Cours CM L1 S1 Le Pouvoir SP PDF

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Xavier de Larminat, Théo Le Duey

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political science sociology political power social science

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This document appears to be lecture notes on political science, specifically on the topic of power. It explores different aspects of power, from its economic and social dimensions to its international manifestations. It also looks at how power is exercised and resisted.

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L1 Science Politique – S1. CM Sociologie politique Partie : l’ordre du pouvoir Ch 1 : Le pouvoir Xavier de Larminat Théo...

L1 Science Politique – S1. CM Sociologie politique Partie : l’ordre du pouvoir Ch 1 : Le pouvoir Xavier de Larminat Théo Le Duey L/10/09/2024 Introduction Générale : ° L’ordre politique est un cadre institutionnel et intellectuel à l’intérieur duquel s’inscrivent et s’organisent les relations du pouvoir. Cette ordre est variables selon : - les Etats - la localisation géographique. Elle n’est pas identique partout dans le globe. Cette ordre politique est caractérisée par une apparente stabilité ms il varie selon Etats et les régions du monde. Il connaît des évolutions lentes mais constantes au fils des époques. L’ordre politique est en reconfiguration permanente. ° L’ordre politique se compose de 3 ordres : - L’ordre économique soit le mode de production et de répartition des richesses. Dps la fin du XVIIIe, l’ordre économique en occident est le modèle capitaliste car c’est ce modèle dominant qui organise la répartition des richesses dps pls siècles. C’est un ordre relativement stable qui va contraire des évolutions. Il y a donc pls variations du capitalisme. Ex : Dps les années 1980’s, l’Occident est dans un ère « néo-libéral ». - L’ordre social soit les rapports de lutte et de domination entre gps sociaux. Selon le tps, ce n’était pas le même ordre social. Ex : Le colonialisme établissait des rapports sociaux entre maître et esclave. Même principe pour la période d’industrialisation entre le patron et l’employé/ouvrier. Le patriarcat qui prend différentes formes ms qui est une des composantes de l’ordre social avec différents mouvements pour renverser cette ordre. L’ordre social se base sur 3 rapports de dominations établit soit la race, le genre et la classe social. L’articulation de ces 3 notions amènent an concept « d’intersectionnalité ». 1 / 11 - L’ordre moral soit le système de hiérarchisation des valeurs au sein de la société. Ex : - Les valeurs religieuses. Si elle est mise en avant, en recul, type de religion ( polythéiste et monothéiste … ) ; - Culturelles notamment le concept de « bon goût ». c’est un rapport de force qui établit quels st les bons et les mauvais goûts ) ; - Sexuelles avec l’orientation sexuelles, la procréation , la contraception. Cela permet d’établir des valeurs morales d’une société ; -Sanitaires comme quelle place accordé à la santé ds la société... 2 / 11 Chapitre 1. Le pouvoir : Introduction Comment on le caractérise ? : - L’argent ou capital économique ; - Le capital physique ou force via la violence ; - Le savoir ( l’information, les connaissances, l’expérience ) => le capital culturel ; - Le réseau, le rang social, l’ascendance = le capital social ; - L’éloquence, la rhétorique, la persuasion. Ou trouve ton le pouvoir ( à l’échelle nationale ) ? : - La capitale ; - Les métropoles ; - Les dirigeants politiques ; - L’armée ; - La magistrature, les tribunaux ; - Les banques ; - Les sièges sociaux ; - Les médias ; - Chefs d’entreprises - Les hauts fonctionnaires. Ou trouve ton le pouvoir ( à l’échelle internationale ) ? : - L’ONU ; - Les ONG ; - L’Armée ; - Les RS ( Réseaux Sociaux ) ; - Gds entreprises d’exploitations ; - Les GAFAM et BATX. => Toutes les sources de pouvoirs ( capital physique, culturel, social … ) se déclinent en fonction des échelles soit internationales, locales, régionales, nationales. On retrouve, peu importe l’échelle, les mêmes types de ressources proprement politiques mais aussi économiques ° Il y a pls types de pouvoirs : - Exécutif ( pouvoir canonique ) ; - Législatif ( pouvoir canonique ) ; - Judiciaire ( pouvoir canonique ) ; - Médiatique ( le « 4e pouvoirs » ) ; - Économique ; - L’opinion publique ( nombre de manifestant, les sondages ) => le décompte de l’opinion publique qui établit ou destitue le pouvoir. 