CM 2023-2024 La Motivation PDF
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2023
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Elsa Viala
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This document is a psychology past paper from 2023 titled "La Motivation" covering different aspects of motivation, presented by the author Elsa Viala.
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Elsa VIALA Las Staps Psycho CM 2023-2024 La Motivation Introduction : Présenter tous les aspects/concepts liés à la motivation. Quels termes ou expressions évoquent pour vous le...
Elsa VIALA Las Staps Psycho CM 2023-2024 La Motivation Introduction : Présenter tous les aspects/concepts liés à la motivation. Quels termes ou expressions évoquent pour vous le concept de motivation : - Envie - Détermination - Dynamique - Implication - Intérêts … - Attraction personnelle La motivation est liée à une volonté individuelle. C’est une force qui vient de l’extérieur, de l’environnement. Elle pique notre curiosité et entraîne un comportement. Une force qui vient de l’intérieur et de l’extérieur (quand les 2 éléments sont assemblés la motivation est au max ) Curiosité a un rapport Origines : Vient du latin movere qui signifie mouvoir. Renvoie à l’application d’un acte qui nous satisfait. Les motivations n’ont de sens que par rapport au but qu’ils cherchent à atteindre. Introduit la notion d’intentionnalité et de rationaliser ( pourquoi on fait cette action). Motivation => dynamisme et orientation. Quand des individus s’investissent dans une tâche, ils sont dynamiques, attentifs, voire curieux et ils engagent des efforts importants. Pour réussir, ils engagent une grande quantité de ressources pour arriver à leurs buts. Il faut donner du sens au enfant de pourquoi il faut faire l’action. La motivation se déduit de l’observation du comportement des gens dans une situation complexe. D’autres individus qui sont placés dans la même tâche peuvent avoir des comportements qui traduisent des déficits sélectifs dans l’organisation de leurs ressources (manque d’attention, moins de maintien de concentration, difficulté à engager et à persister dans les efforts). Pourquoi ces différents comportements alors qu’ils sont placés dans une même tâche ? Faible compétence chez eux ? QQ1 qui a très confiance en lui peut ne pas s’investir dans une tâche car il la trouve trop facile. 1ere définition : La motivation est un processus dynamique et directionnel qui anime le comportement se traduisant par une attention soutenue, une persistance dans l’effort, une intensité de l’activité, une continuité des efforts, et des performances accrues. (Nuttin J. 1980) La motivation ne renvoie pas à un matériel mais à un processus. On n’étudie pas la motivation mais les conséquences de celle-ci par les comportements des individus. La motivation est donc une expérience subjective qui doit être inférée à partir de changements comportementaux. Activation = stimuler le comportement de façon brève Motivation = stimulation de comportement de manière durable Les performances accrues d’une personne dépendent de la motivation. 2e définition : Construit hypothétique (rassemblement de plusieurs éléments qui produit les comportements motivés) utilisé pour décrire des forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement. Vallerand et Thill, 1993 La motivation ça ne s’observe pas. La motivation donne une direction et fournit une centration vers les priorités dans l’activité. La personne va choisir des priorités dans l’activité. Direction : trouver du sens. La motivation donne du sens pour expliquer les comportements investis et donne aussi une direction. Centration de l’attention sur les aspects pertinents de l’activité Intensité : L’individu va aussi débloquer des ressources en fonction de ses envies (ex : marathon) Niveau de ressource que l'individu va consentir à dvp pour l’activité. Persistance = maintien de l’effort dans le temps en dépit des obstacles rencontrés = persévérance. Volonté = poursuivre l’activité en dehors de son cadre. Dans le domaine du sport, on s’intéresse à la façon dont les individus s’intéressent dans une pratique libre. La personne va s’adonner à une pratique en plus, en dehors du cadre d'entraînement. Cela n’a pas que des bienfaits. Certains athlètes se surentraînent et s'exposent à des fatigues et des blessures. Leur volonté les a conduits à faire des mauvais choix. La motivation est bonne et doit être dosée. Mais la motivation est-elle un trait de caractère ? La motivation se situe à différents niveaux (condition physique, objectifs, état de fatigue). Déterminants de la motivation : Théories anciennes d’auteurs qui parlent de motivation comme une disposition de l’espèce humaine. Le comportement humain pourrait être spontanément motivé, notamment face à la découverte de nouvelles choses. Exemple de l’enfant qui découvre la vie dans son environnement. Recherche de découverte. Le comportement humain peut être motivé par : - La découverte de nouvelles choses, sensations nouvelles - Besoin de dépassement de soi (motivation de l’effectance). - La recherche de plaisir - Besoin de contrôler des événements de leur vie. Ces buts sont naturels. Les individus choisissent d’investir leurs ressources dans des activités qu’ils ont choisies. La motivation renvoie donc à un besoin inné. Mieux comprendre l’investissement : Mais d’autres auteurs voient la motivation comme contextuelle. Théorie d’expectation valence