Conférence: La Schizophrénie - Société Québécoise de la Schizophrénie - 2024 PDF

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danny

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Université du Québec à Trois-Rivières

2024

Amélie Clément, Hann-Dolf Jean-Jacques, Dr Jessica Ménard, Christiane Yelle

Tags

schizophrénie psychopathologie maladie mentale santé mentale

Summary

Cette présentation de la Société Québécoise de la Schizophrénie détaille la schizophrénie et ses différents aspects, en couvrant notamment les mythes, les symptômes, le diagnostic, les causes, le modèle vulnérabilité-stress-compétence et les phases évolutives de la maladie.

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La schizophrénie Présentée par Amélie Clément | Intervenante formatrice et Hann-Dolf Jean-Jacques | Pair Aidant Société Québécoise de la Schizophrénie et des psychoses apparentées Dans le cadre du cours d’introduction à la psychopathologie Dre Jessica Ménard | Université du Québec à Trois-Rivières S...

La schizophrénie Présentée par Amélie Clément | Intervenante formatrice et Hann-Dolf Jean-Jacques | Pair Aidant Société Québécoise de la Schizophrénie et des psychoses apparentées Dans le cadre du cours d’introduction à la psychopathologie Dre Jessica Ménard | Université du Québec à Trois-Rivières Session d’hiver 2024 Tous droits réservés à la SQS 2024 – Contenu par Christiane Yelle, coordonnatrice clinique Ordre de la présentation 1. Mythes et réalités 2. La psychose et la schizophrénie : connaitre la différence 3. Les symptômes de la schizophrénie 4. Poser le diagnostic de la schizophrénie selon le DSM-5 5. Les causes de la schizophrénie 6. Le modèle vulnérabilité-stress-compétence 7. Les phases évolutives de la schizophrénie 8. Les différents pronostics 9. Conclusion 1. Mythes et réalités 2. Psychose ou schizophrénie? Connaitre la différence 2. La psychose et la schizophrénie : connaitre la différence 2.1 La psychose et la schizophrénie : points convergents Affection médicale impliquant une perte de contact avec la réalité Déséquilibre neurochimique ayant un impact biopsychosocial Affecte la pensée, les émotions, les perceptions et les comportements d’une personne 2. La psychose et la schizophrénie : connaitre la différence 2.2 La psychose et la schizophrénie : points divergents Psychose Peut être associée à différents diagnostics ou conditions médicales, par ex. scz, maladie d’Alzheimer, trouble bipolaire, dépression psychotique… (comme la fièvre est le symptôme de la grippe ou de d’autres virus) Peut être la manifestation d’une maladie qui affecte le cerveau Perte de contact temporaire avec la réalité Les symptômes positifs sont prédominants Affecte 3% de la population générale Schizophrénie Est un diagnostic en soi Est une maladie qui affecte le cerveau Pertes de contact récurrentes avec la réalité (psychose chronique), période de désorganisation dure au moins 6 mois Comprend à la fois des symptômes positifs et négatifs Affecte 1% de la population générale 3. Les symptômes de la schizophrénie 3. Les symptômes de la schizophrénie 3.1 Les symptômes positifs S’ajoutent aux fonctions mentales habituelles d’un individu, à ses pensées 3.2 Les symptômes négatifs Affaiblissement ou pertes dans le fonctionnement dit normal de la personne 3.3 Déficits cognitifs et désorganisation 3.4 Symptômes affectifs 3.5 Anosognosie ou manque d’insight 3.1 Les symptômes positifs 3.1.1 Hallucinations Dérèglements du système sensoriel qui se manifestent par la conviction d’entendre, de voir, de goûter, de toucher, de sentir ou de ressentir des choses qui n’existent pas Peuvent être de façon positive ou négative Touchent les 5 sens Exemples de comportements rencontrés : - La personne parle, rit ou crie toute seule - Voit des personnages (diable, monstres, etc.) - Sent des odeurs curieuses - Trouve que les aliments ont un drôle de goût - Peut ressentir des sensations