éléments essentiels aux végétaux. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: L’Azote l'azote est un élément essentiel pour une bonne croissance des tiges et des feuilles des plante Les besoins en azote des légumes sont en général élevés Le manque de cet élément donne des plantes peu développées avec un feuillage réduit de couleur pâle Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: Le phosphore Le phosphore: bon développement des plantes, amélioration de la maturité et la précocité des récoltes. Une carence en phosphore provoque : un développement tardif, des feuilles vert pâle, violacées ou bronzées, une maturation lente. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: Le potassium Le potassium : favorise le transport des matières de réserve dans la plante, ainsi que le développement des racines, et accroit la résistance aux maladies. Une carence en potassium s’observe comme : des taches brunes ou grises sur les vieilles feuilles , des brûlures sur la bordure des feuilles. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: Les Oligo-éléments Les oligo-éléments (éléments mineurs ou éléments traces), sont des éléments nécessaires aux plantes en très petites quantités. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs Classement des légumes en fonction leur exigence en éléments minéraux Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: Fertilité des sols Vs Fertilisation Fertilité des sols : « Capacité des sols à assurer la production de biomasse » ❖ Physique : volume, structure, texture, porosité… ❖ Chimique : minéraux, matières organiques, pH, CEC… ❖ Biologique : microfaune, macrofaune, microorganismes… Fertilisation : apports exogènes d’éléments nutritifs pour les plantes, sous forme de matières minérales ou organiques. Elle vient en COMPLEMENT des ressources disponibles dans le sol, pour assurer un objectif de production. Elle modifie les caractéristiques et le fonctionnement des sols. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: Problématique des cultures maraîchères ❑ Rotations rapides; ❑ Exportation d’éléments minéraux importante; ❑ Peu de restitution au sol; ❑ Hétérogénéité du couvert et donc des prélèvements; ❑ Ferti-irrigation localisée, continue Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La fertilisation des cultures maraîchères Observations, références, conseils Analyse de sol Fertilisation minérale en culture Apport organique Correction minérale Rééquilibrer les Accompagner les Entretenir la MO besoins des cultures fournitures du sol pour assurer une production optimale Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: L’engrais L’engrais consiste à incorporer dans le sol des éléments minéraux (azote, phosphore, potasse, oligo-éléments,…) déficients dans le sol. L’engrais peut être apporté par épandage ou liquide en l'associant à l'irrigation (Fertigation). Indépendamment du type d'engrais et de sa quantité à apporter, une fumure raisonnée doit également tenir compte du stade du développement de la plante auquel doit être apporté cet engrais. Les bases de l'itinéraire technique Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La MO dans le sol Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: L’épandage en localisé Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: L’épandage en nappe Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation) Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation)/ filtre à tamis Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation)/ bacs de mélange. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation)/ Injecteur. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation)/ compteurs volumétriques. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation) /Solution nutritive. La préparation de la solution nutritive est faite en fonction de la régulation des paramètres suivants : -Régulation de pH. -Régulation de la CE. -Régulation de la préparation de la solution mère. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation) / Engrais. Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation)/ programme de fertigation. Le programme de fertigation est fixé au début de la compagne et le gérant commence à faire des changements en se basant sur le stade phénologique de la plante ou l’observation de symptômes de carence Les bases de l'itinéraire technique Apports nutritifs: La station de tête ( fertigation)/ engrais foliares. Le recours aux engrais foliaires pour corriger les carence en éléments nutritifs essentiels. La carence en azote; La carence en potassium; La carence en phosphore; La carence en calcium; La carence en fer ou chlorose ferrique. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Les besoins en eau des CuMar. La détermination des besoins en eau d'une culture nécessite la connaissance de divers paramètres. ✓ Les besoins en eau qui dépendent du stade de la culture. ✓ Les besoins en eau qui dépendent aux conditions climatiques ou pédologiques de la région. ✓ Le stock d’eau et la capacité de stockage du sol. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Les besoins en eau des CuMar. La qualité d’eau Elle doit être de bonne qualité et ne peut contenir des éléments chimiques ou des micro organismes ou toute autre substance qui peut perturber le bon développement des cultures. En cas de présence d’un problème léger de salinité : Augmenter la fréquence de l’irrigation et diminuer la dose. Lutter contre l’évaporation de l’eau. Mélanger dans la mesure du possible, l’eau légèrement salée avec une eau douce. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Les besoins en eau des CuMar. La quantité ✓ La dose de l’arrosage peut être exprimé ( L/m²; m³/ha ou mm). ✓ La dose de l’eau est variable en fonction de: o l’espèce cultivée o le stade de développement o le type de sol o les conditions climatiques de la zone de production ✓ La fréquence de l’irrigation est aussi importante. Elle est variable et dépend des paramètres déjà cités. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: La source de l’eau. ✓ L’eau d’irrigation peut être l’eau de surface (lacs, fleuves..) ou l’eau souterraine (à faible ou à une profondeur trop élevée). ✓ La source d’eau doit être facile d’accès et à proximité de la parcelle. ✓ Les forages demandent des investissement beaucoup plus importants mais permettent de cultiver des surfaces plus grandes. Puits Fourrages Avantages inconvénients Avantages inconvénients Les bases de l'itinéraire technique Facile à La quantité d’eau dépend de Une eau de qualité Coût élevé malgré un construire ; la saison, abondante durant la supérieure ; bon retour sur Irrigation: saison des pluies, réduite investissement. pendant les périodes de sècheresse ; Coût Le débit d’eau est de moindre Débit élevé et abordable. importance, ne couvrant pas disponibilité toujours les besoins permanente. journaliers d’une famille ; L’eau est de moindre qualité, car elle peut être souillée par les eaux de surface et contenir des bactéries, des impuretés. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: L’exhaure de l’eau. Généralement, l’exhaure de l’eau d’irrigation se fait d’une manière: ✓ Mécanique à l’aide des pompes différents en fonction du débit (m3/h), la hauteur d’élévation souhaitée. ✓ Pompes peuvent être entrainées par des moteurs électriques ou à combustion interne (essence et gasoil). ✓ Il existe aussi des possibilité d’utilisation de l’énergie du vent ou l’énergie solaire pour le pompage (cependant ces derniers risquent de ne pas être disponible « temps couvert, présence de poussières »). Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Le stockage de l’eau. Le stockage se fait généralement dans des bassins à côté du puits. Le bassin est généralement équipé d’une géo-membrane en polyéthylène d’une épaisseur de 1 à 2mm (souple et adapté au domaine hydraulique). Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Le stockage de l’eau. Le bassin est revêtu par un filet noir pour minimiser les pertes d’eau et empêcher l’entrée de la lumière responsable principale du développement des algues. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: La dose de l’irrigation. Le pilotage de l’irrigation se fait le plus souvent de façon empirique. Les doses et les fréquences de l’irrigation sont décidées selon l’expérience propre du producteur. Dans les zones exposées au risque de raréfaction des ressources en eau, beaucoup d’efforts sont déployés pour optimiser les apports d’eau à ces cultures maraîchères connues pour la conduite intensive. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: La dose de l’irrigation/ ETref. Les conditions climatiques: La température, l’humidité de l’air, le vent et l’ensoleillement. L'évapotranspiration de référence ETref: La perte d'eau en vapeur d'un couvert végétal abondant, continu et uniforme sur une vaste surface, en pleine croissance, bien alimenté en eau Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: La dose de l’irrigation/ ETserre. 