BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie PDF
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Ce document explique comment comprendre une fiche de paie, en détaillant les éléments comme le salaire, les charges sociales, et la fiscalité. Il examine spécifiquement le voyage au pays de la taxe.
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💰 BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 0. Dis Papa, c’est quoi une fiche de paie ? Exemple Bulletin paie avec ES x BLB.pdf 1. Salaire, charges sociales, fiscalité : voyage au pays de la taxe (10 min) BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 1 Le Verrou (Fragonard), souvent...
💰 BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 0. Dis Papa, c’est quoi une fiche de paie ? Exemple Bulletin paie avec ES x BLB.pdf 1. Salaire, charges sociales, fiscalité : voyage au pays de la taxe (10 min) BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 1 Le Verrou (Fragonard), souvent appelé “L’histoire d’un viol” 1.1 Les charges sociales Dans des proportions différentes, Employeur et salarié payent des Charges sociales sur le salaire (et ce qui y ressemble). Ces Charges sociales sont l’Assurance maladie, la Retraite, la Famille, le Chômage, la CSG, la CRDS... Pour l’employeur : On parle de Charges Patronales Chaque Charge Patronale a ses propres règles de calcul (taux, base de calcul) Au total elles avoisinent les 42% Elles sont payées par l’entreprise, en plus de ce qu’elle verse au Salarié Pour le salarié On parle de Charges salariales Chaque Charge Salariale a ses propres règles de calcul (taux, base de calcul) Au total elles avoisinent les 22% Elles sont “prélevées à la source”, directement sur la paie du salarié Il existe quelques subtilités de calcul. Si on doit les résumer : Le salaire (et bonus) se prend la totale : les 42% de charges patronales et les 22% charges salariales. Autrement dit, quand l’employeur verse 100, ça lui coûte 142 et le salarié récupère (avant Impôt sur le revenu) 78 Même traitement pour la part financée par l’employeur pour la Mutuelle Non responsable qui se prend la totale : les 42% de charges patronales et les 22% charges salariales La part financée par l’employeur pour la Mutuelle (Responsable) et la Prévoyance sont soumises à CSG CRDS (9,7%) BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 2 L’épargne salariale est également soumise aux 9,7% de CSG / CRDS : on voit ça juste après en 1.2 Tout avantage social, dès lors qu’il dépasse les plafonds prévus, se prend la totale (42 + 22, ainsi que l’IR cf 1.3) pour la part marginale qui dépasse le plafond prévu Exemple #1 : Mon employeur finance 6€ par Titre restaurant → les 0,31€ / TR qui dépassent le plafond (5,69€) sont assimilés à du salaire et prennent la totale (42 + 22 + IR) Exemple #2 : Mon employeur met en place un Forfait mobilité durable de 800€ / an. Les 300€ qui dépassent le plafond sont assimilés à du salaire et prennent la totale (42 + 22 + IR) L’avantage en nature est généralement considéré comme du salaire et se prend donc la totale (42 + 22, ainsi que l’IR cf 1.3) 1.2 Les autres retenues et remboursements On y retrouve les remboursements auprès du salarié tout comme les prélèvements annexes (”retenues”) réalisés sur la paie du salarié. La paie est un outil pour effectuer ces remboursements / prélèvements annexes, la fiche de paie en est donc le reflet : En prélèvement (”retenues”) on retrouve : Les titres restaurant, pour la part financée par le salarié (on retrouve également la part financée par l’employeur dans la colonne idoine) Les options Mutuelle, dès lors qu’elles sont prélevées sur la fiche de paie (pas market practice) En remboursement, on retrouve : Les notes de frais L’épargne salariale “brute” (rappel : on a ponctionné les 9,7% de CSG) que le salarié a décidé de percevoir. Ici le salarié a décidé de percevoir 700€ net, ce qui correspond aux 775,19€ (= 700 / (1- 9,7%)) BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 3 👉 Les remboursements au salarié sont globalement exonérés de toute charges sociales (et d’IR), à l’exception de l’ES qui a un traitement particulier. 👉 Les prélèvements (retenues) sont eux aussi exonérés (on ne taxe pas des “dépenses”). 