étranges dans le corps 3.1 Les symptômes positifs 3.1.2 Délire Conviction à la fois absolue et fausse par rapport à la réalité des autres Certitude qui rend la personne insensible à toute argumentation contredisant le délire Peut envahir toute la vie de la personne Peut conduire à accomplir des actes absurdes et incompréhensibles pour l’entourage Plusieurs types : - De persécution - Idées de grandeur - De contrôle - Érotomanie - Somatiques - De référence 3.1 Les symptômes positifs 3.2 Les symptômes négatifs 3.2.1 Apathie ou affects émoussés Incapacité d’exprimer ses émotions, à exprimer de l’empathie 3.2.2 Alogie Difficulté à communiquer 3.2 Les symptômes négatifs 3.2.3 Avolition Incapacité à initier ou poursuivre des tâches ayant un but (ex. se laver, terminer un travail, etc.) 3.2.4 Amotivation ou aboulie Manque d’énergie ou de motivation 3.2.5 Anhédonie Difficulté à ressentir du plaisir 3.3 Les déficits cognitifs et la désorganisation Affectent la personne au niveau de sa capacité à comprendre, à analyser et à se rappeler l’information reçue - Difficulté à se concentrer - Difficulté à être attentif - Perte de mémoire - Difficulté à prendre des décisions - Change souvent d’idées - Hésite à prendre des décisions banales - Un «non» veut dire «oui» et vice versa - Perturbation de la logique - Associations relâchées 3.3 Les déficits cognitifs et la désorganisation 3.3.1 Pensées et discours Langage difficile à suivre avec des idées décousues - Saute du coq à l’âne ; - Invente des mots qui ne veulent rien dire ou utilisation d’un mot habituel, mais avec un nouveau sens (néologisme) ; - Assemble des idées sans rapport apparent, incohérence (salade verbale); - Répétition en écho des mots et des phrases de l’autre (écholalie) - Augmentation du débit verbal, avec discours difficile à interrompre (logorrhée) 3.3 Les déficits cognitifs et la désorganisation 3.3.1 Pensées et discours Langage difficile à suivre avec des idées décousues - Circonlocution : réponse longue et indirecte pour atteindre un objectif visé - Association par assonance : association phonétique, jeux de mots - Barrage : discours interrompu, perte du fil de pensée - Tangentialité : réponses à côté ou éloignées des questions posées 3.3 Les déficits cognitifs et la désorganisation 3.3.2 Comportements Se manifestent sous forme d’actions bizarres ou sans but précis. Affecte la capacité d’une personne à fonctionner au quotidien - Se laver, prendre les transports en commun, effectuer les tâches scolaires et professionnelles, faire son épicerie, préparer ses repas, etc. - Catalepsie : rigidité posturale - Échomimie (répétitions des mimiques de l’interlocuteur) - Échopraxie (répétitions des gestes de l’interlocuteur) 3.3 Les déficits cognitifs et la désorganisation 3.3.2 Comportements Se comporte d’une façon qui semble inhabituelle à son entourage : - Agitation sans raison apparente - Désinhibition en société - Attitude d’opposition : négativisme avec évitement du regard 3.4 Les symptômes affectifs Affects inappropriés : rires immotivés ou pleurs inexpliquées Affects contradictoires : ambivalence (exemple : amour/haine, joie/tristesse, vouloir/ne pas vouloir) Réactions émotionnelles excessives (crises de colère ou paradoxale : le sujet rit alors qu'il est triste) Athymormie : perte de l'élan vital, perte d'énergie, perte du dynamisme intellectuel et affectif Démoralisation Tristesse 3.5 Anosognosie ou manque d’insight Absence de prise de conscience de la maladie À ne pas confondre avec le déni de la réalité « L’anosognosie empêche la personne de se rendre compte qu’elle est malade » (Xavier Amador) 3. Les symptômes de la schizophrénie Anosognosie Symptômes positifs - Délires - Hallucinations - Perturbations du comportement Dysfonctionnement social (travail, relations et soins personnels) Effets secondaires de la médication Symptômes négatifs Déficits cognitifs Symptômes affectifs - Alogie - Avolition - Retrait social Affect émoussé - Attention - Mémoire - Fonctions exécutives - Autocritique - Dysphorie - Idéations suicidaires - Désespoir - Dépression 4. Poser le diagnostic de la schizophrénie selon le DSM-5 4. 