d' Eccles. Les comportements motivés peuvent être traduits par deux processus cognitifs : - Les expectations de succès (confiance que l'individu accorde à ses propres capacités). Aussi appelées attentes de réussite et peuvent dépendre des expériences antérieures et des interprétations fournies pour expliquer les résultats satisfaisants qu’ils ont obtenus. Les gens motivés ont des attentes plutôt élevées. La motivation n’est donc pas due au hasard. L’expérience joue un rôle sur les actions de l'individu. Une expérience victorieuse a plus tendance à être renouvelée. Mais ce n’est pas vrai dans tous les cas. Quand on réussit, on ne renouvelle pas toujours ses expériences. Le fait d’atteindre un but entraîne parfois la fin. - La valence : valeurs que l’on accorde à la tâche ou à l’activité. Valeur intrinsèquement attrayante. Elle est également liée à la valeur extrinsèque. Cette activité a beaucoup de valeur ce qui fait qu’on continue. Cette valence dépend aussi du coût perçu. Réussite obtenue par rapport à la dépense énergétique. On continue pour diminuer le coût tout en maintenant la réussite et en ressentant le plaisir a réaliser les mêmes objectifs avec un coût moindre. - La personne qui persiste dans une activité ou elle réussit et s’apercevant qu’elle diminue le coût énergétique se voit devenir plus efficiente. QQ1 de motivé a des expectations engagées et accorde de la valeur à l’effort. L’effort devient de plus en plus accessible avec de la motivation surtout dans des situations difficiles. Faire face à des difficultés car au final, le bénéfice excède les contraintes ou les coûts => MOTIVATION. Les comportements motivés viennent de l’expectation ( je m’attend à ) et à la valence. Synthèse 1 : ➔ Pourquoi assimile-t-on la motivation à un construit hypothétique? ➔ Quel auteur a utilisé cette expression? ➔ Quels sont les quatre termes fondamentaux qui permettent de définir la motivation? ➔ Pourquoi ne suffit-il pas de réussir pour être motivé par une activité? Si la motivation n’est pas qu’une question de quantité mais aussi de qualité, quelles sont les caractéristiques fortes d’une situation motivante ? Besoins psychologiques fondamentaux : Facteurs à l’origine de la motivation : La façon dont les individus manifestent de la motivation dépendent du contexte : S’il y a des tempéraments différents selon les gens, il y a aussi le contexte qui agit sur notre capacité à engager des efforts et c’est dans certaines situations que l’on est capable d’engager des efforts. Les besoins psycho fond montrent pourquoi on s'investit dans certaines activités en y allouant de l’énergie. L’espèce humaine manifeste des besoins psychologiques fondamentaux que les situations qu’ils rencontrent doivent pouvoir satisfaire : - Besoin de compétence - Besoin d’autonomie - Besoin d’appartenance sociale Actuellement, les théories de la motivation postulent que l’individu trouve dans son environnement les éléments stimulant son comportement motivé. Les expériences confirment les 3 besoins quelques soient l’environnement culturel dans lequel la personne s’est développée. Besoin de compétence : Un besoin qui énergise le comportement. Autrement appelé le besoin de contrôle qui découle directement des travaux de White et qui renvoie au besoin d’agir de manière efficace avec son environnement et d’obtenir des résultats manifestes => vers une motivation à la compétence et s’attribuer une réussite. Les individus ont besoin de se sentir auto efficaces. Théorie d’auto-efficacité : Théorie d’Albert Bandura qui est à l’origine du concept de sentiment d’efficacité personnelle : croyance des individus à réaliser une tâche à partir de leurs capacités personnelles. Cette théorie appartient aux théories d’apprentissage sociales. La notion d’auto efficacité renvoie à des représentations que les gens développent à partir de leurs capacité à réaliser des actions avec succès. Les individus éprouvent du plaisir à dominer un environnement complexe, à ressentir une confiance en eux, à parvenir à se dépasser en recherchant des solutions nouvelles, en persévérant ou en demandant de l’aide => passer des obstacles pour se sentir plus compétents. Se sentir comme des agents actifs de leurs vies. Renvoi à la notion d’agentivité (capacité des individus à être des agents actifs de leurs propres vies) Mais pour cela il faut dvlp le sentiment d’efficacité. Quels sont les facteurs à l’origine du sentiment d’efficacité personnelle ? - Avoir des projets - Réussites antérieures - Compliments des autres - Le fait de s’être entraîné Expectation d’auto-efficacité : 4 facteurs : - Performances antérieures : plus une personne aura réussi une tâche difficile et plus il sera confiant à la réaliser. - Expériences vicariantes : Dans la théorie de l'apprentissage social d'Albert Bandura, l'apprentissage dit vicariant est celui qui résulte de l'imitation par l'observation d'un pair qui exécute le comportement à acquérir (formateur ou membre – leader – du groupe). Si une personne réussit, alors je peux le faire. Influence de la réussite des autres. Les modèles qui nous ressemblent (coping model : modèles qui font face à des difficultés) => permettent de nous transmettre un message. (« Tu peux réussir »). Les expériences vicariantes nous montrent que l’on peut réussir si l’autre a réussi. - Persuasion verbale : elles nous affectent lorsqu’elles viennent de personnes importantes pour nous. Elles renforcent la perception d’auto-efficacité. - Etat physio