1.3 L’impôt sur le revenu (IR), via le Prélèvement à la source (PAS) Depuis 2019 l’entreprise a l’immense privilège de collecter l’impôt sur le revenu. Cet élément se retrouve donc sur la fiche de paie. Quelques règles pour résumer le PAS et l’IR : Règle n°1 : le prélèvement s’effectue par l’application d’un taux sur une assiette taxable (le “Net imposable”) 2 façons d’appréhender l’assiette taxable : 👉 De façon agrégée (vision Fiche de paie) : Assiette taxable = Salaire brut (fixe + bonus) - Charges salariales + CSG/CRDS non déductible + Part employeur Mutuelle + ES perçue + Assimilé salaire 👉 De façon différenciée, pour chaque élément du package (vision BSI) : Le salaire (fixe + brut), à hauteur de 81% du brut environ On prend tout le salaire brut (fixe + bonus) → ex : 1 000€ On retranche les charges salariales : dans son infinie bonté, l’administration ne taxe pas les taxes → 22% * 1000€ = 220€ qu’on retranche aux 1000€ → 780€ BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 4 On réintroduit cependant une taxe : la CSG / CRDS non déductible (2,9%), qui comme son nom l’indique n’est pas déductible de l’IR → 98,25 % * 2,9% * 1000€ = 28,49€ ( (la CSG / CRDS s’applique à 98,25% du salaire) qu’on ajoute → 808,49€ La part financée par l’entreprise pour la Mutuelle Non Responsable, à hauteur de 81% du montant financé environ (ça se comporte comme du salaire) La part financée par l’entreprise pour la Mutuelle Responsable, à hauteur de 93% du montant financé environ On prend toute la part financée par l’entreprise → ex : 100€ On retranche les charges salariales : vous l’avez tous retenu, seule la CSG CRDS s’applique ici→ 9,7% * 100€ = 9,70€ qu’on retranche aux 100€ → 90,30€ On réintroduit là aussi la CSG / CRDS non déductible (2,9%) → 2,9% * 100€ = 2,90€ ( (la CSG / CRDS s’applique sur 100% de la part financée par l’employeur) qu’on ajoute → 93,20€ La part financée par l’entreprise pour la Prévoyance, à hauteur de 3% du montant financé environ (la part financée par l’entreprise prend la CSG / CRDS et donc les 2,9% non déductibles entre dans l’assiette d’IR) L’épargne salariale, lorsqu’elle est perçue par le salarié, à hauteur de 93% du montant brut perçu (2,9% si placé) Petite subtilité lié au workflow d’ES : lorsque le salarié est notifié du montant d’ES à placer, on lui communique le montant Net, c’est à dire % atteinte obj * % ES * Salaire * (1 - 9,7%). La plateforme (Benefiz) déduit à la source les 9,7% de CSG / CRDS appliqués à l’ES (même placée) Aussi, si le salarié décide de percevoir 700€ de cet ES par exemple, le montant présent sur sa fiche de paie sera de 775,19€ (on a réintroduit la CSG / CRDS pour repartir du montant brut : celui-ci sera taxé à la CSG CRDS via la paie) BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 5 On prend le montant brut perçu → ex : 775,19€ On retranche les charges salariales : seule la CSG CRDS s’applique ici→ 9,7% * 775,19€ = 75,19€ → 700€ On réintroduit la CSG / CRDS non déductible (2,9%) → 2,9% * 775,19€ = 22,48€ ( (la CSG / CRDS s’applique sur 100% de l’ES brute perçue) qu’on ajoute → 722,48€ Tout avantage social, pour la part qui dépasse le plafond prévu, à hauteur de 81% du dépassement environ, car assimilé à du salaire Règle n°2 : le taux appliqué est un taux moyen (le taux de prélèvement à la source) Ce taux est imparfait car : les revenus peuvent changer d’une année sur l’autre le taux d’imposition dépend de paramètres externes, qui eux aussi peuvent varier d’une année sur l’autre : composition familiale, les dispositifs de défiscalisation (investissement locatif Pinel, garde d’enfants, dons...), revenus du conjoint Le salarié peut demander à bénéficier d’un “taux neutre” Bref il faut voir le taux moyen comme un best estimate & un acompte : il y aura régularisation, en direct auprès du salarié, lors de la déclaration de revenus Règle n°3 : le calcul de l’IR se fait par “tranche” Le calcul de l’IR est inchangé avec le PAS : On applique à chaque tranche de revenu son taux d’imposition On somme les montants ainsi obtenus pour obtenir l’IR Le taux de PAS est grosso modo le montant d’IR divisé par le revenu total BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 6 Taux 2022 TRANCHE DE REVENU IMPOSABLE TAUX D’IMPOSITION DE LA TRANCHE Inférieur ou égal à 10 225 € 0% Compris entre 10 226 € et 26 070 € 11 % Compris entre 26 071 € et 74 545 € 30 % Compris entre 74 546 € et 160 336 € 41 % Supérieur