3 / 11 ° La distinction en 3 pouvoirs fut faites au XVIII par Montesquieu : - Le pouvoir exécutif. C’est la fonction d’initiative, de décision et d’évaluation. Au nv national, cette fonction est incarnée par le gouvernement ( il propose des projet de lois ) ; - Le pouvoir législatif. C’est la fonction de proposition, de discussion et d’adoption des lois. A l’échelle nationale, il est incarné par le Parlement. ( il propose des propositions de lois ) ; - Le pouvoir judiciaire. C’est le pouvoir de réprimer les infractions à la loi et de contrôler la légalité des procédures. Montesquieu insiste sur le fait que ces pouvoirs doivent être séparé. Formellement, ils ne doivent pas être occupé par les mêmes personnes mais aussi dans leur fonctionnement. Mais de plus en plus, il y a des moments d’interférence ou de superposition temporaire ou permanent entre pls pouvoirs. Cela est d’autant plus accentué qd on ajoute les pouvoirs économique et médiatique. ° Def du pouvoir d’un pt de vue restrictif : Le pouvoir se limite aux rapports entre gouvernants et gouvernés. On respecte la vision de Montesquieu avec la séparation des pouvoirs. Cette def° fut la def de la sc po pdt lgtps. Def ° intermédiaire du pouvoir : Le pouvoir concernant les rapports collectifs dans la sphère publique. On écarte tous ce qui relève du privé, il ne rentre pas dans les enjeux politiques. Ex : si deux voisins se frappent, ce n’est pas un contentieux politiques … Ces une définition qui est communément partagé Def° extensive du pouvoir : Le pouvoir concerne l’ensemble des rapports sociaux, publics ou privés, collectifs ou interpersonnels mais aussi entre humain et non-humain. Ex : Antiquité/XIXes Les femmes étaient dans la sphère privée et les hommes dans la sphère public. Or, si on se tient à la vision restrictive, la femme n’aurait pas d’intérêt d’un pt de vue du pouvoir. Donc si une femme subit une violence, à l’époque, cela n’avait pas d’intérêt politique. Auj on mêle les deux, donc def° extensive, car la violence peut être tant privé que public et avoir et /ou nécessite une mobilisation politique. 4 / 11 I. Une conception relationnelle du pouvoir ° En science politique, il y a 2 visions de voir le pouvoir : - La conception fonctionnaliste. Cette conception apparaît dans les début de la science politique jusque 1980’s. Selon eux, le pouvoir est lié à la position/statut que l’on occupe notamment la position que l’on a ds une institution. Cette positon donne des attribues qui symbolisent le pouvoir. Notre fonction détermine notre statut dans la société ce qui nous confère du pouvoir. Ex : le roi a son pouvoir par le fait d’être roi, il a le symbole de la couronne. Eure élu président de la République donne du pouvoir ( L’Élysée donne du pouvoir car symbole ). Ainsi la position et la fonction attribue du pouvoir. Ce pouvoir est incarné par des symboles. - La conception interactionniste. Cette conception est majoritaire dps 50 ans. Selon eux, le pouvoir est relationnel, c’est-à-dire qu’il réside dans les interactions sociales. Le pouvoir n’est pas une substance, ni une place que l’on occupe, ni qqc que l’on possède. ( c’est pas pcq on a une couronne que on a le pouvoir ). Le pouvoir dans cette conception est une manifestation provisoire d’un processus historique et social. Autrement dit, le pouvoir est le résultat/produit de la configuration de l’ordre politique. Le pouvoir ne peut être fondé a priori, il n’existe que à partir de la façon dont il s’exerce soit à partir des effets qu’il va avoir sur autrui ou sur l’environnement. Il y a une interaction car ce st les effets qui ont le pouvoir. 