éveil psycho-émotionnel : lorsqu’une personne ressent de l’anxiété (état émotionnel aversif) et quelle réalise des performances moindres a moins de chance de réussir. Les états émotionnels affectent la réussite et donc le sentiment d’auto-efficacité. Expectation d’efficacité personnelle : dépend de l’environnement, des personnes qui l’entourent, de l’environnement avant la réalisation de la tâche, de l’attente physique de la personne. Que dire de nos jugements d’auto-efficacité : Croyance entre le bien être subjectif et les croyances d’auto-efficacité. Certains politiciens ont utilisé les croyances d’auto-efficacité pour inciter à voter pour eux (ex du slogan de Barack Obama : “Yes we can !”) N’y a-t-il pas des états ou le sentiment d’auto-efficacité peuvent nous jouer des tours ? - Se sentir trop en confiance manque d’objectivité => échec dans la tâche, déçu de nos résultats. Cette capacité à se sentir confiant peut nous jouer des tours car certaines personnes souffrent de biais cognitifs. Renvoient à une distorsion dans le traitement cognitif d’une info - Décalage entre les infos que perçoivent la personne et l’évaluation qu’il en fait. Dans ces cas là les gens se sous estiment dans leurs compétences. Ce biais cognitif qui se manifeste entre un décalage des infos et ce qu’elle en fait se fait que la personne sous-estime la difficulté de la tâche Ces personnes surestiment leurs capacités face à une situation et peuvent en souffrir. Ce comportement génère une mise en danger de la personne. On aborde une situation avec un capital confiance qui nous est personnel. ⇨ Précision des jugements d’auto-efficacité (lucidité à estimer avec justesse nos capacités). Cela montre que la personne est capable d’estimer avec justesse ce qu’elle est capable de faire. Mais certaines personnes ont aussi des pensées supra-positives ou supra-négatives qui les conduisent à se surestimer ou se sous-estimer Dunning-Kruger Biais de jugement qui renvoi à la tendance qu'ont les personnes dans un domaine donné à surestimer/sous-estimer leurs compétences. Le sentiment d’efficacité est donc très personnel aux individus. Le besoin d’autonomie : Le besoin de se sentir compétent est très important et nécessaire mais ce sentiment n’est pas suffisant pour engendrer une motivation. Markland et Hardi : personne motivée se sent compétente et autonome Se sentir autonome = mon comportement est entièrement issu de moi. Adolescence => ce besoin d’affranchissement montre qu’ils cherchent à montrer leur autonomie. Besoin d’affirmer ses capacités à réaliser des choses en toute indépendance. Autonomie et indépendance : Relation entre autonomie (indépendance) et l’auto-approbation. Distance interpersonnelle que les enfants avaient par rapport à leurs parents => permis de différencier l’indépendance/dépendance forcée et l’indépendance/dépendance auto-approuvée. Obliger de rester dans leurs familles (dépendance forcée) ou intégration que rester dans le nid familial est normal (dépendance auto-approuvée). Besoin de proximité sociale : Besoin renvoie au comportement de rapprochement vers les autres. Comportement que l’on reçoit quand on se sent intégré face aux autres. L’activité physique est partie intégrante de la motivation. Ces autres que nous avons choisis, avec qui nous nous sentons connectés dans le but d’un projet collectif. Marques d’attention au sein d’un collectif montre que l’on est quelqu’un qui a de la valeur. Un collectif qui nous reconnaît dans notre originalité et nous accepte avec notre personnalité. Cet environnement bienveillant, nous montre notre valeur et que l’on compte pour d'autres. Ce besoin de proximité renvoie à des normes : Réciprocité : témoin d’attention réciproque. Ce sont sur ces normes que se font les besoins de proximité sociale chez les individus. Le besoin de proximité sociale peut s’exprimer par des buts d’intimité sociales (être sur un plan d’égalité et partager des relations harmonieuses). Influence des facteurs dispositionnels : Mais parfois, besoin d’affirmation de soi =< exploiter les situations pour affirmer une certaine autorité, supériorité, leadership. Ces individus manifestent des buts de statut social. Partager des expériences collectives mais avec des rôles différents. On a besoin de ces gens pour guider et représenter l’équipe. Mais tous les gens ne vont pas vers ces groupes. Certaines personnes rejoignent le groupe pour manifester des relations égalitaires. Notre conduite va vers la satisfaction des besoins physiologiques fondamentaux. Mais ces besoins dépendent des personnes. Certaines ont plus besoin d’autonomie (de contrôler leurs vies) Un trait de personnalité pourrait modérer la motivation à se sentir autonome : le désir de contrôle. De la même manière, nous n’avons pas les mêmes besoins de proximité sociale. Certains sont plus introvertis alors que d’autres ont besoin de plus de relations sociales. Les besoins de la personnalité s’expriment donc de manière différente selon les individus. Il y a donc des facteurs qui entrent dans le fait de se sentir motivé mais aussi des facteurs environnementaux. Influence des facteurs environnementaux : Effets des expériences vicariantes et de la persuasion verbale sur les attentes d’auto-efficacité (Bandura). Le besoin d’autonomie doit être influencé par des milieux environnementaux favorables. Certains moments qui donnent à l’enfant la possibilité de faire des choix/ se sentir autonome. Comparativement aux situations contrôlantes