ou égal à 160 337 € 45 % Exemple #1 - Revenu brut de 40 000€ → Net imposable à l’IR de 32 340€ Abattement de 10% : 32 340€ → 29 106€ Les 10 225 premiers euros sont fiscalisés à 0% = 0€ Les 15 845€ suivants (i.e le nombre d’€ entre 10 226€ et 26 070€) à 11% = 1 742,95€ Les 3 036€ suivants (i.e le nombre d’€ entre 26 071€ et 29 106€) à 30% = 910,80€ Total IR = 2 653,75€ Taux moyen d’imposition = 2653,75 / 32 340 = 8,2% Taux marginal d’imposition = 30% (le taux de la plus haute tranche taxée). Chaque € supplémentaire perçu sera, de fait, taxé à ce taux Exemple #2 - Augmentation de 1 000€ → Brut = 41 000€ / Net imposable = 33 148€ Pas besoin de refaire tout le calcul, on utilise le taux marginal d’imposition Les 1 000€ d’augmentation brute : Ajoutent 808€ de Net imposable = 1000 * (1 - 22% + 2,9%) Ces 808€ vont être taxés au Taux marginal d’imposition (30%) et profiter des 10% d’abattement → ils seront taxés à 27% Total IR = 2 653,75 + 27% * 808 = 2872,04€ BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 7 Taux moyen d’imposition = 8,7% Taux marginal d’imposition = 30% 1.4 L’argent à verser au salarié sur son compte en banque Le montant versé sur le compte bancaire du salarié est la somme de : + Salaire brut + Remboursements - Charges sociales - Autres retenues - PAS 👉 Comme il intègre des remboursements, des prélèvements et que le PAS est une estimation d’IR, le montant versé sur le compte bancaire n’est pas le Salaire net. C’est autre chose, c’est “le montant versé sur le compte bancaire” BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 8 💡 Ce qu’il faut retenir Le salaire supporte 2 types de taxes : Les charges sociales : L’entreprise paye environ 42% en plus du salaire (charges patronales). Ce taux dépend du salaire (il y a des règles de calcul) mais la variation est faible et 42% est une très bonne estimation Le salarié est ponctionné d’environ 22% sur son salaire (charges salariales). Ce taux dépend aussi du salaire (il y a des règles de calcul) mais la variation est là encore faible et 22% est une très bonne estimation L’impôt sur le revenu, prélevé tous les mois par l’entreprise (PAS) sur la base d’un taux moyen communiqué par l’Etat. Le montant définitif d’IR sera régularisé en mai de l’année suivante à partir de la Déclaration de revenu faite par le salarié Le pouvoir d’achat procuré par le salaire s’obtient une fois déduites ces 2 taxes Le montant perçu tous les mois par le salarié sur son compte en banque n’est pas son pouvoir d’achat (mais il s’en approche) : Le PAS n’est pas le prélèvement définitif de l’IR Il existe quelques effets de bords (les retenues & les remboursements) 2. Le super pouvoir (d’achat) des avantages sociaux financiers (5 min) BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 9 2.1 Les avantages sociaux financiers, quesaco ? On parle d’avantage social financier lorsqu’il est monétisable par le salarié, comme par exemple : L’épargne salariale, qui peut être perçue tout de suite ou placée et perçue plus tard : dans tous les cas, ce sont des € sonnants et trébuchants Le Titre restaurant, qui permet de payer tout ou partie de son addition au restaurant ou de faire ses courses alimentaires : en absence de Titre restaurant, le salarié utiliserait son salaire pour payer ces dépenses. Le Titre restaurant vaut pour “complément de salaire” La Mutuelle, où les dépenses de santé sont remboursées, totalement ou partiellement, grâce aux garanties souscrites. Sans Mutuelle, ou avec une couverture faible, le salarié doit payer de sa poche ses frais de santé. Là encore, la Mutuelle vaut pour “complément de salaire” Les avantages sociaux sont soit : BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 10 Obligatoires, c’est le cas de la Mutuelle d’entreprise et de la participation par exemple, dans des proportions clairement définies (respectivement par la Convention collective et par le Code du travail) Facultatifs, comme l’Intéressement ou le Forfait Mobilité Durable par exemple 2.2 Et alors ce super pouvoir ? Les avantages sociaux bénéficient d’un traitement social (charges patronales et salariales) et fiscal (IR) doux voire très doux. SI les règles sont différentes d’un avantage social à l’autre, tous partagent le fait d’être nettement plus intéressants que du salaire. Ils bénéficient ainsi d’un taux