Espaces Productifs en France 2023 PDF

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This document explores various productive service spaces in France, with examples focusing on tourism, and industrial operations. It analyzes the evolution of French economic spaces. It examines their transformation and modernization.

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Développement possible : espace tertiaire avec l’ex de Pais Il existe une grande diversité des espaces productifs de service. On peut distinguer par exemple les espaces dédiés à l’activité touristique, c’est à dire à l’accueil des vacanciers, et les espaces dédiés au commerce. Les espaces touristiq...

Développement possible : espace tertiaire avec l’ex de Pais Il existe une grande diversité des espaces productifs de service. On peut distinguer par exemple les espaces dédiés à l’activité touristique, c’est à dire à l’accueil des vacanciers, et les espaces dédiés au commerce. Les espaces touristiques présentent entre eux de grandes différences. La France est un pays qui accueille de nombreux touristes grâce à un ………………………………….. important. Paris est l'une des première destination touristique du monde (32.4 Millions d'arrivées et 66.3 Millions de nuitées pour 2015) ce qui représente une source d'activités humaines très importantes (hôtels, restaurants, boutiques de souvenirs, entretiens des lieux touristiques...). Paris présente plusieurs atouts: patrimoine historique (Tour Eiffel), culturel (musées du Louvre et d'Orsay), la gastronomie, le shopping de luxe... Le tourisme permet parfois de rendre ……………………………… un espace qui était ………………………. en exploitant un atout géographique. C’est la cas de la Grande-Motte en Languedoc-Roussillon : Dans les années 50, c'est un espace répulsif car il y a beaucoup de marécages et de moustiques qui véhiculent le palu. Pourtant il nait un flux estival d'Européens du nord allant passer quelques jours sur les plages espagnoles. L’Etat a décidé dans les années 60 d'aménager le littoral méditerranéen de façon à accueillir des touristes: on assèche des marécages, on creuse un port de plaisance, on construit des voies rapides et des logements pour accueillir les touristes. Au début des années 80 la station balnéaire de la Grande Motte est achevée. Elle accueille depuis des milliers de touristes tous les ans et continue à nécessité des aménagements: réensablement des plages, élargissement des voies rapides pour désengorger l'autoroute à hauteur de Montpellier...C’est un exemple de station située au bord de la mer Méditerranée qui accueille un grande nombre de personnes l’été venant prioritairement profiter du soleil et de la plage pour se baigner. Ces espaces sont importants et diffèrent fortement des espaces culturels et de loisirs comme les parcs d’attraction ou les lieux historiques tels que le Mont Saint-Michel par exemple. On retrouve le même schéma d'aménagement touristique dans les stations de sport d'hiver avec des espaces répulsifs à cause de la rigueur du climat et de l'isolement du à des routes enneigées durant l'hiver. Pourtant, les petits villages alpins vont devenir attractifs avec l'aménagement de stations de sport d'hiver dans les années 70: remontées mécaniques, logements, voies rapides... (Ex, L’Alpe d’Huez, la Plagne) Ces aménagements touristiques qui sont basés sur des éléments climatiques (soleil, neige) ou naturels (fortes pentes d'altitude, plages de sable fin) peuvent être menacés: disparition de la plage sur la côte languedocienne, faible enneigement dans certaines stations de sports d'hiver. Le tourisme peut parfois aider à freiner la ………………………………… d'un espace agricole: le cas du marais poitevin. La région poitevine connait une désertification dans les années 50 avec la mécanisation de l'agriculture qui réduit l'activité et entraine le départ de jeunes vers des régions pourvoyeuses d'emplois. Le tourisme vert (volonté de passer un séjour à la campagne) va permettre de rentabiliser la rénovation de fermes et de maintenir de l'activité, stoppant la désertification de la région. Tous les atouts de la région sont mis en valeur (ville de La Rochelle, marais poitevin pour ses balades en barque,...). On construit même un par d'attraction (le Futuroscope à Poitiers) qui attire aujourd'hui des millions de touristes tous les ans. Attention, si le tourisme vert permet à beaucoup de régions rurales de freiner leur désertification, il ne permet que rarement à une région de devenir attractive. Les espaces c…………………………, autre activité du ……………………………., se situent en grande majorité dans les espaces urbains. Dans le centre-ville on va trouver surtout des commerces de taille petite soit de proximité (exemple : une boulangerie) soit spécialisé (exemple : un magasin de vêtements). En périphérie des grandes villes s’étalent des zones commerciales qui, comme Plan de Campagne, regroupent des grandes surfaces souvent bien desservies par les réseaux routiers et entourées de vastes parkings pour accueillir les clients. Le secteur des services, qui occupe plus de 75% des actifs français, se concentre en particulier dans les …………. qui offrent la main d’œuvre qualifiée et l’ouverture au monde grâce à leur ……………….. aux réseaux de transports rapides. Le tertiaire de ………………………. se retrouve partout à travers le commerce de proximité des centres villes ou encore les ………………………………… à la périphérie des villes. Le tertiaire de niveau …………………….., les services les plus spécialisés (hôpitaux, universités…), se retrouve quant à lui dans les ………………………….. : les quartiers d’affaires comme celui de la défense offrent par exemple des services financiers de haut niveau. Espace industriel avec l’ex de Toulouse En classe, nous avons étudié un espace productif de hautes technologies, le pôle de compétitivité de Toulouse. Etude de cas Airbus : Avec l’aéronautique et Airbus, la région toulousaine est occupée par un espace productif industriel à vocation de production (usine d’assemblage de l’A380) mais aussi de commandement (siège social de l’entreprise) d’innovation et de formation (ISAE). Ce sont 25 000 personnes qui travaillent directement pour Airbus dans l’aire urbaine toulousaine et de nombreuses entreprises qui profitent de la présence de l’avionneur. L’insertion de cet espace dans la mondialisation est rendu possible par la présence d’une métropole dynamique et l’arrimage à un pôle d e compétitivité (regroupement sur un espace donné d’entreprises, d’universités et de centres de recherche publique ou privée, encouragé par l’Etat) plus vaste de niveau mondial (Aerospace Valley). La France est la 7e puissance industrielle du monde, mais la part de l’industrie recule dans l’emploi. Depuis 1980 l’industrie a perdu ainsi 36% de ses effectifs soit près de 2 millions d’emplois. On peut parler de désindustrialisation. L’économie s’est tertiarisée. Les espaces industriels sont localisés sur l’ensemble du territoire. on les trouve dans les ZIP (zones industrialo-portuaires), les ZI (zones industrielles ou zones d’activité industrielle) et les technopôles. Ces espaces connaissent des mutations liées aux effets de la mondialisation. De la fermeture à la reconversion : Quand naissent les premières industries au XIXe siècle en France, elles se localisent à proximité des matières premières qui vont permettre leur développement, c’est à dire à côté des mines de fer et de charbon du nord et de l’est. Mais les gisements se sont épuisés, la dernière mine de charbon a fermé en Lorraine en 2004 laissant derrière elle terrils (entassement de terres et roches stériles issues de l’extraction du charbon) et friches industrielles. Ces régions ont dû entamer une reconversion industrielle, ainsi la Moselle qui a vu l’automobile, la plasturgie ou encore la chimie remplacer les industries minières et Loos en Gohelle qui s’est transformée en laboratoire du développement durable. Glissement vers l’Ouest et les littoraux : A partir des années 60, l’industrie française a tendance à glisser vers le littoral et vers l’ouest, remettant en cause la partition traditionnelle entre une France de l’est industrielle et une France de l’ouest rurale. Les littoraux ont profité de l’explosion des échanges par la mer et l’ouest de la présence d’une main d’œuvre nombreuse d’origine rurale et d’une politique de décentralisation menée par l’état afin de désengorger la région parisienne. Des industries qui s’adaptent à la mondialisation : L’industrie occupe 14% des actifs français et la région parisienne reste la première région industrielle française. Les mutations entraînées par la mondialisation qui renforce la concurrence entre les territoires et l’intégration européenne ont poussé les industries à se localiser à proximité des grandes agglomérations qui fournissent une main d’œuvre qualifiée, l’accessibilité à des infrastructures de transport, des universités et centres de recherche. L’industrie se tourne de plus en plus vers les hautes technologies. Ainsi, l’industrialisation de l’ouest et du sud français qui est relativement récente, se manifeste notamment par la présence de technopôles (parc d’activité associant des entreprises de haute technologie et des activités de recherche) à proximité des grandes agglomérations comme Rennes ou Toulouse qui ont l’avantage supplémentaire d’offrir un environnement agréable. Cependant, les technopôles s’installent aussi dans les