où l'entraîneur ou les parents donnent dictent des comportements sans demander le ressentis de l’enfant. Les enfants ont tendance à frustrer leurs besoins d’autonomie. Parmi les facteurs environnementaux, contextes coopératifs d’apprentissage. On s’aperçoit que ces contextes reposent sur deux dimensions : - L’interdépendance positive : les gens ont un but commun. Si l’un défaille, l’ensemble du groupe subit les conséquences de cette défaillance. En revanche, la victoire individuelle a un impact sur le collectif. On se partage les tâches et on se partage les responsabilités. - Ces expériences renvoient aussi aux besoins de proximité, d’affiliation avec les autres. Les échéances dépendent donc aussi de l’individuel. Synthèse 2 : ➔ Quels sont les trois besoins psychologiques fondamentaux? ➔ Qui est « le père » de la théorie de l’auto-efficacité? ➔ Qu’est-ce qu’une expérience vicariante ? ➔ Pourquoi ne suffit-il pas de se sentir compétent dans une activité pour la poursuivre? ➔ Quels sont les déterminants de l’auto-efficacité? Théorie de l’autodétermination (TAD) : Lorsque les individus font l’expérience d’une satisfaction des besoins d’autonomie, de compétences et de proximité sociale, ils ont alors tendance à internaliser les valeurs que ces besoins véhiculent. ⇨ Motivation autodéterminée. Cette motivation persiste quelles que soient les choses que l’on peut rencontrer dans l’environnement. Cette motivation repose sur les 3 besoins fondamentaux (autonomie, appartenance à un groupe, compétence.) Quand on parle de motivation, on parle de motivation intrinsèque et extrinsèque. Comment dire qu’une personne est intrinsèquement ou extrinsèquement motivée ? On dit qu’une personne est extrinsèquement motivée si elle est motivée par : - L’argent, - Ses relations sociales - Des forces extérieures et non personnelles. La personne est soumise à des obligations extérieures. Être intrinsèquement/extrinsèquement motivé ? La motivation est un construit dynamique et directionnel. La motivation n’est pas stable et évolue dans le temps. Elle peut prendre différentes natures. Au cours de l’existence, il y a un nombre de domaines dans lesquels on s'investit pour répondre à des injonctions fournies par notre environnement. Et cette motivation peut changer au cours du temps. Certaines valeurs, communiquées de l’extérieur, deviennent nos propres valeurs au cours du temps. Si pendant longtemps on a opposé ces deux formes de motivation aujourd’hui, à compléter… ⇨ Continuum de l’autodétermination Le fait de s’obliger à réussir quelque chose est une motivation extrinsèque. On peut nous éprouver du plaisir, en accordant de l’importance à bien réaliser cette tâche. Insérer Schéma du continuum de l’autodétermination. Qu’est ce qui explique que la motivation peut se déplacer dans le continuum ? Qu’est ce qui explique qu’une motivation peut passer d’extrinsèque à intrinsèque ? C’est le fait de comprendre qu’on aime cette activité pour elle-même et qu’on n’a pas besoin de motivation particulière pour pratiquer ou l’aimer. Dans ce schéma on a l’ensemble des indicateurs qui permettent de savoir quels sont les comportements qui sont intrinsèquement ou extrinsèquement motivants. A droite, le locus de causalité renvoie au lieu de contrôle : qui contrôle les actions que je mets en place ? Le locus est interne. En jeu, j’ai le sentiment d’être à l’origine des actions que j’entreprends, j’ai l’impression d’être autodéterminé. A gauche, le locus est dit externe, voire impersonnel et le lieu de contrôle de l’activité est de moins en moins rattaché à des actions personnelles. Sa motivation est plutôt extrinsèque. Son comportement est de plus en plus organisé par des éléments non intentionnels qui ne permettent pas à la personne d’être valorisée et ne permettent pas à la personne de sentir qu'elle est à l’origine. La motivation => construit dynamique. La motivation dépend du lieu de contrôle de ses actions. D’intrinsèque à extrinsèque : exemple de l’enfant qui arrive à un entraînement avec des idées préconçues du sport et du plaisir qu’il peut entraîner. Mais il est entraîné par un entraîneur qui ne lui demande pas son avis. Il ne rencontre pas l’environnement dans lequel il peut se faire plaisir. Continuum de l’autodétermination : (Vallerand et al., 2001 ; Ryan & Deci, 2000) La motivation intrinsèque : fait de réaliser une activité pour l’intérêt personnel que cela apporte (plaisir, forte autodétermination => grande autonomie, manifestation de comportements autorégulés, engagement spontané) La motivation intrinsèque peut apparaître très tôt dans l’existence. Par exemple, Csikszentmihalyi), s’est intéressé à la motivation des enfants, au flow (expériences positives, dans un état de forme extraordinaire qui permet les meilleures performances). Les activités autotéliques => pilotées par soi-même de manière autonome. On les rencontre très tôt chez les enfants. L’enfant a l’impression de maîtriser tout (le temps et l’espace). On est parfois tellement intrinsèquement motivé que l’on oublie tout ce qui se passe autour de nous (le temps, les autres personnes). Cela se ressent aujourd’hui avec les nouvelles technologies. Chez les adultes, ces conduites autotéliques se poursuivent avec des conséquences positives ou négatives. Les adultes vont faire d’expérience optimale d’une activité en s’engageant volontairement dans une activité, dans laquelle ils sont intrinsèquement motivés. Situation de flow = situation d’expérience optimale = situation ou on dvp un sentiment de satisfaction. Vallerand : étude des passions. C’est pour l’extrême de l'intrinsèquement motivé. 