1. Les différentes déclinaisons du pouvoir ° Par la conception interactionniste, Max Weber définit le pouvoir ainsi : « Le pouvoir c’est la possibilité de faire triompher au sein d’une relation sociale sa propre volonté, et ce , peu importe sur quoi repose cette possibilité ». Peu importe les ressources utilisés, le principal est de faire triompher sa volonté par l’influence sociale. Cécile Douillet redéfinie la def° de Max Weber du pouvoir : « Le pouvoir c’est la relation asymétriques par laquel un acteurs sociale obtient d’autre acteurs des comportements qu’il n’aurait pas obtenu spontanément ». Ainsi un acteur sociale peut être un individu, un gps ou entre individu. 5 / 11 Mar/17/09/2024 ° Il y a 3 déclinaisons du pouvoirs : - Le pouvoir c’est la capacité à faire agir. Soit la capacité d’un acteur social à faire faire a un autre acteur ce qu’il n’aurait pas fait autrement. C’est la face émergé de l’iceberg qu’est le pouvoir, c’est le plus évident. C’est une des premières idées du pouvoir a avoir été théorisé. Ce concept est théorisé par Robert Dahl ds The concept of power en 1957 ; - Avoir du pouvoir est aussi le fait que les gens s’abstiennent, le pouvoir serait donc la capacité à faire s’abstenir les gens. C’est faire en sorte qu’un acteur social s’abstiennent d’agir face à ce qu’il aurait voulu agir initialement. Ou plus généralement faire en sorte que cts sujets/opinions ne soit discutés ds la société. Peu importe les ressources utilisé. Cela maintient une influence. C’est la face immergée du pouvoir. Ce concept fut théorisé ds Two Faces of power par Peter Bachrach et Morton Baratz. Ex : Pls entreprises industriels qui attendent des procès à des chercheurs pour ne pas que ceux-ci travaillent sur cts sujets. Cette stratégie a pour but d’intimider les chercheurs et de faire des recherches sur des sujets « problématiques ». Les entreprises jouent sur le fait d’étouffer cts sujets. - La troisième déclinaison serait la capacité à faire penser. C’est la capacité à influencer les idées et a modifier les perceptions des acteurs de manière à ce qu’ils confondent leurs propres intérêts avec ceux de leurs interlocuteurs. C’est une forme de dimension latente du pouvoir. On s’aperçoit progressivement de nos rapports aux autres et à la société. Cette déclinaison est la plus difficile à découvrir. Ce concept fut théorisé par Setven Lukes ds Power : A radical view en 1974. Ex : Le personne de Little finger ds Games of Throne joue avec l’influence pour s’enrichir et use de la manipulation. 2. Les modalités d’exercice du pouvoir par les gouvernants ( ° Examen de cette matière sera le mercredi 4 décembre. ( dissertation de 3h ). Séance du prof en TD 20/21 Novembre après-midi. ) ° On a put observe le pouvoir comme fait qui a des effets sur les autres. Mais quelles st les actions qui permettent d’activer les ressources du pouvoir. Et de l’autre coté,qu’est ce qui va faire que les gouvernés obéissent au pouvoir. Parfois, ils y adhèrent ou simplement si soumettent pcq pas le choix. Cela se fait avec 3 différentes modalités : - La 1e modalité d’exercice du pouvoir est l’autorité, la soumission, l’obéissance au pouvoir permet de considérer que le pouvoir serait juste. Autrement dit, la légitimité est le fervent de pouvoir ds l’autorité. De plus, on a plus d’intérêt a accepter le pouvoir Ex : Obéir au patron pour se faire payer => forme de légitimité ds le contrat. 6 / 11 La première rétribution c’est la rétribution matériel. Il y a aussi une rétribution symbolique du respect du pouvoir. Ex : Ds un sport, on est mit remplaçant par le coach, on n’est pas fan mais c’est nécessaire pour la victoire => Cela apporterait qqc de symbolique soit la victoire. Ainsi le pouvoir serait juste et légitime. L’autorité repose sur le couple gratification et légitimité. Les gouvernés reconnaissent la légitimité des gouvernants et en retour les gouvernants redonnent des gratifications matérielles ou symboliques, il y a donc un intérêt commun. - La 2e modalité d’exercice du pouvoir, la soumission au pouvoir provient de la peur qu’elle suscite a travers notamment les moyens de contraintes et de coercition physique ou symbolique. Ces moyens de contraintes ne st pas automatiquement mis en œuvre mais c’est la menace/potentialité de l’usage de la contrainte qui importe. Cette contrainte peut être la force, le chantage, la menace … La domination