𝟎,𝟔𝟕 𝐱 𝐊𝐩 𝐄𝐓𝐨 𝐬𝐞𝐫𝐫𝐞 = 𝐱 𝐑𝐠 (formule de De Villèle adapté à la culture sur serre de la tomate) 𝐋 Avec : Rg : rayonnement global mesuré à l’extérieur (Joules/cm²/jour) L : chaleur latente de vaporisation de l’eau (251 Joules/cm²) Kp : Coefficient de transmission lumineuse de la paroi de l’abri-serre Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: La dose de l’irrigation/ Kc. Les besoins en eau de la plante varie selon la phase de croissance Germination ou reprise des plants, croissance, maturité… Pour une culture, le besoin en eau maximal de référence est: ETM = Kc x ETref Kc : coefficient cultural, ETM : évapo-Transpiration Maximale Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: La dose de l’irrigation/ Kc. Les valeurs de Kc varient entre 0 et >1 selon les cultures et les stades de développement. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: La dose de l’irrigation/ Kc. Les valeurs de Kc varient entre 0 et >1 selon les cultures et les stades de développement. Stades de croissance de la tomate Valeurs de Kc Plantation à floraison du 2ème bouquet 0,6 Floraison du 2ème à Floraison du 3ème bouquet 0,7 Floraison du 4ème à Floraison du 6ème bouquet 0,8 Floraison du 6ème à Récolte du 2ème bouquet 0,9 Récolte du 2ème à Récolte du 9ème bouquet 1,0 Récolte du 9ème à Fin des récoltes 0,9 Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: La dose de l’irrigation/ exigences des CuMar. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Le système d’irrigation. un bon système d’irrigation doit être spécialement étudié et conçu pour chaque exploitation/culture. Il existe plusieurs critères qui déterminent le mode d’irrigation: ✓ Le type du sol; ✓ La déclivité du terrain; ✓ Les ressources en eau; ✓ Les cultures ; ✓ Le climat ; ✓ Facteurs sociologiques et culturels ; ✓ La disponibilité de la main-d’œuvre; ✓ Facteurs économiques. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Le système d’irrigation/ en surface. L'irrigation de surface (sillon, planche,…): l'eau est amenée au bord de la parcelle par une canalisation ou un canal à ciel ouvert puis est distribuée à même le sol par gravité ou siphonage. L'eau est ensuite répartie par ruissellement de surface ou guidée par des canaux.. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Le système d’irrigation/ en surface. Inconvénients: ❖ Les sillons longitudinaux gênent le déplacement latéral des engins ; ❖ Pertes d’eau importantes surtout par infiltration profonde et évaporation ; ❖ Besoins importants en main d’ouvre ; ❖ Lenteur de l’arrosage ; ❖ l’uniformité de l’arrosage dépend directement de planage des parcelles, d’où l’importance de nivellement; ❖ Inadaptation aux sols filtrants; Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Le système d’irrigation/ par aspersion. L'irrigation par aspersion: l'eau est répartie sur toute la superficie de la culture sous forme de gouttes de pluie. Les asperseurs en ligne: arrosage par tuyaux fixes. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Le système d’irrigation/ par aspersion. Les asperseurs mobiles: les enrouleurs avec canon et avec chariot porte- buses. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation: Le système d’irrigation/ localisée. L’irrigation localisée: cette méthode utilise le principe du "goutte à goutte". L'eau est livrée à la plante avec une grande précision sans être réparties sur toute la surface, mais appliquée à faible dose tout autour de la plante. Les bases de l'itinéraire technique Irrigation. Le moment de l'arrosage, la méthode employée et la quantité d'eau versée peuvent jouer un rôle déterminant pour ce qui est de limiter la propagation de la maladie. Arroser assez les plantes, mais sans excès. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Eclaircissage. C’est une technique qui consiste à réduire le nombre de plants quand ils sont serrés ou très denses entre eux. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Eclaircissage. La notion d'éclaircissage s'applique aux fruits et aux fleurs Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Démariage. Cette appellation reste relative pour la betterave, car la semence de cette dernière est un glomérule : qui est un fruit résultant de la réunion d’un certain nombre de fleur. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : ébourgeonnage. C’est le fait d’éliminer les bourgeons axillaires en vue d’avoir une plante d’une bonne vigueur et bien aérée. cette technique se réalise au stade très jeune, autrement : Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : ébourgeonnage/ égourmandage. C’est l’élimination des gourmands de la tomate. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : ébourgeonnage. Un ébourgeonnage tardif peut avoir des répercussions ✓ Un affaiblissement de la plante; ✓ Un manque d’aération; ✓ Une perte considérable des éléments nutritifs; Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Etêtage/ Ecimage. C'est l’élimination du Bourgeon apicale pour stopper la croissance. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Pincement. Le Pincement : il consiste à pincer le bourgeon terminal (après 2 ou 3 vraies feuilles ou après le premier bouquet pour la tomate), pour conduire la plante à 1 seul ou 2 bras. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : éffeuillage. Consiste à enlever toutes les feuilles âgées, jaunâtres ou apparemment malades sur toute la hauteur de la tige; Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : éffeuillage. ❖ Une bonne circulation de l’air au niveau de la plante; ❖ Éviter le développement de maladies cryptogamiques; ❖ Favoriser une meilleure nouaison des bouquets inférieurs. ❖ Un bon entretien et une récolte plus facile. ❖ Garantir une meilleure coloration des fruits. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Tuteurage. Le tuteurage consiste à maintenir verticalement la plante en plaçant un tuteur (bâton ou roseau, bois) à coté de la plante. Les supports utilisés sont des bâtons en bois, des roseaux, métal, acier, fer béton, grillage à large mailles, treillis soudés…. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Palissage. Consiste à fixer; à l'aide d'un support; les ramifications d'une plante pour faire prendre à l’ensemble une forme bien déterminée et la préserver des ruptures qui pourraient se produire par le poids du feuillage et des fruits Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Palissage. ✓ Permettre aux plantes d’avoir accès au plus de soleil possible. ✓ Préserver des ruptures qui pourraient se produire par le poids du feuillage et des fruits ✓ L’entretien des plantes est plus simple. ✓ Éviter la contamination des fruits. ✓ La récolte des fruits est aussi plus aisée. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Palissage. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Couchage. Technique qui vise à augmenter le nombre de bouquets par plante en vue d’augmenter davantage le rendement par plante ; Cette technique est adoptée généralement pour la tomate. YouTube Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Couchage. ✓ Permet de maximiser les rendements ✓ favorise le déplacement de la sève au niveau de la plante ✓ Facilite les travaux d’entretien et de récolte au niveau de la plante. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Pollinisation Pollinisation par les insectes : Les bourdons sont des insectes pollinisateurs ( cas de la tomate), introduits dans la serre dès la floraison. https://www.youtube.com/watch?v=nNRK6ku6Ylc&list=PPSV Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Pollinisation Pollinisation par vibrage: Elle est utilisée pour compléter la pollinisation des Bourdons. On utilise trois méthodes de vibrage : ✓ Par vibreur électrique : alimenté par une petite batterie portée par l’ouvrier. ✓ Par un souffleur d’air : alimenté par un moteur à essence porté à dos. ✓ Par vibration des fils de fer, en les frappant par des roseaux ou des bâtons. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Pollinisation Pollinisation par application des hormones: Les hormones sont employées dans le cas de conditions défavorables à la qualité du pollen et à la fécondation. Il s’agit de pulvériser une hormone sur les bouquets floraux de l’espèce. Avantages : ✓ Améliorer la nouaison des fleurs, et favoriser la régulation de la maturité des fruits. ✓ Réduire la perte de pollen dans les fleurs et de régulariser la production. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Paillage. Une technique qui consiste à couvrir le sol situé autour des plantes et autres végétaux cultivés. Le paillage peut être réalisé avec différents matériaux naturels, organiques ou minéraux. Des paillis organiques Des paillis minéraux Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Paillage. Les films de paillage sont les plus répondus en cultures légumières. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Paillage. Le paillage plastique a un rôle primordial : ✓ Limiter et empêcher le développement des mauvaises herbes; ✓ Augmenter la température au niveau du sol; ✓ Protéger les fruits du contact du sol; ✓ Maintenir l’humidité au niveau du système racinaire; ✓ Simplifier l’entretien de la culture; ✓ Diminuer les risques de salinité dans le sol. ✓ Le paillage est également nécessaire pour l’application des produits de désinfection du sol. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Paillage. Le paillage plastique présente aussi des inconvénients : ❑Lors de la remontée d’eau et les condensations au-dessous du paillage, il y’aura la création probable des fines couches salines. ❑L'approvisionnement en eau est généralement obligatoire sauf si la largeur du paillage est faible. ❑Le plastique coûte un peu cher. ❑Le plastique participe à la pollution après l'utilisation abusive et non raisonnée. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Paillage. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Bornage. Bornage : c’est un tassement de la terre autour et contre les racines et le collet des plants. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Désherbage. Désherbage : Cette technique consiste à éliminer les mauvaises herbes. Eviter la concurrence en éléments (lumière , air, eau…). Eviter la transmission des parasites aux plantes cultivées. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Désherbage. Le désherbage : manuel, mécanique ou chimique (désherbants ou herbicides sélectifs agissant par contact ou systémique). Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Binage. Le binage : C’est une opération qui consiste à remuer (retourner) la couche superficielle du sol manuellement à l’aide d’une sape ou une binette ou mécaniquement à la bineuse. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Binage. Le binage : Avantages: Ameublir, aérer et ensoleiller la couche superficielle du sol. Rendre le sol propre en surface. Enfouir dans le sol les engrais apportés en couverture. Faciliter la perméabilité du sol. Faciliter la remonté des eaux souterraines à la surface du sol. « Le binage vaut mieux deux arrosage ». Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Buttage. Le buttage : Consiste à accumuler une masse plus au moins importante de terre meuble aux pieds de certaines plantes (collet). Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Buttage. Le buttage : Le buttage permet le blanchiment des légumes tels l'asperge, le poireau. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau du sol : Buttage. Le buttage : Avantages: Protéger le collet de la plante contre le froid et résistance à la verse due au vent. Couvrir les racines et faciliter l’émission des racines adventives. Favoriser le développement de certains organes souterrains. Empêcher le verdissement de certaines parties de la plante. Couvrir les engrais apportés en couverture. Les principales interventions techniques inhérentes aux cultures maraîchèresue Techniques d’entretien au niveau de la plante : Les cultures protégées sous abris La Serre Un artifice de production de contre-saison Elle permet une production à l’unité «surface-temps» bien supérieure à ce qu’autorise la culture de plein champ. Une serre est une enceinte couverte utilisée pour créer un microclimat plus proche des conditions climatiques favorables à la croissance et au développement de la culture pratiquée Nécessité d’une étude complète d’ingénierie «calcul des serres » Les cultures protégées sous abris La Serre: La superficie sous serre Source : MAMPDREF, 2020 Les cultures protégées sous abris Les cultures protégées sous abris Petits tunnel nantais: Petits tunnels nantais: Sont des abris bas constitués d’une enveloppe transparente souple reposant sur une armature légère fixé au sol. Une période relativement courte: une largeur (80 à 120 cm) et une hauteur (50 à 70 cm)). (culture hâtée) Les cultures protégées sous abris Petits tunnel nantais: Avantages des petits tunnel nantais ✓ Semi-forçage. ✓ Protection hivernale ✓ Ombrage ✓ Blanchiment Les cultures protégées sous abris Serre individuelle ou tunnel Hémicylindrique La serre de type tunnel, également appelée serre à parois incurvées ou serre en plein cintre, est constituée d’une série d’arcs parallèles partant du sol et reliés entre eux par des profilés cylindriques longitudinaux. Les cultures protégées sous abris Serre individuelle ou tunnel Hémicylindrique Avantages des serres individuelles : ✓ C’est un type de serre simple à installer, rapide à monter. ✓ Il est très léger. ✓ Ils présentent une bonne étanchéité, ✓ La répartition de la luminosité à l’intérieur, la réduction de l’égouttement. ✓ la possibilité d’ajouter des barres aux. Les cultures protégées sous abris Multi-chapelles Constituée de trois (ou plus) grands tunnels jumelés et raccordés sur un chéneau; Les cultures protégées sous abris Serre canarienne Ce type de serre est conçu pour des régions où les précipitations sont faibles ou nulles, était donc adapté aux conditions de production du Sous. Désignation Quantité Prix unitaire (Dh) Prix total (Dh) Amortissement Annuité (Dh/an) (nombre d’années) Structure métallique 30000 Kg 9,5 285000 10 28500 Poteau en métal 336 Poteau 135 45360 5 9072 Fil de fer galvanise 12 200 Kg 10 2000 3 666,6666667 Fil de fer galvanise 18 2000 Kg 10 20000 3 6666,666667 Câble fer galvanise 02 1362 Kg 16 21792 3 7264 fils LX3 Câble fer galvanise 03 625 Kg 16 10000 3 3333,333333 