2 formes de passion : - Obsessive : elle passe énormément de temps que la personne en oublie ses obligations extérieures (familles, professionnelles, amicales). Ces passionnés obsessifs dvlp une activité intense qui n’est plus conciliable avec les différentes sphères de la vie. - Harmonieuse : Les personnes allouent beaucoup de temps à leurs activités mais ce temps est compatible avec les autres obligations qu’ils ont. La motivation intrinsèque : La motivation intrinsèque est positive mais quand elle prend des formes extrêmes, ce remède peut devenir un véritable poison. La motivation intrinsèque possède 3 faces qui sont : - La motivation intrinsèque à la stimulation : renvoie aux activités agréables (excitation) - La motivation intrinsèque à la connaissance : apprendre et explorer des environnements, dvlp des connaissances sur des environnements ou des personnes et sur soi. - La motivation intrinsèque à l’accomplissement : relever un défi ou se surpasser. De nombreuses activités sportives peuvent fournir l’occasion de se lancer des défis et de se surpasser. La motivation extrinsèque : = motivation auto-déterminé Il nous arrive de faire des activités qui ne sont pas agréables, mais on ne se sent pas obligé de les faire. On exprime l’utilité de les faire. Ce n’est pas parce qu’une activité n’est pas intrinsèquement motivante que nous ne sommes pas motivés. On a tous rencontré des tâches d'entraînement qui ne sont pas motivantes. On n’éprouve pas de plaisir direct mais quand même une motivation orientée vers la réalisation correcte de ces tâches dans le but d’atteindre certains objectifs qui nous paraissent importants. On pratique ces activités dans un but qui y est associé. Exemple des activités physiques dans un besoin de santé. Rien n’indique qu’ils ne vont pas prendre du plaisir au fur et à mesure de la pratique => Motivation utilitaire. 4 niveaux de régulation de la motivation extrinsèque : - La ME à régulation intégrée : Niveau le plus élevé de la régulation autonome de la motivation extrinsèque. o La conduite des individus est conçue comme révélatrice de ce qu’ils sont vraiment. o Les valeurs des autres rejoignent nos propres valeurs et besoins à l’origine de nos comportements. Les comportements affichés sont révélateurs de ce qu’il est. Il défend ses valeurs. Motivation car il a intégré pourquoi il doit faire ce programme. Les valeurs de l’athlète rejoignent les valeurs de son entraîneur. Elle reste extrinsèque dans la mesure où elle reste dominée par d’autres buts que celui d’éprouver du plaisir. - La ME à régulation identifiée : L’individu est au cœur des décisions qu’il prend. Comportement volontaire et spontané dans ses actions. Cependant, il mène ces actions qu’il identifie sur la base des raisons qu’il a identifiées comme raisons indispensables à la réalisation de ses objectifs. Il a identifié la relation entre le programme d'entraînement et les buts qu’il veut atteindre. Il a identifié en quoi ce programme peut être utile à sa préparation. La personne reste à l’origine des actions qu’elle prend. Seuil d’autodétermination - La ME à régulation introjectée : dépendante de la satisfaction de l’égo. L’estime de soi est contingente. Les actions que l’on mène sont en grande partie dictées par le besoin de reconnaissance sociale. L’individu obéit à des contraintes extérieures qui l’obligent à accepter des régulations que lui impose son environnement social. L’individu exprime un sentiment de culpabilité ou de honte lorsqu’il n’effectue pas le comportement attendu. La personne a l’impression de déroger aux règles imposées dans son environnement. Et pour ne pas se sentir coupable, il va le faire. L’estime de soi est contingente car l’individu va réaliser ces activités afin de protéger l’estime de soi. Elle va éviter de dégrader les jugements qu’elle a sur elle. Elle va réaliser un certain nombre d’actions impulsées par son environnement extérieur. En cas d’échec, la honte et l’anxiété peuvent se manifester. ⇨ Action dans le but de ne pas ressentir de culpabilité de ne pas avoir fait ou d’avoir repoussé une chose. Comportement obligeant. On rencontre cela à l’école. Internalisation des attentes des parents. Dvpt d’une anxiété à partir du moment ou les résultats ne sont pas au rendez-vous. Pareil en EPS ou les enfants cherchent à prouver leurs valeurs. ⇨ Comportement pour se conformer à des pressions internes conformément à des images externes. - La ME à régulation externe : prototype de la motivation contrôlée de l’extérieur. Lorsque le comportement est animé par cette ME, on considère que l’individu manifeste des intentions et des actions qui ne sont maintenues que par les contingences externes à lui. Tout ce qu’il fait est organisé par des personnes externes à lui. Le locus est externe. La personne agit dans le but d’avoir des conséquences désirées. L’élève accorde peu d’intérêt à l’exercice mais à la pression qu’elle a sur lui. Cette motivation est provisoire et elle disparaît lorsque le prof tourne la tête, qu’il n’y a plus de contraintes (notes). La personne ne continue son activité qu' à partir du moment où elle continue à être récompensée. Evolution de la motivation extrinsèque : Tout repose sur un processus d’internalisation. Cette internalisation se définie sur le continuum d’internalisation. L’internalisation est définie comme une