repose sur le couple interdiction/sanction. La nomination entant que pouvoir serait ce qui fixe des interdictions et si celle-ci st franchis, des sanctions interviennent ; - Enfin, la 3e modalité d’exercice du pouvoir c’est la discipline. Dans la discipline, le respect du pouvoir repose sur des dispositifs indirects de surveillance, d’autocontrôle et d’incitation. Autrement dit, la discipline vise à une intériorisation des normes ds les esprits mais aussi ds les corps. Ce type de pouvoir qu’est la discipline circule ds la société via normalement des représentations sociales ms aussi via des dispositifs matérielles comme architectural. Michel Foucault évoque d’ailleurs ds Surveiller et Punir en 1975 ce concept de discipline. Selon lui, la discipline passe par le règlement. Selon lui, il le questionne par la question de la création de l’école. Il évoque une réponse avec une matrice en prison qui évoquerait l’éducation scolaire. Foucault évoque la panoptique. Ce serait un système de prison idéal ou les cellules serait circulaire et que il y aurait une tour ds ces cellules avec un surveillant. Et avec les jeux de lumières, le surveillant est caché et les cellules éclairés. A tout moment, les prisonniers peuvent être observé ms ils savent pas qd ils st observés. Cela les obligent a bien se tenir. Ce concept permet d’incorporer les règlements ds l’esprit des détenus. Autre Ex : Étude sur la création des cours de récré notamment la répartition des genres ds les cours d’école. On observe des espaces de sport qui indirectement concerne les garçons alors que les filles vont être présente sur les marches/côtés de l’espace sportif. Cela inculque indirectement des codes sociaux et des normes de genres aux enfants. Ainsi la discipline repose sur un mélange de surveillance et d’incitation. On ne sait jamais qd on est surveillé donc cela nous impose une discipline. ° L’exemple du pouvoir qu’est le professeur de faculté. Le prof peut être interprété comme une vision fonctionnaliste. Le prof peut être une figure d’autorité, c’est légitime d’écouter le prof et a contrario on trouve le cours intéressant, on trouve cela juste. Il y a une reconnaissance symbolique et intellectuels 7 / 11 Mais si le prof est énervé, il peut user de la contrainte/domination. Tu te tais *1 puis si pas d’accord => Tu dégages. C’est une forme de domination. Il y aussi une forme de discipline. C’est le prof qui décide de qd on part en pause. Le prof est sur une estrade ds un micro. Il nous voient, on le voit. La discipline est latente avec les dispositifs architecturaux. 3. Les capacités de résistance au pouvoir par les gouvernés ° Peut on échapper au pouvoir. La réponse est l’idée que les gouvernés ne st jamais totalement démunit face au pouvoir même si le rapport de pouvoir est tjrs un rapport asymétriques. De manière limité, il existe des marges de manœuvres collectives ou individuelles pour se donner un peu de mou sur le pouvoir. Soit tout simplement renversé les rapports de pouvoir, cela signifie modifier l’ordre politique établit. D’autre part, on assiste à réémergence du terme « empowerment ». On peut le traduire comme le fait de retrouver du pouvoir d’agir de la part des groupes et des individus subalterne/gouvernés. On va décrire les différents types d’empowerment face aux différents types de pouvoirs : - Tout d’abord, face à l’autorité, il y a des formes de résistance qui peuvent aller à l’échelle individuelle adaptation et à l’échelle collective. On parle de négociation avec l’autorité. La négociation collective de l’autorité se manifeste par les syndicats réformistes qui vont vouloir maximiser les gratifications sur les conventions sur le salaire, le temps de travail, les primes de risques, les conditions de travail. Même si il y a une reconnaissance de l’autorité, cela n’empêche pas de négocier. L’adaptation d’un travailleur peut se représenter avec un collègue qui met sa veste sur une chaise, on ne s’assoit pas sur cette place. On s’adapte. Cela fut théorisé par les sociologues Michel Crozier et Ehrard Friedberg ds l’acteur et le système en 1977 ; - Cela devient plus complexe dans le cas de la domination/de