Chapitre 1 - La Croissance Économique (SES Terminale)
Document Details
Tags
Related
Summary
Ce chapitre aborde la croissance économique, ses inégalités et ses défis contemporains, ainsi que les conséquences sur les ressources naturelles. Il examine le progrès technologique, sa contribution aux inégalités économiques et ses impacts écologiques.
Full Transcript
CHAPITRE 1 - LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE INTRODUCTION : La croissance est un phénomène récent et de long terme qui a débuté avec la première révolution industrielle. La croissance repose en grande partie sur le renouvellement des technologies. Elle a permis d'assurer l'enrichissement de la plupart de...
CHAPITRE 1 - LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE INTRODUCTION : La croissance est un phénomène récent et de long terme qui a débuté avec la première révolution industrielle. La croissance repose en grande partie sur le renouvellement des technologies. Elle a permis d'assurer l'enrichissement de la plupart des individus depuis deux siècles et, à ce titre, elle est considérée comme une condition nécessaire au progrès social. En effet, il existe une corrélation positive entre la croissance d'un pays et son niveau de vie. Les revenus qu'elle génère doivent permettre d'améliorer les conditions de vie (santé, niveau d'éducation, faiblesse du chômage, remboursement des dettes...). C'est pourquoi la croissance est un enjeu central des sociétés modernes. Cependant, la croissance reste un phénomène inégalitaire et très irrégulier (=phénomène erratique) difficile à mesurer et à expliquer. Elle est également de plus en plus tenue responsable d'atteinte irréversible à l'environnement, elle ne serait donc pas soutenable sous sa forme actuelle. II\. [Quels sont les défis de la croissance économique moderne ?] 1. Le progrès technique menace les emplois routiniers, ceux dont les tâches sont manuelles, simples et répétitives. Les emplois moins menacés sont d'une part les activités de service à la personne, peu qualifiées, qui réclament du lien social, par exemple, les aides-soignantes, d'autre part, des emplois très qualifiés qui réclament de la réflexion, de l\'inventivité et de la créativité (professeurs, ingénieurs, coiffeurs, inventeurs...). Les emplois routiniers, moins demandés, auront tendance à voir leur salaire diminuer ou leurs emplois détruits. Les emplois manuels non routiniers, comme les services à la personne, sont eux très demandés, et devraient assister à une hausse de leur rémunération qui demeure encore faible. Ce sont les emplois qualifiés qui verront leur salaire augmenter donc les inégalités vont s'accroître. 2. Le progrès technique, à travers la numérisation, permet de reproduire à l\'infini, et à un coût quasiment nul, un certain nombre de biens (films, ouvrages, matchs...). Il en découle que l'offreur qui est le plus performant s\'accapare une très grande partie de la demande mondiale donc une économie où les biens et les services circulent librement (J.K Rowling, footballeurs...). Ce progrès technique en faveur du talent alimente les inégalités de revenus en concentrant une grande partie de la demande dans les mains des plus talentueux et en ne laissant que quelques miettes à ceux qui le sont un tout petit peu moins (moins talentueux). 1. Si la population mondiale vivait comme les habitants des USA, il nous faudrait 5 planètes. L'empreinte écologique, c'est la surface de la Terre nécessaire pour produire les biens et les services qui répondent aux besoins des habitants de la planète. La biocapacité est la quantité de biens et services que la planète peut effectivement produire sans épuiser ses ressources. Il faut actuellement 1.75 planète pour satisfaire les besoins des habitants sur Terre. Cela signifie donc que l'on surexploite et épuise largement les ressources naturelles. Le "jour du dépassement est de plus en plus tôt" signifie que l'on surexploite de plus en plus les ressources naturelles disponibles. La date à laquelle les ressources renouvelables dans l'année sont épuisées arrive de plus en plus tôt (la pression démographique augmente, donc les besoins augmentent, ainsi que le niveau de vie). Une limite planétaire correspond au seuil à ne pas dépasser pour que l'humanité vive dans un écosystème sûr et juste, à l'échelle mondiale. Il existe 9 limites planétaires: l'émission de CO2, l\'érosion de la biodiversité, la perturbation du cycle de l\'azote et du phosphore, le changement d'utilisation des sols, l'acidification des océans, l\'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, le rejet d'aérosole dans l'atmosphère (pesticides, déodorant...), l'introduction d'entités nouvelles dans la biosphère (plastique...) et l'utilisation mondiale de l'eau (stress hydrique). Le dépassement d'une limite planétaire correspond à une sortie des marges de fluctuation normales en fonction des seuils définis pour chaque limite. A l'heure actuelle, 6 des 9 limites planétaires sont dépassées: celle de l'émission de CO2, celle de l\'érosion de la biodiversité, celle de la perturbation du cycle de l\'azote et du phosphore (cause de la prolifération des algues vertes), celle du changement d'utilisation des sols, celle de l'introduction d'entités nouvelles dans la biosphère (plastique, mercure, plomb, petits éléments radioactifs...) et celle de la ponction (= prélèvement) d'une part trop importante d'eau douce. 