reconnaissance par la personne de … à compléter L’Amotivation : Correspond à un manque d’attention pour agir. Refus d’accorder de la valeur à l’activité. Cela s’accompagne d’un manque de compétence et d’absence d’accompagnement vers un but désiré. Ces personnes ont une faible estime de soi, jugement sévères et négatifs d’eux-mêmes. Forms typiques de résignation : - Résignation apprise : résignation à ne plus faire d’effort car il n’y a plus de récompense au bout. Ils pensent qu’il y a une stabilité de l’échec chez eux. - La persévérance forcée : Un individu continue son activité alors qu’il est animé par un fort besoin d’arrêter. Il est amotivé car il souffre d’avoir à poursuivre cette activité. - Démotivation activable : Elle peut apparaître alors que l’on ne l’attendait pas. L’exercice apparaît comme une insulte à la compétence de l’individu. La pratique n’a pas de sens pour l’individu ce qui entraîne un profond désintérêt pour l’individu. Cette amotivation se manifeste dans la difficulté à planifier son action. - La démotivation attribuable au succès trop rapide : motivation qui est orienté vers des buts particuliers. Ce n’est pas qu’une question de quantité mais aussi de qualité. Modèles hiérarchiques de la motivation : Échelles permettent de noter les différentes motivations => schéma. Synthèse 3 : Quelles sont les différentes formes de motivation intrinsèque? Quels sont les niveaux d’analyse de la motivation? Quels sont les différents niveaux de régulation de la motivation extrinsèque? Comment interpréter l’incompétence apprise? https://enquetessphinx.u-bordeaux.fr/v4/s/9iyhcl = enquête https://enquetessphinx.u-bordeaux.fr/v4/s/39st2z = 6 questions Https://enquetessphinx.u-bordeaux.fr/v4/s/fd4az8 = Le dernier lien CM 3 : Relation motivation-performance sportive : La persévérance à long terme s’est révélée être un facteur de réussite à long terme. (handballeur, nageur) La motivation autodéterminée vient des athlètes des pratiques libres. Les athlètes les plus motivés s'entraînent souvent dans leurs clubs mais aussi en dehors de leurs clubs. L’EPS est une matière obligatoire mais les élèves manifestent souvent peu de motivation à l’égard de cette matière, car son impact psycho. Les adolescents ne sont pas forcément à l’aise avec leurs corps. Ils subissent une transformation physique et l’estime de soi est en construction. Comment motiver les élèves les moins intéressés ? La motivation repose donc sur la façon dont les APS sont présentées aux élèves. Autodétermination et désinvestissement sportif : Les formes les moins dvlp de l’autodétermination était les premières à abandonner (abandon sportif) ou se désintéresser à la pratique. (ennui en EPS) L’environnement social peut augmenter ou inhiber la motivation. En tant que prof, on aimerait emmener les élèves d’une motivation extrinsèque à une motivation autodéterminée, grâce à des programmes adaptés. On ne peut pas viser des cibles inaccessibles, surtout dans le brouillard. Des buts motivationnels au service de la performance sportive : Les buts motivationnels ne sont pas innés et ils apparaissent avec l’environnement familial et social. L’individu va se fixer des buts et ceux-ci sont plus efficaces lorsqu’ils sont partagés avec d’autres personnes (entre le pratiquant et l'entraîneur, et lorsque des infos relatives à ses progrès sont fournies). De même, quand il est informé , le travail de l’enfant est plus efficace. Montrer que l’enfant est une pièce maîtresse de sa réussite et en lui donnant des indicateurs factuels de sa progression/réussite favorisent également la réussite. Ainsi, l’association de buts à court terme et à long terme accompagné d’un savoir sur les efforts qu’il doit conduire permettent les progrès les plus importants de l’athlète. Ces éléments influenceraient la qualité d’efforts investis, la persévérance, la volonté de rechercher des stratégies efficaces et l’orientation de l’attention du pratiquant. Performance sportive et motivation : - La compétition, l’association de buts à court terme et de but à long terme ainsi que leur acceptation par le sujet conduiraient aux plus grands progrès - modèles cognitivo-comportementaux (Gernigon, 1998) servant de guide à la détermination des objectifs sportifs Des repères (Gernigon, Thill et Fleurance, 1999) Étude de C.Gernigon : Certains repères peuvent être plus importants pour guider l'entraîneur à partager les objectifs sportifs. Le sportif doit être partenaire de l’effort. Les buts/ objectifs doivent être difficiles mais réalisables (niveau optimal de défi). Pour guider l’entraineur à partager l’objectif sportif, il existe certains repères que l'entraîneur doit partager pour faire en sorte que le sportif ne se sente pas piloté de l’extérieur : Repère permettent de fournir des buts spécifiques en termes précis Fixer des buts difficiles mais réalisables => ce qui correspond à un niveau optimal de défi (Harter, 1978) Fixer des buts à court et long terme (ne pas griller les étapes, la patience fait partie du programme) Fixer des buts de maîtrise (à côté des buts de performance) Ecrire ses propres buts Favoriser l’engagement personnel du pratiquant à partir de repères. Soutenir le pratiquant dans ses efforts pour atteindre ses buts Évaluer les progrès dans la réalisation des buts La motivation sportive repose sur ces interactions sociales que l’individu peut avoir avec son entourage. Rôle de l'entraîneur et de l’enseignant est important. Le rôle de l'entraîneur, de