la coercition. Il est plus complexe de retrouver des capacités de résistance. A l’échelle individuel, il y la rébellion et la résolution d’un pt de vue collectif pour renverser l’ordre social. Ex : Rosa Marks ds le bus = forme de rébellion car à l’échelle individuelle. Cela symbolise que l’autorité est injuste et donc contre la ségrégation socio- spatial. Ex : la Rév° de 1848 est une rév° fondé sur la lutte des classes. Cela est évoque et analyse par Karl Marx ds les luttes des classes en France en 1850. Certaines révolution ramène aux changements d’une domination injuste par une autre domination dite juste. - Mais que faire face à la discipline et donc ce qui passe par les normes. Il peut y avoir une forme de subversion ( svt individuelle ) ( ex : des groupes minoritaires ) qui peut amener à une émancipation collective. La subversion peut amener à subvertir les normes en vigueur pour les changer en des normes alternatives. Ex : Gay Pride = rendre visible les normes de la société et montrer d’autres normes qui peuvent être plus accepté. Ex : Black Lives Matter = amène a raisonner a propos du racisme … 8 / 11 => Il faut que l’ordre disciplinaire soit remplacer par un autre modèle. Le passage de subversion à l’émancipation peut se représenter avec la décolonisation. On se subserve de la forme du pouvoir pour pouvoir s’émanciper de la représentation et du rapport de discipline du pouvoir. Ex : Frantz Fanon, les Damnées de la Terre, 1961. C’est un écrit sur l’émancipation collective. => Ainsi, les relations du pouvoirs st asymétriques mais pas unilatéral. Les gouvernés ont toujours un minimum de capacité d’action. II. Les mécanismes de production de l’adhésion au pouvoirs ° On va questionner le fait de comment les pouvoirs peuvent y échapper. Les formes de pouvoirs peuvent elles être remise en question face aux différentes résistances. Et donc pour continuer d’exercer le pouvoir, les gouvernants doivent s’assurer une obéissance minimale de la part des gouvernés. Autrement dit, il faut trouver les moyens de produire l’adhésion par différents moyens pour préserver le pouvoir. Ces mécanismes de production de l’adhésion qui vont nous intéresser. On va se questionner sur les modes de légitimation du pouvoir, cdt quelles sont les façons de rendre le pouvoir acceptable aux yeux des citoyens/citoyennes. On cherche a comprendre les mécanismes qui font que on se rebelle/ou non face au pouvoir. Max Weber fixe une forme de typologie face à la légitimation du pouvoir. Weber parle de domination au sens de pouvoir. Selon lui, la clé de l’obéissance réside ds la croyance ds e caractère légitime de l’autorité. La stabilité du pouvoir suppose donc d’être en mesure d’entretenir cette croyance. La croyance ds la légitimité permet de durer dans le tps ms il faut entretenir et faire durer cette croyance. Max Weber questionne 3 modes de légitimation du pouvoir : la domination traditionnelle, charismatique et légale-rationnelle. 1. La domination traditionnelle °Elle repose ds la croyance ds le caractère sacré des traditions qui seraient valable de tout tps. Et prendrai dès lors, un caractère universel. Ex : un régime traditionaliste qui repose son pouvoir sur un ordre religieux avec le côté sacré. Ms le terme « sacré » ne désigne pas uniquement un caractère religieux ms comme un ordre perçu comme naturel, comme allant de soi. Ex : une justification d’ordre biologique qui démontrerai l’infériorité des femmes face à l’homme. Ds cette vision, la légitimité des institutions n’est pas lié à leur règle de fonctionnement spécifique ms la légitimité tient à une chose, l’idée que l’ordre politique est immuable et 9 / 11 donc ne peut être changer. La force de ce mode de légitimation est de faire ressentir une forme de collectif dut par la constitution. En cqs, c’est une forme de domination qui permet une grande stabilité ds le tps, comme pls siècle pour un même régime. La contre-partie/ fragilité de la domination traditionnelle est son incapacité à s’adapter aux évolutions de la société. A la longue, c’est ce qui peut engendrer des frustrations collectives et des remises en causes radicales du pouvoir lorsque l’ordre devient trop inégalitaire. 