2. Le capital naturel est un stock d'actifs naturels et de qualité de l'environnement. Il correspond à l'ensemble des ressources naturelles renouvelables ou non. Ces ressources naturelles sont utiles à l'Homme qui peut les exploiter techniquement et économiquement. Les tenants et les partisans de la soutenabilité faible mettent en évidence que les capitaux sont substituables. Ce qui compte, c'est le stock de capital global. Le capital naturel peut être remplacé par davantage de capital produit (capital technologique, capital institutionnel et capital humain). Le capital humain est un stock qui correspond au niveau d'éducation, de formation et de santé d'une population. Ces partisans considèrent que l'exploitation du capital naturel est légitime car elle permet de produire d'autres types de capitaux qui accroitront le stock de capital global. Les partisans de la soutenabilité forte estiment que le capital naturel est irremplaçable et qu'il doit absolument être entretenu en état car il a une valeur propre. Les activités humaines doivent donc être limitées et la croissance économique doit tendre vers zéro. Le progrès technique joue un rôle central dans l'approche de la soutenabilité. Il doit permettre de remplacer le capital naturel détruit. Il ne faut donc pas freiner la croissance car c'est elle qui permet de générer des ressources économiques et financières pour investir, développer des innovations et donc stimuler le progrès technique. Mais des innovations non technologiques, organisationnelles ou de commercialisation peuvent aussi contribuer à diminuer la pression sur le capital naturel (recyclage des vêtements, réparation d'objets défectueux...). Synthèse Si la croissance économique est une condition nécessaire à l'amélioration des conditions de vie, elle peut toutefois se heurter à des limites économiques et écologiques. Elle est pourvoyeuse d'inégalités de revenus car le processus de destruction créatrice est à la source de création d'emplois nouveaux et très bien rémunérés et à l'origine de destruction d'emplois peu qualifiés caractérisés par des tâches simples et répétitives, qui se traduit par une pression à la baisse sur les revenus des salariés qui les occupent. Mais l'un des plus grands défis auxquels la croissance doit faire face est l'ensemble des conséquences négatives de l'activité économique sur l'environnement. Le jour du dépassement est de plus en plus tôt, ce qui est très inquiétant/ préoccupant. Cette année, il a été atteint le 1er août 2024. CHAPITRE 2 - QUELS SONT LES FONDEMENTS DU COMMERCE INTERNATIONAL ET L'INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION ? SENSIBILISATION : Pendant la première mondialisation, le commerce international est principalement caractérisé par des échanges de produits différents et complémentaires. Ce commerce est un commerce interbranche (= entre plusieurs branches). La deuxième phase de mondialisation a eu lieu à partir de la fin de la 2nd guerre mondiale (1945). Les principales causes de cet essor sont multiples : le développement de la conteneurisation (acheminement par bateau multiple de grandes quantités de marchandises), la signature d'accords commerciaux reposant sur le multilatéralisme (GATT = General Agreement on Tarif and Trade (=commerce)). La construction européenne : dans cette phase, le commerce international reste caractérisé par des échanges entre pays différents et par du commerce intrabranche. Mais certains flux d'échanges se développent entre pays semblables. Ces pays échangent de plus en plus des produits similaires. On assiste à l'émergence d'un commerce intra- branches. La 3ème phase de mondialisation commence dans les années 80- 90. Elle se caractérise par l'extension rapide du commerce intra- branches, par l'émergence des pays en voie de développement, et par l'accélération du progrès technique dans toutes ses formes. Le taux d'ouverture est un indicateur qui permet de mesurer le degré d'intégration d'un pays dans les échanges internationaux : ((importations + exportations)/2)/PIB) x 100. Le degré d'ouverture d'un pays peut aussi se calculer à partir du taux d'exportations : (exportations / PIB) x 100. Ce taux d'ouverture mondial est passé de 10% à 20% entre 1960 et 1980, puis a atteint 30% au début des années 2000. Le commerce international, aujourd'hui, poursuit sa transformation. On observe une interpénétration croissante des économies. La division du travail s'approfondit et entraîne une fragmentation de la chaîne de valeur c'est- à- dire une décomposition croissante du processus de production. La chaîne de valeur s'allonge, ainsi, le commerce de tâches se substitue de plus en plus au commerce des produits. INTRODUCTION : La mondialisation des économies contemporaines trouve ses fondements dans un processus qui s'est amorcé dès le 18ème siècle et surtout durant le 19ème siècle. En effet, entre 1830 et 1913, le volume des échanges mondiaux a été multiplié par 20 contre seulement 3 pendant le siècle précédent. Cette accélération des échanges repose sur plusieurs facteurs: la diffusion des théories du libre échange, la baisse des coûts du transport