l’enseignant : La structure générale de la séance choisie par un enseignant est à l’origine d’un climat psychologique qui va influencer l’adoption d’un but d’implication préférentiel (Ames, 1984) Parfois cette structure renforce les dispositions initiales dans lesquelles le pratiquant s’est placé. Parfois, cette structure entre en concurrence avec les dispositions personnelles lorsqu’ils se comparent aux autres (référence interindividuelle). Influence des buts d’accomplissements : Un climat d’entre-aide peut être instauré dans le but de progresser. Un climat orienté vers des buts de maîtrise ou des buts de performance (Nicholls, 1984) et motivés soit par rapport aux autres, soit par rapport à eux-mêmes, deux types de buts : Buts de maîtrise => buts que les individus poursuivent lorsqu’ils se comparent à eux-mêmes dans le but de progresser (référence intra-individuelle) Buts de performance => buts que les individus poursuivent lorsqu’ils se comparent aux autres (référence interindividuelle). L'entraînement repose sur des interactions sociales. Le rôle de l'entraîneur est donc relativement important. C’est pourquoi cette théorie est souvent développée, notamment dans le courant socio-cognitif. Lorsque l'entraîneur établit un programme d'entraînement, il va influencer la mise en place d’un climat dans lequel l’athlète va se fixer un but. Par exemple, quand les enfants comparent leurs notes, l’enseignant va mettre en place un climat d'entraînement compétitif. Chaque entraîneur a sa manière d'entraîner en mettant en place des programmes adaptés visant les élèves à se fixer des buts d’accomplissement, soit orientés vers la compétition ou sur l’entraide (maîtrise de la tâche, progrès). Ainsi, les enfants apprennent à se représenter leurs compétences, soit par rapport aux autres (compétence mise en rapport avec les autres), soit par rapport à eux-mêmes. L'entraîneur va mettre en place un climat en tendance avec leurs comportements et leurs estime de compétence, ou en opposition avec ces comportements. Variables TARGET : Comment identifier les comportements motivationnels ? Comment un entraîneur peut jouer sur une séance et l’influencer en mettant en place un climat motivationnel plutôt de maîtrise ou de performance ? Différentes structures interdépendantes permettent de rendre compte du climat motivationnel ⇨ Modèle TARGET (Epstein, 1988, 1989) - Type de tâche : elles doivent être variées et différentes des enjeux individuels. Plus la tâche est individuelle et plus elle a tendance à générer des buts de maîtrise. La montante descendante alimente des buts de performance. - Autorité : L'entraîneur permettant ou pas de s’autoévaluer et de connaître sa progression permet à celui-ci de dvlp les buts de maîtrise - Reconnaissance : Valoriser les progrès individuels en étant équitable dans l’intérêt que l’on porte à chaque athlète. Quand la reconnaissance n’est liée qu’au niveau de l’athlète, celui-ci comprend qu’il n’aura d’intérêt pour l'entraîneur que s' il est meilleur. - Groupements : comment l'entraîneur va regrouper ses élèves (équipes homogènes (but de performance) ou hétérogènes (entraide, chacun a son but de maîtrise et contribue au score global de l’équipe) - Evaluation individuelle qui prend en compte les perfs initiales pour juger les perfs actuelles au travers de la marge de progrès associée à des buts de maîtrise. - Temps : L'entraîneur met en place un climat qui va laisser plus ou moins de temps à chacun pour atteindre son but ou la gestion de ce temps va permettre de juger les compétences acquises et jalonnent les programmes de préparation. Lorsque les athlètes sont jugés à une date fixe, des buts de perf se développent. Instauration d’un climat motivationnel : La motivation est influencée par la mise en place d’un climat motivationnel. L’implication sur la tâche permet de prédire la motivation intrinsèque, de manière directe ou indirecte au travers de la compétence perçue. Un athlète qui fait des compétitions et qui se voit orienté vers des buts de maîtrise (évaluation des progrès régulièrement) permet de développer la perception de compétence qu’il peut développer ainsi que sa motivation intrinsèque. Souvent, cette orientation vers la maîtrise à tendance à prédire les objectifs à haute autodétermination. Autrement la perf à égo a tendance à prédire une motivation à faible autodétermination. Donc soyons vigilent lorsque l’on pose une question concernant les résultats de l’enfant (progression ou compétition) Une étude (Morgan, Kilgstone et Sproule, 2005) : Ces chercheurs ont sélectionné 4 enseignants qui ont chacun réalisé une leçon d’athlétisme d’environ une heure à un groupe d’élèves différent en passant dans les 3 formes et on regardé comment les étudiants en athlé réagissait au niveau de leurs motivation avec 3 formes d’enseignements différents : - Par commandement : enseignant prend toutes les décisions et prescrits les tâches à réaliser - Mutuel : les élèves travaillent par pairs, un enseigne et l’autre apprend - Découverte guidée : enseignant fixe un objectif et guide les élèves vers l’atteinte de cet objectif Dans cette étude, chacun des enseignants a donné un cours dans les 3 conditions d’enseignement. Cette étude a montré que : - Le style d’enseignement par commandement est caractéristique d’un climat motivationnel de performance. - Les 2 autres étaient davantage caractéristiques d’un climat de maîtrise et notamment le style d’enseignement mutuel. - Sur les réponses