fils LX3 Crochet 20000 unités 0,06 1264,67 1 1264,67 Plastique 200 microns 2205,66 Kg 24 53007,84 2 26503,92 Filet anti thrips 3600 m² 7,3 26 280 4 6570 Main d’ouvre 10 personnes 100 Dh/jour 1000 1000 Total 90841,25667 Total pour 16,2ha 1471628,358 Les cultures protégées sous abris Climat sous serre Le concept de "Contrôle du Climat" dans une serre justifie l’existence des cultures protégées. Pour optimiser le temps de réponse des conditions climatiques changeantes, le Contrôle Automatisé est essentiel. Le climat sous serre dépends de: ✓ Volume de la serre ✓ Type de plastique ✓ Etanchéité et structure de la serre Les cultures protégées sous abris Climat sous serre Le climat peut être améliorer: ✓ Les niveaux de températures ; ✓ L’orientation de la serre pour profiter au maximum du rayonnement ; ✓ L’aération; ✓ La résistance au vent; ✓ Le chauffage; Le contrôle climatique variera en fonction des exigences de la culture, depuis le contrôle basique des températures jusqu’au contrôle total informatisé qui enregistrera l’évolution des conditions de culture. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Il existe une large gamme de contrôleurs climatiques pour la gestion automatisée de la serre. Le panneau de contrôle et les sondes doivent être sélectionnés en fonction des éléments à contrôler dans la serre, de façon à permettent la mise en route des différents composants : Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Aérations zénithales Système d’ouverture des serres. Il suffit de faire un système avec un capteur de température, qui se fait "lire" par un circuit électronique, qui lui décide à partir de quelle et jusqu'à quelle température il faut maintenir ouvert. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Aérations latérales ou en façade Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Double paroi gonflable : se base dans la création d'une chambre d'air entre deux couches de film plastique. La chambre d'air est gonflée avec de petits ventilateurs qui insufflent l'air dans la chambre à travers des tuyaux en PVC. Cela permet de créer une chambre qui réduit le coefficient de transmission de chaleur vers l'extérieur pour obtenir une économie considérable d'énergie et un contrôle de la température. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Le Fog system: Il s'agit d'incorporer un grand nombre de micro particules d'eau qui restent suspendues dans l'air de la serre pendant assez de temps pour s'évaporer sans mouiller les cultures. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Pour le fog system L'eau est incorporée sous forme de brouillard par des buses spéciales distribuées uniformément tout le long de la surface de la serre. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Système de refroidissement: Le refroidissement de l’air de la serre est important pour palier aux contraintes liées à l’augmentation de la température. L’équipement fonctionne selon le principe physique de l’évaporation de l’eau Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Un panneau poreux saturé d’eau grâce à un système de pompage est installé tout au long des parois latérales de la serre ou sur une façade. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Système d’aération: Les Extracteurs ou Aérateurs sont développés pour homogénéiser l’air à l’intérieur de la serre et éviter la stagnation de l’air. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique L’écran Thermique est un complément essentiel des systèmes de chauffage et permet de réduire significativement la dépense en combustible. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique ✓ De jour, l’aluminium reflète les rayons du soleil et évite l’excès de radiation préjudiciable à la plante. ✓ De nuit, il évite que la chaleur ne s’échappe vers l’extérieur et crée une ambiance équilibrée idéale pour le développement de la plante. Maintenir l’Écran Thermique fermé la nuit permet de limiter les radiations émises par les plantations et de diminuer les possibilités de condensation sur les cultures. Les cultures protégées sous abris Contrôle climatique Les filets d’ombrage doivent être utilisés de manière raisonnée et avec soin en adaptant à chaque type de plante l’ombre nécessaire à chaque phase de son développement. Les cultures protégées sous abris Apport de CO2 L’apport de CO2 peut améliorer la productivité en favorisant notamment la floraison hâtive, en augmentant le rendement en fruits, en réduisant la chute prématurée du bouton chez les roses ou en améliorant la vigueur de la tige et la taille de la fleur.) Les cultures protégées sous abris Culture hors sol Culture en substrat Culture hydroponique