lié aux innovations (machines à vapeur, moteur à combustion...), la croissance démographique, de l'investissement et des innovations. Cependant, l'internationalisation et la mondialisation des économies n'est pas un phénomène linéaire. Il dépend des politiques commerciales des gouvernements qui sont, selon les périodes, de plus en plus encline (= dirigés vers quelque chose) au libéralisme ou au protectionnisme. La crise de 2008 a réactualisé les théories protectionnistes qui sont envisagées comme des solutions pour lutter contre une concurrence considérée comme déloyale (ex: Chine). Mais la nature des échanges s\'est transformée et de nouveaux acteurs sont apparus. Les formes multinationales ou transnationales sont de plus en plus au centre des échanges. On assiste à un processus d\'intégration croissante des économies au niveau planétaire lié au développement des échanges commerciaux, à la multinationalisation et à l\'interconnexion des marchés financiers. Ce dépassement du cadre national peut entraîner une remise en cause de l\'économie des états et donc une remise en cause de l\'efficacité des politiques protectionnistes nationales. Il faut s\'organiser à une échelle supranationale (= régionalisation, instance internationale, l\'OMC...). I. A. 1. L'ouvrier qui se trouve dans la meilleure situation est celui qui est le plus habile et qui dispose de deux avantages absolus: il détient un avantage de 20% sur les chapeaux par rapport à son rival et de 33% sur les souliers. Le rival dispose d'un désavantage relatif moindre dans la production des chapeaux. Les deux ouvriers ont intérêt à se spécialiser afin de réaliser des gains à l\'échange. En effet, si seul l\'ouvrier le plus habile produit des chapeaux et des souliers, aucun échange n\'aura lieu. En revanche, si l\'ouvrier le plus habile se spécialise dans la production de souliers (là où son avantage relatif est le plus fort), il utilisera de manière optimale ses ressources puisqu\'il les affectera toutes à la production pour laquelle sa productivité du travail est la plus élevée. Ses gains seront plus importants. Parallèlement, le rival pourra alors se spécialiser dans la production de chapeau (là où son désavantage relatif est le plus faible), s\'insérer dans l\'échange et ainsi réaliser des gains à l\'échange. Les gars à l\'échange correspondent aux avantages que procurent la spécialisation et l\'échange. L\'avantage comparatif correspond à l\'avantage relatif qu\'un producteur ou qu\'un pays détient face aux autres dans la production d\'un bien comparé à celle d\'un autre bien. La spécialisation d\'un pays dépend de ses avantages comparatifs par rapport aux autres pays. REMARQUE Le modèle ricardien repose sur la double hypothèse que les facteurs de production sont immobile à l\'international mais sont parfaitement mobiles à l\'intérieur de la nation. 2. Si, dans un premier pays, le facteur travail est relativement abondant et le facteur capital relativement rare, le coût du travail, relativement à celui du capital, sera plus faible. Ce pays aura donc intérêt à se spécialiser dans la production du bien nécessitant beaucoup de facteur travail et économisant du capital. A l\'inverse, dans un pays où la main d\'œuvre est relativement rare et le capital relativement important, il sera plus avantageux de se spécialiser dans la production de biens intensive en capital parce que le coût du capital, relativement au travail, y est plus faible. La spécialisation d\'un pays dans la production ou il est relativement le meilleur ou relativement le moins mauvais améliore l'allocation des ressources. Ainsi, la production mondiale devient supérieure à celle réalisée en situation d\'autarcie. Le commerce international et facteur de gain à l\'échange pour les deux pays. Ce sont donc ces différences de dotation factorielle qui vont permettre d\'expliquer la spécialisation et le commerce international. Par conséquent, la théorie HOS et non ce qu\'un pays dans lequel un facteur de production est relativement abondant exporte le bien relativement intensif en ce facteur (travail ou capital). Or, les pays en développement sont caractérisés par une abondance relative en facteur travail par rapport au facteur capital et inversement pour les pays développés. Les pays en développement vont donc se spécialiser dans les biens intensifs en facteur travail et les pays développés dans les biens intensifs en facteur capital. Le Japon ne dispose pas d\'avantages comparatifs « naturels » (forêts...). La spécialisation du Japon dans l\'automobile résulte du développement de techniques de production plus efficaces pour les constructeurs automobiles japonais, c\'est-à-dire par la constitution d\'une dotation technologique. La dotation en facteur travail augmente en fonction de la démographie du pays, c\'est-à-dire de la taille de sa population et de sa composition par âge, et ses choix collectifs en matière d\'âge de la scolarisation obligatoire et de départ en retraite : elle peut aussi évoluer qualitativement en fonction des investissements en capital humain (éducation et formation initiale et continue). La dotation en facteur capital évolue en fonction de l\'investissement intérieur qui dépend de sources de financement interne ou externe. Les dotations