cognitives et affectives montre que le style d’enseignement mutuel et de découverte génère des réponses cognitives plus favorables que le style d’enseignement par commandement. Les enseignants ont donc intérêt à faire attention à la manière dont ils préparent leurs entraînements en fonction des motivations des élèves et des buts vers lesquels ils vont s’orienter. Il Apprentissage, feedback et motivation : La motivation des élèves est également dépendante des feed-back. Ceux-ci ont été classés par Deci et Ryan à partir de 2 fonctions distinctes (contrôlantes et informationnelles) Style directif d'entraînement (contrôlant) : peu de chances aux athlètes de contredire les commandements de l'entraîneur ou de choisir d’autres options, en donnant des feed back très affirmatifs qui révèle à l’athlète qu’il ne peut pas avoir d’avis et qu’il doit attendre que l'entraîneur lui dise si c’est bien ou non, le jeune athlète rencontre des feed back très contrôlants. Cela influence aussi les humeurs de l'entraîneur. Informationnels : dépend de la façon dont l'entraîneur questionne l’athlète sur ses ressentis et des informations qu’il fournit à l’athlète. Les feedbacks positifs accroissent la motivation du sportif et inversement. En définitive, quand l'entraîneur réplique des feedbacks positifs, il peut être jugé comme clément ou insuffisamment exigeant. Les feedbacks positifs doivent donc être rares et associé à des informations ou de nouvelles exigences. Types de feedback : Différentes sortes de feedbacks catégorisés en classe par Tessier, Sarrazin et Trouillard, en 2003) : - évaluatif positif : « tu joues mieux qu’avant » - évaluatif négatif : « Tu es moins bon que Pierre » - organisationnel : « Fred, tu passes dans l’équipe des bleus » - affectif positif : « c’est bien, continue » - affectif négatif : « tais-toi Virginie ! » - technique : « allonge le bras » Cette étude a permis de constater que certains feedbacks avaient un effet positif sur l’autodétermination des élèves. Quels sont les deux types de feedbacks qui ont généré une évolution de l’autodétermination. - Le feedback affectif positif - Le feedback technique Les élèves ont besoin d’être informés techniquement de leurs progressions ainsi que soutenus affectivement. Enseignement et motivation : les enseignats peuvent être plus ou moins facilitateurs d’autonomie selon qu’ils suscitent chez les élèves : - plus de curiosité (exploration) - plus de désir propre à choisir un challenge optimal - l’engagement moteur et social (Flink, Bogiano, Barrett, 1996) La motivation se développe dans un environnement social sécurisant. Les principaux prédicteurs d’une motivation auto déterminées sont : - L’absence de menaces perçues de soi - La perception du défi dans la tâche proposable - La perception des feedbacks généraux positifs. On peut être bienveillante et exigeante dans l’enseignement. Influence des buts sociaux : 2 buts émergent des préoccupations de reconnaissance et d’appartenance sociale au groupe de pairs et organisent les relations entre adolescents : En arrivant à l’école ou dans un club, les enfants arrivent avec : - Des buts d’intimité sociale : ils apprécient peu que l’enseignant mette l’accent sur les comparaisons sociales qui conduisent les élèves à se classer. - Des buts de statut social : désir d’être populaire. Ils cherchent à avoir une place (dominante) dans le groupe. Les entreprises collectives ont besoin de ces deux profils. But d’intimité vs statut : - But d’intimité sociale => souci de préserver des relations positives et d’équité entre les élèves. - But de statut social => souci de prestige, de popularité, de réputation au sein de la classe. Les enseignants ont pour but de faire grandir les élèves de manière académique et d’apprentissage de soi au travers d’aventures collectives positives qui favorisent des comportements d’interdépendance positive (entraide, coopération qui suggère que la défaite est collective) et responsabilité individuelle de la part des élèves. Ces buts se construisent dans la sphère familiale, académique. Il y a des corrélations positives entre les buts de statuts sociaux et les buts de perf ainsi qu’entre les buts d’intimité et de statut social. Synthèse 3 : La responsabilité des acteurs de l’éducation est très importante. C’est le climat instauré par le formateur au travers des attentes, des feedbacks… qu’il influence les 3 médiateurs psychologiques (besoins fondamentaux). Il y a des climats qui pourraient satisfaire ou frustrer ces besoins. On peut donc s’attendre à ce que les niveaux plus auto déterminés de la motivation extrinsèque émergent. Lorsque la frustration est à un tel point que l’individu ne sait plus ce qu’il vaut, les causes de ses résultats très faibles, il ne faut pas s’étonner qu’il soit amotivé. La nouveauté peut entraîner de la curiosité ou de l’anxiété chez les différentes personnes. Cela dépend des attentes d’efficacité personnelles. Lorsqu’il est amotivé sur le plan cognitif et qu’il ne recherche plus aucune solution, on dit qu’il est dans la résignation apprise. (Séligmann). Cette résignation est aussi observable sur les comportements. Conclusion : « Il est socialement, psychologiquement et parfois biologiquement vital pour un individu d’entretenir une vision positive de lui-même , à ses yeux et aux yeux des autres » (Piolat, 1995) Les environnants et les tâches peuvent être l’occasion pour la personne de se fixer des buts bénéfiques pour le bien-être de la personne.