2. La domination charismatique ° Selon Weber, la domination charismatique est : « La soumission extraordinaire à la valeur héroïque ou exemplaire d’une personne qui va être perçu comme emblématique. » Cette domination charismatique est particulièrement présente ds les régimes autoritaires/dictatoriaux/totalitaires ms on la trouve aussi ds des démocraties ( qd on parle de « l’Homme providentiel » qui va pouvoir permettre la paix ). Cette domination n’est pas innée/naturel. Le charisme est construit et il est entretenu par différents mécanismes politiques. Comment on entretien ce charisme en politique ? On l’entretient avec des méthodes de propagande. Cette propagande induit une forme de centralisation ms aussi au travers de méthode moderne et de communication à travers les RS et autres … Concrètement la domination charismatique est entretenu par un culte de la personnalité ( Mussolini, Castro, Poutine = dictateur et ds les démocratie = Trump ). Une des premières méthodes d’entretien du culte de la personnalité est de frapper le visage du roi sur la monnaie. Pour Mussolini ou Poutine, leur jeu est/était d’incarner le charisme par la virilité. Pour Fidèle Castro, c’est faire des discours très long pour montrer une forme de savoir. Mais c’est une forme de légitimation la moins stable ds le tps. Car un culte de la personnalité va rester dans le tps de vie de la personne concerné par ce culte. La succession du pouvoir crée une gde instabilité même si le patronyme crée parfois une forme de continuité ms svt sous une forme atténue. Ms il est difficile de transmettre le charisme et donc le pouvoir. 3. La domination légale-rationnelle ° La domination légale-rationnelle est tjrs selon Weber la plus dominante ds les pays occidentaux. Il s’agit de reposer sur la croyance ds la loi et ds le droit des gouvernants de faire appliquer des réglementations par le biais de l’administration. Max Weber va le questionner par la bureaucratie. Il évoque le légale et le rationnelle. Tout le monde est soumis à la loi et aux mêmes règles communes, à l’État de droit ce qui implique une séparation entre les fonctions de décisions ( qui crée les lois ) et les fonctions d’applications ( qui st attribués à l’administration ). La rationalisation par l’administration montre un pb de maîtrise, de prévisibilité et d’efficacité. Cela est établit par des formulaires établit à l’avance qui st censé s’appliquer à tout le monde. Ds le contexte de l’émergence des bureaucratie, cela va rendre prévisible et efficace, cela s’oppose au caractère aléatoire et charismatique d’une décision personnelle ( d’un dictateur … ). Ce modèle permet en faisant la distinction entre décision et application d’avoir une gde stabilité et une grande légitimité du pouvoir. 10 / 11 => Aucun de ces registres de légitimation n’ont aucune garanti contre les abus de pouvoir. C’est mode de légitimation peuvent créer des abus de pouvoir et ne peuvent échapper à la critique. Ex : La domination traditionnelle peut être utilisé et est svt utilisé pour justifier l’inégalité et encouragé l’oppression voir l’extermination des minorités que ce soit sur des bases religieuses ( retour du régime taliban en Afghanistan ) ( les gus de religion à l’époque médiéval ). Les bases religieuses peuvent imposer un ordre social fixe comme les castes en Indes. Cela peut être aussi des politiques traditionnelles dites nationalistes qui crée un passé mystique et donc une forme de xénophobie. Ex : Le pouvoir charismatique amène au culte du chef. Ce culte va encourager et favoriser le maintien au pouvoir, par exemple des élections truqués/de propagande pour maintenir le pouvoir, mais aussi la manière de faire des coups d’État et donc de s’imposer. Ex : La domination légale rationnelle peut rationaliser la violence et bureaucratiser la violence comme les nazismes qui vont bureaucratiser la Shoah. Cela peut aller d’inégalité qui reste possible de résister jusqu’à des capacités d’extermination. => Ainsi si la légitimité du pouvoir disparaît, le renversement de l’ordre est quasi- systématique. 11 / 11

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