espaces industriels en reconversion (Metz) Espaces agricoles : utilisez l’ex vu en classe (Le vignoble, l’espace agricole du bassin parisien pour les PDT) En 2023, la France, une puissance agricole exportatrice après un demi-siècle de transformation La France agricole est aujourd’hui intégrée aux marchés internationaux. Les exploitations s’appuient sur une forte mécanisation, l’emploi d’engrais ou de pesticides et la recherche agronomique. La France est une puissance agricole : 1er pays agricole européen pour la prod / mais l’agriculture occupe une petite part du PIB et des emplois en F (2.7% d’agriculteurs chefs d’entreprise). Elle est le 5ème exportateur mondial (vente au monde) pour les produits agro-alimentaires. Les espaces agricoles ont connu d’importantes transformations depuis les années 1960 sous l’impulsion de la Politique Agricole Commune (PAC crée en 1962). Les modes de production agricoles ont changé depuis les années 1960. Ces changements ont eu des répercussions diverses sur les paysages, l’environnement et donc les politiques agricoles. La meilleure productivité depuis les années 1960 a entraîné une spécialisation des espaces agricoles. Les espaces (les régions) sont de plus en plus spécialisés dans une production. Ainsi, en Beauce, les champs sont de grande taille et sont consacrés à la céréaliculture. Dans les montagnes du massif central ou des Alpes, on favorise plutôt l’élevage extensif, alors qu’en Bretagne il s’agit plutôt d’élevage intensif. Certaines régions comme la Bourgogne sont connues pour la viticulture. Les espaces agricoles sont spécialisés, on parle de monoculture intensive. On passe d’exploitations de polyculture à des exploitations de monoculture qui limite les coûts de production et permet de meilleurs rendements. Pourquoi cette évolution ? La PAC (Politique Agricole Commune, 1962) souhaitait accroître la productivité de l’agriculture ; assurer un niveau de vie équitable à la population agricole ; assurer des prix raisonnables aux consommateurs ; assurer l’indépendance alimentaire de l’Europe. De 1960 aux débuts du 21ème siècle, la spécialisation des exploitations agricoles est due en grande partie à la nécessité de produire de grandes quantités pour assurer l'approvisionnement d'une population nombreuse à un prix abordable (demande mondiale et concurrence mondiale). Cette augmentation de la production a été possible par un remembrement des terres (plusieurs petites exploitations sont regroupées en une seule) qui a permis de rentabiliser les machines nécessaires aux travaux agricoles. L’agriculture s’est modernisée, notamment par un usage croissant des machines mais aussi par de nouvelles manières de produire comme l’agriculture hors-sol. La PAC a donc aidé à la Mécanisation > rendements ont progressé > productivité meilleure Ainsi, les espaces productifs se sont transformés. On a aussi perfectionné les semences (mise en relation avec les centres de recherche agronomique comme Agropolis à Montpellier), mis au point des engrais, des pesticides qui assurent une certaine stabilité des récoltes, organisé un système de canaux qui assurent l'irrigation des grandes régions agricoles. Des OGM sont produits en laboratoires. La PAC a finalement encouragé à la surproduction agricole, mécanisée, chimique, intensive pendant une quarantaine d’années. Conséquences de cette transformation Aujourd'hui, on ne manque pas de nourriture car on complète nos approvisionnements à l'étranger (légumes espagnols par exemple qui traversent la frontière chaque jour)). Les exploitations sont plus grandes. Les petites n’ont pas résisté à la mondialisation de l’agriculture qui demandait de gros investissements pour rester compétitif. Leur disparition a entraîné une déprise rurale dans certaines régions (massif central, Sud des Alpes par ex). Aux fermes traditionnelles sont adjointes des silos et des hangars modernes pour les élevages hors-sol par exemple. La mutation des espaces agricoles a permis une forte hausse des rendements et donc de la production. Ces évolutions posent parfois des problèmes environnementaux. Ainsi, les agriculteurs de la Beauce doivent gérer avec attention les ressources en eau. L’agriculture productiviste porte atteinte à l’environnement, mais les agriculteurs cherchent à le préserver de plus en plus : agriculture raisonnée, agriculture biologique, maîtrise et réduction de la consommation d’eau, utilisation d’engrais verts. Aujourd’hui, la PAC incite davantage à une agriculture raisonnée qu’à une agriculture intensive. On assite à une diversification des cultures plus en accord avec les contraintes environnementales.

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