1 Les critères diagnostiques de la schizophrénie selon le DSM-5 Critère A : Deux (ou plus) des symptômes suivants ont été présents une partie significative du temps pendant une période d’un mois (ou moins si traités avec succès). Au moins l’un d’entre eux doit être 1. 2. ou 3. 1. Des idées délirantes 2. Des hallucinations 3. Un discours désorganisé (ex. Fréquent déraillement ou incohérence) 4. Un comportement excessivement désorganisé ou catatonique 5. Des symptômes négatifs (i.e. expression émotionnelle diminuée ou absente) 4.1 Les critères diagnostiques de la schizophrénie selon le DSM-5 Critère B : Pour une partie significative du temps depuis le début de la perturbation, le niveau de fonctionnement dans un ou plusieurs domaines importants (travail, relations interpersonnelles ou soins personnels) est nettement en dessous du niveau atteint avant le début (ou en cas de survenue durant l’enfance ou l’adolescence, il y a un échec à atteindre le niveau attendu) 4.1 Les critères diagnostiques de la schizophrénie selon le DSM-5 Critère C : Des signes continus de la perturbation persistent pendant au moins 6 mois. Cette période de 6 mois doit inclure au moins un mois de smyptômes (ou moins si traités avec succès) qui remplissent le critère A (i.e. les symptômes de la phase active) et peuvent inclure des périodes de symptômes prodromiques (avant-coureurs, précurseurs) ou résiduels. Pendant ces périodes prodromiques ou résiduelles, les signes de la perturbation peuvent se manifester par des symptômes négatifs seulement ou par deux ou plus des symptômes énumérés dans le critère A dans une forme atténuée (ex. des croyances bizarres ou des perceptions inhabituelles). 4.1 Les critères diagnostiques de la schizophrénie selon le DSM-5 Critère D : Le trouble schizo-affectif et le trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques (idées délirantes, hallucinations ou trouble de la pensée formelle) ont été écartés parce que soit 1) aucun épisode dépressif majeur ou maniaque n’a eu lieu en même temps que les symptômes de la phase active ou 2) si des épisodes de trouble de l’humeur ont eu lieu pendant les symptômes d’une phase active, ils ont été présents pour une minorité de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie. 4.1 Les critères diagnostiques de la schizophrénie selon le DSM-5 Critère E : La perturbation n’est pas imputable aux effets d’une substance (ex. consommation de drogues ou d’un medicament) ou à une autre condition médicale. 4.1 Les critères diagnostiques de la schizophrénie selon le DSM-5 Critère F : S’il y a des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou d’un trouble de la communication apparu dans l’enfance, le diagnostic supplémentaire de schizophrénie est posé uniquement si des idées délirantes ou des hallucinations prononcées, en plus des autres symptômes requis de la schizophrénie, sont également présentes pendant au moins 1 mois (ou moins si traitées avec succès). 4.2 Le diagnostic différentiel De nombreuses affections médicales peuvent entraîner des symptômes psychotiques, mais il existe généralement d’autres signes et d’autres symptômes relevant de l’affection principale… L’établissement d’un diagnostic différentiel permet d’élaborer une liste des problématiques possibles pouvant être à l’origine des signes et des symptômes chez un.e patient.e. - Il s’agit d’une partie importante du raisonnement clinique - Cette étape permet de procéder à des investigations appropriées visant à écarter des possibilités et à confirmer un diagnostic définitif 4.2 Le diagnostic différentiel Le diagnostic différentiel se réalise en deux étapes... 