d’évaporation (le rapport entre ce que l’employeur dépense et le pouvoir d’achat perçu par le salarié) jusqu’à 3 fois moins élevé que le salaire. Le taux d'évaporation, c'est la part des anges appliquée au salaire : c'est ce qui a été versé mais que vous ne gouterez jamais. BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 11 La part de l’ange (Nicolas Henry, cabanes imaginaires autour du monde) BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 12 Commentaires : Prenons l’exemple d’un salarié gagnant 35K bruts annuels (30K fixe + 5K variable, scénario bleu) : Si l’employeur décide d’une augmentation du fixe de 2%, il y aura 60% d’évaporation : 60% de la somme investie par l’employeur partira en taxes plutôt qu’en pouvoir d’achat au salarié : Le salarié bénéficiera d’une augmentation de 600€ de son brut annuel L’employeur dépensera 71€ tous les mois pour cette augmentation (2% * 1,42 * 30 000) Le salarié ne gagnera que 28,08€ de pouvoir d’achat supplémentaire tous les mois La différence (42,92€ / mois) est absorbée par les taxes (les charges patronales, salariales et l’IR vus précédemment) BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 13 A l’inverse, s’il décide de mettre en place un intéressement, il ne supportera que 10% d’évaporation : En mettant en place un intéressement de 2,43%, l’employeur dépensera la même somme tous les mois : 71€ Le salarié percevra 64,11€ de pouvoir d’achat supplémentaire tous les mois 50% de la somme investie passera ainsi de la poche de l’Etat à celle du salarié Ce pouvoir d’achat représentera l’équivalent d’une augmentation de 1370,02€ brut annuel, soit 4,6% du salaire fixe ! L’employeur peut également décider de partager la valeur, en proposant par exemple un accord d’intéressement de 2%, ce qui lui permet de réaliser des économies BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 14 💡 Ce qu’il faut retenir L’avantage social (financier) permet de réduire la part laissée à l’Etat (50 à 70% pour un salaire) au profit du salarié et/ou l’employeur Le pouvoir de l’avantage social croît avec la rémunération du salarié : plus le salarié gagne en salaire, plus l’avantage social est intéressant Mais quel que soit le niveau de salaire, l’avantage social reste plus intéressant qu’une augmentation de salaire (jusqu’à 3 fois plus intéressant) Ce qui ne s’évapore pas, l’employeur pour le redistribuer comme il l’entend : Soit en restituant l’intégralité des taxes ainsi économisées à son salarié, pour augmenter son pouvoir d’achat, et gagner en attractivité Soit en restituant une partie des taxes ainsi économisées à son salarié et en conservant l’autre partie (économies) Soit en conservant l’intégralité des taxes ainsi économisées 3. Notre profession de foi chez Benefiz (5 min) 👉 La valeur “théorique” d’un avantage social est jusqu’à 3 fois supérieure à celle du salaire : 1€ dépensé en avantage social, c’est entre 0,70€ et 1€ dans la poche du salarié 1€ dépensé en salaire, c’est entre 0,30€ et 0,50€ dans la poche du salarié BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 15 👉 Cette valeur théorique est “un maximum” qui est atteint si le salarié a un plein usage de son avantage social. 2 facteurs peuvent limiter ce plein usage : Si l’avantage est inadapté, le salarié n’en a alors pas l’utilité : grosse mutuelle à 20 ans, CESU sans enfant ou femme de ménage... Si le produit est bridé, le salarié ne peut alors pas utiliser son avantage comme il le souhaiterait : TR autorisé dans 1 restaurant sur 10, service client pas au niveau, process mal pensés... 👉 Valeur d’usage d’un Benefit = Valeur théorique * Taux d’usage 💡 Comment agir Evangéliser sans relâche le formidable pouvoir des avantages sociaux, autant auprès du chef d’entreprise que de ses salariés : ne pas mettre d’ES dans une boîte de moins de 250 salariés est une absurdité ! Accompagner le chef d’entreprise dans la définition ou la redéfinition d’une politique d’avantages sociaux qui colle aux attentes de ses salariés Identifier les attentes par persona (via les datas collectées sur les Benefits gérés et du sondage in app auprès des salariés) Proposer des outils de benchmark (par région, secteur d’activité, âge moyen...) Aider dans la com aux salariés (BSI,...) Et bien entendu proposer un top produit BLB - Comprendre Benefiz à travers sa fiche de paie 16