technologiques évoluent en fonction des dépenses de recherche et de développement mais aussi en fonction des transferts technologiques. En 2017, la part des dépenses de recherche et développement dans le PIB en Corée du Sud est supérieure de 2,3 points à celles des pays de l\'OCDE d\'après la Banque mondiale. En effet, la Corée du Sud consacre 4,6% de son PIB à ses dépenses de recherche et développement contre seulement 2,3 % pour les pays de l\'OCDE. De la même manière, la part des exportations de haute technologie dans les exportations de biens en Corée du Sud est supérieure de 14,7 points à celle des pays de l\'OCDE en 2017. En effet, en Corée du Sud, 32,5 % des exportations de biens sont des exportations de haute technologie alors que dans les pays de l\'OCDE, elle ne représente que 17,8 % des exportations de biens. Il y a donc une corrélation positive entre la part des dépenses de recherche et développement dans le PIB et la part des exportations de haute technologie dans les exportations de biens. C\'est aussi une relation de causalité car, en investissant massivement en recherche et développement, la Corée du Sud a acquis une importante capacité d\'innovation et une dotation technologique supérieure à celle des autres pays. Cette relation de causalité dépend également d\'autres facteurs comme l\'accumulation du capital humain et public. SYNTHÈSE Les théories traditionnelles du libre-échange ont cherché à démontrer que la participation au commerce international était un jeu à somme positive. Les gains à l'échange pour les partenaires sont le résultat de la spécialisation des pays qui échangent. La spécialisation correspond au processus par lequel les pays abandonnent certaines activités pour se consacrer à une ou plusieurs activités spécifiques. Elle repose sur des avantages comparatifs « naturels », donnés ou acquis (avantages/ dotation technologique). Les avantages comparatifs donnés reposent sur la productivité du travail (Ricardo) et sur des dotations factorielles différentes (HOS). De plus en plus, les modèles économiques intègrent de nouvelles approches qui démontrent que les avantages ne sont pas donnés une bonne fois pour toute mais qu\'ils peuvent être construits (repose sur des transferts technologiques, innovation...). La détention d\'un avantage technique n\'est pas définitive parce que l\'avantage technologique se construit (par des efforts d\'investissement en recherche et développement, en capital humain et en capital public) et parce que l\'innovation qui en est à l\'origine se banalise. B. 3. Le commerce international entre pays similaires peut s\'expliquer par une demande de différenciation des produits, notamment lorsqu\'il s\'agit de pays développés: il permet d\'enrichir les variétés d\'un même produit. En effet, le commerce entre pays semblables est caractérisé par des échanges intra-branches. CPI s\'échangent des produits similaires mais différenciés de manière verticale ou horizontale. La différenciation verticale des produits repose sur la gamme (haut de gamme / moyenne gamme / bas de gamme) alors que la différenciation horizontale repose davantage sur les caractéristiques des produits (couleur, odeur, matière, parfum, forme\...). La similarité des niveaux de vie des consommateurs et des modes de production favorise l\'existence de variétés différentes d\'un même produit. On peut distinguer trois types de commerce intra-branche: le commerce de produits similaires différents et verticalement, le commerce horizontal de produits similaires et le commerce de produits intermédiaires à différents stades de production. L\'accroissement de la taille du marché permet de produire à une échelle plus grande. Les entreprises peuvent ainsi réaliser des économies d\'échelle. En accroissant le volume de leur production, elle réduisent leur coût moyen point les économies d\'échelle (aux rendements croissants) s\'explique principalement par l\'existence de coûts fixes importants qui, lorsqu\'ils sont répartis sur un grand nombre d\'unités produites, entraînent une baisse du coût unitaire. 4. La fragmentation de la chaîne de valeur consiste à séparer chaque segment de production final pour l'installer dans les territoires, présentant un avantage comparatif dans son domaine. La production de l'Airbus résulte d'une fragmentation de chaîne de valeur car les étapes de la production sont réparties entre/dans plusieurs pays. Les avantages différents offerts par chaque territoire justifient la fragmentation de la chaîne de valeur. Cette dernière repose en partie sur la recherche de la réduction des coûts, sur l'utilisation de savoir-faire différent... La chaîne de valeur est complexe car on passe plusieurs frontières. L'accroissement de la fragmentation de la chaîne de valeur permet d'accroître le volume d'échange entre pays et donc le commerce international. NOTE La compétitivité est différente de la concurrence, car la compétitivité permet de répondre à cette concurrence. SYNTHÈSE Le commerce international se caractérise de plus en plus par des échanges intra branche (on échange des produits similaires) mais surtout par des échanges de biens intermédiaires. Ce type d'échange permet de réduire significativement les coûts, mais accroît l'interdépendance entre les pays.