4.2.1 Éliminer une autre pathologie -Dépistage toxicologique recommandé (intoxication ou état de sevrage peuvent être accompagnés de symptômes psychotiques) 4.2.2 Identifier le trouble psychotique spécifique (spectre de la schizophrénie contient autres troubles psychotiques) 4.2.1 Éliminer une autre pathologie Les crises psychotiques peuvent survenir, entre autre, dans le cadre des maladies suivantes : Le trouble bipolaire Le trouble dépressif Le trouble de stress post-traumatique Le trouble de la personnalité limite Le trouble de la personnalité schizotypique (déficits interpersonnels et comportements excentriques) Le trouble obsessionnel-compulsif Le trouble du spectre de l’autisme Certaines maladies physiques : problèmes thyroïdiens, maladie d’Alzheimer, tumeurs ou traumatismes crâniens… 4.2.2 Identifier le trouble psychotique spécifique Trouble psychotique bref Entre 1 jour et 1 mois de perturbation, ensuite rémission Trouble schizophréniforme Entre 1 mois et 6 mois de perturbation, ensuite rémission Trouble psychotique dû à une autre affection médicale Trouble psychotique induit par une substance Schizophrénie 1 mois de phase aiguë (ou active) et 6 mois de dysfonctionnement 4.2.2 Identifier le trouble psychotique spécifique Trouble schizoaffectif Phase aiguë psychotique en même temps qu'une phase d'humeur polarisée (manie ou dépression) et précédé d'au moins deux semaines de délires ou d'hallucinations Trouble délirant Au moins 1 mois de délires sans autres symptômes psychotiques Trouble psychotique spécifié ou non spécifié Plusieurs critères appartenant à la schizophrénie ne sont pas rencontrés et les sx présentent des caractéristiques particulières qui ne correspondent pas aux autres troubles du spectre de la scz (spécifié : si on a assez d'informations pour les décrire davantage et non spécifié : si on n'a pas assez d'informations pour décrire davantage) 5. Les causes de la schizophrénie 5. Les causes de la schizophrénie Facteurs psychologiques Facteurs de protection / facteurs de risque SCZ Facteurs biologiques Facteurs de protection / facteurs de risque Facteurs sociaux Facteurs de protection / facteurs de risque 5.1 Le modèle vulnérabilités-stress-compétences Stresseurs Vulnérabilités Compétences Biologiques ∕ neurodéveloppementales - Génétique : présence de troubles mentaux dans la famille - Complication lors de la grossesse ou de l’accouchement - Infections pendant la grossesse ou en bas âge Sociaux et environnementaux - Traumatismes - Événements de la vie difficile (stress financier, rupture, perte d’emploi, deuil, etc.) - Vie urbaine - Drogues et alcool - Racisme - Surmenage (travail, études) Facteurs de protection - Bonne estime de soi - Soutien social - Médication - Stratégies de coping face au stress 6. Les phases évolutives de la schizophrénie 6. Les phases évolutives de la schizophrénie 6.1 Phase prodromique - Fait référence aux premières étapes de la maladie - Détérioration générale du fonctionnement habituel - Changements comportementaux : habitudes alimentaires, sommeil, retrait social - Changements cognitifs : concentration réduite - Changements affectifs : baisse du niveau de motivation, humeur dépressive, irritabilité 6. Les phases évolutives de la schizophrénie 6.2 Phase active (aussi appelée aiguë ou de rechute) - Symptômes positifs apparaissent : hallucinations, délires, agitation, etc. - Médication = méthode efficace pour traiter ces symptômes - Hospitalisation possible 6. Les phases évolutives de la schizophrénie 6.3 Phase résiduelle - Symptômes négatifs plus apparents : retrait social, émoussement des affects, manque de motivation, discours appauvri , baisse notable de l’hygiène personnelle - Fonctionnement social minimal 6. Les phases évolutives de la schizophrénie 6.4 Phase de rétablissement - État de la personne se stabilise - La personne peut songer à retourner aux études ou au travail (programme de réinsertion ou autres activités d’intégration socioprofessionnelle) 6. Les différents pronostics 6.1 La règle du tiers… 1 ∕ 3 Rémission 1 ∕ 3 Réponse partielle 1 ∕ 3 Rechutes chroniques… Les risques de rechute sont toutefois élevés. 6.2 Les premières années Grande proportion des hospitalisations en raison des rechutes ont lieu dans les 2 à 5 prochaines années pour la majorité des personnes vivant avec une schizophrénie Les 5 premières années suivant le 1er épisode ont un impact crucial sur l’évolution : plus les rechutes sont nombreuses, plus le pronostic est défavorable Évolution entre 2 à 5 ans semble prédire évolution à long terme (période critique) 6.3 À moyen terme Atteinte d’un plateau fonctionnel Après environ 10 ans, rechutes moins fréquentes Complications de maladie (ex. isolement social) peuvent amener une détérioration des habiletés sociales ou vocationnelles 6.4 Les facteurs importants pour le pronostic 1) 2) 3) 4) 5) Rapidité de la prise en charge Prise de la médication Consommation de drogues Fonctionnement avant la maladie Réseau de support En guise de conclusion N’oubliez jamais que vous êtes face à une personne et non à une maladie Il y a autant de façon de vivre une schizophrénie que de personnes qui en sont atteintes! Ressources supplémentaires Livre Je suis une personne pas une maladie! Témoignages de personnes vivant avec une schizophrénie et des membres de l’entourage http://www.douglas.qc.ca/info/retablissement-temoignages https://www.youtube.com/watch?v=Vm00A5pBc3o#t=31 https://www.schizophrenie.qc.ca/temoignages Ressources supplémentaires (suite) Outil Refer-o-scope Permet d’observer et d’agir avant la psychose en repérant les signes précurseurs Tient compte des antécédents familiaux, de la consommation, des facteurs de risque et des altérations du fonctionnement Bulles d’information, références de soins et soutien https://jeunes.refer-o-scope.com Ressources supplémentaires (suite) Liste de références Amador, X. (2007). Comment faire accepter son traitement au malade. Eds Retz. Apprendre à connaitre la schizophrénie : une lueur d’espoir. Société canadienne de la Schizophrénie, 2012. https://cdn.ca.yapla.com/company/CPYbhM2OgRybzX7UxlP9UupB/asset/f iles/Guides%20de%20r%C3%A9f%C3%A9rence/Lueur_despoir_4ed_fr.pdf Bibliothèque virtuelle de ressources en santé mentale cerrisweb.com Conférence du Dr. Lalonde, psychophysiologie des symptômes psychotiques : https://www.schizophrenie.qc.ca/fr/conferences-visionner-enligne/psychophysiologie-des-symptomes-psychotiques Liste de références (suite) Deegan, P. E. et Grenier, C. (2008). Mieux composer avec ces voix qui dérangent: guide de statégies et de recommandations à utiliser au quotidien. Centre hospitalier Robert-Giffard, Institut universitaire en santé mentale. Demily, C. et Franck N. (2013). Schizophrénie : diagnostic et prise en charge. Elsevier Health Sciences. Leclerc, C., Lesage, A. & Ricard, N. (1997). La pertinence du paradigme stress-coping dans l’élaboration d’un modèle de gestion du stress pour personnes atteintes de schizophrénie. Santé mentale au Québec, 22(2), 233–256. https://doi.org/10.7202/032424ar Lecomte, T., Leclerc, C., & Wykes, T. (2019). La TCC de groupe pour le traitement de la psychose: Guide de l'intervenant. PUQ. Liste de références (suite) Mueser, K. et McGurk, S. (2004). Schizophrenia. The Lancet (Vol. 363). https://doi.org/10.1016/S01406736(04)16458-1 Mueser, K. T. et Gingerich, S. (2006). The complete family guide to schizophrenia: Helping your loved one get the most out of life. Guilford Press. Nasrallah, H. A. et Smeltzer, D. J. (2002). Contemporary diagnosis and management of the patient with schizophrenia. Handbooks in Health Care. Société Québécoise de la schizophrénie www.schizophrenie.qc.ca Merci! Avez-vous des questions? [email protected] 514 251-4125 www.schizophrenie.qc.ca CREDITS: This presentation template was created by Slidesgo, and